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Burkina : Lancement d’un programme de renforcement de la résilience des femmes face aux pratiques néfastes

Burkina : Lancement d’un projet pour renforcer la sécurité alimentaire et restaurer les écosystèmes dans le « Grand Ouaga »

Ouagadougou, 26 nov. 2024 (AIB)- Le ministère de l’Assainissement a lancé mardi l’initiative « Cultiver la résilience, agriculture viable à Ouagadougou » (CRAVO), un projet d’un montant de 2,6 milliards FCFA visant à renforcer la durabilité des systèmes agroalimentaires et à restaurer les écosystèmes naturels dans le Grand Ouaga.

Dans la ceinture verte de Ouagadougou et les communes de Pabré, Koubri et Tanghin-Dassouri, le projet CRAVO sera mis en œuvre pour améliorer la sécurité alimentaire des ménages tout en réduisant l’impact du changement climatique et de la crise sécuritaire.

Financé à hauteur de 2,6 milliards FCFA par l’Union européenne, CRAVO a été officiellement lancé ce mardi 26 novembre 2024, sur le site maraîcher de la ceinture verte de Ouagadougou, en présence du directeur de l’Économie verte représentant le ministre en charge de l’Environnement, Kamo Zingé, de l’ambassadeur de l’Union européenne, Daniel Aristi Gaztelumendi, et de l’ambassadeur d’Italie, Gabriele Di Muzio.

La coordination du projet est assurée par l’Agence italienne pour la coopération au développement (AICS), et son exécution est confiée à des ONG italiennes telles qu’ACRA (chef de file), CISV, WeWorld, ainsi qu’à la Fédération des industries agroalimentaires du Burkina (FIAB).

Selon la coordonnatrice du projet, Sara Bragato, CRAVO mettra l’accent sur le développement de l’agriculture périurbaine et sur la gestion durable des écosystèmes naturels dans les zones d’intervention, avec une attention particulière aux couches vulnérables, notamment les femmes et les jeunes agriculteurs.

Le projet, qui s’étendra sur 42 mois, prévoit notamment :

La réhabilitation de 15 hectares dans la ceinture verte de Ouagadougou et à Pabré pour des activités agricoles et pastorales.

La formation et l’accompagnement de 2 000 producteurs, dont 1 000 femmes.

La distribution de kits de culture hors sol à 685 ménages vulnérables.

Selon le représentant du ministre en charge de l’Environnement, Kamo Zingé, « ce projet est une très belle initiative, car les activités prévues s’inscrivent dans la promotion de l’économie verte prônée par le gouvernement burkinabè ».

« Dans un contexte de changement climatique, il faut changer nos pratiques pour s’adapter aux effets néfastes de ce phénomène, mais aussi pour contribuer à son atténuation », a-t-il ajouté.

Pour l’ambassadeur Daniel Aristi Gaztelumendi, cette initiative, soutenue par le gouvernement italien, témoigne de la force du partenariat entre l’Union européenne et le Burkina Faso.

Il a précisé que CRAVO s’inscrit dans le programme de coopération stratégique OKDB (Ouaga-Koudougou-Dédougou-Bobo-Dioulasso), qui met l’accent sur les systèmes et la sécurité alimentaires d’une part, et sur les services sociaux de base d’autre part.

« L’avènement de ce projet va contribuer à l’atteinte des objectifs du projet Grand Ouaga », s’est réjoui le représentant de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Antarest Batiana. Ce dernier s’est engagé à mobiliser les services techniques de la commune pour soutenir la mise en œuvre du projet.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

 

Burkina : Des experts réfléchissent sur des solutions innovantes et adaptées pour un développement endogène

Burkina : Des experts réfléchissent sur des solutions innovantes et adaptées pour un développement endogène

Ouagadougou, 26 nov. 2024 (AIB) – Des experts burkinabè ont entamé mardi deux jours d’échanges en vue de trouver des solutions innovantes et adaptées aux réalités actuelles pour un développement endogène du pays.

« À l’épreuve de la crise sécuritaire que traverse le Burkina Faso, nous partageons aujourd’hui une crise de conscience commune : celle que notre nation, comme bien d’autres à travers le monde, traverse des temps critiques où la sécurité, le développement et la stabilité sont mis à rude épreuve », a déclaré le ministre en charge du Commerce, Serge Ganiodem Poda.

Prononçant le discours du Premier ministre, Dr Apollinaire Joachim Kyélem de Tambela, M. Poda a souligné que ces défis appellent des solutions « courageuses » et fondées sur des expertises solides pour éclairer les prises de décisions et renforcer la conscience citoyenne.

Le ministre en charge du Commerce s’exprimait mardi à Ouagadougou lors du 1er Forum des Experts Agréés (FEA), organisé sous le haut patronage du chef du gouvernement, Dr Kyélem de Tambela.

Ces échanges, qui s’étendent sur deux jours, ont pour thème : « Expertise nationale : état des lieux, place et rôle dans le développement socio-économique du Burkina Faso ».

Serge Poda a insisté sur le fait que le rôle de l’expertise nationale est crucial pour le développement du pays.

« Vos compétences, vos expériences et votre lecture objective des situations vous placent au cœur des solutions durables », a-t-il affirmé.

Selon lui, les experts nationaux demeurent des « éclaireurs » de l’action publique et privée, ainsi que des porteurs de solutions innovantes pour un progrès durable.

Le ministre a également souligné que le pays peut s’appuyer sur ses experts pour réduire sa dépendance vis-à-vis de l’étranger, protéger ses intérêts stratégiques et valoriser son patrimoine culturel.

D’après M. Poda, il est nécessaire de mobiliser toutes les ressources humaines et intellectuelles pour promouvoir l’expertise nationale et encourager les projets de développement.

Le parrain de cette première édition du FEA, le ministre en charge de l’Économie, Dr Aboubakar Nacanabo, a pour sa part déclaré que la promotion de l’expertise nationale reflète l’affirmation de la souveraineté des Burkinabè.

« Dans un monde marqué par des défis complexes et interconnectés, les pays qui réussissent sont ceux qui savent mobiliser efficacement leur savoir-faire local », a-t-il affirmé.

Dr Nacanabo a ajouté que l’expertise nationale est un levier stratégique pour renforcer la compétitivité et la résilience de l’économie burkinabè.

« Nos experts, avec leurs savoirs et leurs expériences, transforment les défis en opportunités et les visions en actions concrètes », a-t-il souligné.

Il a toutefois regretté que le potentiel des nombreux talents, spécialistes et experts présents au Burkina Faso ne soit pas pleinement exploité.

Le parrain a assuré que ce forum constitue une opportunité unique pour dresser un état des lieux objectif, identifier les lacunes et proposer des stratégies appropriées pour promouvoir l’expertise nationale.

Le président de l’Assemblée générale du FEA, Noufou Gnampa, a rappelé que la chaîne de l’expertise nationale est un maillon essentiel pour le développement durable d’un pays.

Selon lui, les experts locaux se sont mobilisés pour accompagner le développement du Burkina Faso à travers leur forum.

« Cette rencontre va nous permettre de mener des réflexions stratégiques afin de soutenir le gouvernement dans sa politique de souveraineté nationale », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina
NO/ata

Loroum : Le haut-commissaire Bassolé échange avec les acteurs de l’éducation 

BURKINA-LOROUM-EDUCATION-ECHANGE-AUTORITE

Loroum : Le haut-commissaire Bassolé échange avec les acteurs de l’éducation

Titao, (AIB)-Le haut-commissaire de la province du Loroum, le capitaine Djibril Bassolé, a échangé le samedi 23 novembre 2024 avec les acteurs de l’éducation à Titao, pour recueillir leurs préoccupations dans le but d’améliorer leurs conditions de travail.

Encadreurs pédagogiques, enseignants, élèves représentant des organisations de la société civile de Titao, ont participé, le samedi 23 novembre 2024, à une rencontre d’échanges avec le haut-commissaire de la province du Loroum, Djibril Bassolé.

La rencontre a permis aux acteurs de l’éducation de poser leurs préoccupations à l’autorité et de voir comment améliorer leurs conditions de travail.

En rappel, le lundi 18 novembre 2024, plus de 11 000 élèves ont effectué leur rentrée scolaire dans la province du Loroum.

Ainsi, des enseignants communautaires et des volontaires ont assuré la continuité éducative.

A Titao, les initiatives de mobilisation communautaire ont permis aux élèves du primaire et du secondaire de participer aux activités scolaires depuis 2022, l’année de délocalisation des services administratifs à Titao.

Agence d’information du Burkina

ASO/hb/yo

Burkina : Lancement d’un projet pour renforcer la sécurité alimentaire et restaurer les écosystèmes dans le « Grand Ouaga »

Burkina : Lancement d’un projet pour renforcer la sécurité alimentaire et restaurer les écosystèmes dans le « Grand Ouaga »

Ouagadougou, 26 nov. 2024 (AIB) – Le ministère de l’Assainissement, a lancé mardi l’initiative « Cultiver la résilience, agriculture viable à Ouagadougou » (CRAVO), un projet d’un montant de 2,6 milliards FCFA visant à renforcer la durabilité des systèmes agroalimentaires et à restaurer les écosystèmes naturels dans le grand Ouaga.

Dans la ceinture verte de Ouagadougou et les communes de Pabré, Koubri et Tanghin-Dassouri, le projet CRAVO sera mis en œuvre pour améliorer la sécurité alimentaire des ménages tout en réduisant l’impact du changement climatique et de la crise sécuritaire.

Financé à hauteur de 2,6 milliards FCFA par l’Union européenne, CRAVO a été officiellement lancé ce mardi 26 novembre 2024, sur le site maraîcher de la ceinture verte de Ouagadougou, en présence du directeur de l’Économie verte représentant le ministre en charge de l’Environnement, Kamo Zingé, de l’ambassadeur de l’UE, Daniel Aristi Gaztelumendi, et de l’ambassadeur d’Italie, Gabriele Di Muzio.

Selon la coordonnatrice du projet, Sara Bragato, CRAVO sera exécuté par un consortium d’organisations.

Il mettra l’accent sur le développement de l’agriculture périurbaine et la gestion durable des écosystèmes naturels dans les zones d’intervention, avec une attention particulière aux couches vulnérables, notamment les femmes et les jeunes agriculteurs.

Le projet, qui s’étendra sur 42 mois, prévoit notamment :

La réhabilitation de 15 hectares dans la ceinture verte de Ouagadougou et à Pabré pour des activités agricoles et pastorales.

La formation et l’accompagnement de 2 000 producteurs, dont 1 000 femmes.

La distribution de kits de culture hors sol à 685 ménages vulnérables.

Selon le représentant du ministre en charge de l’Environnement, Kamo Zingé, « ce projet est une très belle initiative, car les activités prévues s’inscrivent dans la promotion de l’économie verte prônée par le gouvernement burkinabè ».

« Dans un contexte de changement climatique, il faut changer nos pratiques pour s’adapter aux effets néfastes de ce phénomène, mais aussi pour contribuer à son atténuation », a-t-il ajouté.

Pour l’ambassadeur Daniel Aristi Gaztelumendi, cette initiative, soutenue par le gouvernement italien, témoigne de la « force du partenariat entre l’organisation européenne et le Burkina Faso ».

Il a précisé que CRAVO s’inscrit dans le programme de coopération stratégique OKDB (Ouaga-Koudougou-Dédougou-Bobo-Dioulasso), qui met l’accent sur les systèmes et la sécurité alimentaires d’une part, et sur les services sociaux de base d’autre part.

« L’avènement de ce projet va contribuer à l’atteinte des objectifs du projet Grand Ouaga », s’est réjoui le représentant de la délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Antarest Batiana. Ce dernier s’est engagé à mobiliser les services techniques de la commune pour soutenir la mise en œuvre du projet.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Burkina: Des journalistes s’imprègnent des investissements du PUDTR dans le Mouhoun 

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Burkina: Des journalistes s’imprègnent des investissements du PUDTR dans le Mouhoun

Dédougou, 26 nov. 2024 (AIB)-Les hommes de médias ont touché du doigt, le mardi 19 novembre 2024, lors d’une caravane de presse, organisée par le Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR), les infrastructures socio-économiques, routières et les activités génératrices de revenus, dont la population de la commune a bénéficiés.

Une équipe du Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR), accompagnée des hommes de presse, a fait une tournée dans la commune de Dédougou, le mardi 19 novembre 2024, pour constater ses réalisations.

La première étape a été dans les écoles primaires publiques Bourakuy C et D où le PUDTR a réalisé 2 blocs de 3 salles de classes pour résorber le flux d’élèves déplacés internes.

Selon le directeur de l’école de Bourakuy D, Gaoussou Cissé, ce bâtiment permet de décongestionner les salles qui avaient plus de 100 élèves.

« Avant la réalisation de ce bâtiment, on avait une promotion de 156 élèves de CP1 qui était sous les arbres. Ces élèves ont pu rejoindre le bâtiment. Nous souhaitons encore avoir un bloc de 3 salles pour compléter. Aussi nous n’avons pas de latrines », a-t-il indiqué.

M. Cissé a également demandé au projet, la construction de 3 autres salles de classes, afin de faire de l’établissement scolaire Bourakuy D, une école de 6 classes disposant des latrines.

La délégation a aussi visité le lycée communal qui a bénéficié de 8 salles de classe, deux magasins et deux bureaux ainsi que le lycée municipal de Dédougou.

Le directeur du lycée communal, Ousmane Ouédraogo, a affirmé que les salles de classes ont permis d’accueillir des élèves déplacés internes

« Nous sommes très satisfaits des réalisations du PUDTR. Les salles sont confortables et les élèves se sentent bien », a-t-il ajouté.

Pour le directeur régional des infrastructures de la Boucle du Mouhoun, Boureima Gouo, la commune de Dédougou a bénéficié de 18 kilomètres de pistes rurales.

« Les pistes rurales ont été réalisées à travers méthode Haute intensité de main d’œuvre (HIMO) », a-t-il dit.

Sur le site des Personnes déplacées internes (PDI), au secteur n°2 de Dédougou, 40 lampadaires, 2 Postes d’eau autonomes (PEA) et 5 blocs de latrines ont été réalisés au profit des personnes à mobilité réduite

Le gestionnaire des lieux, Ali Paré, a fait savoir que le site est composé d’un comité de gestion, d’un comité wash divisé en 2 groupes pour gérer l’eau et d’un comité de plainte.

Dans le domaine de la relance de l’économie locale, le PUDTR a mis en œuvre des Activités génératrices de revenus (AGR).

Les journalistes ont visité l’association African Women Leaders (AWL), une unité de transformation. Une des bénéficiaires du projet a indiqué que sa structure transforme des produits locaux avec la fabrication du du savon. A l’écouter, l’unité emploie 30 femmes qui sont rémunérées mensuellement.

Cette association est composée de 4 unités de transformation telles que la saponification, le jus, la pâte d’arachide et les épices.

La coordonnatrice de l’AWL, Marie Hermann Coulibaly, a affirmé que grâce à l’aide financière du PUDTR, l’association a pu acquérir du matériel et de la matière première pour ses différentes activités.

« Nous produisons 5 à 50 cartons par jour de savon. Avant ; nous travaillons de façon très artisanale avec un personnel très réduit. Aujourd’hui, grâce au PUDTR, nous avons une trentaine de femmes PDI avec lesquelles nous travaillons », a indiqué la responsable de l’association.

 

Le PUDTR a doté la commune de Dédougou, près de 200 lampadaires solaires sur 10 kilomètres dans les artères de la ville.

Le 2e vice-président, représentant le président de la délégation spéciale de la commune de Dédougou, Wanibié Hervé Yé, a apprécié positivement cet éclairage qui selon lui, embellit la ville et contribue à son développement.

Le chef d’antenne du PUDTR de la Boucle du Mouhoun, Robert Jean Traoré, a soutenu que l’ensemble des réalisations du projet vise à accompagner la population et les personnes déplacées internes de la ville dans les domaines socio- économiques afin de leur offrir un bien-être.

« Ce sont, entre autres, 71 salles de classes construites et 30 caniveaux qui sont curés pour le compte de la commune de Dédougou. Le PUDTR compte toujours étendre ses actions dans d’autres domaines dont la maraicher-culture dans la ville de Dédougou pour le bonheur de la population », a précisé M. Traoré.

Le PUDTR intervient dans 16 communes de la région de la Boucle du Mouhoun, avec la réalisation de plusieurs investissements dont le coût est estimé à 27 milliards 684 millions 978 464 F CFA.

Ces interventions visent à lever les contraintes au développement local et à participer au renforcement de la résilience des personnes déplacées internes et des populations hôtes.

Agence d’information du Burkina

HB/no/bz

Dori : 5 tonnes de semences remises aux producteurs pour la campagne sèche

Dori : 5 tonnes de semences remises aux producteurs pour la campagne sèche

Dori, (AIB)- La direction régionale de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques du Sahel a procédé, le lundi 25 novembre 2024 à Dori, à la distribution de semences de pommes de terre, de blé, d’oignons et de tomates à des coopératives de maraîchers.

Cette remise porte sur 5 tonnes de semences de pommes de terre, de blé, d’oignons et de tomates.

Selon le directeur provincial de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques du Séno, M. Dango Boureima, cette distribution s’inscrit dans le cadre de l’appui du gouvernement burkinabé aux producteurs pour la campagne sèche.

« Cette remise concerne les producteurs des quatre provinces de la région », a confié M. Dango.

Ces intrants, selon lui, sont subventionnés par l’État.

Ainsi, un kit de 100 kg de semences de pommes de terre est cédé aux producteurs à 27 000 FCFA au lieu de 160 000 FCFA sur le marché.

De même, 500 g de semences d’oignons sont vendus à 6 500 FCFA au lieu de 35 000 FCFA, et 100 g de semences de tomates sont cédés à 1 000 FCFA, a-t-il ajouté.

Au nom du directeur régional, M. Dango a invité les producteurs à travailler avec ardeur et à respecter les itinéraires techniques afin de réussir cette campagne sèche.

Il a précisé que les spéculations concernées par cette remise sont des cultures à haut rendement.

Le président de la coopérative Nafa Leydi, M. Daouda Diarra, s’est dit très satisfait de cette initiative.

Il a exhorté les producteurs bénéficiaires à plus d’engagement et de dévouement pour mériter la confiance placée en eux par le gouvernement burkinabé.

Il a également remercié vivement l’État et ses partenaires pour ce don. Cependant, M. Diarra a souligné que les maraîchers sont confrontés à l’exiguïté des surfaces exploitables, due à la forte pression anthropique et au tarissement précoce de la mare de Dori.

En plus de ces semences, les producteurs bénéficieront d’engrais et de matériel de drainage de l’eau.
Agence d’information du Burkina
MAM/ata

Comoé : FDS et civils assainissent le CHR de Banfora dans le cadre de l’Opération Coup de Balai Volontaire

Burkina-Comoé-Population-FDS-Assainissement

Comoé : FDS et civils assainissent le CHR de Banfora dans le cadre de l’Opération Coup de Balai Volontaire

Banfora, 26 nov. 2024 (AIB) – A l’initiative du programme national de volontariat au Burkina Faso, les Forces de Défense et de sécurité (FDS) se sont fortement mobilisés mardi autour de la population pour assainir le Centre hospitalier régional de Banfora.

Pour le directeur général du Programme national de volontariat du Burkina Faso, Djourmité Nestor Noufé, c’est un sentiment de joie et de fierté d’appartenir au Burkina Faso.Car, « en plus des volontaires et de la population sortis nombreux, les Forces de défense et de sécurité (FDS) se sont également fortement mobilisés pour participer à l’assainissement du CHR », a ajouté M. Noufé.De son avis, l’action des FDS traduit à souhait le concept armée-nation qui met au centre le vivre ensemble, le civisme, la citoyenneté, l’engagement patriotique et volontaire.

« Les FDS montrent, une fois de plus, qu’en plus de leur métier d’armes, ils sont aussi des citoyens qui contribuent efficacement au développement de notre pays, le Burkina Faso », a-t-il conclu.Pour le gouverneur de la région des Cascades, Badaboué Floran Bazié, l’opération Coup de Balai Volontaire est une action à saluer et « nous invitons l’ensemble de la population à sortir massivement pour contribuer à l’assainissement de notre cadre de vie ».

Pour M. Bazié, cette opération traduit la vision du chef de l’Etat, qui a indiqué que celui « qui aime son pays doit le garde propre ».Alors, comme « nous aimons notre pays, nous allons nous engager à le rendre propre, à assainir nos milieux de vie, de travail, nos lieux de culte et nos marché et yaars », a-t-il invité.Pour lui, cette action communautaire participe également du développement endogène car, ce sont les populations elles-mêmes qui ont décidé de prendre en charge leur hygiène. L’initiative est « à saluer car elle permet de renforcer la salubrité de notre cadre de vie pour nous éviter certaines maladies », s’est réjoui le secrétaire général du ministère en charge de la jeunesse, Loé Adama Traoré. Au regard de l’engouement de l’initiative, le ministère s’engage à l’élargir l’année prochaine à l’ensemble des régions, a-t-il ajouté.

L’hygiène est un maillon fort pour la santé de la population et le CHR en avait grandement besoin, a reconnu le Président du conseil d’administration (PCA), par ailleurs directeur régional de la santé de la région des Cascades, Dr Ouédraogo Wendkouma Abdoul Aziz.« Nous témoignons toute notre gratitude et toute notre admiration au GIP-PNVB pour le choix du CHR et toute les autorités administratives pour l’Opération Coup de Balai Volontaire », a dit Dr Ouédraogo.De son avis, le CHR est déjà dans la sensibilisation et cela va se poursuivre pour « parvenir à un changement de comportement » des populations vis-à-vis des questions de l’assainissement. Le chargé d’étude au Bureau national des grands projets du Burkina (BN-GPB), Illy Karim, la mobilisation de la population autour de l’Opération Coup de Balai Volontaire « témoigne de la résilience de celle-ci et de leur volonté de disposer d’un cadre de vie sain ».

« Je demande à la population que l’action ne soit pas sporadique, qu’elle puisse se perpétuer dans le temps qu’à chaque fois, que nous allons poser une action que nous tenons compte de l’environnement », a-t-il ajouté.

L’Opération Coup de Balai Volontaire est une initiative du Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) mise en œuvre en collaboration avec le Bureau national des grands projets du Burkina (BN-GPB).

L’opération coup de balai volontaire mobilise 700 volontaires et les populations locales. Elle s’est déroulée du 16 au 18 novembre à Gaoua dans la région du Sud-ouest, et se poursuit du 25 au 27 novembre à Banfora dans la région des Cascades et du 29 novembre au 1er décembre à Bobo-Dioulasso, dans la région des Hauts-Bassins. Il s’agit d’une phase pilote qui sera étendue à l’ensemble du pays en 2025.

Agence d’information du Burkina

DNK/ATA

Cybersécurité : « Le pays a subi des pertes de plus de trois milliards F CFA entre 2020-2023 », ministre

BURKINA-SECURITE-CYBERCRIMINALITE-STRETEGIE-VALIDATION

Cybersécurité : « Le pays a subi des pertes de plus de trois milliards F CFA entre 2020-2023 », ministre

Ouagadougou, 26 nov. 2024 (AIB)-Le directeur de cabinet, Emmanuel Zongo, représentant le ministre de la Sécurité, a déclaré mardi, que des Burkinabè ont subi  entre 2020 et 2023, des pertes estimées à plus de trois milliards de F CFA par des cybercriminels.

« Entre 2020 et 2023, notre pays a subi des pertes estimées à plus de trois milliards de F CFA, extorqués à nos citoyens par des cybercriminels », a affirmé le représentant du ministre de la Sécurité, Emmanuel Zongo.

M. Zongo par ailleurs directeur de cabinet dudit département, la cybersécurité n’est plus un luxe et reste aujourd’hui une nécessité impérieuse pour la survie des systèmes et la préservation de la souveraineté numérique.

Il a également expliqué que la validation de la stratégie nationale de lutte contre la cybercriminalité  constitue un cadre « ambitieux » et « rigoureux » destiné à sécuriser l’espace numérique burkinabè.

Emmanuel Zongo, s’exprimait mardi à Ouagadougou, lors d’un atelier de validation de la stratégie nationale de lutte contre la cyberciminalité (SNLCC) 2025-2029.

Le directeur de cabinet a souligné que les pertes occasionnées par les cybercriminels représentent un frein au développement économique du pays mais aussi une menace directe pour sa souveraineté.

« Les cybercriminels exploitent les failles de nos systèmes pour blanchir de l’argent, financer et organiser des activités terroristes, ou encore semer la discorde via des campagnes de désinformation et de manipulation sur les réseaux sociaux », a-t-il poursuivi.

A l’en croire, ces actions sapent la stabilité des institutions et fragilisent la gouvernance en menaçant la cohésion nationale.

Face à ces défis, a-t-il dit, il est impératif de répondre avec des outils, des compétences et une mobilisation à la hauteur des enjeux.

« A l’horizon 2029, notre vision est claire faire du Burkina Faso, un modèle en matière de lutte contre la cybercriminalité, en garantissant un espace numérique sûr, résilient et digne de confiance », a soutenu le directeur de cabinet.

La stratégie repose sur trois grands axes d’intervention à savoir : Protéger les infrastructures critiques, renforcer l’arsenal juridique, sensibiliser et mobiliser les citoyens, pour faire de chaque utilisateur des TIC, un acteur de la cybersécurité.

Agence d’information du Burkina

HB/no/yo

Kourittenga : Une journée d’exposition des produits locaux tenue à Koupéla

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Kourittenga : Une journée d’exposition des produits locaux tenue à Koupéla

Koupéla, (AIB)-Une foire commerciale pour la mise en valeur des produits locaux a été initiée le samedi 23 novembre 2024 à Koupéla, par l’Agence belge de développement (Enabel), au profit des coopératives, associations, promoteurs d’entreprise et des services partenaires dans le domaine. L’activité s’inscrit dans le cadre de la célébration de « Une semaine avec Enabel dans le Centre-Est ».

Des pagnes traditionnels, des savons et du beurre fait à base de noix de karité, de biscuits fait à base de la farine de maïs, du mil rouge et bien d’autres, sont les différents produits exposés le samedi 23 novembre 2024 à la foire commerciale à Koupéla.

«Nous sommes dans le domaine de transformation et nous transformons par exemple le maïs en couscous et le sorgho rouge en biscuit. Nous n’avons que des produits locaux et les gens aiment bien ça. Tout ça c’est grâce à Enabel », a indiqué l’exposante, Thérèse Kolesnoré.

Quant à Marie Thérèse Béré, elle a remercié Enabel pour l’accompagnement.

« J’ai eu l’accompagnement de Enabel et j’ai obtenu une machine à tisser qui peut tisser 05 pagnes par jour. Je dispose aussi d’une boutique pour stocker mes produits et un hangar de 32 tôles», a-t-elle dit.

La foire est une occasion pour la population de prendre connaissance des actions menées par Enabel au profit des promoteurs et promotrices des activités génératrices de revenus, des coopératives dans la province du Kourittenga et dans la région du Centre-Est.

« On a voulu célébrer l’apothéose une semaine avec Enabel dans le Centre-Est en respectant certains axes d’intervention du programme qui est l’autonomisation socio-économique qui prend en compte l’accompagnement des petites et moyennes entreprises, mais aussi de faciliter l’accès au marché », a indiqué le chef de projet pour le programme de coopération bilatérale entre la Belgique et le Burkina Faso au Centre-Est et à l’Est, Adama Kabore.

Pour lui la foire commerciale s’inscrit naturellement en droite ligne de ce que nous avons prévu dans le cadre du portefeuille.

Le haut-commissaire de la province du Kourittenga, Moctar Ilboudo, a, au nom du gouverneur de la région du Centre-Est, salué la franche amitié entre le royaume de la Belgique et le Burkina Faso.

Il a aussi sollicité plus de collaboration pour relever encore plus les défis de notre région.

Agence d’information du Burkina

AWS/hb/yo

 

 

[Certificat Pro] Gestion de la sécurité et Sûreté des projets et Programmes Humanitaires

[Certificat Pro] Gestion de la sécurité et Sûreté des projets et Programmes Humanitaires

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Effort de paix : une contribution de 5 millions de francs CFA de la diaspora burkinabè du Bénin

Effort de paix : une contribution de 5 millions de francs CFA de la diaspora burkinabè du Bénin

(Ouagadougou le 26 novembre 2024)

SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, a accueilli hier après-midi, une délégation de la diaspora burkinabè vivant au Bénin, venue lui remettre la quittance d’une contribution de 5 millions de francs CFA, pour le compte du Fonds de soutien patriotique.

Ce don symbolise l’attachement et le sens de patriotisme des membres de l’Association des ressortissants burkinabè résidant au Bénin vis-à-vis de la mère patrie.

Par ce geste, les compatriotes du Bénin expriment un soutien fort au Président du Faso et à tout le gouvernement, dans leurs efforts de reconquête du territoire.

Selon le porte-parole de la délégation, Issiaka SAWADOGO, il s’agit d’une première initiative, tout en rassurant que la communauté burkinabè du Bénin restera mobilisée, autour des actions visant la libération et la souveraineté totale de la nation burkinabè.

A la suite de la remise, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a exprimé la reconnaissance du Chef de l’Etat le Capitaine Ibrahim TRAORE, du gouvernement et de tout le peuple burkinabè, à l’endroit des donateurs.

Le ministre en charge des Burkinabè de l’Extérieur a salué ce geste et partant, tous les efforts consentis constamment par le peuple burkinabè, et qui confortent davantage les autorités et les forces de défense et de sécurité.

« Le geste que vous venez de faire aujourd’hui est un témoignage de notre capacité à nous mettre ensemble en tant que Burkinabè en période difficile pour faire face à la situation ».

A la délégation, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a présenté une situation rassurante du pays.

« La réalité aujourd’hui est que le pays se porte de mieux en mieux » a-t-il indiqué, tout en invitant les membres de la délégation, à rassurer les autres compatriotes de ces résultats positifs engrangé à travers le pays.

DCRP /MAECR-BE

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Burkina : Le PNVB veut promouvoir le volontariat comme un levier puissant pour le développement durable de notre pays, resp.

Burkina-Volontariat-Levier-Développement

Burkina : Le PNVB veut promouvoir le volontariat comme un levier puissant pour le développement durable de notre pays, resp.

Banfora, 25 nov. 2024 (AIB) – Le directeur général du Programme national de volontariat au Burkina Faso (PNVB), Djourmité Nestor Noufé, a indiqué lundi à Banfora, que sa structure veut promouvoir le volontariat comme un levier puissant pour le développement durable afin de lutter contre les défis environnementaux auxquels fait face le pays, et restaurer la beauté et la santé du cadre de vie de la population.

« Cet engagement s’inscrit dans la droite ligne des missions du programme national de volontariat, visant à promouvoir le volontariat comme un levier puissant pour le développement durable de notre pays », a indiqué le directeur général du Programme national de volontariat au Burkina Faso (PNVB), Djourmité Nestor Noufé.

Le directeur général du Programme national de volontariat au Burkina Faso (PNVB), Djourmité Nestor Noufé s’exprimait lundi à Banfora à l’occasion du lancement de l’opération dénommée « Coup de balai volontaire ». Cette initiative qui réuni plus de 200 volontaires de la région des cascades entre dans le cadre de l’Initiative présidentielle pour le développement communautaire.

Elle vise à assainir le cadre de vie des populations en curant les caniveaux, en nettoyant les hôpitaux, les commissariats, les gares routières, les artères des villes. Ce, pour combattre les maladies liées à l’insalubrité notamment le paludisme, la dingue.Cette opération vise également à protéger l’environnement à travers les sensibilisations en vue d’une prise de conscience collective sur les menaces qui pèsent sur l’environnement du fait des actions de l’homme afin susciter de comportements écocitoyens.

M. Noufé encouragé les volontaires, « ces héros discrets de notre développement, qui vont œuvrer sans relâche, village par village, rue par rue, pour restaurer la beauté et la santé de notre cadre de vie », qui vont sensibiliser les populations locales, nettoyer les espaces publics, et initier des activités de reboisement et d’entretien des ressources naturelles.« Votre rôle dans cette opération va bien au-delà de l’assainissement : vous portez un message fort de responsabilité citoyenne, de solidarité et de respect de l’environnement », a ajouté le représentant du gouverneur de la région des Cascades aux volontaires, Boukary Dionou.

Pour M. Dionou, à travers cette action les volontaires démontrent que chaque geste compte et que chaque citoyen peut contribuer au développement de notre nation.Pour le président de la délégation spéciale, de la commune de Banfora, Yacouba Barro, sa ville s’engage à accompagner cette opération et à en assurer la pérennité. Selon M. Barro, les actions des volontaires doivent inspirer un changement profond dans les mentalités et les habitudes de tous les citoyens.

Alors, « nous devons ensemble faire de l’assainissement et de la préservation de notre environnement une priorité quotidienne », a-t-il conclu.L’opération coup de balai volontaire est une initiative du Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (PNVB) mise en œuvre en collaboration avec le Bureau national des grands projets du Burkina (BN-GPB).

L’opération coup de balai volontaire mobilise 700 volontaires et les populations locales. Elle s’est déroulée du 16 au 18 novembre à Gaoua dans la région du Sud-ouest, et se poursuit du 25 au 27 novembre à Banfora dans la région des Cascades et du 29 novembre au 1er décembre à Bobo-Dioulasso, dans la région des Hauts-Bassins. Il s’agit d’une phase pilote qui sera étendue à l’ensemble du pays en 2025.

Agence d’information du Burkina

DNK/ATA

Festival des musiques, danses et autres arts de Tenkodogo : La 7e édition bat son plein

Festival des musiques, danses et autres arts de Tenkodogo : La 7e édition bat son plein

Tenkodogo, (AIB)-La septième édition s’est ouverte à Tenkodogo avec l’inauguration de la galerie marchande et une conférence sur le thème : « Cohésion sociale et personnes déplacées internes », tenue le vendredi 22 novembre 2024 dans la salle de conférence du Conseil régional.

Pendant une semaine, Tenkodogo vibrera au rythme de spectacles de qualité, de musiques et danses traditionnelles des peuples Bissa, Mossi, Yana, Peulh et Koussassi, de jeux de société et d’activités sportives, selon le commissaire général du FESMART, Lucien Zouré.

Le secrétaire général de la province du Boulgou, Siaka Lalle Yao, représentant le gouverneur lors de l’ouverture, a exprimé ses encouragements et félicitations au promoteur du festival et à ses partenaires, qui ont œuvré malgré les difficultés pour organiser cette édition. Il a souligné qu’une activité centrée sur la cohésion sociale et le soutien aux personnes déplacées internes mérite le soutien des représentants de l’État.

Le conférencier, Norbert Nassouri, conseiller technique du gouverneur de la région, a su répondre aux préoccupations des participants et a lancé un appel à tous les Burkinabè pour qu’ils s’unissent en vue de la réussite de la reconquête du territoire national.

Miss Tanya, marraine artistique de cette édition, a, après sa prestation, salué le soutien indéfectible de son père, ami de longue date du promoteur. Elle a encouragé la jeunesse à rejoindre l’association Dévelop Burkina et à faire du FESMART une activité phare de la région du Centre-Est.
Agence d’information du Burkina
SM/ata

Solidarité : L’Union des Commerçants et Assimilés de Tenkodogo aux côtés des familles des VDP

Solidarité : L’Union des Commerçants et Assimilés de Tenkodogo aux côtés des familles des VDP

Tenkodogo, 24 novembre 2024(AIB)-L’Union des Commerçants et Assimilés de Tenkodogo (UCAT) a offert des vivres d’une valeur d’un million huit cent mille francs CFA (1 800 000 FCFA) ainsi qu’une enveloppe de 100 000 FCFA en espèces aux familles des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) engagés au front.

La remise du don s’est déroulée dans la cour royale, en présence du président de la délégation spéciale, du chargé de mission de la présidence du Faso pour la région du Centre-Est, du représentant des VDP et des membres du bureau exécutif de l’UCAT.

El Hadj Sana Kabirou, président de l’Union des Commerçants et Assimilés, a exhorté ses pairs à maintenir cette dynamique malgré les difficultés rencontrées dans le secteur du commerce.

Il a également souligné que la collecte des vivres se poursuivra pour répondre aux besoins des familles des VDP au front ainsi qu’à ceux des orphelins.

Le président de la délégation spéciale, Sami Bérenger Poda, qui a réceptionné les vivres, a exprimé sa gratitude envers les commerçants pour leur réponse à cet appel urgent en faveur des familles en difficulté.

Il s’est réjoui que les commerçants aient compris l’importance de soutenir les forces combattantes.

« L’UCAT a toujours répondu présente pour accompagner les autorités locales », a-t-il affirmé.

Le représentant des VDP a, quant à lui, exprimé la reconnaissance des autorités militaires pour ce geste solidaire.

Adaman Kamboné, chargé de mission de la présidence du Faso, a également salué l’engagement des commerçants et invité l’ensemble des citoyens à suivre cet exemple afin d’apporter leur soutien aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ainsi qu’aux VDP dans leurs efforts pour rétablir la sécurité, la paix et la quiétude dans la région.
Agence d’information du Burkina
SM/ata

Burkina : une réserve d’armes et de carburant pulvérisée à Taouremba

Burkina : une réserve d’armes et de carburant pulvérisée à Taouremba

Ouagadougou, 25 nov. 2024 (AIB) -Les Forces combattantes ont infligé un coup dur aux terroristes le 16 novembre 2024, en bombardant une importante cache d’armes et de carburant à Taouremba, dans la région du Soum.

Les gardes qui surveillaient les deux bâtiments contenant les armes et le carburant ont été réduits en cendres au milieu des explosions, selon des sources proches de l’AIB.

Deux jours plus tôt, le 14 novembre, des vecteurs aériens avaient repéré, dans la zone de Ouellé (près de Titao), des rescapés des frappes menées le 12 novembre.

Un missile a été tiré sur leur cachette, les condamnant à périr dans les flammes.

Les observateurs aériens ont poursuivi leur surveillance jusqu’au 17 novembre 2024, où plusieurs criminels à moto ont été détectés dans la zone de Titao.

Les individus se déplaçaient entre de grandes touffes de végétation, dans une base.

Un premier missile a frappé le groupe principal, suivi d’un second qui a neutralisé les rescapés.

Les bataillons Tinga et Tigré sont ensuite intervenus pour achever le travail et récupérer du matériel encore utilisable sur les lieux.

Le 20 novembre 2024, les drones ont interrompu une séance d’entraînement matinale sur une base terroriste située à une quinzaine de kilomètres au sud-est de Nouna.

Dans le froid matinal, une boule de feu a neutralisé plusieurs malfaiteurs.

Les rescapés, tentant de fuir dans les buissons voisins, ont été pris pour cible et éliminés.

Peu après, un autre groupe de criminels a été envoyé sur place pour constater les dégâts et tenter de récupérer ce qui pouvait l’être.

Un nouveau missile a stoppé net leur manœuvre avant que des unités terrestres n’interviennent pour détruire totalement la base.

Enfin, le 17 novembre 2024, la surveillance a permis de détecter l’arrivée d’une centaine de terroristes, divisés en plusieurs groupes, cherchant à s’installer dans les zones de Pobé-Mengao et Gargaboulé.

Un groupe important a été suivi jusqu’à Silgaye, à 10 km au sud de Djibo, où il s’est installé sous de grands arbres.

Dans la nuit, un missile de grande puissance a décimé les terroristes et détruit leur logistique dans d’immenses flammes incandescentes.

Le lendemain, 18 novembre, des rescapés, pensant le danger éloigné, ont quitté leur cachette pour se regrouper et redescendre vers Gargaboulé.

Les vecteurs aériens ont patienté jusqu’à leur arrivée dans une petite forêt avant de lancer un puissant missile qui les a violemment frappés.

Des avions chasseurs sont ensuite intervenus pour neutraliser les survivants cachés sous les arbres.
Agence d’information du Burkina

Rencontre statutaire du Conseil supérieur de la magistrature : Le Chef de l’Etat pour une justice équitable et accessible pour tous

Rencontre statutaire du Conseil supérieur de la magistrature : Le Chef de l’Etat pour une justice équitable et accessible pour tous

(Ouagadougou, 25 novembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE, garant de l’indépendance du pouvoir judiciaire, a présidé, ce lundi en fin de matinée, la première rencontre statutaire de l’année 2024 entre le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) nouveau format et le Président du Faso.

A l’ouverture de cette rencontre, le Président du Faso a souligné la nécessité de reformer et de faire fonctionner l’appareil judiciaire dans le but de répondre davantage aux attentes et espoirs des masses populaires.

« Travaillons donc à rendre une justice équitable aux Burkinabè, à aller vers une justice réelle qui soit juste vis-à-vis de tous les citoyens ; qu’il n’y ait pas de supers citoyens et des citoyens de seconde zone », a soutenu le Président du Faso. Pour le Chef de l’Etat, « rendre justice est un acte noble qui va permettre au pays de se faire respecter ». Dans cette perspective, il a invité le CSM à plus d’ardeur, de diligence et de transparence dans le traitement des dossiers de tout genre particulièrement ceux relatifs aux cas de corruption.

Selon le président du CSM, Adama OUEDRAOGO, « chaque membre de ce nouveau CSM a bien pris la mesure des attentes citoyennes et de la profonde nécessité de changement de paradigme qui ont justifié cette réforme ». Pour ce faire, il a indiqué que le CSM s’engage pour une justice reformée, adaptée et équitable en vue de son appropriation par les populations.

La rencontre a été également une occasion pour le CSM de faire le point des activités menées, des défis relevés et de se projeter dans les perspectives. « Cette année, les juridictions ont bien fonctionné malgré la situation de crise que nous vivons et les juridictions ont des résultats en nette progression par rapport à l’année dernière », a précisé le président du CSM. Il a mentionné la nomination de 16 magistrats dans les juridictions supérieures et 106 autres dans les juridictions de premier et de second degré.

Au cours de la session, les membres du CSM et le Chef de l’Etat ont examiné les attentes des populations et des acteurs judiciaires. Selon le président du CSM, Adama OUEDRAOGO, des pistes de solution ont été proposées et le Chef de l’Etat a donné des orientations pour que les attentes exprimées puissent être traitées suivant les aspirations profondes de notre peuple.

Au nom des membres, il a exprimé sa gratitude au Chef de l’Etat pour la décision d’octroyer comme siège du CSM, les locaux ayant abrité les services de l’ancien Médiateur du Faso. « C’est un pas important vers l’émancipation de l’institution qui quitte son statut de locataire (…) Cela participera également à la réduction du train de vie de l’Etat », a souligné le Président du CSM. Selon M. Adama OUEDRAOGO, cette décision du Président du Faso permettra à l’Etat d’économiser environ 300 millions de FCFA pour le premier mandat du nouveau CSM au titre des charges locatives.

La rencontre statutaire entre le Conseil supérieur de la magistrature et le Président du Faso se tient chaque année au mois de novembre conformément à l’article 131 de la Constitution.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Burkina : Une association offre 14 tonnes de riz aux familles des combattants tombés et 2 millions FCFA à l’effort de paix

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Burkina : Une association offre 14 tonnes de riz aux familles des combattants tombés et 2 millions FCFA à l’effort de paix
Ouagadougou, 25 nov. 2024 (AIB) – L’Association Sagltaaba pour l’épanouissement de la femme et de la jeune fille (ASEFF) a remis, ce lundi, 14 tonnes de riz aux veuves et orphelins des combattants tombés pour la patrie, des bourses de formation professionnelle, ainsi qu’un chèque de 2 millions FCFA à l’effort de paix.
La Direction centrale de l’action sociale des blessés des opérations (DCAS-BO) a reçu un don de l’ASEFF, estimé à 10 millions FCFA, comprenant 14 tonnes de riz pour les familles des combattants tombés et une somme de 2 millions FCFA destinée à l’effort de paix.
L’Association Sagltaaba pour l’épanouissement de la femme et de la jeune fille (ASEFF) s’est également engagée à offrir des kits d’installation et un accompagnement psychologique à 10 jeunes filles en difficulté, qu’elle formera sur le plan professionnel.
Selon la présidente de l’ASEFF, Noëlie Ouédraogo, ce geste est une marque de solidarité et d’hommage à toutes les Forces de défense et de sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) tombés pour le Burkina Faso.
« Les membres de l’association ont souhaité apporter leur contribution à la lutte contre le terrorisme, en accompagnant surtout les veuves et les orphelins des FDS et des VDP tombés sur les champs de bataille pour la reconquête de notre chère patrie », a-t-elle déclaré.
Mme Ouédraogo a profité de l’occasion pour inviter chaque Burkinabè à faire preuve de solidarité envers les combattants, dont les sacrifices permettent au pays de tenir debout.
À en croire la présidente de l’association, tous les moyens sont nécessaires pour le retour de la paix au Burkina Faso, qu’il s’agisse d’un soutien matériel, financier ou même d’un simple réconfort moral.
Le directeur de cabinet du ministre en charge de la Défense, Ollo Alain Palé, a exprimé, au nom du ministre et de la hiérarchie militaire, sa gratitude à l’ASEFF pour ce geste.
« La formation professionnelle de certaines veuves et orphelines des combattants, suivie de la remise de kits d’installation, nous va droit au cœur », a-t-il déclaré.
Soulignant que les efforts de libération du pays par les FDS et les VDP doivent être soutenus par l’ensemble des populations, M. Palé a invité tous les Burkinabè à continuer d’appuyer les forces combattantes.
Créée en 2002 et reconnue officiellement en 2005, l’Association Sagltaaba œuvre pour l’épanouissement de la gent féminine et de tous les Burkinabè en général, notamment à travers des soins de santé et des bourses scolaires pour les plus démunis.
Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Occupation illégale de terrain : Les occupants du côté nord du PMK sommés d’arrêter tous travaux

Burkina-Occupation-Inégale-Habitation

Occupation illégale de terrain : Les occupants du côté nord du PMK sommés d’arrêter tous travaux

Ouagadougou, 25 nov. 2024 (AIB)-L’Office national de contrôle des aménagements et de constructions (ONC-AC) a intimé, lundi, l’ordre aux occupants de la zone non-loti du côté nord du Prytanée militaire de Kadiogo (PMK) au niveau du Camp Bila Zagré, avant la voie du contournement, à ne plus investir dans la zone, au risque de jeter leur argent par la fenêtre.

« Arrêtez toutes activités de construction dans cette zone et soyez des relais pour informer  les autres à stopper les investissements pour ne pas sortir perdants. Car cette zone n’est pas réserver à des habitations», a interpellé, le chef de service du contrôle des aménagements de l’antenne régional du Centre de l’ONA-AC, Karim Ouédraogo.

Le chef de service, accompagné d’une forte délégation, s’adressait aux les habitants de la zone située au côté nord du PMK, entre le mur du camp Bila Zagré et la voie de contournement, ce lundi 25 novembre 2024, lors d’une visite de sensibilisation et d’interpellation de l’ONA-AC.

Selon Karim Ouédraogo, les habitations construites en matériaux définitifs, est sur une zone qui n’est pas dédiée à des habitations.

Pour lui, il s’agit des habitations construites de façon illégale, acquises par l’intermédiaire de promoteurs de non-lotis.

« Ces promoteurs acquièrent le terrain auprès des propriétaires terriens avant de les morceler pour les revendre à nouveau », a expliqué M. Ouédraogo.

Dans le plan d’aménagement de la ville, ce côté du PMK est prévu pour autre chose que des habitations, a-t-il soutenu.

Etant donné que le site n’est faite pour des habitations, il a défendu ceux qui ont déjà investir et ceux qui projettent le faire à ne plus y injecter leur argent de peur de sortir perdant.

A l’entendre, pour l’heure, l’office est à une phase de sensibilisation et au moment opportun, un délai seras donné aux occupants pour déguerpir.

Le chef de service du contrôle des aménages a aussi incriminé la promotion immobilière en interpellant ceux qui morcellent les terrains pour les revendre à usage d’habitation.

Il a par ailleurs invité les acheteurs de ces types parcelles à la vigilance pour éviter des situations dommageables.

Le 1er Vice-président de délégation spéciale de l’arrondissement n° 9 de Ouagadougou, Felix Komkobo, a invité les habitants de la zone incriminée au respect des consignes de l’ONA-CA, en attendant des recommandations de l’Etat pour la conduite à tenir à leur endroit.

Il a par ailleurs appelé les concernés a privilégié la communication pour une issue heureuse.

Abdoul Rafour Nacanabo, vivant déjà sur le site, a indiqué avoir dépensé deux millions pour la parcelle et huit pour la construction.

Préoccupé, il a souhaité que des mesures soient prises à leur faveur pour leur permettre d’avoir un logement.

A ses préoccupations, les agents de l’ONA-AC ont exprimé leur incapacité à trouver des solutions immédiates, mais ont promis de la soumettre la doléance à qui de droit.

Agence d’information du Burkina

ZO/ata

 

Sourou: Une ONG organise  des activités sportives et culturelles au profit des enfants  affectés par la crise sécuritaire  

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Sourou: Une ONG organise  des activités sportives et culturelles au profit des enfants  affectés par la crise sécuritaire  

Tougan, le 24 nov. 2024(AIB) – L’ONG Terre des hommes (Tdh)-Lausane section Sourou, à travers son projet « RESPECT » a organisé du 23 au  24 novembre 2024, des activités sportives et culturelles à Tougan,  au profit des enfants et jeunes affectés par la crise sécuritaire, dans province du Sourou de la région de la Boucle du Mouhoun.

Le projet  dénommé « RESPECT »  vise à renforcer la cohésion sociale, le vivre ensemble et surtout l’épanouissement des enfants et jeunes affectés par la crise à travers le sport et la culture.

C’est dans  cette perspective que la ville de Tougan a vibré durant deux jours au rythme de plusieurs activités telles que la lutte traditionnelle, les jeux récréatifs et les prestations d’artistes.

Cet événement  placé sous la présidence du préfet et président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Tougan, Ouigou Tiendrébeogo a connu la participation de plusieurs couches sociales et des ONG sœurs.

« Nous sommes à 100% de réussite au regard de l’affluence que nous avons observé à Tougan pendant ces deux jours de manifestations. Nous sommes très heureux », a déclaré le chargé de mission  du projet « RESPECT », Herman Yelemou, lors de la cérémonie de clôture des activités.

Le PDS de Tougan, Ouigou Tiendrébeogo a félicité les organisateurs pour la réussite de l’activité tout en se réjouissant de la mission noble de l’ONG Terre des hommes Lausane au Burkina Faso et en particulier dans la province du Sourou.

M.Tiendrébeogo a également souhaité que ces genres de manifestations se perpétuent au bonheur des enfants et jeunes.

Pour l’occasion, les meilleurs lutteurs dans deux catégories chez les filles et chez les garçons ont été récompensés  avec des sacs de riz, des cartons de spaghetti, des boules de savons et autres gadgets.

Agence d’information du Burkina

SS/PD/NO/ATA

 

Sissili : Une visite guidée provinciale à Sanga  sur la  variété de la patate douce à chair orange

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Sissili : Une visite guidée provinciale à Sanga  sur la  variété de la patate douce à chair orange

Léo, le 21 nov. 2024 (AIB)-L’ONG Helen Keller international à travers le projet « voie vers la résilience et l’autonomisation des femmes  » (RESIFA ) a organisé le jeudi 21 novembre 2024 dans le village de Sanga, une localité situé à 10 km de  Léo, une visite guidée provinciale d’évaluation variétale participative de la patate douce à chair orange (PDCO), sous la présidence du secrétaire général de la province de la Sissili, Baowindsida Bingo.

Selon les organisateurs, l’ONG Helen Keller international (HKI) avec l’appui de ses partenaires a promu la patate douce à chair orange (PDCO) dans 100 villages de la province de la Sissili, dans la région du Centre-Ouest.

L’introduction de nouvelles variétés, en collaboration avec l’INERA et les communautés locales vise à améliorer la sécurité alimentaire et les revenus des ménages tout en luttant contre les carences en vitamine A.

Cette visite commentée dirigée par l’assistant de suivi- évaluation de Helen Keller international, Ali Yonli vise à évaluer les rendements par variété promue et de partager les expériences, en vue de recueillir les contributions et suggestions des acteurs locaux.

Les différents intervenants à savoir ceux du représentant de la santé, de l’agriculture en passant par la fermière leader villageoise, ont tour à tour entretenu les autorités locales, les bénéficiaires directs et les leaders communautaires sur l’importance de la consommation et de la production de la PDCO en lien avec la nutrition,  d’une part et de la sécurité alimentaire des ménages d’autre part et les différentes étapes de production.

À l’occasion, le coordonnateur du projet RESIFA, Issaka Savalé a témoigné sa gratitude et sa joie de voir cette activité se réaliser.

  1. Savalé a indiqué que le projet RESIFA ou Kana Kolou en nuni qui couvre la période 2022 à 2025 fait suite à un autre projet dénommé « Projet de promotion de l’agriculture vivrière améliorée et de la PDCO » connu sous le vocable PAV-PDCO/ yazurawadiou mis en œuvre de 2019 à 2022.

L’objectif assigné à ses deux projets vise à améliorer la productivité et les revenus des ménages et rendre autonomes et résilientes les femmes, à travers le renforcement économique grâce à la mise en place des Associations villageoises d’épargne et de crédits ( AVEC ) a- t-il relevé.

Il a par ailleurs souligné que l’implication des maris à travers l’implantation des écoles a contribué à la  réussite  de toutes les activités.

Les participants présents à la visite guidée ont également eu droit à une présentation des résultats sur le site à travers le respect des itinéraires techniques et le rendement de la part de la fermière leader villageoise de Sanga,Alizeta Nignan.

Le rendement des variétés promues  sous réserve de respecter les paquets technologiques est passé de 5,45 tonnes de 2022 à 2023 à l’hectare à  10,18 tonnes pour la présente campagne de 2024-2025.

Il ressort des échanges que sur les différentes variétés expérimentées dans les parcelles, la variété Bagré est la plus performante.

Le Secrétaire général (SG) de la province de la Sissili, Baowindsida Bingo a félicité les organisateurs pour le travail abattu.

« Les différents témoignages nous rassure quant à la consolidation des acquis du projet » a-t- il évoqué.

De l’avis de M. Baowindsida, les différents mets démontrent à souhait que les femmes connaissent l’importance de la PDCO.

Le SG a en outre invité les membres du comité de suivi a travaillé chacun dans sa zone d’activité à la pérennisation des acquis du projet au grand bonheur de tous.

Une séance de démonstration culinaire et de dégustation des mets à base de la PDCO a mis fin à cette visite guidée provinciale.

Agence d’information du Burkina

OAN/NO/ATA

 

 

 

 

 

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