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Ganzourgou : La DPI lance une journée d’exemplarité fiscale visant à mobiliser les ressources financières pour soutenir le budget de l’État

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Ganzourgou : La DPI lance une journée d’exemplarité fiscale visant à mobiliser les ressources financières pour soutenir le budget de l’État

Zorgho, (AIB) – La Direction provinciale des impôts (DPI) du Ganzourgou a initié le 6 février 2024 une journée d’exemplarité fiscale visant à mobiliser les ressources financières pour soutenir le budget de l’État et des collectivités territoriales. A cet effet, les directeurs et chefs de services provinciaux se sont mobilisés avec à leur tête, le haut-commissaire du Ganzourgou, Amina Sorgho/ Gouba, pour donner l’exemple.

Dans un contexte marqué par la crise sécuritaire et socioéconomique, le Burkina Faso a plus que jamais besoins de ressources financières pour sa survie. Cherchant à reconquérir sa souveraineté légendaire, l’Etat campe alors sur la mobilisation des ressources endogènes.

Selon le directeur provincial des impôts du Ganzourgou, Sansan Kambou, l’accent est mis cette année sur la mobilisation des ressources internes, avec une attention particulière portée aux impôts locaux. A cet effet, il est attendu de la DPI/ Ganzourgou le recouvrement d’environ 141 millions de francs CFA.

Selon M. Kambou, cette journée d’exemplarité fiscale cible spécifiquement les taxes telles que la taxe de résidence, la taxe sur les armes et la taxe sur les véhicules à moteur. Il a alors exhorté les détenteurs de véhicules, d’armes et les résidents imposables à s’acquitter de leurs obligations fiscales. Il a également annoncé que cette initiative se poursuivra tout au long de l’année, avec des opérations similaires prévues dans différentes communes, notamment à Boudry, Salogo et Méguet.

Pour le haut-commissaire, Mme Aminata Sorgho/ Gouba, cette mobilisation fiscale va permettre à l’État et aux collectivités de disposer des ressources nécessaires pour mettre en œuvre leurs programmes et répondre aux besoins des citoyens. Elle a appelé tous les citoyens à contribuer activement à cette initiative, soulignant que chaque contribution compte pour le développement et la prospérité de la nation.

Cette journée d’exemplarité fiscale démontre l’engagement de la DPI à promouvoir une culture fiscale responsable et à garantir une utilisation efficace des ressources publiques pour le bien-être de tous les citoyens.

 

Agence d’information du Burkina

MS/dnk

Évaluation des contrats d’objectifs 2024 des membres du Gouvernement : Le département de Edasso Rodrigue Bayala affiche un taux de réalisation de 99,03%

Évaluation des contrats d’objectifs 2024 des membres du Gouvernement : Le département de Edasso Rodrigue Bayala affiche un taux de réalisation de 99,03%

Devant le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, il a dressé le bilan des activités menées par son département au cours de l’année 2024. Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions, Garde des Sceaux, a œuvré pour l’atteinte de cinq (05) objectifs spécifiques, notamment améliorer l’accès à la justice, renforcer la gestion de l’administration pénitentiaire, améliorer le traitement des affaires judiciaires, protéger les droits humains, renforcer la promotion du civisme, de la citoyenneté et de la paix.

A l’issue de son évaluation, le ministre Bayala a annoncé que son département affiche un taux de réalisation de 99,03% en 2024. Un bilan jugé satisfaisant par le Premier ministre qui a néanmoins appelé à plus d’engagement sur le terrain, afin de changer l’image de la justice pour faire d’elle « une justice du peuple, qui répond aux intérêts et aux attentes des Burkinabè ».

DCRP/Primature

Namentenga : La paroisse de Boulsa traduit sa disponibilité au nouveau curé pour réussir sa mission

Burkina- Namentenga- Religion- Installation-Curé

Namentenga : La paroisse de Boulsa traduit sa disponibilité au nouveau curé pour réussir sa mission

Namentenga 9 fev. 2025 (AIB)- La paroisse de Boulsa, dans la province du Namentenga Centre-Nord a exprimé le dimanche 9 février 2025, sa disponibilité au nouveau curé Constant Ouédraogo pour la réussite de sa mission. Cette installation du nouveau curé Ouédraogo s’est déroulée en présence du haut-commissaire, Adama Conseiga et des corps constitués de la province.

Le vicaire général du diocèse de Kaya l’abbé Emile Sawadogo a, au nom du père évêque du diocèse de Kaya et

administrateur apostolique du diocèse de Dori, l’Evêque Théophile Naré, installé le dimanche 9 février 2025 à Boulsa, le nouveau curé de la paroisse de Boulsa l’abbé Constant Ouédraogo.

La lecture du décret de nomination, la remise des attributs de curé, à savoir le chasuble romain, les clés du tabernacle et de l’église par le vicaire général, la profession de foi et l’engagement du nouveau curé et l’eucharistie ont ponctué la cérémonie solennelle d’installation .

Le président du conseil paroissial, Patrice Ouango a félicité le nouveau curé pour sa nomination et a traduit la disponibilité de la paroisse à l’accompagner pour réussir sa mission.

Selon le représentant de l’église central des Assemblées de Dieu de Boulsa, Moussa Ima, a justifié sa présence et s’est référé aux saintes écritures de la bible.

«C’est pour cela que nous sommes là au nom du pasteur central pour exprimer notre joie , notre fraternité et notre solidarité à l’église sœur de l’église catholique pour souhaiter au curé un bon ministère durant son mandat », a-t-il confié.

D’après le vicaire général, le curé a un mandat de 5 ans renouvelable une seule fois. A cet effet, le célébrant a invité les fidèles catholiques à prier pour lui et pour le père Evêque Théophile Naré, nommé administrateur apostolique du diocèse de Dori par sa Sainteté le pape François. La famille du curé à Sian /Kaya a marqué sa présence par son cadeau et par ses bénédictions.

Le haut-commissaire de la province, Adama Conseiga en compagnie de l’ensemble des corps constitué de la province présents à la messe, a pour sa part, encouragé le nouveau curé et les fidèles.

Il lui a souhaité bon vent avant de formuler les vœux de paix pour le Burkina Faso en général et la province du Namentenga en particulier.

Cette cérémonie d’installation du nouveau a connu la participation des curés du diocèse, des parents et amis du curé, de la révérende sœur supérieure de Saint François d’Assise et de nombreux fidèles des différents secteurs de la paroisse.

Le curé Constant précédemment curé de la paroisse Jean Marie Vianney de Dargo remplace le curé Jean Marie Ouédraogo en mission à l’extérieur du pays était de la partie.

Il convient de noter que la paroisse de Boulsa compte 26 339 fidèles et couvre les communes de Boulsa, Boala et Zéguédéguin.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA

 

 

Sissili : Le nouveau directeur provincial des Sport veut réussir sa mission avec l’ensemble des acteurs

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Sissili : Le nouveau directeur provincial des Sport veut réussir sa mission avec l’ensemble des acteurs

Léo, 11 fév. 2025 (AIB)-Le nouveau directeur provincial des sports et des loisirs de la Sissili, Yacouba Compaoré a été officiellement installé le mardi 11 février 2025 à Léo, dans ses fonctions par le Secrétaire général de la province (SGP) de ladite, Baowindsida Bingo représentant le Haut-commissaire. Pour l’occasion, M. Compaoré dit compter sur l’accompagnement de tous les acteurs pour réussir sa mission et faire rayonner le sport et les loisirs dans la province.

L’installation du nouveau Directeur provincial (DP) des Sports et des loisirs, Yacouba Compaoré par le Secrétaire général (SG) de la Sissili, Baowindsida Bingo s’est déroulée le mardi 11 février 2025 à Léo, chef-lieu de la province, dans la région du Centre- Ouest.

Saisissant l’occasion, M. Compaoré dit compter sur le soutien de tous pour réussir sa mission et faire rayonner le sport et les loisirs dans la province, nonobstant les difficultés.

Le nouveau DP en charge des Sports dit également mesurer avec sérénité l’immensité de la tâche qui l’attend sur le terrain.

Il a par ailleurs exprimé toute sa gratitude et reconnaissance aux plus hautes autorités et à sa hiérarchie pour le choix porté sur sa modeste personne pour assurer la gestion de la direction provinciale des Sports et des loisirs de la Sissili.

Yacouba Compaoré a remercié ses collaborateurs directs ou indirects pour le travail abattu pendant la période d’intérim et les bons résultats engrangés et les a invités à continuer dans la même dynamique pour le développement des sports et des loisirs dans la province de la Sissili.

Le SG de la province de la Sissili, Baowindsida Bingo a rassuré le nouveau directeur de la disponibilité de l’administration et de l’ensemble des corps constitués à l’accompagner dans la réussite de sa mission.

Le Directeur régional (DR) des sports et des loisirs du Centre- Ouest, Christophe Idogo

a pour sa part, prodigué quelques conseils au nouveau DP des sports et des loisirs de la Sissili, Yacouba Compaoré.

« La tâche est très immense avec moins de ressources et on attend de lui des grands résultats. C’est une question de résilience, cest un peu difficile mais pas impossible », a-t-il indiqué.

M. Idogo a invité le nouveau directeur à règlementer très rapidement le mouvement sportif au niveau de la province de la Sissili.

LE DR des Sports du Centre-Ouest a rassuré également que les travaux de réhabilitation du stade seront effectifs dans les jours à venir.

Le représentant du personnel de la direction provinciale des Sports et des loisirs, Harouna Ouédraogo a au nom de ses collègues félicité leur nouveau patron pour sa nomination.

M. Ouédraogo a souhaité que le succès soit au rendez dans l’accomplissement de sa mission pour le rayonnement des sports et loisirs dans la province de la Sissili.

En rappel, Yacouba Compaoré a été nommé le mercredi 29 janvier 2025 en Conseil des ministres comme le nouveau DP des Sports et loisirs de la Sissili.

Agence d’information du Burkina

OAN/NO/ATA

 

 

 

 

Le Commissariat général de Etalon en Or présente son événement au président de la FBF

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Le Commissariat général de Etalon en Or présente son événement au président de la FBF

Ouagadougou, 12 fév. 2025 (AIB) – Le Commissaire général de Etalon en Or Lassina Sawadogo et son équipe ont présenté mercredi à Ouagadougou, leur projet de distinction des sportifs et la date de la tenue de l’événement au président de la Fédération burkinabè de football (FBF) Oumarou Sawadogo, a constaté l’AIB.

Lassina Sawadogo a expliqué au président de la FBF le bienfondé de ce projet de « Etalon en Or » qui comble un vide dans le monde du sport burkinabè de façon générale et du football en particulier. « Ailleurs cette distinction existe à l’image du Ballon d’or FIFA et il était important qu’au Burkina Faso on l’initie pour tous ces sportifs qui font briller l’Etoile du Burkina dans le monde ».

Le Commissaire général a mentionné qu’en plus de récompenser le meilleur footballeur burkinabè évoluant à l’étranger avec le trophée de l’Etalon en or, il y a la distinction dans les autres disciplines associées, celui récompensant la meilleure sportive, appelés le Prix Burkindi, et le Prix Noufou Ouédraogo de la solidarité (NOS) qui prime le sportif qui aura été le plus solidaire en investissant son argent pour aider les plus démunis au Burkina.

Cette 3e édition de Etalon en Or qui s’annonce pour le 13 juin prochain donnera un nouveau prix en reconnaissance des efforts consentis par des personnalités dans le domaine du sport. Ce prix sera parrainé par Sa Majesté le Mogho-Naba.
Cette édition d’Etalon en or il sera présidée par les ministres des sports du Mali, du Niger et du Burkina Faso avec la présence d’anciens sportifs qui ont investi leur argent dans le domaine socio-économique pour aider à lutter contre le chômage. Ces anciens sportifs recevront des trophées à cet effet.

Le président de la FBF a eu une oreille attentive et a félicité tout le commissariat général pour l’initiative tout en encourageant l’équipe à rester soudée. Il a également donné des conseils. Il a suggéré de se pencher également du côté des anciennes gloires qui ont également fait briller l’Etoile du Burkina à l’international. Le président Sawadogo a signé dans le livre d’or de l’événement. La visite s’est achevée par une photo de famille.

Agence d’information du Burkina
as/ata

Burkina : Les gérants et caissiers de pharmacie appellent à l’intégration de leur métier dans la Fonction publique

Burkina : Les gérants et caissiers de pharmacie appellent à l’intégration de leur métier dans la Fonction publique

Boromo, 10 fév. 2025 (AIB) – L’Union des gérants et caissiers des dépôts pharmaceutiques du Burkina a exhorté le samedi 8 février 2025, son bureau exécutif à amplifier les actions de plaidoyers auprès des autorités nationales afin que le corps de métier de ces auxiliaires de santé soit reconnu et intégré dans la Fonction publique.

Certains gérants et caissiers comptent plus de 20 ans de service sans contrat de travail, avec des revenus inférieurs au SMIG, malgré le nombre d’heures de travail quotidien et la pression professionnelle, a déploré l’Union des gérants et caissiers des dépôts pharmaceutiques (UGCDP) du Burkina.

Les membres de la faîtière des gérants et caissiers de dépôts pharmaceutiques du Burkina ont dénoncé leurs conditions de vie et de travail.

L’information a été donnée le samedi 8 février 2025 lors de l’Assemblée générale annuelle de l’Union, tenue à Boromo, sous le thème « Quels défis pour les gérants et caissiers des dépôts pharmaceutiques, des VDP depuis des décennies au service de la nation ? »

L’agenda de travail a porté sur la présentation du bilan moral et financier, des réflexions sur le thème et l’avenir de l’Union. L’ouverture des travaux a été présidée par le médecin-chef du district sanitaire de Boromo, Dr Hippolyte Bouda.

Cette assemblée a rassemblé les leaders de l’Union des gérants et caissiers des dépôts pharmaceutiques du Burkina issus de toutes les régions du pays. Les travaux de la journée ont consisté en la présentation du bilan des activités menées, inscrites dans le plan d’action pour la période 2021-2025.

Selon le secrétaire général de l’Union, Désiré Compaoré, le bureau exécutif est très actif. Le dynamisme des acteurs a ainsi permis de mener des actions de communication, d’obtenir des audiences et d’organiser des séances de travail avec les premiers responsables du ministère de la Santé et du ministère du Travail.

Les leaders de l’Union ont également eu des consultations avec des personnes ressources pour bénéficier de conseils d’orientation. Le bureau a participé à des ateliers, organisé des sorties de terrain et mené des actions de solidarité dans plusieurs localités au profit des membres.

Les acteurs ont jugé le bilan satisfaisant. Cependant, des efforts restent à fournir pour l’adhésion de tous les gérants et caissiers des 70 districts sanitaires et la mobilisation des ressources en vue de soutenir les activités.

Selon le président du bureau de l’Union, Ousmane Boly, après quatre années d’existence, des avancées et des acquis sont à noter dans la lutte des gérants et caissiers des dépôts pharmaceutiques. À travers le thème de cette assemblée, l’objectif était de contribuer à la réflexion sur la suite de la lutte pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des gérants et caissiers, a expliqué M. Boly.

Lors de l’ouverture des travaux, le médecin-chef du district sanitaire de Boromo a félicité les gérants et caissiers pour les efforts qu’ils fournissent dans les districts sanitaires, malgré des conditions de travail et de vie difficiles. Dr Bouda a également salué le courage et l’engagement des participants venus des zones à fort défi sécuritaire.

Le président de l’Union a exprimé sa reconnaissance à Dr Bouda pour sa marque de considération et sa présence à cette assemblée générale.

Agence d’Information du Burkina

OM/dnk/ata

Burkina : Un projet de loi sur la chefferie coutumière adopté sans rémunération

Burkina : Un projet de loi sur la chefferie coutumière adopté sans rémunération

Ouagadougou, 12 fév. 2025 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a adopté, mercredi en Conseil des ministres, un projet de loi sur le statut de la chefferie coutumière et traditionnelle, interdisant tout engagement politique et n’entraînant aucune incidence financière.

Selon le ministre d’État chargé de l’Administration territoriale, Émile Zerbo, le Conseil des ministres du mercredi 12 février 2025 a examiné et adopté un projet de loi portant statut de la chefferie coutumière et traditionnelle au Burkina Faso.

Le ministre Zerbo a précisé que ce statut interdit tout engagement politique et n’entraîne aucune incidence financière.

Il a également indiqué que ce texte vise à revaloriser la chefferie coutumière et traditionnelle afin de contribuer à la consolidation de la paix dans le pays.

« Ce projet de loi vient clairement fixer le rôle et la fonction de la chefferie traditionnelle et permet son intégration dans l’ordonnancement juridique de notre pays », a-t-il soutenu.

Pour Émile Zerbo, ce projet de loi permettra d’encadrer « l’une des plus anciennes institutions de notre histoire », qui a joué un rôle dans la résolution de plusieurs crises traversées par le Burkina Faso.

Agence d’Information du Burkina

NO/ATA

Burkina : Retour sur l’historique du FESPACO

Burkina : Retour sur l’historique du FESPACO

Ouagadougou, 12 fév. 2025 (AIB)-La 29e édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO) se tiendra du 22 février au 1er mars 2025. En prélude à cet événement d’envergure internationale, l’Agence d’information du Burkina (AIB) a rencontré le président de la commission jurys officiels, Hamadou Sondé, qui revient sur l’historique du FESPACO.

Le FESPACO a été créé en 1969 sous la dénomination de « Premier Festival de cinéma africain de Ouagadougou », selon les écrits et les archives », a confié le président de la commission jurys officiels, Hamadou Sondé.

M. Sondé, par ailleurs, conseiller technique du Délégué général du FESPACO prend à témoin, la première affiche du FESPACO en 1969, sur laquelle est mentionnée : « Premier Festival de cinéma africain de Ouagadougou ». Cependant, il a dit avoir remarqué que beaucoup d’écrits mentionnent « Semaine du cinéma africain » ou « Première quinzaine du cinéma africain » désignant cette première édition.

M. Sondé a affirmé que la première édition du FESPACO a eu lieu du 1er au 15 février 1969. Cette première édition a réuni cinq pays africains : le Sénégal, la Haute Volta (actuel Burkina Faso), la Côte d’Ivoire, le Niger et le Cameroun et deux pays européens : la France et les Pays-Bas (couramment appelé Hollande).

Parmi les fondateurs du FESPACO, M. Sondé a cité Louis Tombiano (qui était le premier secrétaire permanent du FESPACO), Claude Prieux, qui était le directeur du centre culturel franco-voltaïque, François Bassolet, Alimata Salembéré, Sembène Ousmane, Hamidou Ouédraogo …

Il a confié que le festival s’est agrandi au fil des éditions pour devenir un événement majeur, continental et mondial.  « Le FESPACO est devenu, de nos jours, la référence du 7 e art africain, la principale vitrine des cinémas d’Afrique en révélant l’inépuisable imaginaire dont regorgent l’Afrique et sa diaspora », a-t-il souligné. C’est la raison pour laquelle, Ouagadougou est qualifié de « capitale du cinéma africain », a fait remarquer M. Sondé.

Le président de la commission jurys officiels a soutenu que le FESPACO est donc le creuset des cinémas d’Afrique, un label reconnu mondialement.

Il a affirmé que le festival vise, entre autres objectifs, à favoriser la diffusion de toutes les œuvres des cinémas d’Afrique, de permettre les contacts et les échanges entre les professionnels du cinéma, de l’audiovisuel et de l’image animée, de contribuer à l’essor, au développement et à la sauvegarde des cinémas d’Afrique et de sa diaspora, en tant que moyen d’expression, d’éducation et de conscientisation.

M. Sondé a, en outre, confié qu’après 1969, l’année de la première édition qui a connu une présentation des films, sans compétition, la deuxième date majeure à retenir dans l’évolution du FESPACO est 1972, date de la 3è édition. En effet, c’est à partir de 1972, a-t-il rappelé, que le FESPACO a été institutionnalisé avec une compétition de films et l’attribution du premier étalon de Yennenga au palmarès officiel.

Le conseiller technique a rendu un vibrant hommage à l’ex président, feu le Général Sangoulé Lamizana qui, face aux difficultés d’accès aux salles de cinéma (les salles de cinéma étaient non nationales) pour l’organisation du festival, surtout, lors de sa seconde édition en 1970, a pris un décret pour institutionnaliser le FESPACO et lui donner une nouvelle dynamique. Il s’agit du décret n°72/003/PM/INFO/ENC du 7 janvier 1972 portant création du Festival Africain du Cinéma de Ouagadougou.

La compétition officielle qui a eu lieu en 1972 a été remportée par le cinéaste nigérien Feu Oumarou Ganda, avec son film «Le Wazzou polygame ». Oumarou Ganda est donc le premier lauréat de l’Étalon de Yennenga, dans l’histoire du FESPACO, a fait savoir, Hamadou Sondé.

                                                Pas une seule édition manquée

M. Sondé a confié que les 4e et 5e édition du festival ont eu lieu respectivement en 1973 et en 1976, mais, précisé que c’est à partir de la 6è édition tenue en 1979, que l’événement est devenu une biennale.

« Depuis 1979, le festival est organisé régulièrement tous les deux ans, sans discontinuité, ce, malgré les contextes et les crises politiques, sociales, économiques et sanitaires… au plan national ou international », a-t-il dit.

Il a affirmé que tous les Gouvernements et les Chefs d’État qui se sont succédé au Burkina Faso ont fait de l’organisation du FESPACO leur cheval de bataille, leur priorité. Ainsi, ils ont tous relevé le défi quel que soit le contexte qui a été parfois très difficile (L’assassinat du président Thomas Sankara en 1987, la grande crise sanitaire due à la maladie à virus Ébola en 2014-2015, la pandémie de la COVID-19 en 2020-2021…).

«Par exemple, pendant la période de la COVID-19, toutes les manifestations ont été annulées à travers le monde, mais le FESPACO a eu lieu, les dates ayant été décalées pour que l’édition de 2021 se tienne du 16 au 23 octobre. C’est la seule manifestation d’envergure internationale qui s’est tenue au Burkina en 2020-2021. Il en est de même avec la crise sanitaire de 2014-2015 à cause de la maladie à virus Ébola qui n’a pas empêché la tenue du festival du 28 février au 7 mars 2015 », a-t-il constaté.

M. Sondé a, dans la même lancé, soutenu qu’aucun président ou gouvernement, ne veut prendre la responsabilité de ne pas organiser une édition du FESPACO, car historiquement, c’est un fardeau qui peut être lourd à porter. En effet, l’histoire et les archives pourraient retenir que sous le pouvoir de tel ou tel président ou de tel ou tel gouvernement qu’une édition du FESPACO a été annulée.

La biennale a lieu les années impaires et débute tous les derniers samedis du mois de février. « Ainsi, cette année, le FESPACO débute le samedi 22 février et prend fin le samedi 1er mars », selon les explications de M. Sondé. Il a indiqué que cette période est idéale, car, le temps est clément, c’est la fin de la période du froid et avant la période de grande chaleur.

 

                                              FESPACO change de nom

« En 1980, le FESPACO a changé encore de nom par décret pour devenir « Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou.

Le président de la commission jurys a rappelé que Louis Thiombiano a été le premier Secrétaire permanent du FESPACO en 1972 et Alimata Salambéré, la deuxième Secrétaire permanente du festival en 1982.

C’est en 1983, que la première édition du Marché International du Cinéma Africain (MICA) a eu lieu. M. Sondé a confié que le MICA est un marché d’échanges et de vente de la production cinématographique africaine.

En 1984, le festival, selon Hamadou Sondé, a eu un troisième Secrétaire permanent en la personne de Filippe Savadogo qui a occupé ce poste 12 ans durant.

En 1985, I ’édition du FESPACO s’est tenue sous le Conseil national de la révolution (CNR), avec le capitaine président Thomas Sankara. Cette édition a été marquée par la création d’une rue marchande. Par ailleurs, un prix du public a été créé et le premier colloque international a été organisé la même année.

Depuis 1973, il y avait des thèmes au FESPACO mais c’est en 1985 que le premier colloque a été organisé sous le thème : « Littérature et cinéma africain ». Depuis la 14e du FESPACO en 1995, le thème du FESPACO tient lieu en même temps de thème du colloque international et des rencontres professionnelles.

En 2023, le thème du festival était : « Cinémas d’Afrique et culture de la paix ». Selon M. Sondé, il s’agissait de voir comment les cinémas d’Afrique peuvent promouvoir la culture de la paix dans un monde en guerre.

Cette année 2025, l’édition du FESPACO se tient sous le thème : « Cinémas d’Afrique et identités culturelles ». Ce thème fera donc l’objet d’un colloque. Selon M. Sondé, cette thématique est une interpellation sur l’ancrage culturelle des cinémas d’Afrique. Autrement dit, qu’est-ce que les cinémas d’Afrique portent d’africanité qui marque leur spécificité et qui constitue leur part au concert du monde.

Une autre date importante dans l’histoire du festival, est l’année 1987, avec la création de la section Diaspora dans la sélection officielle du festival. Selon lui, c’est cette section qui a permis, jusqu’en 2013,  aux cinéastes de la diaspora de prendre part à la compétition pour le Prix Paul Robeson. Le premier prix Paul Robeson de la diaspora a été remporté par la Brésilienne Raquel Gerber en 1989 avec le film Ori.

En 1988, il y a eu l’appel de la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI) pour la constitution des premiers fonds de films de la Cinémathèque africaine de Ouagadougou en vue de préserver, conserver et valoriser le patrimoine cinématographique africaine.

En 1989, la cinémathèque africaine de Ouagadougou dont la vocation est de sauvegarder le patrimoine filmique de l’Afrique fut effectivement créée.

Hamadou Sondé affirme que 1351 films, toutes sections confondues ont été inscrits pour le FESPACO 2025 et 265 films ont été retenus dans la sélection officielle. Parmi cette sélection officielle, « il y a des films en compétition et des films hors compétition.  II y a aussi plusieurs sections telles que la section diversité, la section panorama, la section FESPACO Sukabè qui concernaient des films hors compétition », a-t-il expliqué.

En 1993, il y a eu la création d’une section TV vidéo Professionnelle au festival. Cela a amené le FESPACO à changer, encore, de nom pour devenir : « Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou ». C’est à partir de 1993, qu’on a commencé à organiser les cérémonies d’ouverture sous forme de spectacles dans les stades, a-t-il précisé.

La Cinémathèque Africaine de Ouagadougou a été inaugurée officiellement, le 1er mars 1995, sous la présidence du ministre de la culture de l’époque, Feu-Nurukyor-Claude Somda.

En 1996 le FESPACO a son quatrième Secrétaire permanent en la personne de Baba Hama qui a, aussi, passé 12 ans, à la tête de la structure.

En 1999, Il y a eu la création officielle d’un comité de sélection des films du FESPACO et en 2001, il y a eu la création du ciné-club du FESPACO. En 2005, selon M. Sondé, le FESPACO a inauguré son siège actuel.

C’est en 2005, également, que le Secrétaire permanent, devenu Délégué général du FESPACO, Baba Hama a élargi le palmarès officiel du FESPACO par la création de nouveaux prix.

Le grand prix de l’époque, Étalon de Yennenga devient Étalon d’or de Yennenga et passe d’une valeur de 5 millions à 10 millions F CFA. Un Étalon d’argent (5 millions FCFA) et un Étalon de bronze (2,5 millions F CFA) sont, aussi, créés.

Le grand prix du court métrage devient Poulain d’or de Yennenga (3 millions F CFA). Un poulain d’argent (2 millions F CFA) et un poulain de bronze (1 million F CFA) voient également le jour.

L’année 2007 voit la création et la valorisation du documentaire par la création de la section documentaire dans la section officielle du FESPACO.

En 2008, le cinquième Délégué général du FESPACO Michel Ouédraogo prend fonction.

En 2OO9, le festival a fêté ses 40 ans d’existence. A cette occasion, il y a eu la compétition des films documentaires, l’instauration d’une cérémonie professionnelle d’ouverture, le baptême de l’avenue Sembene Ousmane et l’inauguration de la colonne des Étalons.

En 2010, sont créées les Journées Cinématographiques de la Femme Africaine de l’Image (JCFA).

En 2013, c’est l’introduction de la nuit des séries et en 2014, le festival a eu son sixième Délégué général en la personne de Ardiouma Soma.

En 2015, le festival a introduit le numérique dans la compétition officielle. Par ailleurs, 2015 a vu l’ouverture de la compétition longs métrages aux films de la Diaspora.

Les valeurs des prix des Étalons de Yennega passent au double. Or : 2O millions, argent : 10 millions et bronze : 5 millions.

Depuis 2020, Alex Moussa Sawadogo est le septième Délégué général du FESPACO. En 2021, la section Burkina est créée dans la compétition officielle. Pour l’édition de 2025, l’une des innovations est la création du prix du public de la RTB.

Agence d’information du Burkina

AB/ATA

Tuy/Excellence scolaire :  La délégation spéciale  de Houndé  récompense les meilleurs élèves    et   enseignants  de  la  commune

Tuy/Excellence scolaire :  La délégation spéciale  de Houndé  récompense les meilleurs élèves    et   enseignants  de  la  commune

Houndé, (AIB)- La  délégation  spéciale  de   la  commune  de  Houndé   en   collaboration  avec  les  structures   en   charge  de  l’éducation  a   organisé  le vendredi  7 février  2025  la  3e  édition de la journée communale de l’excellence scolaire,  sous  le  thème  «Excellence scolaire et culture du patriotisme     ».

La délégation spéciale communale de Houndé a récompensé 64 acteurs  de  l’éducation  issus   du non formel, du préscolaire, du primaire et  du post-primaire le  vendredi 7 février  2025  au  cours  de  sa  journée  de  l’excellence  scolaire. Les lauréats se sont distingués par  leurs  résultats au cours de l’année scolaire 2023-2024.

Djamilatou Gnidé Traoré de l’école  primaire Lokihoun et Zakaria  Barry  de  l’école  Houndé  « C » qui ont respectivement obtenu 9,35/10  et  9,09/10  de moyenne au  CEP  sont  les  deux  meilleurs élèves  au  primaire.

Les  deux meilleurs élèves au post-primaire   sont  Benjamin  Illy du CEG  de Bouéré  et Noémi Tuanhan du CEG du secteur 4 avec   respectivement  17,92/20  et  16,04/20  au  BEPC. Le  travail de  chacun de  ces  lauréats a été récompensé  avec  un vélo, un  kit scolaire et un certificat  de  félicitation.

Des enseignants ont  également  été récompensés. Désignés meilleurs  enseignants  de  la commune, pour  avoir réalisé respectivement 96, 84%  et 91,25% au CEP,  Jean Yazouma Banzourou de l’école Houndé « C » et Madjouma Barro de l’école   Kari « B »  ont  chacun  reçu  une  moto, une tablette et un certificat  de  mérite.

La lauréate Djamilatou Gnidé Traoré s’est dit comblée et a remercié  ses  parents  ainsi que ses  enseignants  qui  l’ont soutenu au cours de l’année scolaire. <<J’invite tous les élèves à travailler davantage en classe  afin que nos parents  et  nos enseignants soient toujours fiers  de nous >> a-t-elle invité.

Pour le surintendant de Houndé Gold Operation (HGO), Désiré  Bondé  qui  a  intervenu  au  nom du  Directeur  général de la mine, parrain de la cérémonie, a  félicité  et remercié les enseignants pour les efforts  déployés  afin  d’assurer une  éducation de qualité aux filles et fils de la commune. Il  a  invité  les  lauréats  à  rester  constants dans le travail. << Nous vous rassurons de notre entière disponibilité à vous accompagner dans votre quête permanente d’une éducation  de  qualité  chaque  fois que nous serons sollicités >> a-t-il assuré.

Le directeur provincial de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF) du Tuy, Ladji Ouattara  a exprimé sa gratitude  à  la  délégation spéciale communale pour sa contribution   à    l’amélioration de la qualité  de  l’éducation  dans  la commune.

Le Président de la délégation spéciale (PDS) communale de Houndé, Souleymane Dianda s’est dit satisfait de l’organisation de la 3e édition  de   l’excellence scolaire  communale. Selon lui cette  célébration  vise à  inciter les acteurs de l’éducation à plus d’engagement et de patriotisme pour une éducation de qualité. Il  a félicité les laureats tout en souhaitant que cette journée les inspire  dans  leur  cursus scolaire.

Le  comité  d’organisation de la 3e édition de la journée de l’excellence  scolaire  communale a  terminé  la  cérémonie  par  la remise  d’un  chèque  de  200 mille FCFA au titre de sa contribution  au  Fonds  de soutien  patriotique.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

BEB 

 

Loroum : L’ONG OCADES dresse le bilan d’un projet d’assistance alimentaire au PDI

BURKINA-LOROUM-RESILIENCE-BILAN

Loroum : L’ONG OCADES dresse le bilan d’un projet d’assistance alimentaire au PDI

Titao, le 12 fév. 2025 (AIB)-Le Haut-commissaire de la province du Loroum, Djibril Bassolé, a présidé, le mardi 11 février 2025 à Titao, l’atelier-bilan de l’Organisation catholique pour le développement et la solidarité (OCADES), sur le projet d’assistance alimentaire et nutritionnelle aux Personnes déplacées internes (PDI) du Yatenga, du Zondoma et du Loroum, dans la région du Nord.

L’atelier a pour objectif d’échanger avec les acteurs et bénéficiaires sur les difficultés et pistes de solutions.

La province du Loroum traverse une situation humanitaire très difficile marquée par le manque ou la rareté des produits alimentaires et une concentration de populations déplacées à Titao.

Cette situation due à la l’insécurité persiste grâce au manque d’accès  des populations à leurs espaces de production vivrière.

C’est pour les soulager que le Programme alimentaire mondiale (PAM) à travers des ONG de développement, a décidé de leur apporter une assistance alimentaire.

Après une année de mise en œuvre, l’ONG OCADES-Caritas, a dressé le bilan des interventions, le mardi 11 février 2025 à Titao, et en a tirées des leçons.

L’atelier-bilan a regroupé une trentaine de personnes dont des responsables administratifs, des chefs de services techniques, des responsables d’association ou représentants des couches sociales et des leaders coutumiers et religieux.

La bénéficiaire, Fati Nacanabo, a noté avec satisfaction l’apport de PAM à la résilience des populations de Titao et a souhaité que l’initiative soit maintenue et diversifiée.

« C’est à cause de l’appui du PAM que nous sommes toujours là. Les opérations de distribution se sont bien passées», a-t-elle confié.

Fati Nacanabo, a souhaité que cet appui se maintienne voire se diversifie.

« C’est vrai que la situation connaît une amélioration mais nous n’avons pas encore pu intégrer nos villages, à fortiori retrouver nos champs. Nous voulons alors que s’il y a d’autres types d’appui qu’il puisse nous aider à les avoir », a souhaité Mme Nacanabo.

Hamidou Ouédraogo, membre du comité de crise de Titao, a indiqué que cette collaboration avec le PAM et l’OCADES a été formatrice pour eux.

«Nous avons appris à cibler les ménages sans aucune discrimination», s’est-il réjoui.

Quant au responsable du projet,  Nestor Sanon, l’initiative a bénéficié de l’implication de tous.

« Nous avons eu un bon accompagnement des autorités locales et des populations locales. J’invite les populations à garder ce bon esprit d’inclusion car la nourriture ne doit pas nous diviser », a dit M. Sanon

Le haut-commissaire de la province du Loroum, Djibril Bassolé, a remercié les acteurs et a souhaité qu’à l’avenir ces types d’initiatives  prennent en compte les trois autres communes du Loroum.

Ce projet d’assistance alimentaire prend fin le 31 mars 2025 et a touché plus 12 000 ménages bénéficiaires.

Agence d’information du Burkina

ASO/hb/yo

Conseil des ministres du 12 février 2025 : la perspective d’un statut de la chefferie coutumière et traditionnelle actée

Conseil des ministres du 12 février 2025 : la perspective d’un statut de la chefferie coutumière et traditionnelle actée

(Ouagadougou, 12 février 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a présidé, ce mercredi, l’hebdomadaire Conseil des ministres. Selon le ministre Porte-parole du Gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, au cours de cette séance, plusieurs dossiers ont été examinés et adoptés.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la Mobilité, le Conseil a examiné et adopté un projet de loi portant statut de la chefferie coutumière et traditionnelle au Burkina Faso. Pour le ministre d’État chargé de l’Administration territoriale, Emile ZERBO, ce projet de loi permettra de régir « l’une des plus anciennes institutions de notre histoire » qui a été impliquée dans la résolution de plusieurs crises traversées par notre pays. Ce projet de loi vient clairement fixer le rôle et la fonction de la chefferie traditionnelle et permet son intégration dans l’ordonnancement juridique de notre pays.
« Il permet de revaloriser la chefferie coutumière et traditionnelle afin de participer à la consolidation de la paix au Burkina Faso. Le texte prévoit aussi les modes de dévolution de la chefferie traditionnelle », indique le ministre. Emile ZERBO rappelle également que ce texte interdit et sanctionne l’auto-proclamation.

Attention, pas de rémunération, pas d’activités politiques !

En outre, ce projet de loi ne prévoit aucune rémunération pour les chefs coutumiers et/ou traditionnels et exige de ces acteurs la démission s’ils veulent s’engager en politique. « C’est un texte qui permet aux chefs coutumiers et traditionnels de jouer le rôle que nous avons toujours voulu au Burkina Faso, c’est-à-dire des chefs qui rassemblent les populations et consolident la paix », précise le ministre d’État.

Gestion du flux migratoire : le décret d’application de la loi adopté

Pour le compte du ministère de la Sécurité, le Conseil a adopté un décret relatif aux modalités d’application de la loi du 22 février 2024 portant conditions d’entrée et de séjour des étrangers, de sortie des nationaux et des étrangers du territoire national.

Selon le ministre de la Sécurité, Mahamadou SANA, ce décret vise à renforcer et à clarifier les dispositions législatives en matière de gestion du flux migratoire tout en prenant en considération non seulement les normes et les standards internationaux et communautaires, mais également certaines tendances modernes en matière de droits comparés.

Le décret d’application va contribuer à lutter efficacement contre le terrorisme et toutes les autres formes de menaces transnationales. Il servira de base juridique pour encadrer le visa électronique et facilitera davantage le traitement de l’entrée et du séjour des étrangers au Burkina Faso.

Le ministre de la Sécurité rassure que ce décret d’application tient compte des décisions prises au sein des pays de la Confédération AES, des normes communautaires, des conventions internationales ratifiées par notre pays, et du principe de réciprocité.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

63,32 millions FCFA mobilisés par la diaspora burkinabè pour le Fonds de soutien patriotique

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63,32 millions FCFA mobilisés par la diaspora burkinabè pour le Fonds de soutien patriotique

Ouagadougou, 12 fév. 2025 (AIB) – La diaspora burkinabè vivant au Togo, en Chine et dans la ville américaine de New Jersey a remis une somme cumulée de 63 329 600 FCFA au Fonds de soutien patriotique, a appris l’AIB.

Les contributions des Burkinabè du Togo, de la Chine et de New Jersey ont été remises symboliquement le mardi 11 février au ministre en charge des Affaires étrangères, Tiémoko Jean-Marie Traoré.

La diaspora du Togo, représentée par Lanciné Oubda, a notamment remis un chèque de 44 128 000 FCFA, tandis que celle de la Chine, représentée par Aboubakar Zongo, a mobilisé la somme de 15 106 600 FCFA.

Saïdou Ouédraogo et ses compatriotes résidant à New Jersey ont remis, pour leur part, 8 tonnes de riz au bénéfice des déplacés internes de Kaya, d’une valeur estimée à 4 millions de FCFA.

Le ministre Traoré a salué la contribution de cette diaspora, en la rassurant que ces fonds seraient utilisés à bon escient pour lutter contre le terrorisme et relancer le Burkina Faso.

Agence d’Information du Burkina

Centre-Ouest : Bienzi Didier Paré exhorte les acteurs du Lycée départemental de Tenado au patriotisme

BURKINA-EDUCATION-REFORMES-SENSIBILISATION-PATRIOTISME

Centre-Ouest : Bienzi Didier Paré exhorte les acteurs du Lycée départemental de Tenado au patriotisme

Tenado, 11 fév. 2025 (AIB) – Le directeur régional de l’Enseignement secondaire et de la Formation professionnelle et technique du Centre-Ouest, Bienzi Didier Paré, a séjourné mardi au lycée départemental de Tenado dans le Sanguié, où il a encouragé et exhorté les acteurs à faire siennes, les innovations entreprises depuis cette rentrée scolaire.

Dans ce lycée qui a ouvert ses portes au cours de l’année scolaire 1987-1988, le directeur régional a tenu, ce mardi 11 février 2025, à assister à la cérémonie solennelle de montée du drapeau, dès 7h30. Tout l’établissement s’est mobilisé à cet effet.

Saisissant la balle au bond M. Paré s’est adressé à l’ensemble des acteurs présents. Dans cette adresse, il a invité les élèves à suivre avec assiduité et discipline les activités d’enseignement et d’apprentissages, à se préparer aux métiers afin d’être des bâtisseurs de la patrie. Il a indiqué que le drapeau appelle chaque citoyen à apporter sa pierre à l’édification de la nation.

Aussi, s’adressant au personnel à qui il a rendu un vibrant hommage, il a rappelé la nécessité d’asseoir dans le dialogue et le dévouement, une vision commune pour la mise en œuvre réussie des réformes et innovations notamment l’Approche par les compétences (APC) et l’enseignement de l’éducation civique pour faire du système éducatif un véritable levier de transformation sociale et économique du Burkina Faso.

Au tour des travailleurs, les échanges ont porté sur les fiches d’identification des acteurs aux examens scolaires, le mode d’évaluation au baccalauréat et de l’éducation civique dont les modules consolidés ont été mis à la disposition des enseignants pour faciliter son enseignement, a laissé entendre le directeur régional.

Pour cette année scolaire 2024-2025, le lycée départemental de Tenado, avec à sa tête l’administrateur des lycées et collèges, Lassané Bagaya, compte plus de 900 élèves répartis dans 18 classes.
Agence d’information du Burkina
PB/NT/ATA

Noumbiel : Le conseil de Santé du district de Batié dresse un bilan satisfaisant

Noumbiel : Le conseil de Santé du district de Batié dresse un bilan satisfaisant

Batié, 10 fév. 2025 (AIB) – Le conseil de Santé du district de Batié a dressé, en début de semaine, un bilan satisfaisant des actions de santé menées au profit des populations au cours du dernier semestre de l’année 2024.

« Le bilan est satisfaisant et rassurant car les actions combinées de santé ont permis d’assurer des soins adéquats à la population », a indiqué le médecin chef de district Roland Konkobo.

M. Konkobo s’exprimait à l’issue de la dernière session semestrielle de l’année 2024, présidée par le Haut-commissaire de la province du Noumbiel, Drissa Hema.
Au cours de cette rencontre, les participants ont eu droit à la présentation du bilan des indicateurs de santé, de la surveillance épidémiologique et d’une communication sur l’hypertension artérielle.

Cela a permis également de revenir sur le point des couvertures vaccinales au cours du dernier semestre de l’année 2024.

Malgré les résultats satisfaisants engrangés par les acteurs de la santé, le médecin chef de District Roland Konkobo a appelé à poursuivre la sensibilisation pour juguler certaines difficultés constatées le terrain.

Les acteurs ont également déploré le manque de matériels comme la table dentaire, l’insuffisance des sources d’énergie et le manque d’ambulance pour le district sanitaire de Batié.

Le Haut-commissaire de la province Drissa Hema a invité les acteurs à mutualiser leurs forces pour subvenir aux besoins de nos populations.

Agence d’information du Burkina

Burkina/Assurance maladie : « Le militaire va cotiser 2,5 % de son salaire », DG CAMA

Burkina/Assurance maladie : « Le militaire va cotiser 2,5 % de son salaire », DG CAMA

Ouagadougou, 11 fév. 2025 (AIB)-Le Directeur général (DG) de la Caisse d’assurance militaire des Armées (CAMA), le médecin colonel-major Saïdou Yonaba, a indiqué mardi, que « le militaire va cotiser 2,5 % de son salaire » pour avoir accès aux offres de soins de qualité et l’Etat va supporter les 3% restants.
Selon le Directeur général de la CAMA, le médecin colonel-major Saïdou Yonaba, chaque militaire va cotiser 2,5 % de son salaire, tandis que l’État prendra en charge les 3 % restants.

Il a indiqué que la création de la CAMA vise à fournir des soins de qualité aux Forces armées nationales et aux membres de leurs familles.

Le médecin colonel-major Yonaba a précisé que cette structure, un établissement de prévoyance sociale, favorisera un accès aux soins de qualité pour tous, dans un esprit de solidarité, d’équité, de transparence et de durabilité.

Le DG de la structure s’exprimait mardi à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse sur le lancement officiel des activités prévu pour le jeudi 13 février 2025.

Profitant de l’occasion, il s’est appesanti, entre autres, sur les missions, l’organisation, le fonctionnement, les ressources, les prestations, les procédures de prise en charge et les sanctions prévues.

En matière de ressources, le premier responsable de la CAMA a mentionné les cotisations des militaires, les subventions de l’État, les dons et legs, ainsi que les pénalités financières appliquées en cas de fraude avérée.

À l’écouter, les bénéficiaires de cette assurance sont, entre autres, les militaires, les membres de leur famille, les enfants à charge et les enfants de l’assuré social.

Le médecin colonel-major Saïdou Yonaba a par ailleurs expliqué que les enfants des militaires seront pris en charge jusqu’à l’âge de 21 ans, et jusqu’à 26 ans pour ceux qui poursuivent des études supérieures.

De son avis, les prestations couvertes incluent, entre autres, les consultations médicales, les actes médico-chirurgicaux, les soins infirmiers, les examens de biologie, ainsi que les actes de radiologie et d’imagerie médicale.

Le Secrétaire général du ministère en charge de la Défense, le colonel-major Jean Baptiste Parkouda, a pour sa part signalé que des milliers de militaires se sont immatriculés à la CAMA, soit un taux de près de 90 %.

Pour lui, l’initiative de l’État, à travers la création de la CAMA, vise à améliorer la santé des Forces armées nationales et de leurs familles en leur garantissant des soins de qualité.

Le colonel-major Parkouda a également invité l’ensemble des militaires à s’approprier cette nouvelle structure pour leur mieux-être en matière de santé.

Il convient de noter que la CAMA a été créée le 16 avril 2020 et que ses travaux ont débuté en février 2025.

Depuis 2008, l’Armée avait créé la Mutuelle des Forces armées nationales, dont la vocation était de gérer l’entraide financière pour l’accès aux soins de santé.

Agence d’information du Burkina
NO/ATA

Burkina : La présidence du Faso remet 845 archives et artefacts de Thomas Sankara remis au ministère de la Culture

Burkina : La présidence du Faso remet 845 archives et artefacts de Thomas Sankara remis au ministère de la Culture

Ouagadougou, 11 fév. 2025 (AIB) – Le conseiller spécial de la présidence du Faso, Samuel Kalkoumdo, a remis mardi 845 archives et artefacts de Thomas Sankara au représentant du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Dioni, pour le Mémorial Thomas Sankara à Ouagadougou.

Au total, 571 documents d’archives, 159 photos numériques, 110 photos physiques et 5 statuettes (dont 2 en bronze, 1 en calcaire et 2 sculptées en bois), liés à Thomas Sankara et collectés par les Archives nationales, ont été remis à l’unité de gestion du projet de construction des infrastructures du Mémorial Thomas Sankara.

« Nul ne peut se développer sans connaître son histoire », a déclaré le conseiller spécial de la présidence du Faso, Samuel Kalkoumdo.

Selon M. Kalkoumdo, ce don d’archives et d’artefacts au ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme témoigne pleinement de la contribution de la présidence du Faso pour expliquer aux générations actuelles et futures les œuvres et l’histoire du capitaine Thomas Sankara.

Il a également souligné que pour la présidence du Faso, « c’est une grande fierté » de contribuer à la perpétuation de la mémoire du défunt Thomas Sankara.
Pour le directeur général des Archives nationales, Kouna Jean Bertrand Ka

mboulé, cette collecte s’inscrit dans la volonté des plus hautes autorités du pays de créer un mémorial dédié à Thomas Sankara.

« Ce projet vise à immortaliser l’héritage du leader révolutionnaire, tant pour la nation burkinabè que pour le continent africain », a-t-il également souligné.

« Nous devons faire parler les archives pour que les générations futures puissent mieux connaître cette période révolutionnaire et découvrir l’héritage de Thomas Sankara », a ajouté le coordonnateur du projet de construction du mémorial, Étienne Lompo.

Pour lui, cette remise marque une étape importante dans la construction du Mémorial Thomas Sankara, un projet qui vise non seulement à honorer la mémoire d’un héros national, mais aussi à renforcer l’identité et la cohésion du Burkina Faso.

M. Lompo a lancé un appel à l’ensemble de la population burkinabè, africaine et mondiale pour contribuer à ce projet en partageant des archives.

Agence d’information du Burkina
DM-YOS/ata

Burkina/Jubilé de 125 ans d’évangélisation : Le secrétaire d’État du Pape François sera à Ouagadougou du 14 au 18 février

Burkina/Jubilé de 125 ans d’évangélisation : Le secrétaire d’État du Pape François sera à Ouagadougou du 14 au 18 février

Ouagadougou, 12 fév. 2025 (AIB) – La Conférence épiscopale Burkina-Niger a annoncé mercredi qu’en marge de la célébration des 125 ans d’évangélisation au Burkina Faso, le secrétaire d’État du Pape François, le cardinal Pietro Parolin, sera à Ouagadougou du 14 au 18 février 2025. Durant son séjour, celui qui fait office de Premier ministre de l’Etat du Vatican sera reçu par les plus hautes autorités du Burkina Faso.

« Le secrétaire d’État de Sa Sainteté le Pape François, le cardinal Pietro Parolin, effectuera une visite au Burkina Faso du 14 au 18 février 2025, dans le cadre de la clôture du Jubilé des 125 ans de l’évangélisation de l’Église Famille de Dieu », a informé le président de la Conférence épiscopale Burkina-Niger (CEBN), Mgr Laurent Dabiré.

S’exprimant mercredi 12 février 2025 à Ouagadougou lors d’un point de presse, Mgr Dabiré a indiqué qu’à l’occasion de cette visite, le secrétaire d’État présidera les célébrations de clôture dudit jubilé à Yagma.

La clôture du Jubilé est prévue du 15 au 16 février 2025 dans le sanctuaire marial de Yagma (Ouagadougou) et, selon le comité d’organisation, les préparatifs sont achevés à plus de 95 %.

Plusieurs activités sont au programme de cette célébration, notamment des Vêpres, des animations spirituelles, un Rosaire et une messe solennelle au sanctuaire de Yagma.

Un colloque est également prévu du 10 au 14 mars 2025 sur le thème du Jubilé : « L’Église Famille de Dieu au Burkina Faso : 125 ans d’évangélisation, bilan des options pastorales et perspectives pour un nouveau départ ».

Le secrétaire d’État est le chargé des affaires politiques et diplomatiques du Saint-Siège. Il est considéré comme le « Premier ministre » de l’État du Vatican et représente le Souverain pontife, chef de l’État du Vatican, dans les relations avec les États et les autres acteurs du droit international.

De ce point de vue, la visite du représentant du Pape François s’inscrit également dans le cadre du travail et de l’amitié qui existent entre le Burkina Faso et le Vatican, a indiqué le président de la Conférence épiscopale.

Selon Mgr Laurent Dabiré, durant son séjour, le cardinal Pietro Parolin sera reçu en audience par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo et le président de l’Assemblée législative de transition, entre autres.

À l’en croire, le secrétaire d’État du Vatican rencontrera également des autorités coutumières et religieuses et visitera un site de déplacés internes.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Coopération bilatérale : le Chef de la diplomatie burkinabè échange avec l’ambassadeur de la République Populaire de Chine, puis avec celui de la Fédération de Russie

Coopération bilatérale : le Chef de la diplomatie burkinabè échange avec l’ambassadeur de la République Populaire de Chine, puis avec celui de la Fédération de Russie

(Ouagadougou, le 11 février 2025)
Le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur SEM Karamoko Jean Marie TRAORE, a reçu en audience tour à tour ce mardi 11 février 2025, SEM Lu SHAN et SEM Igor Alexandrovitch MARTYNOV, respectivement ambassadeur de la République Populaire de Chine, et ambassadeur de la Fédération de Russie au Burkina Faso.

Le Chef de la diplomatie burkinabè a d’abord échangé avec le diplomate chinois Lu SHAN et sa délégation. Une occasion pour les deux personnalités, de revisiter les axes de partenariat entre le Burkina Faso et la République Populaire de Chine.
L’ambassadeur de la Chine au Burkina Faso a magnifié la collaboration étroite entre les deux pays. Pour lui en effet, son pays et le Burkina Faso « sont passés de relations bilatérales à un niveau de partenariat stratégique et dynamique ».

«Cette coopération est marquée par un engagement appuyé et un soutien mutuellement bénéfique pour les deux Nations », a-t-il indiqué.
L’audience du jour a permis d’évoquer la suite du processus après l’annonce d’une aide sans contrepartie de 17 milliards faite le 24 janvier dernier par la partie chinoise, et d’échanger notamment sur la coopération dans le domaine industriel.
Le Patron de la diplomatie burkinabè, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a également affiché une grande satisfaction quant au dynamisme et à l‘excellence des relations entre notre pays et la République Populaire de Chine.

A la suite de ces échanges avec la partie chinoise, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE s’est entretenu avec SEM Igor Alexandrovitch MARTYNOV, ambassadeur de la Fédération de Russie au Burkina Faso.

La tenue du prochain forum Russie-Afrique et d’autres sujets d’intérêt au niveau africain et international, ont meublé les échanges entre les deux personnalités.
Là aussi, le Chef de la diplomatie burkinabè a salué la qualité de la coopération avec la Fédération de Russie, et a rassuré de sa disponibilité à toujours œuvrer pour approfondir les liens d’amitié et de partenariat entre les deux pays.

DCRP/MAECR-BE

Préparatifs du FESPACO 2025: Le Ministre Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO encourage les chorégraphes du spectacle d’ouverture

Préparatifs du FESPACO 2025: Le Ministre Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO encourage les chorégraphes du spectacle d’ouverture

Le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO a rendu visite aux chorégraphes du spectacle d’ouverture officielle de la 29e édition de la biennale du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO), le lundi 10 février 2025 au Palais des sports de Ouaga 2000, à seulement quelques jours de la date de l’événement.

Le metteur en scène du spectacle, Aristide Tarnagda par ailleurs Directeur artistique des « Récréatrales » a remercié le Ministre pour son accompagnement pour la bonne marche de l’édition. Selon lui, le thème du spectacle de la cérémonie d’ouverture de la 29e édition du FESPACO est « Ouilli » qui signifie « Lève-toi  » en langue dioula.
Le Chef du département en charge de la Culture se dit satisfait du spectacle qui lui a été présenté. Pour ce faire, il les a félicités tout en les exhortant à maintenir le cap, afin que la cérémonie d’ouverture de cette 29e édition du FESPACO soit une réussite totale.

DCRP/MCCA

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