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Burundi : Polémique sur les circonstances du décès du président Pierre Nkurunziza

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 Burundi : Polémique sur les circonstances du décès du président Pierre Nkurunziza

 Ouagadougou, 10 Juin 2020 (AIB)-Le président du Burundi Pierre Nkurunziza est décédé mardi d’un arrêt cardiaque, selon un communiqué officiel mais de la maladie à coronavirus (Covid-19) selon des membres de la société civile.

C’est par un communiqué que le gouvernement du Burundi a annoncé mardi, le «décès inopiné» lundi, du Président Pierre Nkurunziza survenu à l’hôpital du Cinquantenaire de Karuzi (centre-est), «suite à un arrêt cardiaque» sans plus de précision.

Cependant cette version peine à convaincre, d’abord parce que des médecins ont évoqué la Covid-19 dès le lendemain de son hospitalisation.

Ensuite, l’un des rares respirateurs de Bujumbura a été acheminé par hélicoptère lundi à l’hôpital de Karusi, mais c’était trop tard.

Quelques jours avant, c’est l’épouse du regretté président qui avait été évacuée vers le Kenya pour une suspicion du coronavirus.

Elle était «en voie de guérison et est revenue précipitamment au Burundi dès hier», selon une source administrative.

Le président du Forum pour la conscience et le développement (Focode) Pacifique Nininahazwe doute de la version officielle sur les circonstances de la mort du chef de l’État et appelle à la fin du «déni» sur la pandémie de Covid-19.

Il est l’un des nombreux leaders de la société civile à avoir été contraint à l’exil pour s’être opposé en 2015 au troisième mandat de Pierre Nkurunziza.

Adressant ses pensées aux proches de Pierre Nkurunziza, Pacifique Nininahazwe estime qu’«on ne devrait pas souhaiter la mort, même à son pire ennemi».

Cependant, il dresse un bilan très critique des quinze années de pouvoir du défunt président.

Il regrette que Pierre Nkurunziza n’ait pas vécu assez longtemps pour être entendu par la justice dans le cadre des enquêtes menées actuellement par la Cour pénale internationale (CPI).

De son côté, Thierry Vircoulon, chercheur à l’Institut français des relations internationales n’écarte pas aussi la thèse du décès par l’épidémie de la Covid-19.

«Au mois de mai, les autorités avaient expulsé l’équipe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui s’occupait de la Covid-19 au Burundi. Donc, il y avait une volonté délibérée de masquer cette épidémie», a-t-il déclaré.

Pacifique Nininahazwe a invité les autorités burundaises à «ouvrir une enquête pour statuer sur les causes réelles du décès du président».

Pierre Nkurunziza devait remettre le 20 août prochain, le pouvoir à son successeur, le général Évariste Ndayishimiye, élu le 24 mai dernier.

Suite à son décès, l’article 121 de la Constitution prévoit que le président de l’Assemblée nationale Pascal Nyabenda, assure l’intérim jusqu’à l’investiture.

En janvier dernier, le parlement burundais avait voté une série d’avantages pour les anciens présidents de la république, avantages dont devrait jouir Pierre Nkurunziza à partir du 20 août prochain.

Il s’agit d’un bonus de 1 milliard de francs burundais (500 000 euros), la construction d’une villa de haut standing, un service de sécurité, un parc de 6 véhicules, une pension mensuelle égale aux émoluments d’un vice-président, sans oublier une immunité de chef d’État en exercice.

Le désormais ex président burundais était simple professeur d’éducation physique, quand il a pris la tête du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD) en 2001 en pleine crise.

Il était considéré comme le plus petit dénominateur commun entre des généraux beaucoup plus puissants que lui et qui forment une junte, aujourd’hui encore.

Élu président de la République en 2005, Pierre Nkurunziza va peu à peu s’imposer.

Il disait avoir été choisi par Dieu pour gouverner le Burundi et entraînera tous les responsables des institutions et parties dans d’interminables grand-messes religieuses, appelées «croisades».

Agence d’Information du Burkina

wis/ata

Source : RFI

Photo : RFI

 

 

 

 

Burkina : L’ex chef de corps du RSP nommé au Secrétariat général de la défense nationale

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Burkina : L’ex chef de corps du RSP nommé au Secrétariat général de la défense nationale

Ouagadougou, 11 juin 2020 (AIB) – Le colonel Omer Bationo (55 ans), ex chef de corps  du défunt Régiment de sécurité présidentielle (RSP), a été nommé mercredi en conseil des ministres, Directeur de la coordination interministérielle au Secrétariat général de la défense nationale.

Le nouveau directeur de la coordination interministérielle au Secrétariat général de la défense nationale, colonel Omer Bationo a dirigé le défunt RSP de 2007 jusqu’aux mutineries de 2011.

Limogé de ce poste suite à ces événements, il avait été nommé le 11 novembre de la même année par le président Blaise Compaoré, comme directeur général de la sécurité intérieure (DGSI).

Cité dans le putsch du général Gilbert Diendéré perpétré le 17 septembre 2015, il a été limogé de son poste par le président de la Transition Michel Kafando dès le rétablissement du gouvernement, soutenu par la pression populaire.

Poursuivi pour complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, meurtre et coups et blessures volontaires dans le putsch de septembre 2015, l’innocence de celui qui a osé dire en face au général Diendéré qu’il ne soutenait pas son putsch,  a été reconnue par toutes les parties au Tribunal militaire.

Le colonel Omer Bationo, 55 ans, est médaillé d’honneur militaire et officier de l’ordre national.

Il prend les commandes de la coordination interministérielle au Secrétariat général de la défense nationale, au moment où le pays est durement éprouvé par des attaques terroristes régulières et meurtrières.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

 

 

 

Côte d’Ivoire : Une dizaine de morts suite à l’attaque d’un poste mixte armée-gendarmerie

Côte d’Ivoire-Terrorisme-Attaque-Poste-Mixte

Côte d’Ivoire : Une dizaine de morts suite à l’attaque d’un poste mixte armée- gendarmerie

Ouagadougou, 11 juin 2020 (AIB)-Un poste mixte de l’armée et de la gendarmerie a été attaqué dans la nuit de mercredi à jeudi en Côte d’Ivoire, dans la zone de Kafolo, près de la frontière avec le Burkina Faso, faisant une dizaine de morts.

L’attaque a eu lieu vers 2 ou 3 h du matin dans la zone de Kafolo, à 140 km de Ferkessédougou sur la route de Kong.

Le bilan est encore provisoire, mais plusieurs sources sécuritaires font déjà état d’une dizaine de morts et de disparus dans les rangs des forces de défense et de sécurité ivoiriennes. L’armée a déployé des renforts dans la zone.

Cette attaque intervient alors que les armées ivoirienne et burkinabè ont mené depuis plusieurs semaines, une opération dans cette zone.

Intitulée «Comoé», du nom du fleuve qui sépare les deux pays, elle avait entraîné la neutralisation de plusieurs éléments de cette cellule terroriste liée à la Katiba Macina d’Amadou Koufa.

Cependant, une fuite avait permis à la cellule de dissimuler une partie de son armement et à son chef de s’évaporer dans la nature.

Selon des informations de Jeune Afrique, il s’agit d’un combattant peul, un certain Dramane Sibidé, surnommé «Hamza».

Il avait été envoyé sur place par Amadou Koufa en 2019 avec d’autres combattants dans le but de recruter localement et de développer la cellule en Côte d’Ivoire.

Il était surveillé par les services de renseignements burkinabè (qui en avaient averti leurs homologues ivoiriens) et avait été la cible d’une précédente opération au Burkina Faso, sans succès.

Cette attaque est la deuxième d’envergure en territoire ivoirien depuis celle qui avait frappé Grand-Bassam en mai 2016 et fait 19 morts.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata

Source : Jeune Afrique

Photo : Jeune Afrique 

 

 

 

 

 

Santé et lutte contre le terrorisme, au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Santé et lutte contre le terrorisme, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 11 juin 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce jeudi évoquent des sujets liés à la lutte contre le terrorisme, sans oublier les questions sanitaires.

«Santé: La poliomyélite remet pied au Burkina», affiche L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè qui renseigne que le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Rémy Fulgance Dandjinou a annoncé, hier mercredi au cours du point de presse post-conseil des ministres, que depuis le 5 janvier 2020, le pays (Burkina Faso) a enregistré trois cas d’infection à la poliomyélite.

A ce sujet, Le Pays, autre quotidien privé, titre: «Conseil des ministres: Lutte contre la poliomyélite : Bientôt un plan de riposte national».

De son côté, le quotidien national Sidwaya informe que lors de la même réunion gouvernementale, l’on a évoqué «l’acquisition de 300 ambulances au profit des centres de santé du pays».

Sidwaya revient sur l’attaque meurtrière du convoi humanitaire survenue, le samedi 30 mai 2020, dans le village de Bilbalgo, situé à 18 km de Barsalogho, dans la région du Centre-Nord, mettant en exergue: «Des rescapés racontent».

Le journal qui rapporte des témoignages de certains rescapés blessés, «72 heures après leur sortie du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Barsalogho», rappelle que cette attaque terroriste a fait officiellement quatorze décès, 48 blessés et de nombreux matériels emportés.

Abordant la lutte contre le terrorisme,  L’Observateur Paalga fait observer que le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, en séjour à Fada N’gourma, dans la région de l’Est, les 8 et 9 juin dernier, a abordé le sujet.

A en croire le confrère, M. Sakandé a lancé «un cri de cœur à tous les leaders de toutes les communautés pour qu’ils sensibilisent les leurs à se départir de la stigmatisation  et du repli identitaire, car c’est la seule manière de faire face au péril terroriste».

Le même quotidien, dans son ‘’Regard sur l’actualité’’, parle des exactions contre les civils au Sahel, mentionnant: «Des dérives qui alimentent le terrorisme».

Selon L’Observateur Paalga, l’ONG Amnesty international a mené «une enquête circonstanciée qui indexe les Forces de défense et de sécurité (FDS) du Burkina, du Mali et du Niger d’avoir froidement exécuté sans autre forme de procès 199 personnes entre février et avril 2020».

A ce propos, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, affiche: «Supposées exécutions extrajudiciaires au Burkina-Mali-Niger: Les FDS sur la sellette d’Amnesty International».

Le commentateur fait remarquer que «le Sahel est aujourd’hui, une sorte d’arène romaine, ou les curées de part et d’autres sont très sanglantes».

«S’il appartient aux forces de défenses de faire le distinguo, entre ennemis et simples populations, il est souvent difficile sous la pression, et les menaces prégnantes de savoir qui est qui, tant terroristes et populations de certaines localités sont en osmose», commente-t-il.

Et d’ajouter qu’il y a le risque aussi à trop tirer sur la conscience des FDS, de leur saper le moral.

«Ceci étant, il est de bon aloi  qu’Amnesty International tire la sonnette d’alarme, car il n’y a pas de guerre sans victimes collatérales, surtout dans une guerre oblique mais quand ces victimes collatérales deviennent nombreuses, il y a sûrement problème», conclut Aujourd’hui au Faso.

Agence d’information du Burkina

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 10 juin 2020

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 10 juin 2020

 

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 10 juin 2020, en séance ordinaire, de 09 H 15 mn à 13 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale et procédé à des nominations.

I. DELIBERATIONS

1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE SIX (06) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de la Santé :

- un rapport relatif à la situation d’exécution du marché d’acquisition de trois cents (300) ambulances au profit des formations sanitaires du Burkina Faso et proposition de répartition.

A la date du 08 juin 2020, sur les 300 ambulances, 185 ont été réceptionnées. Elles sont composées de 181 de type A et 04 de type SAMU. Pour le reste des ambulances soit 81 de type A et 34 de type SAMU, la livraison est prévue pour fin juillet 2020.

Le Conseil a instruit le ministre en charge du dossier de procéder à la répartition des 185 ambulances réceptionnées.

Il a également instruit que les 115 ambulances restantes soient réparties au fur et à mesure de leur réception.

- un rapport relatif à la situation de la riposte contre l’épidémie de poliomyélite due au poliovirus circulant dérivé de souche vaccinale de type 2 (cPVDV2).

Le 05 janvier 2020, le Burkina Faso enregistrait son premier cas de poliomyélite due au poliovirus circulant dérivé de souche vaccinale de type 2 (cPVDV2).

La riposte à cette maladie a permis l’organisation d’une campagne de vaccination dans les districts sanitaires de Ouargaye et de Bittou qui a touché 174 910 enfants de 0 à 59 mois, le renforcement de la surveillance de la poliomyélite et l’intensification de la communication en faveur de la vaccination.

La détection de deux (02) nouveaux cas de poliomyélite dans les districts sanitaires de Kaya et de Bogodogo nécessite la mise en œuvre d’une riposte nationale au regard du double contexte de l’épidémie de la COVID-19 et de l’insécurité.

Le Conseil a marqué son accord pour la mise en œuvre du Plan de riposte nationale qui doit contribuer à interrompre la transmission de la poliomyélite.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

- un décret portant érection du Bureau national des évaluations environnementales (BUNEE) en Etablissement public de l’Etat à caractère administratif.

Ce décret consacre le changement de dénomination du Bureau national des évaluations environnementales en « Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) », Etablissement public de l’Etat à caractère administratif.

L’adoption de ce décret permet de mettre en place une structure dynamique et forte pour une mise en œuvre efficace des politiques publiques en matière d’évaluations environnementales.

I.1.3. Pour le compte du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

- un décret modificatif du décret n°2015-971/PRES-TRANS/PM/MFPTSS/MEF du 10 août 2015 portant création, composition, attributions, organisation et fonctionnement de la Commission consultative relative aux normes internationales du travail (CCNIT).

La Commission consultative relative aux normes internationales du travail est un organe consultatif tripartite institué en application de la Convention n°144 de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur les consultations tripartites relatives aux normes internationales de travail adoptée en 1976. Elle est chargée d’émettre des avis motivés sur toutes les questions relatives aux normes internationales du travail.

L’adoption de ce décret permet de corriger les insuffisances constatées et d’assurer ainsi, un meilleur fonctionnement de la Commission consultative relative aux normes internationales du travail.

I.1.4. Pour le compte du ministère de la Communication et des relations avec le Parlement :

- un décret portant organisation du ministère de la Communication et des relations avec le Parlement.

L’adoption de ce décret permet audit ministère de régulariser sa situation administrative afin d’accroître les capacités opérationnelles de ses différentes structures.

I.1.5. Pour le compte du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique :

- un décret portant approbation des statuts de l’Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE).

L’adoption de ce décret permet de doter l’Agence nationale des évaluations environnementales de textes devant règlementer son fonctionnement à même d’assurer efficacement la promotion et la protection de l’environnement.

II. COMMUNICATIONORALE

II.1. La ministre de la Santé a fait au Conseil le point de la mise en œuvre du plan de riposte à la COVID-19 et de la situation de la maladie à coronavirus. Elle a également informé le Conseil des efforts mis en œuvre pour préparer une éventuelle ouverture des frontières.

Le Conseil salue les efforts déployés pour limiter la propagation de la maladie et invite les populations à maintenir la pratique des mesures barrières afin de prévenir un éventuel rebond de l’épidémie.

III.NOMINATIONS

III.1. NOMINATION DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DE LA PRIMATURE

- Monsieur Omer BATIONO, Colonel, est nommé Directeur de la coordination interministérielle au Secrétariat général de la défense nationale.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

- Madame Adélaïde DEMBELE, Mle 130 191 R, Magistrat, grade exceptionnel, est nommée Chargée de missions en remplacement de Monsieur Souleymane DERRA.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

- Monsieur Isaie MEDAH, Mle 41 048 P, Médecin de santé publique, 1ère classe, 11 échelon, est nommé Conseiller technique, cumulativement « Responsable du Programme budgétaire santé publique » ;

- Monsieur Youwaoga Isidore MOYENGA, Mle 53 415 F, Médecin épidémiologiste, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Institut national de santé publique (INSP) ;

- Monsieur Amadou Saoud SONDE, Mle 35 929 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances ;

- Monsieur Hermann TOGO, Mle 324 798 X, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Centre hospitalier régional (CHR) de Fada N’Gourma ;

- Madame Valérie Marcella ZOMBRE/SANON, Mle 53 691 T, Médecin pédiatre, classe 6, 6ème échelon, est nommée Directrice de la santé de la famille ;

- Monsieur Harouna KADIO, Mle 130 478 K, Magistrat, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de gestion des soins de santé primaires ;

- Monsieur Zakariya YABRE, Mle 108 954, Pharmacien, spécialiste en gestion des approvisionnements pharmaceutiques et logistique de santé, 1er grade, 5ème échelon est nommé Directeur général de l’accès aux produits de santé ;

- Monsieur Emmanuel SEINI, Mle 35 820 W, Médecin de santé publique, grade terminal, 3ème échelon, est nommé Directeur général de la santé publique ;

- Monsieur Seydou OUATTARA, Mle 88 254 K, Médecin de santé publique Option épidémiologie, échelle P, 6ème échelon, est nommé Directeur de la protection de la santé de la population.

D. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES

- Monsieur Abdoul Karim KONSEIGA, Mle 288 407 Y, Ingénieur de conception en informatique, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la règlementation et de la normalisation.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES

- Monsieur Hamadé BELEM, Mle 31 962 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS).

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE

- Monsieur Pouswendé Michel BERE, Mle 231 043, Ingénieur en génie électrique/énergétique, est nommé Conseiller technique en énergies renouvelables/Technologies de l’information.

G. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

- Monsieur Bebouaoga Mathieu OUEDRAOGO, Mle 54 624 Z, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

- Madame Tèritièro Jeannette ILBOUDO/SOMDA, Mle 220 414 R, Conseiller d’éducation féminine, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

- Madame Clarisse DARGA/SANON, Mle 51 696 Y, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

- Monsieur Touahou Pierre BAKO, Mle 55 830 K, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

- Monsieur Vininguesba OUEDRAOGO, Mle 43 790 E, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

- Monsieur Issouf NIAMBA, Mle 226 262 U, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

A. MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de LA POSTE BURKINA FASO (LA POSTE BF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale :

- Madame Nandy SOME/DIALLO, Mle 59 720 L, Administrateur civil en remplacement de Madame Yempoaka Josiane ZOUNGRANA/KABRE.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES INSTITUTIONS FINANCIERES

Au titre de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) :

- Madame Kiswendsida Judith Valérie KABORE/KABORE, Mle 06 513, Chef du service des Etablissements de crédit (SEC) à la BCEAO Ouagadougou en remplacement de Monsieur Guillaume Alexandre Camille KABORE.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat, au Conseil d’administration de LA POSTE BURKINA FASO (LA POSTE BF) pour une dernière période de trois (03) ans.

Au titre du ministère du Développement de l’économie numérique et des postes :

- Monsieur Abdoulaye KONDE, Mle 130 468 Z, Magistrat ;

- Monsieur Izaï TOE, Mle 87 534 R, Ingénieur informaticien.

Le troisième décret nomme Monsieur Abdoulaye KONDE, Mle 130 468 Z, Magistrat, Président du Conseil d’administration de LA POSTE BURKINA FASO (LA POSTE BF) pour une dernière période de trois (03) ans.

B. MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Nicolas KAGAMBEGA, Mle 59 932 D, Enseignant-chercheur, Maître de conférences en Géosciences et environnement, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière NETIANA MINING COMPANY SA pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat, au Conseil d’administration de la Société minière WAHGNION GOLD OPERATION SA pour une dernière période de trois (03) ans.

Au titre du ministère des Mines et des carrières :

- Madame Sétou COMPAORE, Mle 130 357 R, Magistrat.

Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Moïse OUEDRAOGO, Mle 47 688 D, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière KONKERA SA pour une dernière période de trois (03) ans.

C. MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DE LA PROMOTION DE L’ENTREPRENEURIAT DES JEUNES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Mahamadou OUEDRAOGO, Mle 111 088 G, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Jeunesse et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes au Conseil d’administration du Fonds d’appui à la promotion de l’emploi (FAPE) pour un premier mandat de trois (03) ans en remplacement de Monsieur Adama Ally GANAME.

D. MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Idrissa KABORE, Professeur certifié des lycées et collèges à la retraite, Administrateur représentant le Mouvement sportif au Conseil d’administration de l’Office de gestion des infrastructures sportives (OGIS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième décret nomme Madame Colette OUEDRAOGO, Mle 32 281 V, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Sports et des loisirs au Conseil d’administration du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) pour un premier mandat de trois (03) ans en remplacement de Monsieur Boubacar GANSORE.

Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Moumouni NAON, Mle 227 630 F, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, Administrateur représentant l’Office de gestion des infrastructures sportives (OGIS) au Conseil d’administration du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l’Ordre national

 

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 11 JUIN

ACTUALITÉS

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 11 JUIN

 

MONTEVIDEO – Le nombre de décès dus à l’épidémie de coronavirus en Amérique latine et aux Caraïbes a dépassé mercredi soir le seuil des 70.000, dont plus de la moitié au Brésil, selon un comptage de l’AFP fondé sur des chiffres officiels.

 

BRUXELLES – La Commission européenne a proposé mercredi une réouverture « progressive » des frontières extérieures de l’UE à partir du 1er juillet, alors que le déconfinement se poursuit en Europe.

 

WASHINGTON – Le frère de George Floyd a lancé mercredi un vibrant appel devant le Congrès des Etats-unis, implorant les élus de « mettre un terme à la souffrance » des Afro-Américains et d’adopter des réformes significatives des forces de police.

 

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump s’est dit mercredi catégoriquement opposé à l’idée de rebaptiser des bases militaires portant le nom de généraux sudistes, y voyant un manque de respect pour les soldats.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – La Fédération américaine de football (USSF) a annoncé mercredi avoir abrogé une règle interdisant aux joueurs et aux joueuses des équipes nationales de s’agenouiller pendant l’hymne, qui illustrait selon elle son « échec à répondre aux préoccupations des Noirs ».

 

WASHINGTON – Donald Trump a annoncé mercredi l’organisation prochaine de meetings de campagne dans quatre Etats: Oklahoma, Floride, Arizona et Caroline du Nord, en dépit de l’épidémie de coronavirus toujours en cours.

 

SAN FRANCISCO (etats-Unis) – Amazon a annoncé mercredi interdire pendant un an à la police d’utiliser son logiciel de reconnaissance faciale Rekognition, dans un contexte de manifestations contre les violences policières et le racisme aux Etats-Unis depuis deux semaines.

 

JERUSALEM – Le chef de la diplomatie allemande Heiko Maas, en visite à Jérusalem et à Amman, a fait part mercredi de la « sérieuse inquiétude » de Berlin quant au projet israélien d’annexion de pans de la Cisjordanie occupée, en écho aux vives préoccupations de l’Union européenne.

 

WASHINGTON – Zoom a déclaré mercredi avoir temporairement fermé le compte américain de militants qui avaient commémoré la répression meurtrière chinoise de Tiananmen, suscitant des inquiétudes sur la liberté d’expression sur le service de visioconférence popularisé par le confinement.

 

ROME – Le parquet de Bergame, dans le nord de l’Italie, va entendre le chef du gouvernement Giuseppe Conte dans le cadre d’une enquête sur la gestion de l’épidémie de Covid-19 qui a fait plus de 34.000 morts dans la péninsule.

 

WASHINGTON – La Banque centrale américaine anticipe en 2020 une baisse du produit intérieur brut des Etats-Unis de 6,5%, avant un fort rebond de 5% en 2021 et une croissance plus modeste (3,5%), l’année suivante.

 

STOCKHOLM – La Suède tourne l’une des pages les plus sombres de son histoire moderne : plus de trente ans après l’assassinat du Premier ministre Olof Palme, la justice a désigné mercredi le principal suspect dans cette affaire, aujourd’hui défunt, mettant un terme à son enquête.

 

TUNIS – Douze corps supplémentaires ont été retrouvés mercredi au large des îles Kerkennah en Tunisie, faisant passer le bilan du naufrage d’une embarcation clandestine de migrants à 34, en majorité des femmes.

 

TRIPOLI – Au moins sept personnes ont été tuées mercredi dans l’explosion de mines en banlieue sud de la capitale libyenne Tripoli, alors que Etats-Unis ont appelé les belligérants à reprendre « rapidement » le dialogue sous l’égide de l’ONU pour établir un cessez-le-feu.

 

HARARE – La police zimbabwéenne a de nouveau arrêté mercredi une parlementaire et deux militantes d’opposition affirmant avoir été enlevées et torturées par la police le mois dernier puis abandonnés au bord d’une route, a déclaré une responsable de leur parti.

 

KANO (Nigeria) – Au moins 57 personnes ont été tuées par des « bandits » dans une série d’attaques contre des villages du nord-ouest du Nigeria.

 

LA PAZ – Le Parlement bolivien a approuvé mercredi la convocation d’élections générales le 6 septembre, une décision qui doit encore être ratifiée par la présidente par intérim Jeanine Añez.

 

WASHINGTON – Just Eat Takeaway a annoncé mercredi qu’il allait avaler l’américain Grubhub, dans une transaction par action évaluée à 7,3 milliards de dollars faisant du groupe de livraison de repas anglo-néerlandais le numéro un mondial hors Chine.

 

PARIS – L’agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) a annoncé mercredi avoir certifié pour la première fois « un avion entièrement électrique, développé par la société slovène Pipistrel Aircraft.

 

ROME – Une oeuvre attribuée à la star du street-art Banksy, hommage aux victimes des attentats de novembre 2015 à Paris et volée en 2019, a été récupérée par la police italienne dans une ferme des Abruzzes.

 

LAUSANNE (Suisse) – Le Comité international olympique veut « simplifier l’organisation des Jeux » afin de « réduire les coûts » des Jeux olympiques de Tokyo, reportés d’un an en 2021 en raison de la pandémie de coronavirus, a déclaré mercredi son président, Thomas Bach, dans un entretien à l’AFP.

 

PARIS – Le Suisse Roger Federer, détenteur du record de victoires en Grand Chelem (20), a annoncé mercredi qu’il serait éloigné des courts de tennis jusqu’en 2021 après avoir été ré-opéré du genou droit.

(afp)

 

 

Insécurité au Sahel : Amnesty International demande des enquêtes sur des «violations» des droits  humains

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Insécurité au Sahel : Amnesty International demande des enquêtes sur des «violations» des droits  humains

Ouagadougou, 10 Juin 2020 (AIB)-Amnesty  International a demandé mercredi,   au Burkina  Faso, au Mali et au Niger, en proie à des violentes attaques terroristes, d’enquêter  sur les violations  graves  des  droits  humains qu’auraient perpétrées  leurs  forces  de  sécurité et  les  différents groupes armés. 

Dans un rapport rendu public ce mercredi, Amnesty International dénonce les violations commises par les forces de sécurité du Mali, du Burkina Faso et du Niger dans le cadre de la réponse militaire à l’insécurité dans les trois pays.

Le rapport relève «au moins 57 cas d’exécutions extrajudiciaires ou d’homicides illégaux, et au moins 142 cas de disparitions  forcées» dans les trois pays.

Au Burkina Faso, il note «au moins deux cas (Ouahigouya et Djibo), (où) les forces de sécurité ont soumis des personnes à des disparitions forcées (dont des personnes déplacées internes), avant de les tuer».

S’appuyant sur des proches de victimes, il indique que les cadavres (de Issouf Barry, Hamidou Barry et Oumarou Barry), ont été retrouvés par des villageois le 2 avril dernier en périphérie de la ville de Ouahigouya, trois jours après leur enlèvement par des gendarmes.

Le rapport rapporte aussi que «31 habitants de Djibo, dont 10 personnes déplacées, ont été arrêtés et exécutés le 9 avril 2020 par le Groupement des forces antiterroristes (GFAT)».

Au Mali, Amnesty International relève au «moins 23 cas d’exécutions extrajudiciaires et 27 arrestations arbitraires suivies de disparitions forcées aux mains de l’armée malienne dans les communes de Diabali et de Dogofry».

«Le 16 février, à Belidanedji, les forces de sécurité ont procédé à l’exécution extrajudiciaire de cinq personnes, que les villageois ont ensuite enterrées, et à l’arrestation de 18 autres, dont on est sans nouvelles depuis», lit-on dans le rapport.

Au Niger, le rapport note que «102 habitants de la région de Tillabéri, dans le sud-ouest du pays, ont été arrêtés et soumis à une disparition forcée par l’armée dans le cadre de l’opération Almahou entre le 27 mars et le 2 avril 2020».

La directrice pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International Samira Daoud, a invité «les autorités du Mali, du Niger et du Burkina Faso» à «mettre un terme aux homicides illégaux et aux disparitions forcées perpétrés par leurs forces de sécurité».

Selon elle, les autorités des trois pays «doivent faire libérer immédiatement toutes les personnes qui ont été arrêtées ou enlevées, à moins que celles-ci ne soient traduites devant un tribunal et inculpées d’une infraction dûment reconnue par la loi».

«Elles doivent enquêter sur ces violations et en poursuivre les responsables présumés en justice. L’impunité ne fait qu’engendrer de nouvelles violences et atteintes aux droits humains», a-t-elle indiqué.

Le rapport de Amnesty International porte sur la période de février à avril  2020 et il est intitulé «Ils en ont exécuté certains et emmené d’autres avec eux».

Agence d’Information du Burkina

Wis/ata

Source:https://reliefweb.int/sites/reliefweb.int/files/resources/AFR3723182020FRENCH.pdf

 

 

Covid-19 : l’Ordre des ingénieurs en génie civil réhabilite le bâtiment d’isolement du CHU de Bogodogo

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Covid-19 : l’Ordre des ingénieurs en génie civil réhabilite le bâtiment d’isolement du CHU de Bogodogo

Ouagadougou, 10 juin 2020 (AIB) – La directrice générale du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B) Diane Kaboré a réceptionné mercredi à Ouagadougou, le bâtiment d’isolement des malades de la Covid-19, réhabilité par le Conseil de l’Ordre des ingénieurs en génie civil, pour lutter contre la pandémie, a-t-on constaté surplace.

C’est l’ancien laboratoire du CHU de Bogodogo qui a été réhabilité par le Conseil de l’Ordre des ingénieurs en génie civil et affecté temporairement pour l’isolement des malades de la Covid-19.

Le bâtiment comprend 12 lits dont 10 d’hospitalisation classique, 2 dédiés aux soins intensifs et une salle d’accouchement. Le coût des travaux de réhabilitation est estimé à 8 millions de FCFA, ne tenant pas compte de l’étude des travaux, les frais de l’entreprise et le suivi des travaux, selon le président du Conseil de l’Ordre des ingénieurs, Maxime Somda.

Pour lui, c’est tenant compte de « l’appel du chef de l’Etat pour lutter contre la Covid-19 » que la réhabilitation a été possible.

C’est un bâtiment qui pourrait également servir à accueillir d’autres malades qui nécessitent un isolement.

« Ça répond à un très gros besoin dans la prise en charge des patients, aux règles barrières et à la protection du personnel soignant », a apprécié le président du Comité de prévention et contrôle des infections associées aux soins du CHU de Bogodogo.

« J’exprime toute ma gratitude au généreux  donateur  car, cette action de solidarité  et d’humanisme est un bel exemple à suivre. En plus de l’effort national, vous avez partagé l’idée que seule une synergie d’actions peut venir à bout de ce fléau », s’est exprimé la directrice générale du CHU de Bogodogo, Diane Kaboré.

Le Conseil de l’Ordre des ingénieurs en génie civil créé le 12 mars 2020 intervient également dans la maintenance des infrastructures. Tout en souhaitant bon usage le président du conseil de l’Ordre des ingénieurs Maxime Somda a exprimé le vœu que le bâtiment fasse le bien de tous les malades.

Le Conseil de l’Ordre des ingénieurs en Génie civil a pour missions  entre autres de veiller en permanence au respect des règles et conditions d’exercice de la profession ; d’œuvrer au développement continu de la profession, d’assurer la défense des intérêts matériels et moraux de la profession  et  d’œuvrer au bien-être aux professionnels du domaine.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

Le maire de Kongoussi souhaite de meilleurs abris pour les déplacés 

Situation sécuritaire

Le maire de Kongoussi souhaite de meilleurs abris pour les déplacés 

Kongoussi, 10 juin 2020 (AIB)-Le maire de la commune de Kongoussi Daouda Zoromé a plaidé mardi, pour des abris de qualité au profit de quelques 131 mille déplacés internes qui ont été déjà sinistrés par deux fois.

«Nous sommes peinés de constater que des déplacés sont régulièrement sinistrés à Kongoussi. Seulement nous avons constaté aussi que les abris ne tiennent pas au moindre vent encore moins à une grande pluie. C’est pourquoi nous attirons votre attention parce qu’en tant que première autorité de la commune, nous ne sommes pas honorés quand nos hôtes sont régulièrement victimes de sinistres même si des autochtones sont aussi victimes de ces mêmes sinistres», a indiqué mardi le maire de Kongoussi Daouda Zoromé.

M. Zoromé a également invité les services humanitaires à ouvrir l’œil sur les agissements de certains «déplacés» et à prendre en compte les populations autochtones.

«Je vous demande de revoir aussi votre organisation parque nous avons fait le constat que certaines tentes (abris) sont vides et ne sont occupées qu’à la programmation d’une assistance», a-t-il affirmé.

 

Le bourgmestre de Kongoussi réagissait après une présentation de la situation des déplacés internes par le directeur provincial en charge de l’Action humanitaire du Bam Ousseni Kaboré, lors de la deuxième session du cadre de concertation provinciale de l’année 2020, tenue le 9 juin.

Selon les conclusions de Monsieur Kaboré, le Bam enregistre plus de 131 000 déplacés internes au deuxième trimestre de l’année 2020.

«Nous sommes conscients de la situation que vous évoquée. Mais il faut savoir que les abris des déplacés ont été érigés par des partenaires. Ces abris sont généralement conçus pour une durée de 3 mois alors que notre situation va au-delà.

Aussi, nous ne pouvons pas imposer une qualité d’abris à un partenaire qui vient nous aider volontairement. Quant au comportement de certains déplacés, nous sommes au courant de la situation et nous avons procédé à une réorganisation interne pour pallier certaines difficultés» a répliqué Ousseni Kaboré.

M. Kaboré a également informé le cadre provincial que 15 personnes sur les 17 blessés lors du dernier sinistre, ont été libérées à la date du 8 juin et qu’aucun malade n’a été évacué à Ouagadougou.

«il y avait 4 personnes qui ont eu des fractures et que les agents de santé ont voulu transféré à Ouagadougou. Mais ces derniers ont refusé et ont signé des décharges pour aller chez les rebouteurs. A la date du 8 juin 2020, deux patients étaient toujours au CMA et toutes les charges ont été supportées par nos services. Pour reloger les sinistrés, nous avons érigé de nouvelles tentes pour eux» a ajouté Ousseni Kaboré.

Le cadre de concertation a examiné également la situation de la Covid 19 au Bam et la mise en œuvre des activités du projet Nertaamba dans les différentes communes du Bam.

Agence d’information du Burkina

 Asmado RABO

 

 

Burkina : 1 nouveau cas, 3 guérisons et 00 décès

Burkina-Coronavirus-Bilan

Burkina : 1 nouveau cas, 3 guérisons et 00 décès

Ouagadougou, 10 juin 2020(AIB)- Un nouveau cas de coronavirus a été enregistré mardi au Burkina Faso, mais également 3 guérisons et 00 décès, rapporte le Service d’information du gouvernement(SIG).

128 échantillons dont 12 cas suspects et 11 contrôles ont été analysés le lundi 8 juin 2020 au Burkina Faso.

Les résultats donnent 1 nouveau cas importé confiné à Ouagadougou et 3 guérisons, portant à 778, le total des guérisons.

Aucun décès n’a été enregistré et portant toujours le nombre total à 53.

Depuis le 09 mars, 891 cas ont été confirmés dont 60 sous traitement.

Agence d’Information du Burkina

 No/ata

 

 

La mort de Nkuruzniza en exergue dans la presse burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

La mort de Nkuruzniza en exergue dans la presse burkinabè

Ouagadougou, 10 juin 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè, dans leurs livraison de ce mercredi, commentent largement, le décés du président burundais Pierre Nkurunziza, annoncé, la veille.

«Mort de Pierre Nkurunziza : Terrible destin pour un +homme de Dieu+», titre le quotidien national Sidwaya qui informe que c’est le gouvernement burundais qui a annoncé, hier mardi (le décès inopiné) de Pierre Nkurunziza, président sortant du Burundi.

Selon le journal, le décès est survenu le lundi 8 juin à l’hôpital du Cinquantenaire de Karuzi, à la suite d’un arrêt cardiaque.

De son côté, le quotidien privé Le Pays se contente de titrer: «Burundi: Le président Pierre Nkurunziza est mort», rappelant que «cette mort soudaine aura des conséquences institutionnelles sur le Burundi ».

Pour Le Pays, «bien que président sortant, Pierre Nkurunziza (au pouvoir depuis 2005) devrait rester en fonction jusqu’au 20 aout prochain et assister à l’investiture de son successeur, le général Evariste Ndayishimiye».

C’est à juste titre que L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, parle  d’« une mort qui émancipe Ndayishimiye».

Le confrère s’interroge : «Etait-il lui aussi atteint de la covid 19, sa femme, Denise Bucumi, étant en soins depuis la semaine dernière dans un hôpital kenyan pour contamination au coronavirus selon certaines sources ?»

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso arbore : «Décès du président Pierre NKurunziza du Burundi: Qu’est-ce qui a emporté le Imboneza Yamaho* ?».

L’éditorialiste, osant «plusieurs hypothèses des plus farfelues aux plus crédibles», fait remarquer qu’il s’agit d’une question qui taraude les esprits des Burundais et pas seulement eux face à cette disparition qu’on peut qualifier de brusque.

L’une des hypothèses de Aujourd’hui au Faso est celle d’une «neutralisation» de NKurunziza pour raison d’Etat.

En effet, commente l’éditorialite, «on sait que la désignation de «Samuragwa» (héritier) le général Ndayshimye a été le fruit d’un consensus au sein du parti-Etat le CNDD/FDD et au sein du quarteron de généraux qui a la réalité du pouvoir».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 10 JUIN 2020

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 10 JUIN 2020

 

HOUSTON (Etats-Unis) – Entre les larmes, les slogans: les obsèques de George Floyd, dans une église du Texas mardi, ont mêlé les hommages à cet homme noir tué par un policier blanc et les appels enflammés à s’attaquer, enfin, au racisme qui « blesse l’âme » de l’Amérique.

 

MOSCOU – Après New York, Moscou a entamé mardi son déconfinement mais en Europe, plusieurs dirigeants dont Angela Merkel et Emmanuel Macron veulent déjà se préparer à la prochaine pandémie et demandent à l’Union européenne de tirer les leçons des insuffisances face au Covid-19.

 

BUJUMBURA – Le président burundais Pierre Nkurunziza est décédé lundi à 55 ans des suites d’un « arrêt cardiaque », lui qui s’apprêtait à quitter le pouvoir après quinze années marquées par une crise politique meurtrière et l’appauvrissement de sa population.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis et la Russie vont reprendre dans deux semaines les négociations sur le contrôle des armements mais le débat reste vif sur le rôle de la Chine, qui résiste aux invitations de Washington.

 

HONG KONG (Chine) – Quelques milliers de manifestants sont descendus mardi soir dans les rues de Hong Kong pour marquer le premier anniversaire d’un mouvement de contestation historique dans l’ex-colonie britannique, qui peine désormais à mobiliser les foules.

 

SEOUL – La Corée du Nord a annoncé qu’elle coupait mardi ses canaux de communication politique et militaire avec l' »ennemi » sud-coréen, ce que des experts analysent comme une tentative de Pyongyang de créer une crise de toutes pièces.

 

DAR ES SALAM – Le chef du principal parti d’opposition en Tanzanie et détracteur du président John Magufuli, Freeman Mbowe, a été hospitalisé après avoir été attaqué par des inconnus dans la nuit de lundi à mardi, son parti dénonçant une agression « lâche » et « politiquement motivée ».

 

LA HAYE – Ali Kosheib, chef des milices Janjawid recherché depuis 2007, est détenu par la Cour pénale internationale pour des crimes de guerre et crimes contre l’humanité présumés commis au Darfour, a annoncé la Cour mardi.

 

JERUSALEM – La Cour suprême israélienne a invalidé mardi soir une loi controversée permettant à Israël de s’approprier des centaines d’hectares en Cisjordanie occupée, un texte qui avait scandalisé les Palestiniens.

 

PARIS – Deux militaires français ont été blessés mardi à N’Djamena par des tirs de l’armée tchadienne, un « accident » impliquant un allié majeur de la France en Afrique subsaharienne, en particulier dans la lutte contre les groupes jihadistes au Sahel.

 

RAMALLAH (Territoires palestiniens) – Les Palestiniens ont annoncé mardi avoir soumis une « contre-proposition » au plan américain pour le Proche-Orient et appelé les Européens à faire pression sur Israël pour éviter une annexion de pans de la Cisjordanie occupée.

 

SAINT-PETERSBOURG (Russie) – Le procès de l’historien russe Oleg Sokolov, accusé d’avoir tué et démembré sa jeune compagne, s’est ouvert mardi à Saint-Pétersbourg, une affaire qui a provoqué un débat en Russie sur les violences conjugales et l’impunité de leurs auteurs.

 

KANO (Nigeria) – Les combattants du groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) ont tué mardi 59 personnes lors d’une attaque contre un village d’éleveurs dans le nord-est du Nigeria.

 

WASHINGTON – Le Congrès américain a approuvé mardi à l’unanimité la nomination d’un aviateur noir, le général Charles Brown Jr., comme plus haut gradé de l’US Air Force, alors que le débat sur les discriminations raciales aux Etats-Unis a gagné les forces armées.

 

GENEVE (Suisse) – L’OMS a annoncé mardi que l’épidémie de la maladie à virus Ebola déclarée il y a une semaine dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo provenait d’une source différente de celle qui sévit dans l’est du pays depuis 2018.

 

BRUXELLES – Le Produit intérieur brut de la zone euro a reculé de 3,6% au premier trimestre, un chiffre légèrement inférieur aux -3,8% initialement annoncés, selon une troisième estimation de l’Office européen des statistiques Eurostat.

 

DAKAR – Le Sénégal vient de refuser ses eaux à des dizaines de chalutiers étrangers, après une campagne conjointe des défenseurs de l’environnement et des pêcheurs locaux en lutte pour leur survie et celle de la ressource face à la surpêche asiatique et européenne.

 

LISBONNE – Mario Centeno, surnommé le « Cristiano Ronaldo de l’Ecofin », a annoncé mardi son intention de quitter la présidence de l’Eurogroupe qu’il occupait depuis décembre 2017, aussitôt après avoir remis sa démission du poste de ministre portugais des Finances.

 

SEOUL – L’héritier du géant sud-coréen Samsung Lee Jae-yong a échappé mardi à son placement en détention requis par le parquet dans l’enquête sur la fusion controversée de deux filiales du groupe.

 

VARSOVIE – Les autorités polonaises ont annoncé mardi avoir saisi une quantité record de cocaïne d’une valeur estimée à environ 670 millions d’euros, cachée dans des barils de pulpe d’ananas congelée et importée d’Equateur via l’Allemagne.

 

RIO DE JANEIRO (Brésil) – Le Brésil renonce à briguer l’organisation de la Coupe du monde de football féminin de 2023 en raison des restrictions budgétaires liées à la pandémie de coronavirus.

 

LONDRES – Philip, prince consort à la longévité record dans l’histoire britannique, fête mercredi son 99e anniversaire, confiné au château de Windsor avec son épouse, la reine Elisabeth II, en raison de la pandémie de nouveau coronavirus.

(afp)

Burkina: Des syndicats exigent la levée sans délai des sanctions «arbitraires» contre les travailleurs

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Burkina: Des syndicats exigent la levée sans délai des sanctions «arbitraires» contre les travailleurs

Ouagadougou, 9 juin 2020 (AIB) – Une coalition de syndicats a exigé lundi, la «levée sans délai des sanctions arbitraires contre les travailleurs», notamment la réintégration des travailleurs des impôts révoqués et la restitution des salaires coupés.

«Les syndicats membres de la Coalition (…) exigent la levée sans délai des sanctions arbitraires contre les travailleurs à savoir la révocation des travailleurs des impôts et la restitution des salaires coupés illégalement», a déclaré lundi, le secrétaire général de la CGT-B, Bassolma Bazié, porte-parole de la coalition.

Le secrétaire général de la Confédération générale des Travailleurs (CGT) Bassolma Bazié s’exprimait lundi au cours d’une conférence de presse à Ouagadougou.

Le 27 mai 2020, le gouvernement a prononcé la révocation de trois agents du ministère en charge des finances en conseil des ministres pour «actes d’indiscipline d’extrême gravité».

Dans une vidéo du 20 mars dernier,  qui a circulé sur internet, on voyait ces trois agents en train d’agresser une dame du nom d’Awa Bikienga pour n’avoir pas observé un mot d’ordre de grève lancé par les syndicats.

Pour Bassolma Bazié, «cette décision (la révocation) a été prise après l’échec de multiples tentatives menées par les autorités d’inciter la ‘‘victime’’ à déposer plainte contre sa camarade».

«Elle (la révocation) fait fi de l’initiative menée par le syndicat de réconcilier les deux collègues, ce qui a été matérialisé par une cérémonie solennelle et un procès-verbal rendu public», a-t-il affirmé, précisant que la sanction «vise en réalité à effrayer les travailleurs».

La coalition dirigée par Bassolma Bazié a organisé en mars dernier, une marche-meeting d’une journée et une grève générale d’une semaine pour dénoncer entre autres, l’extension en février 2020, de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) aux primes et indemnités des agents publics, déjà appliqué dans le privé et le parapublic.

«Malgré ces démonstrations populaires de rejet des mesures du pouvoir du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir, Ndlr))» et de ses alliés» et «malgré l’annulation de la marche-meeting du 17 mars 2020 (du fait de la maladie à coronavirus), le pouvoir a choisi d’ignorer la Coalition», regrette Bassolma Bazié.

«Aucune réaction au préavis et aux correspondances adressées aux autorités, silence du chef de l’Etat sur les manifestations de la Coalition lors de ses deux adresses à la nation», a-t-il indiqué.

Les mouvements de la coalition ont plutôt eu pour conséquence la coupure des salaires de plus de 675 fonctionnaires à la fin du mois de mars.

Ce qui fait dire à Bassolma Bazié que «la stigmatisation et le mépris des organisations syndicales qui ne chantent pas ses louanges ou ne l’accompagnent pas dans ses errements, constituent un axe majeur de la politique sociale du pouvoir dirigé par Rock Marc Christian Kaboré».

Pour terminer, Bassolma Bazié a invité ses «militants, sympathisants à renforcer la mobilisation et à rester à l’écoute pour des mots d’ordre dont la Coalition précisera la nature et les modalités de mise en œuvre dans les jours à venir».

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo : Lefaso.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Burundi annonce un deuil de 7 jours en hommage à N’Kurunziza

Le Burundi annonce un deuil de 7 jours en hommage à N’Kurunziza
Ouagadougou, 09 juin 2020(AIB)-Le Burundi observe un deuil de sept jours à compter de ce mardi, en hommage à son président Pierre N’Kurunziza(56ans), décédé la veille d’une crise cardiaque.
Pierre N’Kurunziza devrait passer le pouvoir, le 20 août 2020, au général Evariste N’Dayishmiye, vainqueur de la présidentielle du 20 mai 2020.
Selon la Constitution burundaise, c’est le vice-président qui va combler la vaccance de pouvoir.
Agence d’information du Burkina

Région de l’Est : Le parlement s’imprègne de la situation sécuritaire et humanitaire

Région de l’Est : Le parlement s’imprègne de la situation sécuritaire et humanitaire

Fada N’Gourma,  8 juin 2020, (AIB)- Des parlementaires échangent, les 8 et 9 juin, avec les élus locaux, les Forces de défense et de sécurité (FDS) et l’administration publique sur des thématiques relatives à la situation sécuritaire, à la crise humanitaire et aux futures échéances électorales.

C’est la première étape d’une série de rencontres entre les locataires de l’hémicycle et les élus locaux, les Forces de défense et de sécurité (FDS) et l’administration des régions de l’Est, du Nord, du Centre-Nord, de la Boucle du Mouhoun et du Sahel.

Ainsi, deux jours durant, quatre principales thématiques vont meubler les échanges. Ce sont : « la contribution de la 7e législature à la lutte contre le terrorisme », « les efforts du gouvernement dans la prise en charge des Personnes déplacées internes (PDI) », « les élections du 22 novembre 2020 et le constat sécuritaire : quelle option pour la Commission électorale nationale indépendante (CENI) », et « l’état de mise en œuvre de la loi sur les volontaires de la Patrie ».

Pour le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de la rencontre, au regard de la situation sécuritaire délétère avec pour corolaire l’exode forcé des populations, le parlement « s’est senti doublement interpellé par les douleurs du peuple burkinabè et par son devoir de jouer sa partition sans faiblir et sans faillir ».

D’où l’idée, à l’entendre, de créer un tel espace de dialogue entre les locataires de l’hémicycle et les élus locaux à savoir les maires, les conseillers régionaux et les députés de la région. «Ainsi, à travers cette initiative, les parlementaires veulent communier avec les élus locaux, voire les populations de l’Est, et manifester leur solidarité aux PDI et aux FDS», a-t-il soutenu.

Susciter des décisions gouvernementales pour changer la donne

L’objectif étant, selon lui, de sacrifier au devoir de redevabilité sur la contribution de la 7e législature à la lutte contre le terrorisme, d’une part, et de susciter une synergie d’actions pour vaincre « ensemble » le terrorisme, d’autre part.

Tout compte fait, a signifié Me Sankara, au terme de la rencontre avec les élus locaux, ainsi que du huis clos avec les FDS et l’administration publique, la délégation fera le point de la situation de la région de l’Est à l’hémicycle et, conformément à leur mission de contrôle de l’action gouvernementale, les parlementaires pourront interpeller le gouvernement.

A leurs hôtes des deux jours, des élus locaux ont exprimé leur reconnaissance pour l’initiative. C’est le cas du maire de la commune de Fada N’Gourma, Jean-Claude Louari, et du président du Conseil régional de l’Est, Paripouguini Lompo.

Pour le premier, c’est déjà un soulagement que l’hémicycle se déporte à Fada N’Gourma pour « constater de visu avec les élus locaux les réalités quotidiennes des populations». Le second a exhorté les députés à « être des relais auprès du gouvernement à l’issue de la rencontre pour des décisions efficaces ».

En marge des travaux, le gouverneur de la région de l’Est, le colonel Saïdou Toussaint Prosper Sanou, a fait une brève présentation de la région de l’Est, la plus vaste du Burkina Faso. Il a souligné qu’en dépit des nombreuses potentialités qu’elle regorge, plusieurs contraintes compromettent son développement.

Il a cité, entre autres, le mauvais état du réseau routier, l’insuffisance de l’énergie électrique, l’ensablement des retenues d’eau et la situation sécuritaire délétère. Malgré ce tableau peu reluisant, le colonel Sanou fonde l’espoir sur « les grands chantiers de développement en cours dans la région ». Quant à la question relative à une seconde opération militaire à l’Est, tant souhaitée par des décideurs locaux, l’officier supérieur a répondu que l’armée en décidera.

Agence d’information du Burkina

Joanny SOW

LE MONDE EN BREF DU MARDI 9 JUIN 2020

LE MONDE EN BREF DU MARDI 9 JUIN 2020

 

MINNEAPOLIS (Etats-Unis) – Le policier blanc accusé du meurtre de George Floyd a brièvement comparu lundi pour la première fois devant une juge d’un tribunal de Minneapolis, qui a fixé sa caution libératoire à un million de dollars, sous conditions.

 

PARIS – Face aux manifestations contre le racisme et les violences policières en France, galvanisées par le meurtre de George Floyd aux Etats-Unis, le gouvernement français a fermement annoncé lundi une « tolérance zéro » du racisme au sein des forces de l’ordre.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – La Fédération américaine de football (USSF) envisage de supprimer une règle qui interdit aux joueurs et aux joueuses de s’agenouiller pendant l’hymne national, a confirmé lundi à l’AFP un porte-parole de l’instance, sans donner plus de détail.

 

NEW YORK – La ville de New York, épicentre de l’épidémie américaine de coronavirus des semaines durant, a officiellement entamé son déconfinement lundi, confortant une réouverture en marche dans de nombreux pays malgré une « aggravation de la situation mondiale », selon l’OMS.

 

MEXICO – Le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a assuré lundi être en bonne santé et indiqué qu’il ne ferait pas le test du Covid-19 tant qu’il n’aurait pas de symptômes, après la contamination d’un haut fonctionnaire qu’il côtoie régulièrement.

 

SEOUL – La Corée du Nord compte couper mardi ses canaux de communication, notamment militaires, avec l »ennemi » sud-coréen, a annoncé l’agence d’Etat nord-coréenne KCNA, après que des militants ont menacé d’envoyer des prospectus anti-Pyongyang dans le pays communiste.

 

WASHINGTON – L’économie planétaire doit se contracter de 5,2% cette année à cause du nouveau coronavirus, du jamais vu depuis la Seconde Guerre mondiale. Mais c’est le nombre de pays qui se retrouveront en récession qui fait de cette crise la pire depuis la Grande Dépression des années 1870, a souligné lundi la Banque mondiale

 

NEW YORK – Qu’importe le chômage à un niveau encore très élevé et les indicateurs en berne, les traders de Wall Street se félicitent de la réouverture progressive de l’économie et ont fait grimper lundi le Nasdaq à un niveau record.

 

LONDRES – Le géant pétrolier britannique BP a annoncé lundi la suppression de 10.000 emplois dans le monde, soit 15% de ses effectifs, pour s’adapter à un marché pétrolier frappé par la crise sanitaire et la chute des prix de l’or noir.

 

BEYROUTH – Plus de 40 combattants ont été tués lundi dans des affrontements dans le nord-ouest de la Syrie, où les forces du régime ont repoussé une attaque d’un groupe jihadiste lié à Al-Qaïda lancée malgré une trêve, selon une ONG.

 

BRUXELLES – La réforme des conditions de travail des chauffeurs routiers à l’international, dossier marqué par une opposition entre l’est et l’ouest de l’Europe, a été approuvée lundi par la commission Transports du Parlement européen, et donnera lieu à un vote des eurodéputés en juillet.

 

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump envisage de reprendre d’ici deux semaines ses meetings de campagne interrompus par l’épidémie de coronavirus.

 

NEW YORK – Le prince Andrew est-il prêt à coopérer avec la justice américaine dans l’affaire Epstein? Ses avocats ont affirmé lundi qu’il avait proposé « au moins trois fois » de témoigner dans ce dossier d’agressions sexuelles qui plombe la monarchie britannique, mais le procureur fédéral de Manhattan l’a accusé de faire semblant.

 

PARIS – Fondu et déformé dans le spectaculaire incendie de Notre-Dame de Paris en avril 2019, l’échafaudage de la flèche de la cathédrale a commencé à être démonté lundi, une étape périlleuse mais indispensable du titanesque chantier de restauration.

 

TEHERAN – Le scientifique iranien Majid Tahéri est retourné lundi à Téhéran, après sa libération d’une prison aux Etats-Unis dans le cadre d’un échange de détenus selon la République islamique, qui espère voir cette opération se reproduire entre les deux pays ennemis.

 

PARIS – La créatrice de Chanel Virginie Viard tire le rideau sur la démesure des années Lagerfeld avec une première collection depuis la crise du coronavirus présentée en toute simplicité, lundi en ligne.

 

WELLINGTON – Le Super Rugby Aotearoa, une version du Super Rugby confinée à la Nouvelle-Zélande, sera samedi la première compétition sportive majeure au monde à rouvrir grand ses portes au public, autorisé à venir sans restriction remplir les gradins de ses stades.

 

PARIS – Il fallait éviter « un scandale » pour sauver les sponsors de l’athlétisme: l’ancien patron de l’antidopage à la fédération internationale (IAAF), le Français Gabriel Dollé, a tenté d’expliquer ses « arrangements » lundi, au premier jour du procès à Paris pour corruption sur fond de dopage en Russie.

 

JERUSALEM – A des milliers de kilomètres de la Chine, des archéologues israéliens ont reconstitué le tracé d’une portion de la Grande Muraille oubliée des historiens et édifiée dans la steppe mongole pour contrôler les populations nomades, selon une étude rendue publique mardi.

 

BUENOS AIRES – Des paléontologues argentins ont découvert des restes fossiles d’une espèce de grenouille qui vivait dans le centre du pays sud-américain il y a environ deux millions d’années, a annoncé lundi l’Agence de divulgation scientifique de l’Université nationale de La Matanza.

(afp)

 

Burkina : Le Pr Fernand Sanou décoré à titre posthume par le président du Faso

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Burkina : Le Pr Fernand Sanou décoré à titre posthume par le président du Faso

Ouagadougou, 8 juin 2020 (AIB) – Décédé le 4 juin dernier à l’âge de 74 ans, le  Pr Fernand Sanou, Enseignant-chercheur à l’université Joseph KI-ZERBO  a été élevé lundi, à titre posthume, à la dignité de Grand Officier de l’Ordre de l’Etalon par le président du Faso.

L’université Joseph KI-ZERBO  a rendu hommage ce lundi au Pr Fernand Sanou, Enseignant-chercheur au Département de Sociologie de l’université Joseph KI-ZERBO, décédé le 04 juin 2020 à Ouagadougou à l’âge de 74 ans.

A titre posthume, il a été élevé, à la Dignité de Grand Officier de l’Ordre de l’Etalon par le président du Faso.

Pour le ministre en charge de l’enseignement supérieur Pr Alkassoum Maiga, le Pr Fernand Sanou, «ne s’écrit pas, il se raconte ; mieux, il se vit».

«Vous avez vécu au sens anthropologique. Et la vie d’un point de vue anthropologique c’est la production, la procréation et la protection», a déclaré le Pr Alkassoum Maiga qui fut un ancien étudiant de l’illustre disparu.

Sociologue admis à la retraite en 2009, le Professeur Fernand Sanou, a occupé plusieurs postes de responsabilité administrative.

Il a été Secrétaire général des services de 1972 à 1975, Directeur général de la culture de 1976 à 1978, Secrétaire général du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique en 1982-1983.

Il a ensuite enseigné à l’Université Joseph KI-ZERBO entre 1982 et 2002 puis rejoint l’équipe des experts chargés de l’étude prospective «Burkina 2025» en 2002.

Depuis lors, il a participé à d’autres équipes prospectives (défense nationale et sécurité, études thématiques sur l’énergie, le coton, le sida et la santé).
Il a, à son actif, de nombreux articles et travaux de consultation. Il est chevalier de l’Ordre des Palmes Académiques (1999) et commandeur de l’Ordre National (2015).

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo : Université Joseph KI-ZERBO

 

Covid-19 : Plan International offre du matériel de protection au Ziro

La coordonnatrice de Plan International Sapouy Djénéba Ballo remettant un kit de lave-mains au secrétaire général de la province Harouna Sawadogo.

Covid-19 : Plan International offre du matériel de protection au Ziro

Sapouy, (AIB)-L’ONG Plan International Burkina a remis, le jeudi 4 juin 2020 au haut-commissariat de Sapouy, un lot de matériel d’hygiène et de protection d’une valeur de 25 017 404 FCFA et destiné aux écoles, formations sanitaires et directions provinciales des services techniques de la province du Ziro.

A la date du 04 juin 2020, la province du Ziro n’enregistre aucun cas de COVID-19 sur son territoire. Le secrétaire général de la province du Ziro, Harouna Sawadogo a salué les efforts et l’engagement de tous les acteurs locaux dans le cadre de la lutte contre cette pandémie.

Pour prémunir les élèves, les usagers des formations sanitaires et des services techniques de la province du Ziro contre la COVID-19, l’ONG Plan International bureau de Sapouy a décidé de leur apporter son soutien.

A cet effet, elle a offert le jeudi 4 juin 2020, un important lot de matériel d’hygiène et de protection à 94 écoles primaires qu’elle parraine, à 45 établissements post-primaires du public et du privé, à  32 centres de santé et de promotion sociale (CSPS), aux six mairies de la province et à tous les services déconcentrés de l’Etat.

D’une valeur de 25 017 404 F CFA, ce don est composé de kits de lave-mains, de gels hydroalcooliques et de savon. 8 875 masques de protection sont en cours d’acquisition au profit des enfants parrainés.

Ces kits d’hygiène iront renforcer les capacités des acteurs à contrer la COVID19.

La coordonnatrice de Plan International bureau de Sapouy, Djénéba Ballo, a expliqué que l’action de sa structure est un geste de solidarité de leur plan de riposte contre la propagation de la COVID-19.

Ce plan prévoit des appuis au comité régional du centre-ouest d’un montant de 20 647 500 FCFA et au district sanitaire de Sapouy d’un montant de 6 508 950 FCFA, a- t-elle ajouté.

Dans la stratégie gouvernementale pour le respect des mesures barrières dans les écoles, il est demandé aux parents d’élèves de disposer des lave-mains dans leurs établissements.

Cet appui de l’ONG Plan International, vient soulager toute la communauté éducative de la province, s’est réjouie la directrice provinciale de l’éducation Assata Bationo.

Au nom de tous les bénéficiaires, le secrétaire générale de la province, Harouna Sawadogo a remercié chaleureusement Plan International Burkina Faso et salué son accompagnement dans la lutte pour l’éradication du coronavirus.

«Cette contribution, nous permettra de renforcer nos acquis et de barrer définitivement la route à la maladie dans notre province », a-t-il déclaré. Il a invité les différents bénéficiaires à un bon usage et entretien du matériel remis.

Agence d’information du Burkina

 Yassine SIENOU (AIB Sapouy)

Kongoussi/Crise sécuritaire : Bientôt un projet d’assistance pour les déplacés 

Responsables et autorités locales se sont engagés à faire du projet, une réussite .

Kongoussi/Crise sécuritaire : Bientôt un projet d’assistance pour les déplacés 

Kongoussi, (AIB)-L’organisation non gouvernementale association pour la paix et la solidarité (ONG-D/APS) a organisé le 5 juin 2020 à Kongoussi, un atelier de réflexion sur le futur plan d’assistance en eau, hygiène et assainissement au profit des populations déplacées et des populations hôtes affectées par la crise sécuritaire

 L’afflux à Kongoussi des populations fuyant les exactions terroristes, entraîné un accroissement des besoins dans tous les domaines. L’organisation non gouvernementale association pour la paix et la solidarité  (ONG-D/APS) compte jouer sa partition pour soulager un tant soit peu, la souffrance des milliers de personnes.

C’est pourquoi, elle a lancé le 05 juin 2020 à Kongoussi, plan d’assistance en eau, hygiène et assainissement pour les populations déplacées et les populations hôtes affectées par la crise sécuritaire.

L’atelier de lancement a réuni une cinquantaine de  participants venus de Kongoussi, de Bourzanga de Kaya et de Ouagadougou  et composés d’élus locaux, de leaders d’opinion, de représentants d’ONG et de représentants de l’administration.

Ils ont eu pour mission d’examiner et de valider le plan d’assistance avant son lancement officiel. Le projet financé par l’UNICEF à plus de 100 millions de FCFA, aura une durée de neuf mois.

Selon le président du conseil d’administration de l’APS Kévin Ouédraogo, le plan d’assistance concerne les communes de Bourzanga et de Kongoussi et vise à promouvoir les bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement chez les populations cibles à travers la mise en œuvre de la stratégie d’assistance totale pilotée par la communauté et dénommée ATPC.

Les participants ont examiné et adopté le plan d’assistance pour une durée de neuf mois.

D’après lui, cette approche permettra aux communautés de mieux se prendre en charge et d’adopter les mesures adéquates d’hygiène et d’assainissement pour une santé durable.

«L’objectif de ce projet c’est de venir en appui aux communautés déplacées qui sont sur les sites et qui rencontrent énormément des problèmes d’hygiène et d’assainissement. Notre approche consistera à travailler sur le mental des communautés concernées afin qu’elles prennent conscience de l’importance de l’hygiène et de l’assainissement non pas parce qu’elles sont sur des sites mais même de retour chez elles, qu’elles continuent de garder ces bonnes pratiques là» a expliqué Kévin Ouédraogo.

Le secrétaire général de la province du Bam Tegwendé Armand Dambré qui a présidé les travaux, a indiqué que la promotion de l’hygiène et de l’assainissement est un véritable défi qui mérite d’être relevé dans le Bam d’où la satisfaction de l’administration déconcentrée d’accueillir ce projet.

Pour lui, le Bam se félicite du choix de sa province et souhaite qu’à terme, le projet contribue effectivement à améliorer le bien être des populations bénéficiaires. Armand Dambré a également invité les services techniques de la province du Bam à accompagner l’APS pour la mise en œuvre réussie du projet.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

Ganzourgou/COVID-19 : Les mines de Sanbrado offrent trois millions de FCFA de matériel de protection

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Ganzourgou/COVID-19 : Les mines de Sanbrado offrent trois millions de FCFA de matériel de protection

Zorgho, (AIB)- La société des mines de Sanbrado a offert le 04 juin 2020, du matériel de protection d’une valeur de plus de trois millions de FCFA, dans le cadre de la lutte contre la COVID-19.

Dans la lutte contre la pandémie de la maladie à coronavirus qui secoue l’humanité depuis plusieurs mois, aucune action n’est à négliger.

Répondant à l’appel du président du Faso à l’union sacrée des filles, fils et partenaires du pays dans cette lutte, la Société des mines de Sanbrado (SOMISA) exploitant le gisement aurifère de Sanbrado dans la commune de Boudry, a mis la main dans la pâte.

En effet, elle a apporté un lot de matériels composé de 150 dispositifs de lavage des mains, 100 bidons de 5 litres de savon liquide, 30 paquets de 50 cache-nez, soit 1500 cache-nez et 15 flacons de gel hydro-alcoolique pour soutenir la lutte dans la province du Ganzourgou.

Ce matériel d’une valeur estimée à plus de 3 millions de Francs CFA sera réparti entre les différentes structures de la province.

25 lave-mains, 25 bidons de savon liquide, 5 flacons de gel, 700 cache-nez reviennent au comité provincial de lutte contre les épidémies.

100 lave-mains, 50 bidons de savon liquide, 700 cache-nez, 5 flacons de gel vont à la mairie de Boudry.

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10 lave-mains, 10 bidons de savon, 5 flacons de gel, 100 cache-nez repartent à la préfecture de Boudry et enfin 15 lave-mains et 15 bidons de savons aux communautés impactées par le projet de la mine.

Pour Mme Adeline Bondé/ Kologo, chargée de développement communautaire, représentant la SOMISA, ce don est une contribution de la SOMISA à la lutte contre la COVID-19. A l’en croire, il était prévu que le matériel arrive un peu plus tôt, mais pour des raisons indépendantes de leur volonté, des jours se sont écoulés. A chaque étape de la remise du matériel, elle a souhaité que les bénéficiaires en fassent bon usage et qu’ils contribuent à l’éradication de la pandémie.

A Zorgho, c’est le secrétaire général de la province, Martin Bako, représentant le Haut-commissaire, qui a réceptionné le lot destiné au comité provincial de lutte contre les épidémies. Il était entouré du préfet de Zorgho, du directeur provincial en charge de la jeunesse et des responsables des Forces de défense et de sécurité.

Il s’est réjoui de la tendance à la baisse du nombre de cas positifs et a, au nom du haut-commissaire, remercié la SOMISA pour ce geste et promis une bonne gestion et un bon usage du don.

A Boudry, le maire Djibril Zoéringré et le préfet Ibrahim Soré après réception du matériel, ont tous salué l’action de la SOMISA.  Le maire s’est particulièrement réjoui au regard du nombre important de lave-mains qu’il a reçus. Tout en promettant d’en faire bon usage, il a émis le souhait que la SOMISA soit toujours à l’écoute des doléances des populations pour une bonne coexistence.

Moïse SAMANDOULGOU

 

 

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