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Un espace dédié aux films pour enfants avec le FESPACO Sukabè

Un espace dédié aux films pour enfants avec le FESPACO Sukabè

Ouagadougou, 24 fév. 2025 (AIB)- Le comité d’organisation du FESPACO 2025, en partenariat avec plusieurs acteurs, a officiellement lancé ce lundi le FESPACO Sukabè, un espace consacré à la projection de films destinés au jeune public.

En marge de la 29ᵉ édition du FESPACO, s’est tenue ce matin l’ouverture officielle du FESPACO Sukabè, un espace spécialement dédié aux enfants et aux jeunes, avec des projections, des ateliers et des expériences immersives pour éveiller les cinéastes de demain.

Pour Fidèle Tamini, président du Comité national d’organisation et Secrétaire général du ministère en charge de la Culture, oublier les enfants dans une manifestation aussi holistique que le FESPACO, c’est omettre l’avenir. C’est pourquoi le comité d’organisation a décidé de leur consacrer un espace entier.

« C’est le signe que le gouvernement porte un regard particulier et précieux sur l’éducation artistique et culturelle de nos enfants », a-t-il ajouté.

Le Secrétaire général a souhaité que cet espace, dédié à la diffusion de films, à la formation et aux échanges, contribue non seulement à l’épanouissement social des enfants, mais suscite également un déclic pour leur transmettre l’amour du 7ᵉ art.

Ce fut aussi l’occasion pour M. Tamini de remercier les partenaires et, une fois de plus, l’UNICEF pour son accompagnement dans la réalisation de cet objectif.

Pour James Mugaju, représentant adjoint de l’UNICEF/Burkina Faso, chaque enfant a le droit de s’épanouir à travers l’art et la culture.

« En investissant dans le FESPACO Sukabè, nous investissons dans l’avenir du cinéma africain, mais aussi dans l’avenir de notre jeunesse », a-t-il souligné.

« Chers enfants, ce festival est le vôtre ! Profitez de chaque instant, chaque moment qui vous est offert. Osez ! Explorez ! Racontez vos histoires et, surtout, amusez-vous ! », a clamé James Mugaju.

Les enfants présents ont exprimé leur joie d’avoir l’opportunité de découvrir des films qui parlent d’eux, de leurs réalités et de leurs espoirs. Ils se réjouissent également d’apprendre, de créer et de réaliser leurs propres films, afin que leurs voix soient entendues et prises en compte.

Agence d’information du Burkina
BO/ata

Burkina : Le SG du gouvernement promeut les textes officiels au FESPACO 2025

Burkina : Le SG du gouvernement promeut les textes officiels au FESPACO 2025

Ouagadougou, 24 février 2025 (AIB) – Le Secrétariat général du gouvernement expose les différentes Constitutions, lois, conventions et autres textes officiels du Burkina Faso à l’occasion de la 29ᵉ édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), ouverte depuis le 22 février.

Le stand du Secrétariat général du gouvernement, situé à gauche de l’entrée principale du site du FESPACO, propose aux visiteurs des exemplaires physiques ainsi que des adresses électroniques permettant d’accéder aux différentes Constitutions du Burkina Faso depuis 1958.

Grâce aux plateformes LegiBurkina et JO-BF, le Secrétariat général du gouvernement offre aux usagers un accès à divers textes juridiques, notamment les chartes, traités, accords, conventions, lois, arrêtés, politiques et stratégies, en plus des textes constitutionnels.

La plateforme JO-BF permet d’acheter en ligne le Journal officiel au prix de 750 FCFA l’unité, mais aussi d’insérer des annonces ou des déclarations en vue de l’obtention d’un récépissé, a expliqué Souleymane Soaré, chef du département des Archives et de la Documentation, et l’un des animateurs du stand.

Selon lui, le FESPACO est une opportunité idéale pour faire connaître ces services aux festivaliers.

L’un des avantages majeurs, souligne Ignace Bationo, chef du département du Journal officiel et des publications, est que ces offres numériques permettent aux usagers d’éviter de nombreux déplacements.

Agence d’information du Burkina
CK/ata

Kossi : L’alliance des Etats du Sahel expliquée à travers une conférence publique

Kossi : L'alliance des Etats du Sahel expliquée à travers une conférence publique

Burkina-Kossi-Conférence-AES

Kossi : L’alliance des Etats du Sahel expliquée à travers une conférence publique

Nouna 23 fév. 2025 (AIB)-Dans le cadre des activités de la coordination provinciale de la veille citoyenne, le secrétaire général de la province de la Kossi, Firmin Bassolé, a présidé, le samedi 22 février 2025 à Nouna, une conférence publique sur les enjeux socio-économique, politique et économique de l’adhésion du Burkina Faso à l’AES.

Animée par le secrétaire général de la mairie, Harouna Zerbo, la conférence publique, s’est tenu le samedi 22 février 2025 à Nouna, avec pour thème «Enjeux socio-économique politique et économique de l’adhésion du Burkina Faso à l’AES: perspectives et degré de participation citoyenne de la jeunesse».

L’activité a connu la participation des élèves des lycées, collèges et centre de formation de la ville.

Le conférencier a d’abord situé le contexte et a souligné que l’alliance des Etats du Sahel est née suite à la crise multi-dimensionnelle que la région  du Sahel a connu depuis plusieurs années.

«Pour faire face à ce fléau, le Burkina Faso, le Niger et le Mali ont convenu le 26 septembre 2023 l’institution de la charte du liptako-Gourma avec pour but d’établir une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle.

Selon lui, le 28 janvier 2024, les trois Etats annoncent conjointement et en toute souveraineté leur retrait de la  communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).

Les trois pays se partagent plusieurs caractéristiques géographie, économique et culturelle et un grand niveau de similitude au plan social et politique.

Selon le conférencier pour répondre aux défis qui se présentent à eux, les trois pays se doivent d’accroître leur production locale, procéder à l’industrialisation de leur économie, et accélérer la transformation des matières premières.

Harouna Zerbo, a également expliqué que cela passe par l’intégration des économies des trois Etats avec la création de la monnaie commune.

«La gouvernance de ces trois pays et particulièrement celle du Burkina Faso, place le citoyen au centre de son développement», a-t-il dit.

La participation citoyenne de la jeunesse est son engagement pour la sécurisation du territoire (veille citoyenne, enrôlement au niveau des VDP et des FDS) sans oublier l’actionnariat populaire.

La conférence a été rehaussée par la présence et les apports du président de la délégation spéciale, du commissaire central de police et du doyen Marcel Sanguisso.

A l’instar de ses camarades  Hyppolyte Mossé et Jean Bertrand Sawadogo se sont dits satisfaits de la conférence qui a répondu à leurs attentes.

Agence d’information du Burkina

AC/hb/yo

FESPACO 2025 : La maladie mentale traitée dans le film « Demba », en lice pour l’Étalon d’or

FESPACO 2025 : La maladie mentale traitée dans le film « Demba », en lice pour l’Étalon d’or

Ouagadougou, 24 février 2025 (AIB) – Le film Demba du réalisateur sénégalais Mamadou Dia, projeté pour la presse lundi à Ouagadougou, aborde la question de la maladie mentale et se positionne comme un prétendant sérieux à l’Étalon d’or de Yennenga au 29ᵉ FESPACO.

Le réalisateur s’attaque à un sujet rarement traité au cinéma. Son personnage principal, Demba, s’apprête à prendre sa retraite après 30 ans de service à la mairie de sa petite ville natale, dans le nord du Sénégal.

Alors qu’un été particulièrement chaud s’installe et que le deuxième anniversaire de la mort de sa femme approche, Demba réalise qu’il est incapable de faire son deuil. Alors que sa santé mentale se détériore, il redécouvre un lien avec son fils, qu’il avait presque banni de sa vie.

Le synopsis du film résume cette exploration intime des tensions entre le deuil et la guérison, l’appartenance et l’éloignement, la santé mentale et les troubles psychiatriques. Il pose une question essentielle : « Comment une société qui n’a pas de mot pour désigner la dépression peut-elle y faire face ? »

Pour Martine Ndiaye, présidente du Festival Films Femmes Afrique de Dakar, Demba est « une œuvre absolument sérieuse ». Après avoir visionné le film au Centre de presse Norbert Zongo, elle salue la manière dont le sujet est traité : « La maladie mentale est rarement abordée dans nos films. Ici, Mamadou Dia l’explore avec une grande sensibilité et une richesse de détails impressionnante. »

Selon elle, le réalisateur a toutes ses chances pour remporter l’Étalon d’or. « Mamadou Dia a déjà prouvé son talent avec Baamum Nafi, son premier long métrage, qui est un excellent film. »

Ce qui l’a particulièrement marquée, c’est la façon de filmer du réalisateur. « Il utilise beaucoup de contre-jour, ce qui apporte une vraie esthétique à son œuvre. » Elle souligne également que la question de la maladie mentale reste un sujet tabou au Sénégal, rarement exploré au cinéma.

Engagé dans la compétition fiction long métrage, Demba a, selon Martine Ndiaye, « absolument toutes ses chances de décrocher l’Étalon d’or ».

Le FESPACO 2025 se tient du 22 février au 1ᵉʳ mars, sous le thème « Cinéma d’Afrique et identités culturelles ».

Agence d’information du Burkina
as/ata

Burkina /Fespaco : Le ministre de la Culture invite à une collaboration avec le CERAV/Afrique

Burkina /Fespaco : Le ministre de la Culture invite à une collaboration avec le CERAV/Afrique

Ouagadougou, 24 février 2025 (AIB) – Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a invité ce lundi matin, à Ouagadougou, les partenaires techniques et financiers (PTF) à collaborer avec le Centre régional pour les Arts Vivants en Afrique (CERAV/Afrique) afin d’atteindre ses objectifs.

« Le gouvernement du Burkina Faso, malgré un contexte national difficile, soutient le fonctionnement du CERAV/Afrique depuis sa création. Nous invitons chacun des partenaires techniques et financiers ici présents à œuvrer à une collaboration ou à des partenariats avec le Centre pour l’atteinte de ses objectifs », a déclaré le ministre lors de la table ronde des PTF du CERAV/Afrique, qui s’est tenue en marge de la 29ᵉ édition du FESPACO (22 février – 1ᵉʳ mars 2025).

Créé en mars 2016 et placé sous l’égide de l’UNESCO en tant que Centre de catégorie 2, le CERAV/Afrique a mis en place plusieurs initiatives en faveur des États africains et des professionnels de la culture.

Le ministre a cité le renforcement des capacités sur la mise en œuvre de la Convention 2005 de l’UNESCO, les réflexions sur le statut de l’artiste, les échanges sur la contribution des festivals de cinéma en Afrique, la mise en réseau des acteurs, l’accompagnement des États dans l’élaboration des rapports périodiques quadriennaux, ainsi que le développement d’un centre de ressources pour les experts et chercheurs.

Il a également évoqué la création du Prix CERAV/Afrique pour la mobilité et la diversité culturelle.

Cependant, certains projets ambitieux peinent à voir le jour en raison d’un manque de moyens, d’où la nécessité de cette table ronde pour mobiliser davantage de partenaires.

« Le CERAV/Afrique a besoin de l’accompagnement de ses partenaires pour remplir pleinement sa mission telle que définie par l’UNESCO et le gouvernement burkinabè », a insisté le ministre.

Il a salué les États et organisations de la société civile culturelle qui participent aux organes du CERAV/Afrique, notamment le Royaume du Maroc et son ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mehdi Bensaïd.

L’ambassadeur du Royaume du Maroc au Burkina Faso, Youssef Slaoui, parrain de la rencontre, s’est félicité de la collaboration fructueuse entre son pays et le CERAV/Afrique depuis 2016.

Il a rappelé que le Maroc est le premier État à siéger au Conseil d’administration du Centre et le premier à honorer ses engagements financiers en réglant huit années de cotisations.

Il a également mentionné la contribution des experts marocains aux activités du Centre, la participation d’une délégation marocaine à l’atelier régional d’octobre 2024 sur « la coopération et la diplomatie pour le développement des industries culturelles et créatives en Afrique », ainsi que la mise en œuvre de la Convention 2005 de l’UNESCO.

Conscient du rôle des industries culturelles et créatives comme moteurs de développement durable, Youssef Slaoui a souhaité que cette table ronde débouche sur des engagements concrets de la part des parties prenantes pour soutenir efficacement le CERAV/Afrique.

Le délégué général du Centre, Wendlasida Herman Pouya, a exprimé sa gratitude aux autorités burkinabè pour leur implication et soutien dans la mise en œuvre des programmes.

Il a également remercié l’UNESCO, les États partenaires et les bailleurs de fonds, dont les appuis ont permis au Centre de franchir des étapes majeures.

« Aujourd’hui, nous souhaitons aller plus loin en renforçant notre réseau de coopération et en mettant en place des mécanismes de financement durable », a déclaré Herman Pouya.

En reconnaissance des actions du Royaume du Maroc en faveur du CERAV/Afrique, le ministre Pingdwendé Gilbert Ouédraogo a remis deux attestations de reconnaissance à l’ambassadeur Youssef Slaoui, l’une en son nom propre et l’autre au ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mehdi Bensaïd.

Pour rappel, le 13 juin 2023, un accord tripartite a été signé à Paris entre le gouvernement du Burkina Faso, l’UNESCO et le CERAV/Afrique, reconduisant le Centre en tant que Centre de catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO.

Le CERAV/Afrique est un instrument de coopération et d’échange ayant pour mission d’accompagner en Afrique la mise en œuvre de la Convention 2005 de l’UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, d’appuyer le développement de politiques culturelles et de faciliter le partage d’informations et de bonnes pratiques.

Agence d’information du Burkina
WIS/ata

Burkina/FESPACO : Les prix spéciaux de la 29ᵉ édition s’élèvent à 97 millions FCFA (PCO)

Burkina/FESPACO : Les prix spéciaux de la 29ᵉ édition s’élèvent à 97 millions FCFA (PCO)

Ouagadougou, 24 février 2025 (AIB)- L’enveloppe globale des prix spéciaux de la 29ᵉ édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) s’élève à 97 millions de francs CFA, a révélé lundi le président du comité national d’organisation (PCO), Fidèle Aymar Tamini.

« Pour cette édition du FESPACO, nous avons l’honneur de compter 19 donateurs qui décerneront 22 prix spéciaux répartis en trois catégories distinctes. L’ensemble de ces distinctions représente une enveloppe globale de 97 millions de francs CFA », a déclaré le PCO.

Le secrétaire général du ministère en charge de la Communication, président du comité national d’organisation du FESPACO 2025, s’exprimait lundi 24 février 2025 lors d’une conférence de presse consacrée aux prix spéciaux.

Selon Fidèle Aymar Tamini, ces récompenses sont réparties entre les parlements, les organisations sous-régionales, continentales et les organismes internationaux, qui ont mobilisé plus de 50 millions FCFA pour les meilleurs cinéastes.

Les structures privées, les sociétés d’État et les organismes privés ont déboursé environ 37 millions FCFA, tandis que les associations, mutuelles et organisations professionnelles ou confessionnelles ont contribué à hauteur de 6 millions FCFA, en plus d’une bourse de perfectionnement.

Parmi les distinctions majeures figurent le prix de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), doté de 20 millions FCFA, qui récompense les meilleurs films longs et courts métrages en fiction et en documentaire.

On retrouve également le prix Félix Houphouët-Boigny du Conseil de l’Entente (10 millions FCFA), le prix spécial de l’Assemblée législative de transition (7 millions FCFA) et le prix spécial Souveraineté, sponsorisé par Li Yubao (10 millions FCFA).

Selon le PCO, ces prix témoignent de l’engagement des partenaires en faveur du développement du cinéma africain. « Les donateurs participent activement à l’essor d’un cinéma authentiquement africain, fidèle à nos identités et porteur de réussite », a-t-il souligné.

La RTB offre le prix spécial du public à hauteur de trois millions de FCFA.

Il s’est également réjoui du soutien constant des partenaires, dont la mobilisation, le professionnalisme et le dévouement permettent de faire rayonner le FESPACO au-delà des frontières et d’amplifier l’écho du cinéma africain à travers le monde.

Agence d’Information du Burkina
ZO/ata

𝐂𝐨𝐨𝐩é𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 : 𝐋𝐞 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 𝐞𝐭 𝐥𝐞 𝐅𝐨𝐧𝐝𝐬 𝐊𝐨𝐰𝐞𝐢𝐭𝐢𝐞𝐧 𝐬𝐢𝐠𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐮𝐧 𝐚𝐜𝐜𝐨𝐫𝐝 𝐝𝐞 𝐩𝐫ê𝐭 𝐝𝐞 𝟏𝟐 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐫𝐝𝐬 𝐝𝐞 𝐅𝐂𝐅𝐀 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐟𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐝’𝐚𝐦é𝐧𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝟐𝟎𝟎𝟎 𝐡𝐚 𝐝𝐞 𝐩é𝐫𝐢𝐦è𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐢𝐫𝐫𝐢𝐠𝐮é𝐬 à 𝐒𝐨𝐧𝐨 𝐊𝐨𝐮𝐫𝐢.

𝐂𝐨𝐨𝐩é𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 : 𝐋𝐞 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 𝐞𝐭 𝐥𝐞 𝐅𝐨𝐧𝐝𝐬 𝐊𝐨𝐰𝐞𝐢𝐭𝐢𝐞𝐧 𝐬𝐢𝐠𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐮𝐧 𝐚𝐜𝐜𝐨𝐫𝐝 𝐝𝐞 𝐩𝐫ê𝐭 𝐝𝐞 𝟏𝟐 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐫𝐝𝐬 𝐝𝐞 𝐅𝐂𝐅𝐀 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐟𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐝’𝐚𝐦é𝐧𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝟐𝟎𝟎𝟎 𝐡𝐚 𝐝𝐞 𝐩é𝐫𝐢𝐦è𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐢𝐫𝐫𝐢𝐠𝐮é𝐬 à 𝐒𝐨𝐧𝐨 𝐊𝐨𝐮𝐫𝐢.

(Ouagadougou, le 24 février 2025). Le ministre de l’Économie et des Finances, Dr Aboubakar NACANABO, et le Directeur Général par intérim du Fonds Koweïtien pour le Développement Économique Arabe (FKDEA), Waleed AL-BAHAR, ont signé, ce lundi 24 février 2025, un accord de prêt d’un montant de 20 millions USD, soit environ 12 milliards de FCFA, pour le financement du projet d’aménagement de 2 000 hectares de zones irriguées à Sono Kouri dans la commune de Sono, province de la Kossi.

D’un coût global de 37 019 888 000 FCFA, le projet sera financé avec l’appui de trois partenaires en plus de l’État burkinabè. Cette signature intervient après celle du Fonds Saoudien pour le Développement (FSD) et marque une avancée significative dans la mobilisation des ressources nécessaires à sa mise en œuvre.

La mise œuvre du projet permettra d’aménager 2 000 hectares de périmètres irrigués pour la production de diverses spéculations telles que le riz, le maïs, l’oignon, la tomate, la pomme de terre, le haricot vert et la banane. À terme, le projet devrait créer près de 8 000 emplois directs pour les jeunes et les femmes, ainsi que des milliers d’emplois indirects. La production annuelle attendue est estimée à plus de 40 000 tonnes toutes spéculations confondues.

Pour Directeur de Cabinet, représentant le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques, l’aménagement de ces 2 000 hectares de périmètres irrigués à Sono Kouri s’inscrit dans les orientations stratégiques du Burkina Faso, notamment l’atteinte de la souveraineté alimentaire et la recherche de voies innovantes pour une croissance forte et inclusive à travers des modes de consommation et de production durables.

𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐌𝐄𝐅

Burkina/AES : Le Fespaco et la Biennale de la photographie de Bamako signent une convention de partenariat

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Burkina/AES : Le Fespaco et la Biennale de la photographie de Bamako signent une convention de partenariat

Ouagadougou, 24 fév. 2025 (AIB) – Le ministre burkinabè en charge de la Culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo et son homologue du Mali, Mamou Daffé ont acté une convention de partenariat entre le Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco) et la Biennale de la photographie de Bamako, lundi soir à Ouagadougou.

La convention entre le Fespaco et la Biennale de la photographie de Bamako a été signée pour guider le rapprochement entre ces deux grands événements et s’inscrit dans le cadre de la politique culturelle commune des pays de l’AES, adoptée à Bamako il y a trois semaines «Il s’agit de permettre aux deux événementiels d’envergure de mutualiser leur moyens et de partager leur riche expérience. (Car) nous sommes convenus que c’est dans l’union que nous serons nécessairement plus forts », a expliqué le ministre burkinabè de la Communication, de la Cultures, des Arts et du Tourisme, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo.

« Notre conviction est que la culture va être et demeurer le ferment, le socle sur lequel les politiques et tous les acteurs vont s’appuyer pour que nos Etats continuent leur marche vers le développement », a ajouté le ministre Ouédraogo.«Nous avons aujourd’hui une politique culturelle commune de notre espace, pour de longues années à venir, qui stipule que nos grands événements vont travailler ensemble et vont être labellisés comme des événements phares de l’AES », a réagi le ministre malien en charge de la Culture, Mamou Daffé.La signature de la convention s’est déroulée dans le stand de l’AES érigée à l’occasion de la 29e édition du Fespaco qui bat actuellement son plein dans la capitale burkinabè depuis le 22 février 2025.

Agence d’Information du Burkina

CK/ak/ata

𝗖𝗼𝗻𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗮𝘁𝗿𝗶𝗼𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 à 𝗹𝗮 𝗹𝘂𝘁𝘁𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝘆𝗯𝗲𝗿𝗰𝗿𝗶𝗺𝗶𝗻𝗮𝗹𝗶𝘁é : 𝗹𝗲 𝗴𝗿𝗼𝘂𝗽𝗲 « 𝗟𝗲𝘀 𝗦é𝗽𝗮𝗿𝗮𝗯𝗹𝗲𝘀 » 𝗰𝗵𝗲𝘇 𝗹𝗲 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘀é𝗰𝘂𝗿𝗶𝘁é

𝗖𝗼𝗻𝘁𝗿𝗶𝗯𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗮𝘁𝗿𝗶𝗼𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 à 𝗹𝗮 𝗹𝘂𝘁𝘁𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝗰𝘆𝗯𝗲𝗿𝗰𝗿𝗶𝗺𝗶𝗻𝗮𝗹𝗶𝘁é : 𝗹𝗲 𝗴𝗿𝗼𝘂𝗽𝗲 « 𝗟𝗲𝘀 𝗦é𝗽𝗮𝗿𝗮𝗯𝗹𝗲𝘀 » 𝗰𝗵𝗲𝘇 𝗹𝗲 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘀é𝗰𝘂𝗿𝗶𝘁é

Le Ministre de la Sécurité, Mahamadou SANA, a reçu en audience, le lundi 24 février 2025 à Ouagadougou, « Les Séparables » composé des humoristes burkinabè Moussa OUEDRAOGO, dit Moussa Petit Sergent et Amidou Ledoux. Ils étaient accompagnés du réalisateur Toni OUÉDRAOGO. Les échanges ont porté sur la contribution de ces artistes à la sensibilisation des populations à la sécurité routière et à la lutte contre la cybercriminalité.

À sa sortie d’audience, l’artiste-comédien Moussa Petit Sergent a indiqué qu’ils ont longuement échangé avec le Ministre de la Sécurité sur leur engagement en faveur de la sensibilisation des populations sur les questions de sécurité au Burkina Faso.

L’icône de l’humour burkinabè a expliqué que son équipe a produit des capsules vidéo sur la lutte contre la cybercriminalité, la sécurité routière et d’autres sujets d’actualité. Ces vidéos seront prochainement diffusées sur les réseaux sociaux et les chaînes de télévision. « Nous pensons qu’il est essentiel de travailler au changement des mentalités et de s’entraider pour évoluer positivement », a-t-il souligné.

Il a également tenu à remercier le ministère pour la confiance placée en eux et pour les avoir associés à cette campagne de sensibilisation, notamment dans le cadre du projet de création de la plateforme « www.alerte.bclcc.gov.bf ».

Le Ministre de la Sécurité, Mahamadou SANA, a salué cette contribution essentielle des humoristes à la sensibilisation des citoyens. Il a encouragé ces « VDP de la communication » à poursuivre leurs actions, soulignant que « cette guerre qui nous a été imposée se gagne aussi à travers la communication ».

DCRP/MSECU

Préparatifs CAN U17 : match nul entre le Mali et le Burkina Faso (1-1)

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Préparatifs CAN U17 : match nul entre le Mali et le Burkina Faso (1-1)

Ouagadougou, 24 fév. 2025 (AIB) – Les Etalons cadets du Burkina Faso ont fait jeu égal de 1 but partout lundi soir à Bamako, avec les Aiglons du Mali, dans le cadre des préparatifs de la CAN de leur catégorie Maroc 2025.

Ce sont les Etalons qui ont ouvert le score à la 10e minute par l’entremise de Loukman Tapsoba avant que les Aiglons ne rétablissent la parité au score par N’Djicoura Bomba à la 66e minute de jeu. Le 21 février dernier l’équipe du Burkina Faso s’était imposée face au même adversaire par 2 buts à 0.

Pour les phases finales de la CAN Maroc 2025, le Burkina Faso est logé dans le groupe B en compagnie de l’Egypte, de l’Afrique du Sud et d’un représentant de l’UNIFFAC (Union des fédérations de football de l’Afrique Centrale).

La CAN U17 Maroc 2025 se déroulera du 30 mars au 19 avril 2025.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Elim/CAN 2026 dames : victoire du Burkina Faso sur le Burundi (1-0)

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Elim/CAN 2026 dames : victoire du Burkina Faso sur le Burundi (1-0)

Ouagadougou, 24 fév. 2025 (AIB) – Les Etalons dmes du Burkina Faso ont battu dimanche soir à Bamako au Mali, leurs homologues les Intamba mu Rugamba (Les Hirondelles) du Burundi par le score de 1 but à 0, comptant pour le second tour des éliminatoires de la CAN Maroc 2026.

Le but burundais a été marqué à la 25e minute par Madina Traoré sur coup franc. Le mact retour aura lieu le 26 février prochain et le vainqueur de cette double confrontation croisera pour le dernier tour qualificatif pour la CAN, le vainqueur du match Togo contre Djibouti.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Burkina/AES : Le Fespaco et la Biennale de la photographie de Bamako signent une convention de partenariat

Burkina-Culture-Convention-AES

Burkina/AES : Le Fespaco et la Biennale de la photographie de Bamako signent une convention de partenariat

Ouagadougou, 24 fév. 2025 (AIB) – Le ministre burkinabè en charge de la Culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo et son homologue du Mali, Mamou Daffé ont acté une convention de partenariat entre le Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (Fespaco) et la Biennale de la photographie de Bamako, lundi soir à Ouagadougou.

La convention entre le Fespaco et la Biennale de la photographie de Bamako a été signée pour guider le rapprochement entre ces deux grands événements et s’inscrit dans le cadre de la politique culturelle commune des pays de l’AES, adoptée à Bamako il y a trois semaines
«Il s’agit de permettre aux deux événementiels d’envergure de mutualiser leur moyens et de partager leur riche expérience. (Car) nous sommes convenus que c’est dans l’union que nous serons nécessairement plus forts », a expliqué le ministre burkinabè de la Communication, de la Cultures, des Arts et du Tourisme, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo.

« Notre conviction est que la culture va être et demeurer le ferment, le socle sur lequel les politiques et tous les acteurs vont s’appuyer pour que nos Etats continuent leur marche vers le développement », a ajouté le ministre Ouédraogo.

«Nous avons aujourd’hui une politique culturelle commune de notre espace, pour de longues années à venir, qui stipule que nos grands événements vont travailler ensemble et vont être labellisés comme de événements phares de l’AES », a réagi le ministre malien en charge de la Culture, Mamou Daffé.

La signature de la convention s’est déroulée dans le stand de l’AES érigée pour la 29é édition du Fespaco qui bat actuellement son plein depuis le 22 février 2025

Agence d’Information du Burkina
CK/ata

Fespaco 2025

Burkina : Ouverture des Ateliers Yennenga en marge du 29ᵉ FESPACO à l’ISTIC

Burkina : Ouverture des Ateliers Yennenga en marge du 29ᵉ FESPACO à l’ISTIC

Ouagadougou, 24 février 2024 (AIB) – Les Ateliers Yennenga se sont ouverts ce lundi à l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC). Le lancement officiel a été donné par Nestor Kahoun, chargé de mission et représentant du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme.

La cérémonie d’ouverture a connu les présences des partenaires du 29ᵉ FESPACO et du directeur général du festival, Moussa Alex Sawadogo.

Les ateliers se dérouleront du 24 au 26 février 2025 à l’ISTIC, autour de diverses thématiques.

Agence d’Information du Burkina

Les femmes doivent se lancer dans le jardinage plutôt que d’attendre toujours de l’aide »(Mariam Zallé)

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« Les femmes doivent se lancer dans le jardinage plutôt que d’attendre toujours de l’aide »(Mariam Zallé)

Solenzo 23 févr(AIB)- Plusieurs hectares de champs de maïs et de riz en saison pluvieuse sont devenus des espace de culture d’oignons, de tomates et d’autres condiments dans la commune de Solenzo.C’est ce qu’a constaté l’AIB dimanche 23 février 2025 à wara un hameau de culture situé à 7 km de la ville de Solenzo.

De founia (hameau de culture) à la sortie de Solenzo jusqu’à wara, ce sont des champs d’oignons et de tomates à perte de vue.Pendant que certains arrosent ou font le binage, d’autre s’occupent du désherbage ou à mettre l’engrais dans les planches des plantes.Mariam Zallé est dans le jardinage depuis 3 ans et ne produit que des oignons.<<Au lieu de se remettre chaque jour à l’action sociale pour les sacs de riz, j’ai préféré demander une portion de terre chez Issa pour cultiver et je gagne pour moi en tout cas>>,a lancé l’exploitante Mariam Zallé, avant d’inviter les femmes à faire comme elle.Selon ses dires, elle a récolté 27 filets de 100kg l’année dernière ce qui lui a rapporté une somme de 245000f dans son petit lopin de terre. »

Je gagne souvent 30 filets et avec l’argent je paie la nourriture, la scolarité des enfants et aussi des animaux que mon mari élève « : a-t-elle renchérit.Pour de nombreux producteurs qui ont un à deux hectares d’oignons ou de tomates chacun a pointé du doigt deux difficultés majeures à savoir le problème d’acquisition de l’engrais qui se vend souvent entre 21000f et 22500f ainsi que le manque d’eau pour arroser les plantes.Sylvestre

Léopold Coulibaly est à sa première fois dans le jardinage et espère récolter 100 filets d’oignons dans ses 1/2 hectares. »J’ai vu les gens faire et j’ai essayé mais je remercie Dieu car même si les oignons ne sont pas arrivés je gagne quelques jetons avec les feuilles d’oseille et le gombo que je vend pour recharger le gaz et je ne paie plus de condiments « :a clamé Sylvestre Léopold Coulibaly en mettant l’eau dans ses oignons.Les grands producteurs comme Macaire Coulibaly alias Mako et Issa Sangaré alias Mali se font des millions de francs dans la vente de tomates et d’oignons.

Mais les années n’étant pas les mêmes Issa Sangaré alias Mali a affirmé que les prix découragent beaucoup de personnes car selon lui, la caisse de tomates se vend sur le marché à 2000f contre 35 000f en début décembre. »Si l’usine de fabrication de tomates pouvait fixer le prix de la tomate les années à venir, ça nous aidera un peu.

C’est mieux car souffrir pour ne rien avoir fait fuir beaucoup de personnes dans le travail de la culture maraîchère », a laissé entendre Issa Sangaré alias Mali.Les différents bénéfices de ces exploitants sont généralement utilisés pour préparer la campagne agricole à venir et couvrir des besoins familiaux.

Agence d’information deu Burkina

SO/yos/ata

Kourweogo : La campagne d’alphabétisation 2024-2025 lancée par le ministre Dingara

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Kourweogo : La campagne d’alphabétisation 2024-2025 lancée par le ministre Dingara

Boussé, 22 fév. 2025 (AIB)-Le ministre en charge de l’Enseignement de base, Jacques Sosthène Dingara, a lancé, le vendredi 21 février 2025, la campagne d’alphabétisation 2024-2025 à Laye, dans la province du Kourwéogo. Elle vise à mobiliser les populations et les acteurs pour davantage d’engagement dans la lutte contre l’ignorance.

La campagne d’alphabétisation, lancée le vendredi 21 février 2025 à Laye, avait pour thème : « Opérationnalisation du triptyque éducation de base, formation professionnelle et insertion socio-économique : Quelles stratégies d’amélioration de la qualité des activités d’enseignement/apprentissage ? ».

Le ministre en charge de l.Alphabétisation, Jacques Sosthène Dingara, a souligné l’importance de l’alphabétisation comme un outil de libération des potentiels individuels et de lutte contre les inégalités.

Il a insisté sur la nécessité d’adapter les formations aux besoins réels du développement afin de créer un environnement propice à l’investissement et à l’entrepreneuriat.

«Dans cette dynamique, le gouvernement a pris plusieurs mesures, notamment la revalorisation des rémunérations des animateurs et la mise en place de formations modulaires qualifiantes pour les jeunes et adultes des zones touchées par la crise sécuritaire», a-t-il indiqué.

Le directeur général de l’éducation non formelle, Jean Noël Tangnambou, a précisé, que la campagne 2024-2025 prévoit l’ouverture de 2 216 centres d’alphabétisation à travers tout le pays.

Selon lui, l’enseignement y sera dispensé en 22 langues locales, avec l’objectif à long terme d’intégrer toutes les langues du Burkina Faso.

Le président de l’association des handicapés visuels Wend Songda du Kourwéogo pour le développement, Jonas Tapsoba, a, au nom des opérateurs d’alphabétisation, traduit sa reconnaissance au gouvernement et à ses partenaires pour les efforts consentis en faveur du secteur de l’alphabétisation.

«Une manifestation de la volonté des autorités de renforcer l’éducation non formelle afin de favoriser l’inclusion sociale et économique des jeunes et les adultes vulnérables», a-t-il estimé.

L’événement a été marqué par des témoignages, dont celui de Dramane Sawadogo, un ancien apprenant non scolarisé ayant suivi avec succès les différents cycles d’alphabétisation.

Grâce à cette formation, il est aujourd’hui un adulte accompli, capable de gérer ses activités économiques en toute autonomie.

Les apprenants des centres de la province ont également présenté les fruits de leur apprentissage à travers une exposition de divers produits, allant des articles vestimentaires aux denrées alimentaires transformées et divers savons.

Cette démonstration a permis d’illustrer l’impact concret de l’alphabétisation sur la vie des bénéficiaires et leur capacité à générer des revenus.

Le gouvernement burkinabè, à travers cette campagne, ambitionne de faire de l’alphabétisation un véritable moteur de développement durable.

«Tous alphabétisés, nous porterons ensemble notre pays vers des horizons meilleurs », a affirmé le ministre Jacques Sosthène Dingara.

Agence d’information du Burkina

DB/hb/yo

 

 

Bazèga : Le corps sans vie d’une collégienne découvert près de Kombissiri

Bazèga : Le corps sans vie d’une collégienne découvert près de Kombissiri

Kombissiri, 23 fév. 2025 (AIB) – Le corps sans vie d’une collégienne de 19 ans a été découvert le 20 février 2025 au bord de la route, à la sortie Est de Kombissiri, en direction du village de Bissiri. La victime aurait succombé à une tentative d’avortement clandestin, et des suspects seraient entre les mains de la gendarmerie nationale de Kombissiri, a appris l’AIB.

C’est dans la consternation que les riverains des localités situées à la sortie Est de Kombissiri ont découvert, tôt dans la matinée du 20 février 2025, le corps sans vie d’une jeune fille.

Âgée d’environ 19 ans, la victime était élève en classe de 3ᵉ dans un établissement post-primaire de la périphérie Est de Kombissiri.

Selon des témoins, son corps a été retrouvé au bord de la route reliant Kombissiri au village de Bissiri. Alertée, la gendarmerie nationale de Kombissiri s’est aussitôt rendue sur les lieux pour constater les faits.

D’après des sources concordantes, la jeune fille aurait été victime d’une tentative d’avortement clandestin qui aurait mal tourné.

Son corps aurait ensuite été transporté et abandonné à cet endroit.

Toujours selon nos sources, l’enquête menée par la gendarmerie a permis d’interpeller plusieurs personnes présumées impliquées dans cette affaire.

L’enquête est toujours en cours afin de faire toute la lumière sur ce drame.
Agence d’information du Burkina

Burkina/Cinéma : Le Musée national met en lumière les métiers des effets spéciaux

Burkina/Cinéma : Le Musée national met en lumière les métiers des effets spéciaux

Ouagadougou, 23 février 2025 (AIB) – Le Musée national, en collaboration avec le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), a débuté dimanche une exposition sur les acteurs et les métiers des effets spéciaux dans le cinéma, au sein même du musée.

Mettre en lumière les métiers des effets spéciaux au cinéma, notamment ceux des maquilleurs, costumiers et accessoiristes, tel est l’objectif visé par le Musée national et le FESPACO à travers le vernissage du dimanche 23 février 2025 à Ouagadougou.

Selon le directeur général du Musée national, Sabari Christian Dao, cette exposition, qui s’inscrit dans le cadre de la 29e édition du FESPACO, permet aux acteurs de l’ombre de communier avec le public.

« Cette exposition permet de découvrir différents aspects du cinéma, notamment le travail des spécialistes des effets spéciaux, souvent relégués au second plan en raison de la spécificité de leur métier », a-t-il souligné.

Maquilleuse professionnelle et membre de l’Association burkinabè des maquilleurs et maquilleuses du cinéma (ABMAC), Odette Bayala/Bayili a expliqué que la réalisation des effets spéciaux requiert patience et passion.

« Simulations de blessures, de brûlures, création de faux pieds, de sang artificiel… Tous ces éléments font partie du maquillage des comédiens », a-t-elle indiqué, ajoutant que ce travail se fait en fonction du scénario, du décor et de la vision du réalisateur.

« Nous adaptons le maquillage aux décors. Celui d’un village n’est pas le même que celui d’une ville », a-t-elle précisé.

Le chargé de mission du ministre en charge de la Communication, Étienne Sawadogo, a insisté sur l’importance des métiers des effets spéciaux dans la réalisation de films de qualité.

Il a ainsi salué le travail des spécialistes de la décoration, du maquillage et des effets spéciaux qui contribuent au rayonnement du cinéma burkinabè et africain.

Il a également invité l’ensemble de la population à visiter les objets exposés afin de mieux connaître les métiers et les coulisses des tournages.

Agence d’Information du Burkina
ZO/ata

La province des Banwa à l’heure de la culture du blé et de la pomme de terre

La province des Banwa à l’heure de la culture du blé et de la pomme de terre

Solenzo, 23 février 2025 (AIB) – L’offensive agricole est en marche à Solenzo, où le sol est favorable à la culture de la pomme de terre et du blé.

Ce dimanche 23 février 2025, l’AIB a visité les champs de deux producteurs afin de constater de visu l’évolution de ces cultures.

Dans le champ de Thomas Coulibaly, on découvre une parcelle d’environ 0,25 hectare emblavée en blé et en pleine maturation.

Les épis, semblables à de hautes herbes poussant dans les zones marécageuses, renferment en réalité une précieuse source alimentaire contre la faim, selon Thomas Coulibaly, qui expérimente pour la première fois la culture du blé.

Quant à Michel Coulibaly, qui a également expérimenté le blé et la pomme de terre, il affiche un sourire satisfait en montrant son champ de blé arrivé à maturité.

Il désigne l’étendue de sa parcelle et évoque son expérimentation de la pomme de terre, dont certains tubercules sont déjà visibles.

« Au début, j’avais des doutes, mais la terre de Solenzo est bien adaptée à la culture du blé et même de la pomme de terre. Regardez par vous-même, le champ est prometteur. Cela me donne du courage pour en faire davantage après cette récolte », a confié Michel Coulibaly au milieu de son champ.

Selon lui, les agents agricoles lui rendent régulièrement visite pour prodiguer des conseils et assurer le suivi. « Thomas et moi avons emblavé au total un demi-hectare de blé, mais si le rendement est bon cette année, je compte en cultiver un hectare à moi seul pendant l’hivernage », a-t-il ajouté.

Pour la pomme de terre, il explique avoir exploité une petite portion de terre afin d’acquérir de l’expérience avant de se lancer pleinement dans cette production.

Concernant les difficultés rencontrées, Michel Coulibaly souligne l’apparition de chenilles, mais grâce aux traitements chimiques, les cultures se portent bien, aussi bien sur son champ que sur celui de Thomas.

« Je demande au Président du Faso de nous aider à mieux produire cette culture qui nous fournit du pain, des spaghettis et même de la bouillie pour nos familles. À Solenzo, nous disposons de vastes terres pour cultiver du blé », a-t-il plaidé.

Pour la période de la récolte, ces deux producteurs attendent les instructions des services agricoles, car, selon eux, l’État se serait engagé à acheter les productions après la moisson.
Agence d’information du Burkina
SO/ata

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