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La Chine compte aider le Burkina Faso à retrouver une «robuste croissance» (Ambassadeur)

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La Chine compte aider le Burkina Faso à retrouver une «robuste croissance» (Ambassadeur)

Ouagadougou, 24 mai 2021 (AIB)-La République populaire de Chine compte aider le Burkina Faso «avec toutes ses capacités», à retrouver une «robuste croissance», a déclaré son ambassadeur Li Jian.

«La Chine continuera avec toutes ses capacités, de soutenir le Burkina Faso à vaincre la pandémie (de la Covid) et à retrouver une robuste croissance économique dans sa propre voie de développement », a assuré l’Ambassadeur de la République populaire de Chine au Burkina Faso, Li Jian, dans une interview publiée lundi dans le quotidien public Sidwaya.

Le Burkina Faso a connu une croissance économique moyenne de 6,2% entre 2016 et 2019, avant de fléchir à 2,5% en 2020, à cause notamment du terrorisme et de la Covid.

En rappel, le 26 mai 2021 marque le troisième anniversaire du rétablissement de la coopération entre le Burkina Faso et la Chine continentale, après 24 ans de suspension au profit de Taïwan.

«La coopération sino-burkinabè va se poursuivre avec un élan plus dynamique», a indiqué Li Jian.

Comme bilan, le diplomate a notamment fait cas de la résorption des écoles sous paillotes au Burkina Faso à hauteur de 30 millions de dollars US, la dotation de matériels et d’appareils de test de semences d’une valeur d’environ 75 millions de FCFA, l’apport d’une aide alimentaire de 5331 tonnes de riz et du matériel médical pour lutter contre la Covid.

Li Jian a affirmé que ses services travaillent à démarrer le plus tôt possible, la construction de l’hôpital de référence de Bobo-Dioulasso (Ouest, 365km), la capitale économique du Burkina Faso.

Rappelons que le choix d’une portion de la forêt classée de Kua pour la construction de l’infrastructure sanitaire, avait suscité en mai 2019, une vive polémique, avant que le gouvernement burkinabè ne choisisse un autre site pour la pose de la première pierre en octobre 2020.

Agence d’information du Burkina

hb-ao/ata/ak

Lire l’interview en intégralité sur sidwaya.info (cliquez)

 

 

Santé, assassinat, coopération et sport en couverture des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Santé, assassinat, coopération et sport en couverture des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 24 mai 2021 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce  lundi, évoquent à leur Une, l’assassinat des femmes à Ouahigouya (Nord), la coopération entre la France et  le Burkina Faso, la finale du tour cycliste du Bénin, sans oublier la mort de 7 personnes à  Pella dans le Boulkiemdé, suite à une intoxication alimentaire.

«Village de Pella dans le Boulkièmdé : Une intoxication alimentaire fait 7 morts», arbore à sa Une, le quotidien d’Etat Sidwaya.

A en croire le journal public, le village  de Pella, dans la province du  Boulkiemdé a connu un drame à  la suite d’une intoxication alimentaire qui a causé la mort de 7  personnes.

Le  »journal de tous les Burkinabè » explique  que les victimes auraient consommé du couscous fait à base de farine de mil.

A le lire, la farine en question avait été servie à faire du Zoom-koom (jus local) pour les  funérailles d’une vieille dame.

Dans la même veine, le quotidien privé Le pays  affiche à sa manchette : «Pella  dans le Boulkiemdé : 7 morts dans une famille suite  à une  intoxication alimentaire ».

D’après lui, les faits remontent  à la nuit du  mercredi  19 mai 2021 où 28  personnes d’une même famille ont mangé du couscous de petit mil  dont certaines présentant  des malaises ont été étés admises au centre de santé de ladite commune.

Le journal mentionne  que  18  personnes sont sous surveillance  à cause de  cette intoxication  et  trois autres  évacuées à Ouagadougou.

Sous un autre registre, le même quotidien titre  : «Assassinat à répétition dans la ville de Ouahigouya : Les femmes disent non à travers une marche de protestation ».

Selon le journal, l’assassinat d’une femme enceinte au secteur 6 de la ville de  Ouahigouya, le  jeudi 20 Mai 2021 a provoqué  la sortie  des Ouahigouyalaises  dans la rue.

Pour le  confrère, la porte-parole des manifestantes  Djénéba Sodré/Sangarba,  les femmes de  Ouahigouya ont été  éprouvées à deux reprises pendant ce mois de mai.

De l’avis de  Mme Sodré,  un  homme  égorge   sa femme enceinte  le 8 mai dernier   au secteur 8 de la ville de Ouahigouya et un autre homme tue son épouse enceinte et mère de 5 enfants le  jeudi  20 mai 2021.

«Féminicide à Ouahigouya : Une marche pour réclamer justice », publie à sa Une, le journal Sidwaya.

Le quotidien d’Etat souligne que les femmes de Ouahigouya ont réclamé justice pour Aminata Ouédraogo et Adjaratou Zongo assassinées par leurs époux.

Sur le plan de la coopération bilatérale,  l’Express du Faso arbore à sa Une : «Bobo- Dioulasso obtient 11, 81 milliards pour booster son économie»

Le quotidien bobolais précise que le ministère en charge de l’Economie et  la France ont signé  le vendredi 21mai 2021, deux conventions relatives au financement du projet de développement économique local durable de la ville  de Bobo dioulassso.

Selon lui, le premier accord est cofinancé  par l’Agence française de développement(AFD)  à  hauteur de 9,84 milliards de FCFA  et l’Union européenne  à 1,97 milliards de FCFA.

Le journal privé souligne que le second est relatif  à un différé de dette  d’un montant total  de 3 872  080 290, 82 F FCA .

Pour  L’Observateur Paalga renchérit  que cette  diplomatie  bilatérale permettra  de développer la capitale économique du Burkina Faso.

Au plan sportif,  le même journal soutient que le tour du Bénin s’est achevé le samedi 22 mai 2021 en terre  dahoméenne avec la razzia  des Etalons du Burkina.

Le journal privé  soutient  que  les Etalons  sont revenus de cette compétition cycliste avec les mains  pleines de cadeaux.

Quant au quotidien bobolais, l’Express du Faso,  le vainqueur du tour du Bénin,  Paul Daumont   offre le maillot jaune aux Burkinabè.

Agence d’information  du Burkina

NO-OA/ata/ak

 

 

 

 

 

 

Burkina : La presse publique Sidwaya a un nouveau président de Conseil d’administration

Burkina : La presse publique Sidwaya a un nouveau président de Conseil d’administration
Ougadougou, 24 mai 2021(AIB)-Romain Auguste Bambara a été nommé lundi, président du Conseil d’administration de l’entreprise publique de presse burkinabè ‘’Les Editions Sidwaya’’ pour un premier mandat de trois ans.
M. Bamabra remplace à ce poste Victorien Aimard Sawadogo qui vient d’achever deux mandats cumulés de six ans.
Le journaliste Sié Jérémi Sié Koulibaly va achever son mandat au sein du Conseil d’administration de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), précise encore le conseil des ministres du lundi 24 mai 2021.
Journaliste vedette de la radio puis de la télévision nationale, Romain Auguste Bambara a été pendant longtemps, attaché de presse à l’ambassade du Burkina Faso à Paris, avant d’être nommé, en février 2018, Directeur de la Communication et des Relations publiques de la présidence du Faso.
Les Editions Sidwaya fortes de plus de 200 agents, comprennent plusieurs titres dont le quotidien Sidwaya, l’Agence d’information du Burkina (AIB) et le Carrefour africain.
Agence d’information du Burkina

Burkina : le Sénégal remporte le tournoi de lutte du Sourou

LUTTE-BFA-AFR-SPORT-FESTIVAL-TOURNOI

Burkina : le Sénégal remporte le tournoi de lutte du Sourou

Tougan, 22 mai 2021 (AIB) – Les lutteurs sénégalais ont remporté samedi soir à Tougan, la 10e édition du Festival international de lutte africaine, danses et chants traditionnels du Sourou en battant quatre autres pays de la sous-région ouest africaine dont le Burkina Faso, pays hôte.

Les Lions du Sénégal ont rugi samedi dans l’arène du stade Sangoulé Lamizana de Tougan lors du 10e Festival international de lutte africaine, danses et chants traditionnels du Sourou (FESTILADC). Cette compétition de lutte traditionnelle africaine initiée depuis 2000 par le médiateur du Faso Sara Sérémé, a regroupé le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Sénégal et le Togo.

Dans ce cas de figure c’est le tournoi nordique qui s’impose. Tous les pays se croisent dans trois catégories (86kg, 100kg et 120kg) et le classement se fait aux points. Chaque pays présente ses trois lutteurs pour trois combats. Aux termes de ces trois combats, la victoire revient au pays qui aura remporté au moins deux combats.

Pour le premier round, le Burkina Faso est opposé au Togo. Bazongo Karim chez les 86kg et Eloi Zerbo (100kg) remportent leur combat respectif pour le Burkina Faso avant que leur compatriote Romaric Kawané (120kg) ne perde face à son adversaire togolais.

Cette première victoire du Burkina (2-1) a montré la voie à suivre aux Etalons lutteurs. Le 2e combat opposant la Côte d’Ivoire au Sénégal a vu les Lions surclasser les Pachydermes en un temps record (3-0). Le Burkina Faso a ensuite battu le Niger avec encore Karim Bazongo au sommet de son art (3-1).

Le Séngal bat le Togo (3-0) avant que le Burkina Faso ne dispose également de la Côte d’Ivoire (3-0). Dans le choc entre Eperviers du Togo et Mena du Niger, c’est le second pays cité qui a eu raison de son adversaire par 3-0. Les Burkinabè n’ont pas pu résister face aux Sénégalais dans la très attendue empoignade pour la première place. C’est un 3-0 sec que les Lions ont infligé aux Etalons.

Entre Nigériens et Ivoiriens, la victoire est revenue au Niger (3-0) pendant que le face à face entre la Côte d’Ivoire et le Togo, a tourné à l’avantage des Eperviers (3-0). Le Niger et le Sénégal se sont séparés sur une nette victoire des Sénégalais (3-0).

Au bilan, sur les 4 combats que chaque pays a livré, le Sénégal a réalisé autant de victoires et s’est classé premier devant le Burkina Faso qui a remporté 3 combats sur 4. Le Niger est classé 3e avec 2 combats gagnés pendant que le Togo est resté sur une seule victoire. La Côte d’Ivoire n’a gagné aucun de ses matchs et se classe 5e sur 5.

Pour sa première place le Sénégal a remporté le trophée du FESTILADC, la médaille d’or et la somme de 2 millions de FCFA, laissant son challenger burkinabè, la médaille d’argent et la somme de 1 million FCFA. Le Niger pour sa 3e place a eu la médaille de bronze et 500 000FCFA. La Côte d’Ivoire et le Togo ont perçu chacun un prix d’encouragement de 300 000FCFA.

Des combats d’un bon niveau

Pour l’espoir de la lutte burkinabè Karim Bazongo (22 ans) qui n’était qu’à sa première compétition internationale, « je suis venu confiant et je n’ai pas eu peur ». Selon le président de la fédération burkinabè de lutte Pierre Badiel, « on a vu de très beaux combats. Le niveau des combats était très intéressant. Les résultats montrent que le Burkina progresse. On doit être fier du 2e rang que le Burkina a occupé ».

Les finales nationales du Festival étaient également à l’honneur. En plus de ces compétitions internationales, le comité d’organisation a organisé des combats au niveau régional et national en dames et en hommes, âprement disputés.

En lutte open fille au niveau régional, c’est Adèle Paré qui a été sacrée devant Blandine Toé pendant que chez les garçons Daouda Toé a eu raison de Yacouba Zan. En open national les hommes ont livré des matchs enlevés. Chez les moins de 80 kg, Tony Ferdinand a eu la victoire face à Moctar Ki pendant que chez les lourds c’est Eloi Zerbo qui a dicté sa loi face à son concurrent Romaric Kawané. Tous ont remporté des prix assez alléchants.

Le médiateur du Sénégal Me Alioune Badara Cissé qui a coprésidé le Festival avec la promotrice Sara Sérémé a reconnu que « les Burkinabè, les Nigériens, les Ivoiriens, les Togolais savent reconnaitre la fraternité entre les peuples. C’est la jeunesse de la sous-région qui a gagné. Ce sont les petits ruisseaux qui font les grands clubs ».

La promotrice de la compétition a félicité l’adhésion des populations à l’organisation de ce festival. « Je ne peux également que remercier toutes les autorités qui nous ont fait confiance, qui font confiance à ce sport éducatif, ce sport culturelle. Nous ne devons jamais oublier d’où nous venons. Nous devons savoir compter sur nos valeurs culturelles, nos valeurs qui peuvent nous aider à transcender des limites et à aller de l’avant », s’est-elle exprimée.

Elle poursuit que « la lutte traditionnelle est le sport identitaire de toute la CEDEAO et comme le médiateur du Sénégal l’a si bien dit, à travers la jeunesse on reconnait très vite la population qui l’a éduqué et qui se campe derrière elle. Nous souhaitons surtout que ce sport éducatif permette de renforcer le sentiment d’appartenance, le partage entre les différentes communautés, renforce également la cohésion sociale et renforce surtout la paix et la santé ».

Les organisateurs ont attribué un trophée d’honneur au président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, patron de cette édition. Un autre trophée a été donné au médiateur du Sénégal Me Alioune Badara Cissé, coprésident.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Komondjari (Est) :  Un infirmier porté disparu

Burkina-Insécurité-Disparition

Komondjari (Est) :  Un infirmier porté disparu

Gayeri, 21 mai 2021 (AIB)-L’infirmier chef de poste du Centre de Santé et de la Promotion sociale (CSPS) de Tankouali, dans la commune de Foutouri, est porté disparu depuis le dimanche dernier, a appris l’AIB de sources concordantes.

Selon les mêmes sources, l’agent de santé a été aperçu, pour la dernière fois, le dimanche 16 mai 2021 aux environs de 12 heures à Gayéri où il s’était rendu pour des activités du Comité de Gestion (COGES)  du CSPS.

Depuis, il est injoignable au téléphone, ses contacts téléphoniques seraient hors réseau.

Vu la situation sécuritaire délétère dans cette localité, tout porte à croire que l’infirmier est victime d’un kignapping.

Fermé au cours du dernier trimestre de l’année 2020 suite à des menaces terroristes, le CSPS de Tankoualou n’a rouvert qu’en début février 2021 avec un effectif de cinq agents.

Agence d’information du Burkina

kac-js/ata/ak

Les pèlerins burkinabè vaccinés contre la Covid pourront se rendre au Hadj (ambassadeur saoudien)

Burkina- Arabie Saoudite-Coopération-Hadj

Les pèlerins burkinabè vaccinés contre la Covid pourront se rendre au Hadj (ambassadeur saoudien)

Ouagadougou, 21 mai 2021 (AIB)-L’ambassadeur de l’Arabie Saoudite au Burkina Faso, Dr Waleed Alhamoudi, a assuré que les pèlerins burkinabè âgés de 18 à 60 ans et vaccinés contre la Covid, pourront effectuer le Hadj 2021, a appris l’AIB vendredi.

«S’il plait à Allah, les fidèles musulmans, y compris ceux du Burkina Faso, pourront effectuer les rituels du Hadj cette année 2021, tout en respectant les mesures de précaution et des exigences fixées par les autorités saoudiennes», a déclaré l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite au Burkina Faso Dr Waleed Alhamoudi.

Le diplomate s’exprimait dans une interview publiée vendredi par le quotidien public Sidwaya.

Selon Dr Alhamoudi, les pèlerins à l’intérieur de l’Arabie Saoudite, doivent recevoir deux doses de vaccin contre la Covid-19 avant le premier du mois de Dhu al-Hijjah.

«Pour les pèlerins venant de l’extérieur, ils doivent être vaccinés également», a ajouté Dr Waleed Alhamoudi, précisant que l’âge requis est de 18 à 60 ans.

L’ambassadeur a affirmé que 72h avant leur départ, les pèlerins doivent se soumettre à des test-Covid et accepter un isolement de 72h après leur arrivée en terre saoudienne.

En rappel, les quelques 8 000 pèlerins burkinabè qui se rendent annuellement au Hadj, n’ont pas pu le faire en 2020, à cause de la pandémie du Covid.

Entre le 9 mars 2020 et le 19 mai 2021, le Burkina Faso a enregistré 13 408 cas de Covid dont 165 morts, 13 223 guéris et 20 cas actifs.

Le Burkina Faso qui compte vacciner 15 millions 194 mille 315 personnes, attend toujours ses premières doses de vaccins de l’initiative Covax.

«Pour ce qui concerne le vaccin, je dois vous rassurer. Le ministre de la Santé (Charlemagne Ouédraogo) a dit que si sur le plan diplomatique, la question du Hadj est réglée avec nos amis de l’Arabie Saoudite, les pèlerins qui devront partir, pourront bénéficier de la vaccination pour honorer leur engagement religieux», a déclaré le Premier ministre Christophe Dabiré hier jeudi devant les députés, selon burkina24.

Agence d’information du Burkina

oa-ata/ak

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina/Insécurité : Le PM réaffirme la nécessité de maintenir le couvre-feu

Burkina/Insécurité : Le PM réaffirme la nécessité de maintenir le couvre-feu
Ouagadougou, 20 mai 2021 (AIB)  – Le Premier ministre Christophe Dabiré a réaffirmé jeudi, la nécessité de maintenir le couvre-feu dans certaines localités burkinabè, pour empêcher entre autres, l’approvisionnement des terroristes.
« Vous savez bien que les terroristes s’approvisionnent dans nos marchés, chez les commerçants et qu’ils attendent les heures les mieux indiquées pour aller se servir. S’il n’y a pas de couvre-feu pour permettre aux gouverneurs et aux hauts-commissaires de travailler avec une certaine sérénité, nous allons avoir des soucis », a insisté Christophe Joseph Marie Dabiré.
Le chef du gouvernement qui s »exprimait jeudi, lors de son discours sur la situation de la Nation, a rappelé que la loi qui encadre le couvre-feu, court jusqu’au 12 juillet 2021.
Le Premier ministre a expliqué qu’après une évaluation de la situation sécuritaire dans les régions touchées par les attaques terroristes, les rapports établis par les gouverneurs de ces régions concernées affirment à l’unanimité qu’il ne faudra pas suspendre l’Etat d’urgence dans ces localités.
Au regard de la difficile situation sécuritaire que connaît le pays, Christophe Dabiré a expliqué à la représentation nationale l’intention du gouvernement de proroger l’Etat d’urgence.
« Une intention, selon Christophe Joseph Marie Dabiré qui va dans le bon sens. »
L’Etat d’urgence est en vigueur depuis décembre 2018 dans plusieurs provinces du Burkina Faso, pays en proie à des attaques terroristes récurrentes et meurtrières. Sa prorogation a été faite sur 12 mois à partir de janvier 2020 dans 14 provinces.
Rasmané ZONGO (stagiaire)

Burkina : La vente groupée du sésame a rapporté 27,2 milliards FCFA en 2020

Burkina-Agriculture-Filière-Sésame

Burkina : La vente groupée du sésame a rapporté 27,2 milliards FCFA en 2020

Ouagadougou, 20 mai 2021 (AIB)-Les coopératives travaillant sous la coordination du Projet Sésame, ont vendu en 2020, plus de 52 mille tonnes de sésame pour un montant de 27, 2 milliards de FCFA, a appris l’AIB jeudi.

«Pour la campagne 2020-2021 les ventes groupées des coopératives bénéficiaires sont estimées à 52 301 tonnes, soit plus de deux fois le volume des ventes groupées de 2019-2020. Cela représente près de 27 milliards 241 millions 919mille 265 F CFA de chiffres d’affaires dans les trois régions d’intervention du projet Sésame», a affirmé son coordonnateur Boubacar Sow.

M. Sow s’exprimait jeudi lors de l’atelier bilan de la commercialisation groupée du sésame par les coopératives encadrées par sa structure.

«La filière sésame constitue aujourd’hui l’un des produits de rente les plus importants pour l’économie nationale et une source importante de revenue pour les producteurs, les exportateurs et les transformateurs», a dit le représentant du ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Aziz Sana.

M.Sana a indiqué que son département soutient l’atelier parce qu’il croit fermement que la capitalisation   renforcera les capacités techniques et créera au sein des acteurs, une masse critique d’expertise au service du développement de la filière.

Le projet Sesame, financé à hauteur de 1, 4 milliards de FCFA par les Etats-Unis, pour la période 2016-2021, veut accompagner 500 mille acteurs dans quatre régions du Burkina Faso (Boucle du Mouhoun-Ouest-, les Hauts-Bassins-Ouest-, l’Est, les Cascades-Ouest-).

En rappel, les exportations du sésame ont rapporté plus de 361 milliards de francs CFA entre 2015 et 2019 au titre du Budget de l’Etat, selon la balance commerciale édition 2020.

Le Burkina Faso est classé 9e pays exportateur mondial de sésame en 2019 avec une part des exportations mondiales de 2,2%.

Agence d’information du Burkina

EY/ata/ak

 

Politique, réconciliation et accusation au menu des quotidiens burkinabè

Burkina- Presse-Revue

Politique, réconciliation et accusation au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 21 mai 2021 (AIB) –  La presse burkinabè de ce jeudi commente largement l’affaire  de l’opérateur économique Apollinaire Compaoré,  la visite à Ouagadougou du ministre ivoirien  en charge de la  réconciliation nationale, Kouadio  Konan Bertin (KKB), sans oublier  le discours  du Premier ministre Christophe Dabiré sur la situation de la Nation, la veille à  l’hémicycle .

«Le PM à l’Assemblée nationale : Discours sur la situation de …. l’insécurité », affiche à sa Une, le doyen des quotidiens du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Le journal explique que conformément à la loi fondamentale, le Premier ministre  Christophe Joseph Marie Dabiré a livré hier jeudi 21 mai 2021, son discours  sur la situation de la Nation au parlement burkinabè.

Selon lui, ce rendez-vous républicain a permis à M. Dabiré de faire le tour d’horizon des domaines de la vie nationale dont celui de la sécurité.

A ce sujet,  le confrère s’exclame à travers sa rubrique « Regard sur l’actualité» que c’est « dur  dur d’être optimiste avec Christophe Dabiré ! ».

Pour sa part, le quotidien privé  Le Pays mentionne en première page, une déclaration du PM Dabiré qui dit ceci : « Notre pays n’est pas encore sorti de sa situation de fragilité sécuritaire, sanitaire et socio-économique».

A   lire   le journal, le patron de l’exécutif burkinabè «doit davantage  retrousser ses manches», car  selon lui, beaucoup reste à faire pour combler les attentes des  populations.

De son côté, le  quotidien Sidwaya note que la majorité  s’est dite  satisfaite du discours du PM tandis que l’opposition  dit être resté sur «sa soif»  par  rapport  au grand oral de Christophe Dabiré.

L’express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, quant à lui,   révèle à sa Une: « Situation nationale : Malgré tout le Burkina se porte bien».

A  en croire le  quotidien «bobolais», si le pays se porte à merveille, il n’en demeure pas  moins de souligner des signes d’inquiétudes.

La presse burkinabè s’intéresse aussi à  l’affaire de l’opérateur économique Apollinaire Compaoré.

A ce propos, Le pays écrit : «Accusation de financement de terroristes contre le patron des patrons «Apollinaire Compaoré n’est mêlé ni de près, ni de loin à cette affaire », dixit Hadj Moumouni Kaboré du RSACDSPB.

Le journal soutient que  le Réseau des syndicats et associations des commerçants pour le développement du secteur privé du Burkina (RSACDSPB) a démenti hier jeudi à Ouagadougou, devant les journalistes, les allégations et accusations portées contre le président  du patronat burkinabè, Apollinaire Compaoré.

Selon lui, le responsable du RSACDSPB déclare  que  M. Compaoré  n’est pas impliqué dans une affaire de financement des terroristes.

Dans  la  même veine, le journal public Sidwaya arbore à sa Une : « Affaire Apollinaire Compaoré: Des commerçants soutiennent l’opérateur économique ».

Pour  le quotidien d’Etat, des commerçants apportent leurs soutiens  à l’homme d’affaires Compaoré, accusé sur les réseaux sociaux de trafics de cigarettes avec les terroristes.

Sur un autre volet, le même journal publie à  sa manchette : «Réconciliation nationale : La  Côte d’Ivoire s’intéresse au cas  burkinabè».

Le journal de tous les Burkinabè mentionne que le ministre ivoirien,  en charge de la question, Kouadio  Konan Bertin (KKB) a séjourné  du 20 au 25 mai  2021 au Burkina pour s’inspirer de son expérience.

Le Pays précise  que KKB  est venu  à l’école de son  collègue burkinabè  Zéphirin Diabré pour  mieux réussir sa mission  dans son pays.

Agence d’information  du Burkina

NO/ata/ak

Burkina : Le discours sur la situation nationale  du PM, diversement apprécié par la majorité et l’opposition

Burkina- Discours-Parlement- Réactions

Burkina : Le discours sur la situation nationale  du PM, diversement apprécié par la majorité et l’opposition

Ouagadougou, 21 mai 2021 (AIB)- Le discours sur la situation de la Nation  prononcée hier  vendredi,  par le Premier ministre (PM) Christophe  Dabiré  est jugé «insignifiant» par les députés de  l’opposition alors que ceux de la majorité pense que le PM s’est  «clairement» exprimé.

Selon le président du groupe parlementaire Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP),  Achille Tapsoba,  pour l’opposition  le bilan présenté par   le PM est  «insignifiant » par rapport aux attentes des populations.

Pour lui, beaucoup d’efforts ont  été faits par le gouvernement pour lutter contre le terrorisme mais d’énormes difficultés perdurent toujours en matière de lutte contre le terrorisme.

A l’en croire, l’action des «forces du mal»  s’est exacerbée ces derniers temps avec des bilans «macabres»  et «constatables»  tous les jours.

Le président du groupe parlementaire CDP  s’est  aussi  appesanti sur la crise scolaire, issue des réformes engagées par l’Etat sur l’éducation  et a  invité l’Etat et les acteurs à un dialogue pour une sortie de  crise

M. Tapoba a évoqué la question de la réconciliation nationale, un socle dont le tissu est rompu sur lequel doivent être bâties l’unité, nationale, la solidarité  et la cohésion sociale.

Il a renchéri que les Burkinabè doivent avoir  le courage,  l’honnêteté, la loyauté  de se parler en signalant que la réconciliation demeure  un préalable pour une  résolution de toutes les questions du pays.

Pour son allié du groupe parlementaire Paix  et justice  et réconciliation nationale (PJRN), Me  Gilbert Noël Ouédraogo,  le PM Dabiré a essayé de faire le point de la situation nationale.

Selon lui, les principales préoccupations  des députés se focalisent  sur  la sécurité, les infrastructures et celle des scolaires.

A l’entendre, des promesses ont été faites  sur le plan infrastructurel par l’Etat mais  précise que  beaucoup reste  à faire au   niveau de certaines villes en ce qui concerne le bitume.

Me  Ouédraogo a attiré l’attention du gouvernement sur l’état défectueux des voies en cette saison  des pluies.

De l’avis du président du groupe parlementaire  Union pour le progrès et le changement (UPC), un allié  du pouvoir), Amadou Diomdioda Dicko, le bilan du PM Christophe Dabiré est jugé positif, car selon lui, les résultats ont été atteints.

Pour M. Diomdioda, il  faut le lier  au contexte actuel caractérisé par les crises sécuritaires (Terrorisme) et sanitaires (Covid-19) du Burkina Faso.

Il s’est dit  satisfait de l’organisation des élections présidentielles et législatives du 22 novembre 2020 sous le leadership du président Roch Marc Christian Kaboré malgré le contexte difficile du pays.

Amadou Diomdioda Dicko  affirme noter depuis un certain temps un apaisement «drastique » au plan sécuritaire avec la  mise en place des Volontaires  pour la défense de la partie (VDP) .

Il a  ainsi  exhorté  le gouvernement à accompagner ces volontaires en matériel adéquat pour  la défense de  l’intégrité du territoire national.

Le groupe parlementaire Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir) se réjouit du discours prononcé par le chef du gouvernement Dabiré.

Député de groupe parlementaire, Alexandre Ousmane Siguian  estime que  le Premier ministre  a montré les efforts de l’Etat, à contrer  terrorisme et  la résilience des populations  face au phénomène.

De son avis, le Plan national de développement  économique et social (PNDES) qui a pris fin en 2020 a enregistré des résultats «satisfaisants» au regard des réalisations  dans les différents secteurs d’activités.

Selon le président du groupe parlementaire Rassemblement pour la démocratie  et la justice (RDJ), Alidou Sanfo, le discours du PM se  décline en quatre principaux axes que sont la sécurité,  la santé, le bilan du PNDES et les élections de 2020

M. Sanfo a, par ailleurs, précisé que les députés ont  soulevé de multiples difficultés dans leurs localités respectives  (provinces et communes)  relatives,  entre autres, aux  domaines, de l’éducation, de l’hydraulique, de santé.

Pour le  président du groupe parlementaire Nouveau temps pour la démocratie (NTD, Majorité), Mahamoudou Pierre Célestin Zoungrana,   le discours  du  PM est une adresse «claire », « limpide »  avec beaucoup de précisions.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ ak

Burkina/Insécurité : Le député Salifou Sawadogo dénonce des discriminations dans les contrôles d’identité

Burkina-Politique-Sécurité

Burkina/Insécurité : Le député Salifou Sawadogo dénonce des discriminations dans les contrôles d’identité

Ouagadougou, 20 mai 2021 (AIB)-Le député Salifou Sawadogo (CDP, opposition) s’est indigné jeudi, parce que selon lui, les contrôle d’identité aux entrées des villes, s’exercent sur ceux qui voyagent en car, alors que les propriétaires de véhicules personnels sont pratiquement exemptés.

«Il y a vraiment une scène ahurissante aux sorties ou aux entrées de nos villes et campagnes avec nos compagnies de transport. Vous voyez des Burkinabès alignés pour des contrôles de police. J’imagine c’est pour des questions d’ordre sécuritaire.

Mais véritablement c’est un peu dégradant. J’ai un peu cette impression de voir des images des pays de l’Apartheid, des sous-Burkinabè, pendant que d’autres passent à véhicule pratiquement sans contrôle», a déploré le député Salifou Sawadogo (CDP, opposition), lors du discours sur la situation de la Nation, prononcée par le Premier ministre Christophe Dabiré.

Pour faire face aux attaques terroristes en cours depuis 2015, les Forces de défense et de sécurité (FDS) burkinabè, ont renforcé les contrôles à tous les niveaux.

«Oui pour les contrôles à tous les niveaux. Soit on généralise ou on permet aux Burkinabè lambda de passer. Sinon, c’est dégradant, c’est humiliant de voir aux entrées et aux sorties de nos villes et campagnes des Burkinabè en rang sur 100 mètres pour des contrôles d’identité», a renchéri l’ex ministre de l’Environnement.

Pour Christophe Dabiré, ces opérations de contrôles ont toujours existé et sont aujourd’hui plus que jamais nécessaires.

«Je puis vous assurer que ces contrôles nous permis d’intercepter des gens et ils étaient en train de rentrer à Ouagadougou.  Ce n’est pas qu’ils n’ont pas pu faire péter ce qu’ils amenaient que nous allons nous satisfaire (…)

Il y a eu des situations tout récemment à la frontière avec le Togo où nous avons attrapé des gens qui transportaient un certain type de…Mais ça ce sont les contrôles dans les cars qui nous ont permis de savoir que c’étaient des malfrats», a expliqué le Premier ministre.

Selon Christophe Dabiré, les FDS ne communiquent pas sur leurs interpellations afin de pouvoir démanteler toutes les personnes impliquées.

Agence d’information du Burkina

BH-AO/ata/ak

 

 

Burkina : Le Premier ministre satisfait du taux d’exécution de 73,7% du PNDES en fin 2020

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Burkina : Le Premier ministre satisfait du taux d’exécution de 73,7% du PNDES en fin 2020

 

Ouagadougou, 20 mai 2021 (AIB) – Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré s’est réjoui jeudi, du taux d’exécution physique de 73,7%  du référentiel de développement (PNDES) qui a régit le premier mandat du président Roch Marc Christian Kaboré.

«Nonobstant les multiples difficultés qui ont jalonné la période de mise en œuvre du PNDES, nous avons engrangé des résultats tout à fait acceptables, voire satisfaisants», a indiqué le Premier ministre Dabiré.

Le Plan national de développement économique et social (PNDES) est le référentiel de développement qui a régulé de 2016 à 2020, le premier mandat du président Roch Marc Christian Kaboré.

Selon Christophe Joseph Marie Dabiré, «le taux d’exécution physique de ce référentiel est ressorti à 73,7% en fin 2020».

Le chef du gouvernement livrait jeudi son discours sur la situation de la Nation devant le parlement burkinabè.

Il a affirmé «que le document (PNDES) avait été adopté avec un besoin de financement qui s’élevait à 5 570 milliards de FCFA».

Cependant, «à la date du 31 décembre 2020, grâce au dynamisme  de (sa) diplomatie financière», le Burkina Faso a «pu lever 5 035 milliards de FCFA, soit un taux de mobilisation du besoin de financement de 90%».

«En y intégrant nos ressources propres dont le taux de mobilisation s’élève à 77%, le taux global de mobilisation des ressources pour financer le PNDES est ressorti à 82% au 31 décembre 2020», a-t-il déclaré.

Le Premier ministre Dabiré a réitéré sa «profonde gratitude» à tous les partenaires burkinabè «pour le capital de sympathie dont le Burkina Faso a bénéficié de leur part, tout au long de la mise en œuvre du PNDES».

Il a assuré que «ce référentiel de développement (…) a permis d’engranger des acquis majeurs, notamment en termes de consolidation de l’Etat de droit et d’amélioration des conditions de vie des (…) populations (burkinabè)».

Ces acquis, selon ses dires, «ont permis de créer des emplois et des richesses dont la redistribution, à travers (les) politiques sociales, a été largement en faveur des couches les moins favorisées».

Cependant, le chef du gouvernement reconnait que le pays «n’est pas encore sorti de sa situation de fragilité sécuritaire, sanitaire et socio-économique».

Il a donc invité «tous les Burkinabè (à) se retrouver autour du gouvernement, pour réaliser les chantiers du président du Faso, dans le cadre de ce nouveau quinquennat 2021-2025».

Le Nouveau référentiel de développement du Burkina Faso (NRD 2021-2025) est présentement en cours d’élaboration.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

 

Photo : Primature

Burkina : La puissance électrique passe de 325 à 800 Mégawatts en 5ans  (PM)

Burkina-Société-Energie-Progrès

Burkina : La puissance électrique passe de 325 à 800 Mégawatts en 5ans  (PM)

Ouagadougou, 20 mai 2021 (AIB)-Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a annoncé jeudi, que la puissance électrique est passée de 325 Mégawatts en 2015 à 800 Mégawatts en 2020, lors de son discours sur la situation de la nation.

«Nous avons pu porter la puissance électrique disponible du pays de 325 Mégawatts en 2015 à 800 Mégawatts en 2020 et faire passer le nombre de localités électrifiées de 552 à 1 511 sur la même période», a indiqué le chef du gouvernement.

Pour lui, le pays doit accélérer le démarrage des projets de centrales électriques financés par la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement pour renforcer la production et  l’efficacité énergétique dans le cadre de la  stratégie de mix énergétique.

Christophe Dabiré renchérit, que malgré les résultats escomptés, les récents délestages viennent rappeler que l’offre énergétique reste insuffisante pour satisfaire une demande en croissance continue.

«Dans ce sens, nous pouvons nous réjouir de l’acceptation en 2020, par le Millénium Challenge Corporation, du second compact du Burkina Faso, centré sur l’énergie », a- t-il ajouté.

De son avis, ce programme va apporter des solutions appropriées à l’amélioration du stockage de l’énergie solaire, au transport de l’électricité et au renforcement de la gouvernance du secteur.

Agence d’information du Burkina

ao-hb/ata

 

 

 

 

 

 

« L’application des mesures barrières a impacté négativement les activités sportives » (PM)

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« L’application des mesures barrières a impacté négativement les activités sportives » (PM)

Ouagadougou, 20 mai 2021 (AIB) – Le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré a déclaré jeudi lors de son discours sur la situation de la nation à l’Assemblée nationale à Ouagadougou, que l’application des mesures barrières et les restrictions des libertés dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, a négativement impacté l’activité sportive et culturelle.

« En ce qui concerne la culture, le tourisme, les sports et loisirs, l’application des mesures barrières et de restriction des libertés résultant de la lutte contre la pandémie du COVID-19 a impacté négativement leurs activités », a déclaré le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré devant les députés.

Pour lui « la suspension de grandes manifestations internationales, la mise en quarantaine des villes, ont été de nature à freiner le déploiement de leurs activités ».

Mais selon M Dabiré, l’accompagnement du Gouvernement a permis « d’accompagner la promotion de l’entreprenariat culturel et touristique, et l’aménagement de sites touristiques ; de construire des centres de loisirs et de proximité et de réhabiliter certains stades régionaux ».

Depuis l’apparition de la Covid-19 toutes les activités sportives et culturelles ont été suspendues. Les grandes manifestions culturelles comme le SIAO, le FESPACO et les championnats nationaux de la vingtaine de disciplines au Burkina Faso avaient tous mis en berne.

Le Premier ministre s’exprimait à l’hémicycle devant la représentation nationale.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

Tour du Bénin: le Burkinabè Salif Yerbanga remporte la 4e étape

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Tour du Faso: le Burkinabè Salif Yarbanga remporte la 4e étape

Ouagadougou, 20 mai 2021 (AIB) – Le coureur burkinabè Salif Yarbanga a remporté jeudi, la 4e étape du Tour international du Bénin, a-t-on appris de la Fédération burkinabè de cyclisme.

Salif Yerbanga a parcouru les 87 km qui relient Bohicon à Lokossa en 2h22mn20sec, soit une vitesse moyenne de 36,66km/h.

L’autre Burkinabè Paul Daumont, auteurs de 3 victoires sur 4 étapes, conserve son maillot jaune de leader avec une avance de 4mn30 sur son compatriote Harouna Ilboudo.

Le vainqueur de l’étape du jour, Salif Yerbanga est le détenteur du maillot jaune de la dernière édition du Tour du Bénin en 2018.

Agence d’information du Burkina (AIB)
AS/ak

Terrorisme : Le Premier ministre appelle à ‘’ramener les combattants burkinabè à la maison’’

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Terrorisme : Le Premier ministre appelle à ‘’ramener les combattants burkinabè à la maison’’
Ouagadougou, 20 mai 2021 (AIB)-Le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré a relevé jeudi, la nécessité de ramener à la maison, les jeunes burkinabè qui ont pris les armes contre leur patrie, en s’engageant dans le terrorisme.
«Il n’est un secret pour personne que parmi leurs (groupes armés terroristes) combattants, figurent aujourd’hui des jeunes burkinabè qui ont pris les armes contre leur patrie. Notre devoir est de travailler à les ramener à la maison», a déclaré jeudi le Premier ministre burkinabè, lors de son discours sur la situation de la Nation.
Pour ce faire, le Premier ministre dit compter sur «l’action patriotique des
leaders d’opinion, des religieux, des coutumiers et autres personnes de ressources de leurs communautés d’origine».
Le Burkina Faso essuie depuis avril 2015, des attaques meurtrières attribuées à des terroristes dans plusieurs de ses localités, provocant le déplacement de plus de 1, 2 millions de personnes.
Après une relative accalmie ces derniers mois, la situation est redevenue préoccupante ces dernières semaines car des assaillants ont ouvert le feu à plusieurs reprises contre des citoyens désarmés à l’Est, au Nord et au Centre-nord.
«Le combat contre le terrorisme est une lutte de longue haleine et que seule, l’union sacrée des filles et fils du Burkina Faso peut permettre d’en venir à bout», a assuré Christophe Dabiré.
Il a également invité «tous les Burkinabè à se mobiliser pour lutter contre la radicalisation et l’extrémisme violent, combattre la stigmatisation et à bannir le repli identitaire qui sont sources de conflits meurtriers».
Agence d’information du Burkina
ata/ak

Burkina : La gestion de la Covid-19 «a été émaillée d’incidents regrettables» (Premier ministre)

Burkina-Santé-Covid-19-Gestion
Burkina : La gestion de la Covid-19 «a été émaillée d’incidents regrettables» (Premier ministre)
Ouagadougou, 20 mai 2021 (AIB)-Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a indiqué jeudi, que la gestion de la maladie à coronavirus (covid-19) «a été émaillée d’incidents regrettables» mais précisé que «le Burkina Faso a réussi à sauvegarder l’essentiel».
«Je reconnais avec vous que la gestion de cette pandémie a été très difficile, aussi bien pour le gouvernement, que pour tous les Burkinabè. Elle a été émaillée d’incidents regrettables», a indiqué le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré.
Le chef du gouvernement s’exprimait jeudi devant le parlement burkinabè, pour dresser la situation de la Nation.
«Tout en m’inclinant sur la mémoire de ceux que nous n’avons pu sauver, je peux affirmer que le Burkina Faso a réussi à sauvegarder l’essentiel», a-t-il affirmé.
Selon lui, «les résultats positifs réalisés à cette étape sont à mettre à l’actif de l’ensemble des acteurs impliqués dans la lutte contre cette pandémie».
«Ils se sont investis. Ils se sont sacrifiés. Certains ont été contaminés. D’autres ont même perdu la vie. Je leur rends un hommage mérité», a-t-il déclaré.
Christophe Joseph Marie Dabiré s’est «réjouie de ce que notre peuple ait accepté d’appliquer les mesures-barrières et les restrictions de liberté décidées par le gouvernement».
Il a invité les burkinabè à «poursuivre (leur) mobilisation pour le respect des mesures-barrières et (à se) préparer à la vaccination».
Il a ajouté que pour une meilleure introduction du vaccin dans notre pays, le gouvernement a élaboré «un plan national de déploiement».
Il a expliqué que «ce document fait le point de la logistique disponible et des capacités de notre système de santé à gérer le processus lié à la particularité de ces vaccins».
«Il définit également les populations cibles à prioriser et la communication à entreprendre, afin de favoriser une adhésion volontaire et massive à la campagne», a-t-il noté.
Agence d’information du Burkina
wis/ata

Le Burkina a connu une croissance économique de 6,2% entre 2016 et 2019 (Premier ministre)

Burkina-Economie-PNDES-Croissance
Le Burkina a connu une croissance économique de 6,2% entre 2016 et 2019 (Premier ministre)
Ouagadougou, 20 mai 2021 (AIB)-Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a affirmé jeudi, que le taux de croissance économique annuel moyen du Burkina Faso, est ressorti à 6,2%, entre 2016 et 2019 avant de fléchir en 2020, à 2,5%.
«Malgré les différentes adversités, le taux de croissance économique annuel moyen est ressorti à 6,2%, entre 2016 et 2019. En 2020, il a fléchi en s’établissant à 2,5%», a affirmé le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré.
Il a déclaré que la «croissance, somme toute positive, doublée d’une maitrise de l’inflation autour de 1,4%, est une preuve de la bonne tenue de l’économie nationale dans un monde en pleine récession».
Le chef du gouvernement livrait jeudi son discours sur la situation de la Nation devant le parlement burkinabè.
Il a indiqué que le taux de croissance a été obtenu suite à la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES, 2016-2020).
Ce plan a organisé les engagements du premier quinquennat du Président du Faso, selon trois axes stratégiques.
Il a permis de réformer les institutions et moderniser l’administration publique, de dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et les emplois et de développer le capital humain a noté Christophe Joseph Marie Dabiré.
Agence d’information du Burkina
WIS/ata
Photo : Primature

Insécurité et sport, en exergue dans les quotidiens burkinabè

Burkina-Revue-Presse

Insécurité et sport, en exergue dans les quotidiens burkinabè 

Ouagadougou, 20 mai 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce jeudi évoquent l’actualité nationale relative au sport, notamment, les futurs matchs des Etalons, sans oublier les attaques terroristes.

Le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga informe que 15 civils, 4 Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et 1 militaire ont été tués respectivement au Sahel, au Centre-nord et à l’Est du Burkina Faso.

Selon le journal, le gouverneur de la région du Sahel a informé dans un communiqué que le bilan du meurtre perpétré par les individus armés non identifiés (HANI) est de 15 civiles et 1 blessé à Adjarara, un hameau de culture situé à environ 7 km de Tin-Akoff, où de déroulait un baptême.

Toujours dans la partie Nord du pays, une patrouille militaire de Markoye a neutralisé 13 terroristes  vers Bangao et enregistré 1 blessé dans le rang des Forces de défense et de sécurité (FDS).

L’Observateur Paalga explique également qu’au Centre-nord, des corps sans vies  des quatre VDP disparus lors de l’attaque à Firka, un village de Pissila ont été retrouvés le lendemain 19 mai.

Le quotidien public Sidwaya dans sa parution indique que dans la matinée du mercredi 19 mai 2021, une équipe du sous-bureau du Haut-commissariat des Nations unie pour les réfugiés (UNHCR) de Dori, a échappé à une attaque.

Le véhicule de l’équipe des UNHCR qui quittait le camp de réfugiés maliens situé à une quinzaine de km de Dori  a été intercepté de peu, par les HANI qui étaient positionnés dans un bâtiment administratif non occupé.

Ayant raté leurs coup, ils ont ouvert le feu sur le véhicule qui, fort heureusement, était blindé, a expliqué le quotidien d’Etat.

Autre sujet évoqué par les quotidiens burkinabè dans leurs parutions du jour, c’est les matchs amicaux organisés par la FIFA.

Selon le doyen des quotidiens, L’Observateur Paalga, le sélectionneur national des Etalons, Kamou Malo a révélé la liste des joueurs sélectionnés pour les matchs amicaux organisés du 5 au 12 juin 2021 par la FIFA.

Sur la liste, Bassirou Compaoré, Gustave Sangaré, Arnaud Sibiri Sanou et Dramane Salou sont les quatre nouveaux athlètes qui s’ajoutent aux 29 autres déclare Kamou Malo sélectionneur national des Etalons à la Une du quotidien privé L’expresse du Faso.

L’Express du Faso met en exergue : «Matchs amicaux des Etalons : +On peut se mesurer à la Côte d’Ivoire+», reprenant ainsi, les propos de l’entraineur des Etalons.

Kamou Malo dit compter sur ses nouvelles recrues  pour donner une fraicheur à l’équipe des étalons et souhaite qu’ils s’imposent.

 

Agence d’information du Burkina

MSS/ata/ak

 

Burkina : Le taux de couverture télévisuelle est passé de 45,5% à 98% en quatre ans

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Burkina : Le taux de couverture télévisuelle est passé de 45,5% à 98% en quatre ans
Ouagadougou, 20 mai 2021 (AIB)- Le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré s’est réjoui jeudi, parce que le taux de couverture télévisuelle est passé de 45,5% en 2015 à 98% dès 2019.
Le taux de couverture télévisuelle est passé de 45,5% en 2015 à 98% dès 2019, grâce aux médias publics et l’avènement de la télévision numérique terrestre (TNT), a apprécié jeudi le Premier ministre Christophe Dabiré.
M. Dabiré qui s’exprimait lors de son discours sur la situation de la Nation, a précisé que le taux de couverture de la radiodiffusion nationale est passé de 48% à 96% sur la même période.
«En 2020, nous avons maintenu les subventions au profit des entreprises de presse privée pour un montant global de 400 millions FCFA et fourni des formations aux professionnels du secteur» a indiqué le chef du gouvernement.
Il a ensuite ajouté que la réforme du fonds d’appui aux médias privés octroie désormais, outre les subventions, des prêts pour l’équipement et l’investissement.
En rappel, le Burkina Faso compte 163 radios et 33 télévisions tous genres confondus.
Agence d’information du Burkina
hb/ata/ak

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