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Guinée: l’Afrique juge que la présidentielle s’est bien déroulée, malgré les tensions

GUINÉE-ÉLECTIONS-PRÉSIDENTIELLE

Guinée: l’Afrique juge que la présidentielle s’est bien déroulée, malgré les tensions

 CONAKRY, 20-2020 – Les grandes organisations régionales africaines ont jugé mardi que l’élection présidentielle de dimanche en Guinée s’était déroulée de manière régulière, en dépit des soupçons d’irrégularités dénoncés par le leader de l’opposition, qui s’est auto-proclamé vainqueur sans attendre le résultat officiel.

 

« Le processus électoral s’est déroulé dans la paix, conformément à la législation en vigueur en Guinée », a déclaré à Conakry le chef de la mission d’observation de la Communauté des Etats ouest-africains (Cédéao), l’ancien Premier ministre du Cap-Vert José Maria Neves.

 

Il a lancé un « appel aux candidats à respecter les résultats issus des urnes », les exhortant à « recourir en cas de besoin aux voies légales pour le règlement de tout contentieux électoral ».

 

« L’élection est intervenue dans un contexte politique et électoral tendu, laissant craindre légitimement des risques de violences graves », a relevé au nom des observateurs de l’Union africaine l’ancien Premier ministre de la République démocratique du Congo, Augustin Matata Ponyo.

 

« La mission a cependant relevé avec satisfaction que malgré un tel risque, le scrutin s’est déroulé dans la transparence, la sécurité, le calme et la tranquillité. Tous les Guinéens remplissant les conditions de voter et qui se sont déplacés ont pu voter », a-t-il dit.

 

Interrogé par l’AFP pour savoir si ces propos revenaient à dire que l’élection avait été régulière, le commissaire à la Paix et à la Sécurité de la Cédéao, le général Francis Béhanzin, a répondu: « Mais bien sûr ».

 

Les nerfs restent toutefois à vif en Guinée au lendemain de la proclamation unilatérale de sa victoire « dès le premier tour » par Cellou Dalein Diallo, alors que les résultats officiels ne sont pas attendus avant la fin de la semaine.

 

Cette déclaration a déclenché des scènes de liesse dans des quartiers de la banlieue de Conakry, fiefs de M. Diallo et de son parti, l’Union des forces démocratiques (UFDG), mais aussi des violences.

 

« Alors que des jeunes célébraient pacifiquement la victoire, les forces de sécurité ont tiré sur la foule, entraînant la mort de trois jeunes garçons et plusieurs blessés par balles », a écrit M. Diallo sur les réseaux sociaux.

 

Il a parlé de « nouveaux crimes à mettre à l’actif d’Alpha Condé », le président sortant qui brigue à 82 ans un troisième mandat consécutif malgré des mois de contestation sanglante.

 

L’issue de l’élection à laquelle concouraient 12 candidats devrait se jouer entre M. Condé et M. Diallo, 68 ans, rivaux de longue date.

 

L’UFDG a présenté les morts comme étant Thierno Nassirou Sylla, Mamadou Saidou Diallo et Abdoulaye Diomba Diallo, 13, 14 et 18 ans. Un correspondant de l’AFP a vu trois blessés et une forte présence des forces de sécurité, malgré l’obscurité dans laquelle retentissaient des détonations sporadiques. Aucune confirmation n’a été obtenue des autorités.

 

– Peur du « vol » –

La présidentielle de dimanche s’est déroulée dans un climat de vives tensions faisant craindre une éruption de violences.

 

Le vote lui-même a eu lieu dans le calme. Mais il a été précédé par des mois de tensions meurtrières et une campagne acrimonieuse au cours de laquelle personne n’a donné l’impression d’être prêt à accepter une défaite.

 

La Guinée est coutumière de voir le sang couler au moment des élections et dans les périodes de confrontation politique. Les mois derniers, les manifestations de l’opposition contre un troisième mandat de M. Condé ont été durement réprimées. Il y a eu des dizaines de morts civils, opposition et autorités divergeant sur les chiffres et les responsabilités.

 

  1. Diallo et son parti se sont constamment dits inquiets que M. Condé ne leur « vole » la victoire en trichant, comme cela fut le cas, selon eux, aux présidentielles de 2010 et 2015. Leur méfiance totale a été avivée par la modification de la Constitution à laquelle M. Condé a fait procéder en mars pour, dit-il, moderniser le pays.

 

Lui et son camp ont invoqué cette nouvelle Constitution pour justifier sa candidature à un troisième mandat, alors que le nombre en est limité à deux. Ils ont fait valoir que les compteurs ont été remis à zéro.

 

– « Nulle et de nul effet » –

L’organe chargé d’organiser les élections, la Céni, a jugé la proclamation « prématurée » de M. Diallo « nulle et de nul effet ».

 

Les Nations unies, l’Union africaine et la Cédéao ont jugé « regrettables » les annonces anticipées de résultats. Elles ne sont pas « de nature à préserver le calme qui a globalement prévalu » au cours du vote, ont-elles déploré dans un communiqué.

 

Le parti de M. Condé a lui aussi condamné cette proclamation et appelé ses partisans au calme dans l’attente des résultats officiels.

 

Le président sortant, resté silencieux depuis le scrutin, a écrit mardi un court message sur Facebook: « #Vous et moi. Je salue la maturité politique de nos concitoyens. La Guinée est une et indivisible. #Paix #Quiétude #Sérénité ».

 

Un second tour, s’il doit avoir lieu, est programmé le 24 novembre.

(afp)

 

LE MONDE EN BREF DU MARDI 20 OCTOBRE 2020

LE MONDE EN BREF DU MARDI 20 OCTOBRE 2020

 

DUBLIN – L’Irlande et le Pays de Galles sont devenus lundi les premiers territoires en Europe à se résoudre à un confinement face à la deuxième vague de nouveau coronavirus, dans l’espoir de « célébrer Noël correctement », et de nouveaux tours de vis entrent aussi en vigueur en Belgique, Slovénie et Italie.

 

PARIS – Les autorités françaises ont déclenché lundi une série d’opérations visant la mouvance islamiste et promis « une guerre contre les ennemis de la République », trois jours après l’assassinat d’une rare sauvagerie du professeur Samuel Paty, qui a donné lieu à de nouvelles arrestations et à la fermeture d’une mosquée près de Paris.

 

LA PAZ – Le socialiste Luis Arce sera le prochain président de la Bolivie, après sa large victoire à la présidentielle, tandis que son mentor, l’ex-président Evo Morales, a annoncé d’Argentine son retour « tôt ou tard » dans son pays.

 

WASHINGTON – Donald Trump a ouvert la voie lundi au retrait du Soudan de la liste noire américaine des Etats soutenant le terrorisme, un tournant aussitôt salué par Khartoum qui réclamait la levée de cette lourde sanction en vigueur depuis près de 30 ans.

 

CONAKRY – L’opposant Cellou Dalein Diallo a revendiqué lundi avoir remporté la présidentielle guinénne dès le premier tour, sans attendre les résultats officiels, provoquant des scènes de liesse et de premières tensions dans un pays où les nerfs sont à vif depuis des mois.

 

WASHINGTON – La justice américaine a révélé lundi avoir inculpé six agents du renseignement militaire russe pour des cyberattaques mondiales, qui ont notamment visé le parti d’Emmanuel Macron avant les élections françaises de 2017 et les jeux Olympiques de 2018 en Corée du Sud.

 

STEPANAKERT (Azebaïdjan) – Arméniens et Azerbaïdjanais se sont accusés de nouvelles attaques lundi, la « trêve humanitaire » censée être entrée en vigueur la veille restant toujours lettre morte dans le conflit de la région séparatiste du Nagorny Karabakh.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – Une alerte au tsunami a été déclenchée lundi en Alaska à la suite d’un séisme de magnitude 7,5 survenu au large des côtes de cet Etat américain.

 

LAGOS – Au Nigeria, les manifestations de la jeunesse qui réclame désormais « une meilleure gouvernance », se sont poursuivies lundi dans un climat tendu et se propageaient à travers le pays, particulièrement à Lagos, où les manifestants ont mis la capitale économique de 20 millions d’habitants quasiment à l’arrêt.

 

ABIDJAN – Une personne est morte et plusieurs ont été blessées lors de manifestations de l’opposition à deux semaines de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, où une mission diplomatique ouest-africaine a appelé pouvoir et opposants à faire des « efforts considérables ».

 

BANGKOK – Le Premier ministre thaïlandais Prayut Chan-O-Cha a convoqué une session extraordinaire du parlement face à des manifestants qui continuent à défier le pouvoir, des milliers d’entre eux étant encore descendus lundi dans les rues pour demander la libération de militants et une réforme de la monarchie.

 

BOGOTA – Plusieurs milliers d’indigènes ont manifesté lundi contre la violence dont ils sont victimes sur leurs terres, en organisant un procès symbolique du chef de l’Etat Ivan Duque à proximité du palais présidentiel, dans le centre de Bogota.

 

LONDRES – Le Royaume-Uni a répété lundi ne toujours pas voir « de base » à une reprise des négociations commerciales post-Brexit tout en se félicitant de la proposition de Bruxelles d’accélérer les discussions, les jours étant désormais comptés pour échapper à un « no deal ».

 

BUDAPEST – Les députés hongrois ont entériné lundi la nomination d’un nouveau président de la Cour suprême, malgré de vives critiques de la part des magistrats inquiets de l’indépendance du système judiciaire dans leur pays.

 

DUBLIN – Le réseau social Instagram, filiale de Facebook, est visé par une enquête en Europe à propos du traitement des données personnelles d’utilisateurs mineurs, a annoncé lundi le régulateur irlandais.

 

PARIS – « Il est crucial » pour le relèvement de la zone euro, où les nouvelles mesures de restriction « pèsent sur la reprise », que le plan de relance européen « soit un succès » et l’argent versé au plus tôt, a mis en garde la présidente de la BCE, Christine Lagarde, dans une interview parue lundi.

 

TEHERAN – Une délégation ukrainienne a entamé lundi à Téhéran une deuxième série de discussions sur une possible compensation financière de la part de l’Iran pour le crash d’un avion de ligne ukrainien abattu en janvier au-dessus de Téhéran, selon les médias officiels.

 

BERLIN – Les autorités judiciaires allemandes ont émis un mandat d’arrêt international à l’encontre des deux fondateurs du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca, au coeur du scandale d’évasion fiscale des Panama Papers révélé en 2016 par un consortium international de journalistes d’investigation, rapporte le quotidien allemand Sueddeutsche Zeitung (SZ).

 

PARIS – Journée noire pour la Bourse de Paris et plusieurs autres places européennes gérées par Euronext: après avoir subi une panne d’environ trois heures en matinée, l’opérateur boursier européen a vu les échanges se prolonger bien au-delà de l’heure habituelle de clôture et finalement annulé tous ceux intervenus après 17H30.

(afp)

Guinée: l’opposant Cellou Dalein Diallo revendique la victoire dans un climat de tension

Guinée: l’opposant Cellou Dalein Diallo revendique la victoire dans un climat de tension

L’opposant guinéen Cellou Dalein Diallo, principal adversaire du président sortant Alpha Condé, a revendiqué lundi avoir remporté la présidentielle « dès la premier tour », sans attendre les résultats officiels, au risque de déclencher des troubles dans un pays où les nerfs sont à vif depuis des mois.

« Mes chers compatriotes, malgré les anomalies qui ont entaché le scrutin du 18 octobre et au vu des résultats sortis des urnes, je sors victorieux de cette élection dès le premier tour », a déclaré devant la presse M. Diallo.   « Il n’appartient ni à un candidat ni à une personne de s’autoproclamer vainqueur en dehors des instances définies par la loi », a répliqué le numéro 2 de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Bakary Mansaré, interrogé par l’AFP.

« C’est une proclamation prématurée », qui est « nulle et de nul effet », a-t-il ajouté, en soulignant qu’il fallait attendre que la Céni publie ses résultats – « d’ici la fin de la semaine », selon lui -, puis que la Cour constitutionnelle se prononce, pour que le vainqueur officiel de la présidentiel soit connu.   Lors d’une fin de campagne tendue, le parti de M. Diallo, l’Union des forces démocratiques (UFDG), avait dit craindre de se faire « voler » la victoire, comme cela fut le cas selon lui en 2010 et 2015, déjà contre M. Condé, qui brigue pour sa part un troisième mandat controversé.   En boubou bleu ciel, toque et masque anti-Covid, M. Diallo s’est donc proclamé vainqueur dans l’après-midi depuis le QG de sa formation, dans la banlieue populaire de Conakry, pris d’assaut par des supporters montés sur les toits des bâtiments annexes.

« J’invite tous mes compatriotes épris de paix et de justice à rester vigilants et mobilisés pour défendre cette victoire de la démocratie », a ajouté M. Diallo, qui à 68 ans se présentait pour la troisième fois à la présidentielle.   Sa déclaration, d’à peine deux minutes, a été accueillie par des hurlements de joie de ses partisans et les cris de « Cellou président » ou « Victoire méritée », ont constaté des journalistes de l’AFP.

  – Liesse dans les banlieues –

Les gens sont sortis par centaines le long de l’axe traversant la banlieue pour célébrer ce qu’ils appellent la victoire et voir passer les motos filant à fond de train en actionnant leur klaxon et en se livrant à des acrobaties pour exprimer leur liesse.   Les forces de sécurité en tenue anti-émeute se sont déployées en nombre aux principaux carrefours, faisant usage de gaz lacrymogène pour disperser les supporters de M. Diallo qui s’étaient rassemblés près de son domicile, selon un photographe de l’AFP.

Le camp de M. Diallo, qui se déclare inquiet de tricheries, avait annoncé qu’il publierait des résultats compilés par ses soins avec les données remontés de tout le pays, sans s’en remettre à la commission électorale ou, ultérieurement, à la Cour constitutionnelle, qu’il juge inféodées aux autorités en place.

Devancer la Céni reviendrait à mettre de « l’huile sur le feu », avait pourtant mis en garde dimanche soir le Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana, qui est aussi directeur de la campagne du président sortant. « C’est créer les conditions d’une situation de dégradation qui va échapper à tout contrôle ».   Près de 5,5 millions de Guinéens étaient appelés dimanche à choisir parmi 12 candidats le prochain président de ce pays pauvre malgré ses immenses ressources naturelles.   La compétition se jouait en fait entre le sortant Alpha Condé, 82 ans et son adversaire de longue date, Cellou Dalein Diallo.   Cette élection, la première d’une série de cinq présidentielles en Afrique de l’Ouest avant fin 2020, s’est déroulée dans un climat de tension qui fait redouter des troubles autour de l’annonce des résultats, dans un pays accoutumé aux confrontations politiques sanglantes.

– « Tourner la page » –

L’importance des appartenances ethniques ajoute à la volatilité de la situation.   Un second tour, s’il doit avoir lieu, est programmé le 24 novembre.   Pendant des mois, l’opposition s’est mobilisée contre la perspective d’un troisième mandat de M. Condé. La contestation, lancée en octobre 2019, a été durement réprimée. Des dizaines de civils ont été tués.   Le nombre de mandats présidentiels est limité à deux. Mais pour M. Condé, la Constitution qu’il a fait adopter en mars pour, affirme-t-il, moderniser le pays remet son compteur à zéro.

La campagne, acrimonieuse, a été émaillée d’invectives, d’incidents et de heurts qui ont fait plusieurs blessés entre militants.   Ancien opposant historique devenu en 2010 le premier président démocratiquement élu après des années de régimes autoritaires, Alpha Condé revendique d’avoir redressé un pays qu’il avait trouvé en ruines et d’avoir fait avancer les droits humains. M.Diallo propose de « tourner la page cauchemardesque de 10 ans de mensonges », fustigeant dérive autoritaire, répression policière, corruption, chômage des jeunes et pauvreté.

(afp) /credit photo Agence Guinéenne de Presse

La presse burkinabè à fond sur la réconciliation nationale 

Burkina- Presse-Revue

La presse burkinabè à fond sur la réconciliation nationale 

Ouagadougou, 19 oct. 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce lundi commentent largement la question de la réconciliation nationale évoquée au cours de la semaine dernière par le président du Faso, Roch Kaboré.

 

«Réconciliation nationale : les propositions du CFOP (Chef de file de l’opposition politique)», arbore l’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés au Burkina Faso.

Selon le journal, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, dans une interview accordée, le Jeudi 15 octobre 2020 à Radio France international et à France 24 a abordé plusieurs sujets dont la réconciliation nationale.

Le confrère rapporte que dans un contexte marqué par des crises sécuritaires, sanitaires et sociales, la réconciliation des filles et fils du Burkina apparait comme l’une des questions les plus préoccupantes aux yeux de tous.

A ce propos, le journal relate que « l’Opposition politique, affirme avoir été la première à lancer l’appel et à formuler des propositions, pour la mise en œuvre d’une démarche inclusive de toutes les forces politiques, sociales, religieuses et coutumières afin de redonner espoir aux burkinabè et d’actionner les ressorts d’un sursaut national et d’une volonté de bâtir un Burkina uni paisible et prospère ».

De son côté, Aujourd’hui au Faso, un autre quotidien privé met en exergue : le président du Faso Roch Kaboré sur RFI et France 24 : «Je ne refuse pas la main tendue par Blaise Compaoré».

Quant au quotidien privé, Le Pays, il titre : la question de la réconciliation ne doit être liée à des calculs électoraliste », dixit Zépherin Diabré, CFOP.

Le journal précise qu’à la faveur d’une interview accordée à deux medias français (RFI et France 24) le 15 octobre 2020, le président du Faso a promis le retour des exilés politiques dès le premier semestre de 2021, s’il est réélu.

Le quotidien privé renchérit que selon le Chef de file de l’Opposition politique, Zéphirin Diabré qui répondait au chef de l’Etat burkinabè, «la question de la réconciliation ne doit pas être liée à des calculs électoralistes».

A en croire le journal, M. Diabré signale que le président Kaboré reconnait «tardivement» que le Burkina Faso a un problème de réconciliation et que pendant ses cinq ans de gouvernance, il n’a  pas accordé une importance  à cette question «hautement» vitale pour le pays.

Dans la même veine, le quotidien d’Etat Sidwaya affiche à sa Une : «le Premier ministre aux forces vives du Plateau central : Il n’y a aucune raison que Blaise Compaoré ne revienne pas».

Le journal public a souligné que le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a échangé le vendredi 15 octobre 2020 à Ziniaré avec les forces vives de la région du Plateau Central sur les élections présidentielles et législatives du 22 novembre prochain, l’organisation du 11- Décembre 2021 et le retour de l’ancien président Blaise Compaoré au Burkina Faso.

Le journal de tous les Burkinabè conclut que selon, M. Dabiré «il n’y a pas aucune raison que Blaise Compaoré ne revienne pas» au bercail.

Agence d’information du Burkina

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A laBurkina Faso-Presse-Revue

La grogne à la mairie de Ouagadougou se déporte à la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 23 juin 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce mardi commentent largement le mouvement d’humeur de certains conseillers municipaux de Ouagadougou ayant demandé, la veille, la démission du maire de la capitale, Roland Armand Béouindé.

«Conseil municipal de Ouaga: Session chantée à Jean-Pierre Guingané», arbore L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.

Selon le journal, l’exécutif municipal a organisé, hier lundi au Palais de sport Jean-Pierre Guingané à Ouagadougou, sa première session ordinaire pour valider, entre autres, le compte administratif gestion 2019, le budget supplémentaire et la gestion 2020.

Le confrère rapporte qu’il s’est agi d’«une rencontre sous haute protection policière qui a été perturbée par les conseillers de l’opposition»,  avant d’ajouter que «ceux-ci réclament la démission de l’édile de la capitale, Armand Roland Pierre Béouindé, pour qu’il se mette à la disposition de la justice».

A ce propos, le journal Le Quotidien affiche: «1re session ordinaire du conseil municipal de Ouaga:  Des conseillers municipaux manifestent pour la démission du maire Armand Béouindé».

De son côté, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, met en exergue: «Chaude journée pour Armand Béouindé».

Quant au quotidien national Sidwaya, il titre: «Conseil municipal de Ouagadougou: une session sous tension», précisant qu’au sortir de la session, «le maire Béouindé a affiché sa satisfaction, déplorant néanmoins la tournure des évènements».

A en croire Sidwaya, le maire de Ouagadougou estime que «même si l’opposition est dans son rôle, elle devrait tenir compte du paramètre développement».

Le même journal informe qu’au sujet de la lutte contre le coronavirus (Covid-19), «la réouverture des frontières (est) envisagée».

En politique, Sidwaya relate que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé, hier lundi à Ouagadougou, une caravane de sensibilisation des populations du Kadiogo à l’enrôlement sur les listes électorales.

Pour sa part, le journal privé Le Pays, dans sa rubrique ‘’Mardi politique’’, donne la parole à Do Pascal Sessouma, président de Burkina-Version pacifiste qui affirme que «c’est parce qu’on laisse faire les délinquants à col blanc, qu’ils continuent les détournements».

Agence d’information du Burkina

 

 

 

Fasofoot : Salitas FC manque l’occasion de prendre la tête

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Fasofoot : Salitas FC manque l’occasion de prendre la tête

Ouagadougou, 19 oct. 2020 (AIB) – Salimata et Tasséré football club (Salitas FC) a été tenue en échec samedi face à Kozaf (1-1) lors de la 6e journée du Fasofoot, manquant ainsi l’occasion de ravir la vedette à l’USFA, auteur d’un match nul devant l’AS Douane (0-0).

Cette 6e journée a battu le record des matchs nuls depuis le démarrage de ce championnat national D1 de football. Six matchs nuls sur huit, le match Royal FC n’étant pas encore joué.

C’est dans cette série de matchs nuls que le leader de ce Fasofoot, l’US Forces armées et sa dauphine Salitas, n’ont pas pu faire le plein de points, alors que les militaires n’étaient qu’à une longueur du club du colonel Yac.

La grosse performance de cette journée est venue des Faucons, auteurs d’un match XXL à Bobo face à Vitesse FC (0-1). Après donc leur victoire à Manga mercredi dernier, les poulains du Gabonais Thierry Mouyouma alignent deux victoires de suite et gagnent 5 places (ils quittent la 15e place pour la 10e).

Les « Jaune et vert » de l’ASFA-Y ont battu au stade du 4 Août de Ouagadougou, l’ASEC de Koudougou par la plus petite des marges. Les autres résultats sont des matchs nuls.

Tous les résultats de la 6e journée

RCB – USO : 0-0

USFA – AS Douanes : 0-0

Rahimo FC – Majestic : 0-0

Royale FC – Léopards SC : 0-2

AS SONABEL – EFO : 0-0

ASFA-Y – ASECK : 1-0

ASFB – AS Police : 1-1

Vitesse FC – RCK : 0-1

Salitas FC – Kozaf : 1-1

Classement à l’issue de la 6e journée

1ree USFA : 14 pts+7

2e : Salitas FC : 13 pts+2

3e : USO : 11 pts+3

4e : AS Douane : 10 pts+5

5e : AS SONABEL : 9 pts+5

6: : AS Police : 9 pts+3

7e : Rahimo FC : 9 pts +0

8e : RCB : 8 pts+1

9e : ASFA-Y : 8 pts – 3

10e : RCK : 7 pts-3

11e : ASFB: 6 pts – 1

12: Kozaf : 6 pts – 2

13: Léopards SC: 6pts – 4

14e ex :ASECK : 5 pts-2

14e ex: EFO : 5 pts – 2

14e ex: Majestic SC : 5 pts – 2

17e : Vitesse FC: 3 pts – 3

18e Royal FC : 3 pts – 8

Agence d’information du Burkina (AIB)
as/az

 

 

Guinée: le bras de fer est engagé autour de résultats non-proclamés

                                        GUINÉE-ÉLECTIONS-PRÉSIDENTIELLE

 

Guinée: le bras de fer est engagé autour de résultats non-proclamés (PAPIER GENERAL)

 

 CONAKRY, 19 oct  A peine le premier tour de la présidentielle passé, la querelle est grand ouverte en Guinée autour des résultats pourtant non proclamés, laissant craindre l’escalade redoutée avant cette élection à hauts risques.

 

Après un vote qui semble avoir mobilisé les Guinéens et s’être déroulé dans le calme, les esprits se sont échauffés sur la question de la publication des résultats par l’opposition, sans attendre leur proclamation officielle par la commission électorale (Céni).

 

Près de 5,5 millions de Guinéens étaient appelés dimanche à choisir parmi 12 candidats le prochain président de ce pays pauvre malgré ses immenses ressources naturelles. Sauf énorme surprise, la compétition se jouera entre le sortant Alpha Condé, qui brigue à 82 ans un troisième mandat consécutif malgré des mois de contestation meurtrière, et son adversaire de longue date, Cellou Dalein Diallo, 68 ans.

 

Cette élection, la première d’une série de cinq présidentielles en Afrique de l’Ouest avant fin 2020, s’est déroulée dans un climat de tension qui fait redouter des troubles autour de l’annonce des résultats, dans un pays accoutumé aux confrontations politiques sanglantes.

 

L’importance des appartenances ethniques ajoute à la volatilité de la situation.

 

Le camp de Cellou Dalein Diallo, qui se déclare inquiet de tricheries, a affirmé qu’il publierait des résultats compilés par ses soins avec les données remontés de tout le pays, sans s’en remettre à la commission électorale ou, ultérieurement, à la Cour constitutionnelle, qu’elle juge inféodées.

 

De fait, dans la nuit, des résultats partiels ont été publiés sur des sites d’information. Des manifestations apparemment spontanées ont été rapportées dans certains quartiers de la capitale Conakry favorables à M. Diallo pour célébrer ce qui serait sa victoire.

– Site fermé –

Le pouvoir ne cache pas son inquiétude devant les publications anticipées. Le ministère de la Sécurité a martelé qu’elles étaient interdites. « L’affrontement a été évité de justesse » lors des rassemblements de la nuit, a-t-il indiqué.

Dans un possible signe de fermeté, la Haute autorité de la communication a suspendu pour un mois le site d’information Guinéematin.com, coupable selon un communiqué lu à la télévision nationale d’avoir diffusé en direct sur les réseaux sociaux des opérations de dépouillement.

Devancer la Céni reviendrait à mettre de « l’huile sur le feu », a souligné dimanche soir le Premier ministre Kassory Fofana, qui est aussi directeur de la campagne du président sortant. « C’est créer les conditions d’une situation de dégradation qui va échapper à tout contrôle », a-t-il mis en garde.

Le parti de M. Diallo, l’Union des forces démocratiques, dit craindre de se faire « voler » la victoire, comme cela fut le cas selon lui en 2010 et 2015, déjà contre M. Condé.

« Les bureaux de vote affichent les résultats par bureau de vote. A partir du moment où c’est affiché, c’est un résultat public. Donc l’UFDG va publier les résultats. Si nous sommes gagnants, nous défendrons notre victoire (…) Nous n’attendrons pas la Cour constitutionnelle, nous n’attendrons pas la Céni », a assuré l’un de ses responsables, Ousmane Gaoual Diallo.

Devant les premières publications, le parti de M. Condé a accusé dans un cmmuniqué l’UFDG de chercher à usurper la victoire. Or celle-ci « est quasiment impossible si nous observons les tendances qui nous parviennent. Pour preuve, leur leader a été lamentablement battu dans son propre bureau de vote ».

Une proclamation d’un résultat global par les organes électoraux officiels devrait être « l’affaire d’une semaine », a estimé le Premier ministre. L’UFDG compte aller beaucoup plus vite.

– Second tour ? –

Un second tour, s’il doit avoir lieu, est programmé le 24 novembre.

Avant même le début de la comptabilisation, l’opposition a commencé à dénoncer des bourrages d’urnes et des obstructions faites à la présence de ses représentants dans des bureaux de vote. Le gouvernement a fait état d’incidents sans grande gravité.

Pendant des mois, l’opposition s’est mobilisée contre la perspective d’un troisième mandat de M. Condé. La contestation, lancée en octobre 2019, a été durement réprimée. Des dizaines de civils ont été tués.

Le nombre de mandats présidentiels est limité à deux. Mais pour M. Condé, la Constitution qu’il a fait adopter en mars pour, affirme-t-il, moderniser le pays remet son compteur à zéro.

La campagne, acrimonieuse, a été émaillée d’invectives, d’incidents et de heurts qui ont fait plusieurs blessés entre militants.

Ancien opposant historique devenu en 2010 le premier président démocratiquement élu après des années de régimes autoritaires, Alpha Condé revendique d’avoir redressé un pays qu’il avait trouvé en ruines et d’avoir fait avancer les droits humains.

M.Diallo propose de « tourner la page cauchemardesque de 10 ans de mensonges », fustigeant dérive autoritaire, répression policière, corruption, chômage des jeunes et pauvreté.

(afp)

 

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 19 OCTOBRE 2020

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 19 OCTOBRE 2020

 

PARIS – Contre l’horreur, la mobilisation: des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées dimanche partout en France en hommage au professeur décapité vendredi, un attentat islamiste qui a conduit l’exécutif à décider d’actions « concrètes » rapides contre la propagande en ligne et pour la sécurité des établissements scolaires.

 

PARIS – L’Europe, confrontée à une puissante deuxième vague, a dépassé dimanche les 250.000 morts du Covid-19, pendant qu’Israël et la ville australienne de Melbourne amorçaient un déconfinement progressif après plusieurs semaines de restrictions draconiennes.

 

RAMALLAH (Territoires palestiniens) – Le secrétaire général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) Saëb Erakat, infecté par le nouveau coronavirus, a été hospitalisé dimanche dans un établissement israélien qui a fait savoir qu’il se trouvait dans un état « grave, mais stable ».

 

MANAMA – Israël et Bahreïn ont scellé dimanche un accord formalisant l’établissement de relations entre les deux pays et signé sept mémorandums d’entente, ouvrant encore davantage la région du Golfe à l’Etat hébreu.

 

BEYROUTH – Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a fustigé dimanche les récents accords de normalisation des relations entre Israël et des pays du Golfe, et a appelé à mener des attaques en Arabie saoudite.

 

WASHINGTON – Donald Trump dans le Nevada, son adversaire démocrate Joe Biden en Caroline du Nord: les deux candidats à la présidentielle américaine se sont rendus dimanche dans des Etats-clés de l’élection avant une semaine cruciale de campagne, marquée par un regain d’agressivité.

 

STEPANAKERT (Azerbaïdjan) – L’Azerbaïdjan et l’Arménie se rejetaient dimanche la responsabilité de la violation d’une nouvelle « trêve humanitaire » entrée en vigueur à minuit dans le Nagorny Karabakh, une semaine après un premier cessez-le-feu conclu mais jamais respecté.

 

MINSK – Des dizaines de milliers de personnes ont défilé dans les rues au Bélarus dimanche contre le président Alexandre Loukachenko, malgré la menace de tirs à balles réelles de la police, qui a interpellé plus de 200 personnes.

 

TEHERAN – L’Iran a déclaré dimanche qu’un embargo de l’ONU sur ses armes a désormais expiré, aux termes de l’accord international sur le nucléaire iranien et la résolution 2231 du Conseil de sécurité, Washington affirmant cependant que toute vente d’armes à Téhéran entraînerait des sanctions.

 

LA PAZ – La présidente par intérim de Bolivie, Jeanine Añez, a demandé aux électeurs de faire preuve de « patience » face à la lenteur des résultats du scrutin présidentiel de dimanche, organisé après une année de grave crise politique.

 

CONAKRY – Les Guinéens sont allés voter dimanche pour choisir leur prochain président, dans le calme mais aussi l’inquiétude de lendemains électoraux violents au moment de l’annonce des résultats, après des mois de contestation meurtrière contre un éventuel troisième mandat du sortant Alpha Condé.

 

NICOSIE – Déjouant les pronostics, le candidat nationaliste Ersin Tatar, soutenu par la Turquie, a été élu dimanche « président » de l’autoproclamée République turque de Chypre-Nord (RTNC), un succès pour Ankara dans un contexte de vives tensions autour de ses projets en Méditerranée orientale.

 

BANGKOK – Des dizaines de milliers de manifestants pro-démocratie ont bravé dimanche, pour la quatrième journée consécutive, l’interdiction de rassemblement à Bangkok pour réclamer la démission du Premier ministre et une réforme de la monarchie, avant de se disperser dans le calme.

 

LONDRES – Le gouvernement britannique a déclaré dimanche toujours vouloir conclure un accord commercial post-Brexit avec l’Union européenne, malgré des négociations dans l’impasse, tout en estimant que la balle était « dans le camp » des Européens.

 

HERAT (Afghanistan) – Une voiture piégée ayant pris pour cible le siège de la police afghane à Feroz Koh dans la province de Ghor (ouest) a tué dimanche au moins douze civils et fait une centaine de blessés, selon les autorités.

 

SANTIAGO DU CHILI – Des dizaines de milliers de Chiliens se sont rassemblés dimanche à Santiago pour commémorer le premier anniversaire du début de la contestation sociale pour plus d’égalité et se mobiliser en faveur du « oui » au référendum constitutionnel.

 

NOUAKCHOTT – L’homme d’affaires mauritanien Moustapha Ould Limam Chafi, un opposant à l’ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz connu pour son rôle dans la libération d’otages occidentaux au Sahel, est rentré dimanche d’un exil d’une dizaine d’années, a constaté un correspondant de l’AFP.

 

KHARTOUM – Le Premier ministre soudanais Abdallah Hamdok s’est engagé samedi à coopérer avec la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) Fatou Bensouda, en visite à Khartoum pour discuter de l’extradition de responsables recherchés pour « génocide » au Darfour, selon le gouvernement soudanais.

 

LONDRES – Une Britannique, qui organisait un festival littéraire aux Emirats arabes unis, affirme dimanche dans le journal The Sunday Times avoir été agressée sexuellement en février à Abou Dhabi par le ministre émirati de la Tolérance, qui a démenti.

 

JEDDAH (Arabie saoudite) – L’artiste Ohoud Abdallah Almalki est entrée dans le Livre Guinness des records, première Saoudienne à le faire en solo, grâce à un tableau réalisé avec du café en poudre périmé, a annoncé dimanche la célèbre publication dans un communiqué.

(afp)

 

 

 

 

Les Guinéens choisissent leur président dans la crainte des troubles post-électoraux

Les Guinéens choisissent leur président dans la crainte des troubles post-électoraux

Les Guinéens sont allés voter dimanche pour choisir leur prochain président, dans le calme mais aussi l’inquiétude de lendemains électoraux violents au moment de l’annonce des résultats, après des mois de contestation meurtrière contre un éventuel troisième mandat du sortant Alpha Condé.

Les bureaux de vote ont fermé officiellement à 18H00 (GMT et locales), avant que ne soient brisés les sceaux de milliers d’urnes transparentes réparties à travers le pays pour procéder au dépouillement, comme dans le petit bureau installé à même la rue sous un auvent cabossé dans le quartier populaire de Bambeto.

Quelques dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants se sont postés à quelques mètres du bureau pour entendre un des membres en chasuble blanche énoncer à haute voix chaque bulletin, ultra majoritairement « Mamadou Cellou Dalein Diallo UFDG » et le montrer à chaque fois au public.

Des incidents sans extrême gravité apparente ont été rapportés de province et de premières irrégularités dénoncées par l’opposition.

Mais c’est surtout la publication de résultats, qu’elle soit le fait du gouvernement ou de l’opposition, que les Guinéens envisagent avec appréhension, tant l’animosité et la méfiance sont grandes entre les camps des deux principaux candidats, l’issue du scrutin incertaine et le pays coutumier de vider les antagonismes politiques dans le sang.

Une proclamation d’un résultat global par les organes électoraux officiels devrait prendre quelques jours au moins. Mais l’un des risques est que le camp de M. Condé ou celui de son challenger, Cellou Dalein Diallo, ne prenne les devants en invoquant ses propres données remontées du terrain, y compris pour revendiquer une victoire dès le premier tour, provoquant les protestations de la partie adverse avec des conséquences imprévisibles.

– Appels à la retenue –

Lors d’une campagne acrimonieuse, aucun des deux camps n’a véritablement donné de signe d’être prêt à accepter la défaite.

Un second tour, s’il doit avoir lieu, est programmé le 24 novembre.

Ultra-sécurisé par des policiers et des gendarmes ayant passé un tee-shirt blanc plus engageant que leur uniforme, le premier tour s’est déroulé « sans incident majeur », malgré « de petits problèmes avec la distanciation sociale par rapport à la Covid » et quelques retards d’ouverture des bureaux, a affirmé à l’AFP le ministre de la Sécurité, Albert Damantang Camara.

En réalité, la pandémie paraissait loin des préoccupations des électeurs, très majoritairement oublieux du masque dans les files à l’entrée des bureaux. M. Condé, costume clair, avait pourtant donné l’exemple en se protégeant le visage pour aller voter dans une école pour sourds à quelques centaines de mètres de sa résidence officielle de Conakry.

Il a souhaité que l’élection soit « libre, démocratique et transparente » et a appelé « tous les candidats à éviter tout acte de violence ».

Cellou Dalein Diallo, en boubou blanc, masque sur le nez lui aussi au moment du vote dans son fief de Dixinn, dans la banlieue de la capitale, a demandé à « tous (ses) partisans de faire preuve de retenue et de responsabilité ».

Il a toutefois accusé le parti au pouvoir de vouloir fausser l’élection.

–  « Inquiétudes pour la paix » –

« La stratégie aujourd’hui qui est en train d’être élaborée, hélas, de l’autre côté, c’est comment tricher. Parce que M. Alpha Condé ne peut pas renoncer à son désir de s’octroyer une présidence à vie », a dit M. Diallo, qui ne veut pas revivre ses échecs de 2010 et 2015.

 

Pendant des mois, l’opposition s’est mobilisée contre la perspective d’un troisième mandat de M. Condé. La contestation, lancée en octobre 2019, a été durement réprimée. Des dizaines de civils ont été tués.

Le nombre de mandats présidentiels est limité à deux. Mais pour M. Condé, la Constitution qu’il a fait adopter en mars pour, dit-il, moderniser le pays remet son compteur à zéro.

Menée à coups de grands meetings fiévreux, la campagne a été émaillée d’invectives, d’incidents et d’obstructions, et de heurts qui ont fait plusieurs blessés entre militants. L’importance des appartenances ethniques ajoute à la volatilité de la situation.

Le ministre de la Sécurité s’est déclaré  « inquiet des déclarations du leader de l’UFDG, qui disait que, s’il ne gagnait pas, il ne reconnaîtrait pas les résultats et n’appellerait pas à l’apaisement ».

 

« On veut la paix, pas la bagarre », confiait pour sa part Mohamed Fodé Camara, un électeur du quartier de Kaloum, en disant « craindre le jour de la proclamation des résultats ».

– « Tourner la page »  –

Près de cinq millions et demi de Guinéens étaient appelés à choisir parmi douze candidats et candidates pour diriger ce pays de 12 à 13 millions d’habitants, parmi les plus pauvres du monde malgré ses immenses ressources naturelles.

L’issue devrait se jouer entre Alpha Condé, 82 ans, et Cellou Dalein Diallo, 68 ans. L’un sanguin, l’autre policé, ils s’étaient affrontés en 2010, premières élections jugées démocratiques après des décennies de régimes autoritaires, puis en 2015.

Ancien opposant historique devenu en 2010 le premier président démocratiquement élu après des années de régimes autoritaires, Alpha Condé revendique d’avoir redressé un pays qu’il avait trouvé en ruines et d’avoir fait avancer les droits humains.

M.Diallo propose de « tourner la page cauchemardesque de 10 ans de mensonges », fustigeant répression policière, corruption, chômage des jeunes et pauvreté.

Le vote guinéen ouvre un cycle dense de présidentielles en Afrique de l’Ouest scruté avec anxiété par les défenseurs de la démocratie, alarmés par les reculs de leur cause dans une sous-région autrefois jugée pionnière.

Le recours aux distorsions électorales ou aux modifications constitutionnelles figure parmi leurs sujets de préoccupation, avec les restrictions à la vie citoyenne, les arrestations arbitraires ou les actes de répression.

Dès le 31 octobre, la présidentielle en Côte d’Ivoire, où le sortant Alassane Ouattara postule également à un troisième mandat controversé, s’annonce elle aussi à hauts risques. Des présidentielles sont également prévues d’ici à fin 2020 au Burkina Faso, au Ghana et au Niger.

(afp)

 

 

Le CCEB plaide pour l’insertion des enfants talibés dans le système scolaire

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Le CCEB plaide pour l’insertion des enfants talibés dans le système scolaire

Ouagadougou, 15 oct. 2020 (AIB) – Le Cadre de concertation des ONG et associations actives en éducation de base (CCEB) du Burkina Faso en consortium avec ses partenaires, a organisé jeudi à Ouagadougou, un forum national pour sensibiliser les acteurs locaux sur l’insertion des enfants talibés dans le système scolaire et le radicalisme religieux.

Conscient que la prise en compte des enfants talibés constitue une préoccupation pour le Burkina Faso et ses partenaires de développement, le CCEB, avec l’appui financier de Diakonia, a mis en place un projet d’amélioration de l’inclusion sociale des apprenants des foyers coraniques par l’éducation et le dialogue, intitulé « Dialogue et changement social ».

Ce projet vise à sensibiliser les acteurs locaux (les parents, les maîtres coraniques, les leaders communautaires et religieux, les autorités administratives) sur l’insertion des enfants talibés dans le système scolaire et le radicalisme religieux.

Le forum de Ouagadougou organisé à cet effet, a permis aux participants en trois étapes, de définir des stratégies harmonisées d’insertion scolaire des enfants talibés et de prévention des dangers du radicalisme religieux.

Deux exposés introductifs du forum faits par le Ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et la promotion des langues nationales (MENAPLN) et le Cercle d’étude, de recherche et de formation islamique (CERFI) ont permis de faire l’état des lieux des foyers coraniques.

Les relais des 4 régions (Hauts Bassins, Sahel, Boucle du Mouhoun et le Nord) de la zone du projet ont également fait des communications sur la situation de leur localité avant que les partenaires du CCEB ne fassent également des communications assorties d’échanges fructueux sur la situation.

Selon le communicateur du CERFI Nouhoun Bakayoko « quand nous parlons de scolarisation ou d’accompagnement à l’insertion scolaire des Talibés, il ne s’agit pas pour nous d’enlever les Talibés de là où ils sont pour les amener dans un autre milieu. Il s’agit pour nous beaucoup plus d’un accompagnement pour renforcer leur capacité là où ils sont à travers les actions que sont, l’alphabétisation pour leur donner la capacité de savoir lire et écrire, surtout dans les langues qu’ils maitrisent plus. Après cela c’est la formation technique spécifique des métiers ».

Il explique par ailleurs qu’il y a « des passerelles pour ceux qui voudraient, surtout les plus jeunes, pour les amener à intégrer un système, soit de formation technique, soit de formation conventionnelle ».

Il ressort selon le communicateur qu’ « un recensement général des Talibés à travers l’ensemble du territoire burkinabè en 2013 donne un effectif de 7502 foyers coraniques avec un effectif de 139345 apprenants dont 23% de filles et 77% de garçons et plus de 92% de ces enfants ne sont pas alphabétisés ».

C’est pourquoi ce projet pilote a commencé à mener des actions sur le terrain. 78 foyers coraniques sont déjà touchés dont 61 ont pu bénéficier de l’accompagnement dans l’alphabétisation.

« Parmi ces 61 nous avons un monde de 1463 apprenants et 43% de ces 1463 ont déjà été évalués. Il nous reste donc 17 foyers pour le reste du temps (sur les 3 ans d’exercices 2 sont déjà écoulés).

Pour le président du Conseil d’administration (PCA) du CCEB Constant Zongo, « il était de bon ton de se retrouver pour faire le bilan et analyser l’avancer et se projeter pour la suite avec sérénité ».

Il ressort dans les grandes recommandations de ce forum qu’il faut mettre un accès sur le dialogue, la communication, le partage avec l’ensemble des acteurs.

« C’est surtout l’inclusion de l’ensemble des couches et acteurs dans le système éducatif pour permettre à ces groupes que nous jugeons défavorisées, notamment les Talibés et les enfants de rue, pour qu’ils puissent accéder à une éducation au-delà de ce qu’ils apprennent au niveau des foyers coranique », a renchéri le PCA du CCEB.

Le CCEB est une structure dont la vision est d’optimiser la concertation et la coordination entre les ONG et Associations, afin de favoriser et de renforcer leur contribution à l’amélioration de la situation de l’éducation formelle et non formelle au Burkina Faso surtout par le plaidoyer.
Agence d’information du Burkina (AIB)
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LE MONDE EN BREF DU DIMANCHE 18 OCTOBRE 2020

LE MONDE EN BREF DU DIMANCHE 18 OCTOBRE 2020

 

PARIS – Couvre-feu pour 20 millions de Français, interdiction de se réunir à Londres, écoles fermées en Pologne: des mesures draconiennes sont entrées en vigueur samedi en Europe dans l’espoir de juguler la deuxième vague de la pandémie de Covid-19.

 

TEHERAN – L’Iran a déclaré dimanche que l’ interdiction visant notamment la vente d’armes et d’équipements militaires lourds à Téhéran a désormais expiré aux termes de l’accord international sur le nucléaire iranien et la résolution 2231 du Conseil de sécurité.

 

PARIS – « 2,2 millions de publicités ont été rejetées » et « 120.000 posts Facebook et Instagram ont été retirés pour tentative d’entrave à la participation au scrutin », en amont de l’élection américaine, a indiqué le vice-président de Facebook, Nick Clegg, dans une interview au Journal du Dimanche.

 

STEPANAKERT (Azerbaïdjan) – Une semaine après un premier cessez-le-feu, conclu mais jamais respecté, entre Azerbaïdjan et Arménie au Nagorny Karabakh, une nouvelle « trêve humanitaire » est entrée en vigueur samedi à minuit heure locale (20H00 GMT), mais Erevan a accusé Bakou de l’avoir aussitôt violée.

 

PARIS – Les éléments de l’enquête dévoilés samedi sur « l’attentat terroriste islamiste » contre un professeur décapité près de Paris par un réfugié mettent en lumière la vindicte à laquelle il a été désigné sur les réseaux sociaux pour avoir montré une caricature de Mahomet à ses élèves.

 

BEYROUTH – Plusieurs centaines de Libanais ont défilé samedi à Beyrouth pour marquer le premier anniversaire d’un soulèvement populaire inédit, déclenché contre une élite politique accusée de corruption et d’incompétence sans toutefois entraîner de véritables changements dans un pays en plein effondrement économique.

 

MUSKEGON (Etats-Unis) – Donald Trump a poursuivi sa campagne à un rythme effréné, avec de multiples déplacements à travers le pays samedi, pour mobiliser ses troupes et rattraper son retard sur son adversaire démocrate Joe Biden, à 17 jours de l’élection présidentielle américaine.

 

WASHINGTON – Des milliers d’opposantes à Donald Trump ont manifesté samedi aux Etats-Unis pour protester contre la nomination à la Cour suprême d’une juge conservatrice et contre la réélection du milliardaire.

 

BANGKOK – Plusieurs dizaines de milliers de manifestants pro-démocratie ont bravé samedi, pour la troisième journée consécutive, l’interdiction de rassemblement à Bangkok pour réclamer la démission du Premier ministre et une réforme de la monarchie, avant de se disperser dans le calme.

 

WELLINGTON – La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a remporté samedi une victoire éclatante lors des élections générales, son Parti travailliste étant sur le point de rafler la majorité absolue au Parlement, grâce aux succès du gouvernement dans la lutte contre la pandémie.

 

VARSOVIE – L’ambassadeur du Vatican en Pologne a annoncé samedi la démission d’un évêque polonais soupçonné d’avoir couvert des abus sexuels commis sur des enfants par des membres du clergé de ce pays catholique fervent.

 

JERUSALEM – Plusieurs dizaines de milliers de manifestants opposés au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se sont rassemblés samedi soir en Israël, lors de rassemblements qui ont repris de la vigueur avec la levée de restrictions qui les limitaient.

 

KANO (Nigeria) – Des jihadistes liés à l’organisation Etat islamique ont tué 14 soldats nigérians dans une attaque contre une base militaire dans le nord-est du pays, a-t-on appris samedi de sources militaires.

 

DOUALA (Caméroun) – Trois villageois ont été tués et cinq enfants enlevés par des combattants de Boko Haram dans l’extrême-nord du Cameroun, où ces jihadistes multiplient les meurtres et kidnappings de civils, a-t-on appris samedi auprès des autorités locales.

 

ATHENES – Une nouvelle barrière à la frontière entre la Grèce et la Turquie sera érigée d’ici avril pour dissuader le passage de migrants, a annoncé samedi la cabinet du Premier ministre Kyriakos Mitsotakis qui a effectué une visite sur les lieux, dans la région d’Evros, dans le nord-est de la Grèce.

 

TEHERAN – Le nouvel ambassadeur d’Iran au Yémen est arrivé à Sanaa, capitale tenue par les rebelles Houthis, a annoncé samedi le ministère des Affaires étrangères de la République islamique, qui soutient ces insurgés dans le conflit les opposant aux forces gouvernementales.

 

BERLIN – Le président allemand Frank-Walter Steinmeier, autorité morale du pays, s’est mis en quarantaine samedi après que l’un de ses gardes du corps a été contrôlé positif au nouveau coronavirus, a annoncé l’un de ses porte-parole.

 

BAGDAD – Plusieurs centaines de partisans du Hachd al-Chaabi, une coalition de paramilitaires pro-Iran désormais intégrée à l’Etat irakien, ont incendié samedi le siège du parti au pouvoir au Kurdistan après des critiques formulées par l’un de ses cadres, a constaté un photographe de l’AFP.

 

SAN JOSE – Vingt personnes sont mortes ces derniers jours au Costa Rica après avoir consommé du guaro, un alcool de canne, frelaté au méthanol, a indiqué samedi le ministère de la Santé.

 

NEW YORK – Les autorités ont interdit la tenue d’un mariage dans l’Etat de New York après avoir appris qu’il aurait pu rassembler plus de 10.000 invités, en violation des mesures de lutte contre le coronavirus, a annoncé samedi le gouverneur Andrew Cuomo.

(afp)

 

Requiem : Mme Emilie Moreira, épouse Vovor, inhumée dans l’intimité familiale

Requiem : Mme Emilie Moreira, épouse Vovor,  inhumée dans l’intimité familiale
Ouagadougou, 17 oct. 2020 (AIB)-Mme Emilie Moreira, épouse Vovor,  (92ans), mère de Mme Sika Kaboré, a été portée en terre, ce samedi dans l’intimité familiale, a appris l’Agence d’information du Burkina.
Décédée le 3 octobre 2020, Mme Émilie Moreira, épouse Vovor, a été inhumée au Cimetière de la Plage de Lomé ce samedi 17 octobre 2020, dans la plus stricte intimité familiale.
Au premier rang des personnalités présentes pour les cérémonies religieuses, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.
Le président de l’Assemblée nationale du Burkina Bala Alassane Sakandé se tenait aux côtés de son homologue Mme Yawa Djigbodi Tségan.
En plus des hautes autorités du Togo, des membres du gouvernement burkinabè ont fait le déplacement au nombre desquels, Cheriff Sy (Défense), Alpha Barry (Affaires étrangères), Dieudonné Maurice Bonanet (Habitat), Éric Bougma (Infrastructures) et Remis Fulgance Dandjinou (Communication).
Notons également que l’ancien Premier ministre Paul Kaba Thiéba, son épouse et une importante délégation de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina, ont fait le déplacement.
Toutes ces autorités ont témoigné à Mme Sika Kaboré et aux familles Vovor et Moreira, leurs condoléances les plus attristées.
En rappel, Mme Emilie Moreira, épouse Vovor, fait partie des premières filles du Togo, à avoir obtenu le Brevet d’Etudes du premier Cycle (BEPC) et le Baccalauréat.
Sage-femme puis enseignante, elle s’est battue durant sa vie pour l’épanouissement de la femme et des enfants.
Agence d’information du Burkina

Sécurité et politique, se côtoient dans la presse en ligne burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Sécurité et politique, se côtoient dans la presse en ligne burkinabè

Ouagadougou, 17 oct. 2020 (AIB) – Les journaux en ligne du Burkina Faso visités par l’AIB ce samedi, font la part belle au sujets portant sur la politique et la sécurité.

Dans son ‘’Edito de la semaine’’, Libreinfo.net met en exergue cette interrogation: «Lutte antiterroriste au Burkina : l’implication des VDP est-elle viable ?».

L’éditorialiste rappelle que des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) sont impliqués, aux côtés des Forces de défense et de sécurité (FDS), dans la lutte antiterroriste au Burkina Faso, mentionnant que depuis janvier dernier, une loi relative à cette implication a été adoptée par l’Assemblée nationale.

A en croire le confrère, cette loi ayant été suivie de ses textes d’application, l’on peut raisonnablement penser que sa mise en œuvre a déjà produit des effets.

«Du reste, des voix s’élèvent de plus en plus pour décrier l’implication de ces VDP dans la lutte antiterroriste au point que l’on est à s’interroger sur la viabilité de cette implication», fait observer l’éditorialiste de Linbreinfo.net.

«Sécurité au Sahel: Des parlementaires réfléchissent sur la gouvernance du secteur à Ouagadougou», titre, de son côté, Burkina24.com qui rapporte que la conférence régionale du comité interparlementaire des pays de l’espace G5 Sahel a refermé ses portes ce 16 octobre 2020 dans la capitale burkinabè après 72 heures de réflexion.

Selon le site d’information, les échanges ont porté sur le contrôle parlementaire de la gouvernance du secteur de la sécurité des pays du G5 Sahel.

Pendant ce temps, Fasozine.com informe que la police nationale du Burkina Faso a mis fin aux activités d’un réseau de malfaiteurs spécialisés dans les vols des câbles et sabotage des installations de sociétés de télécommunications.

Le même journal relate que le représentant spécial du secrétaire général des Nations-unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas, a rencontré à Ouagadougou, des candidats à la présidentielle de 2020, ce mercredi 14 octobre 2020 à Ouagadougou.

«La question sécuritaire, la situation socio-politique et les perspectives des échéances de 2020 ont été les points abordés par les différentes parties», écrit Fasizine.com.

En politique, Wakatséra.com revient sur les élections couplées du 22 octobre 2020 au Burkina Faso, informant que le Conseil constitutionnel, à la date du 15 octobre 2020, a reçu neuf recours en inéligibilité de neuf personnes.

Quant à Ouaganews.net, il évoque la présidentielle en Côte d’Ivoire, posant la question de savoir s’il s’agit d’un «jeu de mauvais perdants ? ».

Le média en ligne fait remarquer que l’opposition ivoirienne est en train de s’adonner à un jeu qui ne fait que la décrédibiliser, aux yeux de l’opinion.

«Après avoir lancé un appel à la désobéissance civile, sans un mot d’ordre clair à ses militants, il y a quelques jours, maintenant elle appelle au boycott pur et simple de l’élection présidentielle du 31 octobre prochain», commentent Ouaganews.net.

Pour sa part, Lefaso.net publie une interview du porte-parole du Front populaire ivoirien (FPI),  Jean Bonin Kouadio qui affirme que «nous sommes convaincus qu’il n’y aura pas d’élection le 31 octobre».

Agence d’information du Burkina

Burkina/Terrorisme et psychose : La lutte sera «de longue haleine» selon le président Kaboré

Burkina-Sécurité-Terrorisme-Lutte

Burkina/Terrorisme et psychose : La lutte sera «de longue haleine» selon le président Kaboré

Ouagadougou 16 Octobre 2020 (AIB)-Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a estimé jeudi à Ouagadougou, que la «lutte contre le terrorisme sera «de longue haleine» à cause de la mobilité des terroristes et la psychose qu’ils créent au sein des populations.

«La lutte contre le terrorisme est une lutte de longue haleine, parce que nous n’avons pas affaire à des personnes qui sont assises sur un pan du territoire pour le gérer», a indiqué jeudi le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré ;

Le chef de l’Etat s’exprimait jeudi, au cours d’un entretien accordé à France 24 et à Radio France internationale(RFI).

Selon lui, «les terroristes se déplacent quotidiennement, tendent des embuscades à nos armées, attaquent les populations civiles, de manière à créer la psychose, la désarticulation du tissu social, les batailles entre les communautés».

«Cela a entrainé aujourd’hui un million de personnes déplacées et des conséquences humaines importantes», a-t-il indiqué.

A ces conséquences, il a ajouté «la stigmatisation et le repli identitaire qui sont des questions sur lesquelles nous devons travailler avec les communautés, pour amener les gens à se démarquer de ce processus sanguinaire engagé par les terroristes».

Le Burkina Faso fait face depuis 2015 à des attaques terroristes avec leurs lots d’assassinats.

Agence d’information du Burkina

NO/Wis

 

 

 

 

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 17 OCTOBRE 2020

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 17 OCTOBRE 2020

 

PARIS – La décapitation d’un professeur qui avait montré à ses élèves des caricatures de Mahomet a frappé d’effroi la France, de nouveau touchée par un « attentat terroriste islamiste », selon les mots du président Emmanuel Macron, trois semaines après l’attaque devant les anciens locaux de Charlie Hebdo.

 

PARIS – Interdiction de socialiser à Londres, couvre-feu en France, écoles fermées en Pologne: une nouvelle série de mesures draconiennes entre en vigueur samedi en Europe dans l’espoir de juguler la deuxième vague de la pandémie de Covid-19.

 

WASHINGTON – Les sociétés américaines Pfizer et Moderna prévoient de demander l’autorisation de leurs vaccins contre le Covid-19 d’ici fin novembre aux Etats-Unis, ce qui marquerait un record de vitesse absolu pour le développement d’un vaccin, neuf mois après le premier mort du coronavirus dans le pays.

 

STEPANAKERT (Azerbaïdjan) – La capitale de la région séparatiste du Nagorny Karabakh était à nouveau vendredi la cible de bombardements, tandis que de violents combats font rage sur le front et que l’Azerbaïdjan a revendiqué la prise de nouveaux territoires.

 

OCALA (Etats-Unis) – Les sondages sont mauvais, son propre camp doute: en difficulté, le président américain Donald Trump a sillonné vendredi la Floride, un Etat qu’il peut difficilement se permettre de perdre s’il veut l’emporter face à Joe Biden le 3 novembre.

 

SOTHFIELD (Etats-Unis) – Le candidat démocrate à la Maison Blanche Joe Biden a jugé vendredi « stupéfiant » le « refus » de Donald Trump de condamner les suprémacistes blancs, lors d’un discours à charge contre le président américain dans l’Etat-clé du Michigan, à 18 jours du scrutin.

 

WASHINGTON – Le déficit budgétaire des Etats-Unis a grimpé à un niveau historique en 2020, en raison des dépenses engagées pour aider l’économie à faire face à la crise provoquée par le Covid-19. Il dépasse les 3.000 milliards de dollars, battant de très loin son précédent record.

 

LONDRES – Le Royaume-Uni et l’Union européenne discuteront lundi du « format » de leurs négociations sur leur relation commerciale post-Brexit, malgré la menace de Londres de tourner les talons sans « changement fondamental » du côté des Européens, avec le risque d’un « no deal » potentiellement dévastateur pour l’économie.

 

MOSCOU – Les négociations sur une prolongation du traité de désarmement russo-américain New Start, qui expire début 2021, ont replongé dans l’impasse vendredi après le rejet par les Etats-Unis d’une proposition de la Russie.

 

WELLINGTON – Les Néo-Zélandais votent samedi à l’occasion d’élections générales et, sauf surprise, la Première ministre sortante Jacinda Ardern devrait obtenir la majorité absolue, forte du succès de sa gestion de la pandémie de coronavirus.

 

NEW YORK – L’ancien ministre mexicain de la Défense Salvador Cienfuegos (2012-2018), a été inculpé aux Etats-Unis de trafic de drogue et de blanchiment d’argent, a-t-on appris vendredi auprès du procureur fédéral de Brooklyn.

 

BANGKOK – La police a dispersé vendredi soir à Bangkok plusieurs centaines de manifestants pro-démocratie qui avaient bravé l’interdiction de rassemblements promulguée la veille au moyen de canons à eau, une première depuis le début de la contestation.

 

PARIS – L’ancien chef de l’Etat français Nicolas Sarkozy a été inculpé pour « association de malfaiteurs », dans l’enquête sur des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle en 2007, aggravant sa situation judiciaire alors qu’il fait déjà face à deux prochains procès dans d’autres affaires.

 

WASHINGTON – Le chef du Pentagone Mark Esper et la ministre française des Armées Florence Parly ont discuté vendredi de la nécessité de parvenir à un cessez-le-feu au Nagorny Karabakh où les combats font rage entre soldats azerbaïdjanais et séparatistes arméniens.

 

NEW YORK – Wall Street a terminé en ordre dispersé vendredi après trois séances consécutives de baisse, le Dow Jones ayant été soutenu par des indicateurs américains positifs et l’espoir d’un plan de soutien économique américain, avant ou après l’élection présidentielle du 3 novembre.

 

BRUXELLES – Les dirigeants de l’Union européenne ont dénoncé vendredi les « provocations » de la Turquie en Méditerranée orientale et renouvelé leur menace de sanctions dans les conclusions adoptées lors d’un sommet à Bruxelles.

 

GUATEMALA – L’organe judiciaire de lutte contre la corruption au Guatemala a indiqué vendredi avoir saisi l’équivalent de 16 millions de dollars en liquide cachés dans plusieurs valises, probablement des pots-de-vin versés à un ancien fonctionnaire.

 

OTTAWA – Le Canada va continuer à défendre les droits humains en Chine, a promis vendredi le Premier ministre Justin Trudeau après une mise en garde d’un haut diplomate chinois contre l’accueil dans ce pays de manifestants hongkongais pro-démocratie.

 

ISTANBUL – Des médias turcs ont affirmé que la Turquie avait effectué vendredi le premier essai d’un système russe de défense ultrasophistiqué dont l’achat par Ankara avait provoqué la colère des Etats-Unis.

 

BRUXELLES – L’ex-roi des Belges Albert II a salué vendredi le rapprochement initié par son fils le roi Philippe avec Delphine de Saxe-Cobourg, fille naturelle qu’il a longtemps reniée, désormais reconnue princesse de Belgique, dans un communiqué publié par le Palais royal. C’est la première expression publique d’Albert II depuis que Delphine (ex-Boël) a dû engager, en 2013, une procédure devant la justice belge afin d’obtenir cette reconnaissance de filiation.

(afp)

Burkina/Terrorisme: «Certaines organisations travaillent à salir l’image de marque du pays», selon le président Kaboré

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Burkina/Terrorisme: «Certaines organisations travaillent à salir l’image de marque du pays», selon le président Kaboré

 

Ouagadougou, 16 Octobre 2020 (AIB)-Dans le contexte sécuritaire burkinabè, «certaines organisations travaillent (…) à salir l’image de marque du pays» a indiqué jeudi au cours d’une interview à Ouagadougou, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.  

Lorsqu’il y a des conflits dans un pays, il y a toujours un certain lobby qui diffuse un certain nombre d’informations. (…) Dans notre cas, certaines organisations travaillent sur la base d’éléments qui contribuent à salir l’image de marque du Burkina Faso» a indiqué jeudi à Ouagadougou, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

Le chef de l’Etat burkinabè s’offusquait contre les affirmations de Human rights Watch qui annonçait en juillet dernier, la découverte d’au moins 180 corps enterrés dans la région de Djibo et indexait l’armée burkinabè comme l’exécuteur.

Selon Roch Marc Christian Kaboré, «jamais, l’armée burkinabè n’osera tuer 180 personnes en une fois, pour les enterrer dans des fosses communes».

«Je peux mettre ma main au feu pour cela, parce que les questions des droits humains ont toujours été des questions sur lesquelles j’ai été très ferme avec nos militaires», a-t-il indiqué.

Selon le président Kaboré, dans les zones où sévissent le terrorisme, «des combats entre les terroristes eux-mêmes se mènent et il y a des cinquantaines de morts» sans que l’armée burkinabè n’y intervienne.

«C’est entre eux (les terroristes) que les règlements de comptes se font. Je refuse donc de porter la casquette qu’on veut nous faire porter, en disant qu’au Burkina Faso, nous avons tué 180 personnes qu’on a enterrées dans des fosses communes. Ça n’existe pas et je suis catégorique là-dessus», a-t-il vivement rejeté les accusations.

Le président Kaboré s’exprimait jeudi au cours d’une interview accordée à France 24 et à Radio France internationale (RFI).

Agence d’Information du Burkina

Wis /

 

Mali/Libération de quatre otages: «La contrepartie, a été payée chère», selon le président Kaboré

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Mali/Libération de quatre otages: «La contrepartie, a été payée chère», selon le président Kaboré

Ouagadougou, 16 Octobre 2020 (AIB)-Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a estimé jeudi à Ouagadougou, que la libération de quatre otages au Mali dont le chef de file de l’opposition politique de ce pays, Soumaïla Cissé, «a été payée chère».

Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a salué jeudi à Ouagadougou, au cours d’une interview accordée à France 24 et à Radio France internationale (RFI), la libération au Mali de quatre otages dont le chef de file de l’opposition politique de ce pays, Soumaïla Cissé.

Cette libération s’est faite en échange de la libération de quelque 200 présumés terroristes parmi lesquels, le cerveau présumé d’attaques terroristes en 2016 à Grand Bassam en Côte d’Ivoire et contre l’hôtel Splendid et le restaurant Capuccino, à Ouagadougou qui avait fait une trentaine de morts.

Pour Roch Marc Christian Kaboré, «la contrepartie» de la libération des quatre otages «a été payée chère» mais il a préféré ne pas donner «un avis motivé sur cette question» du fait que la négociation a été menée «entre les autorités maliennes et le camp des preneurs d’otages».

Pour autant, il préconise de «continuer à assumer la lutte contre le terrorisme comme étant une priorité aussi bien pour le Burkina Faso que pour tous les autres pays du G5-Sahel».

L’interview est intervenue au lendemain d’une nouvelle attaque terroriste contre les populations civiles dans trois villages de la commune de Gorgadji, province du Séno, région du Sahel qui a occasionné une vingtaine de morts.

Agence d’Information du Burkina

Wis /

 

 

 

 

Présidentielle en Guinée: les accès au centre de Conakry bloqués, un officier tué

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Présidentielle en Guinée: les accès au centre de Conakry bloqués, un officier tué

 

 CONAKRY, 16 – La Guinée vivait vendredi les dernières heures d’une campagne électorale fiévreuse, les forces de sécurité bloquant les accès du centre de Conakry pour des raisons inconnues, alors qu’un haut gradé était tué dans un camp militaire à l’est de la capitale.

 

Aucune explication officielle n’a été obtenue à la mise en place de barrages bloquant l’accès au quartier de Kaloum, où se trouvent les centres de décision guinéens.

 

Un policier déployé dans le centre a invoqué auprès de l’AFP le passage prévu dans la journée du président Alpha Condé pour un dernier meeting de campagne à la périphérie de la capitale avant la présidentielle de dimanche, où il brigue un troisième mandat consécutif et contesté. Ces propos n’ont pas pu être vérifiés.

 

En dehors de la quasi absence de circulation dans une ville proche de la saturation en temps normal et d’une tranquillité exceptionnelle dans des rues habituellement tumultueuses, la capitale n’offrait guère de signe de tension.

 

En revanche, dans la nuit, à une centaine de kilomètres au nord-est de Conakry, « des hommes armés ont ouvert le feu dans l’enceinte du camp militaire de Samoreyah à Kindia, blessant mortellement le colonel Mamady Condé », a indiqué sur sa page Facebook le porte-parole du ministère de la Défense, Aladji Cellou.

 

Le colonel Condé était le commandant du bataillon de commandos du camp, où sont basés les Casques bleus guinéens déployés à Kidal, dans le nord-est du Mali.

 

« Les forces de défense ont immédiatement réagi pour sécuriser le camp et ses environs. La situation est sous contrôle à Kindia. Des enquêtes sont ouvertes et les ratissages se poursuivent », a ajouté le porte-parole.

 

Une source militaire au sein du camp a affirmé à l’AFP sous le couvert de l’anonymat que l’officier tué, en butte à des accusations de « népotisme, d’ethnocentrisme et surtout d’avoir bloqué des primes pour des soldats de retour de Kidal », avait été menacé à plusieurs reprises.

 

Aucun lien n’a pu être établi entre les événements de Kindia et les dispositions prises dans la capitale.

 

Bloquer les accès du centre de Conakry est chose aisée, ce dernier se trouvant sur une presqu’île.

 

La présidentielle de 2020 dans l’un des pays les plus pauvres du monde n’échappe pas aux tensions qu’ont connues les deux précédentes, ternies par la violence et la contestation.

 

Des Guinéens interrogés par l’AFP à Conakry, comme la communauté internationale, s’inquiètent du déroulement du vote et plus encore de ses lendemains, dans un pays coutumier de l’affrontement physique en politique.

(afp)

Burkina : le président  Kaboré salue la mémoire du père de la Révolution

Burkina-Hommage-Thomas Sankara

Burkina : le président  Kaboré salue la mémoire du père de la Révolution

Ouagadougou ,16 oct. 2020 (AIB) le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a rendu hommage jeudi à Ouagadougou, par un dépôt de gerbe de fleurs à la mémoire du capitaine Thomas Sankara, le père de la révolution burkinabè assassiné le 15 octobre  1987, avec douze de ses compagnons d’infortune lors d’un coup d’Etat.

Selon Roch Marc Christian Kaboré, cela fait 33 ans que le capitaine Thomas Sankara a été assassiné au Conseil de l’Entente, le site abritant le Mémorial du père de la révolution burkinabè.

Pour le président Kaboré, il est normal  que l’Etat rende hommage à ce digne fils qui a conduit le Burkina Faso durant quelques années.

Roch Kaboré  a précisé  que le président Sankara  a marqué l’histoire de son pays et celle des peuples africains, car selon lui, Thomas Sankara a compris que sans une indépendance véritable, il est difficile pour les pays africains de se développer.

De son avis, cette indépendance passe par le  prix de sacrifices individuels et collectifs qu’il faut accepter pour faire avancer les pays. « En  un peu de temps il a apporté beaucoup de choses au Burkina Faso » a-t-il indiqué.

Le capitaine Thomas Sankara a été assassiné le 15 octobre 1987  par un coup d’Etat qui a porté l’ex président du Faso Blaise Compaoré en exil en Côte d’Ivoire depuis 2014, au pouvoir.

Agence d’information du Burkina (AIB)
EY/no/ata/ak/as

 

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 16 OCTOBRE 2020

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 16 OCTOBRE 2020

 

LONDRES – Nouveau tour de vis en Europe: les réunions privées à l’intérieur sont désormais interdites à Londres et dans plusieurs autres zones d’Angleterre, et les fêtes privées se tenant dans des lieux publics le seront en France en raison de l’évolution de la pandémie de Covid-19 en Europe, jugée « très préoccupante » par l’Organisation mondiale de la santé.

 

WASHINGTON – Donald Trump s’est dit jeudi prêt à faire un geste pour débloquer, avant l’élection présidentielle du 3 novembre, les négociations sur un nouveau plan de soutien à l’économie américaine, alors que les demandes d’allocations chômage ont atteint un plus haut depuis août.

 

WASHINGTON – Donald Trump et Joe Biden ont affiché jeudi soir – sur deux chaînes différentes avec deux styles opposés – leurs profonds désaccords sur la gestion de l’épidémie du coronavirus, à 19 jours de l’élection présidentielle américaine.

 

BRUXELLES – Angela Merkel a appelé jeudi soir à Bruxelles à des compromis de part et d’autre pour débloquer les négociations commerciales post-Brexit entre Londres et l’UE, avant une prise de position du Premier ministre britannique Boris Johnson attendue vendredi.

 

BANGKOK – Plusieurs milliers de manifestants qui s’étaient réunis jeudi à Bangkok, bravant l’interdiction de rassemblements, se sont dispersés dans le calme, mais le mouvement de contestation qui ose défier la puissante monarchie appelle à une nouvelle démonstration de force vendredi.

 

WASHINGTON – Les démocrates ont de « bonnes chances » de gagner la Maison Blanche a reconnu jeudi le sénateur républicain Lindsey Graham, très proche de Donald Trump, prenant acte de la dynamique qui semble porter Joe Biden face au président-candidat à 19 jours du scrutin.

 

BICHKEK – Le Premier ministre du Kirghizstan a affirmé jeudi avoir pris le pouvoir après la démission plus tôt dans la journée du président, une issue qui ne met pas fin à la crise politique minant le pays depuis des élections contestées.

 

BRUXELLES – Les dirigeants européens ont sanctionné jeudi plusieurs « hommes du président » Poutine pour l’empoisonnement d’Alexeï Navalny, avant un sommet à Bruxelles, afin de manifester clairement leur volonté d’utiliser leurs armes politiques et économiques pour faire respecter le droit international.

 

PARIS – Condamné par contumace au Rwanda mais résidant en Belgique, le médecin rwandais Eugène Rwamucyo a été renvoyé devant les assises en France par des juges français pour génocide et crime contre l’humanité, vingt-six ans après les massacres perpétrés contre la minorité tutsi dans ce petit pays d’Afrique.

 

VARSOVIE – Israël a rendu hommage jeudi au couple polonais qui avait caché pendant la Seconde guerre mondiale le futur réalisateur franco-polonais Roman Polanski, alors jeune enfant.

 

ABIDJAN – L’opposition ivoirienne a franchi jeudi, jour de l’ouverture officielle de la campagne, un nouveau pas vers le boycott total de l’élection présidentielle du 31 octobre, en demandant à ses partisans de boycotter les opérations électorales et la campagne et en affirmant ne pas être « concerné » par le « processus électoral ».

 

CONAKRY – Des foules de Guinéens enfiévrés se sont pressées jeudi à la rencontre de Cellou Dalein Diallo, principal adversaire du chef de l’Etat sortant, à son retour de province, à l’entame de la dernière ligne droite avant la présidentielle.

 

LAGOS – « Ne vous laissez pas intimider »: la jeunesse nigériane continuait jeudi de marcher contre les violences policières dans plusieurs grandes villes du pays, malgré un avertissement de l’armée et de nouveaux incidents.

 

SANAA – Rebelles et gouvernement au Yémen ont commencé jeudi à échanger un millier de prisonniers, dans le cadre d’un accord parrainé par l’ONU et perçu comme un premier signe de progrès dans le processus de paix pour mettre fin à six ans de conflit sanglant.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – Twitter revenait progressivement à la normale jeudi soir après une panne mondiale de deux bonnes heures a priori d’ordre technique, un incident dont le réseau social se serait bien passé après une controverse sur sa gestion d’un article politique en pleine campagne pour la présidentielle américaine.

 

WASHINGTON – La candidate démocrate à la vice-présidence des Etats-Unis, Kamala Harris, a suspendu ses déplacements jusqu’à dimanche en raison de cas de Covid-19 dans son entourage, a annoncé jeudi l’équipe de campagne de Joe Biden.

 

MONTREAL (Canada) – Le meurtrier d’une fillette de neuf ans, dont l’enlèvement et la mort en 1984 avaient bouleversé le Canada et entraîné la condamnation d’un innocent, a été identifié 36 ans plus tard grâce à son ADN, a annoncé jeudi la police de Toronto.

 

PARIS – Mauvaise alimentation, pollution et autres sources de maladies chroniques en hausse depuis 30 ans, auxquelles s’ajoute un nouveau virus: les conditions d’une « tempête » étaient réunies pour aboutir au million de morts du Covid-19, déplore un rapport publié vendredi par la revue The Lancet.

 

SEOUL – Le label musical des rois de la K-pop, BTS, a fait une entrée triomphale jeudi à la Bourse sud-coréenne, où son titre a presque doublé de valeur, transformant instantanément son patron en milliardaire et gonflant les fortunes du septuor.

(afp)

Burkina : Le gouvernement condamne l’assassinat d’une vingtaine de personnes dans la région du Sahel

Burkina-Sécurité-Terrorisme-Attaque-Communiqué

Burkina : Le gouvernement condamne l’assassinat d’une vingtaine de personnes dans la région du Sahel

Ouagadougou, 16 oct. 2020 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a condamné jeudi, des «attaques lâches et barbares» orchestrées par des terroristes contre les populations civiles dans trois villages de la commune de Gorgadji, province du Séno, région du Sahel.   

Le mercredi dernier, des groupes armés terroristes ont attaqués des populations civiles dans les villages de Demniol, Bombofa et Pétéguersé, dans la commune de Gorgadji, province du Séno, région du Sahel.

Jeudi, le gouvernement burkinabè a condamné dans un communiqué parvenu à l’AIB, «ces attaques lâches et barbares contre des paisibles populations civiles» qui ont fait «une vingtaine de victimes, de blessés et des personnes portées disparues».

Le communiqué signé par le porte-parole du gouvernement Remis Fulgance Dandjinou, informe que «les Forces de défense et de sécurité déployées sur les sites des attaques procèdent à des opérations de ratissage».

Selon Remis Fulgance Dandjinou, «le gouvernement présente ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés».

«Le gouvernement invite les populations à se conformer aux consignes de sécurité et à collaborer pleinement avec les Forces de défense et de sécurité», a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

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