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Burkina/Examens fin de cycles: Le ministre Ouaro compte sur les acteurs pour «une session irréprochable»

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Burkina/Examens fin de cycles: Le ministre Ouaro compte sur les acteurs pour «une session irréprochable»

Ouagadougou, 15 juillet 2020 (AIB) – Le ministre en charge de l’éducation nationale, Pr Stanislas Ouaro a invité mardi, «les acteurs impliqués dans l’organisation des examens» du CEP, du CAP, du BEPC et du BEP à faire montre de «probité et de vigilance», pour «une session irréprochable».

«A tous les acteurs impliqués dans l’organisation des examens, je voudrais pouvoir compter sur les qualités dont vous avez fait montre de par le passé que sont la probité, le sens des responsabilités et la vigilance, pour (…) organiser une session irréprochable», a déclaré mardi le ministre Stanislas Ouaro.

Le Pr Ouaro s’exprimait mardi à travers une déclaration à l’occasion du lancement officiel des épreuves écrites des examens du CEP, du CAP, du BEPC et du BEP.

Il a invité les candidats à adopter «un comportement responsable pendant le déroulement des examens», à être «ponctuels, pondérés, attentifs, disciplinés et honnêtes».

«C’est ainsi que vous allez vous montrer à la hauteur des grandes espérances que vos parents, vos enseignants et la nation toute entière placent en vous», a-t-il conseillé.

Il a encouragé les candidats «à avoir confiance» en eux et «à rester concentrés tout au long des examens».

Pour la session 2020, l’on enregistre au Certificat d’études Primaires (CEP), 446 138 candidats dont 54% de filles contre 419 260 à la session 2019 répartis dans 1965 centres de composition.

Au Brevet d’études du premier cycle (BEPC), ce sont 317 995 candidats dont 55,15% de filles contre 301 823 à la session 2019 répartis sur 1460 centres de composition qui sont en liste.

Le Brevet d’études professionnelles (BEP) et le Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) enregistrent respectivement 9685 candidats et 5724 candidats répartis dans 86 centres de composition.

Selon le ministre Ouaro, «le gouvernement ne ménage aucun effort pour mobiliser les ressources humaines, matérielles et financières pour relever le défi de l’organisation» des examens.

«Aussi, pour cette session de 2020, l’enveloppe financière allouée s’élève à 15 682 177 000 FCFA», a-t-il indiqué.

Ces examens se déroulent dans un contexte de crise sécuritaire liée aux attaques terroristes et de crise sanitaire liée la pandémie de la covid-19.

Ainsi, le ministre Ouaro dit avoir «une pensée particulière pour tous les élèves déplacés et pour tous ceux qui malgré les conditions sécuritaires et climatiques difficiles bravent les menaces et les intempéries pour permettre à l’école burkinabè d’être résiliente et performante».

Il rassure «les populations (…) que toutes les dispositions nécessaires sont prises (par le gouvernement) pour que les compositions se déroulent dans les meilleures conditions sécuritaires et sanitaires».

Malgré cette assurance, un drame lié aux examens s’est produit hier soir dans la province du Ganzourgou.

De retour d’une mission de lancement des épreuves du CEP et du BEPC à Boenan cinq personnes dont le préfet de Boudry ont perdu la vie, de suites de noyade dans la commune de Boudry.

C’est à Banfora, dans la région des Cascades que le ministre Stanislas Ouaro a procédé ce mardi au lancement officiel des examens du primaire et du post-primaire à l’école «Centre B» où il a fait une partie de ses classes.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo : DCPM/MENAPLN

 

Komondjari: L’axe Gayéri-Fada davantage dégradé par les pluies diluviennes

Komondjari: L’axe Gayéri-Fada davantage dégradé par les pluies diluviennes
Gayéri, 15 juillet 2020 (AIB) – L’axe Gayéri-Fada qui était en mauvais état, est en train de se dégrader davantage sous l’effet des pluies diluviennes, a constaté l’AIB.
La dernière pluie diluvienne du dimanche, 12 juillet 2020, a rendu l’axe Gayéri-Fada impraticable à certains endroits.
En effet, c’est un grand calvaire pour les usagers de la Route régionale (RR31) , l’axe Gayeri-Tandjari au Point Kilométrique (PK27).
Mardi, un camion 10 tonnes s’est renversé à cet endroit, obligeant les usagers à trouver des déviations.
Il est à craindre que Gayéri soit coupé du reste de la région de l’Est, si des travaux ne sont pas effectués à temps.
Agence d’information du Burkina
KAK/ata

Drame de Boudry: La préfet avait moins d’un mois de service

Drame de Boudry: La préfet avait moins d’un mois de service
Zorgho, 15 juillet 2020(AIB) – Le préfet de Boudry Evelyne Rose Kafando qui a rendu l’âme mardi, avec quatre autres personnes, de suites d’une noyade, totalisait moins d’un mois de service.
En effet Evelyne Rose Kafando a été installée dans ses fonctions de préfet de Boudry, le 16 juin 2020.
Le commandant de la brigade de gendarmerie de Boudry l’Adjudant-chef Désiré Tendaogo Moyenga, a pris service en septembre 2019
.
Ces deux autorités ont perdu la vie mardi soir dans la commune de Boudry, quand le véhicule les ramenant de la supervision du lancement des examens, a été emporté par des eaux au niveau d’un radier.
On dénombre également trois autres victimes à savoir: le responsable administratif de la préfecture Dominique Zongo, le sergent-chef de police Salame Sawadogo et le chef coutumier de Wayalguin-Yayika.
Dans un communiqué, la gouverneure du Plateau-central Nana Fatoumata Benon née Yatassaye, a présenté ses condoléances aux familles des victimes et aux populations du Ganzourgou et de la région.
Le ministre des Infrastructures Eric Bougouma, originaire de la province du Ganzourgou, a fait part de sa profonde tristesse avant d’implorer la miséricorde de Dieu pour le repos des âmes des disparus.
Agence d’information du Burkina
MS-ata/ak

Examens scolaires et politique occupent la Une des journaux burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Examens scolaires et politique occupent la Une des journaux burkinabè

Ouagadougou, 15 juil. 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce mercredi évoquent essentiellement des sujets politiques, sans oublier les examens scolaires en cours.

Le journal privé Le Quotidien fait savoir que le lancement officiel des examens scolaires du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) et du Certificat d’études primaires (CEP) session 2020 au Burkina Faso, a eu lieu, la veille, précisant que ce sont «446 138 candidats au CEP et 317 995 au BEPC».

A ce propos, le quotidien national Sidwaya titre : «Examens du BEPC et CEP : Des candidats confiants, des communes sans postulants».

Ce journal informe que les épreuves écrites du BEPC et du CEP ont débuté, hier mardi 14 juillet 2020 sur toute l’étendue du territoire national, avant d’ajouter que les autorités sont allées encourager les candidats dans les différents centres d’examen.

Aujourd’hui au Faso (privé) fait remarquer qu’au cours de la première journée de composition il y a eu «des textes de Burkinabè aux épreuves de français».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, fait observer que «les candidats sont sereins malgré les implications du Covid».

En politique, L’Observateur Paalga revient sur la conférence de presse organisée, la veille à Ouagadougou, par des partis affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP), mettant en exergue : «Le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir) devrait avoir la décence de faire un second mea culpa».

Le même titre revient à la Une de Le Pays qui souligne que la conférence de presse a été dirigée par Victorien Tougouma du Mouvement africain des peuples (MAP) et Amadou Diemdioda de l’Union pour le progrès et le changement (UPC).

Quant à Le Quotidien, il reprend à sa Une, les propos de Do Pascal Cessouma, président de Vision Burkina-Parti pacifiste et candidat à la prochaine présidentielle qui dit : «Le Burkina Faso a besoin de femmes et d’hommes nouveaux pour une nouvelle gouvernance».

Agence d’information du Burkina

 

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 15 JUILLET

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 15 JUILLET

 

WASHINGTON – La pandémie de coronavirus continue de s’étendre dans le monde, contraignant des pays comme l’Inde à reconfiner des dizaines de millions de personnes, mais l’espoir d’un futur vaccin se renforce aux Etats-Unis où une firme de biotech s’apprête à lancer la phase finale de ses essais cliniques.

 

WASHINGTON – Donald Trump a encore accentué mardi la pression sur la Chine, en annonçant la fin du régime économique préférentiel accordé par les Etats-Unis à Hong Kong et en signant une loi prévoyant des sanctions contre la « répression » dans le territoire chinois.

 

NEW YORK – Revirement spectaculaire pour Donald Trump: son gouvernement a renoncé mardi à priver de visas les étudiants étrangers dont les cours resteraient virtuels à la rentrée pour cause de pandémie, après avoir été vigoureusement attaqué en justice par des universités.

 

MINSK – Des centaines de personnes ont protesté mardi soir à Minsk, la capitale du Bélarus, après le rejet de la candidature à la présidentielle d’août du principal rival du président Alexandre Loukachenko, emprisonné depuis juin.

 

LONDRES – Le Royaume-Uni a annoncé mardi qu’il allait expurger son réseau 5G de tout équipement produit par le géant chinois Huawei en raison d’un risque pour la sécurité du pays, un durcissement qui risque d’exacerber les tensions avec Pékin mais réjouit Washington.

 

BAMAKO – Le mouvement de contestation qui réclame le départ du pouvoir en place au Mali a donné mardi un nouveau rendez-vous à risques en appelant à un rassemblement « de recueillement » vendredi, une semaine après une manifestation ayant dégénéré en trois jours de troubles qui ont fait au moins 11 morts.

 

NEW YORK – L’ancienne collaboratrice et amante du financier Jeffrey Epstein, Ghislaine Maxwell, a plaidé mardi non coupable de trafic de mineures et d’incitation à la prostitution devant un juge fédéral de Manhattan, qui a ordonné son maintien en détention.

 

WASHINGTON – Un ancien suprémaciste blanc condamné à mort pour un triple meurtre a été exécuté mardi, le premier de quatre prisonniers fédéraux à se voir appliquer cette sentence relancée après 17 ans d’interruption par le gouvernement de Donald Trump qui réclame un usage renforcé de la peine capitale aux Etats-Unis.

 

TUNIS – Une internaute tunisienne a été condamnée à six mois de prison mardi pour avoir partagé sur Facebook une publication intitulée « sourate corona » parodiant le Coran, une condamnation qui relance le débat sur la liberté d’expression concernant la religion en Tunisie.

 

BAKOU – De nouveaux combats ont opposé mardi l’Arménie et l’Azerbaïdjan, provoquant la mort d’au moins 12 personnes, malgré les appels internationaux à la retenue, notamment de la Russie, la grande puissance régionale.

 

LA HAYE – Un jihadiste malien, commissaire de la police islamique à Tombouctou, y a commis des « crimes inimaginables » et participé à l’instauration d’un « règne de terreur », a déclaré mardi la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) Fatou Bensouda.

 

WASHINGTON – Le transport aérien, sévèrement touché par la crise du Covid-19, s’attend à plusieurs années de vaches maigres, et les compagnies aériennes commencent à publier leurs résultats du deuxième trimestre, qui montrent l’étendue des dégâts.

 

BENGHAZI (Libye) – Le camp du maréchal Khalifa Haftar joue l’escalade verbale après l’échec de son offensive contre la capitale libyenne, en confirmant mardi son accord pour une éventuelle intervention directe de l’armée égyptienne contre une montée d’influence d’Ankara dans le pays en guerre.

 

PARIS – La France devrait rendre obligatoire le port du masque de protection dans tous les lieux publics clos pour enrayer l’épidémie provoquée par le nouveau coronavirus qui donne des signes de redémarrage, a souhaité mardi Emmanuel Macron.

 

LA HAYE – La Cour internationale de justice, plus haute juridiction de l’ONU, s’est prononcée mardi en faveur du Qatar dans une querelle opposant depuis 2017 le pays à trois autres Etats du Golfe et l’Egypte, qui ont institué un blocus aérien contre Doha.

 

DUBAI – Les Emirats arabes unis ont reporté de deux jours le lancement vers Mars de la sonde baptisée « Espoir », la première d’un pays arabe, en raison de mauvaises conditions météorologiques au centre spatial japonais de Tanegashima.

 

HONG KONG – La Chine a qualifié lundi soir les primaires organisées à Hong Kong par les partis du camp pro-démocratie de « grave provocation » et avertit que certaines promesses de campagne pourraient avoir enfreint la nouvelle loi draconienne sur la sécurité nationale imposée au territoire.

 

BRASILIA – L’opérateur de téléphonie Claro a mis en service cette semaine la connexion 5G dans des quartiers aisés de Sao Paulo et Rio de Janeiro, un avant-goût de cette technologie dont l’appel d’offres pour le réseau brésilien est prévu en 2021.

(afp)

 

Ganzourgou: Cinq personnes meurent noyées dont le préfet de Boudry

Ganzourgou: Cinq personnes meurent noyées dont le préfet de Boudry
Zorgho, 15 juillet 2020(AIB) – Cinq personnes dont des responsables administratifs, ont perdu la vie dans la soirée du mardi 14 juillet, de suites de noyade dans la commune de Boudry.
Il s’agit de Madame le préfet de Boudry, Evelyne Rose Kafando, du chef du service administratif de la préfecture de Boudry, Dominique Zongo, du commandant de brigade de gendarmerie de Boudry, l’adjudant-chef de gendarmerie Désiré Moyenga, du sergent-chef de police de Boudry, Salame Sawadogo et du Chef coutumier de Wayalgui/ Yaïka.
De retour d’une mission de lancement des épreuves du CEP et du BEPC à Boena, leur véhicule de type 4×4, a été surpris et traîné par un puissant flot dans le cassis de Mankarga traditionnelle, aux environs de 18h 30.
C’est tard dans la nuit vers minuit que le véhicule a été retrouvé à plus d’un kilomètre du cassis.
Grâce aux sapeurs pompiers, les corps ont été extirpés.
De la morgue du CMA de Zorgho où ils étaient déposés, les corps des quatre agents de l’État ont été transférés à Ouagadougou ce matin du 15 juillet.
Quant au corps du chef coutumier, il sera enlevé et enterré au village.
Agence d’information du Burkina
MS/ata

Burkina : Poursuivi pour outrage à magistrat, l’activiste Rahouf Bayire risque 24 mois de prison fermes

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Burkina : Poursuivi pour outrage à magistrat, l’activiste Rahouf Bayire risque 24 mois de prison fermes

Ouagadougou, 14 Juillet 2020 (AIB)- »Procureur yougou-yougou »,  »Si le Procureur sort à l’heure du couvre-feu, il sera bastonné correctement »…, l’activiste Rahouf Bayiré et quatre autres prévenus, risquent 24 mois fermes de prison, pour avoir injurié le Procureur Harouna Yoda, au moment où celui-ci interpellait les Forces de l’ordre sur les actes de torture infligés à des contrevenants du couvre-feu, lié à la Covid-19.

Rahouf Bayiré et quatre autres prévenus seront situés sur leurs sorts le vendredi 24 Juillet prochain mais ce mardi, au TGI de Ouagadougou, le parquet a requis contre eux, 24 mois de prison fermes et 300 000 FCFA d’amendes.

Ils sont poursuivis pour outrage à magistrat, injures publiques, incitations à la haine des magistrats et à la violence, eu égard à certaines de leurs publications sur leurs pages Facebook, se référant au Procureur du Faso près le TGI de Ouaga 1 Harouna Yoda.

Les actes des prévenus ont été posés au moment où le Procureur du Faso dans un communiqué, interpellait les Forces de défense et de sécurité (FDS) sur la nécessité de proscrire les actes de torture, traitements cruels, inhumains, infligés à des citoyens pendant les heures de couvre-feu, lié à la Covid-19.

Rahouf Bayiré a reconnu avoir qualifié le procureur du Faso, de «Procureur yougou-yougou», tout en ignorant qu’il s’agissait d’un terme dévalorisant.

Le terme yougou-yougou renvoie littéralement à des habits de seconde main, note-t-on.

Un autre prévenu, sur sa page Facebook, a estimé que comme le Procureur du Faso connait ses droits, il n’a qu’à sortir à 20 heures, pendant les heures du couvre-feu.

Pour un troisième prévenu, si le Procureur sort à l’heure du couvre-feu, il sera bastonné «correctement».

Devant la barre du TGI de Ouagadougou, les prévenus disent regretter leurs actes et demandent la clémence du jury.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

ATTENTION : la reprise des propos incriminés a uniquement une visée pédagogique, compte tenu des missions d’information, d’éducation et de sensibilisation, dévolues aux médias.

 

Le Burkina Faso compte relocaliser le camp de réfugiés de Mentao

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Le Burkina Faso compte relocaliser le camp de réfugiés de Mentao

Ouagadougou, 14 juil.2020 (AIB)-Le Burkina Faso accusé en mai, d’avoir violenté des réfugiés au camp de Mentao (Soum, Djibo), lors d’une opération antiterroriste, a annoncé mardi, son projet de relocaliser ledit camp à Goudoubo (Séno, Dori), pour plus de sécurité.

«Si les acteurs sont d’accord, nous allons passer à la phase opérationnelle de la relocalisation du camp de Mentao vers Dori, dans le camp de Goudoubo qui est peu plus grand avec des mesures sécuritaires d’appoint qui vont permettre de mieux loger les réfugiés au Burkina», a déclaré mardi, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération Seydou Sinka, lors d’une rencontre.

De son avis, «il ne saurait être question de relocalisation sans mesures sécuritaires adéquates ainsi que l’adhésion renouvelée des communautés cibles et hôtes concernés».

Selon M. Sinka, cette décision est l’aboutissement de concertations engagées depuis mai 2020, à la suite d’un incident au camp des réfugiés de Mentao.

En rappel, le HCR a accusé les Forces de sécurité burkinabè d’avoir violenté le 2 mai 2020, au sein du camp, des réfugiés, quelques heures après la survenue d’une attaque qui a couté la vie à un gendarme burkinabè dans la localité.

«C’est pleinement conscient des difficultés qui entravent la bonne gestion des camps dans le contexte sécuritaire difficile que traverse le Burkina Faso, que le gouvernement s’est engagé à trouver une solution à la protection optimale des réfugiés», a justifié Seydou Sinka.

M. Sinka a rappelé les valeurs d’hospitalité, de solidarité, du respect de la vie et de la dignité humaine, défendues par le Burkina Faso et qui sont les gages de sa crédibilité au sein de la communauté internationale.

Le Burkina Faso fait face depuis 2015, dans plusieurs de ses provinces, à des attaques terroristes qui ont coûté la vie à un millier de personnes, occasionné le déplacement de 950 mille autres et la fermeture de milliers d’écoles et de centre de santé.

A la date du 31 mai dernier, le pays accueille quelques 20 900 réfugiés, principalement des Maliens aux camps de Mentao (Soum, Nord) et de Goudoubo (Séno, Nord).

Agence d’information du Burkina

gy-no/ata/ak

 

 

 

 

 

 

Tentative d’escroquerie du maire Beouindé : Le TGI de Ouagadougou dessaisi au profit de celui de Diébougou

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Tentative d’escroquerie du maire Beouindé : Le TGI de Ouagadougou dessaisi au profit de celui de Diébougou

Ouagadougou, 14 juillet 2020 (AIB)-Le Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou a été dessaisi mardi au profit de celui de Diébougou, pour traiter de l’affaire relative à la tentative d’extorsion de 70 millions de FCFA par le juge Narcisse Sawadogo et son intermédiaire Alassane Bagagnan au maire de Ouagadougou Armand Beouindé, afin d’assurer l’impartialité du procès, a constaté l’AIB.

La Chambre criminelle de la Cour de Cassation a dessaisi mardi le Tribunal de grande instance de Ouagadougou (TGI) au profit du TGI de Diébougou à propos de l’affaire Armand Beouindé-Narcisse Sawadogo, afin d’assurer l’impartialité du procès.

Le bimensuel Courier confidentielle dans une série d’enquêtes, a qualifié d’irrégulière et d’inutile, l’acquisition par la commune de Ouagadougou, de 77 véhicules en crédit-bail à plus de 4,6 milliards de FCFA.

En juin dernier, la justice s’est saisi d’un enregistrement sonore où des individus présentés comme le juge Narcisse Sawadogo et son intermédiaire Alassane Bagagnan, réclamait 70 millions de FCFA au maire Armand Beouindé pour taire l’affaire.

Au cours d’un point de presse animé le 18 juin 2020, le procureur du Faso, près le TGI de Ouagadougou, Harouna Yoda a expliqué que le juge Narcisse Sawadogo et son intermédiaire Alassane Bagagnan sont poursuivis pour  »tentative d’escroquerie et pour diffamation suivant la procédure de flagrant délit ».

Le procureur avait ajouté que la poursuite de diffamation contre eux fait suite aux plaintes de Bonkougou Dieudonné (substitut général ), Zerbo Emile (doyen des juges d’instruction) et Koanda Daouda (juge d’instruction).

« Sawadogo Narcisse, en raison de sa qualité de magistrat, bénéficie d’un privilège de juridiction conformément à l’article 523-1 et 3 du code de procédure pénale. En conséquence, j’ai formulé une requête à la chambre criminelle de la Cour de Cassation à l’effet de désigner la juridiction de jugement », avait aussi précisé le procureur Harouna Yoda.    

Agence d’information du Burkina

WIS-ata/ak

 

LE MONDE EN BREF DU MARDI 14 JUILLET

LE MONDE EN BREF DU MARDI 14 JUILLET

PARIS – Plus de 13 millions de cas du nouveau coronavirus ont été officiellement recensés dans le monde, dont plus de la moitié aux Etats-Unis et en Amérique latine et aux Caraïbes, selon un comptage réalisé par l’AFP à partir de sources officielles lundi à 20H00 GMT.

 

GENEVE (Suisse) – L’OMS s’est inquiétée lundi du trop grand nombre de pays qui, face au virus, « prennent la mauvaise direction » et prévenu que le retour à la normale n’était pas pour demain, alors que nombre de régions et de villes continuent à reconfiner et que l’Amérique du Sud est désormais la deuxième région la plus endeuillée.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – Le gouverneur de Californie a ordonné lundi de refermer de nombreux commerces et lieux publics face à la hausse rapide du nombre de nouveaux cas de Covid-19, en particulier dans la région de Los Angeles, où la prochaine rentrée scolaire se fera en ligne.

 

LONDRES – Une deuxième vague de nouveau coronavirus cet hiver pourrait faire jusqu’à 120.000 morts dans les hôpitaux du Royaume-Uni dans un « scénario du pire raisonnable » sans préparation adéquate, selon une étude de l’Académie des sciences médicales publiée mardi.

 

BRASILIA – Le président brésilien Jair Bolsonaro, en quarantaine depuis une semaine après avoir été testé positif au coronavirus, a annoncé lundi qu’il allait subir un nouveau test et qu’il avait hâte de reprendre ses activités normales.

 

HONG KONG – La Chine a qualifié lundi soir les primaires organisées à Hong Kong par les partis du camp pro-démocratie de « grave provocation » et que certaines promesses de campagne pourraient avoir enfreint la nouvelle loi sur la sécurité nationale imposée au territoire.

 

LOS ANGELES – Le corps de la star de la série télévisée « Glee » Naya Rivera a été retrouvé lundi dans le lac de Californie où elle était portée disparue depuis la semaine dernière, a annoncé la police locale.

 

VARSOVIE – Le président polonais sortant, le conservateur et populiste Andrzej Duda, a été réélu de justesse pour un nouveau mandat de cinq ans, mais l’excellent résultat de son rival, le maire libéral pro-européen de Varsovie Rafal Trzaskowski, met le parti au pouvoir sur la défensive.

 

MESEBERG (Allemagne) – La chancelière allemande Angela Merkel s’est dite lundi incertaine que les dirigeants des 27 pays de l’UE parviennent à un accord sur un plan de relance de 750 milliards d’euros proposé pour faire face à la pandémie de coronavirus.

 

PARIS – Près d’un humain sur neuf souffrait de sous-alimentation chronique en 2019, une proportion appelée à s’aggraver en raison de la pandémie de Covid-19, selon un rapport annuel de l’ONU publié lundi.

 

BAMAKO – Les autorités maliennes ont relâché les leaders de la contestation qui réclame un changement de pouvoir, dans un apparent geste d’apaisement après les troubles sanglants qui ont agité la capitale Bamako en fin de semaine.

 

BORDEAUX (France) – Un père de famille français de 40 ans inconnu de la justice a été arrêté dans un village du Sud-Ouest de la France, soupçonné d’avoir animé des sites pédopornographiques accessibles à des « milliers de personnes » sur le darknet, la partie cachée d’internet.

 

WASHINGTON – Les exécutions fédérales de condamnés à mort, qui devaient reprendre lundi après 17 ans d’interruption sous l’impulsion du gouvernement de Donald Trump, étaient suspendues à des recours de dernière minute face à l’opposition des proches des victimes ou des milieux religieux.

 

SOFIA – Une vague de manifestations contre la corruption secoue la Bulgarie et fragilise le dirigeant Boïko Borissov, inamovible depuis une décennie, dont les opposants critiquent les accommodements avec un maillage d’oligarques omniprésents dans le pays le plus pauvre de l’UE.

 

WASHINGTON – Après avoir longtemps résisté, l’équipe de football américain de Washington a annoncé lundi l’abandon de son nom des Redskins, cédant à la pression d’une partie de l’opinion et de ses parraineurs qui critiquaient sa connotation raciste envers les Amérindiens.

 

MADRID – Avec deux buts de Ferland Mendy et de Karim Benzema, le Real Madrid a battu Grenade 2-1 lundi pour la 36e journée de Liga, et n’est désormais plus qu’à un match d’un 34e sacre national.

 

SHANGAI(Chine) – Alerte aux inondations dans le centre et l’est de la Chine: elles ont déjà fait 140 morts et disparus et menacent désormais la célèbre métropole de Wuhan, où le coronavirus avait été repéré en décembre.

 

VIENNE – Le scandale financier autour de la société allemande Wirecard se rapproche de Vienne où droite et extrême droite se sont accusées lundi d’espionnage prorusse et de liens d’argent avec les deux protagonistes au coeur de l’affaire, originaires d’Autriche.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – Russell Westbrook, meneur vedette des Houston Rockets, a été testé positif au COVID-19, tout comme deux joueurs déjà arrivés à Orlando pour la reprise du championnat NBA fin juillet en Floride, ont annoncé lundi le joueur et la NBA.

 

PARIS – Le ciel de l’hémisphère Nord offre cet été le beau spectacle d’une comète, baptisée « Neowise », dont le panache exceptionnellement brillant est visible à l’oeil nu, phénomène qui ne s’était pas produit depuis plus de 20 ans.

(afp)

Burkina/Examens : 32 667 candidats en quête de diplômes dans le Centre-ouest

Burkina/Examens : 32 667 candidats en quête de diplômes dans le Centre-ouest

Koudougou, 14 juillet 2020 (AIB)-32 667 candidats ont débuté, ce mardi matin, les épreuves écrites des examens du BEPC, du BEP et du CAP dans la région du Centre-ouest.

Dans la salle 1 du jury 11 du Lycée municipal de Koudougou, 40 candidats sur 41 ont effectivement débuté la première épreuve écrite du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), la dictée, ce mardi matin.

Cet établissement accueille 978 candidats, repartis en deux jurys, 10 et 11.

19 d’entre eux ne se sont pas présentés dans leurs salles de composition.

Dans une ambiance assez tendue, emprunte de stress, Abdoul Sawadogo du Lycée privé Aimé Césaire et ses camarades se sont dit « impatients » de composer les différentes épreuves.

«On peut dire qu’on est prêt à affronter les sujets», a-t-affirmé. Quand à Yassia Sawadogo, il affiche sa sérénité : «Je suis prêt pour l’examen. Je n’ai pas peur et je ne suis pas paniqué. Je suis confiant».

Dans le Centre-ouest, ce sont au total 32 116 candidats dont 16 467 filles qui prennent part à la présente session du BEPC, contre 30 315 en 2019, soit une hausse de plus 1 800 candidats.

Au BEP, ils sont au nombre de 726 dont 163 filles. A la session de 2019, 381 candidats avaient pris part au BEP. 171 élèves sont candidats CAP, avec 35 filles. L’année précédente, ils étaient 170 candidats à composer les épreuves du CAP.

La gouverneure du Centre-ouest Irène Coulibaly a fait le déplacement du Lycée municipal pour «encourager  les candidats.

Mme Coulibaly a souligné « l’impact sérieux » de la Covid-19 sur l’année scolaire,

Elle a rassuré les élèves qu’ils seront évalués sur la base des enseignants reçus en classe. « Il ne faut pas paniquer, un peu de concentration. Je vous souhaite bon courage et beaucoup de chances », a émis Mme Coulibaly.

La première épreuve, la dictée, est intitulée « Le devoir du fils ». Elle est extraite de la page 25 de Quand les cauris se taisent de Fatoumata Keïta, Edition La Sahelienne, 2017.

Agence d’information du Burkina

Djakaridia SIRIBIE

Carine MILLOGO (Stagiaire)

Ecoles privées en médecine : L’ordre des médecins du Burkina appelle le gouvernement à la vigilance

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Ecoles privées en médecine : L’ordre des médecins du Burkina appelle le gouvernement  à la vigilance

Ouagadougou, 13 juil.2020 (AIB)-L’Ordre national des médecins a demandé lundi, au gouvernement burkinabè, d’être «très attentif», pour ne pas «laisser proliférer» des écoles privées de médecine et de pharmacies qui vont donner «des formations au rabais».

«Nous avons pensé que pour garder la qualité des médecins formés au Burkina, il est impératif que chaque promoteur (privé) puisse respecter un cahier de charges et nous ne voulons pas qu’on s’amuse sur cette question car nous ne voulons pas inscrire au tableau de l’Ordre, des médecins insuffisamment formés», a déclaré lundi le président de l’Ordre national des médecins du Burkina, Dr Charlemagne Ouédraogo.

Dr Ouédraogo qui s’exprimait à la suite d’une audience avec le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré, a souhaité que «le Premier ministre soit très attentif sur le dossier pour ne pas laisser proliférer des écoles qui vont donner une formation au rabais».

Le médecin a rappelé qu’au Burkina Faso il y a trois universités publiques de formation en médecine (l’université Joseph Ki- Zerbo, l’université de Bobo Dioulasso et de Ouahigouya).

Au niveau du privé, il y a l’Université Saint Thomas D’Aquin, l’Université privée de Kombissiri et d’autres projets, a-t-il énuméré.

Le président de l’Ordre national des médecins du Burkina s’est aussi inquiété de l’embauche de ces futurs médecins formés dans le privé.

Notons que le 11 juillet 2020, l’Université catholique Saint Thomas D’Aquin, située à Saaba, à la périphérie Est de Ouagadougou, a posé la première pierre de son futur Centre hospitalo-universitaire.

La délégation conduite par Dr Charlemagne Ouédraogo a également échangé avec le Premier ministre sur le financement des hôpitaux et l’urgence d’acquérir des équipements biomédicaux.

«Nous avons des problèmes au niveau des hôpitaux et la Covid-19 est venue révéler que nous devons renforcer nos capacités et (…) que le mode de financement des hôpitaux est à revoir», a dit Dr Ouédraogo.

«L’acquisition des équipements biomédicaux pose problème dans nos centres hospitaliers et ces derniers en souffrent», a-t-il ajouté.

Selon Dr Charlemagne Ouédraogo, l’Ordre a proposé des pistes de solutions au Premier ministre pour qu’il puisse les examiner avec ses ministres de tutelle et lui revenir.

Agence d’information du Burkina

GY-NO/ata/ak

Photos: Primature

 

Justice, faits de société et politique, au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Justice, faits de société et politique, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, le 14 juillet 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent des sujets liés essentiellement à la politique, aux faits de société et à la justice.

«Justice : Safiatou Lopèze Zongo, condamnée à 24 mois de prison ferme», affiche, en première page, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso, précisant que la décision judiciaire est tombée, la veille,  au Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou.

A ce propos, Le Pays, autre journal privé, dans sa rubrique ‘’Révélations’’ met en exergue : «TGI Ouaga : Condamnée à 24 mois de prison, Safiatou Lopèze réagit».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya, sous le titre : «Safiatou Lopez retourne en prison pour 24 mois», rapporte qu’il s’agit du verdict de l’affaire Safiatou Lopez Zongo contre l’adjudant-chef major Abdoulaye Sawadogo, commandant de la brigade de recherches de Ouagadougou.

«Safiatou Lopez avait accusé le major Sawadogo, entre autres, d’arrestations arbitraires sans mandat et d’avoir fait trop de mal à beaucoup de personnes au cours de sa carrière», rappelle Sidwaya.

Le même journal consacre sa Une à la prévention du paludisme chez les enfants, arborant : «Quatre mois pour traquer l’anophèle».

De son côté, Le Pays relate que les populations du quartier Rimkieta de Ouagadougou, en colère, ont organisé, hier lundi, une marche pour réclamer leur goudron.

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés, il mentionne à sa Une : «Menace contre la presse : Les médias tirent la sonnette d’arme», publiant une déclaration conjointe des organisations professionnelles des médias.

En politique, L’Observateur Paalga laisse lire : «Projet de loi portant code électoral : Un retrait sur fond de fronde parlementaire».

Le confrère rapporte que le projet de loi portant code électoral, qui devrait apporter les modifications à la lumière des conclusions du dialogue politique et des réalités du moment était à l’ordre du jour de la séance du lundi 13 juillet 2020.

«Alors que les parlementaires étaient prêts à l’examiner, le porte-parole du gouvernement, Rémis F. Dandjinou, présent à la plénière, a annoncé que l’exécutif a décidé de son retrait en proposant une autre session extraordinaire pour l’examiner, le temps qu’il y ait plus de consensus sur la question…», écrit L’Observateur Paalga.

Dans son ‘’Mardi politique’’, Le Pays donne la parole au président de l’Alliance travailliste pour le développement (ATD), Souleymane Soulama qui déclare : «En politique, il n’y a pas d’ennemis ou d’adversaires éternels».

Les journaux burkinabè commentent abondamment la situation politique en Côte d’Ivoire voisine, notamment, la démission du vice-président Daniel Kablan Duncan, la veille.

Ainsi, dans son commentaire, Sidwaya trouve qu’il s’agit de «la démission de trop», avant de faire observer que «la barque du président ivoirien, Alassane Ouattara est en train de prendre de l’eau de toutes parts».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso estime qu’avec cette démission du vice-président ivoirien, l’on peut affirmer que «les rats continuent de  quitter le navire RHDP (Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix, Ndlr)».

Et L’Observateur Paalga de s’exclamer : «ADO (Alassane Dramane Ouattara)-Duncan : Quelle idée de divorcer en plein deuil !».

Le journal se pose également cette question : «Quelles mésententes, quels désaccords, voire quels agacements, ont pu naître entre les deux au point que la présidence décide d’officialiser leur divorce alors même que le pays est en deuil et que le chef du gouvernement n’est pas encore enterré ?».

Agence d’information du Burkina

Burkina/Côte d’Ivoire : Le PM Dabiré aux obsèques de Gon Coulibaly

Burkina Faso-Côte d’Ivoire-Décès-Obsèques

Burkina/Côte d’Ivoire : Le PM Dabiré aux obsèques de Gon Coulibaly

Ouagadougou, le 14 juillet 2020(AIB) Le Premier ministre (PM) burkinabè, Christophe Joseph Marie Dabiré assiste ce mardi à Abidjan, en République de Côte d’Ivoire, aux obsèques de son homologue ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, décédé le 8 juillet dernier, a appris l’AIB auprès de la Primature.

«Au nom du Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian Kaboré, et du peuple burkinabè, le Chef du Gouvernement va présenter ses condoléances au peuple frère et ami de ce pays, et témoigner sa compassion aux familles biologique et politique de l’illustre disparu», renseigne un communiqué de presse de la direction de communication de la primature.

Le même document précise que Christophe Joseph Marie Dabiré sera accompagné d’une délégation de haut niveau, composée notamment de membres du gouvernement et de représentants de la classe politique de la majorité et de l’opposition.

Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly est décédé le mercredi 8 juillet 2020 à l’âge de 61 ans, suite à un malaise survenu en plein conseil des ministres.

M. Coulibaly était revenu le 2 juillet dernier de la France où il a passé deux mois pour des soins.

Agence d’information du Burkina

Photo d’archives (Lefaso.net)

Covid-19 : Le comité provincial de riposte du Passoré en concertation

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Covid-19 : Le comité provincial de riposte du Passoré en concertation

Yako, (AIB)-Le comité provincial de gestion des épidémies au Passoré a tenu le vendredi 10 juillet 2020 une rencontre sur la gestion de la Covid-19 dans la province.

Le comité provincial de gestion des épidémies et de la COVID-19 au Passoré poursuit ses actions de sensibilisation et de renforcement de sa stratégie de riposte en faveur de la lutte contre la maladie dans la Province.

A cet effet, ledit comité a rencontré, le vendredi 10 juillet l’ensemble des membres impliqués dans la gestion de la maladie dans cette partie du Nord.

Présidé par la secrétaire générale de la Province, Salimata Ouédraogo/ Sanou qui a représenté le le Haut-commissaire Isiaka Segda, la rencontre avait pour objectif de présenter la situation de la COVID -19 dans la Province, de faire le point du matériel reçu et de faire des propositions d’activités entrant dans le cadre de la lutte contre la maladie.

La 1ère vice-présidente du comité, Isabelle Ouédraogo, par ailleurs le Médecin chef du district sanitaire de Yako a remercié l’ensemble des acteurs déjà engagés à barrer la route au Coronavirus dans la Province.

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Elle s’est réjouie parce que le Passoré n’a enregistré aucun cas en dépit de fausses alertes ayant défrayé la chronique.

Au titre du matériel reçu, Isabelle Ouédraogo a noté entre autres, des cache-nez, des masques chirurgicaux, des thermoflash, des cartons de savon et du gel hydro alcoolique qui sera réparti entre les 63 formations sanitaires que compte la Province  en plus du Centre médical avec antenne chirurgicale de Yako( CMA).

Les membres et participants ont fait des propositions en vue de redynamiser et renforcer davantage le plan déjà mis en place.

Ce sont notamment l’organisation d’émissions radio, des jeux concours, des rencontres de sensibilisation à l’endroit des usagers des différents lieux d’attroupement à savoir la gare routière, les  marchés, des maquis et restaurants ,des leaders religieux et coutumiers pour rappeler que la maladie continue de sévir, a détaillé Mme Ouédraogo.

Elle a demandé aux participants de sensibiliser, d’informer et de redynamiser à leur retour les différents comités départementaux impliqués dans la riposte contre la propagation de la pandémie.

Agence d’information du Burkina

Zézouma Elie SANOU

( AIB-Passoré)

 

 

 

 

Burkina: La société minière SOMISA offre plus de 10 millions de FCFA de consommables médicaux

Ce matériel sera réparti entre les différentes structures sanitaires.

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Burkina: La société minière SOMISA offre plus de 10 millions de FCFA de consommables médicaux

Zorgho,(AIB)-La société minière SOMISA a annoncé le vendredi 10 juillet 2020, la fourniture de consommables médicaux d’une valeur de plus de 10 millions de FCFA à six structures sanitaires du Burkina Faso dont le CMA de Zorgho.

Des perfuseurs, des seringues, du Perfalgan, du Dakin en bouteille, de l’Efferalgan codéine, des compresses, du Restriva injectable, du Neocodion, du Vogalène, c’est le lot de matériel d’une valeur de 519.350 FCFA que le Centre de santé avec antenne chirurgicale (CMA) de Zorgho a reçu de la part de la SOMISA.SA, le vendredi 10 juillet 2020 au camp de la mine sis à Sanbrado, commune de Boudry.

Outre ce centre de santé, ce sont les Urgences médicales du Centre hospitalier universitaire (CHU) Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou, les urgences médicales du CHU Souro Sanou de Bobo Dioulasso, le CMA Paul VI de Ouagadougou, les associations œuvrant dans la prise en charge des Personnes vivant avec le VIH (PVVIH) que sont l’association SEMUS de Yako et l’association Zems Taaba de Ouagadougou qui recevront des dons du genre.

All-focus

Selon M. Christian Ouédraogo, représentant la SOMISA, le coût total du matériel est estimé à plus de 10 millions de FCFA. Le don s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’appui au secteur de la santé développé par la mine. À l’en croire, le souhait de la mine est que ce matériel soit utilisé gratuitement au profit des malades et que cela serve à améliorer leur santé.

Pour Ismaël Konitwongo, attaché de santé en médecine d’urgence en poste à la clinique de la mine, la remise du matériel intervient dans un contexte marqué par la pandémie de la COVID-19 et l’entrée dans la période du paludisme. Il souhaite alors que ces produits soient utilisés à bon escient.

Sibiri Ouédraogo, responsable de la promotion de la santé du district sanitaire de Zorgho, représentant le Médecin chef du district, a dit sa joie de recevoir ce don qui va bénéficier à toute la population du Ganzourgou.

M Christian OUEDRAOGO, représentant SOMISA souhaite un bon usage du matériel.

Il se rappelle qu’il y a de cela quelques mois, la SOMISA avait lancé la construction du centre de santé de Pousghin. C’est pourquoi il l’a remerciée pour tous les soutiens dans le domaine de la santé. Tout en la rassurant que les produits seront servis gratuitement aux malades, il a plaidé pour la dotation d’un véhicule au District de Zorgho pour renforcer la couverture de cette vaste province.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

 

 

 

 

 

 

Burkina : le parti de Saran Séré lance ses activités dans le Zondoma

Burkina : le parti de Saran Séré lance ses activités dans le Zondoma

Gourcy, (AIB)- Le Parti pour le développement et le changement (PDC, majorité), créé en mars 2013 par l’actuel Médiateur du Faso Saran Séré Sérémé, a lancé ses activités à Gourcy, le vendredi 10 juillet 2020, sous la direction de son président Fadel Sérémé.

Créé en mars 2013 par Saran Séré Sérémé qui en assure aujourd’hui la présidence d’honneur, le parti du cheval blanc poursuit son implantation à travers le Burkina Faso.

Le vendredi 10 juillet 2020, le Parti pour le développement et le changement (PDC, majorité présidentielle) a fait son entrée dans la province du Zondoma à travers l’installation de sa section provinciale, suivi du lancement officiel de ses activités.

Après une visite de courtoisie aux personnes ressources dans la ville de Gourcy, le président du parti Abdel Aziz Fadel Sérémé, à la tête d’une forte délégation, a officiellement installé la section provinciale du parti qui sera dirigée par Tido Sogoba.

Prenant la parole à la cérémonie d’installation, le président du parti a salué la mobilisation et l’accueil qui leur a été réservé, toute chose qui augure selon lui des lendemains meilleurs pour le parti dans la province.

«Nous sommes solidaires aux côtés des populations du Zondoma pour le développement de leur province dans la paix, l’unité et la cohésion sociale» a déclaré le président.

Abdel Aziz Fadel Sérémé a réaffirmé la participation de son parti aux joutes électorales de novembre 2020 et son soutien au président Roch Kaboré.

Pour le secrétaire provincial du parti Tido Sogobo, son équipe est prête à relever le défi qui commence pour lui par la mise en place des structures de base du parti dans les cinq communes de la province.

Engagés et déterminés, ils entendent conquérir les cœurs des électeurs pour le scrutin du 22 novembre 2020.

Situé au secteur 4 de Gourcy, le siège du parti qui a servi de cadre à la cérémonie a été inauguré à la même occasion.

Agence d’information du Burkina

Aziz KIEMDE (Collaborateur)

Burkina : Safiatou Lopez Zongo condamnée à 24 mois fermes de prison

Burkina-Justice-Verdict

Burkina : Safiatou Lopez Zongo condamnée à 24 mois fermes de prison

Ouagadougou, 13 juillet 2020(AIB)-Safiatou Lopez Zongo a écopé lundi de 12 mois fermes de prison, après avoir été jugée coupable de diffamation à l’endroit de l’Adjudant-Chef Major Abdoulaye Sawadogo, commandant la brigade de recherches de Ouagadougou. Mais Mme Lopez devrait rester au total 24 mois en prison, à cause de la révocation de son sursis de 2018.

Le verdict de l’affaire Safiatou Lopez Zongo contre l’Adjudant-Chef Major Sawadogo Abdoulaye, commandant la brigade de recherches de Ouagadougou est tombé ce lundi matin, a appris l’AIB de sources sûres.

Mme Lopez a écopé 12 mois fermes de prison, un mandat d’arrêt et une amende de 500.000 FCFA.

Avec la révocation de son sursis de 2018, la présidente du Cadre de concertation nationale des organisations de la société civile (CCNOSC) écope à nouveau 12 mois fermes et 1.000.000 FCFA de dommage et 1.000.000 FCFA de frais d’avocat.

Commandant Abdoulaye Sawadogo.

Safiatou Lopez Zongo devrait passer au total 24 mois fermes de prison.

L’activiste de la société civile est également tenue de publier à ses frais l’extrait ou l’intégralité de la décision sur sa page Facebook et dans le bimensuel courrier confidentiel.

En mi-décembre 2019, suite à la publication d’un article dans Courier confidentiel, faisant cas de l’évasion spectaculaire en février 2019, d’un gardé en vue au camp Paspanga de Ouagadougou, Safiatou Lopez Zongo s’en est prise durement à l’Adjudant-Chef Major Abdoulaye Sawadogo, sur sa page Facebook.

Agence d’information du Burkina

Photos d’archives: aouaga.com et lefaso.net

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