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Burkina: Des femmes engagées dans l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire

Burkina: Des femmes engagées dans l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire

Ouagadougou, 19 août 2024 (AIB) – L’Alliance des Femmes Engagées pour la Patrie (AFEP) a exhorté, samedi à Ouagadougou, les femmes à accompagner l’offensive agro-pastorale et halieutique lancée par le président du Faso, en vue d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.

« Nous sensibilisons les femmes à ne pas voir un agriculteur comme une personne pauvre. Le riche, c’est celui qui a ses propres vivres », a indiqué la coordonnatrice de l’Alliance des Femmes Engagées pour la Patrie (AFEP), Aïssata Ilboudo.

Pour Mme Ilboudo, il n’y a rien de tel que d’avoir une autosuffisance alimentaire, qui constitue la première richesse d’un pays.

L’Alliance des Femmes Engagées pour la Patrie (AFEP) a initié, samedi, une conférence de presse à Ouagadougou sous le thème : « Offensive agro-pastorale et halieutique 2023-2025 de la Transition : Enjeux et participation des femmes ».

Pour elle, cette conférence vise à inviter les femmes à accompagner la dynamique de l’autosuffisance alimentaire enclenchée par les autorités.

« Nous invitons les femmes burkinabè à se lancer dans l’agriculture et l’élevage. C’est un secteur qui rapporte beaucoup. Parce que quand le ventre est vide, c’est compliqué. Un pays développé, c’est un pays qui arrive à se nourrir lui-même », a-t-elle ajouté.

Selon elle, le mouvement AFEP joue déjà sa partition dans l’initiative présidentielle en exploitant 10 hectares de maïs au profit des personnes déplacées internes. Chaque femme de l’alliance possède son propre champ et pratique également l’élevage.

Pour la coordonnatrice de l’AFEP, le secteur agro-pastoral et halieutique constitue une opportunité de création de richesse pour les femmes.

« L’offensive agro-pastorale et halieutique est à la fois une vision et un engagement du gouvernement pour réduire notre dépendance vis-à-vis de nos importations et également créer des emplois décents dans le secteur agro-pastoral », a indiqué le conférencier, technicien du ministère en charge de l’agriculture, Amadou Kabré.

Pour M. Kabré, le thème de la conférence cadre avec les priorités de son département.

Selon lui, cette conférence va permettre de montrer aux femmes les opportunités qu’offre cette offensive agro-pastorale et halieutique.

Elle permettra également de montrer comment les femmes peuvent contribuer à l’atteinte de la vision des plus hautes autorités, déclinée dans le plan opérationnel pour la sécurité alimentaire.
Agence d’information du Burkina

Burkina : L’armée anéantit une grande base terroriste à Nassougou (Est)

Burkina : L’armée anéantit une grande base terroriste à Nassougou (Est)

Ouagadougou, 19 août 2024 (AIB)-L’armée burkinabè a anéanti, le 13 août 2024, une grande base à Nassougou (Est), où des terroristes s’étaient massivement installés sous des tentes avec des installations solaires. Toujours dans la zone de l’Est, une vingtaine de terroristes ont été neutralisés le 16 août 2024 et un important lot de matériel saisi.

Les renseignements et les observations ont permis à l’armée burkinabè de repérer, dans la matinée du 13 août 2024, de nombreux terroristes dans la partie sud de Nassougou, dans le parc W.

Ces criminels, qui venaient de se réveiller, ont quitté leurs abris cachés sous les arbres pour un regroupement matinal.

Les opérateurs aériens ont pris la mesure de la situation et, au moment opportun, ont lancé un puissant missile qui s’est écrasé efficacement sur la position ennemie.

« Les VDP des airs » ne s’arrêtent pas là. Ils ont poursuivi les observations sur la zone pendant plusieurs jours jusqu’au week-end écoulé.

Il s’agissait en réalité d’une grande base terroriste camouflée sous les arbres de cette forêt, avec des tentes, des huttes et des installations solaires.

Les opérateurs aériens ont cartographié complètement la zone et préparé une attaque massive contre les forces du mal.

Les vecteurs aériens ont d’abord frappé une maisonnette dissimulée sous les bois, où se trouvaient quelques assassins.

Leurs comparses, qui étaient à proximité sous les arbres, se sont rués vers des abris censés être plus sûrs.

Les pilotes ont attendu qu’un bon nombre de terroristes s’assemble sous de grands arbres avant de leur envoyer un puissant missile. Ces meurtriers ont disparu dans une épaisse fumée, emportant plusieurs arbres avec eux.

Plus loin, les opérateurs aériens ont ciblé un autre groupe de terroristes qui avaient survécu aux frappes et tentaient de se cacher en bordure de la forêt, dans un hameau abandonné. Un gros missile a définitivement scellé le sort de ces assassins.

L’armée de l’air est décidée à en finir avec ces assoiffés de sang. Elle a foudroyé un petit groupe de terroristes retranchés dans une hutte au milieu de la forêt avant de détruire plusieurs autres cachettes.

Les opérations sont loin d’être terminées. Tôt le lundi 19 août 2024, les vecteurs aériens ont frappé à nouveau d’importantes cibles. Ils ont visé une première position ennemie avec un gros missile.

Un deuxième groupe de malfaiteurs, campé près d’un marigot, n’a pas été épargné.

« Il en sera ainsi désormais pour tous les criminels récalcitrants qui persistent dans leur funeste aventure sans issue », nous souffle une source sécuritaire haut placée.

Les sources de l’AIB informent également que des opérations terrestres ont eu lieu ces derniers jours dans tous les groupements.

Ainsi, dans la région de l’Est, le Bataillon de Marche Mixte a tendu une embuscade le 16 août 2024 à un groupe de criminels qui troublaient la quiétude dans sa zone de couverture.

Une vingtaine de criminels ont été neutralisés, et du matériel de guerre ainsi qu’une importante logistique ont été saisis.

Agence d’information du Burkina

10 ans de vie de plus pour quiconque atteint le sommet du pic Nahouri, selon la croyance locale

Burkina-Société-Mystère

10 ans de vie de plus pour quiconque atteint le sommet du pic Nahouri, selon la croyance locale

Ouagadougou, 19 août 2024 (AIB) – Atteindre le sommet du pic Nahouri, à 447 mètres d’altitude, offre une vue fantastique des alentours et le sentiment d’un défi sportif relevé mais surtout, il améliore la longévité de 10 ans de plus, selon les croyances locales.

Le pic du Nahouri ou Pic Nahouri, situé à un kilomètre au nord-est du village du même nom et à 7 kilomètres de Pô, la capitale provinciale, recouvre des mystères.
Si la formation géologique de ce massif granitique dressé n’est pas encore bien connue, ses bienfaits ne font aucun doute pour les habitants du village.

Selon la tradition orale, l’ancêtre fondateur du village Nahouri, du nom de Assa, est descendu du ciel avec deux frères aînés. Ayant fracturé sa jambe, ses frères l’auraient abandonné et le pic l’aurait protégé, le guérissant de ses blessures. C’est ainsi qu’il décida de rester ici-bas auprès du pic et de lui offrir des sacrifices en guise de reconnaissance.

La tradition orale explique en outre que ceux qui parviennent à se hisser au sommet du pic bénéficient de 10 ans de plus dans leur vie.
Elle explique également qu’à mi-chemin de l’escalade se «une chaise taillée dans le granite» par des mains invisibles pour le chef du village et réservée aux différents sacrifices offerts à la colline.

Le pic du Nahouri demeure un site attractif qui accueil des athlètes internationaux et des commandos en formation. Pour les 10 ans de vie supplémentaire ou pour le plaisir de gravir ce mont mythique, il y a de bonnes raisons d’escalader un jour le Pic Nahouri qui, de sa base jusqu’au sommet abrite des dizaines de baobabs, arbres connus pour leur grande longévité.

Agence d’Information du Burkina
CK/ata

Burkina : Des universitaires veulent modéliser les phénomènes du vivant par des équations mathématiques

Burkina-Université-Mathématiques

Burkina : Des universitaires veulent modéliser les phénomènes du vivant par des équations mathématiques

Ouagadougou, 19 août 2024 (AIB)-Des universitaires d’Afrique de l’Ouest réfléchissent depuis ce matin à l’université Thomas Sankara, sur la modélisation et le contrôle des phénomènes issus du monde du vivant.

Venus du Togo, du Benin, du Sénégal et du Burkina Faso, dans le cadre de l’Ecole mathématique africaine (EMA), lancée au profit des étudiants de niveau master, les universitaires échangent du 19 au 31 août 2024 sur le thème de «la modélisation et le contrôle du monde du vivant».

Le président du Comité d’organisation, le Pr Oumar Traoré, a indiqué que les travaux vont porter, entre autres, sur la modélisation, le contrôle et la stabilisation du vivant, les processus stochastiques, les équations aux dérivées partielles stochastiques, les problèmes inverses et la détermination ou l’identification de paramètres.

Selon le Pr Traoré, cette école vise à donner des rudiments mathématiques aux apprenants de niveau master et plus en les outillant sur la modélisation mathématique du vivant et de son contrôle.

Pour lui, il s’agit d’encadrer les étudiants pour leur permettre de proposer des solutions aux problèmes que peuvent poser les phénomènes issus de la société ou de l’environnement en les décrivant par des équations mathématiques.

« Tout ce qu’on observe, tous les phénomènes que nous vivons, peuvent être modélisés. C’est-à-dire que ces phénomènes peuvent être décrits par des d’équations différentielles ou des équations aux dérivées partielles », a déclaré le Pr Oumar Traoré.

A ses dires, que ce soit le terrorisme, les bactéries, les animaux sauvages, les hommes, tous les phénomènes issus de ces milieux peuvent être décrits par des équations pour mieux les résoudre.
Première du genre à l’université Thomas Sankara, l’école mathématique africaine a été organisée en collaboration avec l’Union mathématique africaine (UMA) le CIMPA.
La cérémonie d’ouverture a connu la participation d’éminents mathématiciens dont le Pr en mathématiques Stanislas Ouaro, enseignant-chercheur à l’université Joseph Ki-Zerbo, par ailleurs ancien ministre de l’Education nationale et ancien président de l’université Thomas Sankara.

Agence d’information du Burkina
ZO/hb/ata

Burkina/Thèse : Jean-Baptiste Ky explore un modèle optimal de production d’électricité

BURKINA-ENSEIGNEMENT-SOUTENANCE-THESE-ENERGIE

Burkina/Thèse : Jean-Baptiste Ky explore un modèle optimal de production d’électricité

Ouagadougou, 19 août 2024 (AIB)-Le Président de l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE), Jean-Baptiste Ky, a défendu, le vendredi 09 août 2024 à l’Université Norbert Zongo, sa thèse de doctorat en physique appliquée, option énergétique, en explorant un modèle hybride de production d’électricité optimisé au gaz naturel liquéfié applicable dans le système électrique national.

C’est à travers le thème : «Etude d’un modèle hybride de production d’électricité optimisé au Gaz naturel liquéfié (GNL) intégré dans le système électrique du Burkina Faso : efficience et impact sur le mix énergétique», que l’impétrant Jean-Baptiste Ky, a défendu le vendredi 09 août 2024, sa thèse à l’école doctorale de l’Université Norbert Zongo.

Selon Jean-Baptiste Ky, l’objectif recherché était de proposer un modèle hybride optimal de production d’électricité combinant la production thermique au GNL et la production photovoltaïque afin d’apporter une réponse adéquate pour l’approvisionnement de notre pays avec une couverture suffisante, stable, moins polluante et moins coûteuse à terme.

La thèse a été conduite sous la direction du Pr Frédéric Ouattara, Pr titulaire de physique, responsable du Laboratoire de chimie appliquée, de physique spéciale et énergétique à l’Université Norbert Zongo.
Le jury de la soutenance, présidé par le Pr Zakaria Koalaga, Pr titulaire de physique à l’Université Joseph Ki-Zerbo, a jugé son travail de recherche digne du grade de Docteur en physique appliquée, option énergétique.

Le nouveau Dr de physique appliquée qui a défendu avec brio sa thèse, a obtenu la mention très honorable avec les félicitations d’un jury de scientifiques en énergie.

Agence d’information du Burkina
HB/bz

Kossi : La section du mouvement Ançar dine de Nouna solidaire des déplacées internes

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Kossi : La section du mouvement Ançar dine de Nouna solidaire des déplacées internes

Nouna, 19 août 2024 (AIB)- La section du mouvement Ançar dine de Nouna, a offert, ce lundi 19 août 2024, des vivres à 185 ménages de Personnes déplacées internes (PDI). Le don est composé de riz, de maïs, d’huile et des effets d’habillements d’une valeur de 6 938 000 F CFA.

Grâce à la solidarité des membres du mouvement Ançar dine d’ici et d’ailleurs, la section dudit mouvement de Nouna, a offert des vivres à 185 ménages de Personnes déplacées internes (PDI), le lundi 19 août 2024 à Nouna.

Avec le concours du service de l’Action humanitaire, les PDI des villages de Cissé, Varé et Mourdié, ont bénéficié chacun d’un kit composé d’un sac de 50 kg de riz, 50 kg de maïs et 5 litres d’huile.

En plus des vivres, 11 colis d’habillement composés de tapis de prière, de draps, de tee-shirts, de chemises, de pantalons, de chaussures et autres accessoires, pour soulager les populations.

La section du mouvement Ançar dine de la Kossi existe depuis 1987. Il prône la paix, la cohabitation pacifique, le vivre ensemble et prône un islam tolérant.
Les différents intervenants ont salué l’initiative et reconnu la place du mouvement dans la cité.

Le prêcheur du mouvement ançar dine, Seydou Barro, a procédé à des bénédictions afin que la paix revienne au Burkina Faso.

Il a sollicité auprès d’Allah la protection des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), pour leur noble mission.

Le représentant des PDI, Amadou Sidibé, a remercié le mouvement et a invité les jeunes des localités en proie aux exactions terroristes, à rester mobilisés afin de participer à la reconquête du territoire national.

La représentante du directeur du ministère en charge de l’Action humanitaire, Marietou Valérie Yaro, a invité la population a plus de solidarité avec les personnes déplacées dans les quartiers et surtout de leur voisinage.

Agence d’information du Burkina
AC/hb/bz

Le Niger reprend ses livraisons de pétrole avec le Bénin, signe d’un début de normalisation des relations entre voisins

Niger-Benin-Pétrole-Livraison

Le Niger reprend ses livraisons de pétrole avec le Bénin, signe d’un début de normalisation des relations entre voisins

Ouagadougou, 19 août (AIB) – Les autorités nigériennes ont décidé de relancer les livraisons de pétrole vers le Bénin voisin après une interruption de deux mois provoquée par les tensions entre les deux pays, rapporte Tass.

Selon le portail d’informations AES Info consulté par Tass, le pétrole nigérien est exporté via le port de Cotonou, la capitale économique du Bénin, où le premier navire est déjà arrivé avec une cargaison de brut.
À la mi-juin, les autorités nigériennes ont fermé le pipeline vers le Bénin après des meurtres d’employés de la société de sécurité et une série de sabotages.

Le premier ministre du Niger, Ali Mahamane Lamine Zeine, a reproché au Bénin d’accueillir des bases militaires françaises afin de former des terroristes qui seraient envoyés au Niger pour déstabiliser le pays.
La reprise des livraisons en pétrole témoigne d’une normalisation progressive des relations entre Niamey et Cotonou, note AES Info. Cependant, la frontière terrestre avec le Bénin reste fermée du côté nigérien.

Avant-hier 17 août 2024, le président du Niger, le général Abdourahamane Tiani, a remplacé son ministre du Pétrole, Barké Bako Mahaman Moustapha, en nommant à sa place Sahabi Oumarou.

Agence d’information du Burkina
CK/ab

Namentenga/Cohésion sociale : 72 heures d’activités communes pour briser les barrières civilo-militaires

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Namentenga/Cohésion sociale : 72 heures d’activités communes pour briser les barrières civilo-militaires

Boulsa, le 18 août 2024 (AIB)- Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga, a présidé, ce dimanche 18 août 2024 à Boulsa, la finale du tournoi Maracaña des 72 heures d’activités de cohésion sociale, par le sacre de l’équipe des Forces combattantes (FC) contre celle des hôtes-personnes déplacées internes, par un but à zéro.

La finale du tournoi Maracaña des 72 heures d’activités de cohésion sociale, a eu lieu à Boulsa le dimanche 18 août 2024, par le sacre de l’équipe des forces combattantes contre celle des hôtes-personnes déplacées internes, par 1 but à 0.
Les activités qui ont marqué les 72 heures sont entre autres, un cross populaire, une séance aérobic, une plantation d’arbres, un Dassandaaga et des jeux de société.
« J’entends dupliquer dans la mesure du possible ce que j’ai vu dans ma localité», a fait savoir le chef du village de Noaka, commune de Pissila, province du Sanmatenga, Naaba Saaga.

Selon le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga, ces 72 avaient pour objectif, d’accroitre d’une part la résilience des uns et des autres face à la crise sécuritaire et d’autre part, renforcer la cohésion sociale civilo-militaire et rendre un hommage bien mérité aux forces combattantes pour les résultats déjà engrangés sur le terrain.

« La lutte n’est pas encore terminée mais, au regard des avancées notables constatées, il est persuadé que la victoire sera incessamment célébrée », a indiqué M. Conseiga.

La finale du tournoi qui a drainé un grand monde au terrain a vu le sacre de l’équipe des forces combattantes contre celle des PDI et hôtes à la 7e minute de la 2e partie.
Le haut-commissaire a remercié le comité d’organisation, les parrains, les chefs coutumiers de Bouroum Naaba Sanem et Naaba Saaga de Noaka et toutes les généreuses personnes pour leurs contributions.

Agence d’information du Burkina
JBD/hb/bz

Sissili/Vaccination : Des acteurs de santé font le bilan de la campagne grand rattrapage

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Sissili/Vaccination : Des acteurs de santé font le bilan de la campagne grand rattrapage

Léo, (AIB)- Le district sanitaire de Léo a tenu, le mardi 13 août 2024 à Léo, une rencontre bilan de mise en œuvre de la campagne grand rattrapage vaccinal. C’était sous la présidence du haut-commissaire de la province de la Sissili, Tewindé Isaac Sia.

Le district sanitaire de Léo dans la région du Centre-Ouest, a initié le mardi 13 août 2024 à Léo, une rencontre bilan de mise en œuvre de la campagne grand rattrapage vaccinal avec les autorités et leaders d’opinions de la province de la Sissili.
Selon le responsable du Programme élargi de vaccination du district (Pev), Kassoum Babouan, la rencontre permettra de donner des orientations et faire le bilan de la campagne grand rattrapage vaccinal.

Il a indiqué que la crise sécuritaire depuis 2015 a impacté négativement les services de santé de façon générale et spécifiquement les services de vaccination à travers la faible voire la non réalisation de la stratégie avancée et de certaines activités de vaccination de routine au profit des enfants.

« Cette situation n’a pas permis à des milliers d’enfants de bénéficier des antigènes de leurs âges de sorte que beaucoup sont restés enfants zéro dose ou sous vaccinés », a-t-il indiqué.

Kassoum Babouan, a ajouté que face à la situation l’OMS, l’UNICEF et l’Alliance Gavi, ont lancé en 2023 l’initiative « Big Catch-Up » en français (Grand rattrapage).
De l’avis de Mr Babouan, l’objectif du grand rattrapage est de renforcer l’immunité des enfants contre les maladies évitables par la vaccination au Burkina Faso.

« Le grand rattrapage s’est déroulé du 12 au 18 juillet 2024 dans le district sanitaire de Léo. Il a concerné les enfants âgés de 24 à 59 mois et six types de vaccins sont utilisés au cours de cette campagne», a précisé le responsable PEV.
Selon lui, le Burkina est l’un des pays à avoir bénéficié des fonds CDS 3 pour ce grand rattrapage.

A l’entendre, cette opportunité a contribué au renforcement de l’immunité des enfants qui ont échappé à la vaccination au cours des cinq dernières années.
A l’en croire, la forte mobilisation et l’engagement de tous les acteurs du système de santé ont permis la réussite de l’activité.

Kassoum Babouan, a remercié Gavi et les Partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement.
Le haut-commissaire de la province de la Sissili, Tewindé Isaac Sia, a traduit sa gratitude au district sanitaire de Léo pour le travail abattu et a salué la participation des uns et des autres aux échanges.

Agence d’information du Burkina
OAN/hb/bz

Passoré/Contrebande : Des cartouches de cigarettes d’une valeur de 4 millions 407 000 F CFA incinérées

BURKINA-PASSORE-JUSTICE-FRAUDE-CIGARETTES-INCINERATION

Passoré/Contrebande : Des cartouches de cigarettes d’une valeur de 4 millions 407 000 F CFA incinérées

Yako, 17 août 2024 (AIB)-Le Tribunal de grande instance (TGI) de Yako a incinéré, ce samedi 17 août 2024 à Yako, 678 cartouches de cigarettes non conformes à la réglementation d’importation, d’une valeur de 4 millions 407 000 F CFA, saisies par la Brigade territoriale de la gendarmerie de Yako, dans le cadre de ses missions de contrôle au Passoré.

Dans le cadre de ses missions de lutte contre le grand banditisme et de la protection des personnes et des biens dans la province du Passoré, la Brigade territoriale de la gendarmerie de Yako avait saisi une quantité importante de cigarettes prohibées des mains de contrebandiers.
678 cartouches de cigarette importées en violation des règles en vigueur ont été réduites en cendres, le samedi 17 août 2024 par le Tribunal de grande instance (TGI) de Yako, en présence des autorités administratives, militaires et paramilitaires de la province du Passoré.

Selon le Procureur du Faso, près le TGI de Yako, Lamine Kaboré, l’incinération du produit fait suite à une interpellation de contrebandiers ayant illégalement importé de la cigarette qu’ils transportaient sans doute vers les marchés du passoré.
Avant d’autoriser la destruction complète du produit saisi, l’autorité judiciaire, a rappelé le fondement juridique de l’activité notamment le Code des douanes sur l’importation de certain produit dont la cigarette.

Lamine Kaboré, a aussi informé qu’avant l’incinération, le tribunal avait déjà vidé sa saisie, à l’issue de laquelle une décision a été rendue, ordonnant ainsi la confiscation et la destruction des cigarettes saisies.
« Vous savez que les questions de contrebande sont souvent en lien avec les questions sécuritaires. Or, au regard du contexte dans lequel nous sommes, il est très important que ces questions soient traitées avec rigueur, selon la loi », a-t-il fait comprendre.

Pour M. Kaboré, lorsque les cigarettes sont importées en violation des règles, elles exposent les populations à des questions de santé et peuvent affecter négativement l’économie du pays.

En qualifiant cet acte d’incinération de symbole de lutte contre la contrebande et le terrorisme, le Procureur du Faso, près le TGI de Yako et le président de la délégation spéciale de la commune de Yako représentant le haut-commissaire du Passoré, Boukaré Zomodo, ont félicité et remercié les acteurs impliqués dans la saisie.

Ils ont invité la population à plus de vigilance et de collaboration avec les Forces de défense et de sécurité dans cette localité située dans la région du Nord, surtout dans un contexte où l’importation des produits prohibés et contrefaits rime avec le terrorisme.

En rappel, les cartouches de cigarettes prohibées et non conformes aux normes d’importation au Burkina Faso ont été saisies le 29 avril 2024 par la Brigade territoriale de la gendarmerie de Yako.

Agence d’information du Burkina
ZES/hb/bz

Léraba : La journée internationale de la jeunesse célébrée à Kankalaba

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Léraba : La journée internationale de la jeunesse célébrée à Kankalaba

Sindou, 17 août 2024 (AIB)- Le haut-commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo, a présidé, le samedi 17 août 2024, la cérémonie en différé de la journée internationale de la jeunesse dans la commune rurale de Kankalaba.

En prélude de la souscription du Burkina Faso à la résolution A/RES/54/120, adopté en 1998 à Lisbonne pour les jeunes, la direction provinciale en charge de la Jeunesse, a organisé en différé le samedi 17 août 2024 la Journée internationale de la jeunesse (JIJ).
Elle a été placée sous le thème : «Jeunesse, veille citoyenne et lutte contre l’insécurité au Burkina Faso».

« La journée a pour objectif d’encourager la veille citoyenne et la contribution des jeunes à la lutte contre l’insécurité et à la promotion de la cohésion sociale et du vivre ensemble dans la province de la Léraba», a souligné le directeur provincial en charge de la Jeunesse de la Léraba, Adama Konfé.

Les participants ont suivi une conférence sur le thème, dans la langue locale, procéB
dée d’une plantation d’arbres, d’une séance d’aérobic et d’une visite de l’exposition-vente des productions locales.

Selon le haut-commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo, la célébration provinciale de la JIJ se veut tournante dans la province par rapport au choix porté sur Kankalaba, commune rurale située à 16,8 km à l’Ouest de la commune urbaine de Sindou.

Pour le président de la jeunesse de Kankalaba, Dramane Traoré, la cérémonie est la preuve que les jeunes sont effectivement pris en compte dans le processus de développement du pays.
Mahamadi Congo a remercié les bonnes volontés qui ont contribué pour que la célébration soit une réalité.
Il a appelé la jeunesse à l’unité autour des objectifs de développement du Burkina Faso.

Tout en recevant le flambeau, le président de la délégation spéciale de la commune rurale de Ouéléni, Salif Sandwidi, a pris l’engagement de réussir à son tour la cérémonie en 2025.
Agence d’information du Burkina
MK/hb/bz

Nayala : une association plante 100 arbres et offre 25 fourneaux aux PDI de Toma

Nayala : une association plante 100 arbres et offre 25 fourneaux aux PDI de Toma

Toma, 18 août 2024(AIB)-L’Association « KA WA YOO » a remis 25 foyers améliorés aux personnes déplacées internes (PDI) de la commune de Toma et a mis en terre 100 pieds d’arbres, le 13 août 2024.

Dans le cadre de ses activités, l’association « KA WA YOO » a planté 100 arbres le long des axes routiers de la ville de Toma. Elle a également offert 25 foyers améliorés aux personnes déplacées internes (PDI) de la ville.

Selon le président de l’association, Raoul Baba Toé, cette initiative s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la déforestation, conformément aux objectifs du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Le deuxième vice-président de la délégation spéciale de la commune de Toma, Donatien Paré, a assuré que le don permettra aux bénéficiaires d’économiser le bois de chauffe, une préoccupation majeure dans sa commune depuis un certain temps.

Pour sa part, le Haut-Commissaire de la province, Honoré Frédéric Paré, a salué l’initiative de l’Association « KA WA YOO ». Il a invité la centaine de femmes à qui l’association a par ailleurs remis un arbre à ne ménager aucun effort pour l’entretenir.

À noter que la séance de reboisement a bénéficié de l’accompagnement technique de la direction provinciale en charge de l’environnement du Nayala.
Agence d’information du Burkina
ATK/yos/ata

Burkina : La ministre Nandy Somé salue le dévouement des acteurs humanitaires

Burkina : La ministre Nandy Somé salue le dévouement des acteurs humanitaires

Ouahigouya, 18 août 2024 (AIB)-La ministre de l’Action humanitaire, Nandy Somé/Diallo, accompagnée de la coordonnatrice résidente du système des Nations Unies au Burkina Faso, Carol Flore, ont salué vendredi l’engagement des acteurs humanitaires pour protéger et sauver des vies.

C’est sous le thème « Agir pour l’humanité » que s’est tenue la Journée mondiale de l’aide humanitaire 2024.

Pour l’occasion, madame la ministre de l’Action humanitaire, Nandy Somé/Diallo, accompagnée de la coordonnatrice résidente du système des Nations Unies, a séjourné le vendredi 16 août 2024 dans la cité de Naaba Kango. L’objectif était d’échanger avec l’ensemble des acteurs intervenant dans le domaine de l’humanitaire.

Pour madame la ministre de l’Action humanitaire, Nandy Somé/Diallo, « la Journée mondiale de l’aide humanitaire est un moment pour saluer et magnifier le travail des acteurs humanitaires et surtout pour rendre hommage à tous ces humanitaires qui ont donné leur vie pour sauver et protéger d’autres vies. La présente journée est l’occasion pour moi de réaffirmer ma reconnaissance à l’ensemble des partenaires qui n’ont cessé de soutenir les efforts du gouvernement dans l’esprit de la solidarité nationale. J’invite tous les partenaires à s’inscrire en droite ligne avec les orientations du gouvernement dans l’objectif de repenser les stratégies et les interventions afin d’accorder une plus grande priorité à l’autonomisation et à la résilience des populations. »

Au cours de la cérémonie, un clin d’œil a été fait à l’ensemble des acteurs humanitaires à travers une visite guidée des stands.

Selon la coordonnatrice résidente du système des Nations Unies au Burkina, Carol Flore, « Dans une action conjuguée, soutenue par une planification conjointe et une coordination efficace avec le gouvernement, les partenaires humanitaires ont pu assister plus de 2,9 millions de personnes en 2023 dans différentes régions du pays et dans plusieurs secteurs. Au cours des trois premiers mois de cette année, plus de 700 000 Burkinabè ont été assistés par les acteurs humanitaires. La réponse humanitaire contribue à sauver des vies et à alléger les souffrances immédiates, à moyen et à long terme. Nous devons investir davantage dans des actions concrètes qui renforcent et façonnent la résilience au sein des familles et des communautés. »

Pour répondre aux besoins du moment, madame Carol Flore a invité l’ensemble des acteurs humanitaires et les autorités à renforcer davantage les mécanismes qui permettent de donner aux personnes vulnérables assistées les capacités de produire par elles-mêmes les moyens de subsistance afin de construire leur propre avenir.

Prenant la parole au nom des ONG nationales, madame Gladys Sawadogo/Ouédraogo a d’abord salué les efforts consentis par le gouvernement burkinabè et l’ensemble des acteurs humanitaires pour répondre aux urgences actuelles.

« La situation humanitaire que traverse le Burkina Faso nous engage à travailler dans une synergie d’actions et de mutualisation des moyens pour arriver à une réponse efficace et efficiente dont a besoin la communauté affectée par la crise humanitaire. Il faut un renforcement des capacités des acteurs nationaux, des ONG et des services techniques du gouvernement afin de permettre une véritable appropriation des mécanismes de prévention et de réponse aux crises humanitaires », a souligné madame Sawadogo.

En rappel, la Journée mondiale de l’aide humanitaire a été créée en 2008 par l’Assemblée générale des Nations Unies. Cette commémoration intervient le 19 août de chaque année pour rendre hommage aux victimes de l’attentat contre l’hôtel Canal à Bagdad, survenu le 19 août 2003, qui a fait 22 morts, dont le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Irak, Sergio Vieira de Mello.

Agence d’Information du Burkina
BB/ata

Autonomisation économique des jeunes de Sabcé : Bissa Gold forme et équipe des producteurs de volaille locale

Autonomisation économique des jeunes de Sabcé : Bissa Gold forme et équipe des producteurs de volaille locale

Kongoussi, 18 août 2024(AIB)-La Société minière Bissa Gold SA a organisé une cérémonie de remise de matériel d’aviculture le 15 août 2024 au profit d’une coopérative d’aviculteurs de la commune de Sabcé, qui avait été préalablement formée et dont les membres sont issus des populations impactées par les activités de Bissa Gold. C’est le premier vice-président de la délégation spéciale de Sabcé, François Xavier Sawadogo, qui a présidé la cérémonie dans l’enceinte de la mairie.

Ce sont 50 aviculteurs, dont 10 femmes, regroupés en coopérative, qui ont été formés en élevage de volaille locale par la mine de Bissa Gold.

Selon le gérant du cabinet chargé de la formation, Pengwendé Roger Ilboudo, les 50 apprenants ont été formés en quatre jours sur la conduite de la volaille, la gestion des poussins, la gestion des œufs, l’incubation et la prophylaxie.

Il s’est dit satisfait du niveau des apprenants à l’issue de la séance.

« Nous avons apporté du matériel pour la volaille composé d’abreuvoirs, de mangeoires et d’aliments pour volaille au profit des 50 membres de la coopérative de Sabcé identifiée par Bissa Gold. La formation s’est bien déroulée et je suis très satisfait du niveau des apprenants », a-t-il indiqué.

Le représentant des membres de la coopérative, Soumaïla Sawadogo, a exprimé sa joie et celle de la coopérative envers Bissa Gold et la commune de Sabcé.

Pour lui, la formation et l’accompagnement en matériel permettront à la coopérative de booster la production de volaille locale à Sabcé.

Le représentant de Bissa Gold, Rasmané Ouédraogo, a invité les membres de la coopérative « à s’approprier l’activité en suivant les caractéristiques techniques qui leur ont été inculquées durant la formation ».

Selon lui, le choix de l’aviculture a été motivé par les techniciens du domaine, qui ont rassuré la mine et la commune de Sabcé que c’est un métier d’avenir qui nourrit son homme.

« C’est pour favoriser l’autonomisation économique des jeunes de la commune que nous avons initié cette formation. Vous savez très bien que la mine ne peut pas embaucher tout le monde. Et comme nous sommes conscients que les jeunes n’ont pas toujours de travail, nous avons initié ce type de formation pour faciliter leur insertion professionnelle », a-t-il expliqué.

En rappel, ce sont au moins cinq communes du Centre-Nord qui ont été impactées par Bissa Gold, et toutes bénéficient du même accompagnement chaque année.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

La Biélorussie enregistre de 30 à 40 vols d’avions de reconnaissance de l’Otan par semaine

SÉCURITÉ: BIÉLORUSSIE-OTAN-FRONTIÈRE-VOLS

La Biélorussie enregistre de 30 à 40 vols d’avions de reconnaissance de l’Otan par semaine

MINSK, 18 août. /TASS/. La Biélorussie enregistre toutes les semaines de 30 à 40 vols d’avions de reconnaissance des pays de l’Otan à ses frontières et jusqu’à 30 vols d’avions tactiques par jour, a annoncé le commandant de l’armée de l’air et de la défense antiaérienne du pays, Andreï Loukianovitch, sur la chaîne de télévision biélorusse STV.

« Des vols d’avions de reconnaissance, que nous enregistrons quotidiennement, 30-40 par semaine, avec tout l’arsenal dont disposent les pays de l’Otan. Nous [constatons] également un nombre important de vols de l’aviations tactique. Jusqu’à 30 vols par jour, voire de 40 à 50 lors d’exercices avec entraînement à la tactique de frappes contre la région de Kaliningrad [la plus occidentale de Russie] et la Biélorussie. »

Selon lui, « il y a encore en mer Baltique et en Méditerranée des porteurs de missiles de croisière dont les munitions dépassent les 600 missiles capables d’atteindre des cibles sur le territoire de la Biélorussie ». Andreï Loukianovitch a évoqué aussi la modernisation en cours de l’ensemble des infrastructures militaires des pays de l’Otan voisins de la Biélorussie. « En ce qui concerne la Pologne et les pays baltes, cinq aérodromes, deux bases navales et six polygones d’entraînement ont déjà été modernisés. » Des armes de frappe modernes et des matériels militaires spéciaux de fabrication américaine et sud-coréenne sont fournis à la Pologne. « Des chars Abrams, des chars K2 Black Panther. Et dans un proche avenir, la Pologne prévoit de se faire livrer par les États-Unis 32 avions F-35 et 96 hélicoptères d’attaque Apache », a déclaré le commandant.

Avec TASS

Variole du singe : Le Burkina met en alerte toutes ses formations sanitaires

Variole du singe : Le Burkina met en alerte toutes ses formations sanitaires

Ouagadougou, 18 août 2024(AIB)-Suite à la recrudescence de la variole du singe en Afrique, le Burkina Faso qui n’enregistre pour l’instant aucun cas confirmé, a cependant décidé suivant le protocole requis, de mettre en alerte toutes ses formations sanitaires à tous les niveaux de la pyramide sanitaire. Cette mesure va permettre de diffuser des directives sur la variole du singe afin de détecter précocement tout cas suspect, selon un communiqué transmis dimanche soir à l’AIB.

« La variole du singe est une maladie virale dont les symptômes courants sont une éruption cutanée (des boutons, des bulles, des cloques qui se localisent principalement sur le visage, les mains et les pieds) accompagnée de fièvre, de maux de tête, de douleurs musculaires et dorsales, d’un manque d’énergie et d’un gonflement des ganglions lymphatiques.

Elle se transmet de l’animal malade à l’homme et entre les humains. La maladie évolue favorablement si elle est bien traitée », lit-on dans un communiqué signé dimanche par le ministre de la Santé Lucien Robert Kargougou.
Agence d’information du Burkina

Fanta Jolie Mousso se dit séduite par les peintures murales du Nahouri pour leur authenticité

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Fanta Jolie Mousso se dit séduite par les peintures murales du Nahouri pour leur authenticité

Ouagadougou, 18 août 2024 (AIB) – Fanta Jolie Mousso, Burkinabè depuis trois ans et très active sur les réseaux sociaux, aime les peintures sur les murs des concessions kassena, notamment les murs de la cour royale de Tiébélé ou de la case-refuge de Binger particulièrement pour leur authenticité et leur naturel.

Invitée à prendre part à la tournée touristique au Nahouri, organisée les 17 et 18 août par le ministre en charge du Tourisme, elle s’est dit impressionnée par les courbes et les couleurs des décors qui ornent les murs de la cour royale de Tiébélé et la «case de Binger»

Elle pense que la Cour royale de Tiébélé qui vient d’être inscrite au patrimoine universel de l’Unesco est très attractive du fait que les peintures sont authentiques et traditionnelles, dans un monde il y a «trop de modernité»

«Beaucoup de gens recherchent ce qui traditionnel, original», a-t-elle dit depuis le site de la ‘‘case de Binger’’ dans le village de Tiakané, à 7 kilomètre à l’ouest de Pô.
Elle a promis de diffuser sur ses réseaux les images qu’elle a capturées de cette excursion touristique au Nahouri et espère que beaucoup d’autres yeux s’émerveilleront à la vue des images des peintures murales kassena

Agence d’Information du Burkina
CK/ata

Centre-Sud : Des membres du gouvernement et les journalistes au sommet du Pic Nahouri

Burkina-Tourisme-Promotion

Centre-Sud : Des membres du gouvernement et les journalistes au sommet du Pic Nahouri

Ouagadougou, 18 août 2024 (AIB) – Le ministre en charge du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, à la tête d’une délégation gouvernementale et des professionnels des médias ont affronté l’escalade du Pic du Nahouri, haut de 447m, ce dimanche, bouclant deux jours de tournée touristique dans la province du Nahouri.

Partis tôt de la ville de Pô, dans le cadre la promotion du tourisme interne, les membres du gouvernement, la gouverneure du Centre-Sud, les autorités administratives locales et quelques 45 femmes et hommes des médias mais également des influenceurs et des personnes ressources, ont pris part à l’escalade du Pic de Nahouri situé à 7km à l’est de Pô.

D’une centaine de personnes au pied de la colline, certains se sont contentés des brochettes et de la boisson en vente sur le site. D’autres ont atteint le niveau qu’ils se sont fixés pour faire des photos souvenirs. Mais pour les plus endurants, la partie de plaisir s’est poursuivie jusqu’au sommet qui domine la province au-delà de la frontières avec le Ghana.

La gouverneure de la région du Centre-Sud Massadalo Yvette Nacoulam/Sanou et la secrétaire générale adjointe du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du tourisme, Adama Segda Première jumelle se sont faufilées entre les passages étroits pour admirer la province du Nahouri de son plus haut sommet.

Les plus prompts à atteindre l’arrivée ont reçu des prix d’encouragement mis en jeu par le ministre d’Etat, ministre de la communication du tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo. Aucun incident n’a été signalé lors de l’escalade.
Après une visite de courtoisie chez le Nahouri-Pê, le chef du village, les autorités et les participants ont regagné Pô pour un déjeuner commun, puis Ouagadougou dans l’après-midi.

La veille, les participants ont visité la Cour royale de Tiébélé, désormais patrimoine de l’humanité et la case-refuge de Louis Gustave Binger dans le village de Tiakané, à 7 kilomètre à l’ouest de Pô.

Cette excursion dans la province du Nahouri s’inscrit dans le cadre de la grande saison touristique, une initiative des autorités burkinabè pour promotion le tourisme interne face aux pénuries constatées de touristes étrangers depuis la crise du Covid et accentuée par la crise terrorisme dans le Sahel.

Le ministre Ouédraogo a invité les résidents burkinabè a y faire un tour, en groupe d’amis, en camarades de travail ou en famille en cette période de vacances.

Agence d’Information du Burkina
CK/ata

Mouhoun : Les défenseurs de la Transition mettent un cadre de veille citoyenne à Bondokuy

Burkina-Transition-Soutien

Mouhoun : Les défenseurs de la Transition mettent un cadre de veille citoyenne à Bondokuy

Solenzo, 18 août 2024 (AIB)- Les « Wayiyans » de la commune de Bondokuy, commune située à 100 km de Dedougou, ont lancé leur veille citoyenne le 15 août dernier, en présence de plusieurs habitants mobilisés pour la circonstance.

Gédéon Tamboé, le coordonnateur communal du mouvement « Ma Patrie ou Rien » a confié que les activités de la veille citoyenne sont lancées afin de soutenir la Transition.

«Je voudrais demander une minute de silence en la mémoire de tous les Héros tombés pour la défense de la patrie, a-t-il dit dès l’entame. «Les objectifs de notre mouvement sont d’accompagner les FDS et VDP, d’adopter une communication de guerre pour soutenir nos braves FDS et VDP et aussi cultiver la cohésion et une franche collaboration entre les habitants de Bondokuy et les FDS et VDP», a ajouté M. Tamboé.

Il a rappelé que la commune de Bondokuy a connu ses premières attaques terroristes les 5 et 6 septembre 2022, occasionnant depuis lors, un déplacement d’honnêtes citoyens.

«Bondokuy renaît de ses cendres et grâce à la détermination des forces combattantes sous le leadership de notre président le capitaine Ibrahim Traoré et pourquoi ne pas soutenir», a ajouté le coordonnateur communal du mouvement Ma Patrie ou Rien.

À tour de rôle les personnes invitées ont prononcé des allocutions en interpellant les jeunes à plus de vigilance.

«Les jeunes, adhérez aux mouvements de la veille citoyenne en vous comportant tous comme des FDS ou VDP. Restez toujours en vieille pour contrecarrer le plan de l’ennemi dans la commune de Bondokuy en particulier et celle de la région de la Boucle du Mouhoun en général, a lancé Gnilé Tamini, fonctionnaire à la retraite à Bondokuy.

Un rond-point avec des pneus est érigé en guise de site de la permanence, d’où l’on peut voir les drapeaux du Burkina Faso, du mali, du Niger et de la Russie. C’est donc désormais à cet endroit que les wayiyans de la commune vont se retrouver chaque nuit pour leur veille.

Un partout dans tous les centres urbains et les centres secondaires, des acteurs de tous les âges se sont organisés pour veiller sur la bonne marche de la Transition.

Agence d’Information du Burkina
SO/ck

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