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Burkina : la caserne des pompiers de Gaoua va coûter 1 milliard 500 millions de FCFA
Gaoua, 8 mai 2021 (AIB)-La caserne des pompiers de Gaoua (Sud-ouest) dont les travaux devraient durer douze mois, va coûter 1 milliard 500 millions de FCFA et rapprocher les secours des populations qui dépendent de Banfora, à 197 km plus loin.
La région du Sud-Ouest bénéficiera bientôt d’un Centre d’incendie et de secours de la brigade nationale de Sapeurs-pompiers de Gaoua. Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a lancé le samedi 8 mai 2021, les travaux de construction de l’infrastructure à Gaoua.
D’un coût global de 1 milliard 500 millions francs CFA, cette caserne sera implantée dans un délai de 12 mois, sur une superficie de 1,6 ha. Il comprendra une grande clôture, un bâtiment poste de commandement, un grand bâtiment R+1, un garage, une infirmerie, une cuisine, des toilettes, un plateau de sports de main et un carré d’armes.
En lançant officiellement les travaux de construction, Pengdwendé Clément Sawadogo représentant le chef du gouvernement, a déclaré que la distance la plus proche de Gaoua, est la 5e compagnie basée à Banfora, située à 197 km.
Ce qui ne permet pas selon lui, une efficacité dans les secours.
«Le développement économique et social d’un pays doit aller de pair avec le développement des structures de protection civile», a souligné le ministre en charge de la Protection civile, qui a laissé entendre que la vision de son département à court terme, est d’implanter une compagnie de sapeurs-pompiers dans les chefs-lieux de régions administratives qui n’en disposent pas.
Après la ville de Gaoua, le ministre a laissé entendre que Fada N’Gourma sera aussi doté d’une caserne au profit des soldats du feu.
Le commandant de la brigade nationale de Sapeurs-pompiers, le Colonel Ernest Kisbédo a expliqué que ce centre permettra à la brigade d’accroître sa capacité opérationnelle.
Il a souligné que de par sa situation géographique, la commune de Gaoua est traversée par deux routes nationales, quotidiennement empruntées par plusieurs véhicules de tourisme, de transport, de marchandises et de camions-citernes.
«Ces mouvements de personnes et de biens sont de potentielles causes d’accidents multiples et fréquents, occasionnant des morts et des blessés qui ont besoin d’être secourus immédiatement», a-t-il indiqué.
Aussi, les sites d’orpaillage artisanal étendus dans la région constituent également une source de risques, notamment les éboulements réguliers et l’utilisation de produits chimiques, a expliqué le Colonel Ernest Kisbédo.
Agence d’information du Burkina
Rasmané ZONGO (Stagiaire)
