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Cybersécurité : « Le pays a subi des pertes de plus de trois milliards F CFA entre 2020-2023 », ministre

Ouagadougou, 26 nov. 2024 (AIB)-Le directeur de cabinet, Emmanuel Zongo, représentant le ministre de la Sécurité, a déclaré mardi, que des Burkinabè ont subi  entre 2020 et 2023, des pertes estimées à plus de trois milliards de F CFA par des cybercriminels.

« Entre 2020 et 2023, notre pays a subi des pertes estimées à plus de trois milliards de F CFA, extorqués à nos citoyens par des cybercriminels », a affirmé le représentant du ministre de la Sécurité, Emmanuel Zongo.

M. Zongo par ailleurs directeur de cabinet dudit département, la cybersécurité n’est plus un luxe et reste aujourd’hui une nécessité impérieuse pour la survie des systèmes et la préservation de la souveraineté numérique.

Il a également expliqué que la validation de la stratégie nationale de lutte contre la cybercriminalité  constitue un cadre « ambitieux » et « rigoureux » destiné à sécuriser l’espace numérique burkinabè.

Emmanuel Zongo, s’exprimait mardi à Ouagadougou, lors d’un atelier de validation de la stratégie nationale de lutte contre la cyberciminalité (SNLCC) 2025-2029.

Le directeur de cabinet a souligné que les pertes occasionnées par les cybercriminels représentent un frein au développement économique du pays mais aussi une menace directe pour sa souveraineté.

« Les cybercriminels exploitent les failles de nos systèmes pour blanchir de l’argent, financer et organiser des activités terroristes, ou encore semer la discorde via des campagnes de désinformation et de manipulation sur les réseaux sociaux », a-t-il poursuivi.

A l’en croire, ces actions sapent la stabilité des institutions et fragilisent la gouvernance en menaçant la cohésion nationale.

Face à ces défis, a-t-il dit, il est impératif de répondre avec des outils, des compétences et une mobilisation à la hauteur des enjeux.

« A l’horizon 2029, notre vision est claire faire du Burkina Faso, un modèle en matière de lutte contre la cybercriminalité, en garantissant un espace numérique sûr, résilient et digne de confiance », a soutenu le directeur de cabinet.

La stratégie repose sur trois grands axes d’intervention à savoir : Protéger les infrastructures critiques, renforcer l’arsenal juridique, sensibiliser et mobiliser les citoyens, pour faire de chaque utilisateur des TIC, un acteur de la cybersécurité.

Agence d’information du Burkina

HB/no/yo

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