Burkina-Presse-Revue
Religion, foncier et nécrologie en couverture de la presse burkinabè
Ouagadougou, 10 mai 2021 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce lundi, commentent toujours la question du foncier, l’inhumation du régisseur du Tour du Faso, Francis Ducreux décédé le 1er mai sans oublier l’affaire de la mosquée de Pazanni dans l’arrondissement n°9 de Ouagadougou.
«Expropriation du terrain litigieux de Pazanni : Concert d’indignation après la décision du gouvernement », affiche à sa Une, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.
Selon le journal, l’affaire de la mosquée de Pazanni dans l’arrondissement n°9 de Ouagadougou est devenue un problème communautaire et étatique.
A l’en croire, la polémique n’a fait qu’enfler ce week-end avec la décision du gouvernement d’exproprier le «propriétaire légal » du terrain, suscitant l’indignation d’une «bonne» partie de l’opinion publique.
Dans la même dynamique, le quotidien privé Le Pays écrit à sa manchette : «Affaire Mosquée de Pazanni : Les syndicats des magistrats dénoncent une remise en cause d’une décision de justice ».
Le confrère rapporte que le mercredi 7 octobre 2020, l’ex porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou s’était prononcé sur l’exécution d’une décision de justice qui ordonnait la destruction de ladite mosquée.
A le (journal) lire, les syndicats des magistrats condamnent avec la dernière énergie une telle attitude qui n’est autre qu’une remise en cause de l’indépendance et de l’autorité du pouvoir judiciaire.
De son côté le quotidien public Sidwaya écrit à sa Une : «Affaire de Pazanni, les magistrats dénoncent un grave précédent».
Pour le quotidien d’Etat, les magistrats et les avocats, à travers une déclaration, déplorent l’attitude de l’Etat qui a décidé d’exproprier le propriétaire légal du terrain dans l’affaire de la mosquée de Pazanni pour cause d’utilité publique.
Le quotidien « bobolais», l’Express du Faso, révèle à sa Une : « Mosquée de Pazanni : Les avocats exigent l’exécution des décisions de justice».
Sous un autre registre, le journal privé Le Pays arbore à sa manchette : «Gestion foncière au Burkina : Novox Burkina pour la relecture de la loi 034».
Le quotidien privé soutient que le Réseau national des sans voix, Novox Burkina a aminé le samedi 8 mai 2021 à Ouagadougou, un point de presse sur l’apurement du foncier.
D’après lui, Novox Burkina explique que la loi 034 sur le foncier ouvre la porte à toute sorte de mal gouvernance, en matière du foncier dans le pays et que la relecture de ladite loi permet de remédier à la situation.
L’Observateur Paalga pour sa part mentionne à sa Une : «Loi 034 sur le foncier : Le Réseau national des sans voix demande son abrogation ».
Le doyen des quotidiens privés du Burkina souligne que le Réseau des sans voix préconise la suspension de la loi 034 portant Réorganisation agraire et foncière (RAF).
Le journal fait savoir que le texte autorise l’accaparement, l’expropriation et la spéculation foncière à grande échelle dans le pays.
Au chapitre de la nécrologie, le quotidien privé Le pays présente à sa Une : «Cimetière municipal de Gounghin : Francis Ducreux conduit à sa derrière demeure».
Pour le journal, le régisseur du Tour du Faso et de plusieurs autres tours cyclistes sur le continent africain a été inhumé le samedi 8 mai 2021 au cimetière municipal de Gounghin.
Il renchérit que la nation sportive burkinabè, politique, administrative et religieuse s’est mobilisée pour accompagner M. Ducreux décédé le 1er mai 2021 à sa derrière demeure.
Le journal Sidwaya rappelle que Francis Ducreux a été décoré à titre posthume, à la dignité de Grand officier de l’ordre de mérite burkinabè pour services rendus à la nation.
Agence d’information du Burkina (AIB)
NO-OA/ata/ak