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Burkina/Supposés exactions de l’armée : L’ambassadeur de France se réjouit de la communication des autorités

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Burkina/Supposés exactions de l’armée : L’ambassadeur de France se réjouit de la communication des autorités

Ouagadougou, 7 juillet 2020 (AIB) – Face aux accusations d’exactions dont font l’objet certaines Forces de défense et de sécurité (FDS), l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade s’est réjoui mardi de la communication des autorités autour des mesures qui sont prises pour y remédier.

«Je me réjouis que les autorités burkinabè aient décidé de davantage communiquer sur les préoccupations des organismes de la société civile pour éviter d’être indexé trop facilement», a déclaré l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade.

L’ambassadeur s’exprimait mardi au sortir d’une audience avec le Premier ministre (PM) Christophe Joseph Marie Dabiré.

Il faisait référence aux récurrentes accusations d’exactions dont font l’objet certaines Forces de défense et de sécurité (FDS) de la part d’organisations de défense des droits humains et de la société civile.

L’ambassadeur Luc Hallade s’est également réjoui des réponses des autorités «aux accusations qui sont faites (contre certains FDS)» parce que selon lui, «quelqu’un qui ne répond pas aux accusations, cela donne l’impression que la personne est gênée, qu’elle a des choses à cacher».

«Quand ce n’est pas le cas, je pense qu’il faut effectivement communiquer et indiquer les mesures qui sont prises», a-t-il affirmé.

Selon lui, la communication «permet d’éviter les dérapages, les interprétations qui pourraient être difficiles pour les uns et les autres».

«Pour nous qui avons nos hommes sur le terrain, aux côtés des FDS, c’est important d’avoir une parfaite transparence dans la manière dont ces questions difficiles et sensibles sont gérées», a-t-il indiqué.

Les troupes françaises participent aux côtés des forces du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad et Mauritanie) dans leur lutte contre le terrorisme qu’ils subissent depuis plusieurs années.

«Nous intervenons aux côtés des autorités burkinabè en terme de formations, d’équipements et de présence de nos soldats sur le terrain, dans le Nord notamment dans une opération qui dure depuis plusieurs mois avec quelques succès», a-t-il indiqué.

Au cours de son audience avec le PM, l’ambassadeur dit avoir également évoqué avec son hôte, «la situation économique» marquée par la maladie à coronavirus (Covid-19).

Au premier ministre, il dit avoir «fait part des projets» déjà mis en œuvre et ceux qui sont prochainement envisagés afin «de gérer les conséquences économiques, sociales que ne manquera pas d’avoir cette pandémie».

«Il (le PM) m’a fait part de la préparation d’un plan de riposte ambitieux et compte inviter les partenaires techniques, dès que ce plan sera prêt, pour les accompagner», a-t-il affirmé.

Il a indiqué qu’il a aussi échangé avec le chef du gouvernement, sur la participation des entreprises françaises au développement du Burkina Faso dans de bonnes conditions.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Mise en œuvre des statuts particuliers :des directeurs des ressources humaines en conclave

Mise en œuvre des statuts particuliers

Des directeurs des ressources humaines en conclave

 

Le Ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale, Pr Séni Mahamadou Ouédraogo, a effectué, le vendredi 3 juillet 2020 à Bobo-Dioulasso une visite de suivi des travaux de finalisation des statuts particuliers dans le cadre de la mise en œuvre du répertoire interministériel des métiers de l’Etat (RIME).

Instrument d’application de la loi  n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat, le répertoire interministériel des métiers de l’Etat (RIME) organise les emplois de la Fonction publique d’Etat par famille d’emplois et par métier. Dans le cadre de la mise en œuvre du RIME, le ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection sociale, organise à Bobo-Dioulasso, un atelier de finalisation des statuts particuliers du lundi 29 juin au 25 juillet 2020. En vue de s’assurer du bon déroulement des travaux de l’atelier, le premier responsable du ministère, le Pr Séni Mahamadou Ouédraogo, a rendu visite aux participants.

Les participants composés, essentiellement,  de directeurs des ressources humaines (DRH) des 21 ministères concernés.La rencontre  vise, entre autres, à examiner les points non consensuels contenus dans les rapports des travaux sectoriels, à  élaborer pour chaque métier, le projet de statut particulier, de même que les projets de rapport en Conseil des ministres et les fiches synthétiques. Outils d’organisation des emplois et d’organisation des concours directs et professionnels, Selon M. Ouédraogo, les statuts particuliers permettront à l’administration d’améliorer « significativement » la gestion des ressources humaines. « Certainement toutes les préoccupations ne trouveront pas de réponse mais il faut s’atteler à adopter des statuts particuliers qui pourront être mis en œuvre… »,a-t-il lancé aux participants. « Ayant suivi personnellement les étapes franchies pour aboutir aux neuf drafts qui seront examinés avec les DRH des 21 ministères et au vu des attentes fortes des partenaires sociaux, je porte avec vous la charge de cette pression », a-t-il ajouté, tout en encourageant ses DRH à une « pleine » participation afin qu’au sortir de ces travaux, les documents produits offrent des solutions durables aux difficultés actuelles rencontrées dans la gestion des agents de la fonction publique.

Et surtout contribuent à asseoir un climat sain et stable dans notre administration, a-t-il poursuivi. Pour le directeur général de la fonction publique, Soumaïla Barro, cet atelier est l’aboutissement d’un long processus qui a vu la participation des partenaires sociaux et l’ensemble des ministères. Et cette rencontre, à l’en croire, est une occasion de s’accorder sur les points divergents et harmoniser l’ensemble des documents afin de les mettre à la disposition du ministère en charge de la fonction publique, qui va à son tour, proposer en conseil des ministres.

 

Boudayinga J-M THIENON

boudayinga1940@gmail.com

Burkina/Fête nationale : Un comité des fils et filles des Cascades souhaite des infrastructures de qualité

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Burkina/Fête nationale : Un comité des fils et filles des Cascades souhaite des infrastructures de qualité

Banfora, 6 Juillet 2020 (AIB)-Un comité des fils et filles des Cascades a souhaité vendredi, à Banfora, au cours d’une audience avec le Premier ministre, «des infrastructures de qualité dans les délais requis» pour la fête nationale prévue en décembre prochain dans leur localité. 

«Nous avons rappelé quelques préoccupations au niveau de la voirie, de certaines infrastructures comme le stade régional, le contexte national, électoral, les attaques terroristes et la Covid-19» a indiqué le porte-parole du comité, Sa Majesté Maouran Sagnon, Chef de canton de Karaborola.

Le comité des fils et filles de la région des Cascades a été reçu en audience vendredi par le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré, en visite dans la cité du paysan noir (Banfora).

La délégation du comité, composée de coutumiers et religieux a également sollicité un désenclavement des sites touristiques de la région.

Le samedi, au cours d’une rencontre avec les forces vives de la province de la Léraba, le chef de village de Sindou, Sa Majesté Soma Ouattara a rappelé au Premier ministre des engagements pris par l’Etat burkinabè sous l’ancien régime.

Il  a indiqué que depuis 2013, à la demande des autorités du ministère en charge de la Santé, la commune de Sindou a octroyé un terrain de 51 hectares qui devaient servir à la construction d’un nouveau centre médical avec antenne chirurgicale de référence sous régional.

«Le terrain a été borné, l’étude du sol a été faite mais la concrétisation se fait toujours attendre», a-t-il affirmé.

Il a aussi relevé qu’au sein de l’actuel hôpital de Sindou, «la radiologie bien que construite, n’est pas fonctionnelle, faute de matériels adéquats».

Le chef de village a aussi rappelé «un projet de bitumage de 5 km de voies à l’intérieur de la ville de Sindou» qui «faisait partie des mesures d’accompagnement dont la commune devait bénéficier à l’occasion de la foire agro-sylvo-pastorale de 2014».

Sa Majesté, Soma Ouattara a également souhaité «la construction d’un pont sur la Léraba pour faciliter les échanges entre la province et la république de Côte d’Ivoire».

Il a néanmoins, félicité le gouvernement pour les ambulances que les formations sanitaires de Kankalaba, de Weleni, de Niankorodougou et Sindou ont bénéficié.

Le Premier ministre s’est réjoui que les forces vives des Cascades (provinces de la Comoé et la Léraba) reconnaissent les efforts déjà faits par le gouvernement et s’est engagé dans la mesure des moyens à répondre aux doléances.

A Banfora vendredi et à Sindou samedi, le Premier ministre a respectivement rendu des visites de courtoisie au président du Conseil régional des chefs de cantons, Sa Majesté Maouran Sagnon et au chef de village de Sindou, Sa Majesté Soma Ouattara.

Agence d’Information du Burkina

wis/ata

Photo : Premier ministère

 

Burkina : le centre d’études stratégiques, une approche holistique contre l’insécurité (ministre)

Burkina-Insécurité-Lutte

Burkina : le centre d’études stratégiques, une approche holistique contre l’insécurité (ministre)

 Ouagadougou, 7 juil. 2020 (AIB)- Le Centre national d’études stratégiques (CNES), né en février dernier, se définit comme une approche holistique, des questions de défense et de sécurité, a affirmé mardi le ministre burkinabè de la Défense Moumina Chériff Sy dont le pays subi des attaques terroristes depuis cinq ans.

 «En réponse aux défis sécuritaires de plus en plus complexes, amplifiés par les attaques terroristes qui ciblent quotidiennement notre pays depuis 2015, le gouvernement a initié depuis quelques années, un processus de réforme de la gouvernance sécuritaire», a affirmé le ministre de la Défense nationale et des anciens combattants Chériff Moumina Sy.

Pour M. Sy, le pays se dote désormais d’un outil d’anticipation et de prise de décisions, à travers la création d’un Centre national d’études stratégiques (CNES) en matière de sécurité nationale.

Le ministre en charge de la Défense nationale qui s’exprimait mardi à Ouagadougou, à l’occasion d’un atelier de réflexion sur le cadre organisationnel, les programmes et les partenariats du CNES.

D’après lui, la création d’un nouveau centre consiste à élaborer des reformes et des politiques pour une gouvernance sécuritaire afin de faire face aux nombreux défis qui menacent la stabilité du pays et de la sous-région.

Selon Chériff Moumina, le CNES est né suite à une des recommandations du Forum national sur la sécurité en octobre tenu 2017 et travaillera avec les autres Centres existant dans la lutte contre l’insécurité.

«Le nouveau bébé se veut être un centre d’excellence de réflexion et de l’anticipation qui promeut la résolution, par une approche holistique, des questions de défense et de sécurité au niveau national et international », a-t-il précisé.

De son avis, pour atteindre les objectifs du centre, il est nécessaire d’associer les diverses compétences nationales à une réflexion pluridisciplinaire et inclusive pour satisfaire les attentes du gouvernement et des populations en matière de sécurité.

Le directeur général du CNES, le colonel-major Aimé Barthélémy Simporé  a signalé que nouveau centre crée  le 27 février 2020, résulte d’un long processus de réflexions ayant bénéficié de plaidoyers multiformes menés par l’Agence nationale de renseignement(ANR) et le secrétariat général de la Défense nationale et des organisations de la société civile(OSC).

M. Simporé a noté que le nouveau centre a besoin de l’accompagnement de tous les fils et filles du pays pour son installation et son ancrage institutionnel afin d’atteindre ses résultats escomptés.

A entendre le colonel-major, les échanges avec les participants (civils, militaires et paramilitaires) seront axés sur le cadre organisationnel, les programmes et les réseaux de partenariats à mettre en place par le CNES.

Le Burkina Faso essuie depuis 2015, des attaques attribuées à des terroristes, ayant provoqué la perte d’un millier de personnes, le déplacement de 850 mille autres et de nombreux dégâts matériels.

Agence d’Information du Burkina

NO/ATA/AK

 

 

 

 

 

 

 

Burkina/Anomalies dans ses factures : la nationale de l’eau s’excuse et s’engage à les retraiter

Burkina-ONEA-Anomalie-Assurance

Burkina/Anomalies dans ses factures : la nationale de l’eau s’excuse et s’engage à les retraiter

Ouagadougou, 7 juillet 2020 (AIB) – La nationale de l’eau a reconnu lundi soir «des anomalies» dans la facturation de ses clients durant les mois d’avril et de mai, et s’est engagé à «rattraper l’ensemble de ces deux mois de consommation, c’est-à-dire retraiter la facturation».

Plusieurs clients de l’Office nationale de l’eau et de l’assainissement (ONEA) se sont plaints de leurs dernières facturations qu’ils jugent extrêmement élevés par rapport à leurs consommations.

Sur les réseaux sociaux, certains ont affirmé que l’ONEA voulait renflouer ses caisses, après les trois de gratuité offerts aux couches sociales, en raison de la Covid-19.

Lundi soir sur la télévision nationale, le Secrétaire général de l’ONEA Lassina Sanou a reconnu les «anomalies», présenté ses «excuses» aux clients et pris l’engagement «de rattraper l’ensemble de ces deux mois de consommation, c’est-à-dire retraiter la facturation».

Il a expliqué que les anomalies sont dues au fait que leurs agents releveurs des compteurs, ont suspendu leur opération au cours du mois d’avril pour respecter les mesures barrières prises pour freiner la propagation de la maladie à coronavirus (Covid-19).

Selon lui, du fait que les agents releveurs ne soient pas sortis courant avril, il y a eu des consommateurs qui ont été facturés sur la base de près de 40 voire 50 jours de consommation, faussant ainsi les consommations qui sont d’habitude calculées sur la base de 30 jours.

Cela, a-t-il dit, s’est fait ressentir sur la facturation de leurs clients qui est progressive c’est-à-dire que le coût de m3 est progressif.

«Une différence de quelques mètres cubes, vous emmène dans des tranches assez élevées d’où une facturation incompréhensible», a-t-il précisé.

Selon Lassina Sanou, «malheureusement», la nationale de l’eau s’est rendue compte de la situation au moment où les premières factures étaient déjà sorties.

Aussi, a-t-il précisé, ils ont passé un communiqué pour inviter leurs clients qui avaient déjà reçu ces factures, à se présenter à leurs agences pour qu’ils puissent remédier à la situation.

«A ce jour, sur ces deux mois, nous savons exactement, ce qu’a consommé chaque client puisque les relevés ont été effectifs. Nous allons prendre la moyenne de ses consommations et faire une facturation juste qui correspondrait à la consommation de chaque client», a-t-il rassuré.

Aussi, compte tenu de ce désagrément, l’ONEA a décidé «de lever l’ensemble des pénalités des retards qui devaient frapper ses deux mois de facturation.

Cela vise, selon son directeur général, à permettre aux clients de régler les factures dans des délais qui seront fixés sur de nouvelles factures qu’on va leur transmettre».

Ces incidents surviennent quelques temps après que l’ONEA soit passé à un nouveau système de relevé bimestriel.

Pour le directeur général, les anomalies ne sont en aucun cas liées à ce nouveau relevé qui, précise-t-il, va les «permettre d’aller beaucoup plus en profondeur dans l’analyse des factures».

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Burkina/Religion : La FAIB Tuy prône le développement «harmonieux» de l’Islam

Selon El Hadj Hamad Yaméogo, la première mission du bureau est de rassembler tous les musulmans.

Burkina/Religion : La FAIB Tuy prône le développement «harmonieux» de l’Islam

Houndé, (AIB)-Le bureau provincial de la Fédération des associations islamiques du Burkina du Tuy (FAIB/Tuy), installé le samedi 4 juillet 2020 à Houndé, compte travailler au développement «harmonieux» de l’Islam avec toutes les composantes de la Nation burkinabè, a appris l’AIB.

«Vous savez que sans la paix, les gens ne peuvent pas se rassembler autour d’une table» a indiqué le premier vice-président de la coordination régionale de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) des Hauts-Bassins, El Hadj Hamad Yaméogo aux musulmans du Tuy.

El Hadj Hamad Yaméogo s’exprimait le samedi 04 juillet 2020 à Houndé, lors de l’installation du bureau provincial de la FAIB/Tuy, fort de neuf membres et présidé par El Hadj Adama Gnoumou.

El Hadj Yaméogo a appelé ses frères du Tuy, à prôner la tolérance du cœur pour que, dit-il, ensemble, ils puissent bâtir un Islam «harmonieux» qui se préoccupe non seulement des musulmans mais aussi de toute la Nation burkinabè.

L’installation de ce bureau, selon El Hadj Hamad Yaméogo, se justifie par la nécessité pour les musulmans du Tuy, de s’unir et de renforcer entre eux la solidarité, la fraternité et la cohésion.

D’après lui, la première mission de ce bureau est de rassembler autour de lui tous les musulmans pour qu’ensemble, ils parlent d’une seule voix et ensuite d’œuvrer pour le développement «harmonieux» de l’Islam.

Ainsi, dans son message, le 1er vice-président de la coordination régionale des Hauts-Bassins a exhorté les fidèles musulmans du Tuy à renforcer la solidarité tout en les invitant à la cohésion et à la paix.

Le bureau provincial de la FAIB/Tuy, composé de neuf (9) membres est dirigé par El Hadj Adama Gnoumou (1er à partir de la gauche).

Par la voix du secrétaire en charge de la jeunesse et de l’emploi, Hamidou Konaté, les responsables du bureau nouvellement installé ont pris l’engagement de travailler dans l’intérêt de l’Islam et de tous les musulmans dans la province du Tuy.

Le coordonnateur provincial de la FAIB/Tuy, El Hadj Adama Gnoumou, s’est dit «très» content d’avoir été porté à la tête de cette faîtière.

Il a remercié les responsables de la FAIB d’avoir rassemblé, ce jour, les fidèles musulmans de la localité en vue d’affermir leur marche dans la voie d’Allah.

Ainsi, l’imam Adama Gnoumou a imploré l’assistance du Tout-puissant ainsi que l’accompagnement de tous pour la réalisation de leur mission.

Agence d’information du Burkina

 Babou Eric BAZIE /(AIB-Tuy)

Encadré: Membres du bureau de la coordination provinciale de la FAIB/Tuy

Poste occupé Nom et Prénoms
01 Coordonnateur provincial El Hadj Adama GNOUMOU
02 1er vice coordonnateur  provincial Abdallah OUEDRAOGO
03 2e  vice coordonnateur provincial EL Hadj Mohamed BELEM
04 Secrétaire en charge de l’administration et des archives El Hadj Abdramane KABORE
05 Secrétaire en charge de l’organisation et de la mobilisation EL Hadj Siaka SAMAKE
06 Secrétaire en charge de la communication et de la coopération Yaya BARRY
07 Secrétaire en charge des finances et des projets Abdoul Karim RAKISTABA
08 Secrétaire en charge de la planification et du suivi-évaluation Noufou SAWADOGO
09 Secrétaire en charge de la jeunesse et de l’emploi Hamidou KONATE

 

 

 

 

 

LE MONDE EN BREF DU MARDI 7 JUILLET

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU MARDI 7 JUILLET

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont dépassé lundi la barre des 130.000 morts du nouveau coronavirus et ont encore enregistré lundi un bilan journalier des nouvelles infections inquiétant, à près de 55.000 cas supplémentaires, selon les données de l’université Johns Hopkins, qui fait référence.

 

ROME – Auteur de centaines de musiques de films et deux fois oscarisé, le maestro italien Ennio Morricone, réputé pour les bandes originales des westerns-spaghettis, est décédé lundi à l’aube à Rome.

 

PARIS – Le nouveau gouvernement « de mission et de rassemblement » du président français Emmanuel Macron a été dévoilé lundi soir: il comprend quelques changements à des ministères clés comme l’Intérieur, l’Ecologie, et l’arrivée surprise d’un ténor du barreau à la Justice.

 

PORTO EMPEDOCLE (Italie) – Epuisés mais soulagés d’être enfin arrivés en Europe: après une traversée mouvementée depuis les côtes nord-africaines, 180 migrants secourus en Méditerranée par le navire humanitaire Ocean Viking ont commencé lundi soir à débarquer en Sicile, pour être placés en quarantaine.

 

WASHINGTON – Le gouvernement de Donald Trump a annoncé lundi qu’il n’autoriserait pas les étudiants étrangers à rester aux Etats-Unis si leurs universités décidaient, par peur du nouveau coronavirus, de poursuivre à enseigner uniquement en ligne à la rentrée.

 

SAO PAULO (Brésil) – Les bars, restaurants et salons de beauté de Sao Paulo ont rouvert lundi dans le cadre d’une nouvelle étape de déconfinement de la capitale économique du Brésil, après une centaine de jours de quarantaine partielle, et bien que la pandémie de coronavirus soit pourtant loin d’être terminée.

 

BAGDAD – Hicham al-Hachémi, spécialiste des mouvements jihadistes dont le groupe Etat islamique (EI), a été assassiné lundi soir devant son domicile à Bagdad, provoquant une vague d’indignation en Irak et au-delà.

 

HONG KONG – Facebook et son service de messagerie WhatsApp ont annoncé lundi qu’ils ne répondraient plus aux demandes d’informations relatives à leurs utilisateurs émanant du gouvernement et des autorités de Hong Kong, dans un souci de faire respecter la liberté d’expression.

 

HONG KONG – Le monde doit être « solidaire » des Hongkongais après l’entrée en vigueur de la loi controversée imposée par Pékin sur la sécurité nationale, a exhorté lundi Joshua Wong, figure de proue du mouvement pro-démocratie, qui entend poursuivre le combat.

 

KUMAMOTO (Japon) – Une pluie battante ralentissait lundi les opérations de secours après des inondations et des glissements de terrain dans le sud-ouest du Japon ce week-end ayant probablement fait une cinquantaine de morts, selon un bilan toujours provisoire.

 

PARIS – Après trois mois et demi de fermeture le Louvre, musée le plus visité au monde, a rouvert lundi matin à Paris, une occasion unique d’admirer la Joconde sans l’affluence des grands jours, en attendant le retour des visiteurs étrangers.

 

WASHINGTON – Un groupe de 239 scientifiques internationaux a appelé lundi les autorités de santé de la planète et en particulier l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à reconnaître que le nouveau coronavirus peut se propager dans l’air bien au-delà de deux mètres et à recommander par conséquent une ventilation vigoureuse des espaces publics intérieurs.

 

SAINT-DOMINGUE – Le candidat de l’opposition, Luis Abinader, a remporté l’élection présidentielle de dimanche en République Dominicaine, mettant fin à 16 ans de pouvoir sans partage du Parti de la libération dominicaine (centre gauche) dans le pays caribéen, au terme d’un scrutin marqué par la pandémie de coronavirus.

 

LONDRES – Le Royaume-Uni et l’Union européenne ont repoussé à mardi la reprise de leurs négociations visant à surmonter les divergences importantes qui persistent sur leur relation post-Brexit, avec un calendrier de plus en plus serré pour éviter un « no deal » risqué économiquement.

 

BUENOS AIRES – L’Argentine espérait une réponse favorable de ses créanciers étrangers après sa nouvelle offre « définitive » qui devrait être présentée mardi en vue de restructurer sa dette, un processus indispensable pour relancer son économie mise à mal par la pandémie de coronavirus.

 

PARIS – Le nombre de morts liées au sida a continué de baisser l’an dernier et l’accès aux traitements s’améliore, mais l’épidémie de Covid-19 risque de mettre ces progrès à mal dans les mois à venir, avertit lundi l’Onusida dans son rapport annuel.

 

HAMBOURG (Allemagne) – Il a participé à un « massacre organisé par l’Etat »: l’accusation a requis trois ans de prison lundi contre un ancien gardien SS de camp de concentration, jugé en Allemagne dans un des tout derniers procès des atrocités nazies.

 

BRASILIA – Le président brésilien Jair Bolsonaro a annoncé lundi à CNN Brésil qu’il présentait certains symptômes du nouveau coronavirus et qu’il s’était soumis à un test dont les résultats seront connus mardi.

 

NEW YORK – La femme qui avait demandé à la police d’arrêter, sans raison, un homme noir dans Central Park fin mai a été inculpée lundi par les services du procureur de Manhattan pour dénonciation de délit imaginaire.

 

(afp)

 

Terrorisme et société en vedette dans la presse burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Terrorisme et société en vedette dans la presse burkinabè

Ouagadougou, 7 juil. 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè traitent, ce mardi, de divers sujets dont ceux ayant trait à la société et au terrorisme.

«Insécurité dans la commune de Pensa : le maire Souleyman Zabré enlevé et assassiné», barre à sa Une, le journal privé Le Quotidien, informant que le drame est survenu, hier lundi, dans une localité située dans la région du Centre-nord, à Une centaine de kilomètres de Ouagadougou.

A ce propos, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, affiche: «Pensa : le maire victime d’une embuscade mortelle».

De son côté, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, ajoute qu’en plus du maire de Pensa, six soldats et trois Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont été assassinés par les assaillants.

L’Observateur Paalga, dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité’’, fait observer qu’«on a assassiné l’écharpe et le bonnet», avant de préciser que la victime est non seulement un élu national, mais aussi un chef traditionnel.

Selon le confrère, «avec ce qui vient de se passer, ses propos sonnent comme une prémonition», car poursuit-il, «dans une interview qu’il (le maire assassiné) nous avait accordée début mai, il invitait en effet le gouvernement à prendre des mesures urgentes».

Pour sa part, Sidwaya, le quotidien national, revient sur le drame survenu, la semaine dernière dans une commune de Tanwalbougou, dans la région de l’Est, publiant une tribune intitulée : «Tanwalbougou : La grande muette doit sortir de son mutisme».

La même tribune est publiée par Le Pays (Privé), sous un titre interrogatif : «Tanwalbougou : Et si la Grande muette sortait de son mutisme ?».

Le confrère renseigne que dans la commune de Bama (Ouest), «des manifestants exigent la fermeture de la mairie» et qu’à Koudougou (Centre-ouest) «des conducteurs de taxis-motos sont remontés contre la police municipale».

Concernant la situation à Bama, Aujourd’hui au Faso arbore : «Projet de lotissement à Bama : C’était chaud hier à la mairie».

Sidwaya consacre sa Une à un fait de société, notamment, la semaine de la sécurité routière, mettant en exergue: «2 886 personnes tuées entre 2017 et 2019».

 

Agence d’information du Burkina

 

Koudougou : Des étudiants annoncent une nouvelle grève jeudi

Koudougou : Des étudiants annoncent une nouvelle grève jeudi

Koudougou, 06 juillet 2020(AIB)-La coalition des structures à caractère syndical d’étudiants de l’Université Norbert Zongo va organiser une marche-meeting jeudi, après celle du 30 juin, pour dénoncer à nouveau les difficiles conditions d’étude, aggravées, selon elle, par les luttes anti-IUTS.

Les étudiants de l’Université Norbert Zongo (UNZ) seront, de nouveau, dans les rues de Koudougou le jeudi 9 juillet 2020. L’annonce a été faite, ce lundi 6 juillet 2020, par la Coalition des structures à caractère syndical d’étudiants de l’UNZ.

Cette grève qui sera suivie d’une marche-meeting, vise à dénoncer les conditions de vie et d’études «difficiles» des étudiants sur le campus de Koudougou, a précisé Wilfried Bazo, porte-parole de la Coalition.

D’après lui, les étudiants vont réclamer à nouveau, la reprise normale des activités académiques et pédagogiques suspendues suite aux mouvements d’humeur nés de l’application de l’IUTS (impôt) sur les primes et indemnités des enseignants.

Cette suspension «creuse davantage le retard et exclut des milliers d’étudiants aux prochains concours de la Fonction publique du fait de la non délibération et de la proclamation des résultats », a déploré Wilfried Bazo.

La Coalition exige également l’abrogation des arrêtés portant régimes d’études en Licences et au Master, la prise en compte des meilleures notes issues des sessions de rattrapages et le rétablissement de la double inscription.

«Nous vivons un calvaire ici au campus. Les nouveaux bacheliers n’ont pas encore reçu leurs cartes magnétiques, ce qui les empêche d’avoir accès aux différentes rations alimentaires. Il y a des sites sur le campus qui n’abritent pas de pointe d’eau», a souligné le porte-parole de la Coalition

De la marche «infructueuse» du 30 juin 2020 est née la présente Coalition «dans le but de mieux traiter les problèmes» des étudiants de l’Université Norbert Zongo.

Elle exige la résolution «immédiate» des problèmes évoqués, seule condition pour la levée du mot d’ordre de grève du 9 juillet prochain.

En rappel, une cinquantaine de syndicats réunis autour d’une coalition, compte manifester les 8 et 9 juillet, contre la cherté de la vie et l’abrogation de l’IUTS pour tous les travailleurs.

Agence d’information du Burkina

Carine MILLOGO

(Stagiaire)

 

Burkina/Insécurité : les acteurs de la chaine pénale se concertent pour une justice plus efficace

Burkina-Criminalité-Justice

Burkina/Insécurité : les acteurs de la chaine pénale se concertent pour une justice plus efficace

Ouagadougou, 06 juil. 2020(AIB)-Les acteurs de la chaîne pénale burkinabè ont échangé lundi sur de nouvelles stratégies pour lutter contre l’insécurité au Burkina Faso.

Selon le ministre de la Justice René Bagoro, la montée de la criminalité a amené le gouvernement à adopter de nouvelles méthodes, à faire des réformes législatives et institutionnelles telles que la création de pôles judicaires spécialisés, la relecture du code pénal et du code de procédure pénale.

M. Bagoro a expliqué que ces échanges de 72 heures entre les magistrats, les officiers de police judiciaire, les greffiers et le personnel de l’administration pénitentiaire, se veulent être une tribune de partage d’expérience et de recherche de nouvelles mesures pour contrer la montée de l’insécurité au dans le pays.

Le ministre en charge de la justice s’exprimait lundi à Ouagadougou, au cours d’une conférence des acteurs de la chaîne pénale sur l’insécurité au Burkina Faso.

D’après lui, il s’agira entre autres, de créer un cadre de communication entre les acteurs de la chaine pénale, d’examiner les modalités de notification de convocations et de partage des bonnes pratiques en matière de direction de l’enquête policière par les parquets.

«C’est dans ce contexte de montée de la criminalité que s’ouvre la présente conférence qui se veut un cadre de renforcement de dialogue entre acteurs de la chaîne pénale », a-t-il indiqué.

René Bagoro a exhorté les acteurs de la chaîne pénale à identifier «objectivement» les problèmes et d’aplanir leurs divergences pour une justice efficace afin de lutter contre l’insécurité.

Depuis 2015, le Burkina Faso fait face à une insécurité grandissante qui a occasionné près de 800 morts, plus de 800 000 déplacés internes et de nombreux dégâts matériels.

Agence d’Information du Burkina

GY/NO/ATA/AK

 

 

Election à la FBF: dépôt des candidatures à partir du 13 juillet prochain

FOOT-BUR-SPORT-FBF-ELECTION-CANDIDATURES

Election à la FBF: dépôt des candidatures à partir du 13 juillet prochain

Ouagadougou, le 6 juil. 2020 (AIB) – La Commission électorale de la Fédération burkinabè de football a annoncé lundi à Ouagadougou qu’elle recevra les différentes candidatures pour le poste de président de la faîtière du football burkinabè à partir du lundi 13 juillet prochain.

« Les dossiers de candidature sont reçus contre accusé de réception tous les jours ouvrables du lundi 13 juillet 2020 au mercredi 22 juillet 2020 de 8 heures à 17 heures au secrétariat de la commission électorale », a annoncé dans un communiqué dont l’AIB a eu copie, la Commission électorale.

La commission a également rappelé la composition du dossier de candidature qui comprend une demande signée par le candidat, une carte nationale d’identité ou un passeport burkinabè en cours de validité, un casier judiciaire de moins de trois mois, un certificat de résidence, un certificat de nationalité, une quittance du versement de la caution de 2 millions, un programme du candidat, des lettres de parrainage d’au moins 2 ligues régionales, 2 clubs de D1, 1 club de D2 et 1 club de D3.

« Les candidatures seront examinées par la commission électorale conformément aux dispositions du code électorale en présence du postulant ou de son représentant le vendredi 24 juillet 2020 », a précisé le communiqué.

La commission électorale a par ailleurs souligné que « la liste provisoire des candidats retenus sera publiée au plus tard le lundi 27 juillet 2020 ».

Six candidats prétendent au poste de président de la Fédération burkinabè de football. Il s’agit de Lazare Banssé, d’Amado Traoré, de Bertrand Kaboré, de Laurent Blaise Kaboré, d’Abdoul Karim Baguian dit Lota et de Mory Sanou.

C’est le 22 Août que le corps électoral sera convoqué pour l’élection du président de la FBF en remplacement du colonel Sita Sangaré.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

Centre-nord : Assassinat d’une dizaine de personnes dont le maire de Pensa

Burkina Faso-Terrorisme-Victimes

Centre-nord : Assassinat d’une dizaine de personnes dont le maire de Pensa, (Dépêche actualisée à 18h)

Kaya, 6 juillet 2020 (AIB) – Le maire et chef coutumier de Pensa El Hadj Souleymane Zabré a été tué lundi par des assaillants qui ont également ôté la vie à six militaires et à trois Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), a appris l’AIB de source administrative.

Le corps du maire de Pensa Souleiman Zabré a été retrouvé quelques heures sans vie, après une embuscade à lui tendue par des hommes armés, a annoncé lundi le gouverneur de la région du Centre-nord, Casimir Segueda.

Plus tôt, le maire et son escorte constituée de six Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), ont essuyé des tirs ennemis à trois kilomètres de Barsalogho.

Il aurait réussi dans un premier temps à se sauver avec son véhicule.

Une patrouille de l’armée est également tombée dans une embuscade dans les environs, coûtant la vie à six militaires et à trois VDP, selon un bilan provisoire.

La situation sécuritaire de plusieurs localités du Burkina Faso dont celle du Centre-nord, s’est fortement dégradée ces derniers mois, marquée par des attaques et des déplacements de populations.

Agence d’information du Burkina

ES-ata/ak

Burkina : 3 nouveau cas, 2 guérisons

Burkina-Coronavirus-Bilan

Burkina : 3 nouveau cas, 2 guérisons

 Ouagadougou, 6 juil. 2020 (AIB) – Trois nouveaux cas de coronavirus ont été enregistrés samedi au Burkina Faso, mais également 2 guérisons et 00 décès, rapporte le Service d’information du gouvernement (SIG).

234 échantillons dont 04 cas suspects et 6 contrôles ont été analysés le samedi 4 juillet 2020 au Burkina Faso.

Les résultats donnent 1 nouveau cas importé et 02 cas à transmissions communautaires à Ouagadougou.

On enregistre 02 nouvelles guérisons, portant à 860, le total des guérisons.

Aucun décès n’a été enregistré et portant toujours le nombre total à 53.

Depuis le 09 mars, 1003 cas ont été confirmés dont 90 sous traitement.

Agence d’information du Burkina

 NO/ata

 

 

Le Burkina Faso sécurise deux de ses produits locaux, Roch Kaboré satisfait

Burkina-Produits-Sécurisation

Le Burkina Faso sécurise deux de ses produits locaux, Roch Kaboré satisfait

Ouagadougou, 6 juil. 2020 (AIB) – Le Burkina Faso vient de sécuriser sa plus célèbre cotonnade, le Faso Dan Fani et son populaire chapeau de Saponé, deux nouvelles qui ont réjoui le président Roch Kaboré.

«C’est la traduction de notre engagement pour la promotion, la protection et la valorisation des produits de notre terroir», a-t-il écrit lundi sur sa page Facebook (Roch M.C Kabore).

«Ma reconnaissance et mes encouragements à tous nos artisans qui s’investissent chaque jour dans la production de ces œuvres de belle facture qui font la fierté de notre pays, et participent à soutenir notre économie», a ajouté Roch Marc Christian Kaboré.

La labélisation du pagne tissé local (Le Faso Dan Fani) vise à lutter contre la fraude et la falsification, à sécuriser de façon unique chaque emballage, à vérifier l’origine et la certification des produits mais aussi de mettre à la disposition des populations des pagnes de qualité, a déclaré le jeudi 2 juillet 2020, le ministre en charge de l’Artisanat Harouna Kaboré.

M. Kaboré s’exprimait, à l’issue d’une cérémonie de signature d’un protocole d’accord pour la sécurisation du label Faso Dan Fani entre son département et la Maison de l’entreprise.

La célèbre cotonnade Faso Dan Fani a été popularisée par le défunt président Thomas Sankara (1983-1987) qui l’avait rendue un temps, son port obligatoire dans l’administration.

Après le régime de la Transition (nov. 2014-déc.2015), l’actuel chef de l’Etat Roch Kaboré et plusieurs de ses ministres, ne portent publiquement que presque du Faso Dan Fani.

Outre la cotonnade, le Burkina Faso a labélisé le samedi 4 juillet 2020, ‘’le Chapeau de Saponé’’, à Saponé (35 km de Ouagadougou), une commune réputée dans la production desdits chapeaux.

«Le chapeau de Saponé est un moyen de promotion économique, une activité très rémunératrice de revenus pour peu que la filière fasse l’objet d’une saine organisation et d’une bonne promotion», a estimé le ministre Harouna Kaboré.

Agence d’information du Burkina

NO-ata/ak

 

 

 

 

Burkina: Les régions du Grand ouest constituent des potentialités énormes d’élevages (ministre)

Burkina-Primature-Tournée-Elevage

Burkina: Les régions du Grand ouest constituent des potentialités énormes d’élevages (ministre)

Ouagadougou, 6 juillet 2020 (AIB) – Le ministre en charge des Ressources animales Sommanogo Koutou, a déclaré vendredi à Banfora que «les régions du Grand Ouest constituent des potentialités énormes d’élevages en fonction de leur situation géographique».

Selon le ministre en charge des Ressources animales Sommanogo Koutou, les régions du Grand Ouest (Cascades, Sud-Ouest, Boucle du Mouhoun et Hauts Bassins) «constituent des potentialités énormes d’élevages en fonction de leur situation géographique».

Malheureusement, ces régions, selon ses dires, ne possédaient aucune infrastructure à ce sujet, d’où des investissements du gouvernement dans ces localités depuis trois ans.

Le ministre Sommanogo Koutou s’exprimait vendredi à Banfora, au cours d’une rencontre entre les forces vives de la région des Cascades et le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré.

Concernant les Cascades, il a expliqué que le gouvernement a investi «un milliard plus de 89 millions de FCFA dans la construction de 48 ouvrages» tels que les aires d’abattages, des bouillies d’animaux, des forages pastoraux, etc.

Il y a eu également «la formation en métier de 98 jeunes de la Léraba et de la Comoé en couture, métallique, soudure», a-t-il affirmé.

Selon le ministre, il est prévu «deux abattoirs modernes à Bobo-Dioulasso et à Banfora pour offrir l’opportunité d’exporter de la viande».

«Malheureusement, compte tenu des problèmes que nous avons vécus, (la maladie à coronavirus) nous ne pourrons pas finir, l’abattoir de Banfora, d’ici à fin 2020», a-t-il affirmé.

Il dit miser sur la réélection du président Roch Marc Christian Kaboré pour que «l’abattoir moderne de Banfora soit inauguré en 2022».

Dans la même dynamique, le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré, a déclaré que «la région du Grand Ouest a une vocation fondamentalement industrielle pour diverses raisons».

Bobo-Dioulasso abrite un port sec ainsi que plusieurs unités industrielles qui, pour la plupart, connaissent des difficultés.

Selon le Premier ministre Dabiré, son gouvernement œuvre pour que les unités industrielles qui connaissent «des difficultés liées à la conjoncture internationale» continuent de survivre et vivre parce qu’elles «participent à la création de la richesse et de l’emploi au niveau de notre pays».

Le chef du gouvernement a visité vendredi, à Banfora la SN Sosuco et les Minoteries du Faso (MINOFA).

Il a rappelé que la MINOFA a failli être privatisé mais l’Etat a tenu à la reprendre et à lui donner les moyens de continuer son activité tout en recherchant les meilleurs voies et moyens de la sortir des difficultés qu’elle rencontre.

M. Dabiré a invité la MINOFA à revoir son plan d’investissement, ce qui va permettre de l’«aider à redémarrer la chaine de production du maïs et moderniser la chaine de production du blé et lui donner un fonds de roulement nécessaire pour qu’elle puisse continuer à dérouler ses activités».

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Photo : Premier ministère

 

Burkina/Grève d’un collectif syndical : Le Premier ministre invite à ne pas pénaliser les élèves

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Burkina/Grève d’un collectif syndical : Le Premier ministre invite à ne pas pénaliser les élèves

Sindou, 5 juillet 2020 (AIB) – A quelques jours d’une grève de 48 heures annoncée par un collectif syndical, le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a estimé samedi à Sindou, qu’il n’était pas «bon de prendre des décisions qui vont pénaliser les élèves et leurs parents».

Le Premier ministre Dabiré a souhaité samedi à Sindou que les partenaires sociaux avec lesquels travaille son gouvernement sur l’organisation des examens de fin d’année, «puissent avoir l’intelligence d’accompagner le processus» plutôt que de vouloir «le bloquer» parce que  l’IUTS (impôt) a été instauré.

«Je ne pense pas qu’il soit bon de prendre des décisions qui vont pénaliser non pas le gouvernement mais nos enfants et les parents d’élèves» a déclaré Christophe Joseph Marie Dabiré.

Le chef du gouvernement a fait son affirmation devant les forces vives de la province de la Léraba ; pendant qu’un collectif syndical tenait un meeting à Ouagadougou en prélude à une grève de 48 heures les 8 et 9 Juillet 2020, sur toute l’étendue du territoire national.

Au cours du meeting, le porte-parole du collectif syndical Bassolma Bazié, a dénoncé l’organisation de l’achèvement de l’année scolaire «sans aucune concertation» avec les syndicats de l’Education.

Les examens du CEP, du BEP et du BEPC sont prévus pour le 14 juillet et le BAC, le 3 août 2020.

Et pourtant, selon lui ; le ministre en charge de l’éducation nationale, Stanislas Ouaro, «après avoir pris connaissance des préalables posés» par lesdits syndicats, s’était engagé «à leur revenir  avec une réponse».

Pour le premier ministre, ce n’est pas parce que les syndicats sont «en conflit avec le gouvernement», qu’ils doivent «compromettre la vie d’une bonne partie de nos populations par des mouvements de grève qui n’ont pas de signification   réelle».

Il a indiqué que «le gouvernement est dans la dynamique d’un dialogue avec les  partenaires sociaux pour remettre les choses à plat» précisant que ces derniers sont attendus «à la table des négociations».

Cependant, Bassolma Bazié a indiqué que le collectif syndical, n’a «reçu à ce jour aucune invitation à une rencontre avec le gouvernement» qui «n’a (pas aussi) répondu à aucune des correspondances» que leur regroupement lui a adressées en février et mars 2020.

«Mieux, dans ses deux adresses à la nation le 20 mars et le 2 avril 2020, le chef de l’Etat a délibérément choisi de n’évoquer, ni les manifestations de la coalition, ni sa plate-forme qui ont mobilisé d’immenses foules aussi bien à Ouaga que dans la plupart des localités du pays», a-t-il regretté.

Pour Bassolma Bazié,  «la reprise des cours, telle qu’envisagée par le ministre Ouaro, aura pour effet (…) de compromettre la suite des études de nombreux élèves qui vont passer en classe supérieure sans acquérir le niveau requis».

Dans leur plateforme revendicative, le collectif syndical exige entre autres, «l’annulation du prélèvement de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS) sur les primes et indemnités des travailleurs du privé, du parapublic et du public».

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Photo : Premier ministère et BB

 

Burkina : L’enrôlement biométrique est effectué sur 85% du territoire national (Premier ministre)

Burkina-Elections-Enrôlement

Burkina : L’enrôlement biométrique est effectué sur 85% du territoire national (Premier ministre)

Sindou, 5 juillet 2020 (AIB) – Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré s’est réjoui samedi à Sindou, de l’enrôlement biométrique de 85% du territoire national et a annoncé des mesures pour la couverture des 15 % restants qui sont les zones subissant les attaques terroristes.

«Nous avons la satisfaction d’avoir réalisé 85% des efforts pour ce qui concerne les points de regroupements des équipes d’enrôlement», a indiqué samedi à Sindou, le premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré.

Selon lui, «il reste 15% du territoire qu’il faut couvrir» qui «sont les zones de l’Est, du Nord, du Sahel et quelques zones dans le Mouhoun».

Le chef du gouvernement s’exprimait samedi à Sindou au cours d’une rencontre avec les forces vives de la province de la Léraba.

Pour l’enrôlement des 15% du territoire restant, il a informé ses hôtes que «le chef de l’Etat a organisé une réunion avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), le gouvernement et la Commission électorale nationale indépendante (CENI)».

«Il (le président Kaboré) a décidé d’y mettre les moyens même s’il faut transporter les équipes par hélicoptère, on le fera pour que le travail puisse être fait», a-t-il promis.

Aux zones restantes pour l’enrôlement, le premier ministre compte associer la région des Cascades où l’enrôlement a déjà eu lieu mais avait connu «quelques perturbations» du fait d’incursions terroristes dans la localité.

«Je peux vous assurer que les zones (des Cascades) qui n’ont pas été touchés par l’enrôlement dans la première phase, seront couvertes dans une période qui a été déterminée par la CENI», a-t-il affirmé.

Le chef du gouvernement Dabiré a invité les forces vives des Cascades, à sensibiliser les populations de la région pour qu’ils «aillent prendre leurs cartes d’électeurs».

«Chacune de vos voix doit compter pour le choix de ceux qui doivent diriger ce pays et dans la construction d’un Etat de droit et cela passe avant tout par des élections libres, transparentes et apaisées», a-t-il affirmé.

Les élections couplées présidentielle et législatives sont prévues pour le 22 Novembre 2020 dans un contexte où certaines parties du pays (Centre Nord, Sahel, Nord, Est) subissent des attaques terroristes régulières et meurtrières.

Selon les chiffres de l’Institut nationale de la statistique et de la démographie (INSD), le Burkina Faso va compter plus de 10 millions d’électeurs en 2020.

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré (63 ans), candidat à sa succession et son challenger de l’élection de 2015, Zéphirin Diabré (61 ans) seront officiellement investis par leurs partis respectifs, les 11 et 25 juillet prochain.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Photo : Premier ministère

 

Fronde sociale et politique dominent la Une des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Fronde sociale et politique dominent la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 6 juil. 2020 (AIB) – les journaux burkinabè de ce lundi analysent la situation politique nationale, sans oublier la fronde sociale, marquée par les revendications syndicales.

«Sanction contre les travailleurs: Des syndicats vent débout», titre Sidwaya, le quotidien national qui relate que la Coalition syndicale contre la baisse du pouvoir d’achat a organisé un meeting, le samedi 4 juillet 2020, sur toute l’étendue du territoire national.

Selon le journal, les manifestants ont exigé, entre autres, la levée de la révocation des travailleurs des impôts et la restitution des salaires suspendus et/ ou coupés illégalement.

«Sur la question de l’Impôt unique sur les traitements de salaires (IUTS) élargi aux primes et indemnités servies aux travailleurs du public, du parapublic et du privé, les syndicats entendent protester +vigoureusement+», rapporte Sidwaya.

A ce sujet, le journal privé Le Pays met en exergue: «Fronde contre l’UITS : Des syndicats maintiennent leur mot d’ordre de grève les 8 et 9 juillet prochains», là où L’Observateur Paalga, arbore : «Application de l’IUTS aux primes et indemnités : les syndicats ne comptent pas faire marche arrière».

Quant à Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, il reprend à sa Une les propos du porte-parole de la Coalition syndicale, par ailleurs, Secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), Bassolma Bazié qui déclare: «Le temps n’aura pas raison de notre détermination».

En politique, les journaux commentent largement l’actualité marquée par les préparatifs pour les élections couplées (présidentielle et législatives) de novembre prochain.

Ainsi, Le Pays informe que Do Pascal Sessouma, président de «Vision Burkina-Parti pacifiste», a été officiellement investi, samedi dernier à Bobo-Dioulasso, candidat de la formation politique pour la présidentielle du 22 novembre 2020.

De son côté, L’Observateur Paalga, rapporte que lors de la première sortie de la Convergence pour le progrès et la solidarité, Génération3 (CPS-G3) Jérôme Zoma (président du parti) a été «adoubé par ses parents de Koudyiri».

Le même journal, dans son ‘’Commentons l’évènement’’, évoque la crise politique au Mali, titrant: «IBK (Ibrahim Boubacar Kéita) avocat de ses opposants».

Pendant ce temps, Sidwaya dans son éditorial intitulé : «Quel audit ?», revient sur la récente sortie du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) Zéphirin Diabré qui a exigé un audit international du fichier électoral au Burkina Faso, avant les élections.

A en croire l’éditorialiste du quotidien national, «l’histoire politique de notre pays est jalonnée de moments forts, où les Voltaïques d’hier et les Burkinabè d’aujourd’hui, n’ont jamais cédé à l’intrusion d’autrui dans leurs affaires intérieures».

Et de conclure : «Alors, si audit il devrait y avoir, ce qui est dans l’intérêt des acteurs, qu’il se fasse sans a priori».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 6 JUILLET

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 6 JUILLET

 

WASHINGTON – Des hôpitaux au bord de la saturation et des élus qui tirent la sonnette d’alarme: la flambée des cas de coronavirus se poursuit sans trêve aux Etats-Unis, ainsi qu’au Mexique, en Inde et au Chili, tandis qu’en France, l’emblématique musée du Louvre va rouvrir ses portes.

 

TOKYO – La gouverneure de Tokyo Yuriko Koike a déclaré sa victoire pour un second mandat à la tête d’une des villes les plus peuplées du monde, s’engageant dès l’issue du scrutin de dimanche à lutter contre la recrudescence des cas de nouveau coronavirus dans la capitale nippone.

 

A BORD DE L’OCEAN VIKING – Une explosion de joie, mais un arrière-goût amer. Le navire humanitaire Ocean Viking a reçu dimanche l’autorisation de débarquer 180 migrants en Sicile, provoquant une scène de liesse parmi les rescapés, mais les tensions des derniers jours ont laissé des traces indélébiles.

 

TEHERAN – L' »accident » ayant endommagé jeudi un bâtiment au centre nucléaire de Natanz, dans le centre de l’Iran, a fait des « dégâts importants » et « pourrait ralentir » la production de centrifugeuses avancées pour la production d’uranium enrichi, selon une source officielle dimanche.

 

BAGDAD – Une roquette s’est abattue dans la nuit de dimanche à lundi près de l’aéroport de Bagdad, où sont postés des soldats américains, la deuxième attaque en 24 heures contre des intérêts américains, a indiqué à l’AFP un responsable des services de sécurité irakiens.

 

GAZA (Territoires palestiniens) – Des avions israéliens ont frappé des sites du Hamas dans la bande de Gaza dimanche soir, selon des sources palestiniennes et israéliennes, après qu’Israël a indiqué que trois roquettes avaient été tirées vers son territoire.

 

TRIPOLI – Le Gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu par l’ONU et basé à Tripoli, a dénoncé dimanche des raids aériens menés selon lui par des avions de combat « étrangers » contre l’une de ses bases dans l’ouest du pays en conflit.

 

BAMAKO – La contestation au Mali a maintenu dimanche la pression sur le pouvoir en appelant à de nouvelles manifestations et en exigeant la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta, qui a renouvelé son offre de gouvernement national pour le pays toujours en proie à des violences meurtrières.

 

ZAGREB – Les conservateurs sortants en Croatie sont sortis renforcés des législatives dimanche et sont en position confortable pour former un gouvernement qui aura pour tâche d’affronter le coronavirus et ses douloureuses répercussions économiques.

 

ALGER – L’Algérie a enterré dimanche, jour anniversaire de son indépendance, les restes de 24 combattants anticoloniaux remis par la France au carré des « martyrs », mais attend toujours des excuses de Paris pour solder le passé douloureux de la colonisation.

 

PARIS – L’avenir du géant chinois des télécoms Huawei sur le marché de la 5G en France s’est sérieusement obscurci: l’agence nationale chargée de la sécurité informatique a fait savoir qu’elle restreindrait fortement les autorisations d’exploitation des opérateurs français partenaires du groupe.

 

BUENOS AIRES – L’Argentine va présenter lundi une nouvelle offre à ses créanciers étrangers en vue de restructurer sa dette, et prolonger la négociation jusqu’au 4 août, a annoncé dimanche le ministère de l’Economie.

 

NEW YORK – Deux géants américains de l’énergie qui prévoyaient de construire un gazoduc traversant la chaîne montagneuse des Appalaches, Duke Energy et Dominion Energy, ont annoncé dimanche avoir renoncé à ce projet controversé.

 

MAPUTO – Des hommes armés ont tué fin juin huit ouvriers d’une entreprise privée de BTP travaillant pour le groupe français Total sur un projet gazier de plusieurs milliards de dollars dans le nord du Mozambique, a annoncé dimanche leur employeur.

 

SANTIAGO DU CHILI – Le président chilien Sebastian Pinera a annoncé dimanche un paquet d’aides d’un montant de 1,5 milliard de dollars pour les classes moyennes, fortement touchées par la crise découlant de la pandémie de nouveau coronavirus.

 

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump retrouvera le 11 juillet les estrades de campagne à Portsmouth, dans le New Hampshire, cette fois-ci en plein-air après le fiasco du meeting de Tulsa sur fond d’épidémie de Covid-19.

 

TORONTO (Canada) – Un avion militaire canadien, qui volait jeudi vers la Lettonie dans le cadre d’une mission de l’OTAN, a été forcé de faire demi-tour par crainte que les troupes à bord aient été exposées au Covid-19, a indiqué le ministère de la Défense.

 

BEYROUTH – L’Orchestre philharmonique du Liban a joué dimanche soir sans public au coeur des ruines romaines de Baalbek baignées de lumière, symbolique « message de résilience » lancé par un prestigieux festival dans un pays confronté à l’effondrement de son économie et à l’épidémie de Covid-19.

 

VIENNE – La police autrichienne a arrêté deux Russes originaires de Tchétchénie après la découverte du corps d’un dissident tchétchène, qui présentait des impacts de balles, a-t-on appris dimanche de source officielle. Cet homme de 43 ans, voix critique à l’égard du régime tchétchène et qui avait demandé l’asile politique, a été trouvé mort samedi près de Vienne.

(afp)

 

 

Burkina: Des Etats-majors avancés installés pour lutter contre le terrorisme (Premier ministre)

Burkina-Terrorisme-Mesures

Burkina: Des Etats-majors avancés installés pour lutter contre le terrorisme (Premier ministre)

Sindou, 5 juillet 2020 (AIB) – Pour lutter contre le terrorisme, des Etats-majors avancés dirigés par des colonels-majors et des colonels ont été installés dans trois régions du pays, a indiqué samedi à Sindou (500 km de Ouagadougou), le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré.

«Nous avons redéployés les Forces de défenses et de sécurité (FDS) en faisant en sorte qu’il y ait des Etats-majors avancés de gestion de la crise. Nous en avons installé à l’Est, dans le Centre Nord, dans le Soum», a indiqué samedi à Sindou, le premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré.

Il a précisé que «ces Etats-majors avancés sont dirigés par des colonels-majors, des colonels qui ont pris en charge aujourd’hui la gestion de la question militaire sur le terrain».

Il a rassuré qu’«aujourd’hui, nos FDS ont été renforcés en capacités humaines, en  formation et en équipements».

Le chef du gouvernement s’exprimait samedi à Sindou (province de la Léraba) au cours d’une rencontre avec les forces vives de la localité.

Il a informé que le gouvernement est «en train de réfléchir aujourd’hui sur la nécessité de créer des Etats-majors avancés dans les régions du Sud-Ouest et des Cascades», qui ont «des frontières avec la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali».

«Il est important de faire en sorte que les FDS soient renforcées dans ces différentes localités et régions pour permettre de prendre en charge, les préoccupations sécuritaires de ces différentes régions», a-t-il affirmé.

Un engagement bien apprécié par la Haut-commissaire de la Léraba Madeleine Traore/Bicaba qui a relevé devant le chef du gouvernement, les «limites du maillon sécuritaire» de sa province.

Elle a informé qu’«il n’existe pratiquement pas de postes de contrôles au niveau de nos frontières».

De plus, «la couverture de la province en postes de police et ou de gendarmerie n’est pas totale» a-t-elle affirmé, tout en précisant que «seuls quatre départements-communes (de la province) bénéficient de postes».

Forces vives de Sindou

«Si jusqu’à présent, nous vivons une certaine accalmie sécuritaire dans la province, c’est grâce aux efforts déployés par nos FDS malgré la modicité de la logistique mis à leur disposition», a-t-elle noté.

Son inquiétude a été salué par le premier ministre qui a indiqué qu’à partir de la primature, «on a souvent l’impression que ceux qui sont dans le Grand Ouest n’ont pas conscience que nous avons des problèmes au niveau sécuritaire».

Pour Christophe Joseph Marie Dabiré, «à partir du moment où le terrorisme a mis pied dans notre pays, il faut qu’on se dise que ce n’est pas une affaire de région mais de pays et tout le monde doit se mobiliser pour pouvoir le combattre».

Selon lui, les FDS à elles seules ne peuvent pas résoudre le problème du terrorisme d’où la création des forces supplétives que sont les volontaires de défense de la patrie.

Il a indiqué que «les volontaires de la défense de la patrie doivent être des gens qui aident au renseignement» et précisé «qu’ils (ne) sont (pas) des milices que le gouvernement veut créer» comme le suppose «beaucoup de gens».

«Ils doivent tout le temps, être des guetteurs, des indicateurs qui attirent l’attention des autorités sur des présences suspectes dans nos différents villages et dans nos différentes communautés», a-t-il affirmé.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Photo : Premier ministère

 

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