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Le gouvernement valide une étude qui dresse les obstacles au développement du Burkina

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Le gouvernement valide une étude qui dresse les obstacles au développement du Burkina

Ouagadougou, 7 mai 2021 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a validé vendredi, au cours d’un atelier à Ouagadougou, une étude qui analyse les causes et les impacts des conflits sur le développement du Burkina Faso.

La cérémonie d’ouverture de l’atelier de validation du projet de rapport de l’étude sur «l’analyse des causes des conflits et de leurs impacts sur la mise en œuvre du PNDES» a été présidée par la secrétaire générale de la Primature Yvonne Rouamba/Guigma.

Le Plan national de développement économique et social (PNDES) a été le référentiel de développement national au cours du premier mandat du président Roch Marc Christian Kaboré (2016-2020).

Mme Yvonne Rouamba/Guigma a indiqué que le rapport de l’étude dresse un portrait détaillé des causes de la fragilité du pays, face à la violence des groupes armés terroristes auxquels le Burkina Faso est confronté, pendant qu’il lutte contre les crises liées aux revendications sociales et la pandémie de la Covid-19.

L’étude fournit en outre, une évaluation de l’incidence de ces crises, notamment la crise sécuritaire, sur les résultats du développement du pays, a-t-elle affirmé.

Ce rapport s’inscrit dans le cadre de la formulation du nouveau référentiel de développement du Burkina Faso, censé orienter l’intervention publique au cours du quinquennat 2021-2025.

Ses résultats doivent guider la prise en compte de la dimension sécurité, paix et résilience, dans la formulation dudit référentiel.

Le processus de validation du nouveau RND est en cours et il est prévu dans les prochaines semaines, l’organisation des assises nationales sur ledit référentiel.

Yvonne Rouamba/Guigma a rappelé que certaines recommandations pertinentes de l’étude ont déjà été prises en compte dans le projet de document du RND 2021-2025.

«La réalisation de cette étude entre également dans le cadre de la deuxième phase de l’initiative ‘‘Evaluation pour la prévention et la consolidation de la paix’’», a-t-elle ajouté.

Pour la représentante des Partenaires techniques et financiers (PTF), Angeline Nguedjeu, la rencontre de ce vendredi marque la fin d’un processus qui a duré environ six mois et qui a été très productif.

La secrétaire générale de la Primature Yvonne Rouamba/Guigma

Elle a indiqué que les équipes techniques ont visité non seulement les six régions du Programme d’urgence pour le sahel (PUS), mais également trois autres régions frontalières, à la demande du gouvernement.

Ces visites ont permis aux équipes techniques d’avoir des éléments qui pourraient permettre de savoir pourquoi face aux mêmes défis, les régions réagissent autrement, les caractéristiques communautaires sont différentes, a-t-elle précisé.

«Tout ceci pour enrichir le document dont les conclusions devront trouver leurs réponses dans le nouveau référentiel national de développement», a précisé la représentante des PTF.

Seydou Ouédraogo, un membre de l’équipe qui a mené l’étude, a souligné que la crise sécuritaire a impacté négativement la mise en œuvre du PNDES, en ce sens qu’il y a eu une réorientation des ressources vers le volet sécuritaire.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Burkina/Réconciliation nationale : Le ministre Zéphirin Diabré rencontre l’ancien président Blaise Compaoré

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Burkina/Réconciliation nationale : Le ministre Zéphirin Diabré rencontre l’ancien président Blaise Compaoré

Ouagadougou, 7 mai 2021 (AIB)-Dans le cadre de la Réconciliation nationale en vue au Burkina Faso, le ministre chargé de la question, Zéphirin Diabré a rencontré jeudi, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, l’ancien président Blaise  Compaoré.

 «Le ministre d’Etat (Zéphirin Diabré, chargé de la Réconciliation nationale) a effectivement eu un entretien aujourd’hui avec l’ex-président Compaoré à Abidjan», a déclaré sous couvert de l’anonymat à l’AFP à Ouagadougou, un cadre du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti fondé par Blaise Compaoré.

Selon cette source, «les échanges ont porté sur la question de la réconciliation nationale, et bien entendu des conditions du retour de Blaise Compaoré», qui est «une promesse» faite par le président Roch Marc Christian Kaboré pendant «sa campagne électorale» de novembre 2020.

Selon RFI, cette rencontre, une première entre un ministre du gouvernement de Roch Marc Christian Kaboré et son prédécesseur, Blaise Compaoré, a eu lieu en présence du président ivoirien Alassane Ouattara.

Depuis qu’il a été renversé par une insurrection populaire en 2014, l’ex-président du Burkina vit en Côte d’Ivoire, pays voisin dont il a obtenu la nationalité, alors qu’un mandat d’arrêt a été émis contre lui par la justice burkinabé en mars 2016.

Il doit être jugé dans son pays pour son rôle dans l’assassinat du président Thomas Sankara, icône panafricaine, lors du coup d’Etat de 1987 qui l’a porté au pouvoir. Ayant obtenu la nationalité ivoirienne, Blaise Compaoré ne peut pas être extradé de Côte d’Ivoire.

Selon des juristes, il pourrait décider de lui-même de comparaître volontairement et librement une fois que son retour aura été approuvé par les autorités du Burkina.

«C’est vrai qu’il y a le volet judiciaire qui est pendant, mais cela n’empêche pas de travailler à un retour digne de Compaoré», a estimé le cadre du CDP, ajoutant que cela pourrait constituer «un bel élan dans la marche vers la réconciliation nationale».

Le dossier de l’assassinat de Thomas Sankara a été renvoyé le 13 avril dernier devant le tribunal militaire de Ouagadougou par la juridiction d’instruction, après la confirmation des charges de «complicité d’assassinats» et «d’attentat à la sûreté de l’Etat» contre 14 personnes, dont Blaise Compaoré.

Zéphirin Diabré se trouve en visite à Abidjan depuis mardi. Mercredi, il avait remis un message du président Kaboré au chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, selon un communiqué de la présidence ivoirienne.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : Le Figaro et RFI

Photo : Les Editions le Pays

Foncier et médiation en couverture de la presse burkinabè

Burkina ;Presse-Revue

Foncier et médiation en couverture de la presse burkinabè

Ouagadougou, 7 mai 2021 (AIB) –  Les quotidiens burkinabè de ce vendredi, traitent à leur Une,  de la remise de trois rapports au  chef de l’Etat, Roch Marc  Christian Kaboré par le Médiateur du Faso, Saran Séré/Sérémé, sans oublier le litige foncier à Pazanni dans l’arrondissement n°9 de Ouagadougou.

«Mosquée détruite à Pazanni : Le terrain litigieux  attribué à la FAIB », arbore à sa Une, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Le journal  à travers sa rubrique «Grille de lecture» rapporte que le 7 septembre 2020 à Pazanni, un quartier de l’arrondissement n°9 de Ouagadougou a eu lieu  la démolition d’une mosquée sur ordre d’un huissier.

De son avis,  l’Etat avait procédé au retrait de la parcelle  pour  préserver  la  paix et la cohésion sociale  dans le pays.

Pour le quotidien privé, le terrain a été attribué à la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) afin de permettre la réalisation de  toute infrastructure ou toute activité en faveur de la communauté  islamique.

De  son côté, le journal public Sidwaya  affiche à sa manchette : «Litige foncier à Pazanni : Le gouvernement attribue  le terrain à la FAIB», publiant un communiqué du gouvernement.

Le communiqué signé du ministre en charge de l’Administration territoriale, Clément Sawadogo, le gouvernement appelle à la retenue et à la responsabilité individuelle de chaque Burkinabè pour  un mieux -vivre ensemble au Burkina.

Toujours au sujet du foncier, L’express du Faso,  quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, à travers sa rubrique ‘’Autant le dire…’’, interpelle :   «Spéculations foncières, monsieur le ministre ne reculez pas !».

Selon le journal,  l’unanimité qui semblait être de mise sur la question foncière au Burkina Faso commence à se «lézarder».

A l’en  croire, la  question du foncier  constitue une bombe à retardement qu’il faut désamorcer et il  appartient à l’Etat de prendre ses responsabilités.

Sous un autre registre, le quotidien privé Le pays  présente à sa Une : «Présidence du Faso :  Saran Séré/Sérémé au rapport ».

D’après le confrère, le Médiateur  du Faso a remis hier jeudi 6 mai 2021  à Kosyam au président Roch  Kaboré, trois rapports d’activités de son institution au titre des années  2018, 2019  et 2020.

Selon  lui, il s’agit entre autres  des dossiers de l’éducation,  des crises  au sein de la mairie de Saponé, de l’arrondissement n° 7 de Bobo Dioulasso, des crises foncières, etc.

Quant au journal Sidwaya, il note à sa machette « Médiateur du Faso : 815 plaintes reçues en 2018».

Le journal de «tous les Burkinabè» signale  que L’institution de Mme Sérémé a examiné en 2018,  815 dossiers de réclamations provenant de 6772 plaignants dont 5107 hommes  et 927 femmes.

Sidwaya renseignre qu’en 2019, le Médiateur du Faso s’est appesanti sur les crises de Samandéni entre communauté dans la province du Houet, des Peuls et Bwaba dans le village Passakongo.

Le journal  précise également  que l’institution a  œuvré en 2020  pour la  promotion et valorisation du Faso dan fani  ainsi que  le  renforcement des projets et programmes, en faveur des populations déplacés internes.

Agence d’information du Burkina

NO-OA/ata/ak

Burkina : La société civile recommande des référentiels de développement par région

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Burkina : La société civile recommande des référentiels de développement par région

Ouagadougou, 6 mai 2021 (AIB ) – Un regroupement d’Organisation de la société civile (OSC) a recommandé jeudi, à Ouagadougou, la prise en compte des besoins spécifiques de chaque région dans les prochains référentiels nationaux de développement du Burkina Faso.

«Désormais, il va falloir que nos référentiels nationaux (de développement), nos politiques sectorielles et nos plans locaux de développement tiennent compte des besoins spécifiques de chaque région», a recommandé le président du Conseil national des organisations de la société civile (CNOSC) du Burkina Faso, Jonas Hien.

Jonas Hien s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à la cérémonie officielle d’ouverture de la troisième conférence nationale sur la redevabilité sociale organisée par son organisation.

Il a indiqué que cette conférence se tient après une tournée de son OSC dans les régions pour avoir l’avis des organisations des sociétés civiles qui s’y trouvent et qui suivent aussi les politiques locales en matière de développement.

Au cours de ces tournées, le CNOSC a recensé un certain nombre de préoccupations des populations qui seront synthétisées au cours de la conférence, a expliqué Jonas Hien.

Et la conférence permettra de dégager des chantiers prioritaires à inscrire dans les prochains référentiels nationaux de développement, a-t-il affirmé.

La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence du Premier ministre, représenté à la cérémonie d’ouverture par le ministre en charge de la Jeunesse, Salifo Tiemtoré.

Pour Salifo Tiemtoré, cette conférence est la traduction de l’engagement des OSC, d’accompagner le gouvernement dans ses actions de développement pour relever les défis du bien-être auquel les populations sont en droit d’attendre.

Agence d’information du Burkina

MSS/wis/ak

 Nouveau référentiel de développement : Le gouvernement burkinabè salue le concours de la société civile

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 Nouveau référentiel de développement : Le gouvernement burkinabè salue le concours de la société civile

Ouagadougou , 6 mai 2021( AIB)-Le gouvernement burkinabè a salué jeudi, le concours de la société civile dans l’élaboration du nouveau référentiel de développement.

Le Conseil national des organisations de la société civile (CNOSC) du Burkina Faso, a ouvert jeudi, sa troisième conférence nationale sur la redevabilité sociale, sous le thème : «contribution de la société civile à l’élaboration du nouveau référentiel national en matière de développement au Burkina Faso».

Le ministre en charge de la Jeunesse, Salifo Tiemtoré a, au nom du Premier ministre Christophe Dabiré, salué le choix de ce thème.

«Cette conférence est la traduction de votre part d’engagement pour accompagner le gouvernement tout au long des actions de développement pour relever les défis du bien-être auquel nos populations sont en droit d’attendre», a déclaré M. Tiemtoré.

En rappel, le gouvernement burkinabè est en train d’élaborer un nouveau référentiel de développement, après la fin du Plan national de développement économique et social (PNDES, 2015-2020).

Agence d’information du Burkina

OA-ata/ak

 

 

Lutte contre l’insécurité : Un Centre de formation sensibilise des femmes et jeunes

Lutte contre l’insécurité : Un Centre de formation sensibilise des femmes et des jeunes

Ouagadougou, (AIB)- Le Centre international Kofi Annan de Formation au Maintien de la Paix (KAIPTC), a organisé du 26 au 30 avril 2021 à Ouagadougou, des ateliers de formation et de sensibilisation sur l’apport des femmes et des jeunes dans la prévention et la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent.

Le Centre international Kofi Annan de Formation au Maintien de la Paix (KAPTC), a été « mis en service depuis 2004, et offre des formations en maintien de la paix et en opérations de soutien à la paix ».

C’est ainsi qu’il a organisé une formation sur le thème ‘’les femmes, les jeunes et l’extrémisme violent’’, du 26 au 30 avril 2021 à Ouagadougou.

Cette formation a pour but de sensibiliser les femmes et les jeunes sur l’importance de leur rôle dans la prévention et la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent.

En effet depuis quelques années, le Burkina Faso connait une situation d’insécurité de plus en plus difficile liée à l’extrémisme violent et à la radicalisation de certains groupes.

Constituant la majeure partie de la population, les femmes et les jeunes sont une proie dans le processus de recrutement des groupes terroristes.

Cette formation a réuni une trentaine de participants constitués de femmes et de jeunes des treize régions du Burkina Faso.

Ces participants ont ainsi bénéficié de plusieurs cours prenant en compte les différents contours de la radicalisation et de l’extrémisme violent.

Ils sont ressortis mieux armés de cette formation et compte œuvrer pour la paix et la sécurité au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

lp/ata

 

Burkina : Le médiateur du Faso plaide pour un budget plus important

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Burkina : Le médiateur du Faso plaide pour un budget plus important

Ouagadougou, 6 mai 2021 (AIB) – Le Médiateur du Faso, Saran Sérémé/Séré a remis jeudi au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, les rapports 2018, 2019 et 2020 de son Institution dans lesquelles elle plaide pour un budget plus important.

Les rapports des trois années remis au président du Faso Roch Marc Christian Kaboré sont accompagnés de recommandations faites aux différentes administrations.

L’une des recommandations concerne le renforcement matériel et financier du Médiateur du Faso, a indiqué la première responsable, Saran Sérémé/Séré.

«Nous avons un budget très étroit qui ne nous permet pas d’œuvrer à une appropriation effective (des préoccupations) des populations», a-t-elle affirmé.

Saran Sérémé/Séré a aussi affirmé que le budget actuel du Médiateur du Faso ne permet pas de renforcer ses «différentes représentations régionales et provinciales qui travaillent à avoir un climat social apaisé et surtout à diminuer les dysfonctionnements de l’administration».

Les rapports exposent également les missions du Médiateur du Faso qui consistent à «interpeller les administrations publiques, les collectivités territoriales et tout organisme même privé investi d’une mission de service publique comme les banques, les téléphonies, les sociétés de transport».

Cependant, le Médiateur du Faso ne s’intéresse pas aux questions privées de personne à personne, a précisé Saran Sérémé/Séré.

Le Médiateur du Faso a aussi affirmé que les rapports recommandent des études pour une prise en compte dans l’administration du traitement salarial des personnes qui ont suivies des formations privées.

Les rapports recommandent également que les conditions d’incarcérations dans les maisons de justice soient revues afin qu’elles remplissent les conditions de droit humains.

Bien avant le Médiateur du Faso, c’est l’ambassadeur du royaume d’Arabie Saoudite au Burkina Faso, Dr Waleed Al Hamoudi qui a été reçu en audience par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Le diplomate saoudien en fin de mission après quatre années passées au Burkina Faso «pour servir sa Majesté, le gardien des deux lieux saints, le Roi Salman ben Abdelaziz Al Saoud» selon ses propos, dit être venu «pour une visite d’au revoir».

Dr Waleed Al Hamoudi a réitéré «les remerciements au président du Faso et au ministre des Affaires étrangères Alpha Barry pour les facilités offertes» pour faire de sa mission «une réussite».

Dr Waleed Al Hamoudi dit partir «le cœur léger» car il a contribué au développement des relations bilatérales entre le Burkina Faso et l’Arabie Saoudite.

Les relations entre les deux Etats «sont excellentes aujourd’hui» marquées par quatre visites du président du Faso en Arabie saoudite, a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Source : présidence du Faso

Photo : Médiateur du Faso

Afrique : La souveraineté alimentaire passe par de solides systèmes de stockage (FAO)

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Afrique : La souveraineté alimentaire passe par de solides systèmes de stockage (FAO)

Ouagadougou, 06 mai 2021-(AIB)-La FAO a assuré mercredi, que la souveraineté alimentaire passe par de solides systèmes de stockage, d’où sa volonté d’accompagner le projet de la CEDEAO «1 million de silos pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel».

«En effet, c’est uniquement en mettant en place de solides systèmes de stockage de produits alimentaires que l’on atteindra les engagements de Malabo et l’objectif Faim Zéro en Afrique de l’Ouest» a indiqué le  Coordonnateur sous régional pour l’Afrique de l’Ouest et Représentant de la FAO au Sénégal, Gouantoueu Robert Guei

M. Gouantoueu Robert Guei s’exprimait, mercredi lors de la Conférence internationale sur le système ouest-africain de stockage de sécurité alimentaire, selon un communiqué de presse transmis à l’AIB.

L’objectif général de cette Conférence internationale est de construire les bases d’un partenariat multilatéral renouvelé pour renforcer les mécanismes d’alerte, de prévention, d’intervention et d’assistance humanitaire aux populations victimes des crises alimentaires.

Gouantoueu Robert Guei, a précisé que   l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture compte poursuivre et consolider sa collaboration avec la Commission de la CEDEAO et ses partenaires pour renforcer la résilience des populations vulnérables ouest-africaines en vue d’atteindre la souveraineté alimentaire

Il  a invité  «la Communauté internationale et l’ensemble des partenaires techniques et financiers à conjuguer leurs efforts pour accompagner la Commission de la CEDEAO à lancer un programme majeur de mise à l’échelle de silos familiaux et communautaires : l’initiative «1 million de silos pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel».

«La souveraineté alimentaire étant, par ailleurs, une question de dignité humaine, la FAO réaffirme le rôle complémentaire des stocks de sécurité alimentaire dans les politiques globales de développement des chaînes de valeur agro-sylvo-pastorale et halieutique pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle», a assuré Gouantoueu Robert Guei.

Agence d’information du Burkina

my/ata

Photo d’illustration: .abcburkina.net

 

Crise alimentaire majeure : Le CILSS recommande des «réponses appropriées»

Burkina-Afrique-Sahel-CILSS-Crise-Alimentaire

Crise alimentaire majeure : Le CILSS recommande des «réponses appropriées»

Ouagadougou, 5 mai 2021(AIB)- Le Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) a recommandé mercredi, à ses treize membres, des «réponses appropriées», pour faire face à la crise alimentaire et nutritionnelle qui pourrait toucher 27 millions de personnes.

«Au regard de cette situation, le CILSS et ses partenaires recommandent aux décideurs gouvernementaux et aux partenaires techniques et financiers de se mobiliser pour mettre en œuvre des réponses appropriées face à cette crise alimentaire et nutritionnelle majeure», a soutenu son secrétaire exécutif Docteur Abdoulaye Mohamadou.

M. Mohamadou dont les propos ont été rapportés jeudi par le quotidien Sidwaya, a expliqué que plus de 17 millions de personnes issues des treize pays membres du Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), font face à une crise alimentaire et nutritionnelle.

Il a précisé que ce chiffre pourrait atteindre 27 millions de personnes dont 2, 9 Burkinabè, en cette période de soudure.

Selon Docteur Abdoulaye Mohamadou, la situation est inquiétante car plus de 1,5 millions d’enfants, âgés de 6 à 59 mois, des pays sahéliens ont été admis à la récupération nutritionnelle contre 160 000 au niveau des pays côtiers.

D’après lui, la crise sécuritaire (attaques terroristes) dans le bassin du lac Tchad et dans le Liptako-Gourma fragilisent les moyens d’existence des populations.

Le chargé de l’animation du cadre harmonisé, Docteur Issoufou Baoua, a ajouté que la COVID19 a entrainé une baisse de certaines productions de culture de rente qui ont occasionné une réduction des revenus et un accès limité à la nourriture dans les localités évoquées.

En rappel, le CILSS qui a été créé en 1973, aux lendemains d’une grande sécheresse, réunis le Burkina Faso, le Bénin, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, la République de Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo.

Agence d’information du Burkina

hb-ata/ak

 

 

Yako: Un enfant de 14 ans se donne la mort par pendaison

Yako: Un enfant de 14 ans se donne la mort par pendaison

Yako, 06 mai 2021 (AIB)-Un enfant de près de 14 ans, s’est donné la mort jeudi, par pendaison au secteur n°4 de Yako, a appris l’AIB.

Selon les informations qui ont été fournies à l’AIB, la victime s’était rendue à la fontaine pour puiser de l’eau à l’aide d’une charrette à traction asine.

L’enfant aurait par la suite utilisé la corde de son âne pour se pendre à environ 20 mètres de ladite fontaine.

Pour l’heure, les motivations de ce suicide ne se sont pas encore élucidées.

Agence d’information du Burkina

Zezouma Élie SANOU

AIB-Passoré.

Le CCEB offre 600 lampes solaires à 4 communes de Zorgho pour booster les résultats scolaires

 

BFA-EDUCATION-CCEB

Le CCEB offre 600 lampes solaires à 4 communes de Zorgho pour booster les résultats scolaires

Zorgho, (AIB) –  Le Cadre de concertation des ONG/association actives en éducation de base (CCEB) a fait don le mardi 27 avril 2021 à Mogtédo dans la province du Ganzourgou (région du Plateau central), d’un lot de 600 lampes solaires aux écoles des communes de Meguet, Zoungou, Boudry et Mogtédo. C’est dans le cadre du projet « Les enfants sont l’or du Burkina » que le CCEB qui lutte pour une éducation inclusive au Faso, a fait ce geste pour plus de résultats scolaires dans la localité.

Les écoles des 4 communes du Ganzourgou ci-dessus citées étaient en joie ce mardi 27 avril dernier. Et pour cause, le CCEB leur a apporté la lumière. Le projet « Les enfants sont l’or du Burkina » est en cours de démarrage dans la province du Ganzourgou.

Sa finalité est de promouvoir l’accès à une éducation de qualité sensible au genre, tout en développant des initiatives pour stopper la fréquentation des sites d’or artisanal par les enfants scolarisés ou non, de la province en général et spécifiquement des 4 communes cités. Les plus hautes autorités étaient là pour témoigner de leur gratitude au projet.

« C’est devant les autorités communales et administratives de ces 4 communes de Zorgho que ces lampes solaires et projecteurs ont été remis aux écoles cibles (surtout aux élèves du CM2) du projet pour permettre aux enfants d’apprendre leurs leçons à la maison. Parce que beaucoup de localités couvertes par le projet n’ont pas l’électricité », témoigne le chargé du projet Oumarou Ilboudo.

Il reconnait que « la lumière contribue à l’amélioration des résultats scolaires parce que les enfants apprendront. Nous avons estimé que c’était bien de leur trouver cette lumière pour que la lumière se fasse ».

Des clubs de filles et des gouvernements formés pour booster le rendement scolaire

Dans les différentes écoles couvertes par le projet des clubs de filles et des gouvernements scolaires  ont été pour permettre aux enfants et aux filles de participer à l’animation de la vie scolaire.

« Les enfants apprennent tout de suite à porter des responsabilités, à jouer leur rôle comme dans un vrai gouvernement et de savoir ce que c’est-ce que la gouvernance, quelles sont les responsabilités », éclaire le chargé de projet.

Selon les ont appris avec l’aide des enseignants comment se comporter lorsqu’on est responsable, comment on doit conduire la communauté vers les objectifs fixés par le gouvernement et les clubs scolaires.

« Ces clubs et gouvernement ont des plans d’action qu’ils ont élaborés et ce sont ces plans d’action qui ont été appuyé par le projet. Chaque club de filles a eu 100 000FCFA pour mettre en œuvre son plan. Chaque gouvernement scolaire a également a reçu 100 000FCFA pour la mise en œuvre des activités de son plan d’action. 25 écoles ont été couvertes et dans chaque école il y a deux structures (club et gouvernement). Cela fait un total de 5 millions de soutien du projet », a expliqué Oumarou Ilboudo.

Il ajoute que ces enfants « tiennent des réunions périodiques appelées conseils des ministres pour discuter des problèmes de chaque classe. Ces gouvernements interpellent les enseignants absentéistes ».

Ce projet est financé par Oxfam qui n’a pas manqué le rendez-vous de Mogtédo pour la remise des lampes solaires.

Pourquoi créer spécifiquement des clubs de filles dans ces écoles ? « Nous attachons du prix à la question du genre », a répondu le chargé du projet. 5140 enfants ont été touchés.

Débuté en 2018 dans le Yagha, le projet avait commencé à laisser percevoir les dividendes en 2019 jusqu’à ce que la situation sécuritaire se détériore avec des fermetures d’écoles.

Sur les 25 écoles il ne restait que 8 écoles. Le projet s’est donc déporté dans le Ganzourgou en 2020 pour prendre fin en décembre 2021. Avec les résultats déjà engrangés, le chargé du projet s’est dit satisfait.
Adama SALAMBERE

 

 

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 6 MAI 2021

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 6 MAI 2021

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont annoncé mercredi qu’ils étaient favorables à la levée des brevets sur les vaccins anti-Covid, une prise de position exceptionnelle à l’heure où les pays pauvres manquent cruellement des précieuses doses, seules armes contre la pandémie qui poursuit ses ravages, notamment en Inde.

 

MEXICO – Les critiques fusent tandis que les grues sont à l’oeuvre pour dégager le site: deux jours après l’accident du métro de Mexico, qui a fait 25 morts, les allégations de mauvaise gestion administrative de ce transport public ébranlent la gauche au pouvoir.

 

BOGOTA – La Colombie est entrée mercredi dans sa deuxième semaine de manifestations contre le gouvernement de droite du président Ivan Duque, lequel a dénoncé un « vandalisme violent » et proposé un dialogue, qui ne devrait toutefois pas débuter avant plusieurs jours.

 

LA HAYE – La Cour pénale internationale (CPI) doit prononcer jeudi la peine infligée à Dominic Ongwen, enfant soldat ougandais devenu un commandant de la brutale rébellion de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA), jugé coupable de crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

 

JOHANNESBURG – L’ANC, parti historique au pouvoir en Afrique du Sud, a suspendu son secrétaire général Ace Magashule, accusé de corruption, un succès pour le président Cyril Ramaphosa, qui jouait gros sur ce dossier, au sein d’un parti fractionné.

 

LONDRES – Les Britanniques votent jeudi pour des élections locales à la valeur de test pour Boris Johnson et l’unité du Royaume-Uni, les indépendantistes espérant une victoire éclatante en Ecosse pour ouvrir la voie à un nouveau référendum d’autodétermination.

 

KIEV – Après des semaines de tensions, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken est arrivé  mercredi soir en Ukraine pour apporter son soutien face à Moscou, mais aussi pour exiger des efforts dans la lutte anticorruption.

 

PARIS – Entre conflits, crises économiques aggravées par la pandémie et événements climatiques, l’insécurité alimentaire aiguë a atteint en 2020 son plus haut niveau depuis cinq ans, avertit le Réseau mondial contre les crises alimentaires qui s’attend à une année 2021 « difficile ».

 

PARIS – La demande de lithium multipliée par 40 d’ici 2040, celle de cobalt et de nickel par 20… Si le monde veut tenir ses objectifs climatiques, les Etats doivent se pencher urgemment sur leur approvisionnement en minerais nécessaires à la transition énergétique, souvent concentrés dans un petit nombre de pays, appelle mercredi l’Agence internationale de l’énergie.

 

BAMAKO – Olivier Dubois, un journaliste français, a été enlevé début avril au Mali par des jihadistes affiliés à Al-Qaïda, une information qu’il a annoncée lui-même dans une vidéo diffusée mercredi sur les réseaux sociaux, déclenchant l’ouverture d’une enquête antiterroriste en France.

 

BRUXELLES – Bruxelles a proposé mercredi de s’octroyer de nouveaux pouvoirs pour limiter les incursions dans l’UE des entreprises étrangères soutenues par l’État, une réponse européenne à la montée en puissance de la Chine.

 

LONDRES – Réunies pour la première fois en personne depuis plus de deux ans, les grandes puissances du G7 ont adopté mercredi un ton ferme à l’égard de la Russie, de la Chine et l’Iran, sans annoncer l’aide supplémentaire au partage des vaccins demandée par l’OMS.

 

JERUSALEM – La fin de « l’ère Netanyahu » approche-t-elle? Sur les coups de minuit mercredi, le délai accordé à M. Netanyahu pour former un gouvernement à la suite des élections législatives du 23 mars a expiré, conduisant le président israélien Reuven Rivlin à demander au chef de l’opposition Yaïr Lapid de tenter de former le prochain gouvernement.

 

KANO – Une trentaine d’étudiants kidnappés en mars par un commando lourdement armé dans le nord du Nigeria ont été libérés, s’est félicité mercredi le président nigérian, critiqué pour son incapacité à enrayer les attaques de bandes criminelles pratiquant les enlèvements de masse.

 

SAN FRANCISCO – Uber assure que la reprise est bien amorcée grâce aux livraisons et à la sortie progressive de la pandémie dans certains pays, mais l’offre et la demande pour les trajets avec chauffeurs restent faibles, et la plateforme de transport continue de devoir défendre son modèle économique contesté.

 

WASHINGTON – Un prototype de la fusée géante Starship développée par SpaceX, dont les quatre précédents vols d’essais s’étaient soldés par d’impressionnantes explosions, a réussi mercredi son atterrissage, a confirmé le patron de l’entreprise, Elon Musk.

 

PARIS – La pénurie mondiale de puces électroniques a empêché le groupe automobile Stellantis, issu de la récente fusion de Peugeot-Citroën et de Fiat-Chrysler, de produire 190.000 véhicules au premier trimestre, mais n’a pas encore freiné ses ventes, a annoncé le constructeur mercredi.

 

PARIS – Le petit défunt, « Mtoto », reposait là depuis 78.000 ans, soigneusement enterré par les siens: au Kenya, les archéologues viennent de mettre au jour la plus ancienne sépulture d’un homme moderne en Afrique, au terme d’une folle épopée scientifique révélée mercredi.

 

BUCAREST – Le « plus grand » des ours bruns roumains a été abattu par un prince du Liechtenstein lors d’une partie de chasse, ont déploré mercredi deux ONG. « Arthur avait 17 ans et était le plus grand ours observé en Roumanie et sans doute au sein de l’Union européenne », a écrit Gabriel Paun, de l’association roumaine Agent Green, dans un communiqué. La chasse aux ours est interdite en Roumanie mais le prince Emanuelavait bénéficié d’une dérogation. La police a ouvert une enquête.

 

(AFP)

 

Terrorisme, enseignement et  contrefaçon à la Une des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Terrorisme, enseignement et  contrefaçon à la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 6 mai 2021(AIB)- La presse burkinabè de ce jeudi, évoquent dans leurs parution du jour, l’actualité liée à la construction de l’université Thomas Sankara, à la lutte contre la contrefaçon à Bobo Dioulasso, sans oublier le terrorisme.

«Recrudescence des attaques terroristes au Burkina : Plus de 20 000 déplacés internes  enregistrés en deux semaines », arbore à sa Une, le journal privé Le Pays.

Selon le journal, le Conseil des ministres d’hier mercredi  présidé par le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré révèle que près de 20 milles personnes sont  victimes des attaques terroristes dans les régions  de l’Est,  du Nord et du Sahel.

Dans la même dynamique, le quotidien d’Etat Sidwaya  affiche à sa manchette : «Attaques terroristes au Nord et à l’Est : Plus de 17 000 nouveaux déplacés».

A le lire  (journal), le porte-parole du gouvernement,  Ousseni Tamboura  explique que la région  du Nord enregistre 10 225  déplacées,  celle  de l’Est  4 447 et  celle du Sahel plus de 3000 personnes.

De son côté, le quotidien «bobolais», L’Express du Faso montre à sa Une : «Conseil  des ministres : Près de 18 000 personnes déplacées internes en une semaine».

Sur le plan de l’enseignement supérieur, le journal privé Le Pays titre : «Construction de l’université Thomas Sankara : Les populations affectées passent à la caisse».

Le confrère  signale que l’Université Thomas Sankara (UTS) a procédé hier mercredi à Ouagadougou, dans la matinée à l’indemnisation des populations affectées par le projet de construction de ladite université dont le processus a démarré depuis 2016.

De son avis, plus de 700 personnes, à savoir, les propriétaires terriens, les acquéreurs et des exploitants seront indemnisés dans le cadre du projet de  construction de l’UTS.

Le quotidien privé rappelle qu’environ 5 milliards de FCFA seront investis dans l’indemnisation des populations et que les sommes  vont de 26000 à plus de 180 milles FCFA.

Quant au journal public Sidwaya, il renchérit que  les  personnes touchées par le projet de construction de l’UTS dans la commune de Saaba sont passées à la caisse pour entrer en possession de leurs chèques.

A l’en croire, le  président de l’UTS, Adjima Thombiano a noté qu’il s’agit  dans un premier temps,  de recenser les personnes affectées par le projet  et ensuite  évaluer leurs biens.

Les quotidiens de ce jeudi  font cas de la lutte contre la contrefaçon dans la capitale économique du Burkina.

Pour sa part, l’Express du Faso affiche à sa Une : Police nationale/Bobo -Dioulasso : 4360 boîtes de lait périmés saisis, 04 personnes appréhendées ».

Le journal édité à Bobo-Dioulasso souligne que le commissariat central de Bobo-Dioulasso a présenté hier mercredi, à la presse, une importante saisie de produits de consommation périmés.

Le confrère soutient que sur un total de  8400 boîtes de lait concentré de marque «Soleil » de fabrication tunisienne, 4360  ont été saisies avec un reste 4040 sur le marché.

Le quotidien privé  indique également que 4 personnes ont été appréhendées par la police nationale  de Bobo Dioulasso dans cette affaire de contrefaçon.

Le journal Sidwaya fait remarquer que les dates de péremption des boites de lait  fixées en avril 2021 ont été reconditionnées pour juillet 2021 et mises sur le marché.

Le journal public  note que ces boîtes de lait ont vu leur date de péremption nettoyées et remplacées par des étiquettes avec de nouvelles de dates.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak 

Burkina : Près de 18 mille personnes déplacées, à l’issue des dernières attaques terroristes (gouvernement)

Burkina-Gouvernement-Conseil-Attaques-Humanitaires-

 

Burkina : Près de 18 mille personnes déplacées, à l’issue des dernières attaques

terroristes (gouvernement)

Ouagadougou, 6 mai 2021 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a relevé 17 899 Personnes déplacées internes (PDI) à la suite des attaques terroristes enregistrés la semaine dernière dans les régions de l’Est, du Nord et du Sahel, a indiqué mercredi, le ministre en charge de la communication, Oussénie Tamboura.

Le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, Ousséni Tamboura, par ailleurs, Porte-parole du gouvernement, a précisé que l’on a enregistré 4 447 déplacées à l’Est, 3252 déplacés au Sahel et 10 200 déplacés au Nord.

Il s’exprimait mercredi à Ouagadougou, à l’issue de l’hebdomadaire Conseil des ministres.

Selon Ousseni Tamboura, le gouvernement s’est réjoui de mesures d’urgences prises par le ministre en charge de l’action humanitaire qui a accueilli et logé ces personnes déplacées.

«D’une part, c’est de les mettre dans un site avec des abris et d’autre part, c’est de trouver des familles hôtes», a-t-il indiqué.

Le gouvernement a été satisfait que les premiers appuis alimentaires et matériels soient assurés parce que dans la démarche, il pré-stocke des aliments dans les magasins CONASUR (Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation) dans les provinces et les régions, a rappelé le ministre Tamboura.

Le porte-parole du gouvernement a affirmé également que le gouvernement avait autorisé le transport de 30 000 tonnes d’aliments il y a quelques mois dans les provinces.

«Cela a permis de venir rapidement en secours à ces personnes (déplacées). Cependant, certaines localités n’ont pas pu être ravitaillées en raison de l’insécurité. Il est prévu de les ravitailler par voie aérienne. Il s’agit de la bourgade de Mansila», a-t-il ajouté.

Au cours de la semaine écoulée, des attaques terroristes ont été enregistrées dans ces trois régions (Est, Nord et Sahel) du Burkina Faso, faisant de nombreux morts et de blessés.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

 

Photo : Archives (Lefaso.net)

Burkina: Taux d’exécution de 95% pour le Programme des infrastructures socio-économiques  (gouvernement)

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Burkina: Taux d’exécution de 95% pour le Programme des infrastructures socio-économiques  (gouvernement)

Ouagadougou, 6 mai 2021 (AIB) – Le Programme des infrastructures socio-économiques a connu un taux d’exécution de plus de 95% en 2020 pour un financement de 11 milliards de FCFA par le budget de l’Etat, a indiqué mercredi le ministre porte-parole du gouvernement, Ousseni Tamboura.

Le ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Ousseni Tamboura a déclaré que le programme réalisé en 2020 a cinq objectifs socio-économiques.

Ce programme a permis la construction de 42 complexes scolaires sur 42 prévus, de 23 Centres de santé et de promotion social (CSPS) sur 25 prévus, de 69 forages et une adduction d’eau potable sur 97 prévus, d’un bâtiment administratif sur deux, de 17 radiers et 13 dalots, a indiqué le ministre Ousséni Tamboura.

Le porte-parole du gouvernement, Ousseni Tamboura s’exprimait mercredi au sortir du traditionnel Conseil des ministres présidé par le président Roch Marc Christian Kaboré.

Il a également annoncé la conclusion d’un marché de procédure d’entente directe pour la tranche 2021 du programme des infrastructures socioéconomiques.

Il a indiqué que «ce marché vise, entre autres, la construction de 26 complexes scolaires équipés, de 15 CSPS, d’un bâtiment administratif, de 92 forages équipés et de 16 CSPS».

«Le montant de cette autorisation est estimé à plus de six milliards de FCFA, et vise à donner des marchés à de Petites et moyennes entreprises locales», a-t-il affirmé.

Le Conseil des ministres de ce mercredi a aussi adopté un rapport relatif à un appel d’offre accéléré pour la construction de 48 mille latrines familiales dans les régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, des Hauts-Bassins et du Sud-ouest.

 

«Le conseil des ministres a validé l’attribution des marchés à 55 entreprises pour une valeur de 9 milliards de FCFA. Ces marchés sont financés pour une partie par la Banque mondiale et l’autre partie, le budget national», a indiqué le ministre Tamboura.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Source : présidence du Faso

 

Bam : L’axe Guibaré- Koundla désormais praticable

1. Une vue de la piste réhabilitée.

Bam : L’axe Guibaré- Koundla désormais praticable

Kongoussi, 04 mai 2021 (AIB)-La piste rurale Guibaré-Koundla longue de 9 km a été réhabilitée par le conseil municipal de Guibaré à hauteur de 30 millions de francs CFA pour faciliter la mobilité des personnes et des biens, a constaté l’AIB.

La réception de la piste Guibaré Koundla a eu lieu le 30 avril 2021 en présence du maire de la commune de Guibaré Karim Sawadogo, de l’entreprise ayant exécutée les travaux et de la société minière Bissa Gold, partenaire ayant financé les travaux et du préfet du département de Guibaré Dominique Kontogom.

Selon le maire de la commune Karim Sawadogo, la réhabilitation de la piste qui relie Guibaré à Koundla est un soulagement pour le conseil municipal et les bénéficiaires.

«C’est un soulagement pour le conseil municipal parce que notre commune compte 13 villages et la moitié est concernée par la réhabilitation de cette piste d’où notre soulagement» a souligné le maire.

2. Après la réception de la piste, les représentants de Bissa Gold et de la commune ont posé pour la prospérité de leur partenariat.

Karim Sawadogo a remercié la société minière Bissa Gold pour avoir financé les travaux et félicité l’entreprise qui a exécuté les travaux pour son esprit de patriotisme.

«Nous savons que la réhabilitation d’un km de route coûte environ 27 millions. Mais avec 30 millions, l’entreprise a accepté réhabilité environ 10 km. C’est pourquoi nous la félicitons et demandons à notre partenaire Bissa Gold de continuer à nous appuyer dans le même sens» a ajouté le maire Karim Sawadogo.

Le représentant des bénéficiaires de Koundla Ousmane Zango s’est réjoui de la vision du conseil municipal qui a abouti à la réhabilitation de la piste qui relie son village au chef lieu de la commune.

Ousmane Zango a, au nom des bénéficiaires rassuré le conseil municipal et Bissa Gold que la population de Koundla fera de son mieux pour entretenir à sa manière la piste en évitant certaines pratiques qui entraîneront sa dégradation.

En rappel la commune de Guibaré est impactée par l’implantation de la société minière Bissa Gold, et cet accompagnement entre en droite ligne dans la responsabilité sociale (RSE) de la mine.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

Burkina : Azalaï Hôtel Indépendance perd une bataille dans son combat pour se faire indemniser

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Burkina : Azalaï Hôtel Indépendance perd une bataille dans son combat pour se faire indemniser

Ouagadougou, 05 mai 2021(AIB)-La Société burkinabè de promotion hôtelière a été déboutée par le Conseil Constitutionnel pour un recours en inconstitutionnalité, alors qu’elle a saisi le Tribunal administratif pour se faire indemniser du pillage, du saccage et de l’incendie de Azalaï hôtel Indépendance, lors des journées insurrectionnelles d’octobre 2014.

Dans une décision rendue le 30 avril 2021, le Conseil constitutionnel a déclaré irrecevable, le recours en inconstitutionnalité de l’article 19 alinéa 3 de la loi n°011-2016/AN du 26 avril 2016, portant création, composition, attributions et fonctionnement des Tribunaux administratifs et procédure applicables devant eux.

Cet alinéa stipule que «dans les affaires contentieuses qui ne peuvent être introduites que sous forme de requête contre une décision administrative, lorsqu’un délai de deux mois s’est écoulé depuis la demande sans qu’aucune décision administrative ne soit intervenue, les parties intéressées doivent la considérer comme rejetée ; elles peuvent dès lors saisir le tribunal administratif dans les deux mois qui suivent l’expiration du délai de deux mois».

Le recours aux fins d’inconstitutionnalité avait été introduit le 2 avril 2021 par la Société burkinabè de promotion hôtelière (SBPH-SA) qui a eu un contrat de location-gérance de Azalaï Hôtel Indépendance entre juillet 2004 jusqu’à son pillage, son saccage et son incendie les 30 et 31 octobre 2014, en marge de l’insurrection populaire (30 morts, 600 blessés) qui a évincé le président Blaise Compaoré, au bout de 27 ans de gestion.

On rappelle que face à la farouche opposition de la rue au projet de prolongation du mandat du président Compaoré, le gouvernement avait, la veille du vote au Parlement, réquisitionné 100 chambres à Azalaï Hôtel Indépendance pour interner les députés de la majorité.

Notons également que l’Assemblée nationale qui est mitoyenne avec l’hôtel a été aussi pillée, saccagée et incendiée le 30 octobre 2014, peu avant le vote par une foule en furie.

Face au «silence» du ministère en charge du Commerce (signataire de la convention de location-gérance) et de l’Agent judiciaire de l’Etat, saisis respectivement le 30 avril 2015 et le 22 janvier 2021, pour se faire indemniser, le promoteur hôtelier a saisi le Tribunal administratif d’un recours en indemnisation.

Mais dans la même requête, la Société burkinabè de promotion hôtelière a demandé au tribunal administratif de surseoir à statuer jusqu’à ce que le Conseil constitutionnel vide sa saisine.

Pour le Conseil constitutionnel, la requête est «prématurée» car l’article 19 alinéa 3 de la loi n°011-2016/AN du 26 avril 2016, « n’a pas encore été invoqué dans le cadre de la procédure introduite par la requérante pour lui être appliquée».

C’est pourquoi l’institution judiciaire a déclaré la requête «irrecevable».

Rappelons que les travaux de rénovation et d’extension de Azalaï Hôtel Indépendance ont été lancés en février 2017 et devront coûter 13 milliards de FCFA, financés par des banques et des actionnaires de l’établissement hôtelier.

Agence d’information du Burkina

ao-hb/ata/ak

NB : Photo d’archive/aouaga.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : 100 jours après la réélection du président Kaboré, le gouvernement navigue à vue (opposition)

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Burkina : 100 jours après la réélection du président Kaboré, le gouvernement navigue à vue (opposition)

Ouagadougou, 5 mai 2021 (AIB) – 100 jours après la réélection du président Kaboré, le gouvernement navigue à vue «entrainant ainsi une recrudescence de la mal gouvernance», affirme le Chef de file l’opposition politique (CFOP), Eddie Komboïgo, dans la parution de mercredi du quotidien public Sidwaya.

Le gouvernement navigue à vue «entrainant ainsi une recrudescence de la mal gouvernance notamment le bradage des marchés publics et la montée de la corruption», lit-on mercredi dans le quotidien public Sidwaya rapportant les propos de Eddie Komboïgo.

Le Chef de file l’opposition politique (CFOP), Eddie Komboïgo était mardi, face à la presse à Ouagadougou pour analyser les 100 premiers jours de gouvernance du second mandat du président Roch Marc Christian  Kaboré, réélu en novembre 2020.

Selon le chef de file de l’opposition politique (CFOP), Eddie KomboÏgo, «le Burkina Faso est un pays enclavé et la fermeture des frontières a entraîné une inflation des produits de grandes consommation».

Il a indiqué que «le prix du sac de maïs est passé de 12500 FCFA en janvier 2021 à 22 500F au mois d’avril 2021».

Eddie Komboigo a exigé la réouverture «sans délais» des frontières afin de sauver l’économie «en pleine asphyxie» car selon lui, la situation sanitaire du pays n’est plus aussi grave pour ne pas les ouvrir.

M. Komboïgo a aussi déploré la détérioration de la situation sécuritaire qui occasionne des morts par dizaines et plus de 1 200 000 Personnes déplacées internes (PDI).

«Certaines populations sont obligées de négocier une voie de sortie avec les terroristes», a-t-il soutenu.

Selon le chef de file de l’opposition, le remède efficace face à cette situation est l’élaboration d’une politique de défense sérieuse.

Cela passe par la mise en place d’un bon cadre de concertation entre les chefs militaires et l’instauration d’une bonne harmonie de leur vision avec le gouvernement, a-t-il affirmé.

«Il faut non seulement bander les muscles mais également privilégier le dialogue intelligent par la diplomatie», a-t-il indiqué.

Eddie Komboïgo, s’est également penché sur la crise éducative qui menace la bonne tenue de l’année scolaire.

«Depuis plus d’une semaine, des milliers d’élèves sont dans la rue, sur le territoire national pour dénoncer les réformes mal entreprises dans le secteur et malgré cela aucune issue n’est perceptible à l’horizon», a-t-il regretté.

Le CFOP s’est aussi appesanti sur la question foncière qui risque d’engendrer des conflits au sein de la population avec l’envahissement des terres par les sociétés immobilières.

Pour remédier à cela, Eddie Komboïgo propose une réinstauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire et le retour des PDI dans leurs localités d’origine.

Il a également appelé à la reprise du dialogue avec les partenaires sociaux et l’application stricte des recommandations de l’enquête parlementaire sur le foncier.

Agence d’information du Burkina

MSS/wis/ak

Photo : Burkina 24

Burkina/Campagne 2021-2022: Les producteurs de coton invités à marquer l’histoire par une grande  production (Responsable)

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Burkina/Campagne 2021-2022: Les producteurs de coton invités à marquer l’histoire par une grande  production (Responsable)

Ouagadougou, 5 mai 2021 (AIB)-Le président d’une Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB), Bambou Bihoun a invité dans une interview parue mercredi dans le quotidien Sidwaya, les producteurs de coton à «marquer l’histoire par une grande  production».

«Je leur dis (aux producteurs de coton) que l’heure a sonné pour le producteur. Nous devons marquer l’histoire par une grande production», a indiqué le président de l’Union national des producteurs de coton au Burkina Faso (UNPCB).

Bambou Bihoun s’exprimait dans une interview publiée mercredi par le quotidien public Sidwaya.

Il a invité «chaque producteur à emblaver massivement le coton afin de changer sa situation sociale et économique dans les mois à venir».

Il leur a demandé «d’être à l’écoute des agents techniques coton accrédités par la Société des fibres textiles (SOFITEX) et de respecter les itinéraires de traitement que ceux-ci viendraient à leur donner.

En tant que premier responsable des producteurs de coton, Bambou Bihoun compte donner l’exemple.

«Pour la campagne 2021-2022, je prévois enclaver 200 hectares de coton. L’ensemble de mes travailleurs sont en alerte. Dès la mi-mai, s’il y a une pluie, le dispositif se mettra automatiquement en branle», a-t-il affirmé.

Le prix d’achat planché du coton graine conventionnel est fixé à 270 F CFA le kilogramme pour cette campagne 2021-2022 contre 240 FCFA lors de la campagne précédente.

Selon Bambou Bihoun, «depuis l’avènement de la production cotonnière au Burkina Faso, c’est la première fois que le prix grimpe à un tel niveau».

«Avec un tel prix, vous allez entendre parler des cotonculteurs l’an prochain pourvu que la pluviométrie soit généreuse et mieux répartie dans le temps et dans l’espace», a-t-il assuré.

Il se veut rassurant car «les intrants de cette année notamment les fertilisants, les produits de traitement, la semence de coton seront du goût des cotonculteurs».

«Mieux, la présence du ministère en charge de l’agriculture» aux  côtés des producteurs «en vue d’assurer le contrôle de la qualité des engrais et insecticides» les rassure «à plus d’un titre», a-t-il poursuivi.

Agence d’information du Burkina

MY/wis/ak

Photo : Sidwaya

Université Thomas Sankara : Plus de 4 milliards de FCFA pour indemniser les personnes affectées

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Université Thomas Sankara : Plus de 4 milliards de FCFA pour indemniser les personnes affectées

 

Ouagadougou, 5 mai 2021 (AIB) – Plus de quatre milliards de FCFA ont été mobilisés pour indemniser les personnes affectées par la construction de l’Université Thomas Sankara (UTS), a annoncé mercredi, le président de ladite université, Professeur Adjima Thiombiano.

Selon le Pr Adjima Thiombiano, « à l’heure actuelle, après évaluation et dans l’attente de réclamations, l’indemnisation des personnes affectées par la construction de l’UTS  tourne autour de 4 milliards et demi de FCFA ».

Cette somme est susceptible d’augmenter autour de cinq milliards de FCFA  avec la session de réclamation qui doit bientôt s’ouvrir, a-t-il précisé.

Le président de l’Université Thomas Sankara (UTS) s’exprimait mercredi matin, lors d’une cérémonie de remise de chèques, au sein de l’établissement, situé à la périphérie Est de Ouagadougou.

Il a indiqué que les personnes concernées par l’indemnisation sont rangées en trois catégories. «Il y a les propriétaires terriens qui sont au nombre de 396, les acquéreurs au nombre de 365 et les exploitants au nombre de 84».

Le Pr Adjima Thiombiano a expliqué que les montants sont attribués en fonction de l’investissement de chaque personne affectée. Selon le directeur des études et de la planification de l’UTS, Issa Kéré, les montants vont de 26 000 à près de 180 millions de FCFA.

En plus des montants, le professeur Adjima Thiombiano a indiqué qu’ils ont également dégagé à l’intérieur de la superficie de l’UTS, près de 364 hectares qu’ils ont parcellés après avoir obtenu l’autorisation de lotir.

Ces parcelles ont été attribuées à toutes les catégories des populations affectées, a-t-il affirmé.

Pour aboutir à ce résultat, le professeur Thiombiano a expliqué qu’il a fallu recenser les personnes affectées par le projet ainsi que leurs biens.

Au terme de ce recensement, ils ont constaté un décalage entre les déclarations concernant les superficies des champs et la réalité du terrain, notamment un surplus de près de 250 hectares.

«Il fallait d’abord rentrer dans une phase de négociation avec les populations pour pouvoir stabiliser les superficies. Cela nous a pris pratiquement une année et demie et à l’issue de cela, il fallait rentrer dans la phase proprement dite d’évaluation financière», a-t-il affirmé.

Le processus de recensement des personnes affectées jusqu’à l’indemnisation ce jour a pris plus de cinq ans.

Le chef du village de Koanda, Marc Kaboré a, au nom de toutes les personnes affectées, exprimé sa reconnaissance au gouvernement et s’est dit satisfait d’avoir reçu son chèque.

Créé par décret, le 12 décembre 2007 sous le nom d’université Ouaga II, ce temple du savoir a été rebaptisé et inauguré Université Thomas Sankara, le 15 octobre 2020.

Le siège de l’université est situé dans la commune de Saaba, à une vingtaine de kilomètres de Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina

OA-bh/wis/ak

 

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