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Burkina/Dori (Sahel) : le paysage médiatique s’enrichit avec radio Kawral

 

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Burkina/Sahel : le paysage médiatique s’enrichit avec radio Kawral

Dori, 10 fév. 2022 (AIB)- L’univers médiatique de la région du Sahel s’est agrandi, avec l’inauguration officielle, le vendredi 4 février dernier, de la radio Kawral à Dori, a constaté l’AIB

Cette radio qui émet sur la bande 104.6 FM et avec un rayon de couverture de 100 kilomètres a pour promotrice l’Association des communicateurs paysans.

Les populations de la capitale de la région du Sahel, Dori, déjà animées et informées par la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), la radio municipale, la radio Ahamadya et Horizon FM, viennent ainsi de voir leurs possibilités d’information et de communication s’accroitre avec l’inauguration de la radio Kawral.

Kawral signifie en langue fulfuldé la paix et la cohésion sociale. Selon, son directeur, Hama Cissé, en dehors des missions classiques des radios que sont informer, sensibiliser et divertir, Radio Kawral sera le porte-voix des thématiques spécifiques au Sahel à savoir le vivre ensemble, l’emploi, les retombées de l’exploitation minière.

D’un coût total de 20 millions de francs CFA, le joyau comprend, entre autres, une antenne et un studio entièrement équipé de matériels techniques de pointe.

Il émettra chaque jour de 5 h 30 mn à 22 heures en langues fulfuldé, mooré, gourmatché, tamachek, sonrai et kurunfé.

A en croire M. Cissé, Kawral déroulera des programmes à l’endroit des personnes déplacée internes.

Le gouverneur de la région du Sahel, le colonel-major Salfo Kaboré, président de la cérémonie inaugurale a exhorté les promoteurs de la radio Kawral à l’utiliser à bon escient.

Pour lui, une radio est comme un instrument qui n’est pas bon ou mauvais par nature, mais dépend de l’usage qu’on en fait.

Et d’ajouter que « une radio, dans le monde où nous vivons, peut servir à rassembler les hommes, mais malheureusement il y a eu des endroits où des radios ont été utilisées pour faire massacrer des milliers d’hommes ».

Par ailleurs, le gouverneur a invité les populations à s’approprier de cette radio et surtout à accompagner les promoteurs.

Agence d’information du Burkina

Ali Mamoudou MAIGA

AIB/SENO

Madagascar : Le bilan du passage du cyclone Batsirai passe à 92 morts

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Madagascar : Le bilan du passage du cyclone Batsirai passe à 92 morts

Ouagadougou, 10 fév. 2022 (AIB)- Un dernier bilan, en date d’hier mercredi, du passage du cyclone Batsirai qui s’est abattu sur Madagascar, fait état de 92 personnes décédées et plusieurs dégâts.

Après le passage du cyclone Batsirai, les autorités malgaches évoquent désormais 92 morts. Un bilan qui pourrait encore s’alourdir car certains villages dans les zones les plus touchées restent coupés du monde, source AFP.

Parmi ces morts, 71 ont été recensés dans le district d’Ikongo (Est), a détaillé l’organisme public. Il recense aussi plus de 94 000 sinistrés et près de 60 000 déplacés, alors que de nombreuses ONG et agences de l’ONU ont commencé à déployer des ressources et des équipes pour venir en aide aux victimes des pluies diluviennes et vents extrêmement forts.

Sous la forme d’un « cyclone tropical intense », avec des vents de 165 km/h, Batsirai s’est abattu dans la nuit de samedi à dimanche, sur la côte orientale malgache, dans une zone peu peuplée et agricole long de 150 km, avant de quitter l’île le lundi matin.

Le cyclone, qui avait précédemment survolé l’île française de la Réunion, s’est ensuite dirigé vers l’ouest, dans les terres du Madagascar, provoquant des crues qui ont dévasté les parcelles du « grenier à riz » du pays.

« Les rizières sont endommagées, les récoltes de riz perdues. C’est la principale culture des Malgaches et leur sécurité alimentaire sera sérieusement affectée dans les trois à six prochains mois si nous n’agissons pas immédiatement », a expliqué la directrice du Programme alimentaire mondial (PAM) dans le pays, Pasqualina Disirio.

Les conséquences du cyclone vont se faire ressentir pendant « plusieurs mois », notamment au niveau « agricole », a mis en garde Jean-Benoît Manhes, représentant adjoint de l’Unicef dans le pays.

Une vingtaine de routes et dix-sept ponts restaient toujours coupés lundi, selon les autorités. Certaines des zones les plus affectées restaient coupées du monde, comme la ville de Manakara, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU.

La capitale, Antananarivo, et le principal port du pays, Tamatave, ont été épargnés, d’où un bilan humain plus faible que ce qui était redouté par les autorités et les ONG, qui prévoyaient près de 600 000 personnes affectées.

« Les toits de plusieurs centaines d’écoles, de centres de santé ont été soufflés » dans les zones affectées, ajoute toutefois l’Unicef.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

Sources : AFP, France 24, Le Monde

Photo: France 24

Benin : Une attaque fait au moins six morts dans le nord du pays

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Benin : Une attaque fait au moins six morts dans le nord du pays

Ouagadougou, 10 fév. 2022 (AIB)-Une attaque a fait avant-hier mardi, au moins six morts dont cinq rangers et un soldat béninois dans la partie nord du Bénin notamment entre la frontière du Niger et du Burkina, rapporte l’AFP.

Selon l’agence France presse (AFP), une équipe de rangers béninois a été prise en embuscade, mardi, alors qu’elle était en patrouille dans le parc national W qui se situe à proximité de la frontière entre le Burkina Faso et le Niger.

De l’avis de l’Organisation non gouvernementale (ONG), African Parks, le bilan provisoire fait était de six morts, dont cinq rangers et un soldat et d’une dizaine de blessés.

La même source note que la piste djihadiste est privilégiée dans cette nouvelle attaque meurtrière perpétrée par des hommes armés non identifiés (HANI).

Elle a par ailleurs précisé qu’en mai 2017, le gouvernement béninois avait confié la gestion et une partie de la sécurisation de la Pendjari et du parc W à l’ONG African Parks.

L’organisation dit être également en étroite collaboration avec les autorités du Bénin pour la sécurité dans la région.

A la croire, des renforts militaires et des gardes forestiers supplémentaires ont été déployés dans la zone après l’embuscade pour sécuriser les lieux.

Depuis 2019, après le meurtre d’un guide béninois et l’enlèvement de deux français qui seront libérés quelques mois plus tard lors d’une opération militaire au Burkina, la situation sécuritaire dans cette région frontière s’est fortement dégradée.

Entre le 30 novembre 2021 et le 6 janvier 2022, le Bénin a essuyé au moins, trois attaques djihadistes meurtrières ciblant l’armée dans la région nord du pays.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

Photo d’archive pour illustration 

« Le MPSR est une lueur d’espoir pour le Burkina » responsable politique

Burkina-Politique-Parti

« Le MPSR est une lueur d’espoir pour le Burkina » responsable politique

Ouagadougou, 10 fev.2022 (AIB)-Le président de la Nouvelle vision (NOVI), un nouveau parti burkinabè, Abdoudramane Sawadogo a souligné mercredi, que l’arrivée des nouvelles autorités au pouvoir le 24 janvier dernier, constitue une lueur d’espoir, dans la lutte contre le terrorisme.

Selon le président de la Nouvelle vision (NOVI), Abdoudramane Sawadogo, au regard de la dégradation sécuritaire, l’arrivé des militaires au pouvoir constitue une lueur d’espoir, dans la lutte contre l’insécurité au Burkina Faso.

Depuis 2015, le pays fait face à de multiples attaques terroristes qui ont occasionnés près de 2 mille morts, plus d’un million et demi de personnes déplacées et la fermeture de nombreuses écoles sur toute l’étendue du territoire national.

M. Sawadogo était mercredi, face aux journalistes pour présenter son parti nouvellement créé à l’opinion nationale. Il a noté qu’une nouvelle ère pourrait marquer l’histoire du pays et amorcer son développement économique et social.

Le président de la Nouvelle vision (NOVI), a précisé que son parti encourage le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) à œuvrer sans distinction d’ethnie, de religion et de classe sociale.

Pour lui, les militaires doivent écouter les populations afin de bâtir un Burkina nouveau.
Abdoudramane Sawadogo a également noté que le chef de l’Etat, le lieutenant-colonel, Paul-Henry Sandaogo Damiba doit choisir des hommes et des femmes intègres et se débarrasser des calculs politiciens pour une transition réussie au Faso.

Crée en décembre 2021, la NOVI défend l’identité nationale, panafricaine et le refus des influences étrangères pour un mieux être des populations, selon son président.

Agence d’information du Burkina

FBS/wis

Burkina/Titao : Malgré les convois de ravitaillement, aucun vivre sur le marché

Burkina-Titao-Vivres-Ravitaillement-Pénurie

Burkina/Titao : Malgré les convois de ravitaillement, aucun vivre sur le marché

Titao, 10 fév. 2022 (AIB)-Face à la situation sécuritaire à Titao, des initiatives sont développées en collaboration avec les Forces de défense et de sécurité pour ravitailler les populations. Mais le hic, est que dès l’arrivée des convois, aucun vivre sur le marché.

La plupart des produits acheminés sont des commandes passées avec les commerçants avec paiement à l’avance. Conséquences, quelque soit ce qui est convoyé les produits se retrouvent directement dans les mains de certaines personnes bien informées de l’organisation des convois.

La situation est telle que trouver des produits de premières nécessités sur la place du marché est un parcours du combattant.

« C’est comme s’il n’y a pas eu de ravitaillement. Tu peux avoir ton argent et chercher un paquet de sucre ou un litre d’huile à Titao en vain n’en parlons pas de riz ou de mil. Il n’y a rien sur le marché alors qu’un convoi est arrivé avant-hier  » s’indignait un habitant qui a requit l’anonymat.

Et de poursuivre: « Les gens n’arrivent pas à tenir, ils veulent partir. Ça fait pitié ». A chaque opération de ravitaillement, c’est le même son de cloche.

« Même la dernière fois, c’était la même chose. A peine arrivé, plus rien sur le marché. Et le problème, c’est que les commerçants ont mis l’accent sur le carburant alors que notre grande priorité, ce sont les vivres  » conclue-il.

La situation alimentaire dans la ville de Titao est dramatique soutient une autre source. « A défaut de mieux sensibiliser et organiser les commerçants à être sensible aux besoins de première nécessité, il faut que les autorités se penchent sur le ravitaillement de la localité. On sait qu’il y a des efforts, mais ça peut être amélioré  » a t’il lancé sous le couvert de l’anonymat.

Agence d’information du Burkina

Photo d’archive pour illustration 

Burkina : Le Conseil constitutionnel décide que le lieutenant-colonel Damiba est le président du Faso

Burkina : Le Conseil constitutionnel décide que le lieutenant-colonel Damiba est le président du Faso

Ouagadougou, 10 fév. 2022(AIB)-Le Conseil constitutionnel après avoir « pris acte », mardi,  de la démission du président Roch Kaboré et de la vacance de pouvoir, a décidé que la fonction du président du Faso est dévolue au lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, à compter du 24 janvier 2022.

Après la levée de la suspension de la Constitution en ses actes non contraires à l’Acte fondamental du MPSR, le Conseil constitutionnel s’est auto-saisi, le 8 février 2022, sur le changement de pouvoir intervenu le 24 janvier 2022 au Burkina Faso.

Considérant entre autres, la lettre de démission du président Roch Kaboré du 24 janvier 2022 « dans l’intérêt supérieur de la Nation » et le communiqué  de l’avènement du MPSR ainsi que son « Acte fondamental’, les sages ont pris acte, de la démission du président Kaboré et de la vacance de pouvoir, selon une décision transmise jeudi à l’AIB.

Dans une seconde décision, le Conseil constitutionnel a décidé que le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), occupe la fonction du président du Faso, à compter du 24 janvier 2022.

Rappelons que le MPSR a justifié sa prise de pouvoir par « l’incapacité manifeste », selon lui, du président Kaboré à enrayer les attaques terroristes qui frappent le Burkina Faso depuis 2016.

Suspendu de la CEDEAO et de l’UA, le pays compte se doter d’ici à deux semaines, d’un projet de Charte de Transition et d’un projet d’agenda électoral qui se veulent consensuels.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Burkina/Titao : Des hommes armés somment les populations de certains villages de déguerpir

Burkina-Titao-Populations-Menaces

Burkina/Titao : Des hommes armés somment les populations de certains villages de déguerpir

Titao, 10 fév. 2022 (AIB)-Des hommes armés non identifiés ont sommé mardi, les populations des villages de Yeregué, Nassingre, Tibou et Beguetigué de déguerpir.

Après avoir été repoussés dans une attaque perpétrée contre le détachement militaire de Sollé la semaine dernière, les groupes armés sont revenus dans la journée du 08 février 2022 et ont menacé les populations des villages environnants de représailles.

« Ils nous ont donné 5 jours pour quitter le village. Nous sommes en train de plier nos bagages. On ne sait même pas où aller. A part Sommé, il n’y a plus de villages habités dans la zone  »  s’est inquiété un témoin joint par l’AIB.

Les attaques se sont multipliés ces dernières années dans la province du Loroum (Titao) occasionnant des milliers de personnes déplacées dans la province du Loroum.

Agence d’information du Burkina

Burkina : La prise de commandement du nouveau chef d’Etat-major général des armées, meuble les quotidiens

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Burkina : La prise de commandement du nouveau chef d’Etat-major général des armées, meuble les quotidiens

Ouagadougou, 10 fév. 2022 (AIB)-Les journaux de ce jeudi arborent en couverture, des sujets sur la situation nationale et la prise de commandement du nouveau chef d’Etat-major général des armées.

« Etat-major des armées : le colonel-major David Kabré installé », titre le quotidien national, Sidwaya.

Le journal informe que David Kabré a officiellement pris les rênes des Forces armées nationales du Burkina dans la matinée, hier mercredi.

« Lutte contre le terrorisme au Burkina : le nouveau CEMGA promet une flexibilité des structures logistiques », affiche le plus ancien des quotidiens burkinabè, L’Observateur Paalga.

Après le traditionnel cérémonial qui met toutes les troupes sous ses ordres, le chef d’Etat-major a loué ses hommes avant de décliner ses actions prioritaires pour la restauration de l’intégrité du territoire, rapporte le journal.

Le journal Le Pays précise qu’« il entend tout mettre en œuvre pour renverser la situation sur le terrain de la lutte contre le terrorisme avant de passer à l’offensive ».

Nommé par décret présidentiel le 1er février 2022, et précédemment commandant du Groupement central des armées, le colonel-major David Kabré remplace le général de brigade Gilbert Ouédraogo, et devient le 20e CEMGA du Burkina Faso, rappelle le quotidien édité à Bobo-Dioulasso, L’Express du Faso.

Concernant la situation nationale, Sidwaya et l’Observateur Paalga parlent de la rencontre entre le président du Faso et les Organisations de la société civile (OSC). Le chef de l’Etat les a invités à une autocritique.

Le chef de l’Etat, Paul-Henri Damiba a échangé hier mercredi, à Ouagadougou, avec des représentants d’OSC burkinabè pour leur expliquer la vision du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) tout en les invitant à une pleine participation à l’œuvre de construction nationale, rapporte Sidwaya.

Pour sa part, Le Pays a recueilli les avis de citoyens burkinabè qui se sont exprimés sur ce que doivent faire les nouvelles autorités pour venir à bout du terrorisme au Burkina Faso.

Le journal rapporte que les citoyens suggèrent dans leur majorité, entre autres, le renforcement de l’employabilité des jeunes, l’équipement conséquent des soldats sur le terrain et aussi la mise en place d’un système efficace de renseignement.

« Province de la Kossi : l’insécurité inquiète de plus en plus », affiche L’Observateur Paalga qui a également fait un constat dans la ville de Nouna.

L’Express du Faso dans sa rubrique ‘’tribune’’ fait cas de la mise en place des délégations spéciales dans les communes de la région du sahel où le gouverneur de ladite région a été obligé de suspendre le processus pour cause de tensions. Le journal titre « délégation spéciales, la première épreuve pour le MPSR » .

Agence d’information du Burkina

KR/wis

ACTUALITÉS : LE MONDE EN BREF DU JEUDI 10 FEVRIER 2022

ACTUALITÉS

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 10 FEVRIER 2022

 

BERLIN – Le chancelier allemand Olaf Scholz reçoit jeudi à Berlin les dirigeants des pays baltes, ex-républiques soviétiques devenues membres de l’Otan, aux premières loges de la crise russo-ukrainienne et de la crainte de guerre aux frontières de l’Europe.

 

– Le Royaume-Uni se tient prêt à déployer 1.000 soldats supplémentaires en cas de « crise humanitaire » liée aux tensions en Ukraine, a annoncé mercredi soir le Premier ministre britannique Boris Johnson, qui se rend jeudi à Bruxelles et à Varsovie.

 

OTTAWA – Des « blocages inacceptables » qui menacent l’économie et doivent prendre fin: le Premier ministre Justin Trudeau est de nouveau monté au créneau mercredi contre les manifestants anti-mesures sanitaires qui bloquent depuis bientôt deux semaines les rues de la capitale canadienne Ottawa, où la police a menacé de sévir.

 

WELLINGTON – Des heurts ont éclaté jeudi près du parlement néo-zélandais à Wellington entre la police et des manifestants anti-vaccin contre le Covid-19, rassemblés depuis trois jours et dont plus d’une cinquantaine ont été arrêtés.

 

NEW YORK – L’Etat de New York a décidé de faire tomber à partir de jeudi le masque en intérieur, dans la foulée d’autres Etats gouvernés par des démocrates, une réponse à la lassitude d’Américains, au moment où le nombre de contaminations au Covid-19 est en chute libre aux Etats-Unis.

 

GENEVE – L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a exhorté mercredi les pays riches à verser d’urgence les 16 milliards de dollars qui manquent encore pour financer son plan de lutte contre le Covid-19.

 

BERLIN – La course au prestigieux Ours d’Or est lancée jeudi à la Berlinale avec le premier film en compétition, une relecture passionnée du maître du cinéma allemand Rainer Werner Fassbinder, signée François Ozon.

 

LONDRES – La polémique autour de la vidéo montrant le footballeur français Kurt Zouma en train de frapper son chat prenait de l’ampleur mercredi en Angleterre: près de 200.000 personnes ont réclamé des poursuites, ses chats lui ont été retirés et Adidas a rompu son contrat avec lui.

 

PARIS – Pour la première fois, Salah Abdeslam, le seul membre encore en vie des commandos du 13-Novembre en France, a affirmé mercredi au procès de ces attaques avoir fait « marche arrière » et renoncé à enclencher sa ceinture d’explosifs.

 

LA PAZ – Prisonnière politique » pour les uns, « putschiste » pour les autres: le procès de l’ancienne présidente par intérim de Bolivie, Jeanine Añez, au pouvoir entre 2019 et 2020, s’ouvre jeudi à La Paz.

 

KAMPALA – L’écrivain ougandais Kakwenza Rukirabashaija, dont le procès pour insulte au président Yoweri Museveni et à son fils est prévu en mars, a fui l’Ouganda où il s’estime menacé et s’en est pris vertement à la justice de son pays.

 

ANTANANARIVO – Le bilan humain du cyclone Batsirai à Madagascar s’est alourdi à 92 morts, selon les autorités mercredi, et pourrait encore s’aggraver alors que certains villages dans les zones les plus touchées restent coupés du monde.

 

BERLIN – L’Allemagne a choisi de confier un poste d' »ambassadrice pour le climat » à une militante emblématique, la dirigeante de Greenpeace International Jennifer Morgan, dont la nomination se veut « un signal important » des ambitions climatiques du gouvernement d’Olaf Scholz.

 

LONDRES – Des scientifiques au Royaume-Uni ont affirmé mercredi avoir produit grâce à la fusion nucléaire plus d’énergie que jamais auparavant, une « étape » de plus vers la production de cette énergie vantée comme propre et bon marché, potentielle alternative à la fission nucléaire utilisée dans les centrales actuelles.

 

WASHINGTON – A cause d’un orage magnétique, jusqu’à 40 satellites de SpaceX n’ont pas pu être déployés après leur lancement la semaine dernière, et se sont désintégrés en réentrant dans l’atmosphère terrestre, a annoncé l’entreprise d’Elon Musk.

 

BRASILIA – Les députés brésiliens ont approuvé mercredi un projet de loi sur l’usage des pesticides, surnommé « projet de loi du poison » par ses détracteurs, mais dont les partisans affirment qu’il contribuera à moderniser l’agriculture.

 

MIAMI – Le comédien américain Bob Saget, retrouvé mort dans une chambre d’hôtel en Floride début janvier, est décédé d’un traumatisme crânien, a annoncé sa famille dans un communiqué mercredi. Il aurait « accidentellement heurté l’arrière de sa tête sur quelque chose, ne s’était pas posé de question et était allé se coucher ».

 

PARIS – L’homme moderne, Homo sapiens, s’est aventuré sur le territoire européen de Néandertal bien plus tôt que rapporté jusqu’ici, comme en témoignent des fossiles et outils de la grotte Mandrin, sur le Rhône, en France, selon une étude de Science parue mercredi.

 

NEW YORK – Plus de 100.000 dollars la paire en moyenne, jusqu’à plus de 350.000 pour la plus chère: la vente de 200 lots de baskets Vuitton-Nike dessinées par le créateur américain Virgil Abloh peu avant sa mort a totalisé plus de 25 millions de dollars chez Sotheby’s, une opération sans précédent.

 

WASHINGTON – Une élue républicaine coutumière des controverses, Marjorie Taylor Greene, s’est retrouvée mercredi tournée en dérision sur internet pour avoir employé le mot « gaspacho » à la place de « Gestapo » afin de dénoncer la soi-disant méthode policière de la cheffe démocrate du Congrès, Nancy Pelosi.

Avec AFP

        

Burkina : Le président Damiba invite la Société civile à une autocritique

Burkina-Presidence-OSC-Rencontre

Burkina : Le président Damiba invite la Société civile à une autocritique

Ouagadougou, 9 fév. 2022 (AIB)-Le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a invité mercredi, les membres des OSC à une autocritique, et à être les acteurs du changement pour le Burkina Faso. 

Selon le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, la situation que vit actuellement le Burkina Faso, « n’est pas seulement l’échec des acteurs politiques mais également l’échec de beaucoup d’institutions et de structures ».

Il a donc invité les membres des Organisations de la société civile (OSC) à une autocritique, et à être les acteurs du changement que nous voulons pour notre pays.

« C’est le lieu de se critiquer dans le but de voir objectivement les pans sur lesquels on doit, ou on peut revoir sa manière d’agir », a-t-il déclaré.

Le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba s’exprimait ce mercredi à Ouagadougou, au cours d’une rencontre, avec des représentants d’Organisations de la société civile (OSC) burkinabè.

La rencontre voulue par le chef de l’Etat avait pour objectif d’expliquer la vision du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) à ces acteurs et les inviter à une pleine participation à l’œuvre de construction nationale.

Les OSC présentes à cette rencontre ont réaffirmé leur soutien aux nouvelles autorités du pays et exposé quelques préoccupations au chef de l’Etat.

Ces préoccupations se rapportent entre autres à la sécurisation du pays, au retour de tous les déplacés internes dans leurs localités et à la prise en compte des OSC et des jeunes dans la construction du Burkina nouveau entamée par le MPSR.

Le président du Faso a rassuré les membres des OSC de sa disponibilité à travailler avec toutes les filles et tous les fils du pays, dans un élan patriotique pour un Burkina de paix et de sécurité retrouvées pour tous.

Seul l’intérêt supérieur de la Nation doit guider notre action a conclu le chef de l’Etat.

Agence d’information du Burkina

WIS/Az

Source : Direction de la communication de la présidence du Faso

Burkina/Lutte contre le Terrorisme : Le nouveau CEMGA promet de travailler avec les armées soeurs

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Burkina/Lutte contre le Terrorisme : Le nouveau CEMGA promet de travailler avec les armées soeurs

Ouagadougou, 9 fév. 2022 (AIB)- Le nouveau Chef d’état-major général des armées (CEMGA), le colonel-major, David Kabré qui a pris le commandement ce mercredi, a promis travailler avec les armées sœurs des pays voisins afin de booster la lutte contre le terrorisme. 

Selon le nouveau Chef d’état-major général des armées (CEMGA), le colonel-major, David Kabré, il travaillera avec les armées sœurs des pays voisins pour faire face à la recrudescence des attaques terroristes dans le pays.

Depuis 2015, le Burkina Faso est en proie « aux forces du mal » qui ont fait près de 2 mille morts, plus d’un million et demi de personnes déplacées et plus de 2 mille 800 écoles fermées sur toute l’étendue du territoire national.

Le nouveau patron des Forces armées nationales qui s’exprimait mercredi à Ouagadougou, lors de sa prise de commandement, entend mener une réflexion avec ses voisins pour la mise en place de stratégies et des opérations conjointes, en matière de lutte contre le terrorisme.

Le colonel-major David Kabré, ex-ministre des Sports et Loisirs (2014-2015), a signalé que la mutualisation des ressources avec les pays voisins permettra de prendre le dessus sur les hommes sans foi ni loi au Burkina Faso.

« Je mesure tout le sens et la symbolique qui sont attachés à mes nouvelles fonctions ainsi que l’urgence des défis du moment », a-t-il renchéri.

Le nouveau CEMGA s’est par ailleurs engagé « solennellement » à assurer avec la plus grande loyauté et le plus grand dévouement ses fonctions pour le succès des armées du Burkina Faso.

« La détérioration de la situation sécuritaire dans notre pays exige de nous une capacité à mener nos hommes, à obtenir d’eux de l’obéissance sans hésitation, ni murmure et à pouvoir leur procurer l’ascendant moral indispensable à l’accomplissement de leur mission quel que soit les obstacles, la complexité de la situation, les sourdes réalités et les tendances », a-t-il ajouté.

David Kabré est doctorant en stratégie militaire et a été le commandant du groupement central des armées.  Il a participé à plusieurs missions de maintien de paix en Afrique (Soudan, Mali, Centrafrique).

L’ancien ministre des Sports et loisirs Kabré est né en 1968. Il est marié et père de cinq enfants. Il a été nommé CEMGA le 1er février 2022 par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, président du Faso qui a renversé le président Roch Kaboré, le 24 janvier dernier.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

Burkina/Lutte contre le terrorisme : Le colonel major David Kabré prône la conjugaison des efforts

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Burkina/Lutte contre le terrorisme : Le colonel-major David Kabré prône la conjugaison des efforts

Ouagadougou, 9 fév. 2022 (AIB)- Le nouveau Chef d’état-major général des armées (CEMGA), le colonel-major, David Kabré a déclaré mercredi, que la conjugaison des efforts entre l’armée nationale, les Volontaires et les populations permettra de booster la lutte contre le terrorisme au Burkina.

« Ma prise de commandement intervient dans un contexte sécuritaire fortement dégradé marqué par la recrudescence des attaques terroristes dans plusieurs parties de notre pays », a affirmé le nouveau Chef d’état-major général des armées (CEMGA), le colonel-major, David Kabré.

Pour lui, seule la conjugaison des efforts entre les Forces de défense et de sécurité (FDS), les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et les populations permettra de venir à bout du terrorisme dans le pays.

Le nouveau patron des Armées nationales en remplacement du général de brigade, Gilbert Ouédraogo s’exprimait mercredi à la place de la Nation, un lieu stratégique de la capitale burkinabè, lors de sa prise de commandement.

David Kabré a appelé les officiers, les sous-officiers, les militaires du rang de l’armée de terre, l’armée de l’Air, la gendarmerie nationale, la Brigade nationale des sapeurs-pompiers et du groupement central des armées, à prendre un nouvel engagement avec lui afin de donner un nouveau souffle à la lutte contre le terrorisme.

« Je sais compter sur l’engagement de nos soldats qui, avec professionnalisme, et souvent au prix du sacrifice suprême, défendent notre patrie afin que les populations puissent vivre dans la quiétude », a-t-il soutenu.

De l’avis du nouveau CEMGA, la restauration de l’intégrité du territoire, une priorité absolue du chef suprême des armées, nécessite une certaine remobilisation autour des valeurs fondamentales qui ont toujours fait la force de l’institution militaire.

Il a expliqué que ces principes qui sont entre autres, la discipline, l’amour de la patrie, l’humilité, la rigueur, la droiture, la justice, le sacrifice, le don de soi, l’exemplarité et le service désintéressé pourront entrainer sans doute une victoire sur les terroristes.

D’après le colonel-major, David Kabré, un accent particulier sera mis sur la contribution des populations. Il a précisé que l’engagement militaire n’est qu’un pilier de la solution contre les forces du mal.

« C’est pourquoi, j’appelle l’ensemble des populations à faire corps avec les forces combattantes en leur apportant un soutien à la hauteur des enjeux au regard des caractéristiques de la menace », a-t-il poursuivi.

Le nouveau CEMGA compte aussi renforcer entre autres, le commandement par la cohésion, la concertation, l’unité d’action avec les grands subordonnés, l’écoute attentive des préoccupations de la troupe, la prise en charge des soldats blessés etc.

Le colonel-major David Kabré a participé à plusieurs opérations de maintien de paix notamment au Mali, au Soudan, en Centrafrique, en Guinée Boisseau etc.

David Kabré a été nommé le 1er février dernier comme CEMGA du Burkina Faso par le nouveau président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba qui a renversé le président Roch Kaboré le 24 janvier dernier.

Né en 1968, le colonel-major David Kabré est marié et père de cinq enfants. Il a été ministre des Sports pendant la période de Transition (2014-2015).

Agence d’information du Burkina

NO/wis

Dori : Le gouverneur du Sahel suspend la mise en place des délégations spéciales régionale et communales

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Dori : Le gouverneur du Sahel suspend la mise en place des délégations spéciales régionale et communales

Ouagadougou, 09 fév.2022 (AIB)- Le gouverneur de la région du Sahel, le colonel major Salfo Kaboré a suspendu mardi, le processus de mise en place de la délégation spéciale régionale et des délégations spéciales communales.

Dans un communiqué daté du mardi, le colonel major Salfo Kaboré décide de « la suspension du processus » de mise en place des délégations spéciales (régionale et communales).

Il annonce également la mise « en place, d’un cadre de concertation pour une bonne compréhension et un bon encadrement du processus ».

Selon le gouverneur, cette suspension est due aux « inquiétudes diverses exprimées relativement au processus engagé pour la mise en place de la délégation spéciale régionale et des délégations spéciales communales dans la région ».

La suspension est prise aussi, « compte tenu du report des délais impartis (8 février dernier) pour la mise en place effective du processus (des délégations spéciales) », a-t-il soutenu.

La suspension prend en compte « la nécessité de conduire un processus apaisé, utile qui va favoriser une bonne gouvernance locale dans la région » a-t-il ajouté.

Le colonel major Salfo Kaboré souhaite compter « sur la prise en compte par les uns et les autres des difficultés auxquelles la région est déjà confrontée pour être constructifs ».

Ainsi, il prend l’engagement de conduire l’activité dans la transparence totale.

Le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) au pouvoir depuis le 24 janvier 2022 a dissout le mardi 1er février dernier, les collectivités territoriales.

En pareille circonstance, le décret du 30 mai 2013 prévoit la désignation des délégations spéciales d’ici une semaine.

Un délai qui a finalement été prorogé compte tenu des difficultés pour la mise en place desdits délégations spéciales dans certaines localités du pays dont le Sahel.

Agence d’information du Burkina

FBS/wis

Burkina: Six morts identifiés suite à l’affrontement de Piéla 

Burkina-Fada-N’Gourma-Bogandé-Piéla- Affrontement

Burkina: Six morts identifiés suite à l’affrontement de Piéla 

Bogandé, 9 fév. 2022 (AIB)-L’affrontement entre les partisans de deux chefs coutumiers de la ville de Piéla, localité située à 30 km de Bogandé, dans la Gnagna, s’est soldé selon une source sécuritaire, par 6 morts clairement identifiés et 36 blessés.

Selon la même source, parmi les blessés, trois sont en état critique tous admis dans des centres de santé. Des évacuations ont été également effectués à Koupéla dans le Kouritenga.

Le procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Bogandé Moumouni Sibalo a aussitôt ouvert une enquête puis a ordonné l’inhumation des corps.

Pour parer au pire, les Forces de défense et de sécurité venus en renfort à ceux de Piéla veillent au grain dans la ville. Les médiations se poursuivent également afin de calmer les esprits.

Agence d’information du Burkina

YAT/wis

Liste des personnes décédées lors des affrontements à Piéla le 8 février 2022.

1- OUOBA Koamba (habitant de koarindjaka) décédé sur le terrain, 24 ans.

2- LANKOANDE Djatouri Essaie (habitant de Tiongo Lampiari) décédé sur le terrain.

3- DAYAMBA Donompo (habitant de Tiongo Lampoiari) décédé à L’hôpital SIM de Piela

4- LANKOANDE Bedje (habitant de Tiongo Lampiari) décédé sur le terrain.

5- LANKOANDE Appolinaire (habitant de Piela) décédé sur la route en évacuation sur fada.

6- NOALI Hahadou (habitant de Tiongo Pandi) décédé à Fada.

Agence d’information du Burkina

YAT/wis

Ouahigouya :  une caissière tuée à son domicile

Burkina-Société-Faits divers

Ouahigouya :  une caissière tuée à son domicile

Ouahigouya, 9 fév. 2022 (AIB)- Une caissière de 26 ans a été mortellement poignardée à plusieurs reprises, à son domicile sis au secteur 13 de Ouahigouya, probablement dans la nuit de lundi à mardi, a appris l’AIB.

Le mardi 8 février 2022, le corps sans vie d’une jeune fille de 26 ans, a été retrouvé aux environs de 14 heures à son domicile, sis au secteur 13 de Ouahigouya.

La défunte  était une caissière dans un établissement  bancaire de la place.

Selon une source de la police nationale de Ouahigouya, elle devrait travailler  ce 8 février à 14h.

Ne la voyant pas à son poste, le service a alerté la police nationale de son absence.

Celle-ci avec l’aide des sapeurs -pompiers ont dû casser la porte pour avoir accès à la maison. C’est ainsi qu’ils ont découvert le corps baignant dans le sang, la victime couchée sur le dos, avec plusieurs coups de couteaux. «C’était atroce», confie la source.

Tout porte à croire que c’est dans la nuit du 7 au 8 février 2022 qu’elle a été agressée. Les informations laissent penser à un assassinat perpétré par une proche connaissance de la victime.

L’arme du crime et d’autres preuves ont été retrouvée après des fouilles.  La police scientifique, venue de Ouagadougou, a été à la morgue  du CHUR de Ouahigouya  le mercredi  9 février pour mener son enquête. Pour l’heure, l’enquête  suit son cours. La victime était célibataire.

Agence d’information du Burkina

FB/ata/ak

Attention: photo d’illustration

 

Procès Thomas Sankara : Une organisation pour la reprise du volet international

Burkina-Procès-Sankara-Réaction

Procès Thomas Sankara : Une organisation pour la reprise du volet international

Ouagadougou, 09 fév. 2022(AIB)- Le réseau international justice pour Sankara,  justice pour l’Afrique, appelle tous les épris de justice à une mobilisation pour que l’instruction sur le volet international du procès de Thomas Sankara reprenne sans tarder, a appris l’AIB ce mercredi.

Nous appelons « toutes les femmes et tous les hommes, les organisations de défense des droits humains, les partis politiques et la société civile épris de justice à se mobiliser pour que l’instruction sur le volet international de l’assassinat de Thomas Sankara et de ses compagnons reprenne sans tarder », lit-on dans la déclaration parvenue ce mercredi, à l’AIB.

La déclaration en date du 7 février 2022, est signée du Réseau international justice pour Sankara, justice pour l’Afrique.

Le réseau international justice pour Sankara justice pour l’Afrique se dit inquiet et en colère, qu’il n’y ait plus d’instruction au Burkina Faso concernant le volet international de l’assassinat de Thomas Sankara et de ses compagnons.

Pour lui, il est « inadmissible » que l’instruction sur le volet international ait été stoppée, sans qu’aucune mesure n’ait été prise, depuis presque un an, pour la relancer.

En effet, en octobre 2020 afin de pouvoir organiser le procès, le juge François Yaméogo avait clôturé le dossier sur les éléments nationaux du dossier avant d’être appelé à d’autres fonctions au début de l’année 2021.

Un nouveau juge d’instruction avait été nommé à l’époque à Ouagadougou. Mais lui aussi avait été appelé à d’autres fonctions. Or, depuis, aucun autre juge n’a poursuivi l’instruction.

Pourtant, un lot important de nouveaux documents avait été livré en avril 2021 par les autorités françaises.

Le réseau exige cependant des autorités judiciaires du Burkina qu’elles s’acquittent de leur devoir, en prenant les mesures nécessaires afin qu’un juge reprenne cette instruction. Car disent-ils cela en va de leur « crédibilité ».

Le 15 octobre 1987, l’ex-président du Burkina Faso Thomas Sankara et ses douze compagnons ont été froidement abattus au Conseil de l’Entente, à Ouagadougou.

En cause dans cette affaire, l’ex-président du Faso Blaise Compaoré, exilé en Côte d’Ivoire depuis 2014.

Il est accusé d’« attentat à la sureté de l’Etat, complicité d’assassinat, assassinat et recel de cadavres ».

Mardi, le parquet militaire a requis contre lui 30 ans de prison ferme.

Agence d’information du Burkina

CK/wis

Bobo-Dioulasso : Lancement de la 9e édition du festival « In-out dance festival »

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Bobo-Dioulasso : Lancement de la 9e édition du festival « In-out dance festival »

Bobo-Dioulasso, 9 fév. 2022 (AIB)- Les activités de la 9e édition du festival « In-out dance festival » ont été lancées, samedi à Bobo-Dioulasso sous le thème : « Le monde d’après ».

« In-out dance festival » est un festival de musique, de dance traditionnelle et de théâtre qui réunit des artistes locaux afin de faire la promotion de la culture africaine. Ce festival met en lumière les artistes et la culture burkinabè en général, et bobolaise en particulier.

Selon le promoteur du festival, Aguibou Bougobali Sanou, le choix du thème « Le monde d’après », répond à « un mystère de la vie » car, « nul ne sais ce que nous réserve le futur ».

Pour lui, la cérémonie d’ouverture de la 9e édition a été un moment de partage et d’émotions sous l’effet des tonalités de la troupe de balafon de « Boromakoté » de Yaya Ouattara.

« Nous attendons des invités de l’Occident et de la sous-région à savoir le Burkina Faso, le Mali, la Côte d’Ivoire, la France, les Etats-Unis et la Slovénie », a-t-il fait savoir.

 

Selon le promoteur Aguibou Bougobali Sanou, le Festival attend des invités de l’Occident et de la sous-région

A le croire, c’est en tout, 50 artistes invités et sept évènements qui animeront le festival de cette année afin de montrer les merveilles de la culture africaine à tous les participants.

« Au cours des deux semaines (d’activités), plusieurs quartiers de la ville de Bobo-Dioulasso et plusieurs villes du pays accueilleront le festival », a affirmé le promoteur du festival, Aguibou Bougobali Sanou.

« Nous tenons à manifester notre soutien et notre accompagnement pour ce festival qui contribue au rayonnement de la culture africaine et burkinabè en particulier » a soutenu le parrain du festival, Mahamadou Barry.

Agence d’information du Burkina

SS/FBS/wis

 

Burkina : Les réquisitions du parquet se déportent en couverture des journaux

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Burkina : Les réquisitions du parquet se déportent en couverture des journaux

Ouagadougou, 9 fév. 2022 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce mercredi évoquent les questions liées à la situation nationale, au retour des Etalons de la Coupe d’Afrique des Nation (CAN) 2021, sans oublier le procès Thomas Sankara, marqué, la veille, par les réquisitions du parquet.

«Réquisition du parquet au procès Thomas Sankara : 30 ans de prison contre Blaise Compaoré et 20 ans contre Gilbert Diendéré », arbore le quotidien national Sidwaya.

Il indique le caractère ferme de ces peines prononcées, hier 8 février 2022, par le parquet pour attentat à la sûreté de l’Etat, recel de cadavre, complicité d’assassinat dans le dossier Thomas Sankara.

Aussi, le journal précise que la peine de 30 ans retenue contre l’ex-président du Faso, Blaise Compaoré, a été également requise contre l’adjudant à la retraite, Hyacinthe Kafando, tous deux fugitifs et non comparants à ce procès.

« Réquisition procès Thomas Sankara : 30 ans contre Blaise et Hyacinthe, 20 ans contre Gilbert», affiche le doyen des quotidiens burkinabè, L’Observateur Paalga.

Pour le journal, le procès sur l’assassinat de Thomas Sankara  et ses douze compagnons a pris un nouveau virage, hier, avec ces réquisitions du parquet militaire.

Il n’y a pas eu que des peines requises, car le ministère public a demandé l’acquittement de certains accusés pour des raisons de prescription ou infractions non constituées, renseigne-t-il.

Et le journal Le Pays de renchérir que le parquet a demandé l’acquittement de Tibo Ouédraogo, Djakalia, Albert Belemyilga, Diébré Alidou et Amadou Kafando.

Ces journaux, dans leur ensemble, ont rapporté les propos de Mariam Sankara, la veuve de Thomas Sankara, qui a exprimé son insatisfaction concernant la peine de 11 ans avec sursis prononcée contre Jean Pierre Palm  et l’acquittement de Tibo Ouédraogo.

C’est à juste titre que L’Observateur Paalga, dans sa rubrique ‘’regard sur l’actualité’’ se pose la question de savoir si ces réquisitions du parquet sont « un avant-gout du verdict ? ».

Pour le quotidien c’est « un réquisitoire (…) très surprenant, surtout concernant les deux exilés, dans la mesure où pour beaucoup d’observateurs de la scène politique burkinabè, l’issue de ce procès était même connue d’avance, restait juste à savoir quel serait le tarif  des différents clients ».

« Le tribunal (…) fera-t-il suite à toutes les prétentions émises par le parquet ? », s’interroge le journal.

En politique, le même journal dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité’’ s’est intéressé à la manière de communiquer des nouvelles autorités du pays, en titrant : « Communication présidentielle : marchons aux pas, aux pas des militaires… ».

Il fait remarquer que hors mis quelques audiences et communiqués « le silence comme mode de gouvernance semble l’option des nouveaux maîtres du pays ».

Une communication qui, selon le journal, marche aux pas du soldat et qui ne donne pas de grain à moudre, faisant allusion aux medias.

Une posture à la Goïta ?, se demande le quotidien et de soutenir plus loin qu’« ils ont peut-être bien raison car le reproche récurrent fait à nos politiques étant de trop parler alors que les Burkinabè réclament de l’action ».

Sidwaya pour sa part informe que la Commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition, créée le 3 février dernier par le président du Faso, Paul Henri Damiba, a officiellement été installée, hier mardi 8 février 2022 à Ouagadougou.

Le Pays s’est intéressé à l’analyse de Apollinaire Kyelem de Tambela, docteur en droit et avocat à la Cours, sur les coups d’Etats au Burkina et en Afrique.

Celui-ci pense qu’« il y a lieu d’adapter la gouvernance aux besoins des populations » et propose pour le cas du Burkina que « soit saisie l’occasion pour mettre à l’écart les politiciens (…) qui ne voient que leurs intérêts immédiats ».

En sport, Sidwaya et L’Observateur Paalga font cas des Etalons qui ont été reçus hier par le président du Faso, Paul-Henri Damiba, après leur retour de la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2021) où ils ont occupé la 4e place de cette compétition continentale.

Agence d’information du Burkina

KR/ak

Burkina : Les prix des céréales connaissent une hausse dans plusieurs marchés de Bobo-Dioulasso

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Burkina : Les prix des céréales connaissent une hausse dans plusieurs marchés de Bobo-Dioulasso

Bobo-Dioulasso, 8 fév. 2022 (AIB)- Les prix des céréales comme le riz et le maïs ont connu une hausse dans plusieurs marchés de la ville de Bobo-Dioulasso, en ce début du mois de février, a constaté l’AIB.

« Les prix des céréales produits localement connaissent une hausse substantielle sur plusieurs marchés de la ville de Bobo-Dioulasso », a appris AIB.

Le sac de maïs de 100 kg se négocie au-delà de 20 000 F CFA tandis que la boite de 2 kg communément appelée « boite de tomate » (unité de mesure) de riz local se vend entre 650 et 750 F CFA en fonction de la qualité.

L’année dernière, à la même période, ces prix étaient autour de 17 000 F CFA pour le maïs et 600 ou 650 F CFA pour la boite de riz local ou « riz de Bama ».

«Nous les achetons chers sur les sites d’approvisionnement et lorsque nous ajoutons les prix du transport, nous vendons presqu’à perte. Si nous enlevons les dépenses, ce qui nous revient comme bénéfice est très minime », a souligné Pougpaala Ouédraogo, vendeuse au marché de Nieneta.

« Ces deux jours, les prix des céréales ont augmenté et les producteurs nous vendent le sac actuellement à 20 000 F CFA et nous sommes obligés de majorer pour pouvoir nous en sortir », a confirmé Ali Touré, également commerçant de céréales.

« Cette inflation est due à l’insécurité qui a amené de nombreux producteurs à fuire les zones d’insécurités », a justifié Pougpaala Ouédraogo.

« Nous demandons au gouvernement de nous ramener la paix pour que cette situation puisse changer et nous souhaitons également que le gouvernement dote les agriculteurs des moyens à pouvoir produire suffisamment », a suggéré Daouda Sangaré, vendeur.

Agence d’information du Burkina

AD-SS/FBS/wis

Burkina : Une association donne six mois aux militaires pour vaincre le terrorisme ou pour échouer

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Burkina : Une association donne six mois aux militaires pour vaincre le terrorisme ou pour échouer

Ouagadougou, 09 fév. 2022 (AIB)-L’association Amour divin a déclaré lundi que les nouvelles autorités au pouvoir n’ont que six mois pour déjouer la prescription biblique à propos du dévastateur (le terrorisme).

Selon la présidente de l’association Justine Marie Philippe Ouédraogo, les nouvelles autorités militaires ont six mois pour réussir à vaincre le dévastateur (terrorisme) ou pour échouer.

Mme Ouédraogo s’exprimait lundi au cours d’une conférence de presse à Ouagadougou au cours de laquelle elle a donné une lecture spirituelle de la situation actuelle du Burkina Faso marquée par la prise du pouvoir du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).

« Le temps n’est pas à la complaisance. L’intégrité et l’intégrité seule nous sauvera et cela inclut la prise en compte de la prescription biblique », a-t-elle déclaré.

Pour la présidente de l’association, le phénomène du dévastateur est bien décrit au chapitre 9 du livre de Daniel, dans les versets 26 et 27.

En assimilant la situation du pays à cette portion de la bible, Justine Ouédraogo indique que le dévastateur dont elle parle est le terrorisme et que « le terrorisme est le rejeton de la politique et de la religion ».

Pour Justine Ouédraogo, la prise du pouvoir par le MPSR vient à point nommé afin de restaurer l’intégrité perdue.

« Il arrive comme une bouée de sauvetage pour nous sauver du naufrage, et par la grâce de Dieu, nous n’aurons plus à subir le terrorisme pendant longtemps », promet-elle.

Aux autorités du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), Mme Ouédraogo fait savoir qu’elles n’ont que six mois pour déjouer la prescription biblique à propos du dévastateur.

«La religion à travers l’enseignement des faussetés, a semé l’obscurantisme et le fanatisme, qui ont engendré l’intégrisme, et par conséquent, elle récolte les fruits de l’intégrisme et de l’extrémisme violent », a-t-elle soutenu.

« Le terrorisme n’est donc que la résultante de l’incivisme, de l’intégrisme et de l’extrémisme violent », poursuit-elle.

En rappel, le 24 janvier 2022, les militaires du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), ont renversé le président Roch Kaboré, pour disent-ils, son « incapacité » à enrayer les attaques terroristes.

Agence d’information du Burkina

CK/OSY/wis

Photo: Lefaso.net

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