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Burkina : l’ONG Green Cross offre 7 broyeurs à des producteurs de quatre régions 

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Burkina : l’ONG Green Cross offre 7 broyeurs à des producteurs de quatre régions 

Ouagadougou, 12 juin 2020, (AIB)- L’ONG Green Cross Burkina Faso avec le soutient du Pam, a remis vendredi, sept broyeurs de compost et d’aliments de bétail, d’une valeur de près de 65 millions de FCFA, à des producteurs des régions de l’Est, du Sahel, du Centre-Nord et du Nord.

 

«L’objectif visé par le programme alimentaire mondial à travers l’achat aux services du progrès(P4P) de Green cross consiste à mettre des équipements adaptés mécaniques de production de compost et d’aliments de bétail à la disposition des producteurs », a affirmé le coordonnateur du programme régional Afrique, Ousséni Diallo.

Selon M. Diallo, les sept broyeurs d’un coût total de 65 millions de FCFA seront distribués aux bénéficiaires de quatre régions du Burkina que sont les régions de l’Est, du Sahel, du Centre-Nord et du Nord.

Le coordonnateur de l’ONG Green Cross s’exprimait vendredi à Ouagadougou, à l’occasion d’une cérémonie de remise officielle d’équipements de mécanisation de la production de compost et d’aliments de bétail au Burkina.

Il a signalé que ce don fait suite à deux jours de formation de vingt-neuf producteurs sur les différentes techniques de production de compost, assurées par son organisation, dans ses locaux  à Zagtouli, à la périphérie ouest de la capitale.

M.Diallo a précisé que son ONG a mis en place plusieurs techniques novatrices de productions pour faciliter le travail des paysans dans leurs localités respectives.

Il a expliqué qu’il s’agit des composteurs débroussailleurs, des composteurs moissonneurs et que d’autres sont en cours comme les zaï motorisés et bien d’autres.

«Notre souci majeur est l’autonomisation des producteurs, de sorte qu’ils puissent produire en qualité et en quantité dans leur terroirs», a-t-il indiqué

De son avis, il faut produire suffisamment du compost ou de la fumure organique, car selon lui, c’est un élément de réponse aux changements climatiques au Burkina.

«Un sol amadoué au compost réside mieux aux stress hydriques, permet aux plantes de pousser en toute sérénité et de sauver les récoltes. Le PAM met l’accent sur les communautés à produire elles- mêmes avec des équipements modernes », a-t- il poursuivi.

A l’entendre, son ONG en partenariat avec le PAM a mis en place des broyeurs mobiles et polyvalents à l’endroit des producteurs permettant de broyer plus d’une tonne de compost de qualité en une heure.

Pour Ousséni Diallo, ces nouvelles initiatives permettent de créer de l’emploi pour les jeunes et de lutter contre le chômage dans les zones rurales du Burkina.

Le Coordonnateur Résilience P4P de PAM du Burkina, Mahamane Badama s’est réjoui des innovations de production de compost et d’aliments de bétail de l’ONG Green Cross au profit des producteurs.

Badama a signalé que l’institution alimentaire mondiale ne ménagera aucun effort pour accompagner l’ONG dans sa recherche de solutions pour l’épanouissement du monde paysan dans le pays.

Le porte-parole des bénéficiaires, Karim Sawadogo, a salué le don à sa juste valeur du fait que les broyeurs vont accroitre leur rendement agricole par la fertilisation de leurs sols.

« Nous sommes contents de l’ONG Green Cross qui a pensé à nous ce jour et nous allons travailler pour atteindre les résultats visés », a-t-il promis.

Créée en 1993, l’ONG internationale Green Cross est présente dans 37 pays et œuvre dans le domaine de l’environnement.

Agence d’Information du Burkina

no/ata

 

 

 

 

Burkina/Covid-19: La région du centre reste la seule active avec 40 cas selon Dr Bicaba

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Burkina/Covid-19: La région du centre reste la seule active avec 40 cas selon Dr Bicaba 

Ouagadougou, 12 juin 2020 (AIB) – A la date du 11 juin 2020, «la région du Centre reste la seule active avec 40 cas», a affirmé vendredi, le coordonnateur national par intérim de riposte au Coronavirus (Covid-19), Dr Brice Bicaba.  

«La région du centre reste la seule active avec 40 cas actifs. Tous les autres foyers se sont éteints», a affirmé vendredi, le coordonnateur national par intérim de riposte au Coronavirus, Dr Brice Bicaba au cours du traditionnel point sur la maladie.

Selon Dr Brice Bicaba, à la date du 11 Juin 2020, le Burkina Faso enregistre 0 cas positifs, 8 guérisons portant le nombre total des guéris à 799 et 0 décès portant le nombre total à 53.

A la date du jeudi, le nombre de cas total depuis le 9 mars (premier cas) est de 892 comprenant 323 femmes et 569 hommes.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

 

Disparition du Colonel Djerma : «Le Burkina perd un grand homme» (PM)

Disparition du Colonel Djerma: «Le Burkina perd un grand homme» (PM)

Ouagadougou, 12 juin 2020 (AIB) – Avec la disparition du colonel Mamadou Djerma, «le Burkina Faso perd un grand homme qui s’est investi sans compter pour son pays», a affirmé vendredi le Premier ministre Christophe Dabiré.

«J’ai appris avec une profonde tristesse la disparition du colonel Mamadou Djerma (87 ans) dans la nuit du 11 au 12 juin 2020 à Bobo-Dioulasso», a écrit vendredi le Premier ministre Christophe Dabiré.

Le colonel Djerma a dirigé la Grande chancellerie du 25 avril 1996 au 19 juillet 2015, après un passage au Conseil économique et social (CES) en 1995.

L’officier qui a fait ses débuts dans l’armée coloniale, a occupé de hautes fonctions dans l’armée burkinabè jusqu’à sa retraite en 1989.

«Le Burkina Faso perd ainsi en lui un grand homme qui s’est investi sans compter pour son pays. Je présente mes sincères condoléances à sa famille et à l’ensemble de ses proches», a ajouté le Premier ministre.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Burkina : L’ancien chancelier des ordres burkinabè, le colonel Mamadou Djerma n’est plus

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Burkina : L’ancien chancelier des ordres burkinabè, le colonel Mamadou Djerma n’est plus

Ouagadougou, 12 Juin 2020 (AIB)-L’ex chancelier des ordres burkinabè, le colonel Mamadou Djerma est décédé dans la nuit du 11 au 12 juin 2020 à l’âge de 87 ans.

Le colonel Mamadou Djerma qui a rendu l’âme dans la nuit du 11 au 12 juin 2020 à l’âge de 87 ans, était à la retraite.

Il a dirigé la Grande chancellerie du 25 avril 1996 au 19 juillet 2015 après un passage au conseil économique et social (CES) en 1995.

Il a été remplacé de la Grande chancellerie par l’actuel Chancelier, le colonel André Roch Compaoré.

Incorporé dans l’armée coloniale en 1951, Mamadou Djerma a acquis au fil des ans, les grades de capitaine (1967), chef de bataillon (1972), colonel (1981) avant de prendre sa retraite en 1989.

Durant sa carrière militaire, il a dirigé le Prytanée Militaire du Kadiogo (1971), le groupement d’instruction des Forces Armées Voltaïques à Bobo-Dioulasso (1972), le 3è Régiment d’infanterie Commando à Bobo-Dioulasso (1976-1980).

De 1980 à 1982, il a été Chef de la Division Opérationnelle de l’État-major des Forces Armées Voltaïques et Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale de 1982 à 1983.

Le regretté colonel est Commandeur de l’Ordre National Voltaïque et Grand-Croix de l’Ordre National.

Agence d’Information du Burkina

Wis/ata

Hauts-Bassins : Aucun nouveau cas de Covid-19 depuis le 22 mai

Hauts-Bassins : Aucun nouveau cas de Covid-19 depuis le 22 mai

Bobo-Dioulasso, 12 juin 2020 (AIB)-La région des Hauts Bassins n’a pas enregistré de nouveau cas positif de Covid-19 depuis le 22 mai 2020, a appris l’AIB vendredi.

Depuis 22 jours, la région des Hauts-Bassins n’a plus recensé de nouveau cas de Covid-19. C’est ce qui ressort de la rencontre du comité régional de gestion des épidémies, tenue le 12 juin à Bobo.

Toutefois, cela ne signifie pas pour autant que le foyer est éteint, car selon les spécialistes de la santé, il faut un temps d’observation de 28 jours pour parvenir à telle conclusion.

La sensibilisation et la communication doivent alors se poursuivre pour qu’il n’y ait plus de cas, a suggéré le président du comité, le gouverneur des Hauts-Bassins, Antoine Atiou.

La région des Hauts-Bassins a enregistré depuis l’apparition de la maladie 76 cas dont 68 guéris et 8 décès.

Agence d’information du Burkina

fo/ata

Photo d’archive: lesechosdufaso.net

Zoundwéogo/Covid-19 : des vivres, de la volaille et du savon pour des personnes vulnérables

Zoundwéogo/Covid-19 : des vivres, de la volaille et du savon pour des personnes vulnérables

Mnaga, 12 juin 2020(AIB)-L’Association Zak La Yilguemdé (AZLY) a offert hier jeudi à Nobéré (province du Zoundwéogo), des vivres, de la volaille et du savon à 60 personnes vulnérables dont 30 filles qu’elle parraine.

 L’association Zak La Yilguemdé (AZLY) a fait des heureux dans la commune rurale de Nobéré, province du Zoundwéogo, le jeudi 11 juin 2020.

Une soixantaine de personnes notamment 30 filles scolarisées qu’elle parraine et des personnes en situation de vulnérabilité a reçu, de sa part, des dons en nature.

Ce sont au total 60 sacs de riz, 30 cartons de savon, 90 poules et 30 coqs, d’une valeur estimée à 1 755 000 francs CFA.

Le chargé de projet de lutte contre le marriage d’enfants à  AZLY, Bienvenu Koncobo, a expliqué qu’il sera offert à chaque bénéficiaire un sac de riz et en supplément pour chacune des 30 filles, un demi carton (12 boules) de savon, trois poules et un coq.

Les fruits de l’élevage de la volaille permettront aux filles de subvenir aux besoins entrant dans le cadre de leur scolarisation, a-t-il dit.

A entendre M. Koncobo, AZLY qui ne s’investit pas généralement dans les actions d’urgence, a décidé de ce geste, grâce à l’accompagnement de son partenaire Mundo Cooperante, pour voler au secours de ses populations partenaires.

«C’est au regard de la situation sanitaire avec la Covid 19 qui a détérioré les conditions de vie des populations rurales avec qui nous travaillons que nous avons ciblé les personnes vulnérables notamment des filles que nous soutenons pour la scolarisation et des personnes âgées, des veuves et des personnes en situation de handicap pour leur venir en aide», a-t-il expliqué.

Le maire de Nobéré, Joseph Zoungrana, a, au nom des bénéficiaires, salué AZLY et ses partenaires pour leur «le geste humanitaire et de solidarité envers les plus démunis».

«Ce don est vraiment la bienvenue parce qu’il va nous soulager énormément et nous permettre aussi d’avoir de quoi supporter les frais de scolarité de nos filles », a soutenu, pour sa part, le chef de ménage Boukari Tapsoba.

La secrétaire exécutif de AZLY, Aimée Yaméogo, tout en prodiguant des conseils de bonnes pratiques contre la Covid 19, a exhorté les parents à s’impliquer dans la scolarisation des filles en se démarquant des pratiques de mariages d’enfants et de mariages précoces.

Agence d’information du Burkina

Mamady Zango

 

 

 

Politique et attaque terroriste en Côte d’Ivoire, à la Une des quotidiens burkinabè

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Politique et attaque terroriste en Côte d’Ivoire, à la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 12 juin 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce vendredi commentent l’actualité liée à l’attaque terroriste survenue la veille au Nord de la Côte d’Ivoire, sans oublier la conférence de presse organisée par le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir).

Le quotidien national Sidwaya relate que le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a animé une conférence de presse, hier jeudi 11 juin 2020 à Ouagadougou.

Selon le journal, le parti au pouvoir s’est prononcé sur plusieurs sujets d’actualité liés notamment à la sécurité, la santé, les élections et l’éducation.

A en croire Sidwaya, le MPP «ne compte pas se laisser divertir par les sorties médiatiques de ses adversaires politiques à propos de la tenue à bonne date des élections le 22 novembre prochain».

Pour le président du parti au pouvoir, Simon Compaoré, rapporte le confrère, «le MPP ne dérogera pas au principe de la loi fondamentale du Burkina Faso qui consacre la tenue des élections tous les cinq ans.

Citant M. Compaoré, Sidwaya ajoute que les raisons de la menace terroriste et la crise sanitaire, avancées par leurs contempteurs pour exiger le report des élections, ne sont que des prétextes.

C’est à juste titre que L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens burkinabè arbore en première page, les propos de Simon Compaoré qui dit: «Nos contempteurs ne vont pas nous divertir».

Dans le même sens, Aujourd’hui au Faso reprend les propos du président du MPP qui déclare: «Les élections se tiendront malgré le terrorisme, le Covid-19 et nos adversaires».

De son côté, Le Pays, autre quotidien privé, affiche: «Elections couplées de novembre 2020: L’agenda électoral national doit être scrupuleusement respecté, selon Simon Compaoré, président du MPP».

Le même quotidien renseigne que la Conscience pour un moratorium des élections (CONSEMEL), composée de deux partis de l’opposition, a appelé, hier jeudi, lors d’une conférence de presse à Ouagadougou, à la mise en place d’une transition politique de trois ans.

A ce propos, L’Observateur Paalga titre: «Elections de novembre 2020: la CONSEMEL pour un report et une transition», là où Aujourd’hui au Faso (privé) ajoute que «le CONSEMEL souhaite une transition de 3 ans».

Le quotidien cité en second lieu revient sur l’attaque terroriste survenue la veille en territoire ivoirien, titrant : «Attaque terroriste à Kafolo en Côte d’Ivoire: Koufa guigne les terres d’Eburnie».

Aujourd’hui au Faso souligne qu’une dizaine de militaires ont été tués et que plusieurs blessés ont été acheminés à Abidjan.

Le journal croit savoir que «c’est un revers très important, le plus lourd depuis l’attaque de Grand-Bassam en mars 2016 qui avait fait 22 morts».

L’Observateur Paalga consacre son ‘’Regard sur l’actualité’’ à ce sujet, mentionnant comme titre: «Attaque d’une caserne en Côte d’Ivoire: Coup de semonce d’Amadou Koufa à Alassane Ouattara».

Agence d’information du Burkina

La commune de Gayéri valide son nouveau Plan de développement

 

La commune de Gayéri valide son nouveau Plan de développement

 Gayéri, 11 juin 2020 (AIB)-Le conseil municipal de Gayéri a validé hier mercredi, son nouveau Plan communal de développement d’une valeur de près de 4 milliards de FCFA et couvrant la période 2020-2024.

En session extraordinaire, le conseil municipal de Gayéri a validé à l’unanimité son projet de Plan communal de développement (PCD) le mercredi 10 juin 2020 dans la salle de réunion de ladite structure.

Dans son discours d’ouverture, le maire de la commune urbaine de Gayéri  Kirsi Thiombiano a rappelé aux participants que le dernier PCD de Gayéri est expiré depuis 2014.

Or le Code Général des Collectivités Territoriales du Burkina Faso fait obligation aux collectivités de disposer de plans locaux de développement afin de gérer au mieux les actions de développement local.

Au regard de l’importance de ce PCD, le maire dira que la planification est la clé de la réussite de tout projet. Et pour ce faire, une bonne action de politique publique passe entre autres par l’identification du problème, la détermination des besoins et de la cible, le choix rationnel et raisonné des actions à mener pour résoudre le problème.

La budgétisation des actions, leurs priorisations tenant compte du temps et des ressources disponibles ou sûres et afin l’étalage des actions sur le temps, doivent également figurer dans les décisions.

Le président de la commission ad’hoc  du projet de PCD Yatenyoua Lucien Ouoba a fait une présentation synthétique à l’assemblée en mettant en évidence les méthodes de travail utilisées, les contraintes et les forces  de ce plan avant de terminer sur la planification des activités pour la période 2020-2024.

Ce dernier soulignera que ce plan prend en compte les actions directes ou indirectes qui visent l’amélioration des conditions de vie des populations de la commune de Gayéri.

Ainsi, l’éducation, la santé, l’eau, l’hygiène et l’assainissement les marchés et Yaar, l’aménagement urbain, les pompes funèbres, les pistes rurales le sport la culture, l’éclairage public, l’agriculture, l’élevage et l’environnement vont focaliser l’action de la commune pour les cinq prochaines années.

Les questions transversales telles que la sécurité et le genre sont également prises en compte.

Le PCD 2020-2024 de la commune urbaine de Gayéri financé par le Projet de Sécurité Alimentaire à l’Est (PSA-E), REGIS-ER et l’ONG Tin-Tua, se chiffre à un montant global de trois milliards neuf cent soixante-six millions cinq cents quatre-vingt-dix mille (3 966 590 000) FCFA.

Six cent quatre-vingt-huit millions quatre cent quarante mille (688 440 000) francs CFA sont acquis (soit 17,36 % du coût global du plan) et trois milliards deux soixante-dix-huit millions cent cinquante mille (3 278 150 000) francs CFA sont à rechercher.

Après l’adoption de ce PCD 2020-2024 de Gayéri à l’unanimité des conseillers municipaux présents, le maire a invité ces mêmes élus locaux à s’engager pleinement dans la mobilisation des recettes financières afin de cet objectif une réussite.

Agence d’information du Burkina

Kanlièyama Aboubakar COMBARY (Collaborateur)

Burkina/Covid-19 : Un Institut offre 500 masques et du gel au ministère en de l’éducation nationale

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Burkina/Covid-19 : Un Institut offre 500 masques et du gel au ministère en de l’éducation nationale

Ouagadougou, 11 juin 2020(AIB)-L’Institut supérieur de technologies(IST) a offert jeudi, 500 masques , du gel et du savon liquide au ministère en charge de l’Education nationale dans le cadre de la lutte contre la propagation de la maladie à coronavirus au Burkina Faso.

Le don de l’Institut supérieur de technologies(IST) remis jeudi au ministère de l’Education, est composé de 500 masques, de 50 bidons de savon liquide, de 20 bouteilles de solution hydro alcoolique et 10 bidons de gel hydro alcoolique, a affirmé jeudi son directeur général adjoint (DGA) de l’IST, Laurent Zoma.

«La pandémie de la Covid-19 est venue bouleverser le monde entier et le Burkina n’a pas échappé à cette situation. Elle a bouleversé les activités et stoppé bon de travaux dont les cours », a-t-il indiqué.

Laurent Zoma a expliqué que le ministre Stanislas Ouaro et ses collaborateurs se sont mobilisés pour une reprise des cours dans de meilleures conditions.

«C’est pour cela que nous mobilisé nos étudiants au sein de la techno pole de l’IST de la filière agro-alimentaire qui se sont mis à proposer des solutions dans la lutte contre la maladie à coronavirus dans le pays», a-t-il ajouté.

Le DGA de l’Institut dit être venu encourager le ministère de l’Education dans leur souci de sauver l’année académique 2019- 2020.

Selon le ministre en charge de l’Education nationale, Stanislas Ouaro s’est satisfait du don du fait que les solutions hydro alcooliques, les savons liquides ont été produits par les étudiants de l’IST en tenant compte de l’Organisation mondiale de la santé(OMS).

M. Ouaro a noté que le geste de l’Institut entre dans le cadre de l’appel du gouvernement, à la mobilisation de la communauté pour lutter contre la propagation du Covid-19 surtout dans son volet plan de riposte pour la continuité éducative et la reprise des activités pédagogiques.

«Je voudrais remercier l’IST et profiter lancer un appel à la solidarité, et à l’accompagnement pour que nous puissions sauver notre année scolaire dans de bonnes conditions sans un nouveau cas de Covid-19 déclarés dans nos établissements et entamer la nouvelle année avec beaucoup de sérénité »,- a-t-il poursuivi.

Crée en 2000, l’IST a pour ambition d’être une université privée reconnue.

Agence d’Information du Burkina

no/ata

 

 

 

 

 

Burkina : une organisation offre des radios, des smartphones et des téléviseurs au ministère de l’Education

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Burkina : une organisation offre des radios, des smartphones et des téléviseurs au ministère de l’Education

Ouagadougou 11 juin, 2020, (AIB)-L’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture(ICESCO) a offert jeudi, environ mille radios, trois cent smartphones et quinze télévisions d’un montant total  de 23 millions de F CFA  au ministère en charge de l’Education nationale, pour assurer la continuité des activités pédagogiques dans un contexte de Covid-19 et d’insécurité au Burkina Faso.

«Aujourd’hui je suis vraiment dans la joie de recevoir ce don de l’ICESCO des mains du président de la commission nationale de l’ISESCO au Burkina Faso, le Pr Alkassoum Maïga», affirmé le ministre en charge de l’Education nationale, Stanislas Ouaro.

Pour lui, le don de l’Organisation islamique de 40 000 dollars (23 millions de FCFA) est composé de 1202 radios, de 302 téléphones portables Android et de 15 postes téléviseurs.

M. Ouaro s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’occasion d’une cérémonie de remise des outils de communication de l’ICESCO à son département.

Le ministre a expliqué que le geste de l’Organisation contribue à la mise en œuvre du plan de riposte de son département pour lutter contre la Covid-19 et l’insécurité et d’assurer la continuité éducative ainsi que la reprise des activités pédagogiques.

De son avis, les bénéficiaires du don seront les familles des déplacés internes ou des familles vulnérables de cinq régions du pays que sont la région de l’Est, de la Boucle du Mouhoun, du Centre -Nord, du Sahel et du Nord.

A entendre, Pr Ouaro, ces localités sont les plus touchées par l’insécurité et la pandémie de la maladie à coronavirus et c’est qui explique le choix des élèves pour ces zones à risques.

Il a signalé qu’un secrétariat technique de l’éducation en situation d’urgence va recenser les élèves des familles déplacées, de celles vulnérables et que la répartition se fera par région.

«Nos points focaux procèdent à leur niveau le partage en privilégiant les familles des élèves qui sont en classe d’examen»,a-t-il soutenu.

Stanislas Ouaro a précisé que, ce sont les élèves des classes d’examen qui bénéficieront de l’école par la radio et la télévision au Burkina

Il a indiqué qu’un secrétariat technique de son département effectuera des tournées sur le terrain pour assurer de l’utilisation et du maintien du matériel de la part des bénéficiaires.

Selon le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Alkassoum Maïga, son collègue Ouaro a bien voulu trouver un plan de riposte contre la Covid-19 et de l’insécurité en ces moments difficile dans le pays.

D’après lui, la continuité de l’éducation n’est pas garantie dans tout le Burkina et il fallait trouver des alternatives qui consistent à contourner les difficultés existantes passant par l’utilisation technologique de l’information et de la communication(TIC).

A l’en croire, cet enseignement permettra d’éviter le décrochage scolaire des élèves en classes d’examen.

Créée en 1996, l’ICESCO regroupe plus cinquantaine de pays membres à travers le monde.

Agence d’Information du Burkina

no/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gayeri : des enseignants observent un sit-in

Gayeri : des enseignants observent un sit-in

Gayéri, 11 juins 2020 (AIB)-Une quarantaine d’enseignants du post-primaire et du secondaire de la Komondjari ont observé jeudi matin, un sit-in, pour protester contre la suspension et les coupures de salaires opérées en mars, à la suite d’une grève.

Près de quarante enseignants du post-primaire et du secondaire de la province de la Komondjari sous la houlette du syndicat F/Synter, ont exprimé leur mécontentement à leur directeur provincial par un sit-in, de 7h à 10h le 11 juin 2020.

Réunis devant les locaux de la Direction Provinciale des Enseignements Post-primaire et Secondaire de la Komondjari, ces enseignants des lycées et collèges ont exprimé leur raz-de bol.

Le Secrétaire général de F/ Synter de la province de la Komondjari André Kabré s’est insurgé contre la suspension et la coupure abusives des salaires du mois de mars 2020 de huit (08) de leurs camarades dont trois proviseurs.

Selon M. Kabré, ces enseignants suivent des mots d’ordre national de leur syndicat qui leur interdit l’exécution de certaines tâches dont la tenue des conseils de classes.

André Kabré.

A l’écouter la hiérarchie compte tenir ces conseils de classes dans les meilleurs délais et menacerait encore de couper les salaires, les mois à venir.

Les manifestants disent ne pas comprendre que leur directeur dont «le pouvoir permet de couper injustement le salaire des agents dans des brefs délais», ne soit pas capable d’aider ces derniers à obtenir leurs actes de carrière (actes de bonification, d’avancement, et de mandatement des sortants de l’école) attendus plusieurs années.

Pour les plaignants, ces mesures sont injustes car ils donnent le meilleur d’eux-mêmes, au moment où des services ont fermé leurs portes à cause de la dégradation de la situation sécuritaire.

André Kabré a souhaité également que les demandes d’affectations pour convenances personnelles soient à nouveau recevables.

Harouna Decard Sawadogo.

Le Directeur Provincial des Enseignements Post-primaire et Secondaire de la Komondjari Harouna Decard Sawadogo dit être surpris de ce mouvement car n’ayant pas obtenu auparavant un préavis.

Monsieur Sawadogo a soutenu que le problème de suspension a été résolu. Il a tout de même promis de transmettre à sa hiérarchie les préoccupations de ces enseignants.

Le Directeur a indiqué que les affectations pour convenance personnelle vont reprendre, selon les informations qui lui sont parvenues.

En rappel, au mois de mars, des coupures et de suspensions de salaires ont été appliqués à des centaines de fonctionnaires, en majorité des enseignants, opposés à l’extension de l’impôt (IUTS) sur les primes et indemnités des agents publics, déjà effective dans le privé et le parapublic.

L’avènement de la Covid-19 en début mars et les mesures restrictives qui ont suivi, ont contraint les syndicats à tempérer leurs manifestations, note-t-on.

Agence d’information du Burkina

Kanlièyama Aboubakar COMBARY (Collaborateur)

 

 

 

Burundi : Polémique sur les circonstances du décès du président Pierre Nkurunziza

Burundi-Décès-Polémiques

 Burundi : Polémique sur les circonstances du décès du président Pierre Nkurunziza

 Ouagadougou, 10 Juin 2020 (AIB)-Le président du Burundi Pierre Nkurunziza est décédé mardi d’un arrêt cardiaque, selon un communiqué officiel mais de la maladie à coronavirus (Covid-19) selon des membres de la société civile.

C’est par un communiqué que le gouvernement du Burundi a annoncé mardi, le «décès inopiné» lundi, du Président Pierre Nkurunziza survenu à l’hôpital du Cinquantenaire de Karuzi (centre-est), «suite à un arrêt cardiaque» sans plus de précision.

Cependant cette version peine à convaincre, d’abord parce que des médecins ont évoqué la Covid-19 dès le lendemain de son hospitalisation.

Ensuite, l’un des rares respirateurs de Bujumbura a été acheminé par hélicoptère lundi à l’hôpital de Karusi, mais c’était trop tard.

Quelques jours avant, c’est l’épouse du regretté président qui avait été évacuée vers le Kenya pour une suspicion du coronavirus.

Elle était «en voie de guérison et est revenue précipitamment au Burundi dès hier», selon une source administrative.

Le président du Forum pour la conscience et le développement (Focode) Pacifique Nininahazwe doute de la version officielle sur les circonstances de la mort du chef de l’État et appelle à la fin du «déni» sur la pandémie de Covid-19.

Il est l’un des nombreux leaders de la société civile à avoir été contraint à l’exil pour s’être opposé en 2015 au troisième mandat de Pierre Nkurunziza.

Adressant ses pensées aux proches de Pierre Nkurunziza, Pacifique Nininahazwe estime qu’«on ne devrait pas souhaiter la mort, même à son pire ennemi».

Cependant, il dresse un bilan très critique des quinze années de pouvoir du défunt président.

Il regrette que Pierre Nkurunziza n’ait pas vécu assez longtemps pour être entendu par la justice dans le cadre des enquêtes menées actuellement par la Cour pénale internationale (CPI).

De son côté, Thierry Vircoulon, chercheur à l’Institut français des relations internationales n’écarte pas aussi la thèse du décès par l’épidémie de la Covid-19.

«Au mois de mai, les autorités avaient expulsé l’équipe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui s’occupait de la Covid-19 au Burundi. Donc, il y avait une volonté délibérée de masquer cette épidémie», a-t-il déclaré.

Pacifique Nininahazwe a invité les autorités burundaises à «ouvrir une enquête pour statuer sur les causes réelles du décès du président».

Pierre Nkurunziza devait remettre le 20 août prochain, le pouvoir à son successeur, le général Évariste Ndayishimiye, élu le 24 mai dernier.

Suite à son décès, l’article 121 de la Constitution prévoit que le président de l’Assemblée nationale Pascal Nyabenda, assure l’intérim jusqu’à l’investiture.

En janvier dernier, le parlement burundais avait voté une série d’avantages pour les anciens présidents de la république, avantages dont devrait jouir Pierre Nkurunziza à partir du 20 août prochain.

Il s’agit d’un bonus de 1 milliard de francs burundais (500 000 euros), la construction d’une villa de haut standing, un service de sécurité, un parc de 6 véhicules, une pension mensuelle égale aux émoluments d’un vice-président, sans oublier une immunité de chef d’État en exercice.

Le désormais ex président burundais était simple professeur d’éducation physique, quand il a pris la tête du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD) en 2001 en pleine crise.

Il était considéré comme le plus petit dénominateur commun entre des généraux beaucoup plus puissants que lui et qui forment une junte, aujourd’hui encore.

Élu président de la République en 2005, Pierre Nkurunziza va peu à peu s’imposer.

Il disait avoir été choisi par Dieu pour gouverner le Burundi et entraînera tous les responsables des institutions et parties dans d’interminables grand-messes religieuses, appelées «croisades».

Agence d’Information du Burkina

wis/ata

Source : RFI

Photo : RFI

 

 

 

 

Burkina : L’ex chef de corps du RSP nommé au Secrétariat général de la défense nationale

Burkina-Armée-Nomination

Burkina : L’ex chef de corps du RSP nommé au Secrétariat général de la défense nationale

Ouagadougou, 11 juin 2020 (AIB) – Le colonel Omer Bationo (55 ans), ex chef de corps  du défunt Régiment de sécurité présidentielle (RSP), a été nommé mercredi en conseil des ministres, Directeur de la coordination interministérielle au Secrétariat général de la défense nationale.

Le nouveau directeur de la coordination interministérielle au Secrétariat général de la défense nationale, colonel Omer Bationo a dirigé le défunt RSP de 2007 jusqu’aux mutineries de 2011.

Limogé de ce poste suite à ces événements, il avait été nommé le 11 novembre de la même année par le président Blaise Compaoré, comme directeur général de la sécurité intérieure (DGSI).

Cité dans le putsch du général Gilbert Diendéré perpétré le 17 septembre 2015, il a été limogé de son poste par le président de la Transition Michel Kafando dès le rétablissement du gouvernement, soutenu par la pression populaire.

Poursuivi pour complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, meurtre et coups et blessures volontaires dans le putsch de septembre 2015, l’innocence de celui qui a osé dire en face au général Diendéré qu’il ne soutenait pas son putsch,  a été reconnue par toutes les parties au Tribunal militaire.

Le colonel Omer Bationo, 55 ans, est médaillé d’honneur militaire et officier de l’ordre national.

Il prend les commandes de la coordination interministérielle au Secrétariat général de la défense nationale, au moment où le pays est durement éprouvé par des attaques terroristes régulières et meurtrières.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

 

 

 

Côte d’Ivoire : Une dizaine de morts suite à l’attaque d’un poste mixte armée-gendarmerie

Côte d’Ivoire-Terrorisme-Attaque-Poste-Mixte

Côte d’Ivoire : Une dizaine de morts suite à l’attaque d’un poste mixte armée- gendarmerie

Ouagadougou, 11 juin 2020 (AIB)-Un poste mixte de l’armée et de la gendarmerie a été attaqué dans la nuit de mercredi à jeudi en Côte d’Ivoire, dans la zone de Kafolo, près de la frontière avec le Burkina Faso, faisant une dizaine de morts.

L’attaque a eu lieu vers 2 ou 3 h du matin dans la zone de Kafolo, à 140 km de Ferkessédougou sur la route de Kong.

Le bilan est encore provisoire, mais plusieurs sources sécuritaires font déjà état d’une dizaine de morts et de disparus dans les rangs des forces de défense et de sécurité ivoiriennes. L’armée a déployé des renforts dans la zone.

Cette attaque intervient alors que les armées ivoirienne et burkinabè ont mené depuis plusieurs semaines, une opération dans cette zone.

Intitulée «Comoé», du nom du fleuve qui sépare les deux pays, elle avait entraîné la neutralisation de plusieurs éléments de cette cellule terroriste liée à la Katiba Macina d’Amadou Koufa.

Cependant, une fuite avait permis à la cellule de dissimuler une partie de son armement et à son chef de s’évaporer dans la nature.

Selon des informations de Jeune Afrique, il s’agit d’un combattant peul, un certain Dramane Sibidé, surnommé «Hamza».

Il avait été envoyé sur place par Amadou Koufa en 2019 avec d’autres combattants dans le but de recruter localement et de développer la cellule en Côte d’Ivoire.

Il était surveillé par les services de renseignements burkinabè (qui en avaient averti leurs homologues ivoiriens) et avait été la cible d’une précédente opération au Burkina Faso, sans succès.

Cette attaque est la deuxième d’envergure en territoire ivoirien depuis celle qui avait frappé Grand-Bassam en mai 2016 et fait 19 morts.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata

Source : Jeune Afrique

Photo : Jeune Afrique 

 

 

 

 

 

Santé et lutte contre le terrorisme, au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Santé et lutte contre le terrorisme, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 11 juin 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce jeudi évoquent des sujets liés à la lutte contre le terrorisme, sans oublier les questions sanitaires.

«Santé: La poliomyélite remet pied au Burkina», affiche L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè qui renseigne que le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Rémy Fulgance Dandjinou a annoncé, hier mercredi au cours du point de presse post-conseil des ministres, que depuis le 5 janvier 2020, le pays (Burkina Faso) a enregistré trois cas d’infection à la poliomyélite.

A ce sujet, Le Pays, autre quotidien privé, titre: «Conseil des ministres: Lutte contre la poliomyélite : Bientôt un plan de riposte national».

De son côté, le quotidien national Sidwaya informe que lors de la même réunion gouvernementale, l’on a évoqué «l’acquisition de 300 ambulances au profit des centres de santé du pays».

Sidwaya revient sur l’attaque meurtrière du convoi humanitaire survenue, le samedi 30 mai 2020, dans le village de Bilbalgo, situé à 18 km de Barsalogho, dans la région du Centre-Nord, mettant en exergue: «Des rescapés racontent».

Le journal qui rapporte des témoignages de certains rescapés blessés, «72 heures après leur sortie du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Barsalogho», rappelle que cette attaque terroriste a fait officiellement quatorze décès, 48 blessés et de nombreux matériels emportés.

Abordant la lutte contre le terrorisme,  L’Observateur Paalga fait observer que le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, en séjour à Fada N’gourma, dans la région de l’Est, les 8 et 9 juin dernier, a abordé le sujet.

A en croire le confrère, M. Sakandé a lancé «un cri de cœur à tous les leaders de toutes les communautés pour qu’ils sensibilisent les leurs à se départir de la stigmatisation  et du repli identitaire, car c’est la seule manière de faire face au péril terroriste».

Le même quotidien, dans son ‘’Regard sur l’actualité’’, parle des exactions contre les civils au Sahel, mentionnant: «Des dérives qui alimentent le terrorisme».

Selon L’Observateur Paalga, l’ONG Amnesty international a mené «une enquête circonstanciée qui indexe les Forces de défense et de sécurité (FDS) du Burkina, du Mali et du Niger d’avoir froidement exécuté sans autre forme de procès 199 personnes entre février et avril 2020».

A ce propos, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, affiche: «Supposées exécutions extrajudiciaires au Burkina-Mali-Niger: Les FDS sur la sellette d’Amnesty International».

Le commentateur fait remarquer que «le Sahel est aujourd’hui, une sorte d’arène romaine, ou les curées de part et d’autres sont très sanglantes».

«S’il appartient aux forces de défenses de faire le distinguo, entre ennemis et simples populations, il est souvent difficile sous la pression, et les menaces prégnantes de savoir qui est qui, tant terroristes et populations de certaines localités sont en osmose», commente-t-il.

Et d’ajouter qu’il y a le risque aussi à trop tirer sur la conscience des FDS, de leur saper le moral.

«Ceci étant, il est de bon aloi  qu’Amnesty International tire la sonnette d’alarme, car il n’y a pas de guerre sans victimes collatérales, surtout dans une guerre oblique mais quand ces victimes collatérales deviennent nombreuses, il y a sûrement problème», conclut Aujourd’hui au Faso.

Agence d’information du Burkina

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 10 juin 2020

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 10 juin 2020

 

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 10 juin 2020, en séance ordinaire, de 09 H 15 mn à 13 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale et procédé à des nominations.

I. DELIBERATIONS

1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE SIX (06) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de la Santé :

- un rapport relatif à la situation d’exécution du marché d’acquisition de trois cents (300) ambulances au profit des formations sanitaires du Burkina Faso et proposition de répartition.

A la date du 08 juin 2020, sur les 300 ambulances, 185 ont été réceptionnées. Elles sont composées de 181 de type A et 04 de type SAMU. Pour le reste des ambulances soit 81 de type A et 34 de type SAMU, la livraison est prévue pour fin juillet 2020.

Le Conseil a instruit le ministre en charge du dossier de procéder à la répartition des 185 ambulances réceptionnées.

Il a également instruit que les 115 ambulances restantes soient réparties au fur et à mesure de leur réception.

- un rapport relatif à la situation de la riposte contre l’épidémie de poliomyélite due au poliovirus circulant dérivé de souche vaccinale de type 2 (cPVDV2).

Le 05 janvier 2020, le Burkina Faso enregistrait son premier cas de poliomyélite due au poliovirus circulant dérivé de souche vaccinale de type 2 (cPVDV2).

La riposte à cette maladie a permis l’organisation d’une campagne de vaccination dans les districts sanitaires de Ouargaye et de Bittou qui a touché 174 910 enfants de 0 à 59 mois, le renforcement de la surveillance de la poliomyélite et l’intensification de la communication en faveur de la vaccination.

La détection de deux (02) nouveaux cas de poliomyélite dans les districts sanitaires de Kaya et de Bogodogo nécessite la mise en œuvre d’une riposte nationale au regard du double contexte de l’épidémie de la COVID-19 et de l’insécurité.

Le Conseil a marqué son accord pour la mise en œuvre du Plan de riposte nationale qui doit contribuer à interrompre la transmission de la poliomyélite.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

- un décret portant érection du Bureau national des évaluations environnementales (BUNEE) en Etablissement public de l’Etat à caractère administratif.

Ce décret consacre le changement de dénomination du Bureau national des évaluations environnementales en « Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE) », Etablissement public de l’Etat à caractère administratif.

L’adoption de ce décret permet de mettre en place une structure dynamique et forte pour une mise en œuvre efficace des politiques publiques en matière d’évaluations environnementales.

I.1.3. Pour le compte du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :

- un décret modificatif du décret n°2015-971/PRES-TRANS/PM/MFPTSS/MEF du 10 août 2015 portant création, composition, attributions, organisation et fonctionnement de la Commission consultative relative aux normes internationales du travail (CCNIT).

La Commission consultative relative aux normes internationales du travail est un organe consultatif tripartite institué en application de la Convention n°144 de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur les consultations tripartites relatives aux normes internationales de travail adoptée en 1976. Elle est chargée d’émettre des avis motivés sur toutes les questions relatives aux normes internationales du travail.

L’adoption de ce décret permet de corriger les insuffisances constatées et d’assurer ainsi, un meilleur fonctionnement de la Commission consultative relative aux normes internationales du travail.

I.1.4. Pour le compte du ministère de la Communication et des relations avec le Parlement :

- un décret portant organisation du ministère de la Communication et des relations avec le Parlement.

L’adoption de ce décret permet audit ministère de régulariser sa situation administrative afin d’accroître les capacités opérationnelles de ses différentes structures.

I.1.5. Pour le compte du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique :

- un décret portant approbation des statuts de l’Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE).

L’adoption de ce décret permet de doter l’Agence nationale des évaluations environnementales de textes devant règlementer son fonctionnement à même d’assurer efficacement la promotion et la protection de l’environnement.

II. COMMUNICATIONORALE

II.1. La ministre de la Santé a fait au Conseil le point de la mise en œuvre du plan de riposte à la COVID-19 et de la situation de la maladie à coronavirus. Elle a également informé le Conseil des efforts mis en œuvre pour préparer une éventuelle ouverture des frontières.

Le Conseil salue les efforts déployés pour limiter la propagation de la maladie et invite les populations à maintenir la pratique des mesures barrières afin de prévenir un éventuel rebond de l’épidémie.

III.NOMINATIONS

III.1. NOMINATION DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DE LA PRIMATURE

- Monsieur Omer BATIONO, Colonel, est nommé Directeur de la coordination interministérielle au Secrétariat général de la défense nationale.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

- Madame Adélaïde DEMBELE, Mle 130 191 R, Magistrat, grade exceptionnel, est nommée Chargée de missions en remplacement de Monsieur Souleymane DERRA.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

- Monsieur Isaie MEDAH, Mle 41 048 P, Médecin de santé publique, 1ère classe, 11 échelon, est nommé Conseiller technique, cumulativement « Responsable du Programme budgétaire santé publique » ;

- Monsieur Youwaoga Isidore MOYENGA, Mle 53 415 F, Médecin épidémiologiste, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Secrétaire général de l’Institut national de santé publique (INSP) ;

- Monsieur Amadou Saoud SONDE, Mle 35 929 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de l’administration des finances ;

- Monsieur Hermann TOGO, Mle 324 798 X, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Centre hospitalier régional (CHR) de Fada N’Gourma ;

- Madame Valérie Marcella ZOMBRE/SANON, Mle 53 691 T, Médecin pédiatre, classe 6, 6ème échelon, est nommée Directrice de la santé de la famille ;

- Monsieur Harouna KADIO, Mle 130 478 K, Magistrat, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de gestion des soins de santé primaires ;

- Monsieur Zakariya YABRE, Mle 108 954, Pharmacien, spécialiste en gestion des approvisionnements pharmaceutiques et logistique de santé, 1er grade, 5ème échelon est nommé Directeur général de l’accès aux produits de santé ;

- Monsieur Emmanuel SEINI, Mle 35 820 W, Médecin de santé publique, grade terminal, 3ème échelon, est nommé Directeur général de la santé publique ;

- Monsieur Seydou OUATTARA, Mle 88 254 K, Médecin de santé publique Option épidémiologie, échelle P, 6ème échelon, est nommé Directeur de la protection de la santé de la population.

D. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES

- Monsieur Abdoul Karim KONSEIGA, Mle 288 407 Y, Ingénieur de conception en informatique, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la règlementation et de la normalisation.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES

- Monsieur Hamadé BELEM, Mle 31 962 S, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS).

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE

- Monsieur Pouswendé Michel BERE, Mle 231 043, Ingénieur en génie électrique/énergétique, est nommé Conseiller technique en énergies renouvelables/Technologies de l’information.

G. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

- Monsieur Bebouaoga Mathieu OUEDRAOGO, Mle 54 624 Z, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

- Madame Tèritièro Jeannette ILBOUDO/SOMDA, Mle 220 414 R, Conseiller d’éducation féminine, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

- Madame Clarisse DARGA/SANON, Mle 51 696 Y, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 8ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

- Monsieur Touahou Pierre BAKO, Mle 55 830 K, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

- Monsieur Vininguesba OUEDRAOGO, Mle 43 790 E, Inspecteur d’éducation spécialisée, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

I. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

- Monsieur Issouf NIAMBA, Mle 226 262 U, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

A. MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de LA POSTE BURKINA FASO (LA POSTE BF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale :

- Madame Nandy SOME/DIALLO, Mle 59 720 L, Administrateur civil en remplacement de Madame Yempoaka Josiane ZOUNGRANA/KABRE.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES INSTITUTIONS FINANCIERES

Au titre de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) :

- Madame Kiswendsida Judith Valérie KABORE/KABORE, Mle 06 513, Chef du service des Etablissements de crédit (SEC) à la BCEAO Ouagadougou en remplacement de Monsieur Guillaume Alexandre Camille KABORE.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat, au Conseil d’administration de LA POSTE BURKINA FASO (LA POSTE BF) pour une dernière période de trois (03) ans.

Au titre du ministère du Développement de l’économie numérique et des postes :

- Monsieur Abdoulaye KONDE, Mle 130 468 Z, Magistrat ;

- Monsieur Izaï TOE, Mle 87 534 R, Ingénieur informaticien.

Le troisième décret nomme Monsieur Abdoulaye KONDE, Mle 130 468 Z, Magistrat, Président du Conseil d’administration de LA POSTE BURKINA FASO (LA POSTE BF) pour une dernière période de trois (03) ans.

B. MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Nicolas KAGAMBEGA, Mle 59 932 D, Enseignant-chercheur, Maître de conférences en Géosciences et environnement, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière NETIANA MINING COMPANY SA pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat, au Conseil d’administration de la Société minière WAHGNION GOLD OPERATION SA pour une dernière période de trois (03) ans.

Au titre du ministère des Mines et des carrières :

- Madame Sétou COMPAORE, Mle 130 357 R, Magistrat.

Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Moïse OUEDRAOGO, Mle 47 688 D, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière KONKERA SA pour une dernière période de trois (03) ans.

C. MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DE LA PROMOTION DE L’ENTREPRENEURIAT DES JEUNES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Mahamadou OUEDRAOGO, Mle 111 088 G, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Jeunesse et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes au Conseil d’administration du Fonds d’appui à la promotion de l’emploi (FAPE) pour un premier mandat de trois (03) ans en remplacement de Monsieur Adama Ally GANAME.

D. MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Idrissa KABORE, Professeur certifié des lycées et collèges à la retraite, Administrateur représentant le Mouvement sportif au Conseil d’administration de l’Office de gestion des infrastructures sportives (OGIS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième décret nomme Madame Colette OUEDRAOGO, Mle 32 281 V, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Sports et des loisirs au Conseil d’administration du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) pour un premier mandat de trois (03) ans en remplacement de Monsieur Boubacar GANSORE.

Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Moumouni NAON, Mle 227 630 F, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, Administrateur représentant l’Office de gestion des infrastructures sportives (OGIS) au Conseil d’administration du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l’Ordre national

 

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 11 JUIN

ACTUALITÉS

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 11 JUIN

 

MONTEVIDEO – Le nombre de décès dus à l’épidémie de coronavirus en Amérique latine et aux Caraïbes a dépassé mercredi soir le seuil des 70.000, dont plus de la moitié au Brésil, selon un comptage de l’AFP fondé sur des chiffres officiels.

 

BRUXELLES – La Commission européenne a proposé mercredi une réouverture « progressive » des frontières extérieures de l’UE à partir du 1er juillet, alors que le déconfinement se poursuit en Europe.

 

WASHINGTON – Le frère de George Floyd a lancé mercredi un vibrant appel devant le Congrès des Etats-unis, implorant les élus de « mettre un terme à la souffrance » des Afro-Américains et d’adopter des réformes significatives des forces de police.

 

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump s’est dit mercredi catégoriquement opposé à l’idée de rebaptiser des bases militaires portant le nom de généraux sudistes, y voyant un manque de respect pour les soldats.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – La Fédération américaine de football (USSF) a annoncé mercredi avoir abrogé une règle interdisant aux joueurs et aux joueuses des équipes nationales de s’agenouiller pendant l’hymne, qui illustrait selon elle son « échec à répondre aux préoccupations des Noirs ».

 

WASHINGTON – Donald Trump a annoncé mercredi l’organisation prochaine de meetings de campagne dans quatre Etats: Oklahoma, Floride, Arizona et Caroline du Nord, en dépit de l’épidémie de coronavirus toujours en cours.

 

SAN FRANCISCO (etats-Unis) – Amazon a annoncé mercredi interdire pendant un an à la police d’utiliser son logiciel de reconnaissance faciale Rekognition, dans un contexte de manifestations contre les violences policières et le racisme aux Etats-Unis depuis deux semaines.

 

JERUSALEM – Le chef de la diplomatie allemande Heiko Maas, en visite à Jérusalem et à Amman, a fait part mercredi de la « sérieuse inquiétude » de Berlin quant au projet israélien d’annexion de pans de la Cisjordanie occupée, en écho aux vives préoccupations de l’Union européenne.

 

WASHINGTON – Zoom a déclaré mercredi avoir temporairement fermé le compte américain de militants qui avaient commémoré la répression meurtrière chinoise de Tiananmen, suscitant des inquiétudes sur la liberté d’expression sur le service de visioconférence popularisé par le confinement.

 

ROME – Le parquet de Bergame, dans le nord de l’Italie, va entendre le chef du gouvernement Giuseppe Conte dans le cadre d’une enquête sur la gestion de l’épidémie de Covid-19 qui a fait plus de 34.000 morts dans la péninsule.

 

WASHINGTON – La Banque centrale américaine anticipe en 2020 une baisse du produit intérieur brut des Etats-Unis de 6,5%, avant un fort rebond de 5% en 2021 et une croissance plus modeste (3,5%), l’année suivante.

 

STOCKHOLM – La Suède tourne l’une des pages les plus sombres de son histoire moderne : plus de trente ans après l’assassinat du Premier ministre Olof Palme, la justice a désigné mercredi le principal suspect dans cette affaire, aujourd’hui défunt, mettant un terme à son enquête.

 

TUNIS – Douze corps supplémentaires ont été retrouvés mercredi au large des îles Kerkennah en Tunisie, faisant passer le bilan du naufrage d’une embarcation clandestine de migrants à 34, en majorité des femmes.

 

TRIPOLI – Au moins sept personnes ont été tuées mercredi dans l’explosion de mines en banlieue sud de la capitale libyenne Tripoli, alors que Etats-Unis ont appelé les belligérants à reprendre « rapidement » le dialogue sous l’égide de l’ONU pour établir un cessez-le-feu.

 

HARARE – La police zimbabwéenne a de nouveau arrêté mercredi une parlementaire et deux militantes d’opposition affirmant avoir été enlevées et torturées par la police le mois dernier puis abandonnés au bord d’une route, a déclaré une responsable de leur parti.

 

KANO (Nigeria) – Au moins 57 personnes ont été tuées par des « bandits » dans une série d’attaques contre des villages du nord-ouest du Nigeria.

 

LA PAZ – Le Parlement bolivien a approuvé mercredi la convocation d’élections générales le 6 septembre, une décision qui doit encore être ratifiée par la présidente par intérim Jeanine Añez.

 

WASHINGTON – Just Eat Takeaway a annoncé mercredi qu’il allait avaler l’américain Grubhub, dans une transaction par action évaluée à 7,3 milliards de dollars faisant du groupe de livraison de repas anglo-néerlandais le numéro un mondial hors Chine.

 

PARIS – L’agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) a annoncé mercredi avoir certifié pour la première fois « un avion entièrement électrique, développé par la société slovène Pipistrel Aircraft.

 

ROME – Une oeuvre attribuée à la star du street-art Banksy, hommage aux victimes des attentats de novembre 2015 à Paris et volée en 2019, a été récupérée par la police italienne dans une ferme des Abruzzes.

 

LAUSANNE (Suisse) – Le Comité international olympique veut « simplifier l’organisation des Jeux » afin de « réduire les coûts » des Jeux olympiques de Tokyo, reportés d’un an en 2021 en raison de la pandémie de coronavirus, a déclaré mercredi son président, Thomas Bach, dans un entretien à l’AFP.

 

PARIS – Le Suisse Roger Federer, détenteur du record de victoires en Grand Chelem (20), a annoncé mercredi qu’il serait éloigné des courts de tennis jusqu’en 2021 après avoir été ré-opéré du genou droit.

(afp)

 

 

Insécurité au Sahel : Amnesty International demande des enquêtes sur des «violations» des droits  humains

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Insécurité au Sahel : Amnesty International demande des enquêtes sur des «violations» des droits  humains

Ouagadougou, 10 Juin 2020 (AIB)-Amnesty  International a demandé mercredi,   au Burkina  Faso, au Mali et au Niger, en proie à des violentes attaques terroristes, d’enquêter  sur les violations  graves  des  droits  humains qu’auraient perpétrées  leurs  forces  de  sécurité et  les  différents groupes armés. 

Dans un rapport rendu public ce mercredi, Amnesty International dénonce les violations commises par les forces de sécurité du Mali, du Burkina Faso et du Niger dans le cadre de la réponse militaire à l’insécurité dans les trois pays.

Le rapport relève «au moins 57 cas d’exécutions extrajudiciaires ou d’homicides illégaux, et au moins 142 cas de disparitions  forcées» dans les trois pays.

Au Burkina Faso, il note «au moins deux cas (Ouahigouya et Djibo), (où) les forces de sécurité ont soumis des personnes à des disparitions forcées (dont des personnes déplacées internes), avant de les tuer».

S’appuyant sur des proches de victimes, il indique que les cadavres (de Issouf Barry, Hamidou Barry et Oumarou Barry), ont été retrouvés par des villageois le 2 avril dernier en périphérie de la ville de Ouahigouya, trois jours après leur enlèvement par des gendarmes.

Le rapport rapporte aussi que «31 habitants de Djibo, dont 10 personnes déplacées, ont été arrêtés et exécutés le 9 avril 2020 par le Groupement des forces antiterroristes (GFAT)».

Au Mali, Amnesty International relève au «moins 23 cas d’exécutions extrajudiciaires et 27 arrestations arbitraires suivies de disparitions forcées aux mains de l’armée malienne dans les communes de Diabali et de Dogofry».

«Le 16 février, à Belidanedji, les forces de sécurité ont procédé à l’exécution extrajudiciaire de cinq personnes, que les villageois ont ensuite enterrées, et à l’arrestation de 18 autres, dont on est sans nouvelles depuis», lit-on dans le rapport.

Au Niger, le rapport note que «102 habitants de la région de Tillabéri, dans le sud-ouest du pays, ont été arrêtés et soumis à une disparition forcée par l’armée dans le cadre de l’opération Almahou entre le 27 mars et le 2 avril 2020».

La directrice pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale à Amnesty International Samira Daoud, a invité «les autorités du Mali, du Niger et du Burkina Faso» à «mettre un terme aux homicides illégaux et aux disparitions forcées perpétrés par leurs forces de sécurité».

Selon elle, les autorités des trois pays «doivent faire libérer immédiatement toutes les personnes qui ont été arrêtées ou enlevées, à moins que celles-ci ne soient traduites devant un tribunal et inculpées d’une infraction dûment reconnue par la loi».

«Elles doivent enquêter sur ces violations et en poursuivre les responsables présumés en justice. L’impunité ne fait qu’engendrer de nouvelles violences et atteintes aux droits humains», a-t-elle indiqué.

Le rapport de Amnesty International porte sur la période de février à avril  2020 et il est intitulé «Ils en ont exécuté certains et emmené d’autres avec eux».

Agence d’Information du Burkina

Wis/ata

Source:https://reliefweb.int/sites/reliefweb.int/files/resources/AFR3723182020FRENCH.pdf

 

 

Covid-19 : l’Ordre des ingénieurs en génie civil réhabilite le bâtiment d’isolement du CHU de Bogodogo

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Covid-19 : l’Ordre des ingénieurs en génie civil réhabilite le bâtiment d’isolement du CHU de Bogodogo

Ouagadougou, 10 juin 2020 (AIB) – La directrice générale du Centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHU-B) Diane Kaboré a réceptionné mercredi à Ouagadougou, le bâtiment d’isolement des malades de la Covid-19, réhabilité par le Conseil de l’Ordre des ingénieurs en génie civil, pour lutter contre la pandémie, a-t-on constaté surplace.

C’est l’ancien laboratoire du CHU de Bogodogo qui a été réhabilité par le Conseil de l’Ordre des ingénieurs en génie civil et affecté temporairement pour l’isolement des malades de la Covid-19.

Le bâtiment comprend 12 lits dont 10 d’hospitalisation classique, 2 dédiés aux soins intensifs et une salle d’accouchement. Le coût des travaux de réhabilitation est estimé à 8 millions de FCFA, ne tenant pas compte de l’étude des travaux, les frais de l’entreprise et le suivi des travaux, selon le président du Conseil de l’Ordre des ingénieurs, Maxime Somda.

Pour lui, c’est tenant compte de « l’appel du chef de l’Etat pour lutter contre la Covid-19 » que la réhabilitation a été possible.

C’est un bâtiment qui pourrait également servir à accueillir d’autres malades qui nécessitent un isolement.

« Ça répond à un très gros besoin dans la prise en charge des patients, aux règles barrières et à la protection du personnel soignant », a apprécié le président du Comité de prévention et contrôle des infections associées aux soins du CHU de Bogodogo.

« J’exprime toute ma gratitude au généreux  donateur  car, cette action de solidarité  et d’humanisme est un bel exemple à suivre. En plus de l’effort national, vous avez partagé l’idée que seule une synergie d’actions peut venir à bout de ce fléau », s’est exprimé la directrice générale du CHU de Bogodogo, Diane Kaboré.

Le Conseil de l’Ordre des ingénieurs en génie civil créé le 12 mars 2020 intervient également dans la maintenance des infrastructures. Tout en souhaitant bon usage le président du conseil de l’Ordre des ingénieurs Maxime Somda a exprimé le vœu que le bâtiment fasse le bien de tous les malades.

Le Conseil de l’Ordre des ingénieurs en Génie civil a pour missions  entre autres de veiller en permanence au respect des règles et conditions d’exercice de la profession ; d’œuvrer au développement continu de la profession, d’assurer la défense des intérêts matériels et moraux de la profession  et  d’œuvrer au bien-être aux professionnels du domaine.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

Le maire de Kongoussi souhaite de meilleurs abris pour les déplacés 

Situation sécuritaire

Le maire de Kongoussi souhaite de meilleurs abris pour les déplacés 

Kongoussi, 10 juin 2020 (AIB)-Le maire de la commune de Kongoussi Daouda Zoromé a plaidé mardi, pour des abris de qualité au profit de quelques 131 mille déplacés internes qui ont été déjà sinistrés par deux fois.

«Nous sommes peinés de constater que des déplacés sont régulièrement sinistrés à Kongoussi. Seulement nous avons constaté aussi que les abris ne tiennent pas au moindre vent encore moins à une grande pluie. C’est pourquoi nous attirons votre attention parce qu’en tant que première autorité de la commune, nous ne sommes pas honorés quand nos hôtes sont régulièrement victimes de sinistres même si des autochtones sont aussi victimes de ces mêmes sinistres», a indiqué mardi le maire de Kongoussi Daouda Zoromé.

M. Zoromé a également invité les services humanitaires à ouvrir l’œil sur les agissements de certains «déplacés» et à prendre en compte les populations autochtones.

«Je vous demande de revoir aussi votre organisation parque nous avons fait le constat que certaines tentes (abris) sont vides et ne sont occupées qu’à la programmation d’une assistance», a-t-il affirmé.

 

Le bourgmestre de Kongoussi réagissait après une présentation de la situation des déplacés internes par le directeur provincial en charge de l’Action humanitaire du Bam Ousseni Kaboré, lors de la deuxième session du cadre de concertation provinciale de l’année 2020, tenue le 9 juin.

Selon les conclusions de Monsieur Kaboré, le Bam enregistre plus de 131 000 déplacés internes au deuxième trimestre de l’année 2020.

«Nous sommes conscients de la situation que vous évoquée. Mais il faut savoir que les abris des déplacés ont été érigés par des partenaires. Ces abris sont généralement conçus pour une durée de 3 mois alors que notre situation va au-delà.

Aussi, nous ne pouvons pas imposer une qualité d’abris à un partenaire qui vient nous aider volontairement. Quant au comportement de certains déplacés, nous sommes au courant de la situation et nous avons procédé à une réorganisation interne pour pallier certaines difficultés» a répliqué Ousseni Kaboré.

M. Kaboré a également informé le cadre provincial que 15 personnes sur les 17 blessés lors du dernier sinistre, ont été libérées à la date du 8 juin et qu’aucun malade n’a été évacué à Ouagadougou.

«il y avait 4 personnes qui ont eu des fractures et que les agents de santé ont voulu transféré à Ouagadougou. Mais ces derniers ont refusé et ont signé des décharges pour aller chez les rebouteurs. A la date du 8 juin 2020, deux patients étaient toujours au CMA et toutes les charges ont été supportées par nos services. Pour reloger les sinistrés, nous avons érigé de nouvelles tentes pour eux» a ajouté Ousseni Kaboré.

Le cadre de concertation a examiné également la situation de la Covid 19 au Bam et la mise en œuvre des activités du projet Nertaamba dans les différentes communes du Bam.

Agence d’information du Burkina

 Asmado RABO

 

 

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