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Le gouvernement valide une étude qui dresse les obstacles au développement du Burkina

Ouagadougou, 7 mai 2021 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a validé vendredi, au cours d’un atelier à Ouagadougou, une étude qui analyse les causes et les impacts des conflits sur le développement du Burkina Faso.

La cérémonie d’ouverture de l’atelier de validation du projet de rapport de l’étude sur «l’analyse des causes des conflits et de leurs impacts sur la mise en œuvre du PNDES» a été présidée par la secrétaire générale de la Primature Yvonne Rouamba/Guigma.

Le Plan national de développement économique et social (PNDES) a été le référentiel de développement national au cours du premier mandat du président Roch Marc Christian Kaboré (2016-2020).

Mme Yvonne Rouamba/Guigma a indiqué que le rapport de l’étude dresse un portrait détaillé des causes de la fragilité du pays, face à la violence des groupes armés terroristes auxquels le Burkina Faso est confronté, pendant qu’il lutte contre les crises liées aux revendications sociales et la pandémie de la Covid-19.

L’étude fournit en outre, une évaluation de l’incidence de ces crises, notamment la crise sécuritaire, sur les résultats du développement du pays, a-t-elle affirmé.

Ce rapport s’inscrit dans le cadre de la formulation du nouveau référentiel de développement du Burkina Faso, censé orienter l’intervention publique au cours du quinquennat 2021-2025.

Ses résultats doivent guider la prise en compte de la dimension sécurité, paix et résilience, dans la formulation dudit référentiel.

Le processus de validation du nouveau RND est en cours et il est prévu dans les prochaines semaines, l’organisation des assises nationales sur ledit référentiel.

Yvonne Rouamba/Guigma a rappelé que certaines recommandations pertinentes de l’étude ont déjà été prises en compte dans le projet de document du RND 2021-2025.

«La réalisation de cette étude entre également dans le cadre de la deuxième phase de l’initiative ‘‘Evaluation pour la prévention et la consolidation de la paix’’», a-t-elle ajouté.

Pour la représentante des Partenaires techniques et financiers (PTF), Angeline Nguedjeu, la rencontre de ce vendredi marque la fin d’un processus qui a duré environ six mois et qui a été très productif.

La secrétaire générale de la Primature Yvonne Rouamba/Guigma

Elle a indiqué que les équipes techniques ont visité non seulement les six régions du Programme d’urgence pour le sahel (PUS), mais également trois autres régions frontalières, à la demande du gouvernement.

Ces visites ont permis aux équipes techniques d’avoir des éléments qui pourraient permettre de savoir pourquoi face aux mêmes défis, les régions réagissent autrement, les caractéristiques communautaires sont différentes, a-t-elle précisé.

«Tout ceci pour enrichir le document dont les conclusions devront trouver leurs réponses dans le nouveau référentiel national de développement», a précisé la représentante des PTF.

Seydou Ouédraogo, un membre de l’équipe qui a mené l’étude, a souligné que la crise sécuritaire a impacté négativement la mise en œuvre du PNDES, en ce sens qu’il y a eu une réorientation des ressources vers le volet sécuritaire.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

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