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Burkina: Le ministre de la Sécurité échange avec l’ambassadeur du Tchad

Burkina: Le ministre de la Sécurité échange avec l’ambassadeur du Tchad

Le Ministre de la Sécurité, le Commissaire divisionnaire de Police Mahamadou SANA, a accordé une audience ce jeudi 28 novembre 2024 à l’ambassadeur du Tchad au Burkina Faso, Mahamat Saleh Adoum Ahmat.

Conduite par l’ambassadeur Mahamat Saleh Adoum Ahmat, la délégation tchadienne comprenait le Directeur de la Coopération et de la Programmation, Souleymane Abdoulaye Tahir, ainsi que le Conseiller à la Coopération extérieure et aux Partenariats du ministère tchadien de la Sécurité publique et de l’Immigration.

À sa sortie d’audience, l’ambassadeur du Tchad a déclaré être venu transmettre, entre autres, un message au Ministre de la Sécurité dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre les deux États.

Les échanges entre le diplomate tchadien et le Ministre de la Sécurité ont également porté sur la formation. À ce sujet, l’ambassadeur Mahamat Saleh Adoum Ahmat a salué la qualité de la formation des policiers tchadiens à l’Académie de Police du Burkina Faso. « L’académie forme des produits très compétitifs. Ces produits, ce sont les Tchadiens qui retournent servir leur pays, mais aussi l’Afrique, dans l’esprit du panafricanisme », a-t-il affirmé.

Concernant la formation, il a suggéré que des Burkinabè puissent également bénéficier des infrastructures de formation disponibles au Tchad.

Par ailleurs, l’ambassadeur a souligné l’importance d’adapter les formations aux enjeux contemporains. « Les formations doivent être alignées sur les défis actuels. Nous devons nous préparer à affronter toutes les menaces, qu’elles soient militaires, diplomatiques ou politiques », a-t-il précisé.

#DCRP_MSECU

Développement durable au Burkina Faso : Le premier ministre invite à franchir un grand pas vers des actions concrètes

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Développement durable au Burkina Faso : Le premier ministre invite à franchir un grand pas vers des actions concrètes

Ouagadougou, 28 nov. 2024 (AIB)-Le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a invité, jeudi, les Burkinabè à franchir un grand pas vers les actions concrètes au détriment des concepts qui sont toujours dynamiques pour un développement durable du pays.

« Après plusieurs années de conceptualisation du développement durable, nous devons maintenant changer de paradigme et franchir un grand pas vers les actions concrètes et à fort impact au détriment des concepts qui sont toujours dynamiques », a déclaré le ministre en charge de l’Environnement, Roger Baro qui a lu le discours du Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla.

Pour lui, la conférence offre l’opportunité aux acteurs de faire le bilan de leurs actions concrètes sur le terrain en matière de développement durable et de cerner la contribution de ces actions en faveur de la paix et de la sécurité au Burkina Faso.

« Cette démarche s’inscrit dans la vision du gouvernement traduite dans le Plan d’action pour la stabilisation et le développement», a-t-il indiqué.

Le ministre Baro s’exprimait jeudi à Ouagadougou, lors de la 6e session de la Conférence nationale du développement durable (CONADD), sous le thème « Développement durable au Burkina Faso : des concepts aux actions concrètes pour la paix et la sécurité ».

Il a par ailleurs affirmé que la principale préoccupation du gouvernement demeure la quête de sécurité pour les populations qui n’aspirent qu’à vivre en paix.

Roger Baro a aussi précisé que plusieurs initiatives endogène et intégrées de développement ont été lancées par l’Etat dont leur mise en œuvre permettra de booster l’économie, de renforcer le tissu social avec une attention particulière sur l’environnement.

« La paix est indissociable et indispensable au développement et le développement est indispensable à l’établissement d’une cohésion sociale durable dans un pays », a-t-il lancé.

Il a ajouté que des documents et des guides stratégiques ont facilité la mobilisation de ressources financières pour la mise en œuvre des projets concrets dans les régions du pays.

« Le Burkina Faso bénéficie de 9 projets en cours d’exécution financés par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), pour un montant de 23 milliards 486 millions 115 mille F CFA », a poursuivi le ministre en charge de l’Environnement.

Selon lui, pour la 8e reconstitution du FEM couvrant la période 2022 à 2026, le Burkina Faso possède 4 notes conceptuelles déjà approuvées pour un montant global de 18 milliards 776 millions 332 mille 800 F CFA.

« Notre pays a mobilisé de 2020 à 2024, 2,5 milliards de FCFA pour des activités habilitantes pour lever des fonds d’investissement », a-t-il expliqué.

Le ministre a soutenu que les différents projets développés se focalisent principalement sur des problématiques liées à la gestion durable des terres et des écosystèmes, les systèmes alimentaires, les énergies renouvelables, le transport modal, la gestion des ressources en eau.

Il convient de noter que les participants ont deux jours pour réfléchir sur la périodicité de la conférence dont la précédente a eu lieu en 2018.

Agence d’information du Burkina

HB/no/yo

Libéria : Mort de l’ex chef de guerre Prince Johnson

Libéria : Mort de l’ex chef de guerre Prince Johnson

Ouagadougou, 28 nov. 2024(AIB)-L’ex chef de guerre libérien, devenu politicien, Prince Johnson est mort jeudi, à l’âge de 72ans, selon plusieurs médias.
Agence d’information du Burkina

Zondoma: un citoyen haïtien retrouve ses origines à Gourcy

Zondoma: un citoyen haïtien retrouve ses origines à Gourcy

Gourcy, 25 novembre 2024 (AIB)-L’écrivain haïtien Gaétan Mentor, en quête de ses origines africaines, a parcouru des milliers de kilomètres pour se retrouver dans la province du Zondoma (Nord du Burkina). Adopté et intronisé prince par Sa Majesté le Naaba Baongo et ses notables, il a pour nom de baptême Yab Soré Warma et a offert un poulet à ses ancêtres, en l’honneur de sa renaissance.
La cour royale de Gourcy a connu une ambiance particulière dans la matinée du lundi 25 novembre 2024.

Pourtant, il ne s’agissait ni du Napoussoum, ni d’une des cérémonies habituelles auxquelles sont accoutumés les visiteurs de la cour.
Il s’agissait plutôt de ce qu’on pourrait appeler une cérémonie d’adoption d’un « prince ».

Ce prince aura parcouru des milliers de kilomètres pour venir à Gourcy, qu’il considère désormais comme la terre de ses ancêtres, son origine.

Ce visiteur d’un autre genre a été accueilli par le chef de Gourcy, entouré des notables et des membres de la famille Warma.
« Je suis à la recherche de mes racines », a déclaré Gaétan Mentor, car c’est de lui qu’il s’agit, en guise d’explication sur les raisons de sa présence à Gourcy.

« Tout Noir a ses origines en Afrique ; il est donc extrêmement important pour tout Afro-descendant de revenir à la source. Le Burkina Faso est une terre ancestrale d’où certains Haïtiens sont venus », a-t-il ajouté.
Après avoir expliqué les circonstances de sa rencontre avec le visiteur et exprimé sa ferme volonté de se faire adopter comme fils de Gourcy et de la famille Warma, le chef de Gourcy a laissé les notables se prononcer.

Ces derniers, sans hésitation, ont salué l’initiative et la démarche de leur hôte avant de l’accepter dans la famille. « Gaétan, nous t’acceptons comme membre de la famille. Tu es désormais chez toi », a déclaré le porte-parole des sages.

Pour marquer son entrée dans la famille, M. Mentor a été baptisé « Yaab Soré », ce qui signifie littéralement « route des ancêtres », en référence à son choix de partir sur les traces de ses origines.
Vêtu de nouveaux vêtements africains et de ses attributs de prince, « Yaab Soré », visiblement ému, a exprimé sa reconnaissance au chef et aux notables pour leur accueil chaleureux.

Après ces premiers mots, le nouveau prince de Gourcy a reçu les bénédictions des notables et des gardiennes du palais. Mieux encore, il a été autorisé à offrir un poulet en sacrifice aux ancêtres.
« Le Burkina est un beau pays. J’aime ce pays et j’invite tous ses fils à l’aimer et à le protéger », a déclaré fièrement M. Mentor. Il a également exhorté tous les Afro-descendants à rechercher leurs origines, car, selon lui, « si quelqu’un ne sait pas d’où il vient, comment voulez-vous qu’il sache où il va ? ».

Après la visite du bosquet du Naaba Baongo et du musée Birgui Julien Ouédraogo, le « nouveau fils de Gourcy », écrivain et auteur de plusieurs livres, regagnera son Haïti natal avec le sentiment d’avoir retrouvé ses origines, auxquelles il accorde une grande importance.

Agence d’Information du Burkina
AKI/ata

Inauguration de l’usine de transformation de tomate : le Président du Faso à Bobo-Dioulasso

Inauguration de l’usine de transformation de tomate : le Président du Faso à Bobo-Dioulasso

(Bobo-Dioulasso, 28 novembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE est arrivé, ce jeudi en fin de matinée, à Bobo-Dioulasso.

Dans la capitale économique, le Chef de l’État va procéder à l’inauguration de l’usine de transformation de tomate, ce samedi 30 novembre.

Les travaux de construction de l’usine ont été lancés le 23 septembre 2023 par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Coopération sino-burkinabè : La province du Henan souhaite concrétiser les conclusions du 9e FOCAC

Coopération sino-burkinabè : La province du Henan souhaite concrétiser les conclusions du 9e FOCAC

Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a reçu en audience, ce mardi 26 novembre 2024, à Ouagadougou, une délégation de responsables de la province chinoise du Henan. Cette délégation était conduite par le vice-président du Comité permanent de l’Assemblée populaire de la province du Henan, Liu Nanchang.

Le 9e Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) s’est tenu du 4 au 6 septembre 2024 à Beijing, en Chine.

Chef de la délégation du Burkina Faso, le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, avait effectué une visite dans la province du Henan en marge de ce sommet.

Des mois plus tard, des émissaires de cette province chinoise du Henan ont fait le déplacement à Ouagadougou avec pour objectif la concrétisation des conclusions issues de la 9e Conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC).

Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a soutenu que de nombreux projets concrets témoignent de l’évolution positive de notre partenariat avec la Chine.

« Nous avons aussi mis en place une société de fabrication de rails avec la Chine. Dans tous les domaines, la coopération est en mouvement », a expliqué le Premier ministre.

Par ailleurs, le Chef du Gouvernement a émis le souhait de l’élargissement de la collaboration avec la Chine en lien avec les activités culturelles.

« Nous voulons que les Chinois puissent intervenir dans tous les domaines. Bientôt, il y aura le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Si nous pouvons avoir des cinéastes ou des acteurs chinois qui participent à cet événement, cela va augmenter l’aura de l’événement. Nous avons aussi la Semaine nationale de la culture (SNC) qui se passe à Bobo-Dioulasso. Nous voulons que des artistes chinois puissent participer aussi à cette manifestation culturelle », a-t-il plaidé.

En outre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla a invité la Chine à jouer un rôle important dans la concrétisation des projets de construction d’infrastructures.

« Maintenant que vous êtes au Burkina Faso, je souhaite que vous profitiez de votre séjour pour envisager toutes les opportunités d’investissement et de coopération. Ce que nous cherchons actuellement, c’est de pouvoir construire des logements en hauteur, que ce soit pour les habitations ou pour les services administratifs. Tout cela fait partie des champs de coopération », a-t-il exprimé.

Selon lui, les infrastructures de transport sont aussi importantes pour renforcer nos échanges économiques et culturels.

C’est pourquoi il a souhaité une ligne aérienne reliant Ouagadougou à Pékin, afin de faciliter les déplacements et le transport.

À l’entendre, la coopération entre la province du Henan et Ouagadougou est une opportunité unique pour accélérer notre développement.

« Plus particulièrement concernant Ouagadougou, puisqu’elle est jumelée avec Zhengzhou, capitale du Henan, j’espère que beaucoup de choses seront faites pour propulser notre progression à un niveau de non-retour », a mentionné le Chef du Gouvernement.

D’ailleurs, le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a signifié que la Chine est un partenaire clé dans notre stratégie de développement.

« Nous voulons que la Chine soit un partenaire stratégique dans tous les domaines, que ce soit militaire, économique, etc. Nous sommes conscients de ce que nous pouvons gagner avec la Chine, et tout ce que nous souhaitons, c’est pouvoir renforcer nos relations avec elle », a-t-il déclaré.

Aussi, le Chef du Gouvernement a évoqué le potentiel de la Chine dans divers secteurs.

« Nous avons beaucoup à apprendre et à gagner en explorant toutes les possibilités que la Chine peut nous offrir », a-t-il fait savoir.

Pour l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Burkina Faso, Lu Shan, « la coopération décentralisée fait partie des relations bilatérales, et si on peut renforcer cette coopération, les relations bilatérales peuvent avoir plus d’opportunités et plus de dynamisme ».

Le diplomate a aussi ajouté que la province du Henan est une province riche économiquement, qui a des avantages dans les domaines de l’industrie, de l’agriculture et des mines, que le Burkina Faso pourrait exploiter.

DCRP/Primature

Guerre Russie-Ukraine: Donald Trump veut obtenir « la paix par la force »

Guerre Russie-Ukraine: Donald Trump veut obtenir « la paix par la force »

Ouagadougou, 28 nov. 2024(AIB)-Le futur locataire de la Maison Blanche, Donald Trump, a choisi jeudi, le général Keith Kellogg pour dit-il obtenir « la paix par la force » en Ukraine et rendre le monde à nouveau sûr, a appris l’AIB.

« Keith Kellogg est avec moi depuis le début ! Ensemble, nous obtiendrons la paix par la force et nous rendrons l’Amérique et le monde sûrs à nouveau ! », a écrit Donald Trump sur son réseau « Truth Social ».

Cette annonce intervient alors que la guerre en Ukraine a pris une autre tournure, marquée par l’utilisation de missiles européens sur le territoire russe et des menaces de Moscou d’user de l’arme nucléaire.

Donald Trump qui doit prendre officiellement le pouvoir le 20 janvier 2025, a dit plusieurs fois pendant la campagne électorale, qu’il allait mettre fin à cette guerre en 24h si il est élu.
Agence d’information du Burkina
ATA/as

Burkina : Le ministère en charge des infrastructures se félicite des actions menées pour rétablir le réseau routier

Burkina : Le ministère en charge des infrastructures se félicite des actions menées pour rétablir le réseau routier

Ouagadougou, 26 nov. 2024 (AIB)-Le ministère en charge des Infrastructures a salué hier mardi, les efforts déployés ses techniciens pour maintenir la mobilité et réhabiliter les infrastructures endommagées par les pluies diluvienne.

« Le ministère a prouvé qu’il était à la hauteur des attentes malgré les conditions difficiles. Nous avons quasiment oublié les difficultés rencontrées », a déclaré lors d’un point de presse, le directeur général des infrastructures de transport, Moumouni Ilboudo.

Pour les conférenciers, grâce à l’entretien et le balisage rapide des déviations secondaires, le montage des ponts métalliques à Bama, Badara et Tarfila et le renforcement et la reconstruction des talus et blocs techniques, notamment à Takalédougou et Kourinion, ont permis de rétablir le trafic routier.

A cela s’ajoutent les actions de communication et sensibilisation sur les mesures de sécurité.

Selon le directeur général de l’entretien routier, Salfo Pacéré, cette mobilisation a été soutenue par le gouvernement avec à sa tête le ministre des infrastructures, Adama Luc Sorgho, le Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B), les Forces de défense et de sécurité, EKS, la SN SOSUCO, les autorités coutumières, religieuses, les collectivités territoriales, les médias.

En rappel, les pluies diluviennes de juillet à octobre 2024 ont entraîné des submersions, des effondrements d’ouvrages et des coupures de routes, perturbant la circulation des personnes et des biens, les régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades et des Hauts-Bassins.

On peut citer entre autres, les submersions répétées du pont de Hèrèdougou et d’un tronçon de la RN14 entre Dédougou et Nouna, dans la boucle du Mouhoun, et le départ des blocs techniques du pont de Tarfila et l’érosion des talus sur la RN07 dans les Cascades.

En perspectives, les directeurs généraux, Salfo Pacéré et Moumouni Ilboudo ont laissé entendre que le ministère a envisagé des mesures à court, moyen et long termes pour renforcer la résilience du réseau routier.

À court terme, il s’agit de l’exécution du programme d’entretien courant 2024, le lancement des travaux de construction des ouvrages de Hérèdougou, Bama et des décharges sur la RN14.

À moyen et long termes, la réhabilitation des routes nationales 07, 08 et 14, et l’opérationnalisation des brigades d’entretien dans chaque région.
Agence d ‘information du Burkina
YOS/ata

Le Niger organise une Semaine de l’intelligence artificielle et des technologies géospatiales*

Niger-Technologie-IA-Promotion

*Le Niger organise une Semaine de l’intelligence artificielle et des technologies géospatiales*

Ouagadougou, 27 nov. (AIB) – La Semaine de l’Intelligence Artificielle et des Technologies géospatiales (SIATEG) du Niger s’est ouverte ce mercredi à Niamey à l’initiative de l’Agence nationale pour la Société de l’Information (ANSI) en partenariat avec la société GeoMinds Africa, selon l’Agence nigérienne de presse.

Ouverte au Palais des Congrès de Niamey sous le thème «Intelligence artificielle et technologies géospatiales : Catalyseurs de progrès et de durabilité pour les pays africains», la SIATEG est consacrée aux opportunités offertes par l’intelligence artificielle et les défis à y faire face.

«Cet événement n’est pas seulement une célébration des technologies de pointe, mais également une opportunité de réfléchir collectivement à leur rôle dans le développement de notre pays. C’est aussi une vitrine pour montrer au monde que le Niger regorge de compétences prêtes à relever les défis globaux», a déclaré le ministre nigérien de la Communication, des Postes et de l’Économie Numérique,. Sidi Mohamed Raliou à l’ouverture de l’événement.

Le ministre Raliou a aussi rappelé que depuis plusieurs années, son pays déploie des efforts pour intégrer les nouvelles technologies dans tous les secteurs de l’économie nationale.

«Aujourd’hui, nous franchissons une étape importante en mettant en lumière deux domaines stratégiques : l’intelligence artificielle (IA), qui est devenue un moteur d’innovation dans le monde entier, et les technologies géospatiales qui offrent des solutions précises et adaptées aux défis de gestion des ressources naturelles et de planification territoriale», a-t-il ajouté.
Il s’est dit convaincu que, ces technologies, loin d’être de simples faits des tendances, sont des leviers essentiels pour un progrès durable pour le Niger et offrent des opportunités concrètes pour transformer la société.

Il a appelé la jeunesse créatrice et le secteur privé à investir en synergie d’actions avec les institutions publiques pour tirer le plus grand profit de l’intelligence artificielle et des technologiques géospatialres.
Le directeur général de l’ANSI, Ali Salatou Adji pour sa part, a mentionné que le thème de la Semaine s’inscrit pleinement dans les axes prioritaires que l’ANSI s’est fixés pour moderniser notre administration et stimuler l’innovation dans notre pays.

Agence d’Information du Burkina
Avec l’ANP

Burkina : Le parlement renouvelle son bureau

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Burkina : Le parlement renouvelle son bureau

Ouagadougou, 27 novembre 2024 (AIB) – L’Assemblée législative de Transition (ALT) a renouvelé, mercredi, lors d’une séance plénière présidée par son président, Dr Ousmane Bougouma, les membres de son bureau.

Les 71 députés de l’ALT ont voté à bulletin secret, ce mercredi 27 novembre 2024 à Ouagadougou, pour le renouvellement des membres du bureau. Après le dépouillement du scrutin et le décompte des voix, le député Dafidi David Lompo a été élu 1er vice-président de l’institution parlementaire.

Les députés Haoua Fofana, Hermann Yelkouni et Daouda Diallo ont été respectivement élus 2e, 3e et 4e vice-présidents de l’ALT.

Le président de l’Assemblée, Dr Ousmane Bougouma, a salué l’ensemble des parlementaires pour le bon déroulement du scrutin et a souhaité une mission fructueuse aux membres du bureau élu.

Il convient de rappeler que l’article 91 de la Constitution stipule que les membres du bureau du parlement burkinabè sont élus pour un an renouvelable.

Agence d’information du Burkina
NO/ata

Tuy / Causeries éducatives : Des élèves sensibilisés pour lutter contre l’extrémisme violent et la radicalisation à Houndé

Tuy / Causeries éducatives :
Des élèves sensibilisés pour lutter contre l’extrémisme violent et la radicalisation à Houndé

Houndé, le 24 novembre 2024 (AIB) – La direction provinciale de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale du Tuy a animé une causerie éducative sur l’extrémisme violent et la radicalisation, le jeudi 21 novembre 2024, au lycée privé Saint Alex de Houndé. L’objectif était de faire des élèves des acteurs de la lutte contre ces phénomènes afin de renforcer la cohésion sociale et le vivre-ensemble.

La direction provinciale de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale entend renforcer la cohésion sociale et le vivre-ensemble avec le concours des élèves dans la province du Tuy.

Pour ce faire, elle a initié des causeries éducatives au profit des élèves des établissements secondaires de la province.

Le jeudi 21 novembre 2024, une de ses équipes a échangé avec les élèves du lycée privé Saint Alex de Houndé sur les notions d’extrémisme violent et de radicalisation.

Pendant une heure, les animateurs ont sensibilisé les élèves sur les causes, les manifestations et les conséquences de ces phénomènes. Ils ont également abordé les stratégies de lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation.

Pour prévenir l’extrémisme violent, les animateurs ont invité les élèves à cultiver des valeurs telles que l’amour du prochain, le patriotisme, la tolérance religieuse, la communication communautaire et la bonne gouvernance.

Ils leur ont également conseillé de ne jamais céder au gain facile et de privilégier le travail honnête pour ne pas succomber à la tentation du terrorisme.

À l’issue de la causerie, Jean de Dieu Kaboré, agent à la direction provinciale de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale du Tuy, s’est réjoui de l’intérêt manifesté par les élèves, tout en saluant leur participation active aux échanges.

Selon lui, cette initiative vise également à faire des élèves des relais de la lutte contre l’extrémisme violent, la radicalisation et le terrorisme au sein de leurs communautés.

Les élèves ont particulièrement apprécié cette causerie. Déborah Koussoubé a déclaré : « Nous devons nous aimer malgré nos différences et aimer notre patrie. »

De son côté, Aristide Sanon s’est engagé à sensibiliser ses proches pour lutter contre ces fléaux.

Pour rappel, ces causeries éducatives, entamées le 15 novembre dernier, se poursuivront jusqu’au 15 décembre 2024. Elles concernent les établissements secondaires des sept communes de la province du Tuy.

Agence d’Information du Burkina
BB/ata

Armoiries du Burkina Faso : vers une révision de la loi y relative

Armoiries du Burkina Faso : vers une révision de la loi y relative

(Ouagadougou, 27 novembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce mercredi 27 novembre, l’hebdomadaire Conseil des ministres. Plusieurs dossiers inscrits à l’ordre du jour ont été examinés et des décisions prises pour la bonne marche de la Nation, selon le ministre d’Etat, Porte-parole du Gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO.

Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, le Conseil a adopté un projet de loi portant modification de la loi du 1er août 1997 portant description et signification des Armoiries du Burkina Faso. Pour le ministre chargé de la Justice, Edasso Rodrigue BAYALA, ce projet de loi fait suite à la révision de la loi constitutionnelle ayant consacré le changement de la devise de notre pays qui est désormais « La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons ».

Selon le ministre BAYALA, les Armoiries comportant la devise sont définies dans une loi. « L’entrée en vigueur de la loi constitutionnelle qui a changé la devise imposait la modification de la loi du 1er août 1997 qui définit les Armoiries du Burkina Faso ».

Pour le compte du ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, le Conseil a adopté deux décrets en application du nouveau code minier en vue d’enrichir l’ordonnancement juridique dans la gestion du secteur minier.

Le premier décret, qui porte fixation des taxes et redevances minières, a prévu un certain nombre d’innovations, selon le ministre chargé des Mines, Yacouba Zabré GOUBA. « Il a été procédé à la revue générale des taxes et redevances minières, à la hausse de certaines rubriques des taxes et redevances minières. Le conseil a également décidé du déplafonnement des redevances perçues sur la production de l’or destiné à l’exportation », a indiqué le ministre GOUBA.

Le second décret porte conditions et modalités de gestion des actifs de l’Etat et vient combler, selon le ministre, un vide juridique. Ce décret va permettre une meilleure gestion des actifs miniers de l’Etat, une augmentation de la contribution au budget de l’Etat et un assainissement du cadastre minier.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Zondoma/Agriculture : Une association forme des producteurs à la fabrication de bio-pesticides

Zondoma/Agriculture : Une association forme des producteurs à la fabrication de bio-pesticides

Gourcy, 24 novembre 2024 (AIB)-Afin de renforcer leur résilience, des producteurs de la commune de Gourcy ont été initiés à la production et à l’utilisation de bio-pesticides. Cette formation, organisée par l’Association Monde Rural (AMR), s’est tenue les 22 et 23 novembre 2024 à Gourcy.

Des Personnes Déplacées Internes (PDI) et des populations hôtes vulnérables de la commune de Gourcy ont bénéficié de cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Communautaire de Relèvement et de Stabilisation du Sahel (PCRSS).

Selon Ozonan Bassia, spécialiste en agriculture et facilitateur de la formation, l’objectif principal de l’activité était de renforcer les capacités de résilience des bénéficiaires à travers la promotion d’une agriculture durable et écologique.

La session s’est déroulée en deux grandes étapes. Dans un premier temps, les participants ont été sensibilisés aux avantages des bio-pesticides et à leur impact positif sur l’environnement, tout en mettant en évidence les dangers liés à l’utilisation des pesticides chimiques.

« Les pesticides de synthèse présentent des dangers pour l’espèce humaine, les animaux, le sol et l’environnement », a expliqué le facilitateur.

Plusieurs participants ont confirmé ces propos à travers des témoignages relatant des cas d’intoxications, de décès d’animaux et d’apparition de maladies.

La seconde étape a été consacrée à la formulation pratique de plusieurs types de bio-pesticides, élaborés à partir d’ingrédients naturels tels que les feuilles, les graines et l’huile de neem, l’alcool, l’ail, l’oignon, le gingembre, le savon et le piment.

Une démonstration sur les techniques d’utilisation a également eu lieu dans un jardin sélectionné à cet effet.

En plus de Gourcy, la commune de Ouahigouya a également bénéficié de la même formation.

Les participants ont été sensibilisés à d’autres problématiques, notamment les violences basées sur le genre, l’exploitation et les abus sexuels ainsi que le harcèlement sexuel.

Au total, 200 personnes ont pris part à ces activités, organisées dans le cadre du PCRSS.

Ce projet, une initiative de l’État burkinabè en collaboration avec la Banque mondiale, vise à soutenir la résilience des populations affectées par la crise sécuritaire, particulièrement dans les régions du Nord, du Centre-Nord et du Sahel.

Agence d’Information du Burkina

Aziz KIEMDE

Festival Rakiiré : Un samo reclame son loyer à sa Majesté Naaba Baongho

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Festival Rakiiré : Un samo reclame son loyer à sa Majesté Naaba Baongho

Ouagadougou, 27 nov. 2024 (AIB)- Une délégation du comité d’organisation de la 1re édition du Festival international de la parenté et alliance à plaisanterie (FIPAP) a sollicité mercredi, les bénédictions de sa Majesté Naaba Baongho pour la réussite de l’événement qui se tiendra du 29 novembre au 1er décembre prochain au terrain Newton de Wayalghin. Pour l’occasion, un samo faisant partie dudit comité a réclamé son loyer.

S’estimant propriétaire de la ville de Ouagadougou, un samo faisant partie de la délégation du comité d’organisation de la 1re édition du Festival international de la parenté et alliance à plaisanterie (FIPAP) a réclamé mercredi, à sa Majesté Naaba Baongho son loyer et séance tenante, on lui a remis son argent.

« Nous sommes venus demander des bénédictions et des conseils à sa Majesté Naaba Baongho pour la réussite du Festival international de la parenté et alliance à plaisanterie (FIPAP) » qui est à sa première édition », a déclaré le coordonnateur de L’ Association Faso Rakiiré, Benoît Ilboudo.

M. Ilboudo et président du comité d’organisation du festival à sa sortie d’audience, a précisé que l’événement se déroulera du 29 novembre au 1er décembre 2024 au terrain Newton de Wayalghin de Ouagadougou sous le thème « Culture, sport, le Rakiiré pour vivre-ensemble harmonieux ».

Pour lui, diverses activités seront au programme du Festival Faso Rakiiré. Il s’agit, entre autres, une compétition de football regroupant les différentes communautés que sont les bissas, les bobos, les peuhls, les mossi, les samos, les gourmantchés, les Yadécés les dagari, les lobi, dune course féminine avec la participation de 2 femmes par communauté et dun Raki-Raaga.

« Les Zaossé et les Yana, ceux de Saponé et de Manga seront présents au FIPAP 2024 pour montrer leurs talents culturels », a-t-il ajouté.

Le président du comité d’organisation du FIPAP a par ailleurs soutenu qu’au total 14 communautés vont participer à ce premier rendez-vous culturel dont chacune exposera son savoir-faire au public.

Il a par ailleurs signalé qu’une collecte de fonds et de don de sang seront initiés par L’ Association Faso Rakiiré pour soutenir les personnes déplacées et les Forces combattantes engagées dans la reconquête du territoire national.

Benoît Ilboudo a aussi appelé toutes les communautés du Burkina Faso en général et celles de la ville de Ouagadougou à participer massivement à la 1re édition du FIPAP pour promouvoir le vivre- ensemble et la cohésion sociale.

Le Moogho Naaba Baongho, pour sa part, sest réjoui de la tenue du festival Faso Rakiiré qui favorise la promotion du vivre-ensemble dans le pays.

Il a en outre prodigué des conseils à la délégation du comité d’organisation du FIPAP tout en prônant l’entente entre les membres et être un bon exemple pour la future génération.

Pour cette 1re édition du FIPAP, le Niger est le pays invité d’honneur et le Ghana comme un pays modèle.

Créée en octobre 2022, le FIPAP se veut être une vitrine de valorisation de la culture burkinabè et de promotion du vivre- ensemble.

Agence d’information du Burkina

NO/IK/ATA

 

Comoé : Opération coup de balai volontaire, un engagement citoyen au service de la communauté, volontaire

Burkina-Comoé-PNVB-Salubrité

Comoé : Opération coup de balai volontaire, un engagement citoyen au service de la communauté, volontaire

Banfora, 27 nov. 2024 (AIB) – Au troisième jour de l’Opération coup de balai volontaire, ayant permis encore d’assainir des services de la ville de Banfora, des volontaires engagés dans l’activité apprécient l’initiative.« C’est vraiment une fierté de se retrouver en famille pour travailler pour la cause commune.

Banfora, c’est notre ville à tous. Par conséquent, la rendre propre, c’est profitable pour tout le monde. On doit faire en sorte que la ville soit comme notre propre cour », a indiqué, la volontaire au Programme national de volontariat (PNVB), Fatimata Yao. Elle s’est engagée comme volontaire, pour donner le bon exemple. De son avis, il s’agit d’un acte patriotique Aussi Mme Yao, s’est engagée à sensibiliser ses sœurs en vue de les mobiliser pour les actions futures.

Souleymane Soulama est étudiante en 3e année histoire et engagé comme volontaire.Selon lui, c’est une opération « qui nous permet de prendre en main la propriété de la commune », et, « c’est un devoir pour nous, fils de la région, de nous engager dans cette action citoyenne ».

Pour M. Soulama, la mobilisation des Forces de défense et de sécurité (FDS), des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et des Volontaires adjoints de sécurité (VADS) aux côtés des civils pour l’Opération coup de balai volontaire, est une action louable. « Cela a été également une occasion pour nous, de nous rapprocher d’eux, de tisser des liens forts.

Et ça montre également que la propriété est l’affaire de tous », s’est-il réjoui.La volontaire Karidjia Barry, a invité toute la population à adhérer à la nouvelle dynamique impulsée par les plus hautes autorités. « La propriété autour nous, nous profite d’abord. Car, elle permet d’éviter certaines maladies, notamment le paludisme et la dingue qui sont favorisées par l’insalubrité », a-t-elle fait savoir.

« Cette opération nous permet de jouer notre rôle dans la propriété du pays. Un pays sérieux, c’est aussi un pays propre », a noté l’étudiant volontaire, Batiéba Diabaté. De son avis, il ne faut pas attendre que des gens viennent de l’extérieur pour « nous apprendre comment rendre propre notre pays ». Il a invité tout le monde à mettre la main dans la patte pour que « notre pays soit propre ».

L’Opération Coup de Balai Volontaire est une initiative du Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB) mise en œuvre en collaboration avec le Bureau national des grands projets du Burkina (BN-GPB).

L’opération coup de balai volontaire mobilise 700 volontaires et les populations locales. Elle s’est déroulée du 16 au 18 novembre à Gaoua dans la région du Sud-ouest, et se poursuit du 25 au 27 novembre à Banfora dans la région des Cascades et du 29 novembre au 1er décembre à Bobo-Dioulasso, dans la région des Hauts-Bassins. Il s’agit d’une phase pilote qui sera étendue à l’ensemble du pays en 2025.Agence d’information du Burkina

DNK

Cascades ; CFPNF de Koutoura lance ses activités pour cette rentrée 2024-2025

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Cascades ; CFPNF de Koutoura lance ses activités pour cette rentrée 2024-2025

Banfora, (AIB) – Le Ministre de l’enseignement de Base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara, a lancé ce lundi 25 novembre 2024, a lancé les activités du Centre de formation professionnelle et non formelle (CFPNF) de Koutoura pour cette rentrée 2024- 2025.

 

 

 

Le Ministre de l’enseignement de Base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Sosthène Dingara, a saisi l’occasion pour inviter les leaders d’opinion, les partenaires sociaux, les notabilités coutumières et religieuses, les animateurs/enseignants, les autorités politiques et administratives, l’ensemble de la communauté éducative de la région et enfin les amis du Burkina Faso à travailler de manière à accroître la visibilité du centre et à développer son pénitentiel de formation.

En effet, le Centre de Formation professionnelle et non formelle (CFPNF) de Koutoura, est un établissement public de formation professionnelle à vocation agro-sylvo-pastorale et halieutique ayant pour medium d’enseignement le français et les langues nationales.

Ouvert en 2009, le CFPNF-K accueille et forme les jeunes âgés de 16 à 25 ans venant des CEBNF, des structures classiques, des CPAF. Le niveau d’étude exigé est le Cours Moyen.

Il offre des formations en agriculture et aux métiers connexes de l’agriculture, en élevage (embouche bovine) ovine, porcine, aviculture,) pisciculture, apiculture, transformation agroalimentaire, plantes médicinales, et médecine traditionnelle, saponification, confection de grillage et en entrepreneuriat. Ces formations qui durent 2 ans sont sanctionnées par le CQP fermier agricole et des attestations.

Pour cette rentrée 2024-2025, ce sont 110 pensionnaires dont 28 filles et 82 garçons qui sont inscrits. Parmi eux, 23 sont sous l’égide du programme de l’initiative présidentielle pour la formation des jeunes.

Le fonctionnement du centre est assuré par 14 agents publics et trois agents non permanents recrutés par le CFPNF-K.

Le ministre a rappelé que la réouverture du centre est une instruction du chef de l’Etat. En effet, lors de son passage dans la région, les forces vives lui avaient adressé une requête dans ce sens.

Un centre de formation non formelle fait référence à des structures éducatives qui offrent des programmes d’apprentissage en dehors du cadre formel des écoles ou universités. Ces Centres visent généralement à fournir des compétences pratiques, des connaissances spécifiques et un soutien pour le développement personnel et professionnel, mais sans les exigences académiques strictes du système éducatif formel, a rappelé le Ministre en charge de l’enseignement de Base.

A l’en croire, conscient que le secteur agricole constitue le premier pourvoyeur d’emplois avec plus de 80% d’actifs dans son économie, le gouvernement du Burkina Faso entend investir dans les métiers agro-sylvo-pastoraux.

La création des centres de formations professionnelles non formelle (CFPNF) de Koutoura et de Dori, en 2009 par le ministère de l’éducation nationale, participe de cette volonté.

Le Centre de Koutoura, a été fermé cinq années durant pour diverses raisons.

« Nous avons l’obligation de le réouvrir, afin d’être en phase avec les aspirations profondes des communautés », a ajouté M. Dingara.

Selon lui, des actions fortes sont entreprises par son département, non seulement, allant dans le sens de la conception des curricula qui consacrent une part importante aux valeurs endogènes, au niveau du formel, mais aussi au niveau de la formation professionnelle et technique, à travers le développement et la vocation des centres d’éducation de base non formelle (CEBNF) et des centres de formations professionnelle non formelle (CFPNF), d’où sortiront des jeunes aptes à entreprendre.

Il a salué le représentant résident de l’UNICEF et ses collaborateurs, pour la prise en charge des dépenses de réhabilitation du CFPNF-K à environ 45 000 000 F CFA.

Le premier responsable du ministère en charge de l’éducation a également exhorté les apprenants venus de tous les horizons du Burkina, à se mettre au travail car ils constituent l’espoir de demain.

Quant au directeur du CFPNF-K, Seydou Barro, a manifesté toute sa reconnaissance à l’endroit des plus hautes autorités du pays, pour l’initiative visant à booster les activités agro-sylvo pastorales et halieutique et à renforcer les capacités des adolescents et des jeunes par la formation en vue de booster le développement durable.

Il a également remercié le Ministre en charge de l’éducation de base ainsi qu’à tous ceux qui ont contribué à l’aboutissement de cette noble œuvre.

Le délégué général des apprenants, Issouf Diallo, a exprimé ses remerciements à l’endroit du Président du Faso, pour cette belle initiative en faveur du développement et du renforcement des compétences des jeunes et des adolescents. Cette initiative nous offre la chance et l’opportunité de bien nous former afin de maitriser les métiers agro-sylvo pastoraux en vue d’une insertion socio-économique réussie, s’est-il réjoui.

Le délégué général, a pris l’engagement au nom des apprenants du centre de Koutoura de bien suivre la formation pour être des modelés inspirants du développement rural.

Agence d’information du Burkina

JPY/dnk/ata

Drame de Solenzo : Le gouvernement exprime sa compassion et sa fermeté

Drame de Solenzo : Le gouvernement exprime sa compassion et sa fermeté

Solenzo, 26 nov. 2024 (AIB) – Une délégation gouvernementale, conduite par le ministre d’État Bassolma Bazié, a apporté mardi la compassion du Chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, aux populations de Solenzo, à la suite aux événements tragiques survenus le 25 novembre 2024.

Au lendemain des événements tragiques de Solenzo, marqués par une manifestation violente ayant conduit au décès du chef de canton, une mission gouvernementale mandatée par le Président du Faso s’est rendue sur place ce mardi 26 novembre 2024.

Composée des ministres en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié, de l’Administration territoriale, Émile Zerbo, de la Sécurité, Mahamadou Sana, de la Santé, Lucien Robert Kargougou et du chef d’État-major général des armées, le général de brigade Célestin Simporé, la délégation a eu des échanges directs avec les autorités administratives des Banwa, les responsables religieux et coutumiers, les Forces armées et les représentants des Forces vives.

Selon le ministre d’État Bassolma Bazié, il s’agissait de transmettre un message de compassion du Chef de l’État, d’écouter les différentes parties et de rappeler la fermeté des autorités face à de tels drames.

« Nous sommes venus exprimer des mots d’encouragement et de compassion du Chef de l’État. Les auteurs de ce drame seront identifiés et les responsabilités seront situées », a-t-il déclaré.

Le ministre d’État a souligné que certains individus ont ignoré les appels à l’apaisement invitant les populations à renoncer à la marche, ce qui aurait permis de privilégier le dialogue pour résoudre les préoccupations.

Il a dénoncé des personnes perfides qui, selon lui, ont infiltré la manifestation pour perpétrer l’irréparable au cours d’une marche « spontanée » en direction du Haut-commissariat.

La veille du lynchage du chef de canton de Solenzo, un autre chef a été assassiné dans la province de la Kossi.

Selon le ministre, ces deux meurtres ne sont pas le fruit du hasard, car les deux responsables faisaient partie d’un collège de sages qui devait se réunir le 2 décembre à Solenzo pour discuter de l’épineuse question foncière.

M. Bazié a également dénoncé une campagne de désinformation visant à semer la méfiance entre les populations et les Forces armées.

Il a exhorté les habitants à faire confiance aux autorités et aux Forces combattantes, notamment au Bataillon d’intervention rapide (BIR18), qu’il a félicité pour son travail avant de l’appeler à plus d’abnégation.

« L’appel que nous lançons aux Forces de défense et de sécurité, c’est de rester sereines, soudées et mobilisées », a-t-il déclaré.

À deux mois de la sortie officielle des États membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la CEDEAO, le ministre d’État a estimé que des adversités plus complexes pourraient émerger pour tenter de semer des confusions.

Il a également dénoncé la prolifération de fausses informations sur les réseaux sociaux, utilisées à des fins de déstabilisation.

Avant de quitter Solenzo, la délégation a rendu visite à la famille du défunt chef de canton pour lui présenter ses condoléances et lui apporter son réconfort.
Agence d’information du Burkina
ZO-ATA/sms

Ganzourgou : Un opérateur économique offre 80 tables-bancs et des bureaux à une écoles de Sapaga

Burkina-Ganzourgou-Don-Ecole

Ganzourgou : Un opérateur économique offre 80 tables-bancs et des bureaux à une écoles de Sapaga

Zorgho, (AIB) – Le samedi 23 novembre 2024, le haut-commissaire de la province du Ganzourgou, Aminata Sorgho/Gouba, a présidé une cérémonie de réception de tables-bancs et des bureaux pour une école primaire de Sapaga, dans la commune de Zorgho. D’une valeur de plus de 3 600 000 francs CFA, ces équipements sont un don de l’opérateur économique El Hadj Idrissa Barry, fils du village.

Les tables-bancs, élément central du mobilier scolaire, jouent un rôle important dans la création d’un environnement propice à l’apprentissage, car ils permettent aux élèves de suivre les cours dans une posture confortable.

Conscient de ce fait et répondant aux sollicitations des enseignants d’une école de Sapaga, El hadj Idrissa Barry, a gracieusement offert 60 tables-bancs et des bureaux à cette école et 20 autres tables-bancs à l’école franco-arabe du village.

La remise officielle de ces équipements a fait l’objet d’une cérémonie marquée par des interventions.

Dans son mot de bienvenue, sa majesté, Naba Yemdé, chef coutumier de Bougré, a exprimé sa gratitude envers le donateur. Il a demandé à toute la population de remercier El Hadj Barry pour sa pensée et le geste admirable qu’il a fait pour l’éducation. Il a appelé les filles et fils de Zorgho à s’inspirer de cet acte pour soutenir l’État dans ses efforts pour le développement.

De son côté, Le chef de la Circonscription d’éducation de base de Zorgho, Raogo Jean Claude Ouédraogo, a remercié le donateur pour son engagement constant envers l’éducation. Il a rappelé que ce n’est pas la première fois qu’El Hadj Barry soutient l’école. A l’en croire, il accompagne l’école chaque année dans le domaine du sport et de l’excellence. Fier de cet engagement en faveur de l’éducation, M. Ouédraogo a saisi l’occasion pour lui remettre un certificat de reconnaissance, tout en formulant le vœu que Dieu fructifie ses affaires. Il a également invité les bénéficiaires à bien entretenir ces équipements et appelé les parents à s’impliquer activement dans la vie de l’école.

Pour la directrice de l’école, Wendpouiré Korsaga/ Ouédraogo, ce don arrive au bon moment. « Avec un effectif de 150 élèves dont 48 filles répartis dans quatre classes, nos tables-bancs étaient insuffisants et dans un état dégradé. » a-t-elle révélé. Elle a alors traduit sa profonde gratitude à El Hadj Idrissa Barry qui, pour elle, est un grand visionnaire.

Le représentant du donateur, Souley Barry, a transmis les salutations d’El Hadj Barry et a dévoilé ses futurs projets pour l’école. Parmi ceux-ci figurent la clôture de l’établissement, la construction de logements pour les enseignants et l’électrification des locaux. Il a exhorté les parents à maintenir leurs enfants à l’école et à les éloigner des sites d’orpaillage.

Le président de la délégation spéciale de Zorgho, Valentin Badolo, a salué cette initiative qu’il qualifie de « signal fort ». « L’État seul ne peut pas tout faire. Il revient à chacun de contribuer au développement du pays à travers des actions concrètes comme celles d’El Hadj Barry. » a-t-il dit. Il a également sensibilisé les parents à inscrire massivement les filles à l’école et invité les enseignants à redoubler d’efforts pour toujours produire de bons résultats scolaires.

La haut-commissaire, Aminata Sorgho/ Gouba a exprimé sa satisfaction face à l’engagement constant de bonnes volontés pour soutenir l’éducation. Elle a remercié le donateur pour ce geste qui, selon elle, traduit son attachement à l’avenir des enfants. Pour elle, en investissant dans l’école de Sapaga Peulh, El Hadj Idrissa Barry ne soutient pas seulement une génération, mais tout l’avenir de la communauté. Elle a conclu la cérémonie en insistant sur l’importance de l’implication communautaire dans la gestion de l’école. Elle a invité les parents à y inscrire autant les filles que les garçons et à suivre de près leur parcours scolaire. Elle a aussi remercié les enseignants pour leurs efforts et a exhorté les élèves à bien travailler pour tirer profit des opportunités offertes.

Agence d’information du Burkina

MS/dnk/ata

Dori : 96 heures de communion autour des valeurs culturelles endogènes

Dori : 96 heures de communion autour des valeurs culturelles endogènes

Dori, (AIB)-La mairie de Dori a organisé, du 21 au 24 novembre 2024, les Journées communales des communautés, animées par des activités sportives et culturelles, un panel, un défilé des communautés et une dégustation de mets locaux.

Ces journées, placées sous le thème « Culture et intégration des communautés pour la consolidation de la paix : contribution de la délégation spéciale », ont marqué une première dans la commune.

Les festivités ont débuté par un cross populaire civilo-militaire, une course cycliste féminine et un mini-marathon.

En plus de ces activités sportives, durant 96 heures, le chef-lieu de la région du Sahel a vibré au rythme des sonorités locales, avec des prestations artistiques, des défilés de communautés, des scènes de parenté à plaisanterie et une dégustation de mets du terroir.

Un panel a également été organisé pour réfléchir sur le rôle des activités culturelles et sportives comme moyens de résilience des populations et sur les dispositions à prendre pour le retour de la paix et de la cohésion sociale.

Le président de la délégation spéciale de Dori, M. Abrahamané Mandé, s’est dit satisfait des résultats obtenus par cette première édition.

Il a exhorté les populations de la région du Sahel à soutenir de telles initiatives pour construire et consolider un vivre-ensemble harmonieux.

Le gouverneur de la région du Sahel, le lieutenant-colonel Fabien Rodolphe Sorgho, représentant le ministre délégué chargé des Ressources animales, le Dr Amadou Dicko, patron de l’événement, a remercié les partenaires ainsi que les filles et fils de la région dont les efforts conjugués ont permis la tenue de cette première édition.

M. Sorgho a exprimé l’espoir que cette semaine communale des communautés contribue à l’ancrage des valeurs culturelles dans le quotidien des populations de la région du Sahel.
Agence d’information du Burkina
MAM/ata

Zondoma : L’orpailleur Souleymane Belem offre une mosquée à Séliguin

Zondoma : L’orpailleur Souleymane Belem offre une mosquée à Séliguin

Gourcy, 21 nov. 2024 (AIB)-Après avoir offert des logements à des personnes âgées, l’orpailleur Souleymane Belem a remplacé la vieille mosquée en terre battue de Séliguin (Tougouma) par une plus moderne, avec de nombreuses commodités.

La communauté musulmane de la commune de Tougo a inauguré une nouvelle mosquée dans le quartier Séliguin. Offerte par Souleymane Bélem, opérateur économique et fils de la localité, la cérémonie d’inauguration a été présidée par le Cheick Boukari Ouédraogo de Taslima, en présence des autorités administratives, coutumières et religieuses.

Des participants venus de divers horizons du pays et de la sous-région ont partagé des moments de prière et de bénédictions, invoquant la paix, la cohésion et la stabilité sociale au Burkina Faso.

La mosquée, composée d’une salle de prière, d’un hall pour les cérémonies, d’un système d’éclairage et de ventilation, ainsi que de toilettes, est une réalisation de Souleymane Bélem, orpailleur installé à Batié, dans la région du Sud-Ouest.

Dans son intervention, le donateur a expliqué que ce geste répond à l’appel de sa communauté à l’ensemble des filles et fils de la localité. Il s’agit aussi pour lui de tenir une promesse qu’il s’était faite.

Après avoir construit des logements pour les personnes âgées, il a souhaité leur apporter un peu de confort dans l’accomplissement de leurs devoirs religieux.

Dans son sermon, le Cheick Boukari Ouédraogo a félicité la communauté musulmane de Séliguin pour son engagement dans la consolidation de la foi islamique.

Il a souligné l’importance de la mosquée, non seulement comme lieu de culte, mais aussi comme un espace de rassemblement, de solidarité, de paix et de concorde, tant au sein des familles que dans la communauté.

Il a exhorté les bénéficiaires à faire bon usage de cette infrastructure et a formulé des bénédictions pour le promoteur, espérant que sa dévotion et son esprit de compassion inspireront d’autres jeunes de la localité.

Pour l’Imam Amadou Bélem, venu de Doropo dans la région du Sud-Ouest, la mosquée baptisée « Hamad Yiri », en hommage au précurseur de l’islam dans la localité, a connu plusieurs transformations au fil des générations.

Aujourd’hui construite en matériaux durables et dotée de commodités modernes, elle était autrefois un simple alignement de pierres, remplacé plus tard par un hangar de fortune, puis par une bâtisse en terre battue.

L’Imam s’est dit satisfait de cette nouvelle phase dans l’évolution de cet héritage ancestral.

Ibrahim Ouédraogo, venu spécialement d’Abidjan pour l’occasion, a quant à lui abordé la situation sécuritaire au Burkina Faso.

Heureux de constater que son pays d’origine est loin des rumeurs alarmantes, il a prié Allah Tout-Puissant de bénir davantage le Président du Faso, son gouvernement, ainsi que les forces de défense et de sécurité, afin de garantir davantage de succès dans la reconquête du territoire national.

Agence d’Information du Burkina
AKI/ata

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