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Burkina : Plus de 1,116 milliards FCFA pour favoriser le développement endogène

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Burkina : Plus de 1,116 milliards FCFA pour favoriser le développement endogène

Ouagadougou, 29 avril 2021 (AIB) – L’Association burkinabè de fundraising (ABF) en partenariat avec les Pays-Bas a lancé officiellement jeudi à Ouagadougou, le programme quinquennal «Giving For Change» estimé à plus de 1,116 milliards de FCFA pour promouvoir le développement endogène au Burkina Faso.

Le coordonnateur national du programme Abdoulaye Sawadogo a indiqué que «Giving for change»,  est financé à hauteur de 1 milliard 116 millions 694 mille 470 FCFA par le gouvernement néerlandais dans le cadre de son programme «power of voices» en collaboration avec le partenaire Wilde gangen.

Il a félicité l’ambassade des Pays-Bas au Burkina Faso et le partenaire Wilde gagen pour  les actions concrètes qu’ils mènent dans la lutte contre la pauvreté au Burkina Faso, «surtout en milieu rural où les populations ont du mal à s’épanouir».

Le coordonnateur national de «Giving For Change» M. Sawadogo, par ailleurs, membre de l’Association burkinabè de fundraising (ABF) s’exprimait jeudi à Ouagadougou, au cours de la cérémonie de lancement officiel du nouveau programme prévu pour les cinq prochaines années.

Il a indiqué que le nouveau programme couvre les régions de l’Est, du Centre-est, du Nord, du Centre-nord, du Sahel et de la Boucle du Mouhoun avec comme cibles les jeunes et les femmes.

Il a expliqué que ces activités consisteront, entre autres, au renforcement des capacités des groupements de femmes et de jeunes sur la mobilisation des ressources locales, la formation sur le genre, la maîtrise de carte communautaire de performance et les activités de plaidoyer.

«Connaissant l’engagement et le dynamisme des acteurs de mise en œuvre du programme, je n’ai aucun doute que le programme Giving for change contribuera à la transformation structurelle, sociale, politique et économique de notre pays», a-t-il ajouté.

Ce second programme succède à un premier intitulé «Change The Game Academy». Selon Abdoulaye Sawadogo, le premier programme a permis de renforcer en quatre ans, les capacités de 41 organisations à base communautaires.

Selon la représentante du chargé d’affaire de l’ambassade des Pays-Bas au Burkina, Lydia Tapsoba, le Burkina Faso  a bénéficié de douze projets dont  celui du «Giving for change», sélectionné dans le cadre d’un partenariat.

«Ces projets sont pilotés par des départements thématiques du ministère des Affaires étrangères et des fonds nationaux des Pays-Bas», a expliqué Lydia Tapsoba.

Notons que le programme Giving for change intervient dans huit pays à travers le monde que sont la Palestine, le Brésil, le Kenya, l’Ouganda, le Ghana, la Mozambique, l’Ethiopie  et le Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

NO/wis/ak

Après 40 ans de vaccination, le Burkina reste déterminé à poursuivre le combat (président Kaboré)

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Après 40 ans de vaccination, le Burkina reste déterminé à poursuivre le combat (président Kaboré)

Ouagadougou, 29 avril 2021 (AIB) – Le président du Faso Roch Marc Kaboré, champion mondial de la vaccination, a inauguré jeudi à Ouagadougou, un nouvel entrepôt de vaccins en réaffirmant la détermination du Burkina Faso à poursuivre le Programme élargi de vaccination (PEV), créé il y a 40 ans.

«Ce que nous venons d’inaugurer aujourd’hui (entrepôt de vaccins), est un centre très important. Nous aurons maintenant des conteneurs frigorifiques qui vont nous permettre de conserver les vaccins», a indiqué le président Kaboré.

Le chef de l’Etat burkinabè s’exprimait jeudi, au lancement de la semaine de la célébration des 40 ans du Programme élargi de vaccination (PEV) au Burkina Faso.

Le lancement a été marqué par l’inauguration d’un nouvel entrepôt de vaccin. Le président Kaboré  a exprimé l’engagement ferme du Burkina Faso à poursuivre la lutte pour la vaccination qui «est important pour la santé et pour l’avenir du pays».

Le chef de l’Etat a affirmé que l’entrepôt sera équipé et le bâtiment élevé en hauteur avec l’appui des partenaires.

A cet effet, il a salué le programme GAVI pour sa «contribution importante» à la réalisation du joyau inauguré.

Le ministre de la Santé, Charlemagne Ouédraogo a expliqué que la semaine de célébration des 40 ans du PEV vise à célébrer le succès du Burkina Faso en matière de vaccination mais aussi analyser les défis à relever.

Il a salué, au nom du président du Faso, l’équipe de chercheurs de Nanoro (Centre-ouest) pour les résultats obtenus dans la recherche d’un vaccin contre le paludisme.

13 personnalités engagées dans les programmes de vaccination ont été désignées champions régionaux pour assurer le leadership de la promotion de la vaccination dans leur région.

Des agents de santé et des organisations partenaires ont été faits officiers et chevaliers de l’ordre du mérite de la santé, de l’action sociale avec agrafe santé, en guise de reconnaissance de la Nation.

Agence d’information du Burkina

MY/wis/ak 

Photo : présidence du Faso

 

Des arbitres entament ce 29 avril un boycott du Fasofoot pour crier leur ras-le-bol

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Des arbitres entament ce 29 avril un boycott du Fasofoot pour crier leur ras-le-bol

Ouagadougou, 29 avr. 2021 (AIB) – L’Amical des arbitres du Fasofoot a décidé ce jeudi de prendre le Fasofoot en otage en boycottant « tous les matchs des championnats et coupe nationale sur toute l’étendue du territoire national », a-t-on appris d’un communiqué émanant de la structure des maîtres du jeu.

« Depuis un certain temps, le jeu et le fair-play dans nos stades ont laissé place progressivement aux violences excessives et voies de fait sur le corps arbitral », a annoncé dans un communiqué signé du président de l’AMAF, Seydou Bélem et dont l’AIB a eu copie.

Le communiqué ajoute que « malgré nos multiples interpellations à l’endroit de la Ligue de football professionnel sur la nécessité d’appliquer les textes relatifs aux violences dans les stades, les décisions prises jusque-là par celle-ci restent incompréhensibles et ne favorisent nullement l’instauration d’un climat apaisé sur les terrains ».

En effet la dernière violence exercée sur un arbitre sur le terrain par un joueur date de la semaine dernière. Lors de la 20e journée du championnat national de football de 2e division disputé le dimanche 25 avril entre l’OSM (Dédougou) et l’AJEB ( de Bobo-Dioulasso), le joueur Sékou Koné de la première équipe citée, selon les rapports des officiels, a donné un coup de tête à l’arbitre pour lui avoir donné un carton rouge (cumul de cartons jaune) à la 40e mn. Le score était à 0-0.

Dans l’incapacité de poursuivre le match, le maître du jeu a arrêté la partie. Dans les rapports des officiels de la rencontre (délégué, arbitres, commissaire), tous ont reconnu cet acte de violence de Koné. La Ligue de football professionnel (LFP) organisatrice de la compétition a suspendu le joueur pour 12 mois et a reprogrammé le match.

Les hommes en noir ne sont pas satisfaits des sanctions et se disent ne pas être très bien protégés. Ils veulent plus de garanties sur les aires de jeu. En plus du boycott des championnats et coupe nationale, les arbitres ont également décidé du « boycott de toutes les activités liées à l’arbitrage à l’exception de la préparation physique ».

Le président de l’AMAF tout en invitant les autres membres au « strict respect des termes de ce présent communiqué », dit compter sur leur détermination « à œuvrer pour un Faso foot plus pacifié et une amélioration des conditions de vie et de travail de tous les arbitres de football.

La première division du Faso foot a joué sa 27e journée le week-end dernier ( il reste donc 6 journées) pendant qu’en deuxième division, après la 20e journée disputée dimanche dernier, il ne reste que 2 journées à disputer. La coupe du Faso est à l’étape des ½ finales.

C’est la 2e fois que l’AMAF hausse le ton. La première fois c’était en Août dernier, pour réclamer les meilleures conditions de travail.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/   

Burkina/Droits humains : Deux groupes de travail installés pour prévenir les crises

Burkina-Droits-CNDH-Membres-Installation

Burkina/Droits humains : Deux groupes de travail installés pour prévenir les crises

Ouagadougou, 29 avril 2021 (AIB) – La Commission nationale des droits humains (CNDH) a installé jeudi, un groupe de travail sur la prévention des conflits, abus et atrocités et annonce l’installation demain vendredi, d’un autre groupe sur l’accès des victimes à la justice.

Selon le président de la CNDH, Kalifa Rodrigue Namoano, les membres des groupes doivent «collecter des informations sur les situations de crise, suivre la situation des droits humains de manière générale, notamment dans les régions du Nord, du Centre-nord, du Sahel et de l’Est».

M. Namoano a indiqué que munis de ces informations, ces membres pourront les interpeller chaque fois qu’il faut, afin qu’ensemble ils puissent éviter la survenue «d’un certain nombre de crises et éviter d’aller tout le temps vers des enquêtes et sur des allégations de violations des droits humains».

Les membres de ces deux groupes de travail proviennent de la région du Centre et des régions citées plus haut.

La mise en place de ces deux groupes de travail s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme «Droits humains et accès à la justice», lancé le 10 novembre 2020.

Le programme est financé par l’USAID et appuyé par un consortium de partenaires que sont l’Association du Barreau américain initiative pour l’Etat de droit (ABA-ROLI), Freedom House, Search for common ground et pact.

La Commission nationale des droits humains (CNDH) est une institution publique de l’Etat chargée de la promotion et de la défense des Droits humains au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

HB/wis/ak

Coupe CAF : Salitas FC s’incline pour son dernier match face à l’Etoile du Sahel (2-1)

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Coupe CAF : Salitas FC s’incline pour son dernier match face à l’Etoile du Sahel (2-1)

Ouagadougou, 29 avril 2021 (AIB) – L’Etoile sportive du Sahel de Sousse (Tunisie) a battu mercredi soir à Tunis, Salitas FC du Burkina Faso par le score de 2 buts à 1, comptant pour le dernier match du groupe C, de la coupe de la Confédération africaine de football (CAF).

Salitas FC, éliminé de la compétition, se déplaçait en terre tunisienne avec pour objectif, ne pas finir dernier de la poule C, pour l’honneur. Son adversaire l’Etoile du Sahel avait été déjà battu à Ouagadougou lors du match aller.

Mais les Tunisiens ont démarré la rencontre tambour battant et sont parvenus à ouvrir matinalement le score par Hamza Lahmar à la 6e mn. Prenant le dessus de la rencontre, l’équipe de Sousse marque son second but par Souleymane Coulibaly, 2 mn après la reprise de la seconde période (47e).

Les espoirs de Salitas se sont amenuisés, mais les poulains de Ladji Coulibaly parviendront à sauver l’honneur grâce à la nouvelle recrue Michailou Dramé (72e).

Au bilan de ces matchs de poule, Salitas (3 points) aligne cinq défaites pour une victoire en six matchs et se classe 4e sur 4 de ce groupe C. C’est la formation sénégalaise du Jaraaf qui a fini première avec 11 points, suivi du CS Sfaxien (10 points) et de l’Etoile sportive du Sahel (8 points).

C’est la deuxième participation de Salitas FC en match de poule de la Coupe CAF.

Agence d’information du Burkina
AS/ak

Les étudiants de l’Institut, les futurs semeurs de paix  et d’amour (Abdoulaye Tao)

Burkina- Religion- Réseau-

Les étudiants de l’Institut, les futurs semeurs de paix  et d’amour (Abdoulaye Tao)

Ouagadougou, 28 avril 2021 (AIB) – Le président du Réseau des journalistes et communicateurs musulmans  du Burkina Faso (REJCOM/BF), Abdoulaye Tao a  indiqué mercredi à Ouagadougou, que les étudiants de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de  la communication (ISTIC)  seront  les  futurs  «semeurs » de paix et d’amour  dans la société burkinabè.

«En tant que  journalistes et communicateurs du réseau musulman, nous sommes  venus rompre le jeûne avec nos jeunes frères et sœurs  musulmans de l’ISTIC», a affirmé le président du Réseau  des journalistes et communicateurs musulmans  du Burkina Faso (REJCOM/BF), Abdoulaye Tao.

Abdoulaye TAO, président du REJCOM/BF

Selon M. Tao,  les frères et sœurs en islam, en formation à l’Institut des sciences et techniques de l’information et de  la communication (ISTIC)   seront les «semeurs» de paix et d’amour  au Burkina Faso.

Le premier responsable du Réseau a précisé que  les partisans du prophète Mohamed doivent  se rapprocher en partage et en prière  en ce mois béni de ramadan.

Le président du REJCOM/BF s’exprimait mercredi  à Ouagadougou,  dans les locaux de l’ISTIC,  à l’issue d’une rupture collective de jeûne avec ses frères et sœurs étudiants.

De son avis, c’est une façon  pour son  réseau de prendre contact avec la future relève (étudiants) qui  tiendra le flambeau  les prochaines années sur le terrain.

«Notre idée consiste à faire des étudiants de l’ISTIC, des bons professionnels du journalisme et de la communication et des bons  musulmans car nous avons en partage l’islam ,  a-t-il expliqué.

En croire Abdoulaye Tao,  pour y arriver il faut bien  connaître  sa religion et son métier afin de mieux  servir la communauté.

Et de noter  que «nous sommes dans un monde qui se déchire où il y a beaucoup d’incompréhensions» et que «les  journalistes et communicateurs sont souvent à base de la diffusion d’informations  non conciliantes».

Le patron du réseau a signalé que la rencontre permettra aux hommes et femmes de la presse  d’intégrer certains  aspects de la vie dans leur futur métier.

Le directeur de la formation initiale de l’ISTIC, Abem  Aousségué   a traduit sa satisfaction au Réseau pour son initiative au profit des étudiants pour ce mois de ramadan.

M. Aousségué dit constater pour l’occasion que le journalisme et la communication peuvent allier  à la pratique religieuse.

«C’est avec engouement que nos étudiants de l’ISTIC ont pu commémorer la partie avec les membres du Réseau des journalistes et communicateurs du Burkina Faso», a-t-il soutenu.

Au terme de la rencontre, le REJCOM/BF a remis des livres saints  aux étudiants afin qu’ils approfondissent leurs  connaissances en islam.

 

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 28 avril 2021

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 28 avril 2021

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 28 avril 2021, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté un rapport relatif à trois (03) décrets.

Il s’agit :

du décret portant attributions, composition et fonctionnement du Conseil national des archives ;
du décret portant composition, attributions et fonctionnement des Archives nationales du Burkina Faso ;
du décret portant conditions et procédures de gestion des archives publiques et privées au Burkina Faso.

Ces décrets visent la mise en œuvre des dispositions de la loi n°047-2019/AN du 22 octobre 2019 régissant les archives au Burkina Faso, pour la prise en compte des archives électroniques, la prestation de serment des agents travaillant dans les services d’archives et les spécificités des archives de certaines professions libérales.

L’adoption de ces décrets permettra de résoudre la problématique de la gestion des archives dans notre pays.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE L’INTEGRATION AFRICAINE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un décret portant ouverture d’un Consulat général du Burkina Faso à Malabo, République de Guinée Equatoriale.

L’adoption de ce décret consacre l’ouverture d’un Consulat général du Burkina Faso à Malabo, République de Guinée Equatoriale en vue du renforcement de la coopération entre les deux pays.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif au Schéma directeur de la statistique (SDS) 2021-2025.

Le SDS vise la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement de la statistique afin de fournir à notre pays des informations statistiques actualisées, nécessaires à l’élaboration et à la conduite des politiques et programmes nationaux de développement.

Le Schéma directeur de la statistique prévoit entre autres activités :

la poursuite du 5ème Recensement général de la population et de l’habitation ;
la poursuite du 2ème Recensement général de l’agriculture (RGA) ;
la réalisation de la 5ème enquête démographique et de santé ;
la réalisation de l’enquête sur la disponibilité et la capacité opérationnelle des services de santé.

L’adoption de ce rapport permettra la mise en œuvre du Schéma directeur de la statistique 2021-2025.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de loi portant cadre juridique et institutionnel du Partenariat public-privé (PPP) au Burkina Faso.

Le PPP est un instrument contractuel de réalisation de projets de développement.

Ce projet de loi une fois adopté à l’Assemblée nationale remplacera la précédente loi n°020-2013/AN du 23 mai 2013 portant régime juridique du PPP au Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

Le troisième rapport est relatif à un décret portant fixation de l’indemnité journalière de session des membres du Conseil d’orientation de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC).

L’adoption de ce décret vise l’application de l’article 45 de la loi organique n°082-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant attributions, composition et fonctionnement de l’ASCE-LC.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté undécret portant attributions, composition et fonctionnement du Conseil national de santé (CNS).

Le Conseil national de santé est l’organe chargé d’émettre un avis sur les dossiers médicaux établis dans le but d’obtenir entre autres, une évacuation sanitaire hors du territoire national, un congé maladie de longue durée pour un agent public de l’Etat et une mise à la retraite anticipée pour raisons de santé d’un agent public de l’Etat.

L’adoption de ce décret permet au Conseil national de santé de travailler avec célérité dans le traitement des dossiers de santé liés aux évacuations sanitaires.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte autorisation de prise de participation de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) dans le capital social de la Banque postale du Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet à la CNSS de participer au capital social de la Banque postale du Burkina Faso à hauteur de 1 050 000 000 FCFA, conformément à l’article 4 de la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

Le second décret porte autorisation de prise de participation de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) dans le capital social de la Banque postale du Burkina Faso.

L’adoption de ce décret permet à la CARFO de participer au capital social de la Banque postale du Burkina Faso à hauteur de 1 200 000 000 FCFA, conformément à l’article 4 de la loi n°025/99/AN du 16 novembre 1999 portant règlementation générale des sociétés à capitaux publics.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE, DES POSTES ET DE LA TRANSFORMATION DIGITALE

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de l’Economie numérique, des postes et de la transformation digitale.

Ce décret prend en compte les nouvelles attributions de ce département afin de le conformer au décret n°2021-0002/PRES/PM du 10 janvier 2021 portant composition du gouvernement et au décret n°2021-0023/PRES/PM/SGG-CM du 1er février 2021 portant attributions des membres du gouvernement.

L’adoption de ce décret permet au ministère de l’Economie numérique, des postes et de la transformation digitale de se doter d’un nouvel organigramme en vue de remplir efficacement ses missions.

I.7. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES ET DE LA MECANISATION

Le Conseil a adopté un rapport relatif au Plan de réponse et de soutien aux populations vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition (PRSPV) de 2021.

Pour la réalisation de l’objectif global du PRSPV de 2021, les réponses urgentes concernent :

l’assistance alimentaire aux personnes vulnérables ;
l’assistance aux personnes déplacées internes et aux ménages hôtes ;
le soutien à la production agricole et animale ;
la prévention et la prise en charge des enfants de moins de 5 ans malnutris, des femmes enceintes et allaitantes malnutries ;

le soutien à l’approvisionnement en eau potable.
Le coût global du PRSPV de 2021 est de cent vingt-six milliards cinquante-huit millions huit cent quatre-vingt-dix mille quatre cent quatre-vingt et un (126 058 890 481) FCFA, financé par l’Etat burkinabè, les partenaires techniques et financiers et les collectivités.

I.8. AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère des Infrastructures et du désenclavement.

Ce décret prend en compte les nouvelles attributions de ce département afin de le conformer au décret n°2021-0002/PRES/PM du 10 janvier 2021 portant composition du Gouvernement et au décret n°2021-0023/PRES/PM/SGG-CM du 1er février 2021 portant attributions des membres du gouvernement.

L’adoption de ce décret permet au ministère des Infrastructures et du désenclavement de se doter d’un nouvel organigramme en vue d’accomplir efficacement ses missions.

I.9. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseila adopté un rapport relatif à la sécurité énergétique au Burkina Faso : diagnostic et solutions préconisées pour le renforcement de notre parc de production électrique en interne.

Ce rapport donne l’alerte sur notre sécurité énergétique et un besoin urgent de renforcement du parc de production électrique en interne, notamment par des centrales thermiques fonctionnant au Gaz (LNG) 1 au Burkina Faso.

I.10. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique.

Ce décret prend en compte les nouvelles attributions de ce département afin de le conformer au décret n°2021-0002/PRES/PM du 10 janvier 2021 portant composition du gouvernement et au décret n°2021-0023/PRES/PM/SGG-CM du 1er février 2021 portant attributions des membres du gouvernement.

L’adoption de ce décret permet au ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique de se doter d’un nouvel organigramme en vue d’accomplir efficacement ses missions.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le Président du Faso s’est réjoui de la tenue de la 22ème édition de la Journée nationale du paysan (JNP) à Manga, le samedi 24 avril 2021. Il a réitéré ses félicitations et ses encouragements aux productrices et producteurs de notre pays, et les exhorte à poursuivre les efforts de modernisation et d’organisation du monde agricole.

II.2. Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation a informé le Conseil du niveau de préparation de la célébration du 11 décembre 2021 à Ziniaré.

Le Conseil a noté une bonne progression dans les procédures du dépouillement des offres pour la réalisation des grandes infrastructures.

Le Conseil a instruit le ministre chargé du dossier à prendre les dispositions nécessaires en vue de l’accélération de la construction de la cité des forces vives.

II.3. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur a informé le Conseil de la tenue de la 4ème réunion du Comité conjoint de suivi du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, du 28 au 30 avril 2021 à Abidjan.

II.4. Les ministres chargés de la Recherche et de la Santé ont informé le Conseil des excellents résultats obtenus dans la recherche d’un vaccin contre le paludisme par une équipe de recherche burkinabè basée à Nanoro dans le Boulkiemdé.

A l’issue de la phase 2 de la recherche, le candidat vaccin R-21 a révélé une efficacité de 77% au-dessus d’une efficacité des 75% requis par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La phase 3 de la recherche qui concernera une plus grande échelle de la population, d’ici et d’ailleurs, va débuter en mai 2021 ; elle est la dernière étape de la recherche devant aboutir à la validation du vaccin contre le paludisme.

Le Président du Faso à travers le Conseil des ministres a tenu à encourager une fois de plus les chercheurs burkinabè et leurs partenaires impliqués dans cette quête de vaccin contre le paludisme.

II.5. Le ministre de l’Eau et de l’assainissement a informé le Conseil de la dynamique de concertations entre l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), la Ligue des consommateurs du Burkina, les Organisations de la société civile, de personnes ressources et des représentants de consommateurs dans le cadre d’un atelier tenu les 14 et 15 avril 2021. Ces concertations ont abouti à des conclusions consensuelles.

Le Conseil a instruit le ministre chargé de l’Eau de veiller à la mise en œuvre diligente desdites conclusions.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

AU TITRE DE LA PRIMATURE

Monsieur Fatogoma Anselme SANOU, Officier, Intendant Colonel-Major, est nommé Secrétaire permanent de la Commission nationale de contrôle des armes (CNCA) ;
Monsieur Alain Florent YELEMOU, Mle 46 245 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI).

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE L’INTEGRATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Monsieur Lucien KINDA, Mle 105 274 N, Administrateur civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
Monsieur Yacouba CAMARA, Mle 78 61 T, est nommé Conseiller économique à l’Ambassade du Burkina Faso à Ottawa au Canada ;

Monsieur Marcel Marie DAKOURE, Mle 32 462 X, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Premier conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Bamako (Mali) ;
Monsieur Souleymane HEBIE, Mle 5 934 N, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre près l’Ambassade du Burkina Faso à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis) ;

Monsieur Karim Ouepia IDOGO, Mle 105 154 H, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Premier conseiller auprès de l’Ambassade, représentation permanente du Burkina Faso à Addis Abeba en Ethiopie ;
Monsieur Boulmonli Léonard LOMPO, Mle 104 413 C, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre conseiller à l’Ambassade du Burkina Faso à Washington ;

Monsieur Alfred Benjamin Patindé TIENDREBEOGO, Mle 104 408 M, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Ministre conseiller à l’Ambassade du Burkina Faso à Rome ;
Monsieur Belko DIALLO, Mle 97 966 X, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Premier conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso en Arabie Saoudite ;

Monsieur Aminou OUEDRAOGO, Mle 86 084 C, Interprète-traducteur, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Attaché d’Ambassade aux Emirats arabes Unis ;
Monsieur Grégoire KARAGA, Mle 51 955 V, Inspecteur principal des douanes, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Conseiller chargé des questions douanières à l’Ambassade du Burkina Faso à Bruxelles (Belgique) ;

Monsieur Ousmane KABRE, Mle 208 206 V, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du cérémonial et des protocoles institutionnels ministériels et des collectivités territoriales ;
Madame Rose OUEDRAOGO/OUEDRAOGO, Mle 46 652 N, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Directrice des conférences et voyages officiels ;

Monsieur Abdoul Aimé Roland KONATE, Mle 118 939 R, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des privilèges et immunités diplomatiques à la Direction générale du Protocole d’Etat ;
Monsieur Régis Kévin BAKYONO, Mle 104 418 Y, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Conseiller technique auprès du Ministre délégué chargé de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur ;

Monsieur Bakary KONE, Mle 117 403 C, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Conseiller technique auprès du Ministre délégué chargé de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur ;
Monsieur Dramane KY, Mle 104 318 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Trésorier près l’Ambassade du Burkina Faso à Riyadh (Arabie Saoudite).

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Monsieur Daouda SOMA, Mle 104 851 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Comptable principal des matières ;
Monsieur Soungalo Eric BARRO, Mle 43 110 R, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur du Centre des impôts Bobo I ;

Monsieur Abdoulaye SOMA, Mle 47 696 C, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur des moyennes entreprises du Centre II ;
Monsieur Pohé Issa BAOULA, Mle 43 154 A, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du Centre des impôts Bobo III ;
Monsieur Nièwiè Bertin SOME, Mle 37 255 Z, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur du Centre des impôts Bobo IV ;

Monsieur Mahadou Gustave KONATE, Mle 39 662 G, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur du Centre des impôts Ouaga III ;
Monsieur Pierre ZIDA, Mle 35 916 E, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du Centre des impôts Ouaga IV ;
Monsieur Aboubakar NACANABO, Mle 111 077 U, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Commissaire du Gouvernement près de l’Ordre national des experts comptables et comptables agréés ;

Madame Yéri Rosalie KAMBIRE, Mle 52 167 U, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 12ème échelon, est nommée Directrice des moyennes entreprises du Centre n°4 ;
Monsieur Hamma BANCE, Mle 56 728 M, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur des moyennes entreprises des Hauts-Bassins ;
Monsieur Moussa KONVOLBO, Mle 39 646 G, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur de la prospective et du suivi des réformes ;
Monsieur Bernard OUEDRAOGO, Mle 54 651 Y, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur du contrôle fiscal ;

Monsieur Souleymane OUEDRAOGO, Mle 31 992 P, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur du Guichet unique du foncier de Bobo-Dioulasso.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Monsieur Ataouegué Joël AOUE, Mle 32 869, Attaché d’intendance universitaire, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
Monsieur Wamtinga Richard SAWADOGO, Mle 88 764 P, Maître de recherche, catégorie P2, classe exceptionnelle, 1er échelon, est nommé Chargé de missions ;
Monsieur Sanmalme Aristide DABIRE, Mle 36 609 E, Inspecteur de l’enseignement secondaire, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE NUMERIQUE, DES POSTES ET DE LA TRANSFORMATION DIGITALE

Monsieur Inoussa TRAORE, Mle 262 708 S, Enseignant-chercheur en économie, est nommé Secrétaire général de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC).

AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Monsieur Wendyam Armel BOUDA, Economiste-gestionnaire, catégorie A, 6ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
Monsieur Harouna SYLLA, Mle 43 945 T, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Inspecteur général des services ;
Madame Elise YAOGO/KABORE, Mle 31 860 U, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice régionale des Ressources animales et halieutiques du Plateau-Central ;

Monsieur Seydou OUEDRAOGO, Mle 217 491 X, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des Ressources animales et halieutiques des Banwa ;
Monsieur Tasséré KABORE, Mle 209 893 K, Conseiller d’élevage, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial des Ressources animales et halieutiques du Nahouri ;

Monsieur Yéwaya YAMEOGO, Mle 220 468 B, Ingénieur du développement rural, vulgarisation agricole, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial des Ressources animales et halieutiques du Namentenga ;
Monsieur Windezilimda Roger ZOUNGRANA, Mle 19 618 H, Technicien supérieur d’élevage, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial des Ressources animales et halieutiques de la Sissili.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA PROMOTION DE L’ENTREPRENEURIAT ET DE L’EMPLOI

Monsieur Bamassi Serge HEMA, Mle 225 087 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances du Centre de formation professionnelle et industrielle de Bobo-Dioulasso ;
Monsieur Mahamoudou SAWADOGO, Mle 303 895 F, Conseiller en emploi et formation professionnelle, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Jeunesse, de la promotion de l’entrepreneuriat et de l’emploi du Séno.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Monsieur Salifou TAÏTA, Mle 43 410 S, Instituteur principal, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;
Madame Alizata DABIRE/SAWADOGO, Mle 59 707 Y, Administrateur civil, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Secrétaire générale ;
Monsieur Mambourou SOMA, Mle 225 862 X, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

Monsieur Kiswendsida Marie Aimé OUEDRAOGO, Mle 91 186 A, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général de l’Office national du tourisme du Burkina (ONTB) ;
Monsieur Bangbi Francis Frédéric KABORE, Mle 32 112 S, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Directeur général de l’Institut supérieur de l’image et du son-Studio école (ISIS-SE) ;

Monsieur Bonaventure Bernadin OUEDRAOGO, Mle 41 446 M, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PC, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur général du Cinéma et de l’audio-visuel.

AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS

Monsieur Ismaël ZEBRET, Mle 74 293 E, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Secrétaire technique des infrastructures de sports et loisirs ;
Monsieur Benjamin Ousmane OUEDRAOGO, Mle 35 969 J, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

Monsieur Ismaël SOMBIE, Officier, Capitaine, est nommé Directeur général de l’Office de gestion des infrastructures sportives ;
Monsieur Abdoul Ajusso OUEDRAOGO, Mle 31 983 N, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des marchés publics ;
Monsieur Moussa TINDANO, Mle 54 668 Z, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs et de Présidents aux Conseils d’administration :

de l’Office national d’identification (ONI) au titre du ministère de la Sécurité ;
de l’Université de Ouahigouya (UOHG), de l’Ecole normale supérieure de Koudougou (ENSK) et du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation ;
de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;

de la Maison de l’Enfant André DUPONT de Orodara (MEADO) au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire ;
de la Société de développement intégré du Pôle de croissance de la Vallée du Sourou (SOUROUPOLE-SEM), de la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER) et de la Société d’exploitation des phosphates du Burkina (SEPB) au titre du ministère de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation ;

de l’Agence d’exécution des travaux Eau et équipement rural (AGETEER) au titre du ministère de l’Eau et de l’assainissement.

MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Saidou YANOGO, Mle 34 14 P, Gestionnaire des télécommunications, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère du Développement de l’économie numérique, des postes et de la transformation digitale au Conseil d’administration de l’Office national d’identification (ONI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université de Ouahigouya (UOHG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

Monsieur Paligwendé Christophe NONGUIERMA, Mle 260 353 T, Conseiller des affaires économiques.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ETABLISSEMENTS PUBLICS PROFESSIONNELS

Monsieur Smaïla OUEDRAOGO, Mle 240 997 X, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en santé publique.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES STRUCTURES ADMINISTRATIVES LOCALES EXTERNES A L’UNIVERSITE

Au titre du Conseil régional du Nord :

Monsieur Boukary SAVADOGO, Mle 47 770 D, Administrateur des affaires sociales en remplacement de Monsieur Salifou OUEDRAOGO.
Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole normale supérieure de Koudougou (ENSK) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

Monsieur Sidi DRABO, Mle 41 903 D, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ELEVES STAGIAIRES DE L’ECOLE NORMALE SUPERIEURE DE KOUDOUGOU (ENSK)

Monsieur Moumouni ZOUNGRANA, Elève professeur des collèges d’enseignement général.
Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES ETUDIANTS

Monsieur Zangakiri SARAMBE, Etudiant en licence 2 de philosophie en remplacement de Monsieur Yahaya RAKISTABA ;
Monsieur Gaston NABAYAOGO, Etudiant en licence 3 de physique en remplacement de Monsieur Yacouba KYELEM.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU FONDS NATIONAL POUR L’EDUCATION ET LA RECHERCHE (FONER)

Monsieur Toua Justin COULIBALY, Mle 334 309 E, Ingénieur de conception en informatique.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES BAILLEURS DE FONDS DU FONDS NATIONAL POUR L’EDUCATION ET LA RECHERCHE (FONER)

Monsieur Wonouma Nicolas MILLOGO, Mle 91 100 089, Gestionnaire à la Loterie nationale Burkinabè (LONAB).
Le quatrième décret porte renouvellement du mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

Monsieur Gaoussou GANDEMA, Mle 58 442 X, Inspecteur du trésor.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

Monsieur Aly SAVADOGO, Mle 110 923 A, Professeur titulaire ;
Madame Yougbaré Wennégouda Mariette MININGOU, Mle 117 291 N, Enseignant-chercheur.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE SYNDICAT DES ENSEIGNANTS

Monsieur Olivier GNANKINE, Mle 110 925 Y, Professeur titulaire.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES PROMOTEURS DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR PRIVE

Monsieur Ismaël Ladji TOURE, Gestionnaire.
Le cinquième décret renouvelle le mandat de Monsieur Gaoussou GANDEMA, Mle 58 442 X, Inspecteur du trésor, Président du Conseil d’administration du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) pour une dernière période de trois (03) ans.

MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Diakarya OUATTARA, Mle 004, Cadre supérieur de Banque, Administrateur représentant les employeurs au Conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Maison de l’enfance André DUPONT de Orodara (MEADO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire :

Monsieur Soumèla SAKHO, Mle 46 405 C, Inspecteur d’éducation spécialisée.
Au titre du ministère de la Justice, des droits humains et de la promotion civique :

Monsieur Roger-André ZOUNGRANA, Mle 130 393 C, Magistrat.
Au titre du ministère de la Jeunesse et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes :

Monsieur Zoumana TRAORE, Mle 259 736 R, Conseiller en emploi et en formation professionnelle.
Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Maison de l’enfance André DUPONT de Orodara (MEADO) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire :

Monsieur Sié Pascal PODA, Mle 55 810 N, Inspecteur d’éducation spécialisée.
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

Monsieur Moussa TRAORE, Mle 212 388 Y, Inspecteur du travail.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES PARENTS D’ENFANTS

Au titre de l’Association des parents d’enfants :

Monsieur Lokré Célestin SAMANDOULOUGOU.
Le troisième décret nomme Monsieur Soumèla SAKHO, Mle 46 405 C, Inspecteur d’éducation spécialisée, Président du Conseil d’administration de la Maison de l’enfance André DUPONT de Orodara (MEADO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES ET DE LA MECANISATION

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Société de développement intégré du Pôle de croissance de la Vallée du Sourou « SOUROUPOLE SEM » pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre de la Primature :

Monsieur Dieudonné TRAORE, Mle 91 350 Z, Ingénieur d’agriculture.
Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

Madame Bassénewindé Monique YARGA/OUEDRAOGO, Mle 212 280 S, Conseiller en aménagement du territoire et en développement local.
Au titre du ministère des Ressources animales et halieutiques :

Monsieur Aloys OUBDA, Mle 78 216 X, Professeur des lycées et collèges.
Au titre du ministère de l’Eau et de l’assainissement :

Monsieur Koudougou Achille SEGDA, Mle 33 958 Z, Ingénieur du génie rural.
Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

Monsieur Mounirou KIAMA, Mle 11 313 L, Conseiller des affaires économiques.
Au titre du ministère de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation :

Monsieur Boukary SAWADOGO, Mle 33 822, Ingénieur socio-économiste.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA SOCIETE NATIONALE DE GESTION DU STOCK DE SECURITE ALIMENTAIRE (SONAGESS)

Madame Clémence TRAORE/SOME, Mle 422 260, Economiste- gestionnaire.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA SOCIETE NATIONALE BURKINABE D’ELECTRICITE (SONABEL)

Monsieur Jean Bedel GOUBA, Mle 79 37 P, Ingénieur- électromécanicien.
Le deuxième décret nomme Madame Clémence TRAORE/SOME, Mle 422 260, Economiste-gestionnaire, Présidente du Conseil d’administration de la Société de développement intégré du Pôle de croissance de la Vallée du Sourou « SOUROUPOLE SEM » pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme monsieur Windéyam Vincent de Paul YAMEOGO, Mle 58 689 T, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration de la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le quatrième décret nomme Monsieur Mamoudou TRAORE, Mle 40 938 H, Maître de recherche en sciences des sols, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation au Conseil d’administration de la Société d’exploitation des phosphates du Burkina (SEPB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le cinquième décret nomme Monsieur Mamoudou TRAORE, Mle 40 938 H, Maître de recherche en sciences des sols, Président du Conseil d’administration de la Société d’exploitation des phosphates du Burkina (SEPB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Madame Rokiatou TRAORE/CARABIRI, Mle 212 658 S, Ingénieur du génie rural, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation au Conseil d’administration de l’Agence d’exécution des travaux Eau et équipement rural (AGETEER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Boureima dit Basile OUEDRAOGO, Maire de la commune de Ouahigouya, Administrateur représentant l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) au Conseil d’administration de l’Agence d’exécution des travaux Eau et équipement rural (AGETEER) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication etdes Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement

Ousséni TAMBOURA
Officier de l’Ordre de l’Etalon

Zondoma : Le MPP invite ses militants à accompagner le programme présidentiel et la réconciliation nationale

Les membres du bureau politique ayant animé la conférence.

Zondoma : Le MPP invite ses militants à accompagner le programme présidentiel et la réconciliation nationale

Gourcy, (AIB)- Le Mouvement du Peuple pour le Progrès MPP section Zondoma a organisé sa conférence provinciale ce samedi 23 avril 2021 à la résidence du Secrétaire Exécutif national Lassané Savadogo sis au secteur 3 de Gourcy.

Les conférences provinciales sont des activités prévues par les textes fondateurs du parti du soleil levant.

Selon le secrétaire général de la section du Zondoma, Dominique Ouédraogo, elles ont pour objectif de discuter avec les bases  sur tous les aspects en lien avec  la vie du parti et de faire des propositions pour son enracinement et son rayonnement.

La conférence de Gourcy a été dirigée par une délégation venue de la capitale sous la conduite de Laure  Zongo/Hien , membre du bureau exécutif national du parti et ancien ministre en charge de l’Action sociale.

Les militants venus des cinq communes du Zondoma.

Ouvrant les débats, la délégation a décliné sa lecture de la situation nationale à l’entame du second mandat du Président Kaboré marquée selon elle par la persistance de l’insécurité et la maladie à coronavirus, une relative  accalmie  de la fronde sociale, l’instauration d’un dialogue politique et surtout la mise en route d’un processus de réconciliation nationale confié à Zéphirin Diabré.

«Le parti se porte bien » : dira Souleymane Ouédraogo invité à livrer une communication sur la vie du parti dans la province.

A l’en croire, tous les indicateurs sont au vert. Toutefois, a-t-il relevé, la création d’un cadre de concertation avec les autres partis de la mouvance, la diversification des sources de financement,  l’acquisition d’un siège provincial, la formation des militants «au  militantisme vrai », la valorisation des cadres du parti et particulièrement un portefeuille ministériel pour la province seraient nécessaire pour renforcer les assises du parti selon monsieur Ouédraogo.

Pour le secrétaire général du MPP/ Zondoma Dominique Ouédraogo, cette conférence a permis de concerter la base pour le congrès qui s’annonce.

Son avis est partagé  par Saidou Ouédraogo pour qui le parti gagnerait  à relever le défi du leadership par le choix judicieux de ses représentants dans l’administration et pour les élections municipales à venir.

Dressant le bilan de la campagne électorale du 22 novembre 2021, madame Ramata Kinda a reconnu qu’elle n’a pas été de tout repos même si à l’arrivée, le MPP est parvenu à dominer largement ses 28 concurrents en lice dans la province.

Les participants ont eu droit également à un exposé sur le contenu du programme présidentiel ainsi que les défis liés à sa mise en œuvre présenté par d’autres membres du bureau politique national du parti notamment  le député Soumaila Ouédraogo.

A ce propos, un plan quinquennal arrimé sur les engagements du président Kaboré aurait été élaboré au compte du Zondoma selon les communicateurs.

Réagissant après les communications, les militants ont interpellé le gouvernement sur la qualité des ouvrages réalisés, les insuffisances dans la mise en œuvre de la gratuité des soins et aussi sur la question de la promotion de la femme.

Ils ont également mis en garde le parti sur la ruée des autres partis vers la majorité. « Soyez rassurés que toutes vos préoccupations seront transmises à qui droit » a indiqué madame Zongo qui a félicité les militants du Zondoma pour leur mobilisation et leur participation active aux échanges.

Elle terminera en invitant l’ensemble des militants à accompagner résolument la mise en œuvre du programme du Président et particulièrement le processus de réconciliation en cours.

Agence d’information du Burkina

Aziz KIEMDE (Collaborateur)

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : L’UE condamne avec force l’assassinat de trois occidentaux

Burkina : L’UE condamne avec force l’assassinat de trois occidentaux

Ouagadougou, 28 avril 2021(AIB)-L’Union européenne a condamné avec force, l’odieux assassinat de deux journalistes espagnols et d’un militant écologiste, par des terroristes dans l’Est du Burkina.

«Ouagadougou, le 28 avril 2021,

DÉCLARATION LOCALE DE L’UNION EUROPÉENNE (UE)

La Délégation de l’Union européenne et les Chefs de Mission diplomatique des Etats membres de l’UE au Burkina Faso publient la déclaration suivante :

 C’est avec une grande tristesse que la Délégation de l’Union européenne et les chancelleries européennes présentes au Burkina Faso ont appris la mort de deux journalistes espagnols et d’un militant écologiste irlandais, alors qu’ils réalisaient un documentaire sur la lutte contre le braconnage dans la région de l’Est burkinabè. Dans ce moment tragique, toutes nos pensées vont aux proches. Nous, Européens présents au Burkina Faso, condamnons avec force cet odieux assassinat et marquons notre totale solidarité avec les familles des victimes de cet acte, européennes ou burkinabè.

Ce meurtre montre une nouvelle fois la lâcheté et le vrai visage criminel des terroristes, porte- drapeaux d’un obscurantisme qui annihile tout, incluant la liberté d’expression et le droit à la vérité. L’Union européenne et ses États membres sont déterminés à poursuivre l’accompagnement des autorités du Burkina Faso dans leur lutte contre le terrorisme et en faveur de la paix, la sécurité, la stabilité, et le développement. »

Source: communiqué UE

Photo d’illustration/lefaso.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Grève des manœuvres occasionnels : Le Haut conseil rencontre Simon Compaoré pour une sortie de crise

Burkina-Municipalité-Crise-Dialogue-Rencontre

Grève des manœuvres occasionnels : Le Haut conseil rencontre Simon Compaoré pour une sortie de crise  

Ouagadougou, 28 avril 2021 (AIB) – Le Haut conseil du dialogue social (HCDS) a rencontré mercredi l’ancien maire de Ouagadougou, Simon Compaoré pour une sortie de crise entre la mairie centrale et les manœuvres occasionnels.

«Le Haut conseil du dialogue social a souhaité s’entretenir avec moi en tant qu’ancien maire de Ouagadougou pour une intermédiation au sujet de la tension entre les (manœuvres) occasionnels et l’administration municipale», a indiqué Simon Compaoré.

M. Compaoré a dirigé la mairie centrale de Ouagadougou de 1995 à 2012 et il est celui qui a recruté les ouvriers «occasionnels» avec pour ambitions de changer la physionomie de la ville de Ouagadougou.

Il a expliqué que la ville avait à l’époque peu de moyens pour recruter du personnel et c’est ce qui a justifié le recours à ces ouvriers payés à la tâche.

Face à la crise qui oppose l’actuelle équipe municipale et les ouvriers «occasionnels», Simon Compaoré pense qu’elle «peut être résolue grâce à la médiation».

Le HCDS a rencontré Simon Compaoré dans le cadre d’une série de rencontres qu’il a initiée en sa qualité de médiateur de la crise.

Selon le vice-président du HCDS, Salif Sangaré, avant de commencer une quelconque démarche, ils estiment qu’il convient d’abord d’échanger avec ceux qui ont été à la base du recrutement des ouvriers «occasionnels» pour comprendre les tenants et les aboutissants.

Aussi, à la suite du maire Compaoré, le HCDS compte dans les prochains jours, rencontrer, l’ancien maire Casimir Ilboudo, et le ministre en charge de l’Administration territoriale, Clément Sawadogo au sujet de la crise.

Le HCDS a été saisi de cette affaire  le 20 décembre dernier par la Fédération nationale des arts et métiers, a indiqué Salif Sangaré.

Le lundi dernier, les manœuvres occasionnels ont protesté devant l’entrée de l’hôtel de ville pour exiger le paiement de leurs arriérés et leur intégration dans la fonction publique territoriale.

Hier mardi, la mairie a réagi en affirmant qu’elle ne va pas payer «des manœuvres occasionnels» qui auraient grevé durant trois mois pour exiger leur intégration dans la Fonction publique territoriale.

Agence d’information du Burkina

MY-HY/no/wis/ak

Promotion de la cohésion sociale : le PNUD et le HCR apportent le PaCoS

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Promotion de la cohésion sociale

Le PNUD et le HCR apportent le PaCoS

 

Le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) et le Haut-commissariat des nations unies pour les réfugiés(UNHCR) a organisé le 27 avril 2021 à Bobo-Dioulasso un atelier d’appropriation  du projet Participation citoyenne et cohésion sociale (PaCoS). La rencontre a pour but de permettre une meilleure appropriation du projet par l’ensemble des parties prenantes concernées en vue de favoriser une mise en œuvre consensuelle et efficace des interventions.

Le projet Participation citoyenne et cohésion sociale (PaCoS)  est initié par le Programme des nations unies pour le développement(PNUD) et le Haut-commissariat des nations unies pour les réfugiés(UNHCR). Il vise à promouvoir la participation citoyenne et la cohésion sociale dans les collectivités territoriales dans le  grand Ouest. Le PaCoS a pour but  notamment de renforcer les principes de la redevabilité et la culture citoyenne des femmes, des jeunes et des organisations de la société civile (OSC) dans les collectivités territoriales, apaiser les tensions et conflits intra et intercommunautaires liés à la gouvernance locale du foncier, et à renforcer les capacités des acteurs des collectivités territoriales cibles à s’impliquer dans la promotion des valeurs de tolérance et de cohésion sociale. La mise en œuvre du PaCoS implique la participation de plusieurs acteurs comme les autorités administratives, les services techniques de l’Etat, les communes, les leaders coutumiers et religieux et les organisations de la société civile. C’est en vue de permettre à ces acteurs  de s’approprier le projet, son contenu et ses différentes articulations que les deux agences ont initié l’atelier du 27 avril 2021 à Bobo-Dioulasso. il s’est agi à travers la rencontre, de permettre aux participants d’avoir une meilleure compréhension des enjeux, des objectifs et des axes stratégiques du projet, d’expliquer et de définir les rôles des différents acteurs concernés ainsi que le mécanisme de coordination, et d’adopter la planification pluriannuelle des activités.

 

38 800 déplacés dans le grand Ouest

 

A l’ouverture de l’atelier, le chef d’équipe gouvernance et paix durable au PNUD, Dieudonné Kini, a rappelé que la mise en œuvre du PaCoS est la contribution du PNUD et du HCR aux efforts du gouvernement qui fait face aux nombreux défis en termes de perte en vie humaine , de déplacements massifs des personnes à l’intérieur du  pays, et la mise à mal du vivre ensemble. « l’idée centrale qui a guidé jusqu’ici le processus de formulation de ce projet est qu’aucun développement durable et harmonieux n’est envisageable sans la paix, la cohésion sociale et une participation adéquate de toutes les forces vives de la nation, y compris les femmes, les jeunes, les personnes déplacées internes et les organisations de la société civile », a souligné M. Kini. Pour être bénéfique et efficace cette participation, selon le chef d’équipe gouvernance et paix durable au PNUD,  se doit être avisée, éclairée et pertinente, d’où la nécessité de bien outiller les différents acteurs impliqués. A l’entendre, le projet ambitionne  renforcer la capacité des acteurs en matière de redevabilité et de culture citoyenne, de gestion des affaires locales, de promotion des valeurs de tolérance de cohésion sociale. Un accent, a-t-il ajouté, sera mis sur les efforts visant à apaiser les tensions et les conflits intra et intercommunautaires, liés à la gouvernance locale du foncier, à la promotion de l’autonomisation socioéconomique des populations vulnérables, en particulier des femmes, des jeunes et des personnes déplacées internes. Pour le chef de bureau du  HCR à Bobo, Tony Tumagu, il est important que toutes les parties prenantes s’approprient le projet afin que les produits qui seront issus de sa mise en œuvre soient profitables et bénéfiques à la population cible. « Au-delà de la cohésion  sociale et la participation citoyenne, ce projet place comme priorité l’autonomisation socioéconomique  des personnes déplacées internes et leurs communautés hôtes dans le grand Ouest, qui a accueilli plus de 38 800 personnes déplacées internes au 31 mars 2021 dont la grande majorité vit dans des familles d’accueil et grâce au soutien appréciable des communautés hôtes », a-t-il dit. Le gouverneur de la région du Sud-Ouest, Emmanuel Zongo, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, se dit convaincu qu’il n’y a pas de développement sans cohésion sociale et la paix. Il a loué la création du projet PaCoS qui vient renforcer les  initiatives des autorités pour la promotion du vivre ensemble et la cohésion sociale.

Adaman DRABO

Coopération Burkina-Mali: Les acteurs administratifs parlent de la délimitation frontalière à Orodara

Coopération Burkina-Mali

 

Les acteurs administratifs parlent de la délimitation frontalière à Orodara

 

 

Le Secrétariat permanent de la Commission Nationale des Frontières du Burkina et la Direction Nationale des Frontières du Mali ont conjointement organisé du 20 au 21 avril 21, à Orodara, une rencontre d’échanges et de concertation sur la coopération transfrontalière. Cette rencontre  a regroupé les acteurs administratifs de la province du Kénédougou  au Burkina- Faso et de leurs homologues des cercles de Sikasso et de Yorosso en république sœur du Mali.

 

L’objectif recherché à travers cet atelier est de promouvoir et renforcer la coopération transfrontalière entre ces deux pays frères et amis intimément liés par l’histoire et la géographie. Il  a été  conjointement organisé par le Secrétariat permanent de la Commission Nationale des Frontières du Burkina et la Direction Nationale des Frontières du Mali avec l’appui technique et financier de la GIZ/PFUA.

Les travaux ont été co-présidés par Abdallah Pathé Sangaré Haut-commissaire de la province du Kénédougou et Agaly AG Inamoud, préfet de Yorosso par ailleurs chef de la délégation malienne.   Gérôme Dakouo, coordonnateur régional de la GIZ /PFUA  a laissé entendre qu’il s’agit d’une rencontre d’échange entre frères sur les effets  de la délimitation et démarcation des frontière, de la coopération transfrontalière, de la libre circulation des personnes et des biens  contre l’insécurité au niveau des frontières. Par ailleurs, il a  rappelé que bon nombre  d’Etats Ouest Africains ont développé des stratégies spécifiques à la gestion holistique des frontières avec des plans d’action  et ont alloué des budgets pour leur mise en œuvre.

Au regard de l’enjeu de cette rencontre M.Dakouo  a rassuré les participants de la disponibilité de  sa structure à les appuyer pour l’amélioration  des  conditions de vie des populations frontalières. Au nom de la délégation malienne, Agaly  AG Inamoud Yattara, préfet du  cercle de Yorosso s’est réjoui d’avoir été associé à cette  rencontre d’échanges et de concertation. Pour lui, la politique frontalière d’un état doit privilégier le développement des contacts humains et les échanges frontaliers dans tous les secteurs.

 

Une feuille de route pour une bonne collaboration transfrontalière

 

 

Il a ensuite traduit ses sentiments de gratitude et de reconnaissance aux autorités de la province du kénédougou pour l’accueil chaleureux à leur réservé.   A son tour, le haut-commissaire de la province du kénédougou  a laissé entendre que cet atelier d’échanges et  de concertation entre les acteurs frontaliers  trouve son fondement  dans le Programme Frontière de l’Union Africaine adopté en juin 2007  à Addis -Abeba. Et de préciser que la situation  actuelle des menaces sur la sécurité due à la propagation des réseaux terroristes, à la  migration irrégulière et au déficit de gouvernance  transfrontalière  constitue une  préoccupation  des communautés frontalières et constitue un défi majeur à la cohabitation pacifique et à l’intégration des peuples. Puis, de rappeler que l’espace que forment la région des Hauts- Bassins et celle de Sikasso est une unité géographique, économique et sociologique caractérisée par une histoire et vécu partagés. Selon lui, l’enjeu est de construire sur la base de cet espace géographique  commun et de cette homogénéité culturelle, un espace de croissance partagée, de développement inclusif et d’une résilience plusgrande face aux vulnérabilités de l’environnement.

Durant 48heures, les participants à la rencontre de Orodara ont travaillé en plénière et en groupe à travers des communications portant sur le programme Frontière de l’Union Africaine, la coopération transfrontalière, la coopération sécuritaire et la libre circulation des personnes et des biens.

Au terme destravaux, les deux parties se sont félicitées de la bonne ambiance cordiale et fraternelle qui a prévalu tout au long de cette rencontre puis, ont formulé des recommandations assorties d’une feuille de route pour une bonne collaboration transfrontalière.

Apollinaire KAM

                                                                                 (AIB/ Orodara)

Ganzourgou/CMTC- SARL : Sortie de la 5e promotion de jeunes formés aux mines et au BTP

Munis de leurs attestations et de leurs kits, ces jeunes peuvent désormais faire valoir leurs compétences dans les entreprises minières et le BTP.

Ganzourgou/CMTC- SARL : Sortie de la 5e promotion de jeunes formés aux mines et au BTP

Zorgho, (AIB)- Le Centre de formation professionnelle des métiers miniers et BTP (CMTC-SARL) a organisé le 17 avril 2021 dans le village de Nédogo, commune de Boudry, une cérémonie de sortie de la cinquième promotion et le lancement de la sixième promotion des jeunes formés aux métiers miniers et BTP.

Le Burkina Faso connait actuellement un boom minier qui favorise le développement de plusieurs métiers liés à ce secteur.

Malheureusement, le manque de compétences des jeunes dans les communes qui abritent les sites miniers fait que ces jeunes ne profitent pas des emplois générés par les mines.

Pour remédier à cette situation, le Centre de formation professionnelle des métiers miniers et BTP ( CMTC-SARL), créé en 2018 et implanté dans différentes communes minières du Burkina, s’évertue dans la formation des jeunes.

Honorable Alexandre Tapsoba interpelle le ministère de la Jeunesse à promouvoir les centres de formation comme CMTC.

La cérémonie du 17 avril 2021 marque la sortie officielle de la 5ème promotion dénommée « Promotion Evidence » et le lancement de la 6ème promotion des jeunes formés à Nédogo.

Elle a été placée sous le thème « Pour une meilleure production minière et une cohésion sociale durable, quelle est la contribution de la jeunesse et des sociétés minières ? »

Allocutions, remise d’attestations et de kits d’installation aux sortants, le tout ponctué par des animations d’artistes musiciens locaux et d’une troupe warba ont constitué les temps forts de cette cérémonie.

Selon Amédée Sawadogo, responsable du CMTC-SARL, la formation a été financée d’une part par la Société des mines de Sanbrado (SOMISA) et d’autres parts par la contribution des volontaires qui se sont inscrits pour se faire former. L’objectif visé est d’offrir des compétences à des orpailleurs afin de les reconvertir dans d’autres métiers.

 

La promotion a connu 3 défections sur les 30 apprenants inscrits. Des 27 jeunes qui ont suivi de bout en bout la formation, 15 ont été formés en soudure, en électricité bâtiment, en mécanique et 12 jeunes en conduite d’engins lourds notamment la pelle chargeuse, le bulldozer, la niveleuse, la pelle hydraulique et le dumper.

Trois mois ont été nécessaires pour leur offrir des compétences théoriques et pratiques et aujourd’hui, ils sont jugés aptes pour aller sur le marché de l’emploi. Ils ont alors reçu leur attestation et des kits d’installation.

A en croire M. Sawadogo, les sortants bénéficieront d’un accompagnement durant une année pour s’assurer qu’ils mettent en pratique les compétences acquises et utilisent les kits à bon escient. Il a promis de plaider auprès des entreprises partenaires pour obtenir des stages pour les jeunes formés en conduite d’engins lourds.

Vincent Morel, directeur national de SOMISA promet que la SOMISA ne s’arrêtera pas en si bon chemin.

Il a salué la SOMISA et l’ensemble de ses sous-traitants qui, selon lui, ont déjà recruté une vingtaine de jeunes formés en 2019.

Amédée Sawadogo a lancé un appel au ministère en charge des Mines et des Carrières, au ministère des Infrastructures et celui en charge de la Jeunesse de faciliter la valorisation des compétences locales.

M. Sawadogo a demandé particulièrement au ministère de la Jeunesse de créer une base de données pour enregistrer les compétences locales et plaider auprès des entreprises minières et autres institutions pour leur insertion. A toutes les forces vives, il a appelé à parrainer les jeunes inscrits pour réduire leur charge de la formation.

Pour Vincent Morel, directeur national de la SOMISA, le financement de la formation entre dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de renforcement des capacités des communautés.

Selon lui, depuis la construction de la mine en 2019, 140 jeunes et femmes ont bénéficié de formations pour faciliter leur insertion socio professionnelle.

Il a félicité les jeunes formés et indiqué que la SOMISA continuera à accompagner les actions de développement dans la mesure du possible.

Guetwendé Harouna Zangré, représentant des apprenants a dit la satisfaction de tous d’avoir bénéficié de cette formation. Toutefois,  il a souhaité entre autres, la mise en place de stratégies durables et pérennes de mise en position de stage et de soutien à la recherche du premier emploi au profit de tous les apprenants en fin de formation, la création de centres publiques de formation aux métiers miniers et BTP dans chaque localité abritant une société minière,  la publication dans des délais raisonnables des offres d’ambauche des sociétés minières auprès des directions régionales et provinciales en charge de la jeunesse, l’institution d’un quota au profit des jeunes burkinabè formés aux métiers des mines dans le processus de recrutement du personnel au sein des sociétés minières, la priorisation de la main d’oeuvre locale qualifiée dans les recrutements.

Amédée Sawadogo, responsable de CMTC invite les Forces vives du pays à parrainer les jeunes en quête de formation.

Tout en se réjouissant des savoir-être et savoir-faire acquis, il a souhaité l’accompagnement de toutes les autorités pour leur insertion professionnelle.

Édouard Ganemmtoré, représentant le maire de Boudry, ne doute pas un instant que les compétences que les jeunes ont acquises leur serviront dans la vie.

C’est pourquoi, il a joint sa voix à celle du sage de Nédogo pour traduire la joie de la population de Boudry pour les efforts de SOMISA et de CMTC. Il souhaite que ces efforts soient maintenus pour aider la commune à se développer.

Plusieurs autorités ont été témoins de la sortie de la 5ème promotion.

« C’est un honneur pour moi en tant que parlementaire de voir des centres comme CMTC, mettre à la disposition des entreprises, des jeunes cadres qualifiés et compétents, car cela était une des recommandations fortes de la commission d’enquête parlementaire sur la gestion des sites miniers, de la responsabilité sociale des entreprises minières de 2016. »  a dit l’honorable député Alexandre Tapsoba, intervenant au nom de tous les coparrains de la cérémonie.

Convaincu que seule une jeunesse formée pourra relever les défis du développement, il a remercié la SOMISA et le CMTC pour l’initiative de cette formation.

Il a interpellé le ministère de la Jeunesse à davantage promouvoir et valoriser les centres qui excellent dans la formation professionnelle des jeunes.

Tout en invitant les autres entreprises minières à emboiter le pas de la SOMISA, Alexandre Tapsoba a pris l’engagement de mener une réflexion avec les coparrains dans l’optique d’apporter leur accompagnement à la promotion entrante.

Fidèle Kaboré, représentant le ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières a traduit la joie de ce dernier. Il a félicité les apprenants et promis transmettre les doléances au ministre. Il a remercié la SOMISA pour l’effort qu’elle consent déjà dans le recrutement.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

Nahouri : L’association PROLEC-DEV offre une centaine de livres au lycée de Ziou

photo de famille devant la grande porte du lycée départemental de Ziou.

Nahouri : L’association PROLEC-DEV offre une centaine de livres au lycée de Ziou

 Pô, (AIB)- :L’Association pour la Promotion de la Lecture et de la Culture pour le Développement (PROLEC-DEV)  a offert le samedi 24 avril 2021 une centaine de livres et cinq chaises pour la bibliothèque  du lycée départemental de Ziou. Objectifs,  promouvoir la lecture et la culture dans toutes les catégories sociales d’une part et d’autre part contribuer à relever le niveau des élèves dudit lycée.

 C’est un ouf de soulagement pour les élèves et le corps professoral du lycée département de Ziou, situé à une soixantaine de Kilomètre à l’Est de la Ville de Pô.

Le lycée vient de bénéficier de l’association pour la Promotion  de la Lecture et de la Culture pour le Développement (PROLEC-DEV),    des livres et la réhabilitation de sa  bibliothèque.

Le proviseur du lycée départemental de Ziou, Hervé Kaboré a traduit toute sa reconnaissance et celle de l’ensemble du personnel du lycée  à l’endroit  des responsables de l’association PROLEC-DEV pour cette initiative qui vient améliorer les conditions de travail du corps enseignant et des élèves.

La présidente de l’association Flore Alice YAMEOGO remettant les livres au proviseur Hervé Kaboré.

Pour Madame Flore Alice Yaméogo, présidente de l’association PROLEC-DEV, l’objectif de cette initiative est  de promouvoir la lecture et cultiver le goût de la lecture   dans toutes les catégories  sociales, principalement les jeunes.

Selon elle, l’autre constat est que la lecture est une activité qui n’est pas du tout  dans la vie quotidienne,  alors qu’elle est un moyen de  développement.

D’après Mme Yaméogo, le niveau des enfants est bas, la lecture peut indéniablement les booster  à l’autoformation en améliorant leur langage écrit et parlé.

Cela leur permettra d’avoir un bon niveau et partant contribuer au développement de notre pays a-t-elle conclu.

Les élèves par la voix de leur  délégué général  Zoubire Sia  et le président de l’Association des parents d’élèves  Sampana Ouena ont quant à eux remercié les responsables de l’association PROLEC-DEV  pour ce don et la réhabilitation de la bibliothèque.

photo de famille devant la bibliothèque.

Ce geste selon eux,  va contribuer  à rehausser le niveau scolaire et les taux de réussite.

Ils se sont engagés avec l’ensemble des acteurs du système éducatif  à prendre soins de ses livres. Le don est composé de (05) chaises de bureau et de 101 livres tous d’œuvres africaines.

Agence d’information du Burkina

Hamidou K. OUENA

 

Photo 1 : photo de famille devant la grande porte du lycée départemental de Ziou

Photo.2  La présidente de l’association Flore Alice YAMEOGO remettant les livres au proviseur Hervé Kaboré.

Photo.3  

 

 

Ganzourgou: Mani Tese forme des membres d’OSC sur les violences basées sur le genre

Plus d'une trentaine de membres d'OSC du Ganzourgou aptes à contribuer à la lutte contre les VBG.

Ganzourgou: Mani Tese forme des membres d’OSC sur les violences basées sur le genre

Zorgho, (AIB)- L’ONG Mani Tese a organisé une session de formation à l’endroit des représentants d’Organisations de la société civile (OSC) du Ganzourgou du 22 au 24 avril 2021 à la maison de la femme de Zorgho. Objectif: renforcer les connaissances des participants en vue d’en faire des agents de changement. L’ouverture de la formation a été présidée par M. Ambroise Ouédraogo, Haut-commissaire du Ganzourgou.

Selon le rapport mondial sur la violence et la santé, la violence, qu’elle soit collective ou individuelle, fait « plus d’un million de morts et autant de blessés par an ».

Au Burkina Faso, la recrudescence des cas de violences basées sur le genre, particulièrement les violences domestiques, le viol, l’inceste … inquiète de plus en plus les pouvoirs publics et l’ensemble des acteurs qui militent pour la promotion des droits humains.

Face à cette situation, l’État a mis en place des mécanismes institutionnels de promotion du genre et de lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG).  L’intégration du genre dans le Plan National pour le Développement Economique et Social (PNDS 2016 – 2020) et l’adoption d’une stratégie nationale Genre (plan marshal) 2020- 2024 en sont quelques-uns.

Le Haut-commissaire Ambroise Ouédraogo ( milieu) a félicité Mani Tese pour cette formation.

Malgré tout, les violences basées sur le genre persistent. Selon Yassia Ouédraogo, Directeur provincial en charge de la Femme et de la Famille du Ganzourgou, 18 cas de violences basées sur le genre, notamment des coups et blessures, des mariages d’enfants, les répudiations, des violences morales, ont été enregistrées par ses services en février 2021.

Pour apporter sa contribution dans la lutte contre ce phénomène, Mani Tese, dans le cadre du projet « Services sanitaires, services communaux d’état civil et OSC pour la promotion sociale et les droits des femmes et des enfants », organise des sessions de formation à l’endroit des membres des OSC de jeunes et de femmes sur les stratégies de luttes contre les violences Basées sur le Genre.

Pour Mme Habibou Kabré, coordinatrice du projet, cette formation vise spécifiquement à amener les participants à améliorer leur niveau de connaissances théoriques sur les VBG, leurs causes et conséquences sur la femme, la famille et la communauté.

Elle vise également à renforcer leurs compétences en techniques d’écoute, de counseling et de médiation mais aussi à les informer sur leur rôle dans la prise en charge des victimes de violences au sein de leurs communautés.

Habibou Kabré a saisi l’occasion pour remercier l’Union européenne qui a financé le projet et les autorités locales pour leur accompagnement. Elle a invité toute la population du Ganzourgou à s’unir pour lutter contre les VBG qui sont devenues un problème de développement.

Le Haut-commissaire Ambroise Ouédraogo a félicité Mani Tese pour l’initiation de cette formation. Il a invité les participants à restituer les acquis de la formation à leurs membres afin qu’ensemble, ils fassent bouger les lignes sur le terrain.

Yassia Ouédraogo a dit sa joie de voir Mani Tese initier cette formation à l’endroit des OSC. Pour lui, les VBG sont rencontrées dans les familles, les services, les écoles…  Il appelle les partenaires que sont les OSC à redoubler d’efforts dans la sensibilisation et le signalement afin de parvenir à l’éradication des VBG dans la province.

Mme Sophie Kaboré/ Ouédraogo, fière d’avoir pris part à la formation.

Au sortir de la formation, Mme Sophie Kaboré/ Ouédraogo, une des participantes se réjouit de savoir ce qu’est une VBG, ses causes et conséquences et comment se comporter face à une victime de VBG.

Idrissa Ouédraogo, membre du réseau de défense des droits humains du Ganzourgou a lui aussi apprécié positivement la formation. Il a pris l’engagement, tout comme Mme Sophie Kaboré, de mener des sensibilisations afin que le droit de chacun soit respecter.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

 

Terrorisme, vie chère et corruption, en couverture des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Terrorisme, vie chère et  corruption,  en couverture des quotidiens  burkinabè

Ouagadougou 28 avril 2021 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce mercredi, commentent  la hausse des prix des produits de  grande consommation, le suivi des projets routiers par le  Réseau national de lutte anticorruption (REN-LAC), sans  oublier l’attaque terroriste de Pama, dans la région de l’Est.

«Attaque Pama : 3 expatriés et un  Burkinabè tués », arbore à sa Une, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Selon le journal, le lundi 26 avril 2021, deux journalistes espagnols, un Irlandais et un membre des Forces de défense de sécurité (FDS) ont été enlevés sur l’axe Fada- Pama dans la région de l’Est.

Et de mentionner que  les choses ont évoluées négativement le lendemain mardi  car les  quatre personnes ont été tuées  par  des hommes  armés non identifiés dans la localité.

De son côté, le quotidien privé Le Pays affiche à sa Une : «Pama : Les corps sans vie des expatriés enlevés, retrouvés ».

Le confrère à travers sa rubrique «Révélations » précise  que l’équipe est tombée  dans une embuscade au cours de leur excursion et ont été exécutés par les assaillants.

Le journal public Sidwaya  dans sa rubrique «On murmure» titre : « Attaque à Pama : Les trois  expatriés auraient été  exécutés».

Le quotidien  affirme que selon les médias nationaux et internationaux, les trois expatriés ont été exécutés par les membres des groupes armés qui les avaient enlevés.

Au sujet de la hausse des produits de première nécessité, Le journal Le Pays   écrit : «Augmentation des prix des denrées de grande consommation : La CCVC met en garde le pouvoir».

A l’en croire, la Coalition de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) de la ville de Ouagadougou s’est insurgée hier mardi, contre l’Etat sur la hausse des produits de  grande consommation au Burkina.

A lire le journal, le responsable de la Coalition Dominique Yaméogo  note entre autres,  l’augmentation du prix  des hydrocarbures, des  céréales,  du logement, de l’électricité et de l’eau.

Le quotidien édité à Bobo-Dioulasso, L’Express du Faso, quant à lui,  rapporte que «la CCVC dénonce la politique antisociale du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti au pouvoir) ».

D’après lui, la coalition tout en dénonçant la politique antisociale du  parti au pouvoir et alliés, appelle la population à renforcer les différentes structures de la  CCVC existantes dans  les arrondissements.

Le journal public Sidwaya montre dans ses colonnes : «Hausse des prix des produits de grande consommation : L’interpellation des Coalition contre la vie chère».

Sous un autre registre, L’Observateur Paalga,  titre à sa Une : «Suivi citoyen travaux routiers : Le REN-LAC livre son chantier».

Le journal souligne que le  Réseau national de lutte anticorruption (REN-LAC) a mené une enquête  sur les travaux routiers dont la restitution  a eu lieu hier mardi 27 avril 2021 à Ouagadougou.

Le doyen des quotidiens privés  du Burkina  renchérit que le  REN-LAC demande l’implication des populations dans le choix des sites de réalisation des routes.

Pour sa part,  le quotidien privé Le Pays met en exergue : «Route Diapaga-Tansarga- Frontière du Bénin : Le REN-LAC note un taux d’avancement de 2,75%».

Selon le journal,  cette démarche du Réseau débuté en 2018 vise à contribuer à la qualité  des infrastructures réalisées par l’Etat burkinabè.

Agence d’information du Burkina

NO-MSS/ak

LE MONDE EN BREF DU MARDI 28 AVRIL 2021

LE MONDE EN BREF DU MARDI 28 AVRIL 2021

OUAGADOUGOU – Deux journalistes espagnols et un irlandais, portés disparus depuis une attaque lundi dans l’Est du Burkina Faso, ont été « exécutés par les terroristes », a annoncé mardi un responsable des services de sécurité burkinabè, Madrid confirmant la mort de ses deux ressortissants.

 

NEW DELHI – Au moins 17 pays ont connu des infections au variant indien du coronavirus, selon l’OMS. En Inde, toujours débordé par une flambée épidémique et où l’aide internationale a commencé à arriver mardi, les crématoriums manquent de bois et par endroits, comme à New Delhi, brûlent les corps sur des parkings.

 

MOGADISCIO – Le président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed, mis sous pression par ses alliés, a appelé à la tenue d’élections à l’issue d’une journée de mardi qui avait vu des habitants de Mogadiscio quitter leurs quartiers, craignant de nouveaux affrontements armés.

 

ADDIS ADEBA – Des soldats érythréens bloquent et pillent de l’aide alimentaire au Tigré, faisant craindre une famine dans cette région du Nord de l’Ethiopie en proie à la guerre, selon des documents du gouvernement éthiopien obtenus par l’AFP.

 

N’DJAMENA – Au moins cinq personnes ont été tuées mardi dans des manifestations sporadiques à N’Djamena et dans le Sud du Tchad contre la junte qui a pris le pouvoir après la mort du président Idriss Déby Itno il y a une semaine.

 

RANGOUN – Une des principales factions rebelles de Birmanie, très virulente contre la junte depuis le coup d’Etat, s’est emparée mardi d’une base de l’armée qui a riposté par des frappes aériennes.

 

JERUSALEM – L’organisation de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW) a qualifié mardi d' »apartheid » la politique d’Israël à l’égard des arabes sur son sol et des Palestiniens dans les Territoires occupés, une accusation farouchement contestée par l’Etat hébreu qui, avant même la publication du rapport, a réagi auprès de l’AFP en le qualifiant de « tract de propagande ».

 

MOSCOU – La justice russe a interdit mardi au Fonds de lutte contre la corruption (FBK) de l’opposant emprisonné Alexeï Navalny pratiquement toute activité, comme publier des contenus sur internet, organiser des manifestations et participer aux élections.

 

RYAD – L’Arabie saoudite a entamé des discussions avec une firme étrangère afin de lui vendre 1% du géant pétrolier saoudien Aramco, a indiqué mardi le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d’une interview télévisée.

 

BRUXELLES – Point final de l’éreintant feuilleton du Brexit, le Parlement européen s’est prononcé mardi soir sur l’accord commercial de l’UE avec le Royaume-Uni, très probablement en sa faveur, même si les résultats ne seront officiellement connus que mercredi.

 

TEHERAN – Le président iranien a ordonné l’ouverture d’une enquête pour « complot » à la suite de fuites audio dans lesquelles le ministre des Affaires étrangères déclare que l’armée a trop d’influence sur la diplomatie, a annoncé mardi un porte-parole du gouvernement.

 

GENEVE – Chypriotes-grecs et Chypriotes-turcs se retrouvent de mardi à jeudi à Genève pour des « discussions informelles » sur l’avenir de l’île sous la supervision d’un chef de l’ONU « réaliste » et pris en étau entre les positions des parties.

 

PARIS – L’ONG française Sherpa, qui lutte contre la criminalité financière, a relancé sa plainte pour qu’un juge d’instruction enquête sur les soupçons de corruption autour de la vente en 2016 de 36 avions Rafale à l’Inde, après de nouvelles révélations du site d’information Mediapart.

 

TIRANA – Le Premier ministre albanais Edi Rama a revendiqué mardi un troisième mandat « historique » après la victoire de son parti aux législatives, mais l’opposition a refusé de concéder sa défaite dans le petit pays des Balkans où les résultats électoraux sont systématiquement contestés.

 

ATHENES – Six mois après sa condamnation par la cour pénale d’Athènes à 13 ans et huit mois de prison ferme pour « direction d’une organisation criminelle », l’eurodéputé Ioannis Lagos, un ancien cadre du parti néonazi grec Aube dorée, a été arrêté mardi à Bruxelles.

 

TOKYO – La retentissante déroute du fonds d’investissement new-yorkais Archegos fin mars a désormais coûté plus de 10 milliards de dollars aux banques mondiales, après de nouvelles annonces mardi en provenance du japonais Nomura et un impact inattendu pour le suisse UBS.

 

LONDRES – Satisfaits de la stabilité des cours, les pays producteurs de l’Opep+ ont convenu mardi de maintenir leur stratégie de retour progressif de l’offre de pétrole brut sur le marché à l’issue d’un sommet ministériel avancé d’une journée.

 

PARIS – Un an après sa faillite, OneWeb est sur le point de réunir le financement de sa constellation de satellites destinée à fournir de l’internet à haut débit: l’opérateur européen Eutelsat a annoncé mardi avoir acquis « environ 24% » de OneWeb pour 550 millions de dollars, assurant l’émergence d’un rival sérieux de SpaceX.

 

LOS ANGELES – Sous tutelle depuis plus de douze ans à la suite de troubles psychologiques, la chanteuse Britney Spears a demandé mardi via son avocat à s’exprimer devant le tribunal de Los Angeles suivant son cas, qui lui a donné rendez-vous le 23 juin prochain.

 

MONTEVIDEO – L’ex-président uruguayen José « Pepe » Mujica, 85 ans, a été hospitalisé d’urgence pour retirer une arête de poisson coincée dans son œsophage. Selon plusieurs médias locaux, les médecins ont d’abord essayé de retirer l’arête mais n’y parvenant pas ils se sont résignés à une intervention chirurgicale.

 

(afp)

 

Tchad : «Idriss Deby Itno est mort d’une mort réservée aux grands destins» (général Deby)

Tchad-Présidence-Nation-Discours

Tchad : «Idriss Deby Itno est mort d’une mort réservée aux grands destins» (général Deby)

Ouagadougou, 28 avril 2021 (AIB) – Le président du Conseil militaire de transition, le général Mahamat Idriss Deby qui préside aux destinées du Tchad depuis une semaine, suite à l’assassinat de son père, a indiqué mardi que celui-ci «est mort d’une mort réservée aux grands destins».

 

«Le Maréchal du Tchad Idriss Deby Itno est mort d’une mort réservée aux grands destins, en nous laissant dans le désarroi, la détresse et une douleur indescriptible», a indiqué mardi, le général de corps d’armée Mahamat Idriss Deby.

Le président du Conseil militaire de transition (CMT) qui est depuis une semaine, président de la république du Tchad s’exprimait pour la première fois dans un message à la Nation depuis la mort au front le 20 avril dernier de son père le Maréchal du Tchad Idriss Deby Itno (68 ans).

Selon lui, «le président de la République (Idriss Deby Itno) a donné son dernier souffle et sa vie pour préserver le Tchad de la menace des groupes terroristes, des partisans de la guerre et des complotistes de tout bord».

Il a rendu «un vibrant hommage aux frères d’armes du maréchal du Tchad qui ont combattu à ses côtés, certains sont morts au champ d’honneur, d’autres en garderont des cicatrices indélébiles».

Il a indiqué que «l’objectif macabre des forces du mal et des adeptes de l’obscurantisme, est d’empêcher l’émergence du Tchad et de le déstabiliser en semant le chaos, la haine, la désolation et la mort».

«Face à ce péril qui menace encore le Tchad» et suite au «renoncement du président de l’Assemblée nationale d’assumer sa responsabilité constitutionnelle», le général Mahamat Idriss Deby affirme que «les Forces de défense et de sécurité ont pris leurs responsabilités devant l’histoire et le peuple» par la mise en place du «Conseil militaire de transition».

Le général Deby a indiqué que «le Conseil militaire de transition n’a pas d’autre objectif que d’assurer la continuité de l’État (…) et l’empêcher de sombrer dans le néant, la violence et l’anarchie» et «toute autre attitude des membres du CMT sera une atteinte impardonnable à la mémoire du maréchal et à l’engagement face au peuple».

Lundi, le CMT a nommé, Albert Pahimi Padacké, Premier ministre de la transition de 18 mois.

Albert Pahimi Padacké a été le dernier Premier ministre du président Deby, (février 2016 à mai 2018) avant la suppression du poste.

Passé ensuite dans l’opposition, il est arrivé deuxième au scrutin du 11 avril dernier, avec 10,32% des voix derrière le regretté président Deby qui l’avait remporté avec 79,32 %.

Selon le général Mahamat Idriss Deby, la mission du Premier ministre «est de former un nouveau gouvernement de réconciliation nationale, composé d’une équipe soudée, compétente et représentative du Tchad pluriel».

Le gouvernement formé aura pour principales tâches, «la réconciliation nationale, la paix, l’unité, la solidarité», a-t-il indiqué.

«Ces valeurs si chères à notre défunt président seront éprouvées et sanctuarisées dans le cadre d’un dialogue national inclusif qui sera organisé pendant cette période de transition (…). Je serai le garant (…et) n’éludera aucun sujet d’intérêt national selon un calendrier précis que le gouvernement sera appelé à dévoiler», a-t-il affirmé.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo : présidence de la république Tchadienne 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : Une coalition dénonce la flambée des prix des produits de grande consommation

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Burkina : Une coalition dénonce la flambée des prix des produits de grande consommation

Ouagadougou, 27 avril 2021 (AIB) – La Coalition de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) a dénoncé mardi, la flambée des prix des produits de grande consommation qui prennent à contrepied des promesses électorales du parti au pouvoir.

Le porte-parole de la CCVC, Dominique Yaméogo a dénoncé l’augmentation des prix des sacs de riz, de mais, de sorgho, du sucre, de l’huile, etc.

A cela, il a cité également l’augmentation du prix des hydrocarbures, du gasoil et du super 91 ainsi que la bouteille de gaz de 12,5 kg.

Il a déploré que ces augmentations interviennent au lendemain des élections couplées (présidentielle et législatives du 22 novembre 2020), aux cours desquelles, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP-au pouvoir) «a fait couler l’argent à flot sans vergogne» et fait des promesses sans lendemain.

Selon Dominique Yaméogo, «cette énième hausse laisse voir le peu d’intérêt du pouvoir MPP face à la misère des populations des villes et campagnes».

Il a indiqué que les autorités entretiennent de «faux espoirs» envers la jeunesse concernant l’entreprenariat tout en refusant la réouverture des usines Faso-Fani, Brafaso et l’usine de  tomate de Ziniaré qui pourraient  créer des milliers d’emplois au profit des jeunes.

Le porte-parole de la CCVC a invité la population de  Ouagadougou à se mobiliser davantage pour une prise en compte de leurs préoccupations par les autorités.

Agence d’information du Burkina

MSS/NO/wis/ak

Ouagadougou : La paroisse de Gounghin n’a ni brulé 70 fétiches ni stigmatisé les traditions (Curé)

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Ouagadougou : La paroisse de Gounghin n’a ni brulé  70 fétiches ni stigmatisé les traditions (Curé)

Ouagadougou, 27 avril 2021(AIB)-Ce sont des bayas, des bracelets, des croix et des statues envoutées de la Vierge Marie, des cadenas magiques, des machettes…et seulement deux fétiches apportés «librement» par des gens apeurés ou ne voulant plus détruire la vie des autres, qui ont été incinérés par la paroisse Saint Pierre de Gounghin , a assuré son curé Abbé Joanny Koama dans une interview accordée lundi soir à l’AIB, au cours de laquelle le prêtre a assuré que son temple n’a pas traiter la religion traditionnelle, de satanique.  

Agence d’information du Burkina (AIB) : Qu’est-ce qui a été exactement incinéré à la paroisse Saint Pierre de Gounghin le 20 avril 2021 ?

Abbé Joanny Koama : On a dit 70 fétiches. Mais je ne sais pas qui a parlé de fétiches. On a eu une quarantaine de colis entre mi-Carême (début mars) et le Vendredi Saint (2 avril) et une trentaine du Vendredi Saint au 20 avril. On a eu tout au plus deux fétiches.

Le reste,  ce sont des tisanes, des amulettes, des cadenas magiques, des parures, des bayas, des bracelets, des machettes, des trucs fléchés, des pics à glace… Certains étaient considérés comme des porte-bonheur.

Les gens se sont dessaisis de tout cela.  Il y avait des statues de la Vierge Marie, des médailles et des croix  qui ont été envoutées et que les gens ont apportées.

C’est cet ensemble des choses qu’on a brûlé.  Tout au plus, ce qu’on peut appeler fétiche, c’est deux. L’un des fétiches, c’est une famille qui avait peur. Le monsieur est mort. Sa femme a dit à sa famille de venir chercher le fétiche. Elle n’est pas venue chercher. Les enfants avaient peur. La case qui abritait le fétiche est tombée sur le fétiche. C’est de là, qu’on a nous a fait appel et on est allé creuser pour prendre.

On n’a contraint personne à apporter. On n’a pas fait de campagne. C’est seulement une annonce à l’église et on a dit aux gens : ‘’Pâques approche, si vous voulez vivre dans la vérité, choisissez Jésus et séparez-vous de tout ce qui n’est pas Jésus’’.  Il y a des gens qui sont directement venus apporter.

Par exemple, il y a une femme qui a apporté des produits d’attirance des hommes qu’elle a eus dans les cabinets de spiritisme. Elle a dit que depuis longtemps, elle cherche un homme dans sa vie mais elle n’a pas trouvé. Elle a dit qu’elle a tout essayé (des parfums, des tisanes et autres) et jusqu’à présent, elle n’a pas de mari ni de copain. Elle s’est dit ‘’je vais vivre maintenant ma foi et abandonner tout ça’’.

C’est tout ça qu’on a brulé et on parle de 70 fétiches. Je ne vois pas en quoi, ce sont des fétiches.

(AIB) : Est-il respectueux de traiter les pratiques traditionnelles de satanique et de bruler le patrimoine culturel de certaines familles ?

Abbé Joanny Koama : Ceux qui ont assisté de bout en  bout peuvent témoigner qu’on n’a pas traité une religion de satanique. Ce ne sont pas les objets en tant que telle mais la façon dont ils sont utilisés pour détruire.

Il y a des objets qu’on a reçus qui vont au-delà de la religion telle que le cadenas magique. Il y a un monsieur qui était dans le fétichisme et qui nous explique que  le cadenas magique peut bloquer l’avenir, le service, les études ou le foyer de quelqu’un. Quelqu’un qui se débarrasse de ça, au-delà de sa foi, est devenu un citoyen honnête.

La femme qui s’est débarrassé de ses produits d’attirance, est devenue une femme digne.

Ceux qui utilisaient les bracelets magiques qu’ils peuvent prendre et disparaitre pour voler comme ils veulent, passer sans être aperçus à la douane… C’est gens-là sont devenus des citoyens honnêtes.

Vraiment on n’a pas traité quelqu’un de sataniste. Par exemple, on a parlé du chrétien face à la sorcellerie. On a  vu dans ce thème, comment certains passent par des gens pour détruire les autres. Il n’y a pas de stigmatisation. Il  y a des musulmans, des catholiques, des gens de la religion traditionnelle qui sont venus participer du début à la fin. On n’a pas stigmatisé une religion. Par exemple, on a des chrétiens qui sont des chefs de quartier. Ils étaient là aux différentes messes et ils ont tout entendu. Mais on n’a pas stigmatisé une religion. Ce qui est sûr on n’a pas traité quelqu’un de satanique. On n’a pas insulté une religion. On peut donner des exemples de musulmans qui sont venus à des célébrations pour telle ou telle situation qui ont été exaucés, en plus des gens d’autres religions. On ne peut pas rejeter quelqu’un mais peut-être l’objet qui sert à détruire les gens. C’est là qu’on a parlé d’utilisation sataniste. Mais on n’a pas qualifié les objets ou les fétiches de sataniques.

(AIB) : Serez-vous prêt à présenter «des excuses publiques» comme certains l’exigent ?

Abbé Joanny Koama : Non, il n’y pas lieu de présenter des excuses. Il y a même quelqu’un qui m’a dit que des gens  veulent me rencontrer pour voir si au lieu de les détruire, on peut leur donner pour qu’ils puissent conserver dans des musées. On va aviser pour voir parce que nous aussi, on a un musée diocésain.

Les gens sont venus librement apporter les objets. Puisqu’ils ont peur, certains veulent être sûrs que c’est détruit.  Ce n’est pas la première fois qu’on incinère des objets. C’est parce que là, on la fait publiquement.

En fait, il n’y a pas eu de stigmatisation. Si les gens étaient à la rencontre, ils allaient se rendre compte qu’en fait l’article n’a pas rendu compte de la réalité. De toutes les façons, la rencontre était publique. Il y a rien de caché.

On respecte la culture. Vous voyez dans les églises, des (figures de) styles africains. Ce n’est pas vraiment pas catholique de vouloir détruire l’autre. Dans ma propre famille, il y a un qui est protestant, il y a ma petite sœur qui est musulmane, il y a des catholiques et il y a des gens au village qui pratiquent (la religion traditionnelle, ndlr). Chacun doit être libre.

Donc on a demandé aux gens de se dessaisir librement de ça. On n’a pas voulu outrer ou outrager quelqu’un. Il y a des talismans, des amulettes. Celui qui connait là, a raconté qu’on peut détruire toute une famille avec. L’objectif n’est pas de faire du bien mais de faire du mal.

Il y a des gens qui ont amené des machettes, un pic à glace, des trucs fléchés. Ils s’en servaient pour faire quoi ? Nous ne le savons pas. Mais comme ils ont amené, nous avons récupéré. Ce qui est sûr, ça ne servait pas pour la bonne cause des Hommes. Sinon ils n’allaient pas rendre ça.

Et si quelqu’un s’en dessaisi, c’est parce qu’il a pris conscience qu’il ne faut plus qu’il détruise la vie de quelqu’un. Si on a parlé de satanique, c’est peut-être dans ce sens. C’est l’œuvre qu’il faisait avec cet objet qui n’était même pas en l’honneur de l’homme n’en parlons même pas de la culture, alors que c’est l’homme qui fait la culture. Si les gens ont accepté de se libérer de ça, c’est parce qu’ils veulent changer et respecter leurs vies et celles des autres.

Agence d’information du Burkina

Entretien téléphonique réalisé par Tilado Apollinaire ABGA, le 26 avril 2021.

Attention : photo d’archive et d’illustration/Fasozine.

 

 

 

 

 

 

 

 

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