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Burkina : une 1re édition du festival tamasheq pour promouvoir la solidarité entre les communautés

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Burkina : une 1re édition du festival tamasheq pour promouvoir la solidarité entre les communautés

Ouagadougou, 27 déc. 2024 (AIB) – La première édition du festival de la culture kal-tamasheq (FECTA), a été ouverte vendredi à Ouagadougou pour promouvoir le savoir-faire, les liens de solidarité entre les communautés et transmettre les valeurs culturelles, a constaté l’AIB.

Selon le président du comité d’organisation, Dicko Issoufa Mouzerata, ce festival vise à surmonter les défis du moment.

« En ces temps où les défis sociaux et économiques sont nombreux, le Festival Kal-tamasheq se veut également un outil de développement local. En valorisant nos savoir-faire, en stimulant l’économie créative et en promouvant le dialogue interculturel, nous participons activement à bâtir un avenir meilleur pour nos communautés », a-t-il indiqué.

La première édition du festival de la culture kal-Tamatesheq se déroule à Ouagadougou du 27 au 29 décembre 2024 sous le thème : « Promotion de la culture Kal-Tamasheq: Enjeux, défis et perspectives ».

Ce festival, « au-delà de son caractère festif, est un espace de rencontre et de partage. Il est le symbole vivant de notre attachement à la culture Kal-tamasheq, de nos traditions ancestrales et de notre volonté commune de les préserver, tout en les adaptant à un monde en perpétuel changement », ajouté M. Dicko

« C’est pourquoi, nous avons organisé ce festival pour rappeler à ceux qui nous assaillent que nous sommes en vie, et prêts à donner notre sang pour notre patrie bien aimée », a fait savoir le promoteur de l’évènement, El Hadj Oufen Ag Tiwara

Il a souhaité que le festival renforce les liens et la détermination collective des différentes communautés à surmonter les défis du moment ».

Cet évènement culturel connait la participation des invités venus du Niger, du Mali et de la Côte d’Ivoire.

Des danses, la poésie, la musique, l’artisanat, des mets locaux ont permis de valoriser les multiples facettes culturelles, historiques et l’identité des différentes communautés invitées à cet évènement.

Pour cette première édition du festival, les Sonrai sont la communauté invitée d’honneur.

Les organisateurs ont également saisi l’occasion pour reconnaitre le mérite des administrateurs qui se sont distingués de par leur travail au Sahel. Ils ont reçu des attestions de reconnaissance, des turbans et du thé, symbole de la culture tamasheq.

Agence d’information du Burkina

DNK/AS

Bam : La police nationale invite la population au respect du code de la route pour réduire les accidents de la circulation

Bam : La police nationale invite la population au respect du code de la route pour réduire les accidents de la circulation

Kongoussi, 27 déc. 2024 (AIB) – Le directeur provincial de la police nationale du Bam, le commissaire principal de police Kito Yaya Soulama, a invité mardi la population de Kongoussi à respecter strictement le code de la route afin d’inverser la courbe des accidents de la circulation, trop nombreux dans la commune.

Le commissaire principal Kito Yaya Soulama a révélé que la police nationale du Bam a recensé 57 accidents de la circulation entre le 1er janvier et le 30 novembre 2024. Parmi ces accidents, 11 décès, 62 blessés et 92 dégâts matériels ont été enregistrés.

« Ces chiffres concernent uniquement les accidents constatés par la police. Certains cas ayant fait l’objet d’un règlement à l’amiable n’ont pas été comptabilisés », a-t-il précisé.

Le commissaire Soulama s’exprimait le 24 décembre 2024 lors du dernier cadre de concertation provinciale présidé par le Haut-Commissaire de la province du Bam, Karim Ouédraogo.

Selon lui, la majorité des accidents sont liés au comportement humain, bien que des défaillances techniques des véhicules soient également en cause.

Le responsable de la police a insisté sur l’importance du port du casque et du respect strict du code de la route pour réduire ces incidents.

Le Haut-Commissaire du Bam, Karim Ouédraogo, a également rappelé l’importance du port du casque.

Il a instruit les préfets, présidents des délégations spéciales (PDS) du Bam, de publier des communiqués rappelant aux populations qu’à partir de 2025, le port du casque sera obligatoire pour tous les engins acquis à partir de janvier 2024.
Agence d’information du Burkina
AR/ata

Sanguié/CCP : Les populations se réjouissent des investissements dans plusieurs secteurs clés

BURKINA – CENTRE-OUEST – GOUVERNANCE – DÉVELOPPEMENT LOCAL

Sanguié/CCP : Les populations se réjouissent des investissements dans plusieurs secteurs clés

Réo, 27 déc. 2024 (AIB) – La 3ᵉ session ordinaire du Cadre de concertation provincial (CCP) du Sanguié s’est tenue le 18 décembre 2024 pour examiner les investissements des partenaires au développement dans la province.

Plusieurs partenaires au développement, notamment le projet Terre et Paix, la Croix-Rouge avec le projet ACCORD HABITAT III, le projet Biodigesteur et le projet LUXDEV, interviennent dans la province du Sanguié.

Ces projets concentrent leurs actions dans des domaines variés, tels que le foncier rural, l’agropastoralisme, les ressources naturelles, la gestion des conflits, l’accès à la justice et la cohésion sociale.

La Croix-Rouge, par exemple, œuvre dans les techniques de construction d’habitats durables, l’accès à l’eau potable et l’amélioration des conditions d’hygiène et d’assainissement.

De son côté, le projet Terre et Paix intervient dans l’accès à la justice, la promotion de la cohésion sociale et la gestion des conflits.

Cette session du CCP a été l’occasion de présenter ces projets et de faire le point sur leur état d’avancement.

Par ailleurs, la situation épidémiologique dans la province est restée calme, selon le médecin-chef du district sanitaire de Réo.

Cependant, il a signalé que les deux districts sanitaires (Réo et Ténado) ont connu une à deux semaines d’épidémies de paludisme, qui ont fort heureusement été maîtrisées.

Concernant la campagne humide de l’offensive agro-pastorale, elle s’est distinguée par des initiatives en accord avec la souveraineté alimentaire prônée par la politique gouvernementale.

Pour le Haut-Commissaire du Sanguié, Talari Germaine Ouoba, de telles rencontres sont essentielles pour discuter des préoccupations majeures et s’assurer du bon déroulement des actions de développement.

Face aux retombées positives des interventions des ONG présentes dans la province, le Haut-Commissaire a exprimé sa gratitude pour leur soutien au développement local.

Elle a également salué la Croix-Rouge et le projet Terre et Paix pour leur contribution à la réussite de cette 3ᵉ session du CCP.
Agence d’information du Burkina
FGB/pb/ata

Sabou : Les acteurs adoptent la charte foncière communale sensible au genre

Burkina-CentreOuest-Sabou-Foncier-Charte-Adoption

Sabou : Les acteurs adoptent la charte foncière communale sensible au genre

Sabou, 27 déc. 2024 (AIB)-La délégation spéciale de la commune de Sabou a organisé vendredi avec les différents acteurs, une session extraordinaire de validation de la Charte Foncière Locale sensible au genre grâce à l’accompagnement technique et financier du Projet de Sécurisation des Droits Fonciers Collectifs des Femmes (PDFCOF).

Le développement durable de la commune de Sabou dans la région du Centre-ouest passe par la gestion harmonieuse de ses terres en tenant compte de toutes les sensibilités.

C’est ainsi que les premiers responsables ont entrepris l’élaboration d’une charte foncière locale sensible au genre, grâce à l’accompagnement technique et financier du Projet de Sécurisation des Droits Fonciers Collectifs des Femmes (PDFCOF).

Pour la validation du document, la délégation spéciale de la commune de Sabou a convoqué le vendredi 27 décembre 2024, une session ordinaire.

Dans son adresse de bienvenue aux conseillers, le modérateur Abdoul Aziz Koara, par ailleurs Président de la Délégation Spéciale de la Commune de Sabou, a rappelé le contexte et le processus ayant permis à la tenue de cette session.

En plus des 15 conseillers sur 18 ayant répondu présents, les services techniques décentralisés ont pris part aux échanges.

Dans sa présentation, Benjamin Yaméogo, Chargé du Suivi évaluation du PDFCOF, a précisé que la charte foncière soumise à la validation présente la particularité d’être sensible au genre.

Il a été soutenu dans sa présentation par Thérèse Dabiré, la consultante ayant conduit l’étude. Ce sont les aspirations des populations de la commune de Sabou qui ont été collectées à travers des focus group très participatifs et inclusifs, a-t-elle soutenu.

Selon Benjamin Yaméogo, la présente Charte Foncière Locale sensible au genre constitue un outil fondamental pour la gestion durable et équitable des ressources naturelles, en intégrant les valeurs de consensus, d’inclusion et de respect des pratiques coutumières locales.

Elle marque un jalon important dans la préservation des terres, forêts et ressources hydrauliques.

Les grands axes de la charte sont : La Gestion durable et inclusive des ressources naturelles, les modes d’accès à la terre à Sabou, la préservation des produits forestiers non ligneux, le Règlement des pâturages et points d’eau.

En rappel, le Projet de Sécurisation des Droits Fonciers Collectifs des Femmes (PDFCOF) est mis en œuvre au Burkina Faso depuis deux ans sous l’égide de la Plateforme des Champions des Tenures Foncière et Forestière (TENFOREST), grâce à l’accompagnement de son partenaire technique et financier The TENURE FACILITY dont le Siège se trouve en Suède.

Agence d’information du Burkina
DPT/ata

Passoré/Vœux de Nouvel An : Le haut-commissaire appelle à la sobriété, à la prière et à la solidarité

Burkina-Passoré-HautCommissariat-Vœux

Passoré/Vœux de Nouvel An : Le haut-commissaire appelle à la sobriété, à la prière et à la solidarité

Yako, 26 décembre 2024 (AIB) – Le haut-commissaire de la province du Passoré, Daouda Sangaré, a invité ses concitoyens à célébrer les fêtes de fin d’année dans la sobriété, la prière et la solidarité, tout en incluant les personnes déplacées internes (PDI).

À l’approche de l’année 2025, Daouda Sangaré a présenté ses vœux de santé, de longévité, de prospérité, de paix et de sécurité à toute la population de la province du Passoré, lors d’une cérémonie tenue à Yako, le mercredi 26 décembre 2024.

« À l’orée de l’année 2025, permettez-moi, avant tout propos, de traduire mes remerciements aux plus hautes autorités du pays pour leur vision éclairée de souveraineté et pour tous les efforts consentis afin que la paix et la sécurité règnent dans toutes les localités du Burkina Faso », a déclaré le haut-commissaire à l’occasion de ses vœux.

M. Sangaré a également exprimé sa profonde reconnaissance aux Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi qu’aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) pour leur travail remarquable, qui permet aux populations de retrouver leur quiétude et de vaquer librement à leurs occupations.

Tout en demandant à Dieu Tout-Puissant de continuer à préserver la province des exactions des forces du mal, il a exhorté ses concitoyens à célébrer les fêtes dans un esprit de sobriété, de prière et de solidarité, en associant les personnes déplacées internes.

Dans son adresse aux habitants du Passoré, le haut-commissaire a également insisté sur l’importance de rester soudés afin de relever, en 2025, les défis de la cohésion sociale et de la reconquête du territoire national.

Aux collaborateurs des collectivités, aux ONG et associations, aux autorités coutumières et religieuses, aux médias ainsi qu’à tous les fils et filles de la province, Daouda Sangaré a adressé ses félicitations et ses encouragements pour leurs contributions et leur accompagnement sans faille au développement du Passoré.

« Je souhaite que l’année 2025 apporte la santé, la longévité, la prospérité, la paix et la sécurité à toute la population de la province du Passoré et à l’ensemble du Burkina Faso », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Dès le 1er janvier 2025, les actes notariés seront sécurisés par des stickers

Burkina : Dès le 1er janvier 2025, les actes notariés seront sécurisés par des stickers

Ouagadougou, 27 déc. 2024 (AIB) – À partir du 1er janvier 2025, les actes établis par les notaires au Burkina Faso seront revêtus de stickers de sécurisation afin de lutter contre les faux actes à l’apparence authentiques, a appris l’AIB vendredi.

Pour garantir la fiabilité et l’authenticité des actes notariés, le Burkina Faso devient le premier pays africain à apposer des stickers de sécurisation sur les documents notariés.

Le lancement officiel de ces stickers a eu lieu vendredi 27 décembre 2024 à Ouagadougou, lors d’une cérémonie présidée par le ministre en charge de la Justice, représenté par son Secrétaire général, Harouna Kodjo.

Selon le président de la société fournisseuse des stickers, Alpha Omar Idani, ces étiquettes de sécurisation intègrent quatre principales technologies : l’hologramme, le microtaggant, la démétallisation et le code QR.

M. Idani a précisé que ces technologies confèrent aux stickers 18 éléments de sécurisation, dont certains sont visibles à l’œil nu, tandis que d’autres sont micro ou nano-optiques. Certains aspects, a-t-il ajouté, ne peuvent être détectés qu’à l’aide d’équipements spécifiques.

Une particularité de ces stickers est leur non-réutilisation, car « toute tentative de les décoller entraîne leur autodestruction », a expliqué le responsable de la société.

Pour sa part, Harouna Kodjo, Secrétaire général du ministère en charge de la Justice, a salué cette initiative de l’Ordre des notaires du Burkina Faso, qu’il a qualifiée d’innovation majeure dans le notariat africain. Selon lui, elle contribue à accroître la confiance accordée aux actes notariés.

« C’est une avancée majeure dans notre combat collectif contre la fraude et les actes illicites dans notre pays », s’est-il réjoui.

Le président de l’Ordre des notaires burkinabè, maître Yacouba Dembélé, a rappelé que les documents notariés bénéficient d’une double présomption de légalité et d’exactitude dans leur contenu.

« C’est pourquoi », a-t-il poursuivi, « l’Ordre professionnel a initié l’usage des stickers de sécurisation afin de conférer aux actes notariés toute la plénitude de la force que la loi leur accorde. »

Pour rappel, les notaires sont des officiers publics et ministériels chargés de l’élaboration, de l’authentification et de la conservation des actes juridiques.

Ils rédigent notamment des contrats de vente immobilière, des testaments, des contrats de mariage et de donations.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Jean Emmanuel Dabiré, l’ancien patron de l’Administration parlementaire n’est plus

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Jean Emmanuel Dabiré, l’ancien patron de l’Administration parlementaire n’est plus

Ouagadougou, 26 déc. 2024 (AIB) – Le technocrate Jean Emmanuel Dabiré, ancien directeur général des services administratifs de l’Assemblée nationale est décédé, à l’âge de 68 ans, le 25 décembre 2024 à Ouagadougou, selon des proches de sa famille.

Né le 17 décembre 1956 à Dissine dans l’actuelle province du Ioba, Yirdon Jean Emmanuel Dabiré qui fut également directeur des études et des Stages à l’Ecole nationale d’Administration de Magistrature (ENAM), est mort des suites de maladie à l’hôpital Bogodogo de Ouagadougou, selon un communiqué de sa famille rendu public ce jeudi.

Selon le programme des obsèques communiqué par la famille, son inhumation est prévue le 1e janvier 2025 dans son village natal de Dissine-Saala.

Agence d’Information du Burkina

Education environnementale : Le Projet « Yiriwali » outille les membres des amis du club de l’environnement

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Education environnementale : Le Projet « Yiriwali » outille les membres des amis du club de l’environnement

Dédougou, (AIB)-Les membres du club des amis de l’environnement du lycée départemental de Safané, grâce au soutien du Projet « Yiriwali », ont bénéficié du 20 au 23 décembre 2024 à Safané, une session de renforcement de capacités dans le domaine de l’environnement sur l’écocitoyenneté, l‘éducation environnementale et les techniques de production de plants agroforestiers.

Face aux problèmes de développement liés à des conséquences écologiques telles que l’appauvrissement de la couche d’ozone, les changements climatiques, la dégradation des sols, le déboisement, le réchauffement de la terre, le Projet « Yiriwali » a décidé d’inverser cette situation par une éducation de la jeunesse scolaire sur le domaine de l’environnement.

En effet, l’éducation à l’environnement cherche à promouvoir un développement économique et social durable, respectueux des équilibres écologiques et répondant aux besoins de la communauté humaine.

Elle propose de former des citoyens responsables capables de juger et d’agir en matière d’environnement.

C’est dans cette optique que le projet a initié une session de formation du 20 au 23 décembre 2024 à Safané, au profit des membres du club des amis de l’environnement du Lycée départemental de Safané.

Cette formation avait pour objectif de les outiller sur les thématiques de l’écocitoyenneté, d’éducation environnementale et les techniques de production de plants agroforestiers.

Durant quatre jours, les participants ont bénéficié de l’expertise du chef de service de l’environnement de la commune de Safané, Samuel Diabondou, qui leur a enseigné les notions de l’écocitoyenneté, l’éducation environnementale et les techniques de production de plants agroforestiers.

Les apprenants ont allié théorie et pratique sur les différentes notions développées.

Pour, l’attaché d’éducation au Lycée de départemental de Safané, Gédéon Tamboé, cette formation est la bienvenue au sein de l’établissement.

Il a invité les participants à adopter des comportements écocitoyens au sein de l’établissement et servir de relais d’information et de sensibilisation auprès de leurs camarades.

« La question environnementale est une affaire de tous et chacun de par sa position doit travailler préserver les acquis déjà engrangé dans ce domaine. Car ça y va de notre survie », a-t-il souligné avant de conclure que les membres du club des amis de l’environnement ont désormais des bonnes pratiques en matière environnementale et de gestion des ressources naturelles dans leur vie quotidienne.

En rappel, le club des amis de l’environnement du lycée départemental de safané a été mise en place par le projet « Yiriwali » de l’ONG Terre des Hommes.

Grâce à ce projet, le lycée départemental de Safané a bénéficié d’un jardin écologique d’une superficie de 0.5 hectare.

En plus de Safané, le projet intervient dans les 6 autres communes de la province du Mouhoun avec un établissement ciblé par commune.

Agence d’information du Burkina

SB/hb/yo

 

Burkina /Sécurité : « 70,5 9% du territoire sous contrôle », PM

Burkina /Sécurité : « 70,5 9% du territoire sous contrôle », PM

Ouagadougou, 27 déc. 2024 (AIB) – Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a affirmé, vendredi, que 70,59% du territoire national est sous le contrôle des forces armées burkinabè. Il répondait ainsi à une question des députés lors de son grand oral à l’hémicycle.

« La sécurité doit être comprise comme une question de co-construction. Les populations doivent s’impliquer dans leur propre sécurité. Elles doivent assurer une veille permanente et collaborer étroitement avec les forces de défense et de sécurité », a déclaré le Premier ministre.

Prenant l’exemple de Bagrépôle, le chef du gouvernement a souligné que cette zone était à « deux doigts » d’être isolée. Mais grâce aux actions de reconquête, elle est désormais sécurisée par les forces de défense et de sécurité.

« Il en sera ainsi pour toutes les grandes zones de production », a-t-il assuré.

Le Premier ministre a également rassuré que des actions sont en cours pour parvenir à une reconquête totale du territoire. Selon lui, sous le leadership du capitaine Ibrahim Traoré, les forces armées bénéficient d’un équipement renforcé.

« Le Burkina Faso n’a jamais connu une telle dynamique en matière d’équipement de ses forces armées », a-t-il affirmé.

À titre d’illustration, il a évoqué l’unité GUMI : « Quand vous voyez une unité GUMI, il est difficile de croire qu’il s’agit de policiers. Ils disposent désormais des mêmes armes que les militaires », a déclaré Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

Agence d’Information du Burkina
ASO/ata

Discours de politique générale : Les députés adressent des questions d’éclaircissement au chef du gouvernement

Burkina-Gouvernement-Parlement-Politique générale

Discours de politique générale : Les députés adressent des questions d’éclaircissement au chef du gouvernement

Ouagadougou, 27 déc. 2024 (AIB) – A l’issue du discours de politique générale prononcé par le Premier ministre Rimtablba Jean Emmanuel Ouédraogo dans la matinée de ce 27 décembre 2024, les députés ont posé des questions d’éclaircissement sur le retour des PDI, les réformes annoncées, les services de base ou encore la promotion sociale et la formation des jeunes.

Face aux défis croissants que traverse le monde rural, les députés ont interpellé le gouvernement sur les mesures envisagées pour renforcer la résilience des producteurs et améliorer la productivité agricole. Ils ont notamment demandé si des stratégies seront mises en œuvre pour améliorer les mécanismes de financement du secteur agricole et faciliter l’accès des producteurs à des financements adaptés. Ils souhaitent également connaître les priorités actuelles dans le cadre de l’offensive agrosylvo-pastorale et halieutique.

S’agissant des réformes, les députés ont insisté sur l’importance d’adapter les cadres institutionnels et législatifs aux enjeux contemporains. Ils ont exprimé leurs préoccupations concernant les réformes prévues pour lutter efficacement contre la fraude et la corruption, ainsi que sur les mesures envisagées pour rendre pleinement opérationnelle la gestion du foncier rural, malgré les difficultés d’application de la loi.

Les infrastructures et les services de base, en particulier dans les zones à fort défi sécuritaire, demeurent au cœur des préoccupations des députés. Ils ont donc demandé des précisions sur les actions concrètes prévues pour améliorer les infrastructures énergétiques et sanitaires dans ces régions. Ils souhaitent également connaître les dispositions prises pour améliorer la qualité des soins dans les centres de santé publics et les perspectives concernant la reprise de la gratuité des soins dans les formations sanitaires privées non confessionnelles.
La question de la sécurité et du retour des personnes déplacées internes (PDI) constitue une priorité absolue pour les députés. Ils ont interrogé le gouvernement sur les initiatives destinées à rétablir la paix et la stabilité, en particulier sur les mesures de sécurité mises en place pour garantir un retour durable des PDI dans leurs localités d’origine. Ils ont également demandé une estimation actuelle du taux d’occupation du territoire national, les perspectives pour un recouvrement total du territoire par l’État, ainsi que les mesures prévues pour sécuriser les zones à forte production animale et approvisionner les régions en situation d’insécurité en vivres et en médicaments.
Concernant la promotion sociale et la formation des jeunes, les députés ont exprimé leur volonté de voir des mesures concrètes mises en place pour autonomiser les jeunes et protéger les groupes vulnérables. Ils souhaitent en savoir davantage sur les initiatives en cours pour promouvoir la formation professionnelle et qualifiante, en particulier pour les jeunes, ainsi que sur les actions prévues pour renforcer la protection des femmes et des enfants face aux violences basées sur le genre (VBG).

Enfin, les députés ont souligné l’importance de renforcer les partenariats entre le gouvernement, les ONG encore présentes et les populations locales, dans un esprit de solidarité et d’efficacité. Ils ont demandé à connaître les initiatives en cours pour renforcer la coopération entre le gouvernement, les ONG et les populations locales, notamment en soutien aux personnes déplacées internes et aux communautés touchées par la crise sécuritaire.

Agence d’Information du Burkina
Avec la Direction de communication de l’ALT

La «vraie réconciliation» sera celle des cœurs, selon le Premier ministre Rimtalba Ouédraogo

Burkina-Société-Réconciliation-Vision

La «vraie réconciliation» sera celle des cœurs, selon le Premier ministre Rimtalba Ouédraogo

Ouagadougou, 27 déc. 2024 (AIB) – Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo s’est dit favorable à une «réconciliation des cœurs» pour rapprocher véritablement les Burkinabè déchirés par des violences ou frustrés de diverses sortes, vendredi à Ouagadougou.
«Mon gouvernement s’engage à œuvrer à une vraie réconciliation des Burkinabè, celle des cœurs, des communautés les unes avec les autres à travers des concertations et des approches de promotion des valeurs endogènes consensuelles» a déclaré le chef du gouvernement burkinabè, dans son discours de Politique générale devant les parlementaires.

Depuis au moins les années 1980, plusieurs situations de violence ou de brimade ont opposé la société burkinabè qui se retrouve aujourd’hui dans le besoin de se réconcilier avec elle-même.
En dépit de l’institution d’une journée du Pardon, d’un Haut conseil pour la réconciliation ou d’un ministère d’Etat en charge de la réconciliation, de nombreux Burkinabè attendent encore l’heure d’une véritable réconciliation.

Agence d’Information du Burkina

Le Burkina a l’ambition de reformer l’enseignement supérieur pour produire des cadres compétents et innovants

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Le Burkina a l’ambition de reformer l’enseignement supérieur pour produire des cadres compétents et innovants

Ouagadougou, 27 déc. 2024 (AIB) – Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a annoncé l’ambition de son gouvernement de réorganiser l’enseignement supérieur afin qu’il soit capable de produire des cadres «compétents porteurs d’innovation», vendredi à Ouagadougou.

Le chef du gouvernement burkinabè a également annoncé la construction et l’équipement d’un laboratoire moderne au profit des chercheurs afin de faire de la recherche scientifique et de l’innovation, le moteur du développement économique et technologique du Burkina Faso.

«Pour ce qui est de l’enseignement supérieur, notre ambition est de l’ériger en un système générateur de cadres compétents porteurs d’innovations pour stimuler le développement», a déclaré le chef du gouvernement burkinabè s’exprimant devant l’Assemblée législative de Transition.

Présentant son tout premier discours de Politique générale, M. Ouédraogo a annoncé la réorganisation du système de l’enseignement supérieur par la mise en œuvre de la carte universitaire à la prochaine rentrée académique avec un accent sur la spécialisation des offres de formation.

En clair, précise le chef du gouvernement, les offres de formation dans les universités seront fonction des potentialités économiques des régions qui les abritent.
Ila aussi exprimé la volonté de son équipe gouvernementale de mettre en œuvre des filières prioritaires dans la formation et la recherche afin d’asseoir les compétences nécessaires pour un développement socio-économique.

Dans le domaine de la recherche, Jean Emmanuel Ouédraogo dit avoir prévu d’impliquer davantage des acteurs privés afin d’aboutir à des «recherches impactantes». Il a prévoit en outre l’incubation des étudiants dans la production agricole et halieutique dans les stations de recherche.

L’enseignement supérieur et la recherche scientifique ont connu un recul brutal au Burkina après l’application des politiques d’ajustements structurels édictées par les institutions de Bretton woods et restent encore marqués par les stigmates des luttes de protestation des corps enseignants et étudiants et le chevauchement des années académiques.

Agence d’Information du Burkina

Burkina : L’État veut améliorer la couverture sanitaire des ressources animales et halieutiques, selon le Premier ministre

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Burkina : L’État veut améliorer la couverture sanitaire des ressources animales et halieutiques, selon le Premier ministre

Ouagadougou, 27 déc. 2024 (AIB) – Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a affirmé, vendredi, lors de sa Déclaration de politique générale (DPG), que l’État s’engage à améliorer la couverture sanitaire des ressources animales et halieutiques pour dynamiser le secteur de l’élevage et des ressources halieutiques.

Selon le chef du gouvernement, des efforts seront consacrés à l’amélioration de la couverture sanitaire des ressources animales et halieutiques, ainsi qu’à la mise en valeur et à la sécurisation des zones pastorales au Burkina Faso.

S’exprimant à Ouagadougou lors de sa déclaration de politique générale, M. Ouédraogo a précisé qu’il s’agira également de renforcer la production d’intrants zootechniques, vétérinaires et halieutiques.

Il a ajouté que la reprise des unités de production d’aliments pour bétail (FASO GUULGO) et la valorisation des produits laitiers (FASO KOSAM) contribueront significativement à dynamiser le secteur de l’élevage et ses produits dérivés.

Le Premier ministre a aussi insisté sur l’importance des chantiers liés aux aménagements hydro-agricoles, à la mécanisation agricole, à l’accès aux intrants et aux crédits, ainsi qu’à la valorisation des productions agropastorales, halieutiques et fauniques.

Il a évoqué le renforcement des capacités de la Société d’exploitation des phosphates du Burkina Faso (SEPB) et de la Société burkinabè des intrants et matériels agropastoraux (SOBIMA).

M. Ouédraogo a par ailleurs souligné que ces mesures visent à concrétiser l’engagement du chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, de mettre sur le marché au moins 500 000 tonnes d’engrais minéraux et organiques par an.

« L’intensification des efforts de mobilisation des eaux de surface et souterraines, à travers la construction de nouveaux barrages, la réhabilitation de barrages dégradés et la réalisation de forages à gros débit pour l’irrigation, figure également parmi les priorités du gouvernement », a conclu Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

Agence d’information du Burkina
NO/HB/ATA

DPG : Rimtalba Emmanuel Ouédraogo réaffirme son engagement pour le respect des droits humains

 

DPG : Rimtalba Emmanuel Ouédraogo réaffirme son engagement pour le respect des droits humains

Ouagadougou, 27 déc. 2024 (AIB) – Dans son discours de politique générale prononcé le 27 décembre 2024 à l’hémicycle burkinabè, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a réaffirmé l’engagement du Burkina Faso à respecter les droits humains dans le cadre des opérations de lutte contre le terrorisme.

Le chef de l’exécutif a exprimé sa détermination à « vaincre le terrorisme et restaurer l’intégrité du territoire national ».

Toutefois, il a insisté sur le fait que ces actions de reconquête se feront dans le strict respect des droits humains.

« Mon gouvernement poursuivra les actions de formation et de sensibilisation des forces combattantes, notamment les forces de défense et de sécurité ainsi que les volontaires pour la défense de la patrie, afin de garantir en tout temps le respect de ces droits », a déclaré le Premier ministre.

Dans cette dynamique, le Burkina Faso a mis en place, en 2023, des prévôtés de gendarmerie dans le cadre de la lutte armée qu’il mène contre les terroristes.

Ces prévôtés ont pour mission de veiller au respect des droits humains. Il s’agit d’une forme de police judiciaire militaire, intégrée aux forces combattantes déployées sur le terrain, et chargée d’« humaniser la guerre », rappelle-t-on.

Agence d’Information du Burkina
ASO/ata

Sécurité: Le gouvernement compte renforcer la puissance de feu des Forces combattantes

Sécurité: Le gouvernement compte renforcer la puissance de feu des Forces combattantes

Ouagadougou, 27 déc. 2024 (AIB) – Lors de son grand oral face à la représentation nationale, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a mis un point d’honneur sur la reconquête du territoire national. Le chef de l’exécutif a affirmé sa détermination à poursuivre le renforcement et l’équipement des Forces armées nationales.

La reconquête du territoire national est entrée dans une phase décisive grâce au renforcement des effectifs, à la formation et à l’équipement conséquent des unités combattantes.

Le gouvernement de Jean Emmanuel Ouédraogo s’engage à maintenir cette dynamique. Dans son discours de politique générale, le Premier ministre a donné le ton :
« Mon gouvernement continuera de renforcer la montée en puissance de nos forces combattantes et leur puissance de feu sur le théâtre des opérations, tout en optimisant le dispositif de renseignement, afin de leur permettre d’intensifier les opérations de reconquête et de sécurisation du territoire national. »

Pour y parvenir, le chef de l’exécutif prévoit de développer « une industrie de défense capable d’assurer l’autonomisation de notre pays en matière de logistique et d’équipements militaires ».

Une synergie sera mise en place avec les pays frères du Mali et du Niger pour « opérationnaliser davantage la force conjointe et intensifier les opérations dans l’espace AES ».

Des mesures spécifiques seront également prises pour renforcer la surveillance du territoire national.

« Le gouvernement veillera à l’acquisition d’équipements spécifiques pour la surveillance du territoire et à la construction d’infrastructures modernes afin d’améliorer le maillage sécuritaire », a annoncé Rimtalba Ouédraogo.

Agence d’Information du Burkina
ASO/ata

Burkina/Agriculture : Le gouvernement veut réduire la dépendance alimentaire du pays dans les plus brefs délais

 

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Burkina/Agriculture : Le gouvernement veut réduire la dépendance alimentaire du pays dans les plus brefs délais

Ouagadougou, 27 déc. 2024 (AIB)-Le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a déclaré vendredi, lors de son Discours de politique générale (DPG), que le gouvernement ambitionne de réduire la dépendance alimentaire du pays dans les plus brefs délais afin de limiter les importations de produits agricoles.

« Nos importations de produits alimentaires ont plus que triplé au cours des deux dernières décennies, et les dépenses alimentaires représentent l’un des plus gros postes de dépense des ménages », a affirmé le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

Le chef du gouvernement, qui s’exprimait vendredi à Ouagadougou devant les députés, a insisté sur la nécessité de réduire rapidement la dépendance alimentaire du pays vis-à-vis du reste du monde.

Il a également souligné que l’État doit prendre une résolution ferme pour accroître les capacités de production alimentaire, contribuant ainsi au bien-être des populations.

« La relance et le développement de l’économie de notre pays requièrent, de la part du gouvernement, des efforts accrus pour accompagner les secteurs de production et atténuer les effets de la crise sécuritaire», a-t-il déclaré.

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DPG : Le Premier ministre appelle à un sursaut patriotique

DPG : Le Premier ministre appelle à un sursaut patriotique

Ouagadougou, 27 déc. 2024 (AIB) – Face à la représentation nationale ce vendredi, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a exhorté les Burkinabè à un sursaut patriotique pour garantir un avenir meilleur à tous.

« J’en appelle au sursaut patriotique des Burkinabè pour assurer la mise en œuvre des grandes orientations, changer notre pays, répondre aux besoins actuels et futurs de nos populations, réaliser leurs aspirations légitimes et garantir un avenir meilleur et profitable à tous », a lancé le Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo lors de ce grand oral.

Le Premier ministre a exprimé sa foi en une destinée radieuse pour le Burkina Faso : « Je suis optimiste pour l’avenir de notre pays », a-t-il rassuré.

Pour Emmanuel Ouédraogo, le Burkina Faso dispose des atouts nécessaires à sa relance économique. « Notre pays n’a pas un problème de ressources, mais plutôt un problème d’utilisation de celles-ci et de répartition des fruits de la croissance. »

Le chef du gouvernement a également affirmé croire en l’avenir du Burkina Faso, car chacun de ses citoyens peut « abandonner (ses) intérêts égoïstes pour l’intérêt général ».

Jean Emmanuel Ouédraogo s’est dit optimiste : « Nous sommes sur le chemin d’atteindre une masse critique de femmes et d’hommes capables de comprendre les subterfuges de l’impérialisme et, partant, les enjeux du développement de notre chère patrie. »

Le chef de l’exécutif burkinabè a ensuite exposé les grandes orientations de son action gouvernementale avant d’inviter ses concitoyens à travailler « à faire du Burkina Faso une nation prospère, un havre de paix et d’épanouissement individuel et collectif ».

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Le Burkina annonce une nouvelle stratégie de promotion du genre et un soutien renforcé des victimes de violences basées sur le genre

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Le Burkina annonce une nouvelle stratégie de promotion du genre et un soutien renforcé des victimes de violences basées sur le genre

Ouagadougou, 27 déc. 2024 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a annoncé une nouvelle stratégie nationale de promotion du genre pour la période 2025-2029 ainsi qu’un renforcement de la prise en charge des victimes des violences basées sur le genre, vendredi à Ouagadougou.

«En matière de promotion et de protection de la femme et de l’enfant, les actions de mon Gouvernement viseront l’élaboration et la mise en œuvre d’une nouvelle Stratégie nationale de promotion du genre couvrant la période 2025-2029 et le renforcement de la prise en charge psychosociale des survivantes et survivants des violences basées sur le genre», a déclaré le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo devant les législateurs.
Le Premier ministre s’exprimait vendredi à l’hémicycle lors de sa déclaration de politique générale.

Jean Emmanuel Ouédraogo a aussi indiqué que son équipe accordera une «attention soutenue» aux actions de promotion de l’éducation sociale dans le but de renforcer la solidarité au sein des différentes couches sociales du pays.

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Burkina : Le gouvernement annonce un soutien 25 milliards FCFA aux projets des jeunes et des femmes

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Burkina : Le gouvernement annonce un soutien 25 milliards FCFA aux projets des jeunes et des femmes

Ouagadougou, 27 déc. 2024 (AIB) – Le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo vient d’annoncer, ce vendredi, un soutien annuel de 25 milliards FCFA destinés à financer les petites et moyennes entreprises, les groupements et les acteurs de l’économie informelle au profit des jeunes et des femmes, pour les années à venir.

Ce soutien du gouvernement «vise un objectif annuel de vingt-cinq milliards FCFA en termes de financement de projets» et sera effectué à travers le fonds «Faso-Kanu-Wili», a annoncé le chef du gouvernement dans son discours de Politique générale délivrée devant l’Assemblée législative de Transition.

«En matière de jeunesse, nous entendons mettre en œuvre des actions fortes de sensibilisation, de formation et d’éducation pour éviter que notre jeunesse soit un terreau fertile de recrutement au service de l’extrémisme violent, de la radicalisation et du terrorisme», a déclaré le chef du gouvernement.

Nommé Premier ministre par le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, le 7 décembre 2024, Jean Emmanuel Ouédraogo vient de présenter au peuple burkinabè et au peuple de l’Alliance des Etats du Sahel, les grandes orientations de sa politique.

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Burkina/Santé : Le gouvernement veut assurer l’accès des populations à des soins de santé de qualité

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Burkina/Santé : Le gouvernement veut assurer l’accès des populations à des soins de santé de qualité

Ouagadougou, 27 déc. 2024 (AIB) – Le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a déclaré vendredi, lors de la présentation de son Discours de politique générale (DPG), que son gouvernement s’engage à garantir un meilleur accès des populations à des soins de santé de qualité et adaptés, quelle que soit leur zone de résidence.

« Mon gouvernement travaillera à renforcer l’offre de soins, les prestations et la gouvernance de l’ensemble du système de santé », a-t-il affirmé. Cela inclut l’accélération de la transformation des Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) des chefs-lieux de communes en centres médicaux, ainsi que la finalisation, d’ici à la fin 2025, des grands chantiers de construction et d’équipement de nouveaux centres spécialisés et hôpitaux.

Le Premier ministre a également souligné des initiatives telles que la réalisation prochaine de la transplantation rénale à coût abordable, l’introduction de nouveaux antigènes, dont le vaccin contre le paludisme, et l’accélération de la transformation digitale du secteur de la santé.

Pour répondre aux besoins des groupes vulnérables, le gouvernement maintiendra la gratuité des soins pour les femmes enceintes, les enfants de zéro à cinq ans, les personnes âgées et celles vivant avec le VIH, tout en valorisant la médecine traditionnelle et en renforçant les services intégrés combinant médecine moderne et traditionnelle.

« Nous nous attèlerons également à accélérer l’opérationnalisation de la Société FASO-PHARMA pour produire localement des médicaments essentiels génériques et autres produits de santé », a-t-il ajouté.

Concernant les personnes déplacées internes (PDI) et leurs communautés hôtes, des mesures comme l’approvisionnement continu en médicaments et équipements de base dans les formations sanitaires, les postes de santé avancés et les cliniques mobiles seront renforcées.

Le gouvernement prévoit également d’intensifier les investissements dans les zones reconquises pour assurer la continuité des soins et services essentiels de santé et de nutrition.

Enfin, le Premier ministre a annoncé la construction de postes de santé avancés, le redéploiement des équipes de professionnels de santé soutenues par des agents de santé communautaires, et le renforcement de l’offre en santé mentale.

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