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Burkina : Des promoteurs  immobiliers  rassurent l’opinion  du non-arrêt de l’exercice de  leurs activités

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Burkina : Des promoteurs  immobiliers  rassurent l’opinion  du non-arrêt de l’exercice de  leurs activités

Ouagadougou, 12 mars 2021 (AIB) – Trois organisations de promoteurs  immobiliers ont rassuré vendredi «l’opinion publique du non-arrêt de l’exercice de leurs activités».

«Des promoteurs immobiliers du Burkina organisent la présente conférence de presse pour assurer l’opinion publique nationale et internationale du non-arrêt de l’exercice de leurs activités par le ministère de l’urbanisme», a déclaré vendredi leur porte-parole, Roger Nikiéma.

Celui-ci  s’exprimait  lors d’une conférence de presse à Ouagadougou, en réaction à la circulaire du ministre en charge de l’urbanisme, datée du 6 février dernier qui a suspendu le traitement des dossiers de promotion immobilière pour cause  de «dérives».

Selon Roger Nikiéma, la circulaire du ministre est en réalité  adressée «aux agents» de son département  et «aux acteurs de la chaine d’activité»  et non aux promoteurs immobiliers.

Il a aussi indiqué que les raisons qui ont motivé cette prise de décision sont, entre autres, «la lenteur administrative» dans le traitement «des dossiers occasionnant  des manquements et irrégularités».

Pour Roger Nikiéma,  la démarche du ministre entrave certes «provisoirement la validation des dossiers en cours de traitement» mais ne suspend pas les «activités de promotion immobilière qui normalement doivent pouvoir se poursuivre en toute liberté».

«Cette circulaire n’arrête pas notre activité, mieux, elle réaffirme la légalité d’exercice de notre métier et augure des perspectives de solutions pour le secteur», a-t-il conclu.

Roger Nikièma  s’exprimait  au nom de l’Association des promoteurs immobiliers du Burkina (APIB) dont il est le président.

De même qu’au nom de l’Union nationale des promoteurs immobiliers du Burkina (UNAPIB) et du  Syndicat des promoteurs immobiliers (SYNABIP) dirigés respectivement par Gibert Kafando et Daouda Badini.

Agence d’information du Burkina

EY/WIS/ak

Photo : Le Faso.net

Burkina : le Programme d’urgence pour le sahel enregistre une performance de 66,7 % en 2020

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Burkina : le Programme d’urgence pour le sahel enregistre une performance de 66,7 % en 2020

Ouagadougou, 12 mars 2021 (AIB) – Après quatre années de mise en œuvre, le Programme d’urgence pour le sahel du Burkina Faso (PUS-BF) a enregistré en 2020, un taux d’exécution physique de 66,7% contre 64% en 2019 et un taux d’exécution financière de 45,34 %.

Ces performances ont été rendues publiques vendredi au cours de la première session 2021 du Comité d’orientation stratégique (COS) du PUS-BF présidée par le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré.

Initialement prévu dans les régions du Sahel et du Nord, le PUS-BF a été, par la suite, élargi à la Boucle du Mouhoun, au Centre-Nord, à l’Est et au Centre-Est.

Plusieurs avancées ont été enregistrées dans les différents axes d’intervention du programme, malgré un contexte économique, sécuritaire et sanitaire difficile.

Au niveau de l’axe 1 «Prise en charge des défis sécuritaires», les acquis sont, entre autres, la construction et la réhabilitation de commissariats de police et de brigades de gendarmerie dans les régions couvertes par le PUS-BF, l’équipement en matériels et mobiliers et l’acquisition de kits de matériels spécifiques de sécurité.

Pour ce qui est de l’axe 2 «Optimisation de la gestion des urgences humanitaires et sociales», les acquis se rapportent aux domaines de l’humanitaire, de la santé, de l’éducation, de l’accès à l’eau potable et l’assainissement.

Le PM Christophe Dabiré

A ce niveau, près de mille personnes déplacées internes ont bénéficié d’une assistance alimentaire, d’un appui psychosocial, d’établissement d’actes de naissance pour les enfants, de la mise en place de cadres d’éveil pour les enfants, de la lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG).

Les acquis engrangés au niveau de l’axe 3 consacré au «Renforcement de la présence de l’Etat» se résument à des constructions de bureaux de chefs de circonscriptions administratives et leur dotation en matériels informatique et de communication.

Ainsi, 17 services de sécurité et les centres d’état civil secondaires de quinze communes et cinq préfectures, ont été dotés de matériels informatique et de communication permettant la délivrance de près de 18 000 Cartes nationales d’identité burkinabè (CNIB) et autres documents d’état civil au profit des citoyens.

Les actions entreprises au niveau de l’axe 4 visant la «Construction des bases de la résilience des populations et des territoires» ont permis notamment la réalisation d’équipements marchands au profit des collectivités territoriales.

Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré a félicité les différents acteurs pour la qualité du travail abattu au profit des populations des zones en proie à l’insécurité et pour les nombreux acquis engrangés sur le terrain.

Il les a également invités à mettre l’engagement nécessaire pour un meilleur suivi dudit programme, en opérant des choix stratégiques judicieux, à même de conduire vers la restauration d’un climat de paix, de confiance et de cohésion sociale.

Christophe Joseph Marie Dabiré a aussi renouvelé sa gratitude aux Partenaires techniques et financiers (PTF) pour les efforts consentis en soutien au programme.

Selon la ministre délégué chargée de l’Aménagement du territoire, Pauline Zouré, des recommandations et des résolutions ont été formulées au cours de cette rencontre.

Il s’agit de la reconduction, à travers la prise d’un décret, de la mesure portant allègement des procédures pour les actions à mettre en œuvre dans le cadre de ce programme.

Les participants ont également adopté le fait que le PUS-BF doit constituer une opportunité qui permette de revisiter l’ensemble de la gouvernance, à savoir les textes et les procédures au niveau des collectivités.

Pour Mme Zouré, cela va donner beaucoup plus de pouvoirs à certains acteurs décentralisés et déconcentrés, pour une plus grande fluidité des actions et une célérité dans la réalisation et la réception des investissements.

Une autre recommandation concerne le renforcement des actions de sécurisation sur le terrain, vers un plan spécifique de stabilisation adopté et qui sera mis en œuvre dans deux communes pilotes, dont Djibo et Pobémengao.

«L’ensemble des acteurs concernés, à savoir les Forces de défense et de sécurité, les acteurs au niveau de l’administration déconcentrée, seront mis à contribution pour que nous puissions réussir et garantir une mise en œuvre de ce plan de résilience et de stabilisation», a expliqué la ministre.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : DCRP/Primature

Photo : DCRP/Primature

 

Burkina/Ministère de l’Economie : 71,6 % de taux d’exécution physique des projets et programmes en 2020

 

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Burkina/Ministère de l’Economie : 71,6 % de taux d’exécution physique des projets et programmes en 2020

Ouagadougou, 12 mars 2021 (AIB)- À la date du 31 décembre 2020, l’on enregistrait 71,6 % de taux d’exécution physique, des projets et programmes sous tutelle du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID), a appris vendredi, l’AIB de source officielle.

Selon le Secrétaire général (SG) du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID), Dr Seglaro Abel Somé, le taux d’exécution a connu une baisse à cause de la crise sécuritaire et sanitaire qui a augmenté les risques dans la mise en œuvre des projets.

Le SG Dr Seglaro Abel Somé, s’exprimait vendredi, à Ouagadougou à l’occasion de la première revue sectorielle des projets et programmes sous tutelle du MINEFID.

Malgré cette baisse, il a relevé que grâce à la résilience, à l’abnégation et à la persévérance des différents acteurs, des résultats forts appréciables ont été obtenus malgré toutes les contraintes.

Ces résultats concernent les transferts de cash d’un montant de 20,39 milliards F CFA au profit de 101 633 ménages vulnérables dans les régions du Centre-Est, du Centre-Nord, du Centre-Sud, de l’Est, du Nord et du Sahel.

Il y a aussi l’achèvement de 1908 infrastructures ou en réceptions et l’exécution de 20 935 autres dans les mêmes régions.

A cela, l’on peut ajouter l’octroi de crédits d’un montant de 643 204 005 CFA à 3 350 femmes et jeunes au titre de l’appui au développement des micro-entreprises et des activités génératrices de revenus.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : MINEFID

Photo : MINEFID

 Burkina :  300 étudiants de l’Institut supérieur de technologies formés en entreprenariat, en 15 jours

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Burkina :  300 étudiants de l’Institut supérieur de technologies formés en entreprenariat, en 15 jours

Ouagadougou, 12 mars 2021 (AIB) –  L’Institut supérieur de technologies (IST) a formé  pendant quinze jours environ trois cent étudiants sur des projets d’entreprenariat afin de contribuer à l’innovation, à l’organisation et à la gestion de la production par  des technologies au Burkina Faso.

«La quinzaine de l’innovation est un moment où nous bloquons toutes nos activités pour permettre aux étudiants d’entrer dans un camp de co-création, d’imagination, d’idéation et de maturation des idées, avant  de les mettre en prototype. Nous allons voir ensuite quelles sont celles (idées) qui peuvent devenir des technologies qu’on peut vulgariser ou des entreprises», a déclaré le Président directeur général (PDG) de l’Institut supérieur de technologies (IST), Dr Issa Compaoré.

De l’avis de M. Compaoré, l’institut a outillé près de 300 étudiants   pendant une quinzaine de jours  sur des  secteurs tels que la santé, l’agriculture,  l’élevage, l’informatique et l’autonomisation des femmes.

Le PDG de l’IST s’exprimait hier jeudi à Ouagadougou, à la cérémonie de présentation des résultats  de la deuxième édition de la quinzaine de l’innovation de son Institut qui s’est déroulée du 1er mars au 10 mars 2021.

Les autorités lors de la cérémonie

Dr Compaoré  a précisé que les  étudiants repartis en seize groupes ont mis à profit leur rencontre pour libérer leur «génie créateur» par la fabrication entre autres, de couveuses de volaille, de néo-natale, des machines de démontage des pneus, de torréfaction, des crèmes pour chasser les moustiques, des chambres froides, du savon, de gel hydro alcoolique, etc.

En croire Issa Compaoré,  cette gamme variée des produits obtenus au terme des travaux est liée aux différentes filières enseignées à  l’IST comme celles  du marketing-gestion commerciale  et finances comptabilité, du  génie civil,  de la mécanique, de  électrique, l’agroalimentaire, de l’énergie nouvelle, de la nutrition humaine, etc.

Il a  expliqué que ce foisonnement  de spécialité a  permis aux participants de toucher tous les domaines  d’activités pour la réalisation de leurs projets.

«L’année dernière malheureusement,  à cause du  Covid-19, nous n’avons pas pu organiser la deuxième édition mais cette année nous avons eu la chance d’avoir l’appui technique de Théo Lam  pour mettre en œuvre la présente édition», a-t-il signalé.

Selon le parrain de la cérémonie,  sa majesté le Larbé Naaba Tigré,  la jeunesse  du Burkina doit comprendre qu’il n’y a pas de places dans la fonction publique.

Le ministre du Moogho Naaba (empereur des Mossè) a déclaré qu’il existe  200 mille  emplois pour 20 millions d’habitants et  selon lui  la chance d’entrée  dans l’administration publique est très « mince ».

Il a  souligné que l’entreprenariat est la solution de l’emploi au Burkina Faso et  constitue également celle de la paix et de la sécurité dans le pays.

Le Larlé Naaba a salué la démarche  de  l’IST qui valorise les talents  des jeunes  et les a  exhortés  à se lancer dans l’entreprenariat pour leur mieux-être.

«C’est dans l’entreprenariat que vous pouvez devenir riche, ce n’est pas en allant dans la fonction publique que vous serez riches», a-t-il renchéri.

Pour le formateur sénégalais Théo Lam, il s’est agi  d’encadrer les étudiants sur  une vision des  besoins de la communauté par une présentation  de divers produits ou des situations réelles.

M. Lam a rappelé que la quinzaine de l’innovation de l’IST avait pour but de former les étudiants  afin de répondre aux défis de développement de l’Afrique et en particulier de ceux du Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

Le Sud-africain Patrice Motsepe élu président de la CAF

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Le Sud-africain Patrice Motsepe élu président de la CAF

Ouagadougou, 12 mars 2021 (AIB) – Le milliardaire sud-africain, Patrice Tlhopan Motsepe a été élu vendredi au Maroc, président de la Confédération africaine de football (CAF) par ses pairs, à la faveur de la 43e Assemblée générale ordinaire et élective, a-t-on appris de sources médiatiques.

Patrice Motsepe a été élu par acclamation à la tête de l’instance suprême du football africain, la CAF pour un mandat de 4 ans (2021-2025). Président des Mamelodi Sundowns, Motsepe est le premier Sud-africain et premier anglophone à occuper ce poste.

L’homme d’affaire de la nation arc-en-ciel succède au 6e président de la CAF, le Malgache Ahmad Ahmad, interdit de prendre part à cette 43e Assemblée générale, pour avoir été suspendu pour 5 ans par la Fédération internationale de football association (FIFA) et ramené à 2 ans par le Tribunal arbitral du sport (TAS).

Cette Assemblée générale élective a été tenue en présence du président de la FIFA Gianni Infantino qui a œuvré pour que Patrice Motsepe soit le seul et unique candidat à la succession d’Ahmad, l’Ivoirien Jacques Anouma, le Sénégalais Augustin Senghor et le Mauritanien Ahmed Yahya, ayant désisté.

Agence d’information du Burkina (AIB)
AS/ak 

 

Décès de Hamed Bakayoko : La dépouille attendue samedi, un deuil national de 8 jours instauré

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Décès de Hamed Bakayoko : La dépouille attendue samedi, un deuil national de 8 jours instauré

Ouagadougou, 12 mars 2021 (AIB) – Le président ivoirien, Alassane Ouattara a instauré jeudi, un deuil national de huit jours suite au décès, mercredi soir, du Premier ministre Hamed Bakayoko dont l’arrivée de la dépouille à Abidjan est annoncée pour samedi.

«Suite à la disparition tragique du Premier ministre Hamed Bakayoko, le président de la république Alassane Ouattara a procédé ce jeudi 11 mai 2021, à la signature d’un décret instituant un deuil national de huit jours, du vendredi 12 au vendredi 19 mars 2021», renseigne un communiqué de la présidence ivoirienne.

Le document précise qu’au cours de la semaine de deuil, «les drapeaux de l’Etat seront mis en berne sur toute l’étendue du territoire national et dans les Ambassades de Côte d’Ivoire à l’étranger».

Un programme des obsèques publié jeudi soir sur la page Facebook de Amina 24 (proche du pouvoir) annonce l’arrivée de la dépouille du regretté Premier ministre, demain samedi à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, Port-Bouet.

Selon ce communiqué, la dépouille recevra un piquée d’honneur (honneurs funèbres) sur trois jours du lundi au mercredi de l’armée, du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP-au pouvoir) et la République.

La levée du corps est prévue jeudi à Ivosep (principale société de pompes funèbres en Côte d’Ivoire depuis 1956) suivi du transfert de la dépouille à Séguéla (ville dont est originaire Hamed Bakayoko).

L’enterrement est prévu le vendredi dans l’intimité familiale après la prière.

Premier ministre de la Côte d’Ivoire depuis fin juillet 2020 en remplacement de Amadou Gon Coulibaly décédé, Hamed Bakayoko est à son tour mort le mercredi dernier, à 56 ans, dans un hôpital en Allemagne, des suites d’un cancer.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : Amina 24

Photo : Amina 24

Fada N’Gourma : 2/3 des établissements scolaires touchés par la vente et la consommation de la drogue (police)

3. Les conférenciers ont exhorté les parents à avoir un regard sur le comportement de leurs enfants.

Fada N’Gourma : 2/3 des établissements scolaires touchés par la vente et la consommation de la drogue (police)

Fada N’Gourma, 12 mars 2021(AIB)-Hier jeudi lors de la présentation de deux présumés narcotrafiquants, le commissaire Jean Guy Ilboudo a assuré que,  Fada N’Gourma est une plaque tournante du commerce illicite des stupéfiants et que 2/3 de ses établissements scolaires, sont concernés par la vente et la consommation du cannabis.

Au cours d’un point de presse organisé, le jeudi 11 mars 2021, à Fada N’Gourma, le service régional de la Police judiciaire de l’Est a présenté aux journalistes deux individus qui se livreraient à la vente de la drogue. Selon le commissaire de  police T. Jean Guy Ilboudo, le premier L.Y. a été interpelé grâce à la collaboration d’un jeune, son client fidèle.

«Nous avons établi le contact avec lui en nous faisant passer pour des acheteurs et nous l’avons trouvé porteur d’un quart de carreau de chanvre indien… Il a décidé de nous montrer le site sur lequel il a entreposé le reste de la drogue», a-t-il relaté.

Et c’est avec stupéfaction que l’équipe chargée de l’enquête a découvert dix tablettes de chanvre indien dans la zone « non lotie » du secteur n°1 de Fada. Le commissaire Ilboudo a indiqué que l’individu indélicat a déclaré que la « marchandise » appartient à un de ses collaborateurs, domicilié à Namoungou, un village situé dans la commune de Fada N’Gourma. Selon lui, le deal entre les deux, consistait d’après L.Y. à écouler le stock et à retourner l’argent à son mentor.

Quant au second narcotrafiquant il a été interpellé à Koupéla, dans la région du Centre-Est.

« Nous avons ouvert une enquête après avoir été informé en 2018 que des jeunes, en majorité des scolaires, se livrent à la vente et à la consommation de drogue. C’est ainsi que nous sommes parvenus à interpeller un élève qui a accepté de dé

1. Parmi les produits saisis, figurent du cannabis, du chanvre indien, du diazépam et du tramadol.

voiler l’identité de son fournisseur, en la personne de O.B. domicilié à Pouytenga. Celui-ci donnait rendez-vous à ses clients à Koupéla», a raconté le commissaire de  police T. Jean Guy Ilboudo.

Celui-ci a expliqué qu’après avoir pressenti que les flics étaient à ses trousses O. B. a suspendu ses activités avant de les reprendre finalement en 2019.

«Le 2 mars 2021, il a été interpellé en possession de deux tablettes de cannabis… Les investigations ont permis de saisir 13,20 kg de cannabis et 1,40 kg de produits psychotropes, mais aussi de découvrir que O.B s’approvisionnait dans trois pays voisins et ravitaillait ses clients dans plusieurs villes du Burkina Faso», a poursuivi T. Jean Guy Ilboudo.

                              « 2/3 des établissements scolaires touchés »

A l’entendre, l’homme utilisait une motocyclette non dédouanée pour se rendre dans les pays dans lesquels il se ravitaillait. A la question de savoir quelle est la quantité de drogue écoulée par O.B. le commissaire Ilboudo a répondu : «il est difficile de déterminer la quantité de drogue écoulée par O.B. Car, à chaque fois qu’il est appréhendé par nos services depuis 2008, nous ne trouvons rien sur lui. Mais nous pressentons qu’il a déjà écoulé une quantité importante de drogue».

Fada N’Gourma est-elle devenue une plaque tournante de la vente de drogue ? A cette interrogation le lieutenant Bouama Kouadima a répondu par l’affirmative.

«Selon la Convention unique sur les stupéfiants  tenue à New York en 1960, le Burkina Faso appartient au pool sud de la plaque tournante  de la vente de la drogue. Donc on peut dire sans se tromper que Fada est une plaque tournante des stupéfiants », a-t-il signifié.

2. L.Y. l’un des narcotrafiquants ravitaillait des scolaires dans la ville de Fada.

S’agissant de la question relative à la commercialisation de ces substances dangereuses, à Fada, notamment, le commissaire Jean Guy Ilboudo a expliqué que les élèves sont devenus des cibles privilégiées des narcotrafiquants.

A l’en croire, 2/3 des établissements scolaires dans la ville sont touchés par les activités de vente illicite de cannabis. «Les élèves qui prennent la drogue sont très stratèges.  Ils se retrouvent généralement  entre eux  à des lieux précis pour consommer les stupéfiants», a-t-il confié avant d’exhorter les parents, les enseignants, les chefs et les promoteurs d’établissements scolaires à avoir un regard sur l’attitude des enfants à l’école et à la maison.

Par ailleurs, le commissaire Jean Guy Ilboudo a invité la population à signaler toute action suspecte en appelant au 17 pour la police, 16 pour la gendarmerie et 1010 pour le centre d’alerte.

Agence d’information du Burkina

 

Les quotidiens burkinabè continuent de pleurer la mort de Hamed Bakayoko

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Les quotidiens burkinabè continuent de pleurer la mort de Hamed Bakayoko

Ouagadougou, 12 mars 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce vendredi continuent de commenter le décès, deux jours plus tôt, du Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko.

Le journal privé Aujourd’hui au Faso titre : «Disparition d’Hambak (Surnom de Hamed Bakayoko, Ndlr) en Côte d’Ivoire : Hommages dithyrambiques, et  problématique de légataires».

A en croire le confrère, après la mort du chef du gouvernement ivoirien, «les hommages dithyrambiques, souvent sincères, parfois par snobisme affluent».

«Pouvoir RHDP (Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix) comme opposition, et surtout artistes sont abasourdis, sonnés par celui qui était un homme du peuple aussi bien à l’aise avec le portefaix, qu’avec un ministre ou haut responsable étatique», écrit Aujourd’hui au Faso.

Le même journal met en exergue, la réaction du journaliste, écrivain et homme politique ivoirien Venance Konan, affirmant qu’«avec le décès de Hambak, je ne vois aucun nom pour le remplacer».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya publie la réaction du ministre burkinabè des Affaires étrangères, Alpha Barry, sous le titre : «Avec lui (Hamed Bakayoko), on réglait parfois les problèmes des deux pays par téléphone».

Dans un commentaire intitulé : «Côte d’Ivoire : Hambak en +holocauste expiatoire+», Sidwaya rappelle qu’il s’agit d’une triste nouvelle pour le landerneau politique ivoirien.

En effet, selon l’auteur de l’écrit, «le cujus avait entamé un dialogue politique fécond entre opposition et majorité qui avait débouché sur un scrutin législatif apaisé et inclusif», mieux, «au regard de la sympathie que l’homme drainait au sein des couches sociales, toutes catégories confondues».

Sidwaya croit savoir que Hamed Bakayoko «avait su par sa générosité et son ouverture d’esprit, ratissé au-delà de son camp politique, pour se faire aimer par ses adversaires les plus résolus, qui louaient ce sens du consensus et n’hésitaient pas à discuter sans a priori avec lui, convaincus qu’ils étaient, qu’à défaut de donner une suite favorable à leurs desiderata, il ne trahirait aucunement ceux-ci et œuvrerait toujours à arrondir les angles».

De son côté, le journal Le Quotidien arbore en première page la «Réaction des Ivoiriens résidant au Burkina Faso».

Dans la même lancée, Le Pays, autre quotidien privé, fait observer que suite au décès du Premier ministre ivoirien, le mercredi dernier, «des Ivoiriens du Burkina (sont) sous le choc», avant de se demander «quel impact sur la réconciliation en RCI (République de Côte d’Ivoire ?».

 

Agence d’information du Burkina

 

Le Burkina Faso produit plus de 6 millions de tonnes de ciment par an (responsable)

Burkina-Audience-Industrie

Le Burkina Faso produit plus de 6 millions de tonnes de ciment par an (responsable)

Ouagadougou, 11 mars 2021 (AIB) – Le Burkina Faso produit plus de 6 millions de tonnes de ciment par an pour un besoin national de 3 millions, a indiqué jeudi, le président de l’Association des cimentiers du Burkina (ACB) Hippolyte Guinguéré, au sortir d’une audience présidentielle.

«Nous avons six cimenteries qui produisent 6 millions 700 mille tonnes de ciment par an. Pourtant la demande au Burkina Faso est de 3 millions. Nos usines fonctionnent actuellement à 50% de leurs capacités», a révélé jeudi, le président de l’Association des cimentiers du Burkina (ACB) Hippolyte Guinguéré.

Hippolyte Guinguéré qui sortait d’une audience ce jeudi avec le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a expliqué que le secteur de la cimenterie est un important pourvoyeur d’emploi au Burkina.

«Nous sommes une industrie lourde, qui crée des emplois. Avec les six cimenteries, nous avons plus de 15 000 personnes qui y travaillent», a déclaré M. Guinguéré, qui a annoncé également la construction d’une 7e cimenterie qui sera opérationnelle en 2022.

Selon Hippolyte Guinguéré, l’audience a permis aux cimentiers, de faire le point de l’industrie du ciment au Burkina Faso au chef de l’Etat et de lui exposer leurs difficultés, notamment celles liées à l’importation de la matière première et à la surproduction.

«Le président nous a bien écoutés (…) et je pense qu’avec l’aide du ministère de l’Industrie et du Commerce, nous allons avoir une solution pour le développement industriel de notre secteur» a déclaré Hippolyte Guinguéré.

Concernant les préoccupations soulevées par les cimentiers, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat Harouna Kaboré a indiqué, qu’«un travail technique» est en cours au niveau de son département et des ministères partenaires».

Le ministre Kaboré a remercié les cimentiers pour les investissements faits au Burkina Faso.

Il a rappelé que la filière carrière et matériaux est porteuse et qu’un travail est en cours pour booster cette filière à travers un plan d’industrialisation accélérée.

Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, a également  reçu ce jeudi, en audience, l’Ordre des notaires du Burkina Faso.

«Nous sommes venus témoigner au chef de l’Etat, notre soutien et toute notre disponibilité à accompagner le gouvernement dans la consolidation de la paix et la cohésion sociale», a déclaré le président de l’Ordre, Me Soumaïla Dakuo à sa sortie d’audience.

Pour lui, le notaire, considéré comme un juge de la paix, est incontournable dans la prévention des conflits.

Les conflits fonciers qui prennent de plus en plus de l’ampleur, font partie des préoccupations de la corporation notariale, et l’ordre des notaires «peut être un acteur clé dans la prévention de ces conflits», a indiqué Me Soumaïla Dakuo.

L’Ordre des notaires du Burkina regroupe 37 notaires dont 28 à Ouagadougou et 9 à Bobo-Dioulasso.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : Direction de la communication de la présidence du Faso

Photo : Direction de la communication de la présidence du Faso

Mauritanie: le procureur réclame l’inculpation de l’ex-président Ould Abdel Aziz pour corruption (parquet)

Mauritanie-Justice-

 

Mauritanie: le procureur réclame l’inculpation de l’ex-président Ould Abdel Aziz pour corruption (parquet)

Ouagadougou, 11 mars 2021 (AIB) – Le procureur de Nouakchott a ordonné, jeudi, la présentation de l’ex-président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz et d’une dizaine de hautes personnalités à un juge en demandant leur inculpation pour corruption, a indiqué le parquet.

Le procureur Ahmedou Ould Abdallahi a demandé le placement sous contrôle judiciaire de M. Ould Abdel Aziz, d’un de ses gendres, de deux anciens Premiers ministres et de plusieurs anciens ministres et hommes d’affaires, a dit le parquet dans un communiqué reçu par l’AFP.

Ils étaient jeudi en cours de présentation au juge qui doit décider s’il suit les réquisitions du procureur.

«La liste des chefs d’inculpation dressés contre lui (l’ex-président) par le parquet et sur lesquels le juge d’instruction doit statuer et enquêter est longue», a dit une source proche du parquet qui s’exprimait sous le couvert de l’anonymat en raison de la confidentialité et de la sensibilité des investigations.

Elle «comporte notamment la corruption, le blanchiment d’argent, l’enrichissement illicite, la dilapidation de biens publics, l’octroi d’avantages indus et l’obstruction au déroulement de la justice», selon la même source.

La justice est saisie depuis août 2020 du rapport d’une commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur des faits présumés de corruption et de détournement de fonds publics pendant les plus de dix années de pouvoir de M. Ould Abdel Aziz (2008-2019).

La commission s’est penchée sur plusieurs aspects: gestion des revenus pétroliers, vente de domaines de l’Etat, liquidation d’une société publique assurant l’approvisionnement du pays en denrées alimentaires ou activités d’une société chinoise de pêche.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : AFP

Photo : Financial Afrik

 

Côte d’Ivoire : Le Premier ministre par intérim Patrick Achi dément les rumeurs sur son évacuation

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Côte d’Ivoire : Le Premier ministre par intérim Patrick Achi dément les rumeurs sur son évacuation

Ouagadougou, 11 mars 2021 (AIB) – Le Premier ministre ivoirien par intérim, Patrick Achi a démenti jeudi, des «rumeurs folles» faisant état de son «évacuation sanitaire à l’étranger».

«Depuis plusieurs jours, des rumeurs folles se propagent sur ma santé, évoquant malaise et même évacuation sanitaire à l’étranger. Il n’en est absolument rien», a écrit ce jeudi sur sa page Facebook, le Premier ministre ivoirien par Intérim Patrick Achi.

Cette réaction de Patrick Achi, par ailleurs, secrétaire général de la présidence ivoirienne, intervient au lendemain du décès du Premier ministre Hamed Bakayoko d’un cancer.

Selon Patrick Achi, «dans le contexte exigeant que nous connaissons (décès de Hamed Bakayoko) (…) il est indécent de se comporter ainsi (diffusion de ‘‘fake news’’», invitant tout un chacun à retrouver «le sens de la raison».

Patrick Achi occupe depuis lundi dernier le poste de Premier ministre par Intérim par décret du président ivoirien Alassane Ouattara suite au prolongement de l’hospitalisation du Premier ministre Hamed Bakayoko, absent du pays depuis le 18 février dernier.

Les rumeurs faisant état de son malaise et de son évacuation sanitaire qui fusaient sur les réseaux sociaux depuis plusieurs jours, se sont amplifiées depuis l’annonce du décès mercredi soir de celui dont il assurait l’Intérim.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Burkina/Jeux de hasard : Deux gagnants empochent la somme de 163 millions de FCFA

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Burkina/Jeux de hasard : Deux gagnants empochent la somme de 163 millions de FCFA

Ouagadougou, 11 mars 2020 (AIB) – La Loterie nationale burkinabè (LONAB) a remis jeudi, deux chèques d’un montant total de 163 millions 866 mille 500 FCFA, à  deux heureux  gagnants  qui ont misé  300 FCFA et 12 000 FCA au  parti mutuel urbain du Burkina (PMU’B).

«Aujourd’hui notre joie est immense car la liste des heureux gagnants gros millionnaires s’allonge avec l’arrivée de nouveaux membres », a  déclaré le Directeur général(DG) de la Loterie nationale  burkinabè(LONAB), Patin Deba Naza.

Selon lui, les deux heureux gagnants  empochent la somme totale de 163 millions 866 mille 500 FCFA  et entrent ainsi  dans le cercle des millionnaires au Burkina Faso.

M. Naza s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’occasion d’une cérémonie de remise officielle des chèques aux heureux gagnants de la national des jeux de hasard.

Pour le patron de la LONAB, le premier heureux gagnant Pascal Ollo Palé qui est  employé de commerce réside dans la commune de Saponé.

Patin Deba Naza a précisé que M. Palé a misé  300 FCA au 4+1 du 26  février dernier en trouvant la bonne combinaison et remporte l’ordre du jeu estimé 77 075 500 FCFA.

A l’en croire, le deuxième heureux  gagnant  Mady Compaoré, un employé de commerce dans la ville de Ouagadougou a misé la somme de 12 000 FCFA sur deux combinaisons en formule de trois chevaux de base associé à un champ réduit de 5 chevaux avec la  somme  de 6000 FCFA chacune (combinaison) au 4+1 du 7 mars 2021.

«Avec la première combinaison M. Compaoré remporte l’ordre avec 84 509 500. Il remporte également avec la première combinaison un gain d’ordre d’une valeur de 728 500 et  6 gains bonus 8000 chacun soit 48000 FCFA pour les 6 bonus dans la première combinaison », a-t-il  soutenu.

Le DG de la nationale des jeux de hasard a précisé qu’au niveau de la deuxième combinaison  M. Compaoré remporte  deux désordres  de 728500 F FCA chacun soit 1 457 000 F CFA et 6 bonus de 8000 FCFA chacun avec un total de 48000FCA.

Il  signalé que l’heureux gagnant Mady Compaoré obtient en fin de compte une somme totale de 86 791 000 FCFA.

M. Naza a exhorté les deux millionnaires à un bon usage de leur argent pour une fructification de l’économie nationale par des investissements «judicieux» au profit des populations.

Pascal Ollo Palé, l’un des heureux gagnants, dit renforcer son activité avec la somme l’argent de la LONAB pour contribuer au développement de l’économie du Burkina.

M. Palé s’est réjoui de cette grâce de Dieu, car selon lui, il est dans le jeu de hasard depuis 5 ans  et  a invité les Burkinabè à tenter leur chance à travers le PMUB.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

Le président du Faso, des dirigeants politiques, des artistes rendent hommage à Hamed Bakayoko

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Le président du Faso, des dirigeants politiques, des artistes rendent hommage à Hamed Bakayoko

Ouagadougou, 11 mars 2021 (AIB) – Dès l’annonce mercredi soir du décès du Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré et plusieurs autres dirigeants et artistes ont salué la mémoire du disparu.

 

«J’ai appris avec une immense tristesse le décès survenu ce jour du Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko», a écrit le président du Faso sur sa page Facebook.

Le chef de l’Etat burkinabè a salué «la mémoire de cet homme d’Etat qui a mis, sans relâche, son énergie et son talent au service des Ivoiriens et de la Côte d’Ivoire».

Selon Roch Marc Christian Kaboré, «avec sa disparition le Burkina perd un ami, un frère, attaché à la vitalité des relations historiques entre nos deux pays».

«Je présente mes condoléances émues à mon homologue Alassane Ouattara, à sa famille et au peuple ivoirien. Que son âme repose en paix», a-t-il affirmé.

Pour le président de la Transition du Mali, Bah N’Daw, «cette disparition est une grande perte pour la Côte d’Ivoire et pour l’Afrique».

«En cette douloureuse circonstance», il a adressé ses «condoléances les plus émues au président Alassane Ouattara, à la famille du défunt et au peuple ivoirien». «Puisse Allah accueillir le défunt dans son paradis! Amen!», a-t-il clôt son hommage.

«C’est avec tristesse que j’ai appris le décès du Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko. En ces moments difficiles pour tous, je présente mes sincères condoléances au président Alassane Ouattara, à sa famille éplorée et au peuple ivoirien. Que son âme repose en paix», a régi le président sortant du Niger Mahamadou Issoufou.

Son successeur élu qui va bientôt prêter serment au Niger, Mohamed Bazoum a déclaré que «le décès de son ami Hamed Bakayoko, (…) est une perte immense pour son pays et pour toute l’Afrique de l’Ouest».

«En cette triste circonstance je présente mes condoléances émues à sa famille, au président Ouattara ainsi qu’à tous ses amis et camarades», a-t-il affirmé.

«C’est avec tristesse que j’ai appris le décès du Premier ministre de la République de Côte d’Ivoire M. Hamed Bakayoko», a écrit sur sa page Facebook, le maréchal du Tchad Idriss Déby Itno.

«En cette circonstance douloureuse, j’adresse mes condoléances émues au président Alassane Ouattara, à la famille éplorée et au peuple frère ivoirien», a indiqué le président tchadien Idriss Déby Itno.

Le  président de la république du Burundi Évariste Ndayishimiye dit avoir appris «avec amertume», le décès du Premier ministre Hamed Bakayoko.

«J’adresse mes condoléances les plus attristées à mon frère Alassane Ouattara président de la république de Côte-d’Ivoire, au gouvernement et au peuple ivoirien ainsi qu’à la famille du défunt. Qu’il repose en paix», a-t-il écrit.

«C’est avec une immense douleur» que le président Togolais Faure Essozimna Gnassingbé dit avoir appris le décès du regretté Hamed Bakayoko qui était selon lui, «un homme d’État hors pair, dévoué à la tâche et rigoureux au travail».

Le président du Sénégal Macky Sall a  «appris avec émotion le décès du Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko».

«Je salue la mémoire de l’illustre disparu et présente mes condoléances attristées au président Alassane Ouattara ainsi qu’au peuple ivoirien frère», a-t-il écrit sur sa page Facebook.

Pour la méga star interplanétaire ivoirienne Alpha Blondy, Hamed Bakayoko, est «un géant au cœur tendre (qui) vient de se coucher pour l’éternité après avoir mené son plus rude combat» et il a souhaité «que Dieu le prenne dans ses bras et lui accorde un repos paisible».

«En ta mémoire, nous allons faire en sorte que le bruit de ta chute ne couvre pas l’écho de ton message d’espoir», a écrit la méga star du reggae Alpha Blondy.

Pour la star congolaise Fally Ipupa, «le demi-dieu», s’en est allé mais «sa joie de vivre, son sourire, sa gentillesse, ses photos, ses images resteront désormais des souvenirs qui marqueront à jamais les mémoires».

«Mon cœur saigne, pleure, inconsolable douleur…Repose en paix grand frère, repose en paix Hambak», a-t-il clos  son hommage.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : Amina 24

Photo : Amina 24

Burkina : le décès du Premier ministre ivoirien et les faits de société font la Une des quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina : le décès du Premier ministre ivoirien et les faits de société font la Une des quotidiens

Ouagadougou, 11 mars 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabé du jeudi  évoquent  le décès du Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko et quelques faits de société.

« Côte d’Ivoire : le Premier ministre Hamed Bakayoko s’est écroulé », titre le quotidien public, Sidwaya.

Selon le journal,  la nouvelle est tombée hier 10 mars 2021 dans la soirée comme un couperet. Hamed Bakayoko, Premier ministre de la Côte d’Ivoire est décédé à l’âge de 56 ans en Allemagne.

Pour la même information, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés  burkinabè affiche dans sa  rubrique ‘’Regard sur l’actualité’’ : « Décès Hamed Bakayoko : triste loi des séries sur les bords  de la lagune Ebrié ».

Le confrère précise que selon un message  officiel du président Ouattara le Premier ministre est décédé  de  suite d’un cancer.

Le Pays, de son côté,  consacre un article  sur le décès du Premier ministre ivoirien  intitulé « Côte d’Ivoire : le Premier ministre  Hamed Bakayoko est décédé».

A lire l’écrit, le Premier ministre ivoirien  a vu son état de santé brusquement  se dégrader  ces dernier jours.

«Ainsi il  a été transféré  dans la matinée du 6 mars 2021 de l’Hôpital américain de Paris à  un établissement spécialisé  de fribourg en Allemagne  d’où Il a succombé », relate le confrère.

Au chapitre des faits de société, Sidwaya  donne un écho  sur la gestion publique 2018 à travers un article dénommé « Gestion publique 2018 : l’ASCE-LC dénonce la persistance des dépenses irrégulières ».

D’après cet article, Sidwaya a eu une copie du rapport d’audit /contrôle, non encore rendu public, de la gestion 2018 de la présidence du Faso, du premier ministère  et des différents départements ministériels.

Malgré les progrès enregistrés çà et là, les manquements  aux règles de gestion  des finances publiques semblent avoir la peau dure, rapporte Sidwaya.

Le Pays fait cas de la réconciliation nationale, informant  qu’«une mission gouvernementale  (sera) bientôt à Abidjan».

Quant au quotidien bobolais, L’Express du Faso, il a aussi évoqué la question de la réconciliation nationale dans un commentaire  titré paru dans sa rubrique ‘’Autant le dire’’ sous le titre : «Processus de réconciliation nationale, à chacun son cas ! ».

Agence d’information du Burkina

EY/ak

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 11 MARS 2021

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 11 MARS 2021

 

GENEVE – Il y a un an jour pour jour, l’OMS qualifiait le Covid-19 de pandémie, se disant « profondément préoccupée » par ses « niveaux alarmants de propagation »: après des mois de chaos et d’efforts, la riposte s’est organisée dans le monde mais reste inégale selon les régions.

 

WASHINGTON – Joe Biden s’est félicité mercredi d’une « victoire historique » pour les Américains après l’adoption au Congrès de son colossal plan de relance économique, un succès majeur 50 jours après son arrivée à la Maison Blanche.

 

RANGOUN – La pression internationale s’accroît sur la junte militaire birmane: le Conseil de sécurité de l’ONU a « fermement » condamné mercredi les violences contre les manifestants anti-coup d’Etat, la Chine a appelé à la « désescalade » et au « dialogue », et les Etats-Unis ont adopté des sanctions contre des proches du pouvoir.

 

HISANOHAMA (Japon) – Le Japon commémore jeudi le dixième anniversaire de la triple catastrophe du 11 mars 2011 (séisme, tsunami et accident nucléaire), qui a traumatisé durablement toute la nation.

 

SAO PAULO (Brésil) – L’ex-chef de l’Etat brésilien Lula a asséné des critiques cinglantes au président Jair Bolsonaro, mercredi, sans toutefois indiquer s’il allait l’affronter ou non lors de la présidentielle de 2022, lors de son premier discours depuis qu’il a recouvré ses droits politiques.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont prévenu mercredi que la balle était dans le camp de l’Iran pour débloquer l’impasse actuelle et sauver l’accord sur le nucléaire iranien, assurant clairement qu’ils n’entendaient faire aucun geste financier avant de trouver un compromis avec Téhéran.

 

NATIONS UNIES (Etats-Unis) – Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a réclamé mercredi davantage d’accès humanitaire en Syrie et un consensus du Conseil de sécurité sur ce sujet, lors d’une déclaration à des médias à l’occasion des dix ans de guerre dans ce pays.

 

MEXICO – Le Mexique est à un pas de la dépénalisation de l’usage récréatif de la marijuana, après l’approbation mercredi par la Chambre des députés d’un projet de loi qui pourrait faire du pays des cartels l’un des plus grands marchés légaux au monde.

 

WASHINGTON – Les responsables de la politique étrangère américaine vont rencontrer les chefs de la diplomatie chinoise la semaine prochaine en Alaska lors d’une première réunion, depuis l’élection de Joe Biden, entre les deux premières puissances mondiales au bord d’une nouvelle Guerre froide.

 

ABIDJAN – Le Premier ministre de Côte d’Ivoire, Hamed Bakayoko, est mort mercredi à l’âge de 56 ans dans un hôpital en Allemagne des suites d’un cancer, huit mois après le décès de son prédécesseur.

 

PARIS – Les Etats-Unis dévoileront leur nouvel engagement de réduction des gaz à effet de serre d’ici le sommet international sur le climat organisé par Washington le 22 avril, a annoncé mardi l’émissaire américain pour le climat John Kerry, au cours d’une visite à Paris où il a rencontré Emmanuel Macron.

 

TRIPOLI – Une unité de l’armée libyenne a annoncé la libération mercredi de 120 migrants, pour la plupart originaires d’Egypte, qui étaient retenus en otage dans l’ouest de la Libye par des trafiquants et des passeurs.

 

NEW YORK – Facebook a déposé mercredi des requêtes en irrecevabilité, visant à casser des procédures judiciaires sur des pratiques anticoncurrentielles lancées à son encontre par les procureurs généraux d’Etats américains et l’autorité américaine de la concurrence, la FTC.

 

PONTOISE (France) – Le procureur de Pontoise, près de Paris, a livré mercredi le récit glaçant et sordide de la mort d’Alisha, 14 ans, frappée puis jetée dans la Seine pour des « futilités » par deux camarades de classe, présentés mercredi à un juge en vue de leur inculpation pour assassinat.

 

MADRID – La présidente de la région de Madrid et étoile montante de la droite espagnole a démissionné mercredi et convoqué des élections anticipées pour le 4 mai dans cette communauté autonome, mais la plus grande confusion régnait sur la tenue de ce scrutin.

 

STRASBOURG (France) – Des milliers de sites internet ont été affectés mercredi par d’importantes perturbations après un incendie spectaculaire qui a ravagé la nuit précédente à Strasbourg des « data centers » d’OVHcloud, dont certains clients craignent désormais la perte définitive de données.

 

WASHINGTON – La plateforme collaborative de jeux vidéo Roblox, sensation auprès des enfants et des jeunes pendant le confinement, a fait des premiers pas remarqués à la Bourse de New York mercredi, atteignant une capitalisation de 46 milliards de dollars à la clôture.

 

OTTAWA – Un réserviste de l’armée canadienne qui s’était introduit par effraction et avec plusieurs armes à feu dans le domaine où réside le Premier ministre Justin Trudeau, a été condamné mercredi à une peine de six ans de prison.

 

PARIS – L’instrument SuperCam du rover Perseverance — conçu par des Français — qui s’est posé sur Mars il y a trois semaines est en « très bonne santé » et a déjà transmis de premiers éléments d’analyse des roches, accompagnés de son, ont annoncé ses responsables mercredi.

(afp)

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 10 mars 2021

 

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 10 mars 2021

 

 

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 10 mars 2021, en séance ordinaire, de 09 H 20 mn à 14 H 55 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

Le Conseil a adopté un rapport relatif au choix du thème pour la célébration de la fête nationale du 11 décembre 2021 à Ziniaré, Chef-lieu de la Région du Plateau-Central.

Le thème de ce 61ème anniversaire de l’indépendance de notre pays est : « Réconciliation nationale et cohésion sociale : devoir et responsabilité de tous pour un développement durable du Burkina Faso ».

A l’instar des précédentes commémorations, le choix d’un thème pour le 11 Décembre 2021 permettra l’organisation de conférences publiques et le déroulement du plan de communication qui accompagne cet évènement.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant approbation de l’avenant à la garantie autonome pour le projet de construction d’une centrale solaire de ZINA.

Dans l’optique de l’élargissement de l’offre énergétique dans notre pays, le Gouvernement burkinabè a signé le 17 décembre 2015 une convention spécifique de délégation de service public avec la société ZINA SOLAIRE SA pour l’implantation du projet de centrale solaire de ZINA d’une puissance de 25 MW dans la Région de la Boucle du Mouhoun.

L’adoption de ce décret permet de prendre en compte les modifications intervenues dans ledit contrat en vue de la poursuite du projet de construction de la centrale solaire de ZINA.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret est relatif à l’organisation du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP).

Ce décret est une relecture du décret n°2012-0173/PRES/PM/MESS/MEF/MATDS du 13 mars 2012 portant organisation de l’examen du CAP.

L’examen du CAP est désormais ouvert :

- aux élèves de quatrième année du CAP régulièrement inscrits dans les établissements publics et privés de l’Enseignement et la formation techniques et professionnels (EFTP) ;

aux élèves de la deuxième année du CAP recrutés après la classe de cinquième ou de quatrième des lycées et collèges d’enseignement post-primaire général ;

aux élèves de la classe de cinquième des lycées et collèges avec trois (03) années de pratique professionnelle effective dans la spécialité choisie ;

l’octroi de la dispense aux épreuves physiques et sportives par décision du Haut-Commissaire au vu d’une demande formulée par le candidat à laquelle est joint le certificat médical délivré par les services compétents en lieu et place du directeur régional.

Le deuxième décret porte organisation de l’examen du Brevet d’études professionnelles (BEP).

Ce décret est une relecture du décret n°2012-172/PRES/PM/MESS/MEF/MATDS/MJFPE du 13 mars 2012 portant organisation de l’examen du BEP.

Ce décret apporte des innovations. Désormais, la candidature à l’examen du BEP est également ouverte :

- aux élèves des classes de la première D’ régulièrement inscrits dans les établissements polyvalents publics et privés d’Enseignement secondaire général ;

- aux candidats libres justifiant d’un niveau correspondant à celui de la classe de première D’ des lycées polyvalents.

Le troisième décret est relatif à l’organisation de l’examen du Certificat d’études primaires (CEP).

Ce décret est une relecture du décret n°2015-683/PRES-TRANS/PM/MENA/MESS portant organisation de l’examen du Certificat d’études primaires (CEP).

Ce décret apporte comme innovations :

- l’obligation pour les présidents de jurys de transmettre à la fin de la session tous les documents y afférents au chef de circonscription d’éducation de base (CCEB) ;

- l’octroi de la dispense aux épreuves physiques et sportives par décision du Haut-Commissaire au vu d’une demande formulée par le candidat à laquelle est joint le certificat médical délivré par les services compétents en lieu et place du directeur régional ;

- l’ajout d’une nouvelle disposition dans les cas de fraudes à l’examen du CEP.

Le quatrième décret est relatif à l’organisation de l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC).

Ce décret est une relecture du décret n°2012-0171/PRES/PM/MESS/MEF/MATDS du 13 mars 2012 portant organisation de l’examen du BEPC.

Le décret apporte comme innovation majeure l’organisation de l’examen du BEPC par les directions provinciales en charge des enseignements post-primaire et secondaire en lieu et place des directions régionales.

Le cinquième décret est relatif à l’institution et à l’organisation de concours scolaires.

Ce décret permet l’ouverture des concours scolaires aux candidats libres, l’augmentation de l’âge maximum pour postuler aux concours d’entrée en classe de 6e de 14 à 16 ans et l’introduction de dispositions relatives aux fraudes et sanctions lors de l’organisation des concours scolaires.

L’adoption de ces cinq (05) décrets permet une réorganisation efficace des différents examens et concours scolaires en considérant davantage la proximité des acteurs aux niveaux provincial et communal, en élargissant les bases de participation aux candidats libres ou en scolarité et enfin, en réprimant mieux la fraude.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un décret portant approbation des statuts de l’Université Norbert ZONGO.

L’approbation des nouveaux statuts est rendue nécessaire d’une part, par le changement du statut juridique de l’Ecole normale supérieure de Koudougou devenue établissement public à caractère scientifique, culturel et technique, et d’autre part, par le rattachement du Centre universitaire de Manga à l’Université Norbert ZONGO.

L’adoption de ce décret permettra à l’Université Norbert ZONGO de se conformer aux évolutions institutionnelles.

Le second rapport est relatif à deux (02) décrets portant respectivement création d’emplois et nomination d’enseignants-chercheurs dans les emplois de professeur titulaire et de maître de conférences à l’Université Norbert ZONGO.

L’adoption de ces décrets permet la création de deux (02) emplois de professeur titulaire, de neuf (09) emplois de maître de conférences, de treize (13) emplois de maître-assistant et la nomination de deux (02) professeurs titulaires et de neuf (09) maîtres de conférences.

La création de ces emplois et la nomination de ces enseignants- chercheurs à l’Université Norbert ZONGO fait suite à leur inscription par la 42ème session du CAMES sur les listes d’aptitude aux différentes fonctions.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à un décret portant autorisation de recrutement à titre dérogatoire d’agents en activité dans des structures du ministère de l’Economie, des finances et du développement (MINEFID).

L’adoption de ce décret permet de régulariser la situation administrative par intégration à la Fonction publique de cinquante-sept (57) contractuels et bénévoles qui exercent dans certaines structures du MINEFID, conformément aux dispositions de la loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat.

Le deuxième rapport est relatif à un décret portant autorisation d’engagement à titre exceptionnel d’agents contractuels en activité à la Direction générale des transports terrestre et maritime (DGTTM) pour le compte du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.

L’adoption de ce décret permet d’intégrer vingt-trois (23) agents contractuels de la DGTTM à titre dérogatoire par intégration à la Fonction publique conformément aux dispositions de la loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Santé a fait au Conseil le point de la situation épidémiologique de la maladie à Coronavirus (COVID-19) au Burkina Faso.

Depuis le 09 mars 2020, début de l’épidémie de la COVID-19 au Burkina Faso, il a été enregistré un total de 12 187 cas dont 143 décès. On note également 11 860 guérisons et 184 cas actifs à la date du 07 mars 2021.

La situation épidémiologique montre une tendance à la baisse du nombre de nouveaux cas, des cas hospitalisés et des décès.

Le gouvernement félicite tous les acteurs pour leur engagement et leur détermination dans la lutte contre la COVID-19.

Le gouvernement rappelle toutefois la nécessité de maintenir les efforts dans le respect des gestes barrières du port du masque, de la distanciation physique et du lavage régulier des mains.

II.2. Le ministre de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 22ème édition de la Journée nationale du paysan (JNP).

La 22ème édition qui marque le début de l’effectivité du nouveau format biennal des JNP se tiendra le 23 avril 2021 à Manga, Chef-lieu de la Région du Centre-Sud, sous le thème : « Impact socio-économique des crises sécuritaire et sanitaire sur les secteurs productifs du monde rural : quelles stratégies de résilience ? ».

Au-delà de la rencontre d’échanges direct entre le Président du Faso et les acteurs du monde rural, plusieurs activités sont prévues pour cette édition. Il s’agit entre autres, de l’organisation de fora régionaux sur le thème, de la tenue du forum national et de trois (03) ateliers sectoriels (environnement, agriculture et élevage) et de la distinction des acteurs méritants.

Au regard du contexte marqué par la maladie à Coronavirus (COVID-19), le nombre de participants sera réduit de 1 500 personnes en 2019 à 600 personnes pour cette 22ème édition.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Pour le compte du Ministre d’Etat, Ministre auprès du Président du Faso chargé de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale :

Madame Aminata OUATTARA/CISSE, Mle 118 860 Z, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Conseiller technique.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

Monsieur Noraogo Innocent OUEDRAOGO, Mle 24 358 V, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 5ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

Monsieur Tega Raphaël OUARE, Mle 27 551 U, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

Monsieur Koudyamba Jacques KIEMDE, Mle 30 697 U, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

Monsieur Karim Blaise ZANGRE, Mle 17 886 S, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 4ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

Monsieur Zakaria SANOU, Mle 19 472 X, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Monsieur Pascal Ildevert OUEDRAOGO, Mle 39 689 N, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

Madame Edwige Marie Eveline YAMEOGO, Mle 56 710 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Chargée de missions ;

Monsieur Lin HIEN, Mle 41 576 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Secrétaire permanent pour la promotion de l’inclusion financière.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

Monsieur Evariste Marie Wend-Yam GUIBRE, Mle 36 120 J, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 17ème échelon, est nommé Chargé de missions en remplacement de Monsieur Richard TONI.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Monsieur Isso CISSO, Mle 45 276 Y, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

Madame Rainatou Euphrasie Véronique ADJAMI/BARRY, Mle 94 468 N, Gynécologue obstétricienne, Médecin de santé publique, catégorie P6, 3ème échelon, est nommée Secrétaire technique en charge de l’accélération de la transition démographique ;

- Madame Gisèle Hortense BONKOUNGOU/BAMBARA, Mle 46 354 P, Attachée de santé, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Coordonnatrice du Comité ministériel de lutte contre le SIDA et les infections sexuellement transmissibles.

F. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Monsieur Karifa BAYO, Mle 32 163 V, Professeur titulaire, catégorie P1, grade 4, 1er échelon, est nommé Inspecteur général des services ;

Monsieur René SOUBEIGA, Mle 26 141 Z, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

Monsieur Kis-Wandé Sida Emmanuel OUEDRAOGO, Mle 93 659 X, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1er grade, 6ème échelon, est nommé Directeur de la coordination des Projets et programmes ;

Monsieur Nomewindé Hubert SOUGOURI, Mle 247 620 Y, Conseiller d’intendance scolaire et Universitaire, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur administratif et financier de l’Ecole polytechnique de Ouagadougou ;

Monsieur Bernard ZOUMA, Mle 215 001 J, Maître de conférences en physique, catégorie P1, grade 1, 2ème échelon, est nommé Vice-Président chargé de la recherche et de la coopération internationale de l’Université Joseph KI ZERBO.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées professeur titulaire pour compter du 09 octobre 2020 :

- Monsieur Issa Abdou MOUMOULA, Mle 36 345 Y, Maître de conférences en Psychologie de l’orientation, est nommé Professeur titulaire en Psychologie de l’orientation à l’Unité de formation et de recherche en Lettres et sciences humaines (UFR/LSH) de l’Université Norbert ZONGO ;

- Monsieur Vincent OUATTARA, Mle 118 951 E, Maître de conférences en Culturologie, culture et littérature africaine écrite, est nommé Professeur titulaire en Culturologie, culture et littérature africaine écrite à l’Unité de formation et de recherche en Lettres et sciences humaines (UFR/LSH) de l’Université Norbert ZONGO ;

Monsieur Aboubacar BARRY, Mle 249 123 W, Maître-assistant en Psychologie clinique et psychopathologie, est nommé Maître de conférences en Psychologie clinique et psychopathologie à l’Unité de formation et de recherche en Lettres et sciences humaines (UFR/LSH) de l’Université Norbert ZONGO ;

Madame Edwige ZAGRE/KABORE, Mle 52 304 D, Maître-assistante en Histoire de l’art, est nommée Maître de conférences en Histoire de l’art à l’Unité de formation et de recherche en Lettres et sciences humaines (UFR/LSH) de l’Université Norbert ZONGO ;

Monsieur Etienne KOLA, Mle 43 680 K, Maître-assistant en Philosophie pratique-Ethique-Technique-Société, est nommé Maître de Conférences en Philosophie à l’Unité de formation et de recherche en Lettres et sciences humaines (UFR/LSH) de l’Université Norbert ZONGO ;

Monsieur Dougoudia Joseph LOMPO, Mle 40 961 W, Maître-assistant en Sciences de l’éducation, est nommé Maître de conférences en Sciences de l’éducation à l’Ecole normale supérieure (ENS) de l’Université Norbert ZONGO ;

Monsieur Windpouiré Zacharia TIEMTORE, Mle 118 950 S, Maître-assistant en Sciences de l’éducation, est nommé Maître de conférences en Sciences de l’éducation à l’Ecole normale supérieure (ENS) de l’Université Norbert ZONGO ;

Monsieur Pawendkisgou Isidore YANOGO, Mle 231 936 A, Maître-assistant en Géographie, est nommé Maître de conférences en Géographie (Espaces, Sociétés, Aménagements) à l’Unité de formation et de recherche en Lettres et sciences humaines (UFR/LSH) de l’Université Norbert ZONGO ;

Monsieur Arouna OUEDRAOGO, Mle 214 992 N, Maître-assistant en Mathématiques appliquées, est nommé Maître de conférences en Mathématiques appliquées à l’Unité de formation et de recherche en Sciences et technologies (UFR/ST) de l’Université Norbert ZONGO ;

Monsieur Kounhinir SOME, Mle 245 804 M, Maître-assistant en Mathématiques appliquées (Recherche opérationnelle), est nommé Maître de conférences en Mathématiques appliquées à l’Unité de formation et de recherche en Sciences et technologies (UFR/ST) de l’Université Norbert ZONGO ;

Monsieur Albert SOUDRE, Mle 245 824 J, Maître-assistant en Génétique, est nommé Maître de conférences en Génétique à l’Unité de formation et de recherche en Sciences et technologies (UFR/ST) de l’Université Norbert ZONGO.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Monsieur Fousséni RAMDE, Mle 245 820 T, Enseignant-chercheur, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

Monsieur Séhidou OUEDRAOGO, Mle 40 284 V, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

Monsieur Koulpiga Martin NACOULMA, Mle 105 244 F, Inspecteur du travail, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

Monsieur Ludovic Ismaël Tinga ZAKSONGO, Mle 118 984 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chef du département de la production publique et de la qualité du Secrétariat permanent de la modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance ;

Monsieur Ambroise OUEDRAOGO, Mle 104 653 N, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chef du département des finances et de la logistique du Secrétariat permanent de la modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance ;

- Monsieur Emmanuel NIGNAN, Mle 36 612 F, Professeur certifié, 1ère classe, 17ème échelon, est nommé Secrétaire permanent des écoles et centres de formation professionnelle.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

Monsieur Abdou BALBONE, Mle 41 064 E, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 9ème échelon est nommé Chargé d’études ;

Monsieur Isaac Alassane OUATTARA, Mle 220 406 Z, Conseiller d’éducation féminine, 1ère classe, 2ème échelon est nommé Chargé d’études.

I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE, DES POSTES ET DE LA TRANSFORMATION DIGITALE

Madame Aminata ZERBO/SABANE, Mle 334 028 B, Enseignant-chercheur en Informatique, est nommée Directrice générale de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC) ;

Monsieur Adama SAWADOGO, Mle 91 864 V, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines.

J. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT

Monsieur Bobar Félix KAMBIRE, Mle 109 270 T, Communicateur, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

Monsieur Bassana Jonas BAZIE, Journaliste certifié en communication politique, est nommé Chargé d’études ;

Madame Peggy Suzanne Sûtong-noma GUIGMA/OUEDRAOGO, Mle 2 313 980 A, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 4ème échelon, est nommée Directrice de la communication et de la presse ministérielle.

K. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES ET DE LA MECANISATION

Monsieur Yassia KINDO, Mle 245 264 A, Conseiller en études et analyses, option Economiste planificateur, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

Monsieur Malik GARANE, Economiste planificateur, est nommé Directeur général de la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER) ;

Monsieur Boukaré BIKIENGA, Mle 25 409 Z, Conseiller d’agriculture, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur de l’organisation des producteurs et de l’appui aux institutions rurales.

L. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Monsieur Inoussa SAWADOGO, Mle 117 065 V, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la promotion du secteur privé ;

Madame Dola TAPSOBA/SOMBIE, Mle 212 609 N, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6ème échelon, est nommée Directrice de la prospective et de la planification opérationnelle ;

Monsieur Emmanuel ZONGO, Mle 200 584 X, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chef de département du transfert de technologies.

M. AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Monsieur Hamado KOANDA, Mle 41 082 Z, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet.

N. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME, DE L’HABITAT ET DE LA VILLE

Monsieur Stanislas Bienvenue GOUNGOUNGA, Mle 207 364 A, Economiste, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

Monsieur Relwendé Hyacinthe NANEMA, Mle 97 612 P, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics.

O. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Monsieur Zakaria YAMEOGO, Mle 54 018 T, Cadre d’électroradiologie, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chef de division des inspections à l’Autorité nationale de radioprotection et de sûreté nucléaire.

III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Abourahim RABO, Etudiant en première année de licence génie logiciel à l’Université virtuelle du Burkina Faso (UV-BF), Administrateur représentant les apprenants au Conseil d’administration de l’Université virtuelle du Burkina Faso pour la durée de son mandat de délégué.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement

Ousséni TAMBOURA
Officier de l’Ordre national

Tanzanie : L’opposition demande des informations sur la santé du président

Tanzanie-Santé-Covid-19-Président

Tanzanie : L’opposition demande des informations sur la santé du président

Ouagadougou, 10 mars 2021 (AIB) – Plusieurs membres de l’opposition en Tanzanie ont appelé les autorités à donner des nouvelles du président John Magufuli qui n’est plus apparu en public depuis le 27 février, suscitant des interrogations sur son état de santé.

Les rumeurs autour d’une possible contamination au Covid-19 ont essaimé sur les réseaux sociaux, notamment au Kenya voisin.

Depuis près d’un an, le chef d’Etat tanzanien, 61 ans, minimise l’impact du Covid-19. Affirmant que son pays s’était «libéré du Covid-19» par la prière, il a rejeté tout confinement ou mesure imposant le port du masque.

Il a toutefois infléchi son discours depuis un mois, admettant que ce qu’il a nommé «cette maladie respiratoire» circulait toujours.

De nombreux officiels tanzaniens sont décédés ces dernières semaines, souvent sans que la cause de leur mort soit précisée.

Parmi eux, le premier vice-président de l’archipel semi-autonome de Zanzibar, Seif Sharif Hamad, décédé mi-février, dont le parti a, lui, indiqué qu’il avait contracté le Covid-19.

John Magufuli a été vu pour la dernière fois en public le 27 février dernier, lors de la prestation de serment de son nouveau secrétaire général.

Il n’a ensuite pas participé au sommet virtuel ordinaire des chefs d’Etat de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) prévu le même jour et n’a pas été vu depuis aux deux offices dominicaux, où il est généralement filmé en direct par la télévision nationale.

«La santé du président est un sujet public sérieux. Nous avons été informés quand (l’ancien président Jakaya) Kikwete a été opéré de la prostate, on nous a annoncé quand (l’ancien président Benjamin) Mkapa a eu sa hanche remplacée (…) Qu’y a-t-il avec Magufuli que nous ne devons pas savoir ?», a écrit mardi sur Twitter son principal opposant Tundu Lissu.

«Les questions de santé sont privées mais pour un dirigeant public, les gens doivent savoir. Nous ne voulons pas les détails mais au moins savoir quand le chef est malade ou hospitalisé», a déclaré à l’AFP Ado Shaibu, secrétaire général du parti d’opposition l’Alliance pour le changement et la transparence (ACT Wazalendo).

Le quotidien kényan Daily Nation a rapporté mercredi qu’un «dirigeant africain», dont le «gouvernement est resté catégorique contre l’application de mesures de santé publique, telles que le port du masque, la désinfection et l’interdiction des grands rassemblements», avait été admis dans un hôpital de Nairobi.

Interrogé par l’AFP, un responsable de l’hôpital a répondu: «Nous ne savons pas». Des sources gouvernementales ont démenti l’information.

Le gouvernement tanzanien n’a fait aucun commentaire, mais le ministre de l’Information, Innocent Bashungwa a mis en garde mercredi les médias et la population contre «l’utilisation des rumeurs comme source d’information».

Le président John Magufuli est arrivé au pouvoir le 25 octobre 2015 à la suite d’élections démocratiques et réélu le 25 octobre dernier. Son pays, la Tanzanie n’a plus publié de donnée sur le Covid-19 depuis avril 2020.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : AFP

Photo : Jeune Afrique

 

Côte d’Ivoire : Le Premier ministre Hamed Bakayoko est décédé d’un cancer

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Côte d’Ivoire : Le Premier ministre Hamed Bakayoko est décédé d’un cancer

Ouagadougou, 10 mars 2021 (AIB)- Le Premier ministre ivoirienn Hamed Bakayoko est décédé ce mercredi, en Allemagne, des suites d’un cancer à l’âge de 56 ans, apprend-on ce soir de source officielle.

«J’ai l’immense douleur de vous annoncer le décès du Premier ministre, Hamed Bakayoko, chef du gouvernement, ministre de la Défense, ce mercredi 10 mars 2021, en Allemagne des suites d’un cancer», a écrit ce mercredi soir, le président ivoirien, Alassane Ouattara sur sa page Facebook.

Ministre de la Défense de la Côte d’Ivoire depuis 2017, Hamed Bakayoko a en plus de ce poste été nommé en 2020, à la tête du gouvernement ivoirien par le président Ouattara, suite au décès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

Selon le président Ouattara, «le Premier ministre Hamed Bakayoko a servi la Côte d’Ivoire avec dévouement et abnégation».

«C’était un grand homme d’Etat, un modèle pour notre jeunesse, une personnalité d’une grande générosité et d’une loyauté exemplaire», a écrit Alassane Ouattara sur sa page Facebook.

Le chef de l’Etat ivoirien a présenté ses condoléances «les plus émues», à l’épouse du disparu, «à ses enfants, à la grande famille Bakayoko, à toute les familles alliées ainsi qu’à l’ensemble des Ivoiriens».

Agence d’information du Burkina                       

WIS/ak

Photo : Présidence de la république de Côte d’Ivoire

 

Poni : Cinq présumés braqueurs aux arrêts

Poni : Cinq présumés braqueurs aux arrêts

Gaoua, 10 mars 2021(AIB)-La police de Gaoua a présenté mercredi, cinq présumés braqueurs qui une fois cagoulés, détroussaient leurs victimes sous la menace d’armes à feu.

Une association de malfaiteurs de sept bandits dont deux toujours en cavale et un receleur, vient d’être mise hors d’état de nuire par le commissariat central de police de la ville de Gaoua.

Les cinq bandits ont été présentés, le mercredi 10 mars 2021 dans le chef-lieu de la région du sud-ouest lors d’une conférence de presse. Selon le commissaire central de police  de la ville de Gaoua, commissaire Moussa Drabo, cette opération a connu un succès grâce à la collaboration de la population et d’autres services de police.

Il a relaté que suite à plusieurs plaintes de vol à mains armées dans des lieux de lieux de commerce et sur des routes de la région, ses services ont diligenté une enquête en vue de rechercher, d’interpeller toutes personnes en rapport avec les faits.

C’est ainsi, a poursuivi le commissaire Drabo, que le 13 février dernier, de retour d’une mission d’investigation, les éléments de la Brigade de recherche ont interpellé D.A. âgé de 31 ans et D.M. âgé de 35 ans qui se disent être des bergers.

«Interrogés sur les faits, ces derniers reconnaissent avoir y participé et indiquent qu’ils ne sont pas seuls car faisant partie d’un réseau de malfaiteurs. Suite à des investigations poussées, les éléments de la brigade interpellent le nommé B.S. âgé de 29 ans considéré comme le cerveau, à  la suite d’une mission d’interpellation dans la ville de Diébougou où il réside », a fait savoir le commissaire central.

A l’écouter, c’est de fil en aiguille que la brigade a pu interpeller D.B. alias Vieux, âgé de 38 ans qui dénonce B.A. âgé de 33 ans. «Quelques jours après ce dernier fut localisé à Ourgou-Manega dans la province d’Oubritenga. Après plusieurs jours de recherches, il a été finalement arrêté dans sa fuite à Pa dans la province des Balé », a précisé M. Drabo.

Sur leur mode opératoire, il a expliqué que les délinquants identifient d’abord les axes routiers et les lieux de commerce avant de procéder par des guets suivis d’irruption puis menaces des usagers avec leurs armes à feu.

«Quant au lieux de commerce, ils font irruption dans le local et tiennent les tenanciers en respect. Ils portent toujours des blousons, des bonnets et des cache-nez pour couvrir leur visage avant de commettre leurs forfaits. Une fois le butin atteint, ils prennent la poudre d’escampette sur des motocyclettes », a-t-il dévoilé.

Au cours des investigations, a confié Moussa Drabo, plusieurs matériels ont été saisis dont des motos, des armes à feu, des cartouches, des armes blanches, des téléphones portables et un appareil photo. Le commissaire central a profité de l’occasion pour  exhorter la population à accompagner les forces de défense et de sécurité en dénonçant tout comportement suspect à travers les numéros verts : 16 pour la gendarmerie, 17 pour  la police nationale ou 1010 pour le centre de veille et d’alerte.

Pierre Yaméogo est un gérant de station à essence. Son lieu de service a reçu la visite des bandits dans la soirée du 21 novembre autour de 19 heures. Il a salué le travail abattu par le commissariat central de police de Gaoua pour mettre fin aux attaques de ces malfaiteurs.

Agence d’information du Burkina

 

Burkina : Le gouvernement réorganise les candidatures libres au concours d’entrée en 6e et seconde

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Burkina : Le gouvernement réorganise les candidatures libres au concours d’entrée en 6e et seconde

Ouagadougou, 10 mars 2021 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a autorisé mercredi, par décret pris en Conseil des ministres, la réorganisation «des candidatures libres au concours d’entrée en 6e  et à celui d’entrée en seconde».

Selon le ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura, ce décret porte institution et organisation des concours scolaires et remplace un kiti de 1987 et un décret de 2015.

Il a indiqué que «ce nouveau décret augmente l’âge limite pour passer les concours d’entrée en 6e  à 16 ans au lieu de 14 ans auparavant et fixe le nombre de places disponibles en 6e  et en seconde par province et non plus par région».

Quatre autres décrets ont également été pris ce mercredi par le Conseil des ministres présidé par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré et relatifs à l’organisation des examens et concours scolaires.

Il y a le décret qui porte sur l’organisation du Certificat d’aptitude professionnel (CAP). Ce décret remplace un ancien de 2012.

Selon le ministre Ousséni Tamboura, ce décret «ouvre le CAP à des élèves qui ne pouvaient jusque-là participer audit examen».

Le troisième décret porte sur l’organisation du Brevet d’étude professionnel (BEP). Il remplace un décret du 13 mars 2012.

Ousséni Tamboura a indiqué que ce décret «est rendu nécessaire par la création de directions provinciales des enseignements post-primaires et secondaires».

«Il innove en autorisant les élèves de la première D prime et des candidats libres de ce même niveau à participer à l’examen du BEP», a-t-il affirmé.

Le quatrième décret est relatif à l’organisation du Certificat d’étude primaire (CEP) et remplace un précédent décret de 2015.

Sa principale innovation, selon le ministre Tamboura «est le renforcement de la responsabilité des Circonscriptions d’enseignement de base».

Le 5e  décret est relatif à l’organisation de l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC).

«Sa principale innovation est l’organisation de l’examen par la direction provinciale et non plus par la direction régionale», a affirmé le ministre Tamboura.

Selon le porte-parole du gouvernement, «ces 5 décrets portent une réorganisation efficace des différents examens et concours scolaires en considérant davantage la proximité des acteurs au niveau provincial et communal au lieu du niveau régional».

Ils permettent également, a-t-il poursuivi, d’élargir «les bases de participation aux candidats libres ou en scolarités et surtout de réprimer la fraude».

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo : présidence du Faso

 

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