Accueil Blog Page 159

Nahouri/Rentrée sportive 2024-2025 : Un cross populaire pour donner le top de départ des activités

Burkina-Nahouri-Sport-Cross

Nahouri/Rentrée sportive 2024-2025 : Un cross populaire pour donner le top de départ des activités

Pô, 17 mars 2025 (AIB)-La direction provinciale des Sports et des Loisirs du Nahouri, a officiellement lancé, le samedi 15 mars 2025 à Pô, dans la province du Nahouri, la rentrée sportive 2024-2025. C’est par un cross populaire que le top de départ a été donné.

Les activités de la rentrée sportive 2024-2025, ont été lancées, le samedi 15 mars 2025 à Pô, sous le thème : «Renforcement des liens sociaux entre les fils et filles de la province du Nahouri et les acquis du coach Mouriho».

Selon le directeur provincial en charge du Sport du Nahouri, Urbain Bamogo, ces journées provinciales du sport visent à sensibiliser les populations sur la pratique du sport pour tous et à rendre hommage à un acteur clé du football de la province décédé en 2022.

Ces journées ont débuté par des jeux de loisirs et un cross populaire où autorités provinciales, populations et forces de défense et de sécurité de Pô, ont parcouru les artères de la ville et se sont retrouvées à la place Némaro pour une séance d’aérobic.

L’activité principale a été la finale de la première édition de la coupe de Bilgo Baparita dit José Mourinho, un acteur de football décédé accidentellement en 2022.
La finale a été remportée par l’équipe communale de Tîébélé sur celle de Pô par le score de 2 à 0.
Tîébélé empoche la somme de 75 000 F CFA, un trophée, un jeu de maillot et un ballon.

L’équipe communale de Pô se console avec 50 000 F CFA, un jeu de maillot et un ballon.
Le Haut-commissaire de la province du Nahouri, Sié Aristide Mohamed Kam, a salué la forte mobilisation des populations autour des activités.

Pour lui, le sport transcende les différences, forge les caractères et enseigne les valeurs essentielles de discipline, de respect et de persévérance.
C’est pourquoi, il a invité les populations à utiliser le sport pour promouvoir la cohésion sociale et le vivre ensemble.
M. Kam a indiqué que ces valeurs permettront au Burkina de retrouver sa paix d’antan.
Ces journées ont été parrainées par le PDG de la société des Transits du Burkina, Bouba Lingani.

Agence d’information du Burkina
HKO/hb/bz

Bam : La veille citoyenne de Nasseré encourage les VDP avec des vivres et du matériel

Bam : La veille citoyenne de Nasseré encourage les VDP avec des vivres et du matériel

Kongoussi, 14 mars 2025 (AIB) – La coordination communale de la veille citoyenne (Wayiyan) de Nasseré a offert, vendredi à Kongoussi, des vivres, du carburant et du matériel de transmission aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) de la commune de Nasseré, afin de renforcer leur capacité opérationnelle, a constaté l’AIB.

Le don, remis par Didier Sawadogo, président de la coordination communale de la veille citoyenne de Nasseré, est composé de 25 sacs de riz de 50 kg, 2 bidons d’huile de 20 litres, un sac de sel, 400 litres de carburant et 3 radios de transmission.

« Nous constatons que les VDP ont abandonné leurs familles pour aider à reconquérir la commune. C’est pourquoi nous avons initié une contribution volontaire auprès des ressortissants de Nasseré, y compris ceux de la diaspora, afin de leur venir en aide. La forte adhésion des fils et filles de la commune à cette initiative nous a permis de récolter plus d’1 150 000 francs CFA », a précisé Didier Sawadogo.

Il a encouragé les VDP à poursuivre leur mission de sécurisation de la commune.

Le préfet et président de la délégation spéciale (PDS) de Nasseré, Bobodo Sayouba Sankara, a félicité la coordination de la veille citoyenne pour cette initiative et a remercié l’ensemble des ressortissants de Nasseré pour cet acte patriotique.

De son côté, le chef du canton de Kirgtenga, Naaba Kango, a également salué l’engagement des VDP dans la défense de la patrie. Il a encouragé la veille citoyenne de Nasseré et exhorté tous les ressortissants à rester mobilisés et unis face aux enjeux sécuritaires du Burkina Faso.

Le chef de canton a conclu en exprimant son souhait que le prochain don puisse être remis directement à Nasseré, car il est convaincu que, bientôt, chacun pourra retourner dans son village.

Agence d’Information du Burkina
Asmado RABO

Nahouri : Une association magnifie la veuve à travers une journée

Burkina-Nahouri-Société-Veuve-Journée

Nahouri : Une association magnifie la veuve à travers une journée

Pô, 17 mars 2025 (AIB)-Le Haut-commissaire de la province du Nahouri, Sié Aristide Mohamed Kam, a présidé ce samedi 15 mars 2025 à Pô, la clôture des activités de la quatrième édition de la journée de la veuve du Nahouri. L’initiative est de l’association djouatina «espoir de demain» de Pô.

C’est sous le thème «paix et cohésion : qu’elle contribution des veuves pour l’éducation des enfants et l’apaisement des cœurs meurtrie dans un contexte de terrorisme», que l’association djouatina de Pô a organisé les 14 et 15 mars 2025, la quatrième édition de la journée de la veuve du Nahouri.

Pendant deux jours plusieurs activités ont été organisées pour magnifier la veuve.
Une formation en teinture des pagnes Kôkô donda au profit des veuves, une course cycliste féminine et une conférence sur le thème de l’édition, ont été organisés.
La coordinatrice de l’association, Kadoua Wetta/Abem, a dressé un tableau sombre de la veuve.

Selon elle, les veuves sont déstabilisées dans leurs familles, car souvent accusées d’être la cause du décès de leur époux, ce qui freinent leurs projets de développement.

«A cela s’ajoute l’hydre terroriste qui contribue à augmenter le nombre de veuves ces dernières années», a-t-elle dit.
Mme Wetta a indiqué être convaincue que ce cadre permettra à ces veuves de prendre conscience de leur rôle dans la société.

La coordinatrice de l’association, les a invitées à utiliser les connaissances acquises au cours de ces 48 heures pour sensibiliser et éduquer leurs enfants.
Pour le Haut- commissaire de la province et le parrain, cette journée est pleine d’émotions, c’est pourquoi ils ont invité les bonnes volontés à soutenir cette association afin qu’elle puisse réaliser ses objectifs.

Ils ont invité les femmes à jouer pleinement leur rôle d’éducatrice dans leur foyer respectifs afin d’apporter leurs contributions pour un retour de la paix au Burkina Faso.

L’association a primé les meilleures cyclistes et partager un repas communautaire ainsi que des vivres aux veuves.

La cerémonie a eu pour parrain, le contrôleur aérien à l’ASECNA, Basselougou Kazagabou.

Agence d’information du Burkina
HKO/hb/bz

Le Haut-commissariat du Soum visite les PDI résidant à Boromo

Le Haut-commissariat du Soum visite les PDI résidant à Boromo

Boromo, (AIB)-Une mission du Haut-commissariat du Soum a séjourné le 14 mars 2025 à Boromo pour s’enquérir de la situation des PDI de la province qui y vivent.

Après Kaya et d’autres villes, le Haut-commissariat du Soum poursuit les concertations avec les ressortissants de la province déplacés ailleurs. Le 14 mars 2025, c’est la ville de Boromo qui a accueilli la mission mandatée par l’autorité provinciale.

Le Haut-Commissaire Wend Nere Wilfried Tougma, s’est fait représenter par les préfet de
Baraboulé Félix T. Zoehinga et de Tongomael Idrissa Koumtoubré.

Ils ont été chargés de transmettre son message et d’écouter les ressortissants de la province installés, pour certains, depuis plusieurs années dans cette localité.

À cette occasion, hommes et femmes, venus en grand nombre, ont exprimé leur satisfaction face à cette visite inédite des autorités provinciales.

Ils ont saisi l’occasion pour exposer leurs préoccupations, notamment l’accès aux documents administratifs, les difficultés d’approvisionnement en denrées alimentaires, le manque d’opportunités d’emploi ainsi que les problèmes de mobilité vers Djibo et d’autres localités.

Ils ont également exprimé leur souhait de voir la situation sécuritaire s’améliorer afin de pouvoir regagner leurs villages d’origine.

En rappel, ces rencontres visent à recueillir les préoccupations des PDI du Soum et à rechercher des solutions adaptées, qu’elles soient globales ou spécifiques à chaque cas.

Pour y parvenir, la première autorité de la province sollicite l’engagement et la collaboration des populations concernées.

S’exprimant au nom de la mission et du Haut-Commissaire, le Préfet de Baraboulé a remercié et encouragé les PDI, tout en les rassurant que le compte rendu de cette rencontre sera fidèlement transmis au premier responsable de la province.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Léraba/Sécurité : Une association offre 14 cartons de rames de papiers et 60 000 F CFA aux FDS et VDP

BURKINA-LERABA-ASSOCIATION-FDS-SOUTIEN

Léraba/Sécurité : Une association offre 14 cartons de rames de papiers et 60 000 F CFA aux FDS et VDP

Sindou, le 16 mars 2025 (AIB)-Le président de la délégation spéciale de la commune urbaine de Sindou, Issiaka Yadia, a présidé le vendredi 14 mars 2025 à Sindou, la remise de 14 cartons de rames de papiers aux FDS et 60 000 F CFA pour les VDP et la veille citoyenne de ladite commune.
Les membres de l’Association jeunesse espoir de la Léraba (AJEL) ont remis 14 cartons de rames de papier et la somme de 60 000 F CFA, ce vendredi 14 mars 2025, aux FDS, aux VDP et à la veille citoyenne de Sindou.

« Notre objectif à travers ce geste est de contribuer à la dynamique enclenchée par les premières autorités du pays, contribuer à soutenir les forces de défense et de sécurité pour vaincre l’hydre terroriste », a déclaré le président de l’AJEL, Sintéré Sanou.

Pour lui, le choix des rames de papiers pour les FDS est d’accompagner la continuité du service de secrétariat a leur niveau, pour qu’il n’y ait pas de rupture de papiers.
Quant au Président de la délégation spéciale (PDS) de Sindou, Issiaka Yadia, s’est dit ému par ce geste qui vient de la volonté des membres de l’association.
Il a exprimé sa satisfaction en interpellant les autres partenaires a agir dans le même sens.

« Quelle qu’en soit la valeur d’un don, il est toujours symbolique et c’est la signification qui est importante », a dit le PDS.
L’AJEL est une association qui lutte contre les maladies au Burkina Faso.
Elle intervient également dans le domaine de l’éducation, de l’environnement, des droits humains et de la bonne gouvernance.

Agence d’information du Burkina
MK/hb/bz

Lutte : L’étudiant Kevin Mossé bat le champion national Karim Bazongo à l’Open de Ladiou

BURKINA-SPORT-LUTTE TRADITIONNELLE

Lutte : L’étudiant Kevin Mossé bat le champion national Karim Bazongo à l’Open de Ladiou

Dydir, 15 mars 2025 (AIB)- Kevin Mossé, étudiant en année de licence de l’Université Norbert Zongo a battu samedi en Open général en lutte traditionnelle le champion du Burkina Karim Bazongo lors de la 9eme édition du tournoi de Ladiou dans la commune de Dydir, a constaté l’AIB.

C’est sous un soleil de plomb de midi et sur une arène à forte chaleur que Kevin Mossé a remporté dans la catégorie Open général le duel contre le champion du Burkina Karim Bazongo, le tigre de Volcé. Toujours finaliste et pas vainqueur depuis les éditions antérieures, Kevin Mossé a saisi l’opportunité à cette 9ème édition de la lutte traditionnelle de Ladiou pour vaincre aux points, son adversaire affaibli par le jeûne. Pourtant tout au long des phases éliminatoires Karim Bazongo s’était montré intraitable.

« C’est le mois de carême et mon adversaire observe un jeûne aujourd’hui. J’ai bien profité de cela parce qu’il se fatiguait lors des manches éliminatoires et il ne pouvait pas boire l’eau pour reprendre des forces », a expliqué Kevin Mossé. Il a remporté en plus de ce titre de champion, une moto toute neuve

Pour le ministre en charge des sports et co-patron de la cérémonie Roland Somda, ce tournoi est à sa 9ème édition et cela veut dire qu’il a résisté autant pour leur offrir ce beau spectacle ce jour. « C’est une compétition de belle facture. Nos athlètes nous ont émerveillé à travers des talents de haut niveau qui nous rassurent que la compétence est là pour représenter le Burkina Faso à une compétition de telle envergure dans cette discipline », a-t-il indiqué.

Il a par ailleurs salué le promoteur de cette compétition qui a mobilisé autant de monde pour être témoins de cet évènement. « C’est une expression de nos valeurs culturelles parce que la lutte fait partie de nos cultures africaines et particulièrement burkinabé. Elle doit être développée comme le football, le cyclisme etc. », a-t-il poursuivi.

Le ministre Somda a souligné que dans le cadre des activités sportives de l’Alliance des états du sahel, il y a la lutte qui est retenue comme une discipline sportive à caractère compétitif. Pour une première édition, elle sera lancée par le Mali qui va regrouper le Burkina Faso et le Niger.

A l’instar de la catégorie Open général, il y a eu celle de l’Open Ladiou qui regroupait des lutteurs de 55 à 65kg, de 65 à 75kg et de 75kg et plus. Les filles se sont également illustrées dans cette compétition. Les vainqueurs dans toutes ces catégories ont pu rentrer en possession de leurs primes.

Cette édition s’est tenue sous le thème : « Lutte en pays lyolo : valeur culturelle de bravoure et de combativité face à l’adversité ».
Agence d’Information du Burkina
bo/sa/ata

L’équipe de l’école de Gayéri « B » bat celle de Gayéri « A » lors du match d’ouverture de l’OSCEP 2025

L’équipe de l’école de Gayéri « B » bat celle de Gayéri « A » lors du match d’ouverture de l’OSCEP 2025

Gayéri, 16 mars 2025 (AIB) – Le match d’ouverture de l’Organisation du Sport et de la Culture à l’École Primaire (OSCEP) de la Circonscription d’Éducation de Base (CEB) de Gayéri a opposé, le samedi 15 mars 2025, l’équipe de l’école de Gayéri « B » à celle de Gayéri « A ». À l’issue d’une rencontre disputée, l’équipe de Gayéri « B » l’a emporté par deux buts à un (2-1).

Dès le coup d’envoi, le match s’est révélé intense et riche en émotions. L’équipe de Gayéri « A » a ouvert le score en première mi-temps, plongeant ses supporters dans l’euphorie. Mais la seconde période a été marquée par un retournement de situation spectaculaire, avec deux buts bien mérités de l’équipe de Gayéri « B », qui a ainsi renversé la tendance avant le coup de sifflet final.

L’ambiance était électrique dans les gradins, où une foule enthousiaste composée d’élèves, de parents d’élèves, d’enseignants et de plusieurs autorités locales scandait des chants d’encouragement.

Parmi les officiels présents figuraient notamment le directeur provincial en charge de l’éducation de base et de la promotion des langues nationales de la Komondjari, le chef de la CEB de Gayéri, ainsi que le président provincial des associations des parents d’élèves.

Avant le coup d’envoi, les élèves de l’école bilingue de Mandiadoudi ont interprété l’hymne national en langue gulimancema, suscitant une vive émotion parmi ceux qui comprenaient les paroles.

Prenant la parole, Raogo Darankoum, chef de la Circonscription d’Éducation de Base (CCEB) de Gayéri, a rendu hommage aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS), aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et aux acteurs de l’éducation. Il a rappelé le thème de cette édition :

« Sport et culture, facteurs de résilience pour les élèves du primaire dans la reconquête du territoire national. »

 

Il a souligné l’importance de la résilience, définie comme la capacité à surmonter les épreuves et à se relever malgré l’adversité.

M. Darankoum a également exhorté le comité d’organisation à s’investir pleinement pour assurer le succès de cette édition, tout en appelant les élèves à faire preuve de fair-play, car « avant tout, c’est le sport qui gagne ».

Sur ces mots, il a officiellement déclaré ouvertes les activités sportives et culturelles de la CEB de Gayéri.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Les ressortissants de la commune de Balavé offrent deux motos et deux blocs moteurs aux VDP

Burkina/Banwa-éffort de paix -balavé-don-motos

Les ressortissants de la commune de Balavé offrent deux motos et deux blocs moteurs aux VDP
.
Balavé,14 mars(AIB)- Les ressortissants de la commune de Balavé ont fait don de deux motos et de deux blocs moteurs ce vendredi 14 mars 2025 à la mairie de la commune.

Selon Conkourou Coulibaly représentant les ressortissants, la valeur des deux motos est estimée à 1250000f et les deux blocs moteurs ont coûté 350 000f.
« Pour l’effort de paix et pour soutenir nos VDP à mieux traquer les terroristes, nous avons cotisé de l’argent entre nous ressortissants de Bobo et de Ouaga pour vous encourager et à vous dire vous VDP que nous allons tout faire tant que nous le pouvons pour le bonheur et la quiétude de notre commune »: a laissé entendre Conkourou Coulibaly représentant des donateurs.

Tahirou Kienou également fils de Balavé a lancé un appel à toutes les filles et fils de la commune à revenir à la maison afin de sonner le développement de la localité.
Les deux représentants des ressortissants ont mentionné dans leurs messages que les filles et fils de Balavé résidant à Bobo et Ouaga ont déboursé une somme de près de 520 000f pour le transport des vivres et des table-bancs au compte de la Circonscription d’Éducation de Base de Balavé afin de mettre les apprenants dans des conditions.

Agence d’ Information du Burkina

SO/ND

Sourou/Santé sexuelle : Une association forme 25 filles à la confection de serviettes hygiéniques lavables et réutilisables

Sourou/Santé sexuelle : Une association forme 25 filles à la confection de serviettes hygiéniques lavables et réutilisables

Tougan, 15 mars 2025 (AIB) – L’Association d’Appui et d’Éveil « Pugsada », en partenariat avec Save the Children, a organisé, le samedi 15 mars 2025 à Tougan, une formation sur la confection de serviettes hygiéniques lavables et réutilisables au profit de 25 élèves filles du primaire et du post-primaire en âge de puberté.

Selon Jokebed Drabo, animatrice et point focal de l’association à Tougan, cette formation vise à permettre aux participantes de confectionner leurs propres serviettes hygiéniques lavables afin d’améliorer leur santé et leur bien-être.

« Il s’agit de sensibiliser les participantes aux enjeux de la santé et de l’hygiène liés à la gestion des règles, de les outiller pour la confection de serviettes hygiéniques lavables, de les encourager à concevoir leurs propres serviettes et de voir en cette activité une opportunité de générer des ressources financières », a-t-elle indiqué.

Pour Élizabeth Koussé, bénéficiaire de la formation, cette initiative est une véritable opportunité, car elle lui permettra de mieux prendre soin d’elle-même durant ses périodes de menstruations tout en réalisant des économies.

« À partir de maintenant, je sais comment confectionner mes propres serviettes hygiéniques au lieu d’aller en acheter à la boutique à chaque fois », a-t-elle déclaré.

Agence d’Information du Burkina
SS/ata

Ioba : Le nouveau directeur provincial des eaux et forêts compte assumer ses responsabilités avec dévouement et détermination

Burkina-Ioba-Eaux-Forêts

Ioba : Le nouveau directeur provincial des eaux et forêts compte assumer ses responsabilités avec dévouement et détermination

Dano, 16 mars 2025 (AIB)- Le haut-commissaire de la province du Ioba, Innocents Ouattara a officiellement installé le nouveau directeur provincial des eaux et forêts, Ollo Julien Kambou, le mercredi 12 mars dernier.

La cérémonie de passation de service entre les directeurs provinciaux entrant et sortant du Ioba s’est déroulée au haut-commissariat de Dano. Etaient présents, les corps constitués, les collègues, les parents et les amis des deux directeurs.
L’inspecteur principal des eaux et forêts, Ollo Julien Kambou a été nommé directeur provincial des eaux et forêts (DPEF) du Ioba lors du conseil des ministres du 19 février 2025. Il était précédemment le DPEF des Balés. Le nouveau directeur dit mesurer l’importance des responsabilités qui lui sont confiées.

« C’est pourquoi, je compte les assumer avec humilité, dévouement et détermination » a-t-il rassuré. « En tant que premier responsable, je m’emploierai à la mise en œuvre des politiques du ministère de l’environnement, de l’eau, et de l’assainissement en matière d’environnement, de forêts, de faune, de l’économie verte et du changement climatique dans le Ioba », a déclaré M. Kambou.

Il a demandé le soutien de toutes les forces vives et la disponibilité de ses collaborateurs pour réussir sa mission. Il remplace à ce poste Gnindjounté Kambiré qui va à la Comoé comme DPEF. Le directeur sortant a remercié les autorités provinciales et les personnes ressources pour leur disponibilité et leur appui constant à la réalisation de ses objectifs.
Le porte-parole du personnel des eaux et forêts, le président de l’amicale des directeurs et chefs de services et le représentant du directeur régional des eaux et forêts du sud-ouest ont tous félicité le DPEF entré. Ils ont remercié le directeur sorti pour sa collaboration et les résultats obtenus.

Le premier responsable de la province, Innocents Ouattara a témoigné sa reconnaissance à M. Kambiré pour le travail abattu dans le Ioba. Il a félicité le nouveau DPEF et l’a rassuré du soutien des forces vives du Ioba.

« Je vous invite à forger une franche collaboration avec l’ensemble des acteurs de la province à travers l’écoute et la disponibilité pour une meilleure réussite de votre mission », a-t-il exhorté. M. Ouattara a salué la mobilisation des participants à cette cérémonie de passation de service.
De nombreux cadeaux ont été remis au DPEF sorti à la fin de la cérémonie.

Agence d’information du Burkina
SZ/dnk/ata

Bogandé : Des anciens élèves de Manni et la Coordination départementale des femmes expriment leur solidarité aux forces de sécurité

Bogandé : Des anciens élèves de Manni et la Coordination départementale des femmes expriment leur solidarité aux forces de sécurité

Bogandé, 8 mars 2025 (AIB) – Les anciens élèves de Manni, ayant fréquenté les établissements scolaires de la localité entre 1970 et 1990, ainsi que la Coordination départementale des femmes, ont manifesté, le samedi 8 mars 2025, leur solidarité envers les forces de sécurité locales en leur apportant un soutien en vivres et en moyens financiers.

Ces anciens élèves et la Coordination départementale des femmes ont réaffirmé leur engagement en faveur de la paix et de la sécurité dans leur communauté. À cet effet, ils ont remis des vivres et une contribution financière aux forces combattantes de Manni.

Le don des anciens élèves de Manni comprenait une tonne de riz, cinq bidons d’huile de 20 litres et une enveloppe de 350 000 francs CFA.

De son côté, la Coordination départementale des femmes de Manni a offert 15 sacs de riz, un bidon de 25 litres d’huile et une somme de 100 000 francs CFA au profit des forces de défense et de sécurité ainsi que des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP).

« En tant que générations ayant grandi et appris dans cet environnement, nous avons un devoir moral de contribuer au bien-être de notre localité », a déclaré le porte-parole des anciens élèves.

Par ce geste, les donateurs entendent exprimer leur soutien aux efforts des autorités sécuritaires pour assurer la protection des citoyens et préserver un cadre de vie paisible et harmonieux.

« Nous nous engageons à sensibiliser les jeunes de notre commune aux valeurs du respect, de la paix et de la coopération avec les forces de l’ordre, afin de contribuer à une atmosphère de confiance et de solidarité », ont-ils affirmé.

Le deuxième vice-président de la délégation spéciale communale de Manni, G. Emmanuel Dabourgou, présent lors de la remise, a salué cet engagement citoyen.

« Le soutien que vous apportez à nos forces de défense est un acte de grande valeur. Vous montrez l’exemple de ce que signifie être un citoyen engagé, responsable et solidaire. C’est une preuve de votre dévouement à la cause commune et de votre détermination à contribuer à la préservation de la paix et de la sécurité », a-t-il souligné.

Ces gestes, perçus comme un message fort d’unité et de cohésion sociale, s’inscrivent dans un élan de mobilisation en faveur de la stabilité et du bien-être de la commune de Manni.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Kossi/Mariage collectif : 10 couples célèbrent leur union

Burkina-Kossi- Mariage- Collectif.

Kossi/Mariage collectif : 10 couples célèbrent leur union

Nouna, 15 mars 2025 (AIB)-Un consortium d’associations, de mouvement de jeunes, de femmes, la direction provinciale de l’Action humanitaire et la mairie de Nouna, ont célébré, le samedi 15 mars 2025 à Nouna, l’union de 10 couples lors d’un mariage collectif, en présence des autorités administratives, des parents et amis.

A la faveur de la journée internationale de la femme célébrée en différé dans la province de la Kossi, 10 couples se sont mariés, le samedi 15 mars 2025 à Nouna.
La cérémonie de mariage collectif a été placée sous le thème «Pour une famille unie par le lien de mariage gage d’une société épanouie et harmonieuse, je m’engage».

Le président de la délégation spéciale de la commune de Nouna, Souleymane Tiono, a invité les couples à prendre place pour le cérémonial actant l’acte de mariage par un baiser d’amour.

Un à un, ils se sont succédés devant l’autorité compétente, un acte matérialisé par un tonnerre d’applaudissement.
Une ambiance très conviviale et les témoins étaient contents d’avoir assisté à un tournant important de la vie des couples.

Le président de la délégation spéciale, a donné la parole au doyen d’âge en la personne de Jules Souleymane Traoré, premier député maire, pour les conseils avisés
Le Haut-commissaire de la province de la Kossi, Noufo Dembelé, a félicité le comité d’organisation pour le travail abattu, à l’endroit des mariés.

Il leur a souhaité un bon ménage et surtout de la tolérance et le respect mutuel.
Le président du comité d’organisation, Hamadé Sawadogo, a remercié le patron de la cérémonie, le ministre en charge des Affaires étrangères, Jean Marie Traoré, le parrain, le président de la délégation spéciale de Ouagadougou, Maurice Konaté ainsi que la marraine de la cérémonie pour son engagement au côté de l’association Song taaba.
Ces personnalités ont reçues de la part du comité d’organisation des attestations de reconnaissance pour leurs soutiens multiformes.

Le consortium d’associations regroupe l’association pour le développement de la province de la kossi SongTaaba, la coordination provinciale et communale des femmes et la jeunesse de la Kossi.

Agence d’information du Burkina
AC/hb/bz

Séno : 700 tonnes d’aliments pour bétail distribuées gratuitement aux éleveurs

Séno : 700 tonnes d’aliments pour bétail distribuées gratuitement aux éleveurs

Dori, 17 mars 2025 (AIB) – La direction provinciale de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques (DPARAH) du Séno a procédé, ce lundi 17 mars 2025 à Dori, à la distribution gratuite de 700 tonnes d’aliments pour bétail afin d’appuyer les éleveurs.

Cette opération s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’indemnisation de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques au Burkina Faso.

Selon le directeur provincial de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques du Séno, Bourema Dango, cette initiative vise à soutenir les éleveurs de la région du Sahel.

À en croire M. Dango, chaque ménage a droit à quatre sacs de 50 kg de son cubé, et l’enlèvement s’effectue sur présentation d’un ticket de vaccination du bétail, préalablement établi lors de la campagne nationale de vaccination des animaux, qui s’est déroulée d’octobre 2024 à février 2025.

M. Dango a ajouté que cette mesure permettra, d’une part, de s’assurer que les aliments pour bétail bénéficient effectivement aux éleveurs possédant des animaux et, d’autre part, d’éviter que ces produits distribués gratuitement ne se retrouvent sur le marché.

Les bénéficiaires ont exprimé leur gratitude au gouvernement du Burkina Faso pour cette aide précieuse, qui intervient à un moment où le prix du sac de 50 kg d’aliments pour bétail dépasse les 16 000 FCFA.
Agence d’information du Burkina
Ali Mamoudou Maïga
AIB/Séno

Zoundwéogo : L’association AZLY outille des élèves en techniques de communication et de plaidoyer

Zoundwéogo : L’association AZLY outille des élèves en techniques de communication et de plaidoyer

Manga (AIB) – L’association Zak La Yilguemdé (AZLY) a organisé, les 15 et 16 mars 2025 à Manga, un atelier de renforcement des capacités sur les techniques de communication et de plaidoyer au profit de 50 élèves des établissements d’enseignement primaire et post-primaire des communes de Guiba et de Gogo, dans la province du Zoundwéogo.

« L’objectif de cet atelier est de donner aux participants les connaissances et les compétences nécessaires afin qu’ils soient en mesure d’animer et de sensibiliser leurs camarades sur les dangers qui freinent leur réussite scolaire », a indiqué la secrétaire exécutive de l’AZLY, Aimée Yaméogo.

Mme Yaméogo, qui s’exprimait à l’issue de la session, a précisé que la rencontre visait aussi à les outiller pour leur permettre de défendre « brillamment » leurs opinions auprès d’autres partenaires en vue de résoudre les problèmes au sein de leurs établissements lorsque l’association des parents d’élèves ou le système scolaire ne parvient pas à les régler.

Elle a souligné qu’au total, 25 membres des clubs de filles et des gouvernements scolaires du primaire, ainsi que 25 autres issus des mêmes structures du post-primaire, ont bénéficié de la formation, aux côtés d’une vingtaine de maîtres-coordonnateurs chargés de les encadrer.

L’ensemble des participants, a-t-elle précisé, vient de Guiba et de Gogo, les deux communes d’intervention du programme intitulé « À l’école en toute sérénité », qui accompagne la mise en œuvre de l’activité avec le soutien technique et financier de la fondation néerlandaise Kinderpostzegels.

Joachin Nikiema, élève en classe de 1re A4 au lycée départemental de Guiba, a confié avoir suivi « avec grand intérêt » les modules sur la communication et le plaidoyer qui leur ont été dispensés.

« Il y a des sujets qu’on a évoqués, comme la dépigmentation ou le respect des enseignants, qui m’ont personnellement plu. Je crois qu’avec les connaissances dont nous disposons maintenant, nous serons en mesure de mieux sensibiliser nos camarades pour qu’ils changent de comportement », a-t-il déclaré.

« Concernant le plaidoyer, on nous a aussi montré des techniques pour discuter avec les adultes. Grâce à cela, nous savons maintenant comment aborder nos professeurs et l’administration pour résoudre nos problèmes », a ajouté Joachin Nikiema.

Le formateur Lamoussa Yaméogo a apprécié le fait que des élèves du primaire et du post-primaire soient formés aux techniques de communication et de plaidoyer, afin de mieux défendre leurs droits et d’améliorer leurs conditions d’études.

Selon lui, cette initiative permet d’éviter le recours à des moyens d’expression violents et peu productifs, comme les grèves « sauvages ».

Durant les deux jours de formation, les participants se sont montrés engagés et intéressés par les sujets abordés, ce qui, selon M. Yaméogo, augure de bonnes perspectives pour les actions qu’ils entreprendront dans leurs établissements respectifs.

Il a toutefois annoncé que des suivis réguliers seront effectués dans les établissements d’origine des participants afin de s’assurer de leur bonne maîtrise des connaissances et compétences acquises.

« Au besoin, nous les corrigerons pour qu’ils puissent mener efficacement leurs actions de communication et de plaidoyer », a-t-il affirmé.

Le programme « À l’école en toute sérénité », dans lequel s’inscrit cette formation, entend d’ici fin 2025 contribuer à rendre « les enfants capables de s’entraider pour maximiser leurs chances », selon les termes de référence de l’activité.

Ce programme repose sur l’idée qu’il existe des liens étroits entre participation, éducation et autonomisation, des notions qui doivent se renforcer mutuellement pour donner un caractère « transformateur » à la participation et à la résilience des enfants.
Agence d’information du Burkina
MZ/ata

Bougnounou : la décolonisation des mentalités au cœur du développement communautaire

BURKINA-CENTRE-OUEST-ZIRO-CONFÉRENCE-DECOLONISATION-MENTALITÉS

Bougnounou : la décolonisation des mentalités au cœur du développement communautaire

Bougnounou, 15 mars 2025 (AIB)-Dans la commune de Bougnounou dans la province du Ziro, une conférence publique, tenue samedi dernier a mis en lumière l’importance de la décolonisation des mentalités pour un développement communautaire durable.

La décolonisation des mentalités, un processus essentiel pour se libérer des héritages coloniaux, était au centre des discussions lors de cette conférence publique organisée à l’intention des communautés.

C’est une rencontre qui s’inscrit dans une démarche de sensibilisation et d’engagement pour le développement durable. Elle a réuni des acteurs locaux et des personnalités engagées autour d’un objectif commun : construire une société plus juste et équitable.

Pema Florent Neya, chargé de mission de la présidence pour le Centre-Ouest et invité d’honneur, a souligné l’importance de déconstruire les préjugés et les stéréotypes hérités du passé colonial pour permettre à chacun de se réapproprier son identité culturelle et historique.

La conférence a également été l’occasion d’une collecte de fonds pour le Fonds de soutien patriotique, qui a permis de récolter, séance tenante, la somme de 600 875 F. Cette initiative symbolise la mobilisation des citoyens pour soutenir des projets locaux et renforcer l’autonomie des communautés, marquant ainsi une étape significative dans la quête d’une décolonisation complète des mentalités.

Cet événement à Bougnounou, selon le chargé de mission Neya, témoigne de l’engagement des citoyens et des autorités locales à faire de la décolonisation des mentalités un levier essentiel du développement communautaire. Pour lui, « il illustre la volonté de construire un avenir où chaque citoyen est acteur du changement et du progrès pour sa communauté ».

L’événement, organisé dans le cadre de l’initiative présidentielle, a vu la participation de personnalités engagées et une mobilisation citoyenne exemplaire.
Agence d’information du Burkina
PB/AS

Kossi: La résilience et la participation citoyenne des femmes saluée à l’occasion du 8 mars

Burkina-Kossi-journée- Femmes

Kossi: La résilience et la participation citoyenne des femmes saluée à l’occasion du 8 mars

Nouna 15 mars 2025(AIB)-La résilience et la participation citoyenne des femmes a eté saluée lors de la journée internationale de la femme, célébrée en différé ce vendredi 14 mars 2025 à Nouna, en présence des autorités administratives, militaires et paramilitaires.

Le haut-commissaire de la province de la Kossi, Noufo Dembelé, a salué l’engagement des femmes afin d’améliorer leur condition de vie et partant de la famille.

Selon lui, le thème de cette année est un appel aux femmes pour plus d’engagement dans l’entrepreneuriat agricole afin de garantir la souveraineté alimentaire.
M. Dembélé a également salué la détermination des forces combattantes dans la lutte contre le terrorisme.
La coordinatrice provinciale des femmes, Rose Marie Yelkouni, a remercié les autorités pour leur soutien constant pour la cause des femmes.

En rappel, dans la journée du 13 mars 2025, les femmes ont tenu une conférence publique sur la violence basée sur le genre et l’entrepreneuriat agricole au profit des femmes.

Une exposition de mets locaux a permis aux femmes de montrer leur savoir faire et une prestation d’artistes à agrémenté la cérémonie.

Agence d’information du Burkina
AC/hb/yo

Kossi : Une rupture collective de jeûne organisée sous le signe de la cohésion sociale

Burkina-Kossi-Cohésion-Sociale

Kossi : Une rupture collective de jeûne organisée sous le signe de la cohésion sociale

Nouna, 24 mars 2025 (AIB)-Le Haut-commissaire de la province de la Kossi, Noufo Dembelé, a présidé, le vendredi 14 mars 2025 à Nouna, une rupture collective de jeûne organisée par la coordination provinciale des associations de la veille citoyenne.

A l’appel du muezzin, les fidèles musulmans invités à la cérémonie, ont procédé à la rupture du jeûne, pour ensuite prier le magrib sous la conduite de l’imam Abdallah Konaté, coordonnateur de la FAIB section de la Kossi.

L’imam a formulé des bénédictions à l’endroit du Burkina, afin que la paix revienne et aussi aux forces combattantes engagées pour la reconquête du territoire.
A tour de rôle les différentes confessions religieuses ont formulé des prières et des bénédictions à l’ensemble du pays et surtout pour le retour de la paix.

Le Haut-commissaire de la province de la Kossi, Noufo Dembelé, a salué l’initiative de la coordination provinciale des associations de la veille citoyenne qui œuvre pour la cohésion sociale et l’entente entre les filles et fils de la province.

Il a exhorté la FAIB à prier pour les FDS et les VDP qui veillent quotidiennement sur l’ensemble de la population.
A l’endroit des confessions religieuses chrétienne, protestante traditionnelle, le Haut-commissaire, a salué leur présence remarquée à la cérémonie.

Le coordonnateur Adama Dao, a traduit la gratitude du bureau de la coordination au parrain de la cérémonie en la personne de Mayou Coulibaly, responsable de l’IPSS, qui n’a pas pu effectué le déplacement, dont les efforts ont permis de mener à bien l’activité.

Le co-parrain, Assimi Belém, également empêché, a été salué pour sa contribution inestimable.
L’éclat de la cérémonie a été rehaussé par la présente des FDS et VDP, venus soutenir l’activité gage du vivre ensemble.

Agence d’information du Burkina
AC/hb/yo

FC Barcelone: Flick salue la « réaction incroyable » du Barça face à l’Atlético

Football-Championnat-Espagnol- Remontada

FC Barcelone: Flick salue la « réaction incroyable » du Barça face à l’Atlético

Ouagadougou, 16 mars 2025 (AIB)-L ‘entraîneur du FC Barcelone Hansi Flick a salué dimanche la « réaction incroyable » de ses joueurs, qui ont renversé l’Atlético Madrid sur le fil (4-2) après avoir été menés 2-0 à la 70e minute. »C’était un match très difficile, mais nous sommes très heureux.
Nous avons eu une réaction incroyable. Marquer quatre buts ici dans les vingt dernières minutes face à cette équipe c’est une grande performance. Je suis fier de cette équipe », a déclaré Hansi Flick en conférence de presse. »Avoir deux buts de retard, renverser le résultat et gagner finalement 4-2 cela montre que l’équipe croit en ses forces. Ce sont trois points importants, nous sommes en tête avec un match en moins, et c’est une situation idéale », a ajouté le coach allemand, alors que le Barça (1er, 60 points) devance son grand rival le Real (2e, 60 points) à la différence de buts, avec un match en retard à jouer contre Osasuna.L’entraîneur de l’Atlético Diego Simeone a concédé que le Barça était « la meilleure équipe de Liga, celle qui joue le meilleur football » et avait désormais « un avantage important » dans la course au titre.

Il a regretté que ses hommes aient « mal défendu » en fin de match alors que le club catalan poussait pour revenir:

« On a mal défendu sur leur temps fort. Lewandowski a marqué un « golazo » et les doutes sont apparus. On avait besoin d’être solide, d’être forts pour résister à ces grands joueurs qui ont joué le tout ou rien. Mais on n’a pas pu rester fort, ni répondre en contre et transformer nos occasions », a-t-il résumé.

Cette défaite, la deuxième en une semaine après l’élimination cruelle en huitième de finale de Ligue des champions face au Real aux tirs au but mercredi ne doit cependant rien « à la chance », selon le coach argentin, qui préfère saluer « l’efficacité » adverse.

Agence d’Information du Burkina avec AFP

Burkina:Discours sur la situation de la Nation , l’intégralité des réponses du Premier ministre aux questions des députés de l’Assemblée législative de Transition (deuxième et dernière partie).

 

 

 

Burkina:Discours sur la situation de la Nation : l’intégralité des réponses du Premier ministre aux questions des députés de l’Assemblée législative de Transition (deuxième et dernière partie).

Ouagadougou, 16 mars 2025 (AIB) – Discours sur la situation de la Nation : l’intégralité des réponses du Premier ministre aux questions des députés de l’Assemblée législative de Transition (deuxième et dernière partie).

INDUSTRIALISATION

Pourquoi a-t-on abandonné l’usine de tomates de Loumbila au profit des nouvelles usines de Bobo-Dioulasso et de Yako ? Comment assurer la disponibilité des matières premières pour alimenter ces usines ?

Premier Ministre (PM)- L’usine de Loumbila, la STFL (Société de transformation des fruits et légumes, Ndlr) n’a pas été abandonnée. Soyez rassurés, le gouvernement, à travers le ministère en charge de l’industrie, est en contact avec les partenaires en vue de sa relance. Un modèle économique approprié est en cours d’élaboration pour s’adapter au contexte actuel.

Pour donner encore plus de précision sur ces projets, une fois qu’il y a des difficultés et qu’il y a des actions judiciaires, cela ne facilite pas un certain nombre d’interventions. Mais des solutions vont être trouvées (…). Il serait également bien d’inviter les consommateurs à faire confiance à cette production nationale et donc à consommer les produits qui sortiront de ces usines. La STFL n’est pas abandonnée et des mesures sont en place pour relancer ce projet important à Loumbila.

Quelles sont les raisons qui ont milité au choix des zones pour abriter les nouvelles unités industrielles de transformation de la tomate au Burkina Faso ?

PM- Les raisons du choix de ces zones sont les suivantes :La forte production de la matière première par excellence.L’existence de barrages et de points d’eau facilitant la production.

L’existence des faîtières de production bien organisées.Les dispositions pour assurer la disponibilité des matières premières pour alimenter ces usines sont principalement l’organisation des faitières de production de la matière première dans lesdites zones, l’amélioration des variétés de production de la matière première transformable, le renforcement des capacités techniques des producteurs, l’emblavement de nouvelles superficies de production de la matière première, la restriction voire l’interdiction de l’exportation de la matière première.

BONNE GOUVERNANCE

À ce jour, quel est le taux de réalisation du Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PASD) ?

PM- Le Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PASD) est un instrument central de programmation des priorités du gouvernement. Il s’exécute par tranche annuelle et par l’ensemble des membres du gouvernement, des institutions, des organismes exécutifs et des collectivités territoriales.

Le bilan annuel de l’exécution du PASD est régulièrement réalisé à la fin du mois de février au niveau des régions et des secteurs de planification et en avril au niveau national. Ainsi, les tranches annuelles d’exécution du PASD étaient respectivement de 63,3% en 2022 et de 73,4% en 2023. Le processus d’évaluation de la tranche annuelle 2024 est en cours.

Quel est le bilan du PASD en son pilier 1 sur les indicateurs de sécurité, notamment la baisse de l’indice de sécurité, l’indice du terrorisme et le niveau actuel de l’indice de perception de la corruption ?

PM- Grâce aux efforts engagés en matière de gouvernance et de lutte contre la corruption, l’indice de perception de la corruption s’est sensiblement amélioré. Il est passé de 40 sur 100 en 2020 à 41 sur 100 en 2023 et 2024 et le score de 41 sur 100 en 2024 classe le Burkina Faso au 82e rang des pays les moins corrompus sur 180 pays évalués et ce score place le Burkina Faso au-dessus de la moyenne dans la région Afrique subsaharienne qui est de 33 points sur 100. On n’a pas dormi sur nos lauriers, les actions vont se poursuivre pour toujours améliorer la gouvernance et la lutte contre la corruption.

Concernant les indicateurs de sécurité tels que l’indice global du terrorisme et l’indice global de la sécurité, c’est le taux de reconquête du territoire qui est désormais utilisé en lieu et place de l’indice global du terrorisme et le niveau comme je l’avais dit c’est plus de 71%. Je pense que ce sont des données qui sont beaucoup plus accessibles que les indices qui souvent ne peuvent être décodés que par les spécialistes.

A combien peut-on évaluer le montant global économisé dans le cadre de la réduction du train de vie de l’État au titre de l’année 2024 ?

PM- De manière globale, l’État a fait des économies en matière de dépenses d’eau, d’électricité, de téléphones et de baux administratifs et à ce jour le montant est estimé à plus de 3 milliards de francs CFA. Au demeurant, la réduction du train de vie de l’État se fait à travers plusieurs autres actions dont certaines sont facilement quantifiables et d’autres non.

C’est le cas de mesures de la suspension de l’acquisition par exemple de véhicules. Il y a aussi certaines mesures dont l’incidence est en cours d’évaluation. C’est le cas du contrôle effectué sur le paiement de salaire des agents publics.

Sur instruction du chef de l’État et sous son leadership, le budget de l’année 2025 a fait l’objet du recadrage pour purger les différents programmes d’activités de ce qu’on considère comme des actions qui n’ont pas d’impact réel. C’est le cas notamment des ateliers, des formations dont le nombre a été significativement réduit. Cela pour faire en sorte que les rencontres qui peuvent se tenir sur place puissent se tenir sur place.

Tout cela participe de la volonté de réduire, d’assainir, afin de disposer de davantage de ressources pour faire face aux priorités sécuritaires, humanitaires et alimentaire.

Qu’est-ce qui explique la baisse des budgets de l’ASELC, de la Cour des comptes en 2025 et des corps de contrôle, alors que l’État affirme que la lutte contre la corruption est une priorité ?

PM- La réduction des budgets ne concerne pas uniquement les corps de contrôle. Elle a touché tous les ministères et toutes les institutions. Cet ajustement procède des mesures de rationalisation des charges du budget de l’État pour faire face à des besoins urgents.

Une réflexion est menée pour faire le bilan de la plus-value de ces organes de contrôle, ce qu’ils rapportent à l’État en termes de recouvrement dû aux pratiques de corruption, de fraude et de faux. Et dans ce sens, vous pouvez être rassurés qu’il est envisagé une réforme globale des missions et des modes opératoires de ces corps de contrôle pour les rendre plus efficaces et surtout pour que le contrôle puisse produire des résultats plus importants.

Quelles mesures prises pour l’apurement de la dette intérieure ?

PM- Le niveau actuel des instances de paiement et de l’exigence des défis sécuritaires que vit le pays explique une orientation plus accrue des dépenses vers celles liées à la question sécuritaire.

Malgré cela, il y a des efforts constants sur le paiement des dettes, des restes à payer. A titre d’exemple, au cours de l’année 2024, le total des paiements de dette intérieure s’élève à 1962,06 milliards de francs CFA. Pour l’année 2025, au premier trimestre, le total des paiements de la dette intérieure s’élève à 345,86 milliards de francs CFA. Donc le cumul des deux années au premier trimestre, donne 2307,92 milliards.

Il est à noter que la dette intérieure est un processus dynamique. Cela veut dire qu’au moment où on travaille à les apurer, il y a de nouveaux engagements. C’est appelé à s’actualiser au fur et à mesure, mais les efforts d’apurement vont se poursuivre avec la mobilisation intense des ressources.

DEMOGRAPHIE ET ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

L’accélération de la transition démographique est-elle adaptée au Burkina Faso ?

 

PM- La transition démographique est le passage d’une population caractérisée par une fécondité et une mortalité élevée à une population ayant une fécondité et une mortalité réduites.

La transition démographique est le passage d’une population caractérisée par une fécondité et une mortalité élevée à une population ayant une fécondité et une mortalité réduites.

Donc l’accélération de la transition démographique représente les moyens mis pour assurer cette transition dans le moyen terme, surtout pour avoir une meilleure maîtrise de la population. Les facteurs qui influencent cette transition sont l’amélioration des conditions de vie et de santé de la population, ce qui entraîne une baisse de la mortalité, les politiques économiques telles que les politiques familiales et les systèmes de santé et de retraite, les facteurs culturels et religieux qui peuvent influencer également les comportements démographiques. Ces facteurs interagissent entre eux et avec le contexte socio-économique pour influencer le rythme et la forme de la transition démographique.

Aujourd’hui, tout ce qui se fait est conforme à la vision et surtout aux priorités du Burkina Faso. Donc dans ce domaine, nous ne laisserons donc imposer aucune dynamique pour qui que ce soit.

Tout ce qui se fait sera conforme à la vision actuelle et vis à faire en sorte que nous ayons une population qui se porte bien et une jeunesse qui peut donc apporter sa force et surtout être le fer de lance du développement du Burkina Faso.

PM- Concernant l’amélioration des conditions de vie des étudiants, on peut noter :

une augmentation du budget du FONER (Fonds national pour les études et la recherche, Ndlr) en 2025 de plus de 3,5 milliards de francs CFA, ainsi qu’une hausse du nombre de repas servis annuellement aux étudiants ces dernières années, 11,5 millions en 2022, 13 millions en 2023, 14 millions en 2024, Plus de 15 millions prévus en 2025 ;

La construction de cités universitaires à Dédougou, Dori, Fada N’Gourma et Koudougou ;la rénovation en cours des bâtiments de la cité universitaire de Kossodo à Ouagadougou.

Concernant l’amélioration des conditions d’études, en plus des autres actions en cours, il est prévu dans le cadre de l’initiative présidentielle pour une éducation de qualité, la construction de 40 amphithéâtres, la réalisation de 21 forages, 5 kilomètres de routes pavées. Nous notons le démarrage effectif de la construction de ces amphithéâtres au niveau de 5 universités et 5 centres universitaires.

URBANISME ET HABITATS

Quel est le nombre de localités disposant de plans d’occupation des sols ?

PM- Le département en charge de l’urbanisme travaille à doter toutes les localités de documents de planification urbaine et il est engagé à accompagner les collectivités dans l’élaboration de leurs plans d’occupation des sols. À ce jour, 14 localités disposent de plans d’occupation des sols approuvés, notamment Diabo, Komtoya, Zouaga, Yargo et une dizaine de capitales de région. Huit localités ont leurs plans d’occupation des sols en cours d’élaboration.

Il s’agit de Kokologo, Pouni, Nanoro, Imasgo, Ramongo, Nandiala, Sapouy et Tenado. L’objectif est d’amplifier cette dynamique et de faire en sorte que ces outils de planification puissent être disponibles pour l’ensemble des localités.

Pourquoi la réglementation des baux locatifs n’est-elle pas appliquée alors qu’ils constituent des niches fiscales ?

 

PM- Il existe une loi sur le bail d’habitation privée depuis 2015, mais comme vous le constatez, son application est difficile, du fait, entre autres, de l’insuffisance de l’offre publique concurrente et alternative.

La mise en œuvre du programme Burkina Faso-Déokaso, nouveau programme de construction de logements, devrait permettre à l’État d’avoir son propre parc locatif pour contribuer à l’accroissement de l’offre de logements locatifs, ce qui devrait contribuer à faire baisser les loyers.

COHESION SOCIALE ET SOCIETE

Est-ce que le gouvernement est dans la dynamique du maintien de la commémoration de la journée internationale des personnes handicapées ?

PM- Le gouvernement du Burkina Faso reste dans cette dynamique de la commémoration effective de cette journée importante internationale des personnes handicapées, et le gouvernement s’organise pour la célébration de cette journée en 2025.

Quelles sont les actions prises ou qui seront engagées pour une cohésion sociale durable ?

PM- En vue de la promotion de la cohésion sociale et du vivre ensemble, le gouvernement a adopté une stratégie nationale de cohésion sociale 2021-2025.

Dans le cadre de l’opérationnalisation de cette stratégie, des actions fortes ont été entreprises dans les différentes régions du pays. Il s’agit, entre autres, de l’implication de 363 leaders traditionnels et religieux dans la prévention et la gestion des conflits locaux, le renforcement des capacités de 1686 leaders communautaires sur la cohésion sociale, la prévention de la radicalisation et l’extrémisme violent, la vulgarisation des valeurs endogènes du vivre ensemble auprès de 744 acteurs de l’éducation, la sensibilisation des personnes déplacées internes, des veuves, des FDS et des VDP tombés, des personnes handicapées, des responsables d’associations et des acteurs des médias sur la paix, la cohésion sociale, le vivre ensemble et la réconciliation nationale à travers des séances de causerie éducative, d’émissions radio, des conférences publiques dans les 13 régions du Burkina Faso.

Il est à noter également l’organisation de cinq conférences régionales au profit de 210 femmes et jeunes sur le thème du rôle et de la responsabilité des jeunes et la valorisation des talents culturels.

Comme vous le voyez, il y a beaucoup d’actions engagées sur cette question de la cohésion sociale, mais la cohésion sociale sera le fruit des actions de chacun de nous au quotidien.

Donc, c’est inviter chacun à être un artisan de paix dans son milieu, dans sa famille. À mon dernier passage ici pour la déclaration de politique générale, en parlant de la réconciliation nationale, nous avons vu tout ce qui s’est développé par la suite. Il est clair aujourd’hui que nous ne sommes plus dans le schéma de la réconciliation nationale politique, à travers de grandes foires pour réunir des acteurs politiques afin de s’accorder sur leurs divergences. Ce n’est pas de cela qu’il s’agit.

Aujourd’hui, quand on parle de cohésion sociale, c’est de recoudre le tissu social fragilisé entre nos différentes communautés qui ont toujours vécu depuis des siècles en parfaite harmonie, et malheureusement aujourd’hui, ce tissu social est mis à mal par la crise sécuritaire, et surtout les terroristes qui manipulent, les divisions pour augmenter les fragilités et retourner les communautés les unes contre les autres. C’est ce combat qui doit être mené et qui doit être gagné par chaque citoyen. Et comme on le dit, les foires pour se réconcilier, ce n’est pas cela la vision. Que ce soit une vraie réconciliation, une réconciliation des cœurs. Nous avons vu que de grandes opérations de réconciliation avaient été menées à une certaine époque, avons tous été témoins, il y a même des journées qui avaient été décrétées, malgré ces journées, malgré les colombes qui avaient été lancées, les hommes politiques entre eux ont toujours gardé leurs adversités, leurs inimitiés. Donc ce n’est pas forcément de cela qu’il s’agit, mais dans tous les cas, c’est chaque citoyen qui est interpellé.

Hommes politiques, leaders coutumiers, simples citoyens, chacun doit jouer son rôle, parce que ce pays nous appartient à tous, c’est notre bien le plus précieux. Et son salut ne peut venir que de notre unité, de la prise de conscience de notre fraternité, au-delà des divergences qui peuvent être politiques, idéologiques, religieuses ou communautaires. Nous sommes tous des frères et des sœurs du Burkina Faso, et l’avenir du pays est entre nos mains.

SUR LA DERADICALISATION

PM- Les principales réalisations conduites dans le cadre de l’opérationnalisation de la stratégie nationale de prévention de la radicalisation et de lutte contre l’extrémisme violent :

260 spécialistes en déradicalisation ont été formés dans les 13 régions en vue de prévenir la radicalisation et prendre en charge les personnes radicalisées au niveau communautaire ;

69 367 personnes ont été touchées par une campagne d’information ;116 leaders communautaires, religieux, coutumiers, traditionnels ont été formés.

Mais là également, c’est pour lancer un appel à nos leaders coutumiers ou soient religieux à intensifier ces actions parce que, malheureusement, l’ennemi surfe sur certaines vagues. Quand ce n’est pas la fibre ethnique, c’est la fibre religieuse, mais nous le savons tous, le terrorisme n’a pas d’ethnie, le terrorisme n’a pas de religion, le terroriste n’a pas de communauté.

Un terroriste, c’est un terroriste. Et donc je pense que c’est important de le souligner et c’est un message que nous souhaitons voir intensifié par nos leaders religieux et communautaires afin que véritablement nous puissions barrer la route à ces actions de manipulation et surtout sur cette fibre sur laquelle jouent ces terroristes pour pouvoir toujours continuer malheureusement d’appâter la jeunesse et ceux qui n’ont pas le recul et l’esprit critique nécessaire pour analyser les choses.

Qu’est-ce qui est fait pour la prise en charge des enfants rencontrés lors des opérations de sécurisation du territoire ?

PM- À ce jour, 219 enfants âgés de 0 à 18 ans rencontrés lors des opérations de sécurisation du territoire ont été accueillis par le ministère de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale.

En fonction de leurs tranches d’âge, ces enfants sont placés dans des familles d’accueil, dans des internats éducatifs et des hôtels maternels et bénéficient d’une prise en charge holistique aux plans alimentaire, sanitaire, scolaire, psychologique,  de la formation professionnelle. Il est également procédé à des recherches pour d’éventuelles réunifications familiales. Et là également, il y a des actions de communication qui sont souvent menées permettant aussi de voir le témoignage de ces jeunes qui ont été trompés, manipulés et qui malheureusement se sont engagés aux côtés de ces terroristes. Après récupération, ils se sont rendus compte véritablement que c’était non seulement une voie sans issue et surtout les causes pour lesquelles ils pensaient s’engager ne sont véritablement que de la poudre aux yeux, de la simple manipulation.

Ces jeunes-là ont été recueillis, ont été coachés, bénéficient de formations dans des centres de formation professionnelle avec en perspective leur réinsertion dans la vie sociale afin qu’ils puissent aussi contribuer au développement du pays.

Quelles sont les actions concrètes menées sur le terrain pour lutter efficacement contre le mariage forcé, le mariage précoce et la pratique de l’excision ?

PM- Des efforts sont déployés par le ministère de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale, avec l’accompagnement de ses partenaires, pour maintenir à des niveaux satisfaisants tous les indicateurs relatifs au mariage forcé, au mariage précoce et à l’excision. Par exemple, la prévalence de l’excision parmi les femmes de 15 à 49 ans est passée de 76 % en 2010 à 56 % en 2021. Pour les filles de 0 à 14 ans, cette prévalence a diminué de 13 % en 2010 à 9 % en 2021, selon la même source.

De façon concrète, le renforcement des actions de sensibilisation sur les pratiques traditionnelles néfastes à abandonner définitivement pourrait être renforcé pour une meilleure protection des cibles exposées à ces risques. C’est une question d’autant plus pertinente que, si l’on n’y prend garde, le contexte de l’insécurité peut malheureusement créer les conditions d’un rebond de ces pratiques. Mais rassurer vous, véritablement c’est la même rigueur et surtout, le même mot d’ordre serait zéro tolérance à ces pratiques-là qui n’ont plus le droit d’être en 2025.

Quel est le nombre de personnes handicapées parmi les femmes bénéficiaires de crédits et de technologies de production et de transformation ?

PM- Il faut rassurer également que les femmes handicapées sont prises en compte dans l’octroi de crédits. Sur 91 000 femmes bénéficiaires de crédits au niveau du fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes, 218 femmes handicapées ont bénéficié de crédits à hauteur de 60 millions de francs CFA.

Aussi, au niveau du fonds, Faso Kunawili, logé au ministère en charge de l’Emploi, au cours de l’année 2024, 12 personnes handicapées ont été financées pour un montant total de 47,1 millions de francs CFA. Et dans le but de renforcer les capacités de production des organisations féminines, le gouvernement a fait l’option de les doter en technologies de transformation et de conservation. Au titre de l’année 2024, 30 000 femmes ont été dotées de cette technologie parmi lesquelles on dénombre également des femmes handicapées

ROUTES ET INFRASTRUCTURES

Où en sommes-nous pour la reprise des travaux dans les zones à fort défi sécuritaire, y compris la réhabilitation des ouvrages sabotés ?

PM- Le ministère des infrastructures travaille, en collaboration avec les Forces de défense et de sécurité (FDS), pour la reprise de travaux dans les zones à fort défi sécuritaire. A cet effet, les coûts pour la sécurisation de ces sites sont pris en compte dans les projets et les conventions sont signées pour la reprise progressive des travaux en fonction de l’évolution de la situation sécuritaire.

Là également, il faut préciser que dans la vision du chef de l’État, la nouvelle phase de l’opération de reconquête de l’intégrité du territoire national doit intégrer comme priorité la réalisation de ces infrastructures.

Parce que dans les zones reconquises, la consolidation définitive ne peut venir que par la réalisation de ces infrastructures de base, notamment le bitumage des routes d’accès à ces zones Aujourd’hui, l’une des menaces contre nos forces de défense et de sécurité restent ces engins explosifs artisanaux enfouis sur les routes qui malheureusement causent des blessés, font des victimes et freinent la progression et surtout les capacités de ravitaillement de ces zones. Donc dans la phase actuelle, la question de la réalisation des infrastructures doit accompagner l’action de sécurisation pour permettre véritablement que dans ces zones, l’on améliore significativement la question de la route.

Les unités qui assurent la sécurité des convois sont obligées non seulement de combattre l’ennemi, mais l’autre ennemi reste l’état de la route. C’est donc dire que la réalisation des routes dans les zones à fort défi sécuritaire et surtout dans les zones reconquises est une priorité et doit accompagner l’action de reconquête du territoire.

Quel est l’état d’avancement des travaux de la route Zabré-Zoaga-Frontière du Ghana ?

PM- Dans le cadre du projet régional du corridor économique Lomé-Ouagadougou-Niamey, le Burkina Faso a alloué une partie des ressources pour financer les travaux de construction et de bitumage de la route Zabré-Zoaga-Frontière du Ghana, longue de 23 kilomètres. À ce jour, le processus de passation des marchés est en cours pour le recrutement de l’entreprise et de la mission de contrôle. En principe, les travaux devraient démarrer au deuxième trimestre de l’année 2025.

Où en est-on avec les routes Banfora-Gaoua et Banfora-Mangodara ?

PM- En conseil des ministres le 5 mars 2025, le gouvernement a procédé à la validation des fiches de projets Sikasso-Korhogo-Bobo-Dioulasso et du projet de renforcement des infrastructures de soutien à l’économie. Ces projets prennent en compte respectivement les travaux de bitumage de la route Banfora-Sidéradougou-Ouo financés par la Banque mondiale et de la route Ouo-Gaoua financée par la Banque islamique de développement. Le début des travaux est envisagé au premier semestre de l’année 2026. Quant à la route Banfora-Mangodara, elle est en phase d’étude en vue de la recherche de financement pour son bitumage.

Le bitumage de la route Gaoua-Kampti-Frontière-Côte d’Ivoire figure en bonne place dans le programme d’investissement prioritaire du ministère des infrastructures et du désenclavement. Néanmoins, l’axe routier Kampti-Frontière-Côte d’Ivoire dispose d’une étude technique et nous sommes à la recherche du financement pour les travaux de réhabilitation.

Il faut noter, de façon générale, que la priorité concerne tous les axes routiers stratégiques du Burkina Faso. Si aujourd’hui des efforts sont faits pour pouvoir opérationnaliser rapidement les brigades routières, c’est pour pouvoir répondre à ces besoins sur le terrain et surtout à la nécessité de désenclaver toutes les régions, toutes les zones du Burkina Faso.

DIPLOMATIE

Quelle est la vision diplomatique du gouvernement pour renforcer la position du Burkina Faso sur la scène internationale ?

 

PM- La vision diplomatique du gouvernement pour renforcer la position du Burkina Faso sur la scène internationale repose sur quatre axes majeurs.  Il s’agit premièrement, de réhabiliter le Burkina Faso, affirmer pleinement son indépendance sur la scène internationale en diversifiant ses partenaires stratégiques et en œuvrant à la reconquête totale de son territoire. Deuxièmement, il s’agit aussi d’une diplomatie cohérente et affirmée. A ce niveau, notre politique étrangère repose sur une coordination efficace et une stratégie de communication offensive permettant de porter notre propre narratif, déconstruire les clichés et renforcer l’image du Burkina Faso à l’international. En troisième position, il est question d’un positionnement renforcé de la Confédération des Etats du Sahel ( AES). Là, nous consolidons notre rôle au sein de l’AES et travaillons activement à asseoir la légitimité et l’influence de la Confédération sur la scène internationale. Quatrièmement, enfin, une mobilisation plus accrue de la diaspora. Il s’agit de la participation des Burkinabè de l’extérieur aux initiatives nationales de développement et à la sécurisation qui est encouragée et optimisée, renforçant ainsi leur contribution au progrès du pays.

SANTE

Qu’est-ce qui explique la multiplicité des statuts des agents publics qui engendrent des iniquités de salaire dans le secteur de la santé ?

PM- La fonction publique hospitalière a été conçue pour améliorer la performance à travers une meilleure gestion des agents de santé. Elle s’applique aux établissements publics de santé. Pour ne pas laisser en marge le plus grand nombre de structures de santé, il a été créé l’Agence de gestion des soins primaires pour regrouper les structures de santé, notamment les CSPS (Centre de santé et de promotion sociale, Ndlr), les centres médicaux avec antenne chirurgicale, les districts sanitaires. Actuellement, deux situations se présentent. Il y a d’une part, ceux qui sont régis par la fonction publique hospitalière et d’autre part ceux qui sont régis par le statut général de la fonction publique. Cette situation engendre des difficultés, mais un travail est en cours pour les corriger.

Qu’est-ce qui explique la suppression des emplois de conseillers de santé dans le nouveau répertoire interministériel des métiers de l’État ?

PM- L’emploi de conseillers de santé est en voie d’extinction. Lors de l’adoption du statut particulier des métiers de santé humaine et animale, l’emploi de conseillers de santé a été remplacé par celui d’ingénieurs en sciences infirmières et obstétricales. Ce réaménagement vise à fluidifier la progression des carrières des agents de santé. En effet, par le passé, de nombreux emplois intermédiaires ralentissaient la carrière des infirmiers.

EAU POTABLE ET INFRASTRUCTURES HYDRAULIQUES

Qu’est-ce qui est fait par le gouvernement pour gérer l’approvisionnement en eau potable durant la période chaude ?

 

PM- Pour une bonne gestion de l’approvisionnement en eau potable durant cette période, nous avons plusieurs actions qui sont en cours, notamment le raccordement de moins de 50 forages à gros débit au réseau de l’ONEA dans 20 centres de production, la réhabilitation et le renforcement des capacités de pompage et de production de plusieurs stations (Bobo-Dioulasso, Koudougou, Dori, Ziga, Paspanga), la mise en œuvre de traitements spécifiques des eaux contaminées à l’arsenic dans certains centres tels que Ouahigouya.

Par ailleurs, je voudrais aussi interpeller la population burkinabè sur la nécessité d’éviter le gaspillage de l’eau de robinet, surtout pendant cette période chaude, en rationalisant au mieux la consommation afin de réduire les risques de pénuries et de coupures.

Que devient le projet du barrage du Noumbiel ?

PM- Le projet du barrage du Noumbiel est à la phase des études pour la réalisation et la mise en œuvre du volet électrique. La perspective immédiate est la poursuite des négociations qui sont déjà en cours entre les 7 pays membres de l’autorité du bassin de la Volta, en vue de faciliter la mise en œuvre concertée de ce projet.

Quelle est la situation des dossiers des barrages de Ouessa et de la Bougouriba ?

PM- Les dossiers des barrages de Ouessa et de la Bougouriba ont été retenus pour une réalisation en mode partenariat public-privé. Pour le barrage de Ouessa, une entreprise indienne dénommée Angélique International s’est intéressée à sa réalisation. Elle a, à cet effet, déposé une proposition technique qui est en cours d’examen par la partie nationale. Pour le barrage de Bougouriba, les études complémentaires nécessaires à l’exécution en mode partenariat public-privé ont été réalisées en 2024. Une entreprise privée s’y est intéressée et a déposé une offre technique en février 2025. Ce dossier est en cours d’examen. La réalisation de ces barrages fait partie des priorités et des efforts seront déployés pour leur mise en œuvre diligente.

Quelle est la situation de Boussara ?

PM- L’étude d’avant-projet sommaire est achevée et donne une capacité de 167 millions de mètres cubes. Il reste l’étude d’avant-projet détaillé et de réalisation et l’ONEA en fera une priorité.

Qu’est-ce que le gouvernement prévoit pour pérenniser le système d’identification des animaux initié avec l’appui des projets ?

PM- Afin d’assurer le suivi en temps réel de nos troupeaux, notamment en déplacement, il a été mis en place un dispositif d’identification des animaux au Burkina Faso. Pour pérenniser ce dispositif entamé par le gouvernement, il est prévu la création du Bureau central d’identification. Les textes relatifs à ce bureau, arrêtés de création et cahiers de charges, sont en cours de validation.

Quelles sont les dispositions prises pour une exploitation optimale des grandes zones de production comme la vallée du Sourou ?

PM- Pour une meilleure exploitation des grandes zones de production, il a été institué une production sur trois cycles par an dans les grands périmètres avec maîtrise totale de l’eau, comme dans la vallée du Sourou. Les cultures prioritaires ont été identifiées et un planning de campagne a été élaboré et diffusé auprès des principaux acteurs. Les autorités administratives et sécuritaires ont également été invitées à appuyer le dispositif de gestion des aménagements, pour une application conforme des cahiers des charges. Les brigades de mécanisation agricole seront renforcées en équipements, et un appui intra-agricole à prix subventionné sera apporté aux producteurs assorti contrat de cession d’une partie de la production à la SONAGESS.

Existe-t-il un plan de réhabilitation des barrages ?

PM- Il existe un plan de réhabilitation des barrages élaboré par le gouvernement pour réduire le nombre de barrages dégradés et améliorer la disponibilité en eau de production. Pour faciliter la mise en œuvre de ce plan, l’Office national des Barrages et des aménagements hydro-agricoles (ONBAH) a été mis en place, et ses capacités sont en cours de renforcement.

Le premier chantier de l’ONBAH, lancé aujourd’hui même, concerne le barrage de Hérédougou, destiné à minimiser les risques d’inondation de la route nationale numéro 1.

La vision c’est que l’ONBAH monte progressivement en puissance. Le matériel que Son Excellence Monsieur le Président du Faso a remis à l’ONBAH n’est qu’un premier lot, d’autres commandes devant être livrées dans les semaines et mois à venir pour accroître les capacités d’intervention.

Dans un premier temps, l’ONBAH se concentrera sur la réalisation des retenues d’eau, ainsi que sur la réparation et la réhabilitation des barrages endommagés. Cela permettra, au fur et à mesure, d’augmenter la technicité de l’ONBAH, et ses capacités d’intervention, afin de réaliser des projets plus ambitieux de construction de barrages dans toutes les régions du Burkina Faso.

Comment le gouvernement compte-t-il rendre accessibles les appels à projets aux jeunes et aux femmes ?

PM- Les appels à projets dans le secteur agro-pastoral et halieutique ciblent prioritairement les jeunes et les femmes avec la mise en place de critères discriminatoires en leur faveur.

Un dispositif existe pour les accompagner à l’élaboration de business plans bancables avec des outils adaptés au secteur rural. Il y a en outre un allègement des conditions de financement telles que les garanties et les taux d’intérêt qui offrent des opportunités d’employabilité des jeunes et des femmes dans ce secteur stratégique.

Qu’en est-il de la question de la mobilisation de l’eau souterraine ?

PM- Les actions du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques s’inscrivent déjà dans cette dynamique de mobilisation des ressources en eau souterraine, notamment à travers la réalisation de forages à gros débits sur l’ensemble du territoire national. C’est une action majeure de l’offensive agro-pastorale et halieutique. La montée en puissance de l’ONBAH devrait permettre de répondre à cet impératif. Il est pertinent de souligner qu’il faut nous concentrer sur les ressources souterraines, qui sont abondantes au Burkina Faso, dans quasiment toutes les régions. Toutefois, pour en tirer parti, il est nécessaire de réaliser des forages profonds qui permettent d’obtenir des débits intéressants, non seulement pour la consommation humaine, mais aussi pour la production agricole.

SECURITE ET DISPONIBILITE ALIMENTAIRE

Quelles mesures ont été prises pour garantir l’accès aux boutiques témoins ?

PM- Pour le compte de la SONAGES, il faut noter une réforme organisationnelle prévoyant des centres d’écoulement et de proximité dans chaque commune avec une perspective d’extension aux villages qui est engagée.

Le conseil des ministres du 5 mars 2025 a validé la construction de magasins. Il y a la mise en place d’un nouveau mécanisme de ciblage confiant la charge de l’identification des bénéficiaires à des comités locaux. Il y a la vente sur camions qui est un relais en l’absence d’implantation physique. Il y a un système informatique développé par la direction des services informatiques pour la commercialisation pour permettre la vente en ligne à travers également ces dispositifs.

Ce sont autant d’actions et la grosse dynamique c’est toute la réforme qui concerne de la SONAGES pour pouvoir augmenter ses capacités et en faire une centrale d’achat. Cela dans optique qu’elle puisse aussi s’assurer de la disponibilité de produits de grande consommation partout au Burkina Faso.  Ce qui devrait permettre de créer une régulation des prix de ces produits sur le marché.

L’accaparement des terres rurales et les conflits fonciers n’impactent-ils pas la mise en œuvre de l’offensive agro-pastorale et halieutique ?

PM- L’accaparement des terres et les conflits fonciers ont un impact sur la mise en œuvre de cette offensive, notamment en ce qui concerne la mobilisation des terres pour l’aménagement des bas-fonds et des périmètres irrigués. C’est pour cette raison que le gouvernement a pris des mesures visant à réduire ces impacts, notamment en sécurisant les espaces dédiés à la production grâce à l’immatriculation systématique des terres au nom de l’État. À titre d’exemple, deux zones pastorales à Doubégué-Tcherbo, couvrant 10 700 hectares dans la région du Centre-Est et 14 300 hectares dans la région du Centre-Sud, ont été immatriculées.

En 2025, le processus se poursuivra avec l’immatriculation de nouveaux aménagements et la délivrance de baux amphithéotiques aux exploitants installés. Par ailleurs, pour une résolution durable de la question foncière rurale, le gouvernement a entamé un processus de relecture de la réforme agraire et foncière, qui confère la propriété exclusive de l’État sur les terres.

Quelle est la stratégie du gouvernement pour valoriser les produits et sous-produits de l’élevage sur le marché national et international ?

PM- La stratégie du gouvernement pour la valorisation des produits et des sous-produits de l’élevage repose sur les éléments suivants :

pour la filière bétail-viande, la construction de sept abattoirs modernes, dont celui de Bobo-Dioulasso. Il sera associé à une plateforme intégrée qui prendra en charge le fonctionnement de l’abattoir et d’unités d’embauche;

la création d’une structure autonome de gestion des abattoirs ;pour la valorisation des produits laitiers, le Burkina, la création de la société d’État FASO-KOSAM, qui appuie l’organisation au renforcement des capacités des acteurs de la chaîne de valeur.pour la filière volaille, la labellisation du poulet bicyclette.

Agence d’Information du Burkina

Dernières publications