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Osep : Les EPP Ouettin et Ouoro sacrées championnes de la CEB de Sourgou

Commune de Sourgou – Circonscription de l’enseignement de base (CEB) – Activités sportives et culturelles

Osep : Les EPP Ouettin et Ouoro sacrées championnes de la CEB de Sourgou

Sabou, le 10 mai 2025 (AIB) – La cérémonie de clôture des activités sportives et culturelles s’est déroulée sur le terrain communal en présence de la cheffe de la Circonscription de l’enseignement de base (CCEB) de la commune et du chef de canton de Sourgou. Les autorités, les représentants des forces militaires et paramilitaires, les parents d’élèves et les élèves ont assisté aux finales de football féminin et masculin.

En football féminin, l’École primaire publique (EPP) Ouoro s’est imposée face à l’EPP Sourgou A sur le score de 4-2 à l’issue de la séance de tirs au but.

La finale masculine a opposé l’EPP Ouettin à celle de Sourgou A. La première a montré plus de détermination que la seconde lors de la séance de tirs au but. En effet, bien qu’ayant été la première à ouvrir le score en seconde mi-temps, l’équipe de Ouettin a dû se soumettre à cette épreuve après l’égalisation de Sourgou A.

Outre le football, les festivités ont inclus une variété d’activités culturelles telles que des danses traditionnelles, un défilé des différentes écoles de la CEB et des démonstrations de taekwondo, qui ont ébloui le public présent.

Naaba ZIIRI, chef de canton de la commune de Sourgou, s’est exprimé avec admiration à l’égard des acteurs éducatifs en déclarant : « C’est une satisfaction, une joie et une fierté de voir le succès de cette activité. » Il a également remercié le parrain de la cérémonie, Dr Seydou BOUDA, ainsi que tous ceux qui ont contribué à la réussite de cet événement.

De son côté, Mme NAGNON/NION Kabouga, CCEB, a également exprimé sa joie face à l’engouement suscité par les activités. Elle a souligné que le niveau de jeu des élèves était un excellent signe de leur maîtrise des principes fondamentaux du football.

Cet événement a donc été une belle célébration du sport et de la culture, témoignant de l’énergie et de l’esprit communautaire des écoles de la CEB de Sourgou.

Agence d’information du Burkina
dpt/ata

Sahel : des tablettes e-nomade pour apprendre en fulfulde et gulmacema

Sahel : des tablettes e-nomade pour apprendre en fulfulde et gulmacema

Dori, 12 mai 2025 (AIB) – Le directeur régional de l’Enseignement préscolaire, primaire et de l’Éducation non formelle (DREPPNF) du Sahel, M. Elhadji Boubacar, a reçu, ce 12 mai 2025 à Dori, 200 tablettes éducatives équipées d’un logiciel dénommé e-nomade, au profit des apprenants en langues fulfulde et gulmacema.

Le matériel, remis par M. Étienne Zida, représentant de l’organisation Open-Education, est composé de 200 tablettes Android, équipées de l’application e-nomade, ainsi que d’accessoires et d’accumulateurs d’énergie solaire.
Selon M. Zida, e-nomade est une solution alternative d’alphabétisation en langues nationales, offrant aux apprenants des possibilités d’apprentissage intra ou extra muros. Elle a été développée par Open-Education dans les langues fulfulde, dioula, mooré et gulmacema.

Le directeur régional de la DREPPNF du Sahel, M. Elhadji Boubacar, a félicité Open-Education pour la mise au point de cette application, réalisée avec le soutien de IAMGOLD Essakane SA.

« Elle permettra de promouvoir et de vulgariser l’enseignement dans les langues nationales, qui sont les principaux vecteurs de transmission de nos cultures et de nos traditions », a-t-il déclaré.
Selon lui, ce matériel sera utilisé à bon escient afin d’obtenir des résultats probants, à même de rendre concluante la phase pilote de cette belle initiative.

Le président du Cadre des opérateurs en alphabétisation du Sahel, M. Amadou Diallo, a vivement remercié le donateur. À l’écouter, ce matériel facilitera l’acquisition du savoir par les apprenants. M. Diallo a souhaité également le renforcement des capacités des opérateurs en alphabétisation pour garantir une utilisation optimale de cet équipement.

Ali Mamoudou Maïga
AIB / Séno

Tuy : Kari, “La terre” d’union entre Peulhs et Bwaba

Tuy : Kari, “La terre” d’union entre Peulhs et Bwaba

Houndé, 11 mai. 2025 (AIB) – À Kari, village de la commune de Houndé dans la province du Tuy, vit une forte communauté peulh. Installés précisément dans le quartier Bonsan depuis plusieurs années, ces Peulhs constituent un exemple remarquable d’intégration socio-culturelle dans ce village bwaba.

Le soleil se lève en cette matinée du jeudi 17 avril 2025 sur les collines de Kari, village situé à une quinzaine de kilomètres de Houndé, chef de lieu de la province du Tuy. Nous sommes au quartier Bonsan qui abrite une forte communauté peulh. Il est difficile de connaitre leur nombre exact. Cette communauté est principalement constituée des familles Barry, Diallo, ainsi que des Poueho, des Bwaba « fulanisés ».
Assis en compagnie des siens sous les grands manguiers de la cour de la mosquée, le doyen de la communauté peulh de Bonsan, Ahmidou Barry, 80 ans, retrace l’histoire de l’installation des Peulhs à Kari : « Je ne sais pas exactement la date d’arrivée des premiers Peulhs à Bonsan, mais nous savons qu’ils se sont installés ici autour du XIXᵉ siècle », raconte-t-il. Selon les témoignages, le premier Peulh à s’installer à Bonsan, un certain Djeïdi Barry, serait venu du Mali. « Il a eu une famille, et la communauté s’est élargie. Par la suite, d’autres Peulhs sont venus des provinces du Bam, du Sourou…», explique Ahmidou Barry. Aujourd’hui, la communauté peulh de Bonsan est reconnue pour sa remarquable intégration socio-culturelle dans ce village bwaba, où plusieurs générations de ses membres sont nées. « Entre nos propriétaires terriens et nous, il y a une très bonne cohabitation. Nous prenons part à leurs activités et ils font de même », affirme le doyen.
À Kari, les liens sociaux entre Peulhs et Bwaba se renforcent à travers des activités et cérémonies collectives, marquées notamment par la parenté à plaisanterie. Travaux champêtres durant l’hivernage, battues collectives pendant la saison sèche, ces activités traduisent des valeurs de solidarité et d’entraide qui consolident la relation entre les deux communautés.
Mariages et baptêmes sont également des moments de communion, où les unions entre Peulhs et Bwaba ne sont pas rares. « Depuis que nous sommes ici, nous partageons pratiquement toutes nos activités », insiste Ahmidou Barry.

Malgré leurs différences culturelles, Peulhs et Bwaba de Kari ont toujours su cultiver la tolérance et le vivre-ensemble. « Les Bwaba ne nous contraignent pas à suivre leur religion. Certes, nous ne sommes pas de la religion traditionnelle, mais lors des funérailles ou de certaines cérémonies religieuses, nous participons », témoigne Ahmidou Barry.
Aminata Poueho, mariée à un Peulh et mère de trois enfants, est d’origine bwaba. « Je me sens très bien intégrée dans la communauté de mon époux », déclare-t-elle en souriant. Son mariage n’a en rien altéré ses relations avec les autres femmes du village. « Je collabore bien avec elles. Nous appartenons aux mêmes groupements et nous nous retrouvons lors des mariages et baptêmes », précise-t-elle.
À Kari, beaucoup de Peulhs parlent couramment le bwamou, la langue des Bwaba. C’est le cas d’Ibrahim Barry, agriculteur-éleveur peulh résidant à Bonsan. Marié à une femme bwaba et père d’une dizaine d’enfants, il s’exclame : « Je parle le bwamou à tel point qu’on dirait que je ne suis pas Peulh ! »
Certes, la cohabitation n’est pas exempte de quelques remous, mais selon les habitants, il n’y a jamais eu de stigmatisation ni de menaces graves.
« Nous ne nous sommes jamais sentis menacés au point de vouloir quitter le village », rassure Ahmidou Barry.
Le président du Conseil villageois de développement (CVD) de Kari, Issouf Coulibaly, un sexagénaire fils du village, salue cette bonne cohabitation historique. « Nous sommes nés et avons trouvé que nos parents vivaient ensemble avec les Peulhs », souligne-t-il.

« Nous faisons tout ensemble. Ils sont même présents dans le bureau du CVD », confie M. Coulibaly, tout en invitant Peulhs et Bwaba à continuer de cultiver la paix pour préserver l’harmonie du village.
Agence d’information du Burkina

Message du doyen Ahmidou Barry: « Nous vivons en paix depuis notre installation à Kari»
« Nous vivons en paix, depuis notre installation à Kari. Que le Tout-Puissant bénisse notre pays, le Burkina Faso, et notre président, le capitaine Ibrahim Traoré, afin que la tranquillité et la paix reviennent »

Message de l’imam Ahmadou Barry: « En tant que guide religieux, nous n’avons aucun problème de cohabitation avec les communautés animistes»
« En tant que guide religieux, nous n’avons aucun problème de cohabitation avec les communautés animistes. Elles ne nous dérangent pas, et nous non plus. Nous refusons d’utiliser la religion pour nuire au pays, car notre islam prône la paix. Je formule des prières pour que le pays retrouve la paix et que le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, réussisse sa mission de reconquête et de sécurisation du territoire national »

Agence d’ Infornation du Burkina

BEB/ATA

Burkina Faso / Banque Africaine de Développement : Des échanges pour renforcer la qualité de la coopération

Burkina Faso / Banque Africaine de Développement : Des échanges pour renforcer la qualité de la coopération

Ouagadougou, 12 mai 2025 (AIB) – Le gouvernement du Burkina Faso et une délégation de la Banque Africaine de Développement (BAD) ont entamé, ce lundi, un dialogue de haut niveau sur le document de stratégie pays intérimaire 2022-2025, en vue d’évaluer l’état de la coopération entre les deux parties et de dégager les priorités du gouvernement.
Le gouvernement burkinabè et la délégation de la BAD ont échangé sur la mise en œuvre de cette stratégie intérimaire, qui arrive à son terme à la fin de l’année 2025, afin d’examiner les réalisations, d’identifier les défis et de discuter des perspectives de consolidation de la coopération.

« Le Burkina a signé un document de stratégie pays avec la Banque africaine de développement, couvrant la période 2022-2025, qui prend bientôt fin. Aujourd’hui, il s’agissait de l’examiner pour dégager ce qui a bien fonctionné, ce qui ne l’a pas été, et définir les mesures à prendre », a déclaré le ministre burkinabè de l’Économie et des Finances, Aboubacar Nacanabo.

Il a par ailleurs souligné que la BAD et le gouvernement burkinabè mènent ensemble d’importants projets dans des domaines tels que l’électricité, l’agriculture, les infrastructures, l’environnement et l’énergie. Certains de ces projets donnent déjà de bons résultats, tandis que d’autres rencontrent encore des défis à relever.
M. Nacanabo a également rappelé que le document de stratégie pays 2022-2025 arrive à échéance la même année que le Référentiel national de développement.

« Étant donné que ce document de stratégie intérimaire doit être aligné sur notre Référentiel national de développement, qui est en cours d’élaboration, il a été envisagé une prolongation d’un (1) an afin de pouvoir poursuivre sur la base de la stratégie actuelle, en attendant que le nouveau référentiel soit prêt », a-t-il expliqué.

Selon Nwabufo Nnenna, vice-présidente chargée du développement, de l’intégration et de la prestation de services à la BAD, la délégation est venue recueillir les orientations du gouvernement burkinabè à travers des échanges sur la mise en œuvre de la stratégie intérimaire qui arrive à échéance cette année.

« Depuis le début des interventions de la BAD au Burkina Faso en 1970, la Banque a approuvé, fin avril 2025, 115 projets sous forme de prêts et de dons, pour un montant avoisinant 1 200 milliards de FCFA », a-t-elle précisé.

Agence d’Information du Burkina
BBP/ata

Sourou: La veille citoyenne de Lankoé baptise le rond-point Ibrahim Traoré.

Sourou: La veille citoyenne de Lankoé baptise le rond-point Ibrahim Traoré.

Tougan, 10 mai. 2025 (AIB) – La coordination des associations de veille citoyenne de la commune de Lankoé a baptisé, le samedi 10 mai, le rond-point Ibrahim Traoré.

La Coordination Communale des Associations de Veille Citoyenne(CCAVC) de la commune de Lankoé dans la province du Sourou, a inauguré, le samedi 10 mai 2025, en présence des chefs coutumiers et religieux et des forces combattantes de la commune, un rond-point baptisé Ibrahim Traoré.

La cérémonie d’inauguration a été placée sous la présidence du préfet, président de la délégation spéciale (PDS) de la commune,
Sitélé Théodore Sanou.

Pour le coordonnateur des associations de veille citoyenne de Lankoé, Djikouma Bonsa, le nom Ibrahim Traoré a été donné au rond-point en hommage au Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré pour son engagement à construire un Burkina libre.

« Ce rond-point a été baptisé Ibrahim Traoré parce-que le Président Ibrahim Traoré est une référence pour nous la jeunesse aujourd’hui. Il est la personne qui est venue pour nous sauver, et pour garder en mémoire son image nous avons préféré baptisé ce rond-point Ibrahim Traoré » a-t-il dit.

À en croire le coordonnateur des associations de veille citoyenne, Djikouma Bonsa, la réalisation du rond-point a été possible grâce aux contributions des filles et fils de la commune et certaines bonnes volontés de la localité.

Le préfet, président de la délégation spéciale communale de Lankoé, Sitélé Théodore Sanou a salué l’initiative de la veille citoyenne de sa commune et les invité à toujours rester unies afin d’accompgner le Président du Faso dans son engagement à construire un Burkina libre et prospère.

Notons qu’a cette occasion il y’a eu une montée solennelle des couleurs et une remise de vivres aux Volontaires pour la Défense de la Patrie(VDP) de la commune.

Agence d’Information du Burkina

« Le Burkina Faso a la chance d’avoir un dirigeant dynamique, jeune, qui veut donner au pays sa grandeur » (Consul)

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« Le Burkina Faso a la chance d’avoir un dirigeant dynamique, jeune, qui veut donner au pays sa grandeur » (Consul)

Kenitra, 12 mai 2025 (AIB)- Le consul honoraire du Burkina Faso à Tanger (Nord du Maroc) Mohsine Sefrioui a indiqué le samedi 3 mai dernier à Kenitra, aux étudiants burkinabè au Maroc, que ‘’le pays des hommes intègres’’ « a la chance d’avoir un dirigeant dynamique, jeune », qui veut lui donner sa grandeur.

« Votre pays a vraiment besoin de vous donc vous devez bien étudier. Vous avez la chance d’avoir un dirigeant dynamique, jeune, qui veut donner au pays sa grandeur », a affirmé le samedi 3 mai dernier à Kenitra (banlieue de Rabat), le consul honoraire du Burkina Faso à Tanger Mohsine Sefrioui, aux étudiants burkinabè.

M. Sefrioui a été nommé le 18 décembre 2024 en Conseil des ministres et sera bientôt installé dans ses fonctions. Il s’exprimait le samedi 3 mai dernier au cours de la Journée culturelle Burkimbila organisée par les étudiants burkinabè dans le Royaume du Maroc.

Ancien étudiant aux États-Unis, il dit comprendre ce que c’est que d’être loin de son pays pour les études. Comme lui qui est revenu au Maroc pour apporter son expertise au développement du Royaume, il a invité « les futurs dirigeants » du Burkina Faso à « bien étudier » parce que le pays aura besoin d’eux.

Fin connaisseur de l’histoire du Burkina Faso et des différentes étapes que le pays a traversé, Mohsine Sefrioui se dit « convaincu que l’avenir s’ouvre pour tout le monde ».

Selon lui, le Burkina Faso sous la direction du président Ibrahim Traoré, vit « une étape charnière » de son histoire qui augure un avenir meilleur et nécessite l’engagement de sa jeunesse et de sa population.

« J’ai visité le Burkina, je sais ce qu’il en est. J’ai beaucoup lu, je connais l’histoire.
Vous avez une culture riche. Vous êtes des étudiants, vous voyez la modernité, mais il ne faut pas oublier votre histoire, votre culture et votre patrimoine », a-t-il préconisé.

« Je vous souhaite la réussite, et je suis confiant parce que la démarche qui a été entreprise dans votre pays, pour moi, va aboutir au développement ».

La région de Tanger (Nord du Maroc) est le lieu de divers mouvements migratoires internationaux en provenance d’Europe et d’Afrique subsaharienne. Les migrants subsahariens dont de nombreux Burkinabè y travaillent dans la sphère informelle de l’économie.

Aussi pour la protection et la défense des intérêts des Burkinabè de la localité, le gouvernement a ouvert le 18 décembre 2024, un Consulat honoraire à Tanger avec pour circonscription consulaire la Wilaya de Tanger-Tétouan-El Hoceima.

Le même jour Mohsine Sefrioui a été nommé Consul honoraire du Burkina Faso à Tanger et sera installé très bientôt dans ses fonctions.

« Le consul honoraire, c’est un relais régional de l’ambassade qui se trouve à Rabat. Notre travail est en interconnexion avec l’ambassade », a-t-il souligné tout en précisant que « le travail d’un consul, c’est l’interconnexion entre les Burkinabè et l’administration locale ».

Selon l’Ambassadeur du Burkina Faso au Royaume du Maroc Mamadou Coulibaly, le choix du consul Mohsine Sefrioui pour parrainer la 3è édition de la Journée culturelle Burkimbila n’est pas fortuit car l’homme est « une référence sociale, un exemple de réussite sociale et professionnelle qui peut conseiller, encadrer et orienter utilement les jeunes ».

Le diplomate burkinabè a témoigné qu’avant même sa nomination, Mohsine Sefrioui « a assuré la protection d’un certain nombre de nos compatriotes migrants et soutenu des étudiants ainsi que des membres de la diaspora résidents dans la région du Nord (Tanger) ».

Agence d’information du Burkina
WUROTÈDA Ibrahima SANOU
Correspondant de l’AIB à Rabat

Kossi/Religion : Mgr Sanon appelle les catholiques à travailler avec les différentes confessions religieuses

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Kossi/Religion : Mgr Sanon appelle les catholiques à travailler avec les différentes confessions religieuses

Nouna, 12 mai 2025 (AIB)-Le nouvel évêque du diocèse de Nouna, Mr Guy Mukassa Sanon, a appelé, lors de sa prise de fonction le dimanche 11 mai 2025, les , les fidèles catholiques a travailler en harmonie avec les différentes confessions religieuses afin de construire le règne de Dieu sur la terre.

A travers une messe d’action de grâce, le nouvel évêque du diocèse de Nouna, Mgr Guy Mukassa Sanon, a officiellement pris fonction, le dimanche 11 mai 2025, en présence des autorités administratives, religieuses, coutumières, militaires et paramilitaires.

Nommé évêque par le pape François le 25 janvier 2025, Mgr Guy Mukassa Sanon succède à l’évêque Joseph Sana admis à faire valoir ses droits à la retraite après de bons et loyaux services pastoraux.
L’évêque Sanon a été ordonné prêtre en 1996 dans l’archidiocèse de Bobo-Dioulasso.
Avant sa nomination, il était le recteur du grand séminaire Saint-Pierre-Saint Paul de Kossoghin à Ouagadougou.

L’évêque Guy Mukassa Sanon dans son homélie a appelé l’ensemble des fidèles catholiques a travailler en harmonie avec les différentes confessions religieuses afin de construire le règne de Dieu sur la terre dans la concertation, la cohésion sociale et l’union des filles et fils de la province.
Agence d’information du Burkina
AC/hb/bz

Burkina : Le Dr Bruno Dipama couronne 25 ans d’alliance avec Dieu avec son œuvre « Ma grande traversée »

Burkina : Le Dr Bruno Dipama couronne 25 ans d’alliance avec Dieu avec son œuvre « Ma grande traversée »

Ouagadougou, le 12 mai 2025 (AIB)-Le Dr Bruno Dipama a couronné ce lundi 12 mai 2025 à Ouagadougou son jubilé d’argent d’engagement spirituel à travers son œuvre autobiographique intitulée « Ma grande traversée ». Cette célébration marque une halte pour témoigner sa gratitude et sa reconnaissance à Dieu.

« Je célèbre ce jubilé d’argent de l’alliance que le Dieu vivant a scellée avec ma modeste personne. Ce moment n’est pas seulement une date commémorative, c’est un témoignage de foi, de fidélité, de service et de loyauté envers Dieu », a déclaré le Dr Bruno Dipama.
Selon lui, la dédicace de l’œuvre « Ma grande traversée » marque ses 25 années de parcours spirituel, jalonné de grâces et d’une marche victorieuse avec Jésus-Christ.

« Ma grande traversée » est le récit d’événements survenus dans la nuit du 31 décembre 2000 au 1er janvier 2001, au cours de laquelle une rencontre marquante avec Jésus-Christ a transformé sa vie, a témoigné l’auteur.

Le Dr Bruno Dipama a précisé que l’ouvrage autobiographique, long d’environ 200 pages, se structure autour de quatre grands axes : sa naissance dans la religion, les grands bouleversements spirituels, sa nouvelle vie en Christ et la découverte de soi.
« Cet ouvrage est un appel à cultiver l’amour, à renforcer les liens sociaux et à comprendre l’importance, pour chacun, de découvrir le but de sa vie, de développer son potentiel et de dépasser ses limites », a-t-il ajouté.

Le Dr Dipama a indiqué que sa mission repose sur la formation des jeunes afin qu’ils deviennent des acteurs de changement dans le monde.
Il s’exprimait ce lundi à Ouagadougou, à l’occasion de la célébration de son jubilé d’argent spirituel, qui a réuni plusieurs pasteurs. Il a par ailleurs annoncé que son ouvrage sera disponible à partir du mois de juillet prochain.

« Dieu m’a fait du bien durant ces 25 années de fidélité. Il m’a comblé de grâces et de bienfaits. Il était donc nécessaire de marquer un arrêt pour témoigner de ma reconnaissance et adresser une action de grâce à Dieu », a déclaré son père spirituel, le prophète Emmanuel Sawadogo.
Ce dernier a invité chacun à prendre le temps, dans sa vie, de rendre grâce à Dieu pour ses bienfaits car selon lui, « C’est ainsi que Dieu multiplie toujours ses grâces. »

Agence d’Information du Burkina

Kénédougou/Campagne agricole humide 2025-2026 : Le ministre d’Etat Sombié lance la distribution des intrants

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Kénédougou/Campagne agricole humide 2025-2026 : Le ministre d’Etat Sombié lance la distribution des intrants

Orodara, le 12 mai 2025 (AIB)-Le ministre d’Etat, ministre en charge de l’Agriculture, le Commandant Ismaël Sombié, a lancé, le vendredi 09 mai 2025 à Orodara, la campagne de distribution d’intrants agricoles et d’opérations de labours pour la saison humide 2025-2026.

La Cité du verger était à l’honneur ce vendredi 09 mai 2025 à l’occasion de la cérémonie de lancement officiel de la campagne de distribution d’intrants agricoles et d’opérations de labours pour la saison humide 2025-2026.
Ces intrants destinés aux producteurs sont composés d’engrais et de semences visant à booster considérablement la production agricole pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire et nutritionnelle.
Au titre de la présente campagne, dans la région des Hauts-Bassins, ce sont plus de 11 000 tonnes d’intrants (Urée et NPK) et 3000 tonnes de semences (riz, maïs et niébé) qui seront distribués aux acteurs du monde rural.
Aux dires du directeur régional en charge de l’Agriculture, Eric Pascal Adanabou, les quantités ont considérablement doublé cette année comparativement à celles de la campagne écoulée.
Selon le Ministre d’Etat, ministre en charge de l’Agriculture, Ismaël Sombié, ce processus de distribution fait suite aux orientations données par leurs excellences le capitaine Ibrahim Traoré et le premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, qui visent à disponibiliser à temps des intrants aux producteurs afin de leur permettre de mener des opérations culturales conformément au calendrier prescrit par les services techniques.
Tout en saluant l’opérationnalisation du processus, le Ministre Sombié, a exhorté les acteurs à accélérer la distribution afin de permettre à l’ensemble des producteurs d’avoir accès aux intrants à temps.
« Le message est le même. C’est celui que nous avons donné depuis bientôt deux ans. C’est envoyer les intrants à leurs bénéficiaires », a-t-il déclaré.
A l’endroit des producteurs, il leur a adressé ses encouragements et les a invités à redoubler d’efforts pour accroître la production agricole pendant la présente campagne mais aussi à utiliser de manière efficace et efficiente ces intrants.
Aux dires du chef du département de l’Agriculture, les efforts consentis par l’Etat pour faire des grandes opérations de subventions au profit des producteurs doit profiter en terme de création de richesse au plan National.
Il a poursuivi que les efforts qui sont consentis pour mettre à disposition ces plus de 70 milles tonnes d’engrais subventionnés sont énormes.
Ismaël Sombié a indiqué que lorsque l’impact sur le prix des denrées de premières nécessités à la sortie de la campagne n’est pas ressenti, cela constitue un manque à gagner très important pour notre pays.
« L’Etat subventionne en amont pour avoir des produits à prix contrôlés en aval », a-t-il souligné.
A l’entendre, cette subvention de la part de l’Etat ne doit pas bénéficier à d’autres pays mais plutôt à notre économie et à nos populations.
Le ministre d’Etat a aussi déclaré que cette année, l’Etat va mettre à disposition les intrants en amont mais les producteurs seront invités à travers des conventions qui seront signés à faire en sorte que leurs récoltes puissent être cédées à un pourcentage qui sera défini par la SONAGESS qui sera implantée sur toute l’étendue du territoire national pour faire les stocks.
Il a également dit que les entretiens des stocks au moment venu , lorsque le prix des denrées sera élevée sur le marché que celle-ci puisse faire de la péréquation en faisant ressortir ces produits qu’elle aurait acquis au moment des récoltes.
« C’est très important car cela garantie un certain équilibre des prix sur le marché tout au long de l’année. Quand nous subventionnons en amont, c’est pour qu’à la sortie cela puisse profiter à l’ensemble de la population Burkinabè car tout le monde n’est pas producteur », a-t-il conclu.
Quant aux producteurs, ils ont exprimé leur satisfaction et leur reconnaissance au gouvernement pour les efforts consentis à leur endroit.
Ils se sont donc engagés à relever le défi pour accroitre la production agricole au titre de la présente campagne humide 2025-2026 pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire au Burkina-Faso.
De l’avis du directeur régional en charge de l’Agriculture des Hauts-Bassins, cette campagne 2025-2026 présente une lueur d’espoir à l’horizon sur son ressort territorial au regard des moyens mis à la disposition des producteurs par l’Etat pour leur permettre de mener à bien leurs activités agricoles.
Agence d’information du Burkina
AK/hb/bz

Namentenga/Compétitions scolaires à Boulsa : L’école de Malanga remporte la finale de l’OSCEP édition 2025

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Namentenga/Compétitions scolaires à Boulsa : L’école de Malanga remporte la finale de l’OSCEP édition 2025

Boulsa, 10 mai 2025(AIB)- L’Organisation du sport et de la culture à l’école primaire (OSCEP) édition 2025 de la circonscription d’éducation de base (CEB) a clos samedi, les activités sportives et culturelles de l’année scolaire sous le thème « Sport et culture à l’école primaire facteur de cohésion sociale dans un contexte de résilience. »

L’activité sportive qui a clos l’année scolaire a été un match de football qui a vu le sacre de l’école de Malanga sur celle de Boulsa ‘C’battue par le score d’un but à zéro.
Le trophée de l’équipe gagnante a été remis par le 2eme vice-président de la délégation spéciale de la commune de Boulsa, Kébré Moustapha.

Il a, au nom de la délégation spéciale communale, félicité le CCEB et tous ceux qui n’ont ménagé aucun effort pour la réussite de l’OSCEP 2025 de la CEB Boulsa 1.
« Je dédie en toute sincérité ce succès aux enseignants notamment », a-t-il déclaré

À l’issue de la proclamation des résultats des activités culturelles, le chef de la circonscription de l’éducation de base (CCEB) de Boulsa1, Charles Zongo, a dédié la réussite des activités de l’OSCEP 2025 à l’ensemble des acteurs de la CEB qui ont consenti d’énormes sacrifices.

Pour cette dernière édition, l’école Boulsa ‘C’s’est hissée sur les plus hautes marches du podium en théâtre, les élèves de Bonam arrache les premiers prix en danse traditionnelle, en humour et en conte, l’école Boulsa A s’adjuge les premiers prix en danse tradi-moderne et en défilé de mode, etc.
Des prix en mature et en espèce ont aussi récompensé les lauréats au cours de ces activités.

Au total, plus de deux millions de francs CFA ont été mobilisés par les partenaires, les parrains et les enseignants de la CEB pour la réalisation des activités culturelles et sportives.

Agence d’information du Burkina

Nahouri/Coupe de la directrice de la maison d’arrêt : L’académie militaire Georges Namoano sacrée championne

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Nahouri/Coupe de la directrice de la maison d’arrêt : L’académie militaire Georges Namoano sacrée championne

Pô, 12 mai 2025 (AIB)-L’Académie militaire Georges Namoano de Pô, a remporté, ce samedi 10 mai 2025, la première édition de la coupe de la directrice de la maison d’arrêt et de correction. La cérémonie a été présidée par le Haut- commissaire de la province du Nahouri, Sié Aristide Mohamed Kam en présence de plusieurs invités dont une délégation des responsables de la prison civile de Navrongo (Ghana).

Placée sous le thème : «Sport, facteur de résilience et de solidarité pour une réinsertion réussie», la première édition de la coupe de la directrice de la maison d’arrêt et de correction de Pô débutée le 11 avril 2025 a connu son épilogue ce 10 mai 2025 sur le terrain de ladite maison d’arrêt.
Pendant deux semaines, 8 équipes de FDS, de VDP et 6 équipes civiles se sont rivalisées dans un esprit de fairplay et de fraternité.

Selon la promotrice, Assetou Ouattara, par ailleurs directrice de la maison d’arrêt, a indiqué que la compétition résonne comme un appel à l’espoir et à l’action dans un Burkina Faso confronté à de nombreux défis.

A travers cette compétition, la promotrice a voulu cultiver la résilience, renforcer les liens sociaux et semer les graines d’une véritable solidarité, y compris derrière les murs d’un établissement pénitentiaire.
La finale a opposé l’AS justice à celle de l’Académie militaire Georges Namoano qui est sortie vainqueur de cette première édition par le score de 1 but à 0 aux tirs aux buts.

L’équipe gagnante a remporté un trophée, un jeu de maillots et une enveloppe de 75 000 F CFA.
Le Haut-commissaire de la province du Nahouri, Sié Aristide Mohamed Kam, a félicité la directrice et toute son équipe pour cette très belle initiative.
Il faut noter que cette première édition a été parrainée par le directeur général du fonds national pour la promotion du sport et des loisirs représenté à la cérémonie par le directeur provincial des Sports du Nahouri, Urbain Bamogo.

Agence d’information du Burkina
HKO/hb/bz

Journée culturelle burkimbila : Les étudiants au Maroc célèbrent la richesse et la diversité de la culture burkinabè

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Journée culturelle burkimbila : Les étudiants au Maroc célèbrent la richesse et la diversité de la culture burkinabè

Kénitra, 12 mai 2025 (AIB)-Les étudiants burkinabè dans le Royaume du Maroc ont organisé le samedi 3 mai dernier à Kenitra (banlieue de Rabat), la 3è édition de la Journée culturelle burkimbila pour célébrer la richesse et la diversité de la culture burkinabè.

Ils sont venus d’une vingtaine de villes du Royaume où ils séjournent et suivent des cours pour prendre part à la 3è édition de la Journée culturelle burkimbila à l’université Ibn Tofaïl de Kénitra, dans la banlieue de la capitale Rabat.

La journée qui s’est déroulée sous le thème « Étudiants burkinabè à l’étranger, quelles contributions au renforcement du vivre ensemble, du patriotisme et de la cohésion nationale », a été marquée par plusieurs activités notamment les finales des concours de débats oratoire, d’Éloquence, de meilleur débatteur en anglais (Best English speaker) et de Brain Challenge, de même qu’une communication.

Selon le président de l’évènement, l’Ambassadeur du Burkina Faso au Royaume du Maroc Mamadou Coulibaly, « la journée culturelle burkimbila a essentiellement pour objectif de célébrer et de magnifier la richesse et la diversité de la culture burkinabé au sein de la communauté estudiantine au Royaume du Maroc ».

Il a souligné que « c’est un rendez-vous du donner et du recevoir, en ce sens qu’elle promeut l’interculturalité car elle se tient au sein d’une université qui accueille plusieurs nationalités ».

« Vous avez le devoir de magnifier votre culture, mais aussi de recevoir les cultures et traditions d’autres communautés et c’est à travers cela que l’on s’enrichit », a-t-il conseillé aux étudiants burkinabè qui avaient à leurs côtés des étudiants du Mali et du Niger.

« Face aux maux qui nous assaillent et assaillent nos communautés, notamment l’intolérance, les crises sociales, le terrorisme, les conflits communautaires », le diplomate burkinabè estime que « le rappel et la pratique de nos cultures et de nos traditions constitue des remèdes efficaces pour refaire nos sociétés, construire et consolider notre vivre ensemble ».

« Elles sont surtout un tremplin pour les jeunes générations car elles éveillent l’ambition, l’ouverture de l’esprit, l’imagination et elles montrent le droit chemin. Nos cultures et nos traditions permettent de dépasser la peur de la différence et de faire émerger le désir de vivre ensemble », a-t-il souligné.

A l’ensemble de la communauté burkinabè au Maroc, l’Ambassadeur a appelé à l’union sacré autour de la mère patrie. « Au terrorisme qui nous est imposé par des impérialistes, nous devons à l’unisson, même étant à l’étranger, constituer des boucliers pour protéger et défendre notre chère patrie par nos contributions diverses ».

Cela peut prendre plusieurs formes, a-t-il énuméré, un « acte de solidarité, le refus de la compromission, le refus de la trahison, la compassion aux maux des personnes vulnérables, le civisme ».

Cela est d’autant très important car « certains se sont sacrifiés avant nous pour la patrie, et nous voyons d’autres se sacrifier chaque jour pour elle. C’est le lieu ici de sanctifier, le sacrifice consenti par nos Forces de défense et de sécurité (FDS), ainsi que les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) », a-t-il souligné.

Le co-parrain de la Journée, le vice-président de l’université Ibn Tofaïl Adil Echchelh a salué l’évènement, qui permet la promotion de « la riche culture africaine ». Il a indiqué que « quand vous arrivez au Maroc avec votre culture, vous arrivez avec une richesse et quand vous embrassez la culture marocaine, vous embrassez une richesse ».

« Sachez qu’au-delà de l’université Ibn Tofaïl, vous êtes des étudiants de la nation marocaine, vous n’êtes plus seulement les enfants du Burkina Faso, vous êtes aussi les enfants du Maroc, vous êtes nos ambassadeurs, vous êtes nos citoyens, vous êtes nos filles, nos fils, nos enfants. Vous n’avez que les frères ici, vous avez aussi des papas », a-t-il affirmé aux étudiants burkinabè.

Le second co-parrain, consul Honoraire du Burkina Faso à Tanger (Nord du Maroc) Mohsine Sefrioui a rappelé aux étudiants qu’ils sont les futurs responsables du Burkina Faso, donc l’avenir du pays. A ce titre, ils doivent bien étudier mais sans oublier leurs histoires, leurs cultures et leurs patrimoines.

« Je vous souhaite la réussite, et je suis confiant parce que la démarche qui a été entreprise dans votre pays, avec le président Ibrahim Traoré, c’est la réussite pour le futur », a-t-il soutenu.

La journée a été suivie par une nuit culturelle avec des défilés en Faso Danfani, en Koko Donda, par la proclamation des résultats des concours de la Journée et par une prestation de l’artiste musicienne Tanya venue spécialement du pays pour l’occasion.

Au cours de cette nuit, la présidente des étudiants et stagiaires burkinabè au Royaume du Maroc Stéphanie Kouktampogbire Sya a indiqué qu’à travers l’activité, « c’est l’unité qui triomphe, c’est l’identité burkinabè qui s’affirme, c’est notre culture, notre musique, notre verbe et notre engagement » qui est valorisé.

Agence d’information du Burkina
WUROTÈDA Ibrahima SANOU
Correspondant de l’AIB à Rabat

Ankara salue la dissolution du PKK, un geste historique pour la stabilité régionale

 

POLITIQUE: TURQUIE-PKK-MINISTÈRE-DIPLOMATIE

Ankara salue la dissolution du PKK, un geste historique pour la stabilité régionale

ANKARA, 12 mai. /TASS/. Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a salué la décision du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) de se dissoudre, la qualifiant d’étape historique vers la paix et la stabilité dans la région.

« La décision prise par le PKK représente, à mes yeux, un tournant historique et crucial pour instaurer une paix durable dans notre région. Il est désormais impératif de passer à des mesures concrètes pour assurer sa mise en œuvre. Nous en suivrons attentivement l’évolution », a déclaré le chef de la diplomatie turque lors d’une conférence de presse à Ankara.

Le PKK, interdit en Turquie et reconnu comme organisation terroriste, a tenu récemment un congrès au terme duquel il a annoncé sa dissolution, mettant fin à près de cinquante années de lutte armée contre les autorités turques. Dans son communiqué final, le mouvement affirme vouloir poursuivre son engagement par des moyens strictement politiques et démocratiques.

Fin février, Abdullah Öcalan, leader du PKK et emprisonné à perpétuité en Turquie, avait appelé toutes les factions liées au parti à déposer les armes, à mettre un terme au conflit avec Ankara et à entériner la dissolution du PKK.

Avec TASS

Gourma/Journée des coutumes et traditions : Une conférence publique pour susciter un meilleur encadrement

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Gourma/Journée des coutumes et traditions : Une conférence publique pour susciter un meilleur encadrement

Fada N’Gourma, 11 mai 2025 (AIB)-Une conférence publique a été organisée le samedi 10 mai 2025 à Fada N’Gourma, dans le but de susciter un meilleur encadrement de la Journée des coutumes et traditions (JCT).

L’initiative de l’organisation de la conférence publique à Fada N’Gourma, le samedi 10 mai 2025, a pour but de permettre des échanges directs sur l’institution de la Journée des coutumes et traditions (JCT) et sur la culture de la région de l’Est.

Le gouverneur de la région de l’Est, Ram Joseph Kafando, a indiqué que la tenue de cette conférence en prélude de la célébration de la JCT vise à susciter des meilleures pratiques le 15 mai 2025.
Placée sous le thème « Journée des Coutumes et traditions : Célèbre la culture et consolide de la laïcité de l’Etat », la conférence a été animée successivement par Dr Parfait Ilboudo du ministère de l’Administration territoriale et par l’enseignant-chercheur de l’université Nazi Boni, Dr Yendifimba Dieudonné Louari.
Selon les deux conférenciers, l’Etat burkinabè par l’institution de la célébration de la JCT chaque 15 mai, travaille à renforcer l’équité dans le traitement des citoyens par rapport à leurs croyances religieuses.

Ainsi, ils ont souligné que la JCT vise entre autres à offrir aux fidèles des religions traditionnelles dans leur pays un cadre d’expression de leurs pratiques.
Il a ajouté qu’elle a également donné l’occasion de valoriser le patrimoine culturel endogène et à susciter la communion entre les différentes communautés religieuses de leur pays en vue du renforcement du vivre-ensemble et de la cohésion sociale.

Dr Yendifimba Dieudonné Louari a fait remarquer que certains pans de l’institution de cette journée n’ont pas été malheureusement bien cernés, en témoigne la survenue, lors de la première célébration, de polémiques de tout ordre.
«C’est au regard de ces désagréments que l’Etat a décidé de donner la bonne information à travers l’organisation des conférences publiques pour échanger avec les populations sur l’esprit ayant prévalu l’institution de cette journée et mettre en exergue par la même occasion la culture de chaque localité», a laissé entendre Dr Louari.
Pour lui, au-delà de la pratique des cultes traditionnels lors de la célébration de la JCT on pourrait y ajouter la valorisation du patrimoine local.

Dr Louari a précisé que cette journée doit être vivable en profitable pour la communauté.
Les participants ont apprécié la tenue de cette conférence.
Ainsi, Kambamboré Victor Onadja, a salué la tenue la conférence qui permettra de corriger les désagréments constatés lors de la célébration de la 1ère édition de la JCT.

Agence d’information du Burkina
KAC/hb/bz

Loroum/48 heures de l’enseignant : Plusieurs activités pour rendre hommage à l’enseignant

Burkina-Loroum- Education-Journée-Enseignant

Loroum/48 heures de l’enseignant : Plusieurs activités pour rendre hommage à l’enseignant

Titao, 10 mai 2025 (AIB)-La direction provinciale en charge de l’Education primaire du Loroum, a organisé du 8 au 9 mai 2025 à Titao, les 48 heures de l’enseignant à Titao. Des activités ont été tenues pour rendre hommage à l’enseignant.

La crise sécuritaire a durement impacté les secteurs de l’éducation dans la province du Loroum et les effectifs scolaires nettement en baisse se concentrent essentiellement à Titao.

C’est pour rendre hommage aux enseignants qui, malgré la situation maintiennent le flambeau allumé que la direction provinciale en charge de l’Education primaire a initié ces 48 heures de l’enseignant du 8 au 9 mai 2025 à Titao.
Conférences, activités culturelles, sportives, jeux de société, exposition de produits locaux, visites de sites culturels, ont entre autres, permis de tenir en haleine les populations de Titao durant ces deux jours.

«La philosophie de ces 48 heures de l’enseignant est de permettre aux enseignants de marquer une pause récréative pour diminuer le stress et la psychose», a expliqué le Directeur provincial (DP) en charge de l’Education, Sidiki Mandé.

Pour lui, depuis janvier 2025, tous les enseignants sont revenus à Titao.
«Pour rattraper les retards dans l’exécution des programmes, beaucoup d’enseignants travaillent même les jours non ouvrés», a-t-il expliqué.

Selon le DP Mandé, ces initiatives permettent aux enseignants de se défouler et de créer un brassage entre FDS et enseignants et renforcer le tandem.
Pour le Haut-commissaire de la province du Loroum, le capitaine Djibril Bassolé, ces 48 heures ont été des moments de réflexion sur les réalités du l’éducation au Loroum.

«Les innovations pédagogiques, l’apprentissage aux métiers voulu par le gouvernement burkinabè sont aussi une réalité au Loroum. Ce qui est très salutaire», a ajouté Djibril Bassolé.
Selon lui, rien que le thème de ces journées, « l’enseignant, pilier de la résilience communautaire dans le Loroum », est évocateur.

«Le thème met en exergue le travail, l’importance et le rôle de l’éducateur dans ce contexte sécuritaire au Loroum», a-t-il dit.

Le Haut-commissaire a précisé que c’est un devoir d’accompagner ces 48 heures de l’enseignant car l’éducation est un défi qui engage les plus hautes autorités du pays.
Il a invité les enseignants et enseignantes à s’armer de courage pour la réouverture très prochaine des écoles dans les zones reconquises.

L’activité a été placée sous le parrainage de l’Association pour le développement de la province du Loroum (ADPL).
Le représentant de l’Association, Moussa Zango, a poursuivi que l’ADPL a réaffirmé son engagement pour l’éducation dans la province.

Les statistiques de l’éducation dans la province aujourd’hui interpellent à plus d’un titre.
De 39 718 élèves et 982 enseignants avant la crise, le secteur de l’éducation primaire enregistre de nos jours 9 226 élèves et 284 enseignants.

Agence d’information du Burkina
ASO/hb/bz

Visite officielle du Président du Faso à Moscou :un séjour fructueux, selon le ministre chargé des Affaires étrangères

Visite officielle du Président du Faso à Moscou
Un séjour fructueux, selon le ministre chargé des Affaires étrangères

(Moscou, 11 mai 2025, GMT+3). Le Président du Faso, Chef de l’État a effectué une visite officielle de 72 heures en Fédération de Russie sur invitation de son homologue Vladimir POUTINE. Au terme de ce séjour, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Karamoko Jean-Marie TRAORÉ dresse un bilan satisfaisant.

Cette visite du Président du Faso était souhaitée et attendue par les autorités russes selon le chef de la diplomatie burkinabè. A cette occasion, plusieurs activités ont été menées.

Il s’agit entre autres, de la séance de travail avec le Président russe Vladimir POUTINE, de la participation du Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ à la cérémonie commémorative de la Grande victoire russe lors de la Seconde Guerre mondiale, de l’audience accordée au Président de la République bolivarienne du Venezuela, Nicolas MADURO, et de la rencontre avec la communauté de la Confédération des États du Sahel (AES).

Chaque étape, selon le ministre chargé des Affaires étrangères, a été une opportunité d’apprendre, de comprendre et de réinvestir les résultats des points d’échanges dans les politiques publiques au Burkina Faso.

La séance bilatérale de travail avec le Président POUTINE a été l’occasion de passer en revue un certain nombre de dossiers de coopération (formation universitaire, énergie, défense et sécurité) suivant la vision des deux Chefs d’État.

Avec le Président venezuelien, il s’est agi de mettre à niveau les accords de coopération dans le sillage du renforcement des relations et du rapprochement des deux pays.

Les échanges avec la communauté de l’AES vivant en Russie, ont permis au Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, de rappeler sa vision sur la formation dans les filières scientifiques et techniques.

C’est donc un bilan satisfaisant, que le ministre chargé des Affaires étrangères, Karmoko Jean-Marie TRAORÉ dresse au terme de cette mission. « Nous repartons satisfaits dans la mesure où ce séjour a permis de donner une autre dimension à notre coopération » se réjouit-il, annonçant que de nouvelles pistes de coopération ont été identifiées par les autorités des deux pays pour servir de trajectoire aux actions futures.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Lutte contre l’incivisme routier : Plus d’une centaine de personnes soumises aux Travaux d’intérêt général à Dédougou.

Lutte contre l’incivisme routier : Plus d’une centaine de personnes soumises aux Travaux d’intérêt général à Dédougou.

Dans le cadre de la lutte contre l’incivisme routier, le Commissariat Central de Police (CCP) de la ville de Dédougou a coordonné, le 08 mai 2025, des Travaux d’intérêt général, notamment le curage de caniveaux dans la ville de Dédougou.

Ce sont au total 165 contrevenants qui étaient concernés par lesdits travaux.

Il est à noter que dans le cadre de la mission effectuée, plus d’une centaine de motos, de tricycles, de bicyclettes et un camion ont été saisis au cours de l’opération.

La Police Nationale, une force publique au service des citoyens !

Mouhoun/Compagnie des sapeurs pompiers :Le nouveau commandant promet une gestion transparente

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Mouhoun/Compagnie des sapeurs pompiers :Le nouveau commandant promet une gestion transparente

Dédougou, 11 mai 2025 (AIB)- Le nouveau commandant de la 16e compagnie d’incendie et de secours de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) de Dédougou, le Capitaine Kini D. Romuald, a promis, lors de son installation, le samedi 10 mai 2025, de gérer la brigade de façon rigoureuse et transparente, qui sera essentielle pour le bon fonctionnement du service.

La cérémonie d’installation du commandant de la 16e compagnie d’incendie et de secours de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) de Dédougou, le Capitaine Kini D. Romuald, le samedi 10 mai 2025 à Dédougou, a été présidée par le commandant de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers du Burkina, le Colonel Daba Naon.

Le capitaine Kini D. Romuald est le premier commandant de cette nouvelle compagnie basée à Dédougou.

Il a traduit sa reconnaissance à sa hiérarchie pour la confiance et s’est engagé à axer son leadership sur plusieurs axes clés de sa gouvernance à savoir le maintien de la discipline qui est une priorité pour garantir l’efficacité et l’harmonie au sein des équipes, la formation et la préparation opérationnelle pour faire face aux défis croissants des interventions.

Le capitaine Kini, a promis une gestion rigoureuse et transparente qui sera essentielle pour le bon fonctionnement de la 16e compagnie, le développement des installations qui permettra d’améliorer les conditions de travail et la réactivité des équipes.

Il a ajouté la bonne gestion des opérations et la prévention des risques et prévision qui est une approche proactive pour anticiper et minimiser les risques dans le secteur d’intervention.

Le commandant de la BNSP, a dit être déterminé à renforcer la sécurité et à améliorer la gestion des interventions d’urgence, contribuant ainsi au bien-être des citoyens de la Boucle du Mouhoun.

La présence des autorités locales témoigne de l’importance de la mission des sapeurs-pompiers dans la région.

Le colonel Daba Naon a salué l’engagement du capitaine Kini et a assuré son soutien dans la mise en œuvre de ses projets.

Il a souligné que la sécurité des populations dépendait en grande partie de la préparation et de la réactivité des équipes de secours.

La 16e compagnie d’incendie et de secours de la BNSP a été créée par décret en 2023.

Les opérations ont commencé en janvier 2024 et c’est le vendredi 09 mai 2025 que ministre d’Etat, ministre en charge de l’Administration territoriale a procédé à son inauguration.

Agence d’information du Burkina
SB/hb/bz

Noumbiel/Patriotisme : O’Kia Production offre un drone et une enveloppe aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) de la localité

Noumbiel/Patriotisme : O’Kia Production offre un drone et une enveloppe aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) de la localité

Batié, samedi 3 mai 2025 (AIB) – L’artiste Daomy, de son vrai nom DAO Moumouni, Directeur général de O’Kia Production, a remis un drone et une enveloppe en signe d’engagement patriotique aux FDS et aux VDP de Batié.

« L’occasion faisant le larron », dit-on. C’est à l’occasion de son concert pour la paix donné ce jour à Batié que le Directeur général a posé ce geste patriotique en présence des autorités de la commune.

Ces dons ont été reçus par le président de la délégation spéciale (PDS) de Batié, Issoufou SORY, et le commissaire central de police, Roland SANOU.

Pour le Directeur général de O’Kia Production : « J’exprime ma profonde reconnaissance envers ces FDS et VDP pour leur engagement quotidien en faveur de la sécurité et de la paix, souvent au péril de leur vie. »

Et au PDS d’ajouter : « Ce geste constitue un signe fort : les FDS et les VDP peuvent toujours compter sur le soutien indéfectible de la jeunesse et de l’ensemble de la population. »

Agence d’information du Burkina
Halidou Ouédraogo

Kaya / Mobilité et développement urbain Le démarrage des chantiers d’infrastructures lancé à Kaya

Kaya / Mobilité et développement urbain
Le démarrage des chantiers d’infrastructures lancé à Kaya

Kaya, 9 mai 2025 (AIB) – L’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGITIB) a organisé, le 9 mai 2025 à Kaya, un atelier technique de lancement des travaux de construction d’ouvrages d’assainissement, de drainage des eaux pluviales et de voiries connexes dans la ville. Ce cadre a permis de sensibiliser les acteurs sur les enjeux du projet et de renforcer leur implication pour une mise en œuvre sûre des activités.

Cet atelier technique a réuni les acteurs locaux dans la salle de réunion de la mairie. À travers une présentation des projets de réalisation, cette rencontre a permis de recueillir l’opinion des participants et surtout leurs recommandations pour un démarrage rapide et une exécution efficace des travaux.

Selon Ollo Franck Hervé Kansié, directeur général de l’AGITIB, les principales activités consisteront à aménager et entretenir 24 km de réseau d’assainissement, à construire des collecteurs, des caniveaux et des voiries en terre, tout en intégrant le volet environnemental, notamment à travers les secteurs 1, 2, 3, 4, 5 et 6 de la ville de Kaya. Il a rassuré que le groupement d’entreprises COGEB/EGK, chargé de l’exécution des travaux, est déjà à pied d’œuvre pour livrer l’ouvrage au plus tard le 8 juillet 2026.

D’un coût global de 9 milliards FCFA, la réalisation des travaux s’inscrit dans le cadre du Projet de mobilité et de développement urbain des villes secondaires (PMDUVS), qui concerne également Ouahigouya et Bobo-Dioulasso. Pour le conseiller technique du ministre des Infrastructures et du Désenclavement, les travaux de Kaya constituent une phase d’urgence, conformément aux recommandations du schéma directeur de drainage des eaux pluviales produit en 2021, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de transport et de développement des infrastructures urbaines.
Exprimant sa satisfaction quant au démarrage du projet, la présidente de la délégation spéciale communale de Kaya, Madame Solange Kima/Minoungou, a invité les populations concernées, notamment celles occupant l’emprise des voies ciblées, à libérer les lieux pour permettre le bon déroulement des travaux.
« La ville de Kaya a été durement éprouvée par les inondations et les problèmes de drainage des eaux pluviales. Disposer de plus de 20 km linéaires d’infrastructures constitue un grand soulagement pour les populations », s’est-elle réjouie.
La mise en œuvre du Projet de mobilité et de développement urbain des villes secondaires, initiée par le gouvernement burkinabè en collaboration avec le Groupe de la Banque mondiale, vise à faciliter l’accès aux services de base et aux opportunités économiques dans les villes de Bobo-Dioulasso, Ouahigouya et Kaya. Ces trois localités figurent parmi les plus impactées par l’afflux de personnes déplacées, les pressions sur les communautés d’accueil et les effets du changement climatique.
« Ces villes sont confrontées à des défis majeurs en matière de développement urbain, de mobilité, de sécurité routière et d’inégalités entre les sexes, tout en étant exposées aux risques climatiques (inondations, hausse des températures, etc.). En outre, l’augmentation de la violence due aux groupes armés terroristes a provoqué une grave crise de déplacements internes, une insécurité alimentaire et une dégradation de l’offre de services de base. Ces personnes déplacées internes se regroupent de plus en plus dans les centres urbains, principalement dans les villes secondaires considérées comme plus sûres », a expliqué Abdoulaye Ouédraogo, conseiller technique du ministre des Infrastructures et du Désenclavement.
Agence d’information du Burkina
AIO/ata

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