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Manga (Centre-Sud) : une association plaide pour l’autonomisation économique des femmes

Manga (Centre-Sud) : une association plaide pour l’autonomisation économique des femmes

Manga, 21 décembre 2024 (AIB) – L’association Teel Taaba, une organisation de lutte contre la pauvreté des femmes basée à Manga, a organisé un atelier d’engagement des leaders d’opinion, du vendredi 20 au samedi 21 décembre 2024, pour plaider en faveur de l’autonomisation économique des femmes et de leur participation dans les espaces de prise de décision, dans la province du Zoundwéogo, région du Centre-Sud.

Dans cette région et presque partout au Burkina Faso, des obstacles tels que les pesanteurs socio-culturelles et la méconnaissance des droits continuent de freiner la participation des femmes dans les espaces décisionnels, tant au sein des familles que dans la société.

C’est dans ce contexte que l’association Teel Taaba de Manga a organisé cet atelier, destiné à sensibiliser les leaders masculins de la communauté pour qu’ils deviennent des alliés de l’égalité des sexes.

L’objectif était également de partager avec les participants les efforts initiaux de cartographie réalisés par l’association et de plaider auprès des propriétaires terriens pour l’autonomisation économique des femmes.

Selon Isabelle Baïlé, présidente de l’association Teel Taaba, « pour que les femmes soient entendues dans les espaces décisionnels, la collaboration avec les hommes décideurs est cruciale afin de changer le paradigme ».

À cet effet, l’association a réuni à Manga, les 20 et 21 décembre 2024, des leaders d’opinion venus des communes de Manga, Guiba, Bindé et Gogo, afin de réfléchir ensemble et s’engager à accompagner les femmes dans leur autonomisation économique.

« Nous espérons qu’à la fin de cet atelier, les différents leaders, surtout les chefs coutumiers et les propriétaires terriens, s’engageront fermement à offrir des terres cultivables aux femmes pour qu’elles exercent l’agroécologie, que nous promouvons », a-t-elle souligné.

Le chef du village de Zigla, représentant les chefs coutumiers présents, a affirmé que, dans son village, les femmes n’avaient effectivement pas accès à la terre.

« Mais cette période doit être révolue. À l’issue de cet atelier, avec mes pairs, nous prendrons des engagements fermes pour doter les femmes de terres cultivables », a-t-il assuré.

La secrétaire générale de la province du Zoundwéogo, Awa Ouédraogo, dans son discours d’ouverture, a souligné que l’égalité des sexes est une réalité dans l’administration burkinabè.

« L’État burkinabè ne favorise pas les hommes au détriment des femmes, comme cela se reflète dans les recrutements. Ce qui est faisable au sein de l’administration peut et doit aussi être appliqué à tous les niveaux. Au regard de la qualité des participants à cet atelier, j’ai foi que de bonnes décisions seront prises », a-t-elle déclaré.

En rappel, cet atelier d’engagement des parties prenantes s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de réduction des inégalités de genre par la formation dans la province du Zoundwéogo, soutenu par le partenaire National Democratic Institute (NDI).

Agence d’information du Burkina
BT/ata

Soutien aux familles des soldats tombés : des vivres et non vivres au profit des veuves et des orphelins

Soutien aux familles des soldats tombés : des vivres et non vivres au profit des veuves et des orphelins

(Ouagadougou, 21 décembre 2024). Le Commandant de la Garde républicaine, le Chef de bataillon Souleymane ZANGO, représentant le Directeur de cabinet du Président du Faso, a reçu ce samedi au Camp Naba-Koom 2, des dons en vivres et non vivres au profit des veuves et des orphelins des soldats tombés au front.

Ces dons sont composés de cinq tonnes de riz, de 20 comptes d’épargne de 25 000 FCFA au profit des veuves et des orphelins des soldats tombés au front ainsi que cinq motos pour les opérations sur le terrain. C’est un geste de Jean KABORE et de Ousmane SANKARA, des entrepreneurs burkinabè.

Pour le porte-parole des donateurs, Jean KABORE, ce don fait suite à l’appel des autorités au cours de la semaine de soutien psycho-social et spirituel en septembre dernier au camp Naaba-Koom 2 au profit des familles des personnels des forces armées nationales tombés au front. « Nous savons que notre pays traverse une crise sécuritaire et les militaires sont les premières victimes de cette guerre. C’est pourquoi nous avons décidé d’apporter notre contribution à cette guerre en soulageant les familles des soldats tombés au front », a indiqué le porte-parole Jean KABORE.

Pour le Commandant de la Garde républicaine, le Chef de bataillon Souleymane ZANGO, ce geste des deux donateurs est une manifestation de solidarité et d’entraide envers les veuves et les orphelins des militaires tombés au front. « Ce matin nous avons encore reçu des dons au profit des familles des militaires tombés, de deux généreux donateurs qui nous donnent non seulement des vivres, mais aussi des motos et des comptes d’épargnes au profit des orphelins. C’est énorme et nous remercions ces donateurs », a indiqué le Chef de bataillon Souleymane ZANGO.

Le Commandant de la Garde républicaine a lancé un appel à tous les Burkinabè de manifester leur soutien à l’endroit de ces veuves et des orphelins de guerre. « Comme vous le savez, des gens se sont sacrifiés pour cette nation, des gens ont perdu la vie en défendant nos terres, c’est donc un devoir pour le peuple burkinabè de travailler à soulager les familles de nos illustres disparus », a-t-il soutenu.

La représentante des bénéficiaires, Mme Agathe KONDOMBO, a traduit la gratitude des veuves et des orphelins aux donateurs pour leur générosité. La remise des dons s’est déroulée au cours d’une cérémonie d’Arbre de noël organisée par la Garde républicaine au camp Naba-Koom 2 au profit des enfants des militaires tombés au front.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Maroc : Le financement des programmes d’investissement des régions au cœur des débats à Tanger

Maroc : Le financement des programmes d’investissement des régions au cœur des débats à Tanger

Tanger, 20 déc. 2024 (AIB) – Des experts et acteurs du développement ont échangé, vendredi à Tanger, lors des Assises nationales de la régionalisation avancée, sur la problématique du financement des programmes d’investissement des régions, afin de favoriser un développement harmonieux et adapté.

La 2e édition des Assises nationales de la régionalisation avancée, placée sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et intitulée « La régionalisation avancée entre les défis d’aujourd’hui et de demain », a ouvert ses portes ce vendredi 20 décembre 2024 dans la ville de Tanger, en présence d’éminentes personnalités venues du Maroc et d’ailleurs.

À cette occasion, des experts et acteurs du développement se sont penchés sur la thématique « Défis du financement des programmes d’investissement des régions », visant à identifier des stratégies et mécanismes innovants pour un développement territorial équilibré et adapté.

Les échanges ont notamment porté sur l’efficacité de la programmation des activités, la gestion budgétaire, la coordination et le suivi des projets de décentralisation, ainsi que sur la mobilisation et le transfert des ressources financières au profit des collectivités territoriales.

Aziz El Khayati, directeur du budget au ministère de l’Économie et des Finances du Maroc, a abordé cette thématique aux côtés d’autres intervenants.
Lors d’un colloque tenu vendredi soir à Tanger, M. El Khayati s’est interrogé : « Comment la région contribue-t-elle à cette dynamique d’investissement ? Et comment le cadre de convention 2030 constitue-t-il un accélérateur du développement territorial ? »

Il a souligné qu’au cours des 25 ans de règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l’investissement public a été multiplié par cinq, dans le but de moderniser les 12 régions du royaume.

Selon lui, cet investissement a permis de développer de grands projets d’infrastructures, notamment : Les autoroutes, dont le réseau est passé à 1 800 km. Le bitumage de plus de 80 % des routes. La construction de 10 300 km de voies pour les trains à grande vitesse (TGV).

M. El Khayati a également évoqué les investissements réalisés dans les secteurs agricoles, industriel, touristique, ainsi que dans la pêche maritime.

Les intervenants ont, par ailleurs, reconnu que le Maroc consacre plus de 32,2 % de son Produit intérieur brut (PIB) pour stimuler le développement au profit des différentes régions.

Cette édition des Assises nationales de la régionalisation avancée, organisée par le ministère de l’Intérieur en partenariat avec l’Association des régions du Maroc, se déroule les 20 et 21 décembre 2024 à Tanger.

Agence d’information du Burkina
Nida OUÉDRAOGO, Envoyé spécial à Tanger.

Yatenga/Enseignement secondaire : Drissa Belem installé dans ses nouvelles fonctions de directeur régional

DRESFPT/Nord

Yatenga/Enseignement secondaire : Drissa Belem installé dans ses nouvelles fonctions de directeur régional

Ouahigouya, 20 déc. 2024 (AIB)-Le Haut-Commissaire de la province du Yatenga Tasséré Nacoulma a installé l’inspecteur Drissa Belem dans ses nouvelles fonctions de directeur régional en charge de la Direction Régionale de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Professionnelle et Technique (DRESFPT) du Nord, le vendredi 20 décembre 2024 à Ouahigouya.

Nommé en conseil des ministres du 05 décembre 2024 l’inspecteur de l’enseignement secondaire Drissa Belem a été officiellement installé dans ses fonctions de directeur régionale de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Professionnelle et Technique du Nord, le vendredi 20 décembre 2024 à Ouahigouya.

Parents, amis et personnel de la DRESFPT/Nord, tous sont venus témoigner leur solidarité au nouveau directeur. Il remplace à ce poste Hippolyte Ouédraogo qui a passé environs 28 mois aux commandes.

Le nouveau directeur régional de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Professionnelle et Technique du Nord Drissa Belem a pris la pleine mesure des missions qui l’incombent.

« Je prends la pleine mesures des nouvelles responsabilités qui m’incombent. Je m’engage à honorer mon sacerdoce avec professionnalisme. Mais je ne saurai atteindre les résultats escomptés sans le soutien de mes collaborateurs.

Pour cela, je reste ouvert à tout le monde à n’importe quel moment, je sollicite votre accompagnement pour la réussite de la mission. Pour mon prédécesseur, je le félicite pour le travail abattu et plein succès dans ses nouvelle fonctions».

Après 28 mois de service à la direction régionale de la DRESFPT/Nord, Hyppolite Ouédraogo passe les commandes les sentiments d’un devoir accomplis à Drissa Belem.

« Je voudrai dire un grand merci aux autorités de la région du Nord pour l’accompagnement que j’ai bénéficié. Je suis arrivé en 2021 à Ouahigouya à ce poste avec des hésitations. Aujourd’hui, je pars avec un cœur plein de joie pour les résultats engrangés. Tous ces acquis ont été possibles grâce au concours de tous.Je vous en suis reconnaissant pour tous ces efforts consentis.

A mon successeur Drissa Belem, toutes mes félicitations et beaucoup de courage. A mes collaborateurs ici présents, je vous invite à lui apporter le même soutien que vous m’avez offert pour la réussite de sa mission » a laissé entendre le directeur régional sortant.

Issiaka Niekièma , prenant la parole au nom du personnel de la DRESFPT /Nord, à l’entame de ses propos, a salué de vive voix le directeur sortant un homme qu’il qualifie plein d’humilité, un grand manager qui a fait la fierté de la DRESFPT/Nord durant son mandat. Quant au nouveau directeur régional, tout en lui félicitant pour sa nomination et lui a invité d’emboiter les mêmes pas de son successeur, sinon de faire mieux dans le but de faire rayonner la DRESFPT/ Nord et d’engranger davantage de résultats.

Le Haut-Commissaire Tasséré Nacoulma, tout en félicitant le directeur sortant pour les acquis a invité celui entrant à se mettre vite au travail car le contexte sécuritaire ne rend pas les choses faciles pour tout responsable. Monsieur Nacoulma a par la suite rassuré le nouveau directeur sur la collaboration du personnel et de l’accompagnement des autorités régionale directeur entrant pour la réussite de sa mission.

En rappel, l’inspecteur Drissa Belem avant son poste directeur régional, était le directeur Provincial de l’Enseignement Secondaire de la Formation Professionnelle et Technique (DPESFPT) Yatenga.
Agence d’information du Burkina
BB/ata

Kongoussi : Les « Wayiyans » assainissent le cadre de travail de la Gendarmerie nationale

Kongoussi : Les « Wayiyans » assainissent le cadre de travail de la Gendarmerie nationale

Kongoussi, 20 déc. 2024 (AIB)- Les membres du comité de veille citoyenne de la ville communément appelés « Wayiyans » ont mené jeudi, une opération de salubrité dans l’enceinte de la brigade territoriale de gendarmerie de Kongoussi afin de créer un cadre de travail sain aux pandores et aux usagers, a appris l’AIB.

Les « Wayiyans » de Kongoussi ont assaini, refermé les trous et aidé à poser des obstacles dans l’enceinte et les abords de la brigade territoriale de gendarmerie de Kongoussi. Les trous ont été remplis avec de l’argile acquis grâce à une cotisation ponctuelle des membres.
« Nous avons remarqué que l’intérieur de la brigade était accidenté par endroit. Pour jouer notre partition, nous avons décidé de nous cotiser pour acquérir de l’argile. On a pu obtenir 120 000 FCFA soit l’équivalent de 4 voyages de camion. Joanny Sawadogo nous a offert un 5e voyage « a expliqué Barthemy Sawadogo, un des responsables « Wayiyan » de Kongoussi.
Monsieur Sawadogo a également précisé que le comité travaille conformément à la vision et aux orientations du Président du Faso le Capitaine Ibrahim Traore qui invite régulièrement les burkinabè à promouvoir le développement endogène.

L’œuvre du comité a été salué par les riverains et les travailleurs de la brigade. « C’est tres salutaire ce qu’ils ont posé comme acte et nous les remercions pour cela » a indiqué un agent des Forces de défense et de sécurité.

En rappel, le comité de veille citoyenne de Kongoussi a déjà réhabilité plusieurs voies d’accès dans la commune de Kongoussi.

Agence d’information du Burkina
AR/ata

 

 

Burkina : Le comptable principal en deniers et valeurs s’engage à participer au rayonnement de l’AIB

Burkina : Le comptable principal en deniers et valeurs s’engage à participer au rayonnement de l’AIB

Ouagadougou, 19 déc. 2024 (AIB) – Le comptable principal en deniers et valeurs de l’Agence d’information du Burkina (AIB), Judith Félicité Compaoré, s’est engagée jeudi, aux côtés du personnel de l’agence, à œuvrer pour son rayonnement.

« À cet instant de ma prise de fonction, permettez-moi de vous affirmer mon engagement à participer à vos côtés à la construction et au rayonnement de l’AIB », a déclaré Judith Félicité Compaoré lors de son installation dans ses nouvelles fonctions.

Inspecteur du Trésor, Mme Compaoré a promis de collaborer avec tout le personnel pour mériter la confiance placée en elle à travers cette mission qui lui a été confiée.

Selon elle, sa mission de comptable principal s’inscrira dans le respect de la hiérarchie et des textes régissant la fonction.

« Mes actions s’inscriront dans la loyauté et le dévouement à la patrie et à mes supérieurs hiérarchiques, dans le respect des textes et lois, le tout avec honneur, rigueur et discipline », a-t-elle affirmé.

Pour réussir cette mission, Judith Félicité Compaoré a sollicité l’accompagnement de tous ses collaborateurs, notamment par leurs conseils et leurs contributions. Elle a également salué le mérite de ses prédécesseurs, qui ont œuvré à l’érection de l’AIB en établissement public de l’État à caractère administratif.

Le comptable principal s’est engagée à accroître, par son action, la visibilité et l’efficacité de l’AIB, soulignant que le travail des médias est une œuvre collective.

La mission de remise de service et d’installation, conduite par Lassané Tiendrebéogo et Mathieu Zoungrana, inspecteurs techniques du Trésor, a dirigé le cérémonial d’installation.

Selon Lassané Tiendrebéogo, le régime de comptable public s’appliquera avec toute la rigueur nécessaire, et l’appréciation de la gestion de Judith Compaoré sera minutieuse.

Il l’a exhortée à respecter, dans l’exercice de ses fonctions, les prescriptions du cadre d’éthique et de déontologie de l’agent du Trésor, sous peine d’engager sa responsabilité personnelle et pécuniaire, conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur.

Il a également invité l’ensemble du personnel de l’AIB à accueillir et intégrer la nouvelle comptable principale dans la grande famille pour contribuer au rayonnement du média.

La Directrice générale de l’AIB, Séraphine Somé, a pris acte de l’engagement de Judith Félicité Compaoré à accompagner l’agence dans la mise en œuvre de sa politique.

« Merci d’avoir accepté de venir travailler à nos côtés. Vous pouvez compter sur nous puisque nous avons les mêmes missions. Nous sommes disposés à vous accompagner », a-t-elle rassuré.

Parcours professionnel de Judith Félicité Compaoré

Après deux années de formation à l’École nationale des régies financières, Judith Félicité Compaoré a débuté sa carrière le 1er avril 2008.

Elle a servi à la Trésorerie régionale des Hauts-Bassins de 2008 à 2015, où elle a été successivement chef du service des dépenses et inspecteur vérificateur des postes comptables.

De mars 2015 à octobre 2016, elle a occupé le poste d’agent comptable au Centre Muraz à Bobo-Dioulasso.

En février 2018, elle a été affectée comme agent chargé des statistiques à la Direction du suivi des opérations financières de l’État, avant d’être nommée chargée de contrôle interne au sein de cette même direction, poste qu’elle a occupé de 2019 jusqu’à sa récente nomination.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

Burkina/Armée : Le colonel Théophile Nikièma nommé commandant de la Brigade spéciale d’intervention rapide

Burkina/Armée : Le colonel Théophile Nikièma nommé commandant de la Brigade spéciale d’intervention rapide

Ouagadougou, 20 déc. 2024 (AIB) – Le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a nommé, jeudi, le colonel des forces armées nationales Théophile Nikièma au poste de commandant de la Brigade spéciale d’intervention rapide.

Jusqu’alors chef d’état-major de l’armée de terre, le colonel Nikièma a été désigné commandant de la Brigade spéciale d’intervention rapide, selon un décret signé par le chef suprême des armées et président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Le colonel Théophile Nikièma succède à Moussa Diallo, nommé le même jour chef d’état-major général des armées.

Le colonel Hamed Hermann Rouamba qui occupe déjà le poste de chef du Centre intégré des opérations, a été choisi par le chef de l’État pour remplacer le colonel Nikiema.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Des femmes formées aux métiers verts dans la commune de Mogtédo

Des femmes formées aux métiers verts dans la commune de Mogtédo

Ziniaré, (AIB)-Une centaine de femmes de la commune de Mogtédo, travailleuses sur des sites miniers artisanaux, ont bénéficié, en décembre 2024, de formations sur les activités vertes génératrices de revenus.

Issues des localités de Kagtanga et Nobsin, ces femmes ont acquis des compétences leur permettant de mener des activités économiques respectueuses de l’environnement.

Initiée par le Consortium Alliance pour une Mine Responsable (AMIR) et l’Association des Femmes du Secteur Minier du Burkina (AFEMIB), cette formation s’est articulée autour de deux volets : l’un portant sur les activités écologiques et l’autre sur la gestion financière.

Selon Bénoît Kambiré, chargé de projet à l’AMIR, ces formations visent à promouvoir des initiatives durables telles que la transformation des légumes et la fabrication de charbon écologique, tout en renforçant les compétences en gestion et en marketing.

« Sur les sites miniers artisanaux, les femmes manquent souvent d’alternatives économiques et sont livrées à elles-mêmes. Grâce à ces formations, elles pourront développer des activités génératrices de revenus », a-t-il expliqué.

Il a également souligné que la fabrication de charbon écologique répond aux défis environnementaux de Mogtédo, une commune où « le bois est rare et les sources d’énergie limitées ».

« Notre objectif est d’améliorer les moyens de subsistance des bénéficiaires tout en favorisant leur inclusion sociale et économique et en protégeant l’environnement », a ajouté M. Kambiré.

À l’issue des formations, les participantes, membres des associations de femmes exploitantes minières artisanales de Kagtanga et Nobsin, ont reçu des équipements d’installation.

Mariam Ouédraogo, l’une des bénéficiaires, a salué cette initiative du Consortium :

« Nous sommes très contentes. L’approvisionnement en bois est un problème pour nous. Il faut aller très loin en brousse pour en trouver. Grâce à cette formation, nous avons appris à utiliser les matières disponibles pour fabriquer du charbon destiné à la cuisine. Nous comptons aussi en commercialiser afin de mieux subvenir aux besoins de nos enfants », s’est-elle réjouie.

Ces formations s’inscrivent dans le cadre du projet « Promouvoir l’égalité des genres et l’inclusion sociale des femmes et des filles dans les communautés minières artisanales et à petite échelle des régions du Centre-Ouest et du Plateau-Central du Burkina Faso ».

Ce projet prévoit le renforcement des capacités économiques de 200 femmes et jeunes filles à travers des formations pratiques et adaptées aux activités génératrices de revenus.

Agence d’information du Burkina

DS/ata

Burkina : Une coalition d’organisations veut lutter contre le trafic illicite d’ânes 

Burkina : Une coalition d’organisations veut lutter contre le trafic illicite d’ânes

Ouagadougou, 19 déc. 2024 (AIB) – Trois organisation de la société civile, tous engagées dans la lutte contre le trafic illicite des ânes en Afrique de l’Ouest, ont organisé jeudi, un atelier de partage d’expériences sur la situation du commerce illégal de l’espèce asine et de ses produits en vue de trouver des solutions contre le phénomène.

Selon les trois organisations de la société civile à savoir l’ONG APIL, Brook Afrique de l’Ouest et l’association Inades Formation cette rencontre de partage d’expériences sur la situation du commerce illégal des ânes et leurs produits en Afrique de l’Ouest, vise à trouver des voies et moyens pour préserver l’espèce asines.

Pour le représentant de la coalition, Isidore Della, « l’esprit de cet atelier est de contribuer à la relecture par le gouvernement du décret portant abattage et exportation des asines, des camelins, des équidés et de leurs produits au Burkina Faso ».

A l’en croire, les ânes jouent un rôle socio-économique non négligeable notamment dans l’attraction animale et dans le transport des récoltes.

Mais, prévient-t-il, ce rôle risque de disparaitre, si rien n’est fait.

Selon le directeur général de la santé publique vétérinaire, Kadré Sanfo, la législation en vigueur ne protège pas suffisamment ces espèces d’animaux car comportant des limites parmi lesquelles le caractère peu dissuasive des sanctions prévues et la non règlementation du transport des ânes au Burkina Faso.

M. Sanfo a néanmoins reconnu que le décret adopté en 2016 par le gouvernement a permis de réduire le trafic des animaux.

Toutefois à partir de 2019, les trafiquants ont adopté de nouveau modes opératoires pour exporter clandestinement les animaux, a-t-il déploré.

En 2023, « nous avons eu près de 3 000 certificats délivrés rien que pour des animaux à destination de la frontière entre le Burkina et le Ghana », a-t-il fait savoir.

Agence d’information du Burkina

YOS/ata

Burkina : Amnistier les faits du coup d’État de 2015 n’est pas contraire à l’esprit de l’insurrection populaire, Ministre

Burkina-Justice-Amnistie

Burkina : Amnistier les faits du coup d’État de 2015 n’est pas contraire à l’esprit de l’insurrection populaire, Ministre

Ouagadougou, 20 déc. 2024 (AIB) – Le ministre en charge de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, a affirmé ce vendredi que le projet de loi portant grâce amnistiante pour les présumés auteurs du coup d’État de 2015 ne remet pas en cause l’esprit de l’insurrection populaire de 2014 portée par la Transition.

« Nous avons besoin que la population comprenne que bon nombre de ceux qui bénéficieront de cette amnistie ont déjà purgé leurs peines. Donc, il n’y a pas de remise en cause de la réglementation. C’est une démarche normale prévue par la loi », a déclaré le ministre.

Rodrigue Bayala s’exprimait lors d’un point de presse destiné à clarifier le projet de loi de grâce amnistiante pour les présumés auteurs du putsch avorté des 15 et 16 septembre 2015.

Selon lui, le peuple burkinabè a suivi le procès de ce coup d’État, où toutes les parties ont été entendues, et des condamnations ont été prononcées.

« Dans notre secteur, il faut d’abord la vérité, ensuite la justice, pour aboutir enfin à l’amnistie. C’est comme si on disait vérité, justice, réconciliation. À ce jour, tout le monde sait ce qui s’est passé et qui a fait quoi », a-t-il expliqué.

Il a précisé que cette loi d’amnistie, prévue par la Constitution, ne remet nullement en cause les décisions de justice mais vise à désengorger les prisons et à permettre aux prévenus remplissant les conditions de servir leur pays.

Le ministre a également souligné que cette mesure renforcera le patriotisme et l’engagement de certains militaires qui, bien qu’ayant déjà regagné le théâtre des opérations, voient leur carrière bloquée en raison des procédures judiciaires en cours.

« Cette loi, qui efface totalement la peine, permettra à ceux qui remplissent les conditions de progresser dans leur carrière », a-t-il ajouté, précisant toutefois que les dommages et intérêts resteront à la charge des amnistiés.

Agence d’information du Burkina
ZO/YOS/ATA

Régionalisation du Maroc : Des Assises nationales à Tanger pour renforcer le processus de développement intégral du Royaume

Maroc-Développement-Régionalisation-Assises-Ouverture

Régionalisation du Maroc : Des Assises nationales à Tanger pour renforcer le processus de développement intégral du Royaume

Tanger, 20 déc. 2024 (AIB) – Le Royaume du Maroc a ouvert, vendredi à Tanger, les travaux de la 2e édition des Assises nationales de la régionalisation avancée, visant à consolider le processus de développement intégral du pays.

Placée sous le thème « La régionalisation avancée entre les défis d’aujourd’hui et de demain », cette rencontre, qui se tient du vendredi 21 au samedi 22 décembre dans la ville industrielle de Tanger, est organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Elle se veut une tribune pour explorer les pistes de développement valorisant la corrélation entre les besoins de décentralisation, l’efficacité de la planification territoriale et la performance des régions dans l’exercice de leurs compétences.

La rencontre constitue également une opportunité d’évaluer collectivement et de manière participative l’état d’avancement de la mise en œuvre des multiples composantes de ce chantier, notamment en ce qui concerne l’exécution des recommandations issues de la 1re édition, tenue en 2019, tout en identifiant les exigences nécessaires à la concrétisation du processus.

Selon le représentant de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit, il est temps de marquer un arrêt pour dresser le bilan de la mise en œuvre des recommandations de la première édition des Assises nationales.

M. Laftit a également souhaité que cette rencontre soit une occasion pour formuler de nouvelles recommandations pertinentes et constructives, visant à accélérer le processus de décentralisation au Maroc. « Nous vous exhortons à tracer une feuille de route claire et consensuelle qui définira les orientations stratégiques pour la prochaine étape », a-t-il déclaré.

La présidente de l’Association des régions du Maroc, M’Barka Bouaida, a salué cette initiative qui contribue au développement du Royaume chérifien. Selon Mme Bouaida, la 2e édition des Assises nationales constitue également un cadre pour prendre des décisions et s’engager dans un développement territorial durable et équilibré.

Elle a précisé que les échanges porteront sur plusieurs secteurs d’activités, notamment les infrastructures, le transport et la technologie.

Le gouverneur de la région de Tanger, Omar Morro, s’est dit satisfait du choix de sa localité pour abriter cet événement. Il a invité tous les acteurs concernés à formuler des propositions concrètes pour le développement du Maroc. Selon lui, ce type d’initiatives favorise une meilleure décentralisation et incite les participants à engager des réflexions approfondies.

Au terme de la rencontre, plusieurs conventions ont été signées, notamment dans les domaines de la gestion des déchets, du partenariat lié à l’eau et du financement d’un programme d’investissement portant sur la mobilité et le transport entre les régions.
Agence d’information du Burkina
Nida OUÉDRAOGO, envoyé spécial à Tanger au Maroc

Banwa : Les acteurs de l’éducation s’engagent pour la réouverture des écoles 

Burkina/Banwa-Education-Promotion- Excellence-Récompense

Banwa : Les acteurs de l’éducation s’engagent pour la réouverture des écoles

Solenzo,20 Déc. (AIB) – Les acteurs de l’éducation se sont engagés vendredi, pour la réouverture de toutes les écoles dans la province des Banwa, à l’occasion de la cérémonie de la première journée de l’excellence scolaire, depuis le retour de l’administration en décembre 2022.

Les meilleurs enseignants et élèves ont été honorés ce vendredi à la journée de l’excellence présidée par le Haut-commissaire de la province des Banwa.

La joie se lisait sur les visages des élèves et leurs enseignants qui ont répondu présents à cette première journée d’excellence scolaire depuis la reprise des activités administratives dans cette province, jadis investie par les terrorismes.

Le choix de la résilience et le refus de la résignation a permis à la province de réaliser un taux de réussite de 87,64% au CEP et classée deuxième régionale selon le Haut-commissaire, Oumarou Sandwidi, dans son message devant la population sortie nombreuse pour la circonstance.

Le meilleur enseignant de la province, Éric Coulibaly, de la CEB de Kouka a fait un taux de réussite de 100% avec 78 élèves et la meilleure enseignante, Adjara Sirima, de la même inspection de Kouka a réalisé un taux de réussite de 97,92% avec 52 admis sur 55 présentés.

Ils ont reçu chacun une moto, une attestation et la somme de 25000 FCFA.

Les meilleurs élèves ont reçu des mains des autorités un vélo, une tablette, un kit scolaire et la somme de 20000 FCFA.

Salomon Abdoul Rahim Guiro, meilleur élève de la province se réjouit de sa récompense : « Je dis merci à mes maîtres et à mes parents. Je suis content et je dis à tous les élèves de bien travailler, ils auront des prix un jour ».

Le parrain de cette journée, le Colonel Kanou Coulibaly, a lancé un appel aux enseignants : « Je vous félicite pour le travail abattu avec les apprenants. La reconnaissance du mérite de certains d’entre vous est sans doute un honneur mais elle est aussi une charge, en ce qu’elle vous engage à maintenir le cap et pousser la barre encore plus haut ».

Il a exhorté les enseignants à se mettre davantage dans la tâche « de sorte que chaque parent ait l’envie d’inscrire ses enfants dans les écoles où vous exercez, de vous confier leur aventure dans les apprentissages scolaires que j’espère fructueuse et bénéfique ».

Agence d’information du Burkina

SO/dnk/ata

Gayéri : La population bouche des nids-de-poule sur les principales artères de la ville

Burkina Faso/Komondjari-Société-Population-Civisme

Gayéri : La population bouche des nids-de-poule sur les principales artères de la ville

Fada N’Gourma, 20 décembre 2024 (AIB) – La population de Gayéri s’est mobilisée le 19 décembre 2024 pour boucher les nids-de-poule sur les principales artères de la ville, répondant ainsi à un appel lancé par la coordination provinciale de la veille citoyenne de la Komondjari.

Selon Hama Combari, point focal de l’Initiative présidentielle pour le développement communautaire, joint par l’AIB, cette activité s’inscrit dans le cadre des efforts de la coordination pour soutenir les autorités locales dans la préservation et l’entretien des infrastructures publiques, qui bénéficient à l’ensemble de la population.

Il convient de rappeler que cette initiative est la quatrième du genre réalisée par la coordination provinciale entre octobre et décembre 2024.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Dr Konkobo propose un cuiseur solaire biomasse pour réduire la consommation du bois de chauffe

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Burkina : Dr Konkobo propose un cuiseur solaire biomasse pour réduire la consommation du bois de chauffe

Ouagadougou, 20 déc. 2024 (AIB)Pour l’obtention du grade de Docteur de l’Université Joseph KiZerbo de Ouagadougou, Illiyassé Konkobo, a soutenu jeudi sa thèse sur le thème : « Etude numérique et expérimentale d’un cuiseur hybride solaire/biomasse en contexte climatique sahélien ».

Défendant sa thèse de doctorat, l’impétrant Illiyassé Konkobo, suggère de recourir à un cuiseur hybride solaire biomasse comme alternative à l’utilisation du bois de chauffe dans le contexte sahélien.

Pour Dr Konkoba le cuiseur hybride solaire biomasse est accessible et est construit à partir de matériaux locaux, permettant de protéger l’environnement par la réduction de la consommation du bois de chauffe.

Ils utilisent une ressource gratuite et abondante à savoir l’énergie solaire, a-t-il ajouté. Dans ce sens, il a auprès des institutions et des ménages.

Les travaux ont été jugé satisfaisant par le jury qui lui a décerné le grade de docteur de l’université Joseph KI Zerbo, mention physique appliquée, spécialité énergétique/thermique avec la mention très honorable.

A en croire le spécialiste en énergie thermique,qui promis de travailler à la vulgarisation du dispositif, les cuiseurs hybrides solaire-biomasse présente des avantages sociaux, économiques et environnementaux.

Dr Konkobo a soutenu que les combustibles comme le bois ou le charbon contribuent à la déforestation et aux émissions de gaz à effet de serre alors que les cuiseurs permettent de réduire la consommation de biomasse, diminue les dépenses des ménages et la pression sur les ressources naturelles. 

Compte tenu de son accessibilité, ce dispositif constitue une opportunité pour les couches vulnérables notamment les populations déplacées qui n’ont pas toujours accès auxcombustibles traditionnels comme le gaz, le charbon ou le bois, a expliqué le scientifique.

Les cantines scolaires peuvent également profiter de cette technologie pour réduire leurs dépenses et libérer des fonds pour d’autres besoins éducatifs, a-t-il mentionné.

Il contribue en outre à l’amélioration de la santé à travers la réduction des maladies respiratoires et à l’hygiène alimentaire.

De son avis, les cuiseurs hybrides permettent également de profiter pleinement de l’énergie solaire très favorable au Burkina Faso tout en garantissant un fonctionnement en continu à travers l’utilisation de la biomasse par temps nuageux ou la nuit.

Léger, ces cuiseurs sont aussi portables et simples à utiliser, ce qui les rend particulièrement adaptés aux contextes d’urgence ou aux usages collectifs comme dans les écoles, s’est-il réjoui.

Le jury était présidé par M. Martial Zoungrana, professeur titulaire, université Joseph Ki-Zerbo et composé de M. AbabacarThiam, maitre de conférence, université Alioune Diop de Bambey, Sénégal, (rapporteur), de M. Boureima Dianda, maitre de recherche, IRSAT/CNRST, Burkina Faso (rapporteur), de M. Thierry S. Maurice Ky, maitre de conférence, université Joseph Ki-Zerbo, Burkina Faso (examinateur) et M. Tizane Daho, professeur titulaire, université Joseph Ki-Zerbo, Burkina Faso, (Directeur de thèse).

Agence d’information du Burkina

DNK/ATA

 

40 ans SNC : Les recommandations issues des réflexions collectives seront des outils précieux pour améliorer la biennale (responsable)

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40 ans SNC : Les recommandations issues des réflexions collectives seront des outils précieux pour améliorer la biennale (responsable)

Bobo-Dioulasso, 18 déc. 2024 (AIB) – Les recommandations issues des réflexions collectives lors du colloque marquant les 40 ans de la Semaine nationale de la culture (SNC) constitueront des outils précieux pour renforcer l’organisation institutionnelle, artistique et administrative de cette biennale culturelle, a indiqué mercredi Michel Saba, chargé de mission du ministre en charge de la culture, lors de la cérémonie de clôture.

S’exprimant en sa qualité de président du conseil d’administration de la SNC, Michel Saba s’est félicité de l’atteinte des objectifs grâce à l’implication active des organisateurs, des experts, des communicateurs et des universitaires ayant participé aux travaux.

Selon lui, les six axes de réflexion abordés au cours des trois jours de colloque ont permis de mettre en lumière des aspects essentiels de la culture burkinabè, tout en offrant une analyse rigoureuse des acquis, des insuffisances et des perspectives d’amélioration pour l’avenir de cette institution culturelle emblématique.

Il a souligné que les résultats du colloque constituent de nouvelles bases et des orientations stratégiques pour les autorités gouvernementales et les organes de la SNC.

Ces recommandations, a-t-il ajouté, permettront à la biennale de continuer à jouer un rôle clé en tant que levier de cohésion sociale, de dialogue interculturel et d’épanouissement culturel dans le pays.

Pour le président du comité scientifique du colloque, Pr Salaka Sanou, les réflexions, enrichies par des communications de grande qualité, ont notamment abordé des sujets emblématiques comme les affiches et les costumes des artistes à la SNC.

Il s’est réjoui du fait que les objectifs fixés aient été atteints et a mis en exergue les recommandations formulées, notamment la prise en compte des deux volets de la SNC (festival et compétition), une meilleure valorisation de ces dimensions par la presse lors des éditions futures, ainsi que la promotion de la SNC comme objet de recherche pour les universitaires.

La SNC, dont la première édition s’est tenue en 1983 sous la Révolution démocratique et populaire dirigée par Thomas Sankara, a été érigée en Établissement public de l’État (EPA) à caractère administratif en mai 2024, lors de la clôture de sa 21e édition. La 22e édition de cette biennale culturelle est prévue pour 2026 à Bobo-Dioulasso, la capitale culturelle du Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina
WIS/ata

Burkina : Le ministre de l’Industrie interpelle sur un faux profil créé en son nom

Burkina : Le ministre de l’Industrie interpelle sur un faux profil créé en son nom

Ouagadougou, 20 déc. 2024(AIB)-Le ministre de l’Industrie , du Commerce et de l’Artisanat , Serge Gnianiodem Poda, interpelle les internautes sur l’existence d’un faux profil créé en son nom et les invite à le signaler.

« Je porte à votre connaissance qu’un faux profil est créé avec mes photos sur Facebook.

Si vous recevez des demandes étranges de ma part, ne cliquez sur aucun lien et ne répondez pas.

Il s’agit certainement d’individus mal intentionnés. Veuillez signaler le compte que vous voyez en image. Merci pour votre amitié et votre compréhension. Prenez soin de vous.
Dieu bénisse le Faso », a écrit le ministre dans un message transmis à l’AIB.
Agence d’information du Burkina

Forces armées nationales : le nouveau CEMGA reçoit ses attributs de Général de brigade

Forces armées nationales : le nouveau CEMGA reçoit ses attributs de Général de brigade

(Ouagadougou, 20 décembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l’État, Chef suprême des Forces armées nationales, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce vendredi matin, la cérémonie de remise officielle des attributs de Général de Brigade au Colonel Moussa DIALLO, nouveau Chef d’État-major général des armées.

« Général de Brigade Moussa DIALLO, je vous remets les insignes de votre grade ». C’est par cette formule que le Chef suprême des Forces armées nationales, le Capitaine Ibrahim TRAORE a procédé au port des épaulettes et à la remise du béret de Général de Brigade au nouveau Chef d’État-major général des armées.

Après avoir reçu ses insignes, le nouvel officier général a traduit sa reconnaissance au Chef de l’État pour la confiance et dit recevoir ses attributs de Général de brigade avec « un immense honneur et une profonde gratitude ».

« Au-delà d’être une importante étape de la carrière militaire, c’est aussi l’expression de la marque de confiance que le Chef suprême des Forces armées nationales et ma hiérarchie accordent à l’humble militaire que je suis. Permettez-moi donc, de vous assurer que j’en mesure pleinement la portée », a indiqué le nouveau Général de brigade Moussa DIALLO. Il a réaffirmé sa disponibilité et son engagement à travailler à relever les défis et à être à la hauteur des attentes des plus hautes autorités.

Le Général de brigade Moussa DIALLO s’est également engagé devant le Chef suprême des Forces armées nationales « à assumer le grade de Général de Brigade en dirigeant avec sagesse et équité, engagement et détermination, courage et loyauté ».

En rappel, c’est le 17 décembre 2024 que le Président du Faso, Chef de l’État, Chef suprême des Forces armées nationales a pris un décret élevant au rang de Général de Brigade, le Colonel Moussa DIALLO. Et, le nouveau Général de brigade a été nommé jeudi 19 décembre, Chef d’État-major général des armées par décret du Président du Faso.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Nahouri/Journée mondiale Sida : Le gouverneur invite la population a inversé la tendance

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Nahouri/Journée mondiale Sida : Le gouverneur invite la population a inversé la tendance

Pô, (AIB)-Le gouverneur de la région du Centre-Sud, Massadalo Yvette Nacoulma/Sanou, a invité, le mardi 17 décembre 2024 à Pô, dans la province du Nahouri, la population à inverser la tendance, lors de la célébration en différé de la 36e journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA, édition 2024.

Activités sportives, campagne de dépistage et sensibilisations ont été les principales articulations de la journée célébrée en différé, le mardi 17 décembre 2024, dans la province du Nahouri.

La cérémonie était placée sous le thème national, « ensemble pour des services VIH inclusifs ».

Le gouverneur de la région du Centre-Sud par ailleurs présidente du comité régional de lutte contre le Sida, Massadalo Yvette Nacoulma/Sanou, a salué la résilience des acteurs du monde associatif et les autres secteurs de la région, pour le maintien des efforts de lutte contre le SIDA malgré la baisse des ressources financières et le contexte sécuritaire difficile.

«Il nous faut redoubler d’ardeur et de détermination dans cette lutte contre le SIDA dont les effets sont amplifiés par le terrorisme ».

Pour elle, le taux régional de séroprévalence du VIH tourne autour de 1,37% la plaçant au-dessus du taux national qui est de 0.6%.

«A la date du 30 juin 2024, le nombre de personnes vivant avec le VIH enregistrées dans notre région était de 2072 personnes selon le bulletin d’information du SP/CNLS», a souligné le gouverneur.

Activités sportives, campagne de dépistage et des séances de sensibilisation ont été les principales activités de cette journée.

Selon le secrétaire permanent de l’antenne régionale du SP/CNLS du Centre-Sud, Ragommezanga Konkobo, les services de traitement, de dépistage et de prévention du VIH doivent être plus disponibles, de meilleure qualité et mieux adaptés.

Car a-t-elle dit, cette exigence de disponibilité, de qualité, constitue le cheval de bataille des organisations à base communautaire, qui sont les initiatrices des progrès de la riposte au VIH par les liens qu’elles créent entre les personnes et les services de santé.

«Mais aussi, par leur suivi de la qualité des services, de la responsabilité des prestataires et la mise en œuvre des politiques», a précisé M. Konkobo.

Au cours de ce mois de décembre des séances de sensibilisation et de dépistage seront organisées dans toute la région du Centre-Sud.

La journée a été parrainée par le Fondateur de l’Institut de Technologies, Issa Compaoré.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

 

 

 

 

 

 

Nahouri/Gestion des ressources naturelles : La commune de Pô adopte une charte foncière sensible au genre

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Nahouri/Gestion des ressources naturelles : La commune de Pô adopte une charte foncière sensible au genre

Pô, (AIB)-Le président de la délégation spéciale, Ilassa Dianda, a présidé, le mardi 17 décembre 2024 à Pô, la 4e session extraordinaire de l’année 2024, de la commune de Pô. L’adoption de la charte foncière locale sensible au genre en vue d’une gestion durable des ressources naturelles, a été au menu des échanges.

La commune de Pô à l’instar des autres communes du pays fait face aux défis liés à l’exploitation des ressources naturelles, terres cultivables, les forêts et les pâturages.

Aussi, la gestion des ressources a toujours causé des conflits souvent violents entre les différents acteurs.

Les femmes sont généralement victimes et subissent les impacts de cette mauvaise gestion foncière dans leur localité, alors qu’elles jouent un rôle très important dans la préservation et la gestion de ces ressources naturelles.

 

C’est donc pour inverser la tendance et contribuer à sécuriser légalement les droits fonciers collectifs des femmes de la commune de Pô, que cette charte a été élaborée.

Avec l’appui de son partenaire Tenforest à travers le projet de sécurisation des droits collectifs des femmes en milieu rural, la commune de Pô a élaboré à travers un processus participatif, une charte foncière devant règlementer la gestion rationnelle et durable des ressources naturelles.

Cette charte sensible au genre vise également à intégrer les préoccupations liées à l’égalité de genre dans la gestion des ressources naturelles.

Elle formalise les droits d’usage, d’exploitation des terres et des ressources naturelles tout en garantissant une prise en compte des besoins spécifiques des femmes.

Après avoir examiné les dispositions spécifiques de la charte, les 19 membres de la délégation spéciale de Pô ont marqué leur accord, le mardi 17 décembre 2024, pour l’application dans la commune.

Pour le président de la délégation spéciale, Ilassa Dianda, l’application de cette charte constituera une avancé très importante dans la lutte contre les inégalités de genre et dans la promotion d’une gestion durable des ressources naturelles dans la commune de Pô.

Le coordonnateur du projet de sécurisation des droits collectifs en milieu rural, François Louré, s’est dit satisfait de cette validation de cette charte qui confère désormais un accès équitable et une gestion durable des ressources naturelle à Pô.

«En vue d’une meilleure appropriation de la charte par les communautés, elle sera transcrite dans les langues locales de Pô», a indiqué le coordonnateur.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

Burkina/Décès Djanguinaba Barro, Des ministres au chevet de la famille du disparu

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Burkina/Décès Djanguinaba Barro, Des ministres au chevet de la famille du disparu

Bobo-Dioulasso, 19 déc. 2024 (AIB) – Une délégation gouvernementale a présenté, le jeudi 19 décembre 2024 à Bobo-Dioulasso, les condoléances du chef de l’État à la famille de l’opérateur économique Djanguinaba Barro, décédé le 16 décembre dernier.

Djanguinaba Barro est décédé le 16 décembre 2024 à Bobo-Dioulasso et a été inhumé le lendemain dans son village natal de Dieri, dans la province du Kénédougou.

Une délégation gouvernementale, mandatée par le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, s’est rendue auprès de la famille du défunt pour lui témoigner soutien et compassion.

Cette délégation était composée du ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la Mobilité, Émile Zerbo, du ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Mathias Zerbo, et du ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Serge Poda.

Selon leur porte-parole, Émile Zerbo, les ministres ont été envoyés par le chef de l’État pour rendre hommage à un homme dont les actions ont marqué le développement économique du pays.

« Djanguinaba Barro a été un opérateur économique infatigable, dont la contribution à l’essor de notre économie n’est plus à démontrer », a-t-il souligné.

« Nous sommes venus présenter les condoléances et la compassion des plus hautes autorités à la famille de Djanguinaba Barro. Qu’il repose en paix et intercède pour la nation burkinabè », a ajouté Émile Zerbo.

Le représentant de la famille, Karim Barro, a exprimé sa gratitude envers le gouvernement pour cette démarche qui, selon lui, apporte un véritable réconfort.

« Nous remercions le chef de l’État, le Premier ministre et l’ensemble de son gouvernement pour le soutien et le réconfort qu’ils nous apportent en ce moment douloureux. Nous sommes d’autant plus touchés que le président du Faso a même publié un communiqué pour rendre hommage à notre père », a-t-il déclaré.

Karim Barro a également rappelé le vœu le plus cher de son père : voir les Burkinabè vivre dans la paix et la cohésion.

Il a profité de l’occasion pour rendre hommage aux Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi qu’aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) tombés sur le front, affirmant, comme le disait souvent son géniteur, que « la victoire contre les forces du mal n’est pas loin».

Agence d’information du Burkina (AIB)
WIS/ata

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