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Coupe du monde 2023 de Rugby : le Burkina Faso bat le Cameroun (17-14) et se qualifie pour le second tour

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Coupe du monde 2023 de Rugby : le Burkina Faso bat le Cameroun et se qualifie pour le second tour

Ouagadougou, 13 juin 2021 (AIB) – Les Etalons rugbymen du Burkina Faso se sont qualifiés dimanche soir au stade du 4 Août de Ouagadougou en battant leurs homologues, les Lions du Cameroun par le score de 17 à 14, comptant pour le pré-repêchage de la coupe du monde de Rugby, France 2023.

L’équipe burkinabè est vite entrée dans le jeu, poussée dans les gradins par les élèves de l’école de la police et dès la 12e minute le demi de mêlée Stéphane Bationo réussi son premier Essai. Il offre les premiers 5 points du Burkina Faso.

Les Lions camerounais répliqueront en marquant leur premier essai de pénalité pour réduire la marque 5-3. Les deux équipes se domineront tour à tour au milieu de terrain jusqu’à la fin des 40 minutes de la première période.

Une mêlée âprement disputée

A la reprise, les Burkinabè reviennent gonflé à bloc et l’Arrière Ousmane Tioro réussi à se déjouer de la défense camerounaise offrir le 2e essai burkinabè, synonyme de 5 autres points pour les Etalons (45e). Le public est survolté.

Le Cameroun réduira la marque avec un premier essai réussi. Au finish c’est le Burkina qui l’emporte avec au total 3 essais et une transformation, pendant que le Cameroun a réussi un essai, une pénalité et trois transformations.

Le Burkina Faso se qualifie donc pour le second tour des éliminatoires de la coupe du monde France 2023 et devra prendre part à une compétition triangulaire qui aura lieu en Tunisie en compagnie du pays hôte et du Zimbabwe.

Les Etalons rugbymen à l’échauffement avant la rencontre

Dans ce tournoi de Ouagadougou qui a démarré le 5 juin, trois équipes étaient en lice à savoir le Burkina Faso, le Cameroun et le Burundi. Le Burkina Faso et le Cameroun avaient dominé respectivement le Burundi par 52 à 3 et 81 à 3 pour se retrouver en finale ce 13 juin.

C’est la première fois qu’une équipe de rugby burkinabè parvienne à se qualifier pour un second tour des éliminatoires de la coupe du monde.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

Journée FIFA: le Maroc bat le Burkina Faso par 1 but à 0

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Journée FIFA: le Maroc bat le Burkina Faso par 1 but à 0

Ouagadougou, 13 juin 2021 (AIB) – Les Lions de l’Atlas du Maroc ont battu samedi soir au complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat, les Etalons du Burkina Faso par la plus petite des marges (1-0) en match amical international, à la faveur de la journée FIFA.

Une semaine après sa défaite contre les Eléphants de Côte d’Ivoire (2-1), l’équipe de Kamou Malo s’est une nouvelle fois encore inclinée devant les Lions de l’Atlas marocains sur le fil. Le but a été marqué sur coup franc par le sociétaire de l’Inter de Milan Acharf Hakimi (51e).

Le coach burkinabè dans son projet de rajeunir l’équipe a presque présenté une nouvelle équipe face aux Marocains. Les seuls rescapés du premier match sont le gardien de but Hervé Koffi qui a retrouvé sa place de titulaire après sa blessure à Abidjan et les axiaux Edmond Tapsoba et Issoufou Dayo.

Kamou Malo a donné la chance à plusieurs jeunes du groupe et particulièrement un a tiré leur épingle du jeu. Il s’agit du milieu de terrain de Toulouse FC (France) Gustavo Sangaré. Pour une première, il a été crédité d’un bon match, même si l’équipe a perdu.

Il reste à ce que Malo fasse une bonne analyse de ces deux matchs tests pour trouver une équipe compétitive pour les échéances à venir.

Les Etalons préparent les éliminatoires de la coupe du monde qui débuteront en septembre prochain. Le Burkina Faso se trouve dans la poule A avec l’Algérie, le Djibouti et le Niger.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Burkina : Des populations manifestent au Nord contre la récurrence des attaques terroristes

Burkina-Insécurité-Protestation

Burkina : Des populations manifestent au Nord contre la récurrence des attaques terroristes

Dori, 12 juin 2021 (AIB)-Plusieurs centaines de manifestants ont crié samedi, à Dori (Nord), leur colère contre la récurrence des attaques terroristes, notamment celle de Solhan qui a ôté il y a huit jours, la vie à plus de 130 personnes.

«Il est temps que la Nation, dont vous (le président Roch Kaboré) êtes censé être le père, nous intègre enfin, parmi ses filles et fils et nous mette définitivement à l’abri de ces scènes d’horreur de personnes de personnes égorgées, de populations massacrées et déchiquetées par des balles de fusils d’assaut ou d’engins explosifs», a déclaré Abdoulaye Dicko, président du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP), section du Séno.

Le porte-parole des manifestants s’exprimait samedi à Dori (Nord), au bout d’une marche contre la multiplication des attaques terroristes dans plusieurs localités du Burkina, en particulier la région du Sahel.

«Fier d’être sahélien, je suis Solhan», «On veut la paix au Sahel, trop c’est trop» ; «Non à la barbarie humaine» ; «Il faut sauver le Sahel», «Nous exigeons que l’Etat veille sur notre sécurité» ; sont entre autres, les messages qu’on pouvait lire sur les affiches des manifestants.

Cette deuxième sortie après celle de janvier 2019, montre que les préoccupations n’ont pas été prises en compte, affirme le coordonnateur régional des jeunes du Sahel, Ali Bokoum.

Le gouverneur de la région du Sahel le colonel-major Salfo Kaboré a assuré aux manifestants qu’il transmettra leur préoccupation à qui de droit.

En rappel, le Burkina Faso a enregistré dans la nuit du 4 au 5 juin 2021, à Solhan, sa pire attaque terroriste (plus de 130 victimes) depuis le début de la crise sécuritaire en 2015.

Agence d’information du Burkina

sn-or/ata/ak

 

 

 

 

Passoré : Une foire de 96 heures pour promouvoir les mets locaux

Burkina-Société-Cuisine-Festival

Passoré : Une foire de 96 heures pour promouvoir les mets locaux

Yako, (AIB)-L’Association des restaurateurs et hôteliers du Passoré (ARHOPA) en collaboration avec la Fédération nationale des restaurateurs et hôteliers du Burkina (FENARHOB), ont organisé du 10 au 13 juin 2021 à Yako, un festival de valorisation et de promotion des mets locaux.

Les hommes et femmes œuvrant dans le domaine de la restauration et de l’hôtellerie dans la province du Passoré veulent mettre en application le slogan : « Produisons et consommons burkinabè» de feu Thomas Sankara, un fils de leur localité.

C’est à cet effet que  l’Association des restaurants et hôteliers du Passoré(ARHOPA) avec la Fédération nationale des restaurateurs et hôteliers du Burkina(FENARHOB), ont organisé du 10 au 13 juin 2021 à Yako, un festival de valorisation et de promotion des mets locaux.

L’évènement  a connu la participation des restauratrices ainsi que des acteurs du  domaine de la transformation et de la commercialisation des produits forestiers non ligneux des neuf communes du Passoré.

Edith Ramdé a invité les promoteurs à participer massivement aux prochaines éditions.

Le thème qui a été retenu pour la circonstance est était : «Participer au développement économique et social de la province du Passoré à travers des actions des métiers de la restauration et de  hôtellerie ».

De l’avis de la présidente de la fédération nationale des restaurateurs et hôteliers du Burkina(FENARHOB), Edith Ramdé épouse Yaméogo, cette foire d’exposition des spécialités alimentaires locales vise entre autres à faire reconnaitre l’ARHOPA, à améliorer et diversifier la qualité de la restauration et à valoriser les mets locaux en vue de les rendre plus compétitifs au plan national et international.

En outre, l’Association souhaite offrir une bonne formation aux jeunes désireux de faire de la restauration, leur métier.

A l’occasion de cette première édition les populations ont pu déguster entre autres le zamnin, le couscous à base des feuilles de haricot, les feuilles de balanite, les poids de terre ainsi que des jus issus des produits forestiers non ligneux

«Notre objectif est qu’il y ait de bons restaurateurs et hôteliers dans le Passoré dans l’avenir. Nous voulons par ailleurs susciter de l’engouement de la jeune génération pour la cuisine», a poursuivi Mme Ramdé.

Au regard de la mobilisation de la population à la cérémonie d’ouverture, les organisateurs disent déjà avoir atteint leurs objectifs en dépit de quelques difficultés financières et matérielles et de la faible implication des ressortissants du Passoré.

Les autorités provinciales et communales ont souhaité un plein succès aux organisateurs.

«Nous demandons aux bonnes volontés de nous soutenir financièrement aussi bien en  appui conseil afin que nous puissions hisser le Passoré partout dans le pays en matière de la restauration» a-t-elle souhaité.

Le parrain de l’édition, Abdoulaye Ouédraogo,  représentant le maire de la commune de Yako a encouragé les acteurs tout en leur demandant d’œuvrer davantage à ce que le festival se pérennise.

Abdoulaye Ouédraogo dit rester disponible à accompagner les initiateurs.

«Je remercie l’ensemble des acteurs qui ont travaillé pour la réussite de l’initiative qui mérite d’ailleurs d’être encouragée. Voilà pourquoi, j’ai accepté de la parrainer. Je leur demande de faire en sorte que l’évènement soit continu. » a dit  Abdoulaye Ouédraogo.

Il a exhorté la population à faire le déplacement de la place des chefs coutumiers de Yako pour découvrir les merveilles de localité en matière d’art culinaire.

Notons que Mme Ramdé accompagnée des autorités provinciales  ont visité des stands d’exposition en vue de déguster quelques mets.

Agence d’information du Burkina

Zézouma Elie SANOU

(AIB-Passoré)

 

 

 La Covid prive encore les pèlerins vivant au Burkina du Hadj

Burkina-Religion-Islam-Hadj-Restriction

 La Covid prive encore les pèlerins vivant au Burkina du Hadj

Ouagadougou, 12 juin 2021 (AIB)-Pour la deuxième année consécutive, les pèlerins burkinabè ne pourront pas se rendre en Arabie Saoudite pour accomplir le Hadj, parce que le Royaume a décidé ce samedi, de limiter le pèlerinage à uniquement 60 000 citoyens et résidents, à cause de la recrudescence du Coronavirus.

«Il a été décidé de limiter la disponibilité de l’inscription pour ceux qui souhaitent accomplir le Hajj, pour l’année 1442 (selon le calendrier musulman, 2021 ), aux citoyens et résidents du Royaume uniquement, avec un total de 60 000 pèlerins», a annoncé samedi le ministère saoudien du Hajj et de la Omra, dans un communiqué cité par l’agence de presse turque Anadolu.

Les autorités saoudiennes justifient cette décision par «l’évolution continue de la pandémie du coronavirus dans le monde et de l’émergence de nouvelles mutations», ajoute Anadolu.

On rappelle que l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite au Burkina Faso, Dr Waleed Alhamoudi, avait confié en mai au quotidien Sidwaya, que les pèlerins burkinabè âgés de 18 à 60 ans et vaccinés contre la Covid, pourront effectuer le Hadj 2021.

Notons également que les quelques 8 000 pèlerins burkinabè qui se rendent annuellement au Hadj, n’ont pas pu le faire en 2020, à cause déjà de la naissante  pandémie de la Covid.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

Photo d’archive et d’illustration/aouaga.com

Loroum : Les communautés de Koumna désenclavent leur village

Ce pont permettra aux populations de Koumna et des villages voisins de rallier les autres localités.

Loroum : Les communautés de Koumna désenclavent leur village

Titao, 12 juin 2021 (AIB)-Les populations du village de Koumna, à une trentaine de km au Sud de Titao (Loroum, Nord), ont entrepris depuis bientôt deux mois, la construction d’un ouvrage de franchissement afin de reconnecter leur localité, aux centres de santé et aux circuits économiques.

Koumna, localité située à une trentaine de kilomètres au sud de Titao, dans la province du Loroum, est enclavé pendant la saison des pluies par un bras du fleuve Nakambé.

Difficile de rallier les localités voisines pendant la saison des pluies. Ces dernières années, la réalisation en aval du barrage de Guitti a rendu encore plus difficile la situation au regard du gonflement du niveau des eaux.

En effet, pendant la saison pluvieuse, se rendre à Rambo dans la formation sanitaire la plus proche est la croix et la bannière. Des femmes sont obligées de donner la vie dans des conditions difficiles, sans assistance médicale.

Depuis bientôt quelques mois, le village a décidé de s’attaquer à cette contrainte majeure. Koumna ne veut plus rester couper du monde.

Les habitants ont décidé de s’investir dans la construction d’un ouvrage de franchissement sur le bras du fleuve. Objectif : rallier la localité au village de Rambo, localité la plus proche disposant d’une formation sanitaire et s’affranchir de cet enclavement qui ne fait que mettre l’économie de la localité à genoux.

C’est à tour de rôle, à l’image du fameux mot d’ordre de « Fasobara », (travaux d’intérêt commun de la période révolutionnaire) que les habitants du village se relaient pour dresser l’infrastructure.

«Koumna entre dans l’histoire et montre le chemin», s’exclama un travailleur en soulevant quelques pelles d’agrégats.

Las d’attendre l’action de l’Etat ou de la collectivité, les populations ont décidé de prendre leur destin en mains.

L’initiative mobilise une foule de populations riveraines, des élus nationaux et locaux et des personnes de bonne volonté.

«Nous voulons que cet élan populaire fasse tache d’huile afin que de partout, les communautés se mobilisent pour le développement local», soutient un autre travailleur des lieux.

L’élan et la volonté de Koumna semblent être entendus. De partout, Ouahigouya, Titao et même ailleurs, des populations ont sonné le rassemblement sous l’égide des «groupements naam » et des autres amis du développement endogène.

Pour le président des « Groupements Naam», M. Joël Ouédraogo, cette action de Koumna s’inscrit en droite ligne de la philosophie des Naam : le développement endogène tel que défini par son Président-fondateur feu Bernard Lédéa Ouédraogo.

A travers les radios locales, il a appelé les communautés à l’action. Le samedi 05 juin 2021, très tôt dans la matinée, ils étaient très nombreux, élus, responsables d’associations, leaders coutumiers et religieux, les populations de villages environnants à répondre à l’appel.

C’est une foule de grands jours qui s’est mobilisée autour de l’ouvrage. Des contributions ont été annoncées en nature comme en espèces.

Près de 30 tonnes de ciments et des dons en espèces récoltés séance tenante. Déjà l’ouvrage est en train de prendre forme et l’espoir renaît à Koumna.

Cette année, et pour une première fois, les populations iront et reviendront sans crainte, les femmes donneront la vie sans la peur au ventre.

«Toute notre vie, est liée à cette route. Son désenclavement est notre souci majeur. L’Etat ne peut pas tout faire. C’est pourquoi nous avons décidé de prendre la chose en main» a dit Tao Salif, responsable du groupe d’initiative.

Pour Salam Yanta, 2ème adjoint au maire, cette mobilisation témoigne de la volonté des populations de prendre en main leur destin.

Pour la mobilisation, plusieurs canaux de communication, des communiqués radiophoniques à la criée en passant par les réseaux sociaux et des réunions dans les villages sont mis à profit.

Agence d’information du Burkina

Abdoul Salam OUARMA

 

Attaque meurtrière au Burkina Faso : Les Nations unis présentent leurs «condoléances» au président Kaboré

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Attaque meurtrière au Burkina Faso : Les Nations unis présentent leurs «condoléances» au président Kaboré

Ouagadougou, 11 juin 2021 (AIB)- Les Nations unis à travers leur représentant Mahamat Saleh Annadif, ont présenté vendredi leur «condoléances» au président Kaboré, suite à l’attaque terroriste du weekend dernier au Burkina Faso qui a fait plus de 130 morts.

«J’ai présenté mes condoléances les plus attristés au président (Kaboré) pour ce drame que le pays vient de connaitre il y a une semaine, drame qui nous concerne tous et qui nous montre la dimension du défi que nous devons aborder tous ensemble» a déclaré Mahamat Saleh Annadif.

Mahamat Saleh Annadif est depuis deux mois, le nouveau représentant du secrétaire général des Nations unis pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel et il a pris fonction, il y a un mois.

Il dit être en tournée dans les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) pour se «présenter aux chefs d’Etats et recueillir leurs sentiments, comprendre les défis, les rôles que les Nations unis peuvent jouer pour aider ses pays».

Mahamat Saleh Annadif s’exprimait vendredi à Ouagadougou, au sortir d’une audience avec le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

Sa visite au Burkina Faso intervient une semaine après une attaque terroriste dans le village de Solhan, situé dans la région du Sahel qui a fait plus de 130 morts.

 

Le représentant Mahamat Saleh Annadif affirme avoir «marqué au président (Kaboré), (la…) solidarité, (la…) compassion, les salutations et  les condoléances du secrétaire général des Nations unis».

«Nous avons échangé sur la façon de faire pour améliorer cette situation qui commence par des actions internes. Nous avons loué la résilience des populations burkinabè qui malgré tout ce qui se passe, arrive encore à tenir. Nous les disons qu’ils ne sont pas seules», a-t-il terminé.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Burkina/Terrorisme : Pas de base militaire prévue mais une coopération avec l’Armée nationale (ministre français)

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Burkina/Terrorisme : Pas de base militaire prévue mais une coopération avec l’Armée nationale (ministre français)

Ouagadougou, 11 juin 2021 (AIB) – La France n’envisage pas installer «une base militaire spécifique au Burkina» mais plutôt une collaboration «avec les forces burkinabè pour combattre l’ennemi commun qui est le terrorisme», a indiqué vendredi à Ouagadougou, le ministre français Jean-Yves Le Drian.

«Il n’y a pas d’intention de notre part d’installer une base militaire spécifique au Burkina par contre, il y a notre volonté d’agir avec les forces burkinabè pour combattre l’ennemi commun qui est le terrorisme», a indiqué vendredi, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la république française, Jean-Yves Le Drian.

Le ministre français s’exprimait vendredi au sortir d’une audience avec le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

Audience au cours de laquelle, il dit avoir présenté «au président Kaboré, les condoléances de la France» et l’«empathie (de son pays) à l’égard du peuple burkinabè à la suite du carnage qu’a vécu la population de Solhan».

En effet, le Burkina Faso a subi une attaque terroriste dans la nuit du vendredi à samedi dernier dans le village de Solhan, situé dans la région du Sahel qui a fait plus de 130 morts.

«Je suis venu dire aux autorités du Burkina toute notre amitié, notre affection et notre volonté de continuer à agir ensemble contre ce poison qui est le terrorisme», a affirmé le ministre Jean-Yves Le Drian.

Hier jeudi, le président français Emmanuel Macron a annoncé la fin de l’opération militaire Barkhane présente depuis 8 ans au Sahel pour lutter contre le terrorisme et la transformation profonde de la présence française dans la région.

Selon Jean-Yves Le Drian, le modèle de Barkhane n’est plus adapté dans «la lutte contre le terrorisme».

Il a soutenu que la France compte engager des consultations pour transformer ce modèle pour qu’il soit moins marqué en terme de présence des forces françaises mais qu’il soit «un modèle de coopération et de soutien à l’égard des forces des pays» visés par le terrorisme.

Cette transformation, a-t-il précisé, «n’empêchera pas du tout de poursuivre (leur…) lutte contre le terrorisme.

Elle est «une évolution de concept, un changement de modèle mais (ne marque pas…) la fin de l’engagement (française dans le sahel)», a-t-il énoncé.

Interrogé par la presse burkinabè sur un supposé sentiment anti-français qui serait en train de grandir en Afrique, le ministre français dit ne pas le constater.

«Je ne suis pas sûr de constater un sentiment anti français partout où je vais en Afrique. La seule volonté que nous avons (en Afrique), c’est de combattre avec les forces conjointes du G5 Sahel pour que le terrorisme ne s’impose pas comme la loi dominante des populations concernées», a-t-il clarifié.

Avant Ouagadougou, Jean Yves Le Drian était hier jeudi à Abidjan, en Côte d’Ivoire, où il a inauguré une Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) aux côtés du Premier ministre ivoirien Patrick Achi.

Après Ouagadougou, il compte se rendre à Monrovia, au Libéria pour rendre une visite de courtoisie au président George Weah.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

 

Burkina: Le reggaeman  Taless chante ‘’Les Etats-Unis d’Afrique’’

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Burkina: Le reggaeman  Taless chante ‘’Les Etats-Unis d’Afrique’’

 Ouagadougou, 11 juin 2021 (AIB)-L’artiste musicien burkinabè Taless, à l’Etat civil Talara Lankoandé, a présenté hier jeudi à ses mélomanes, son premier album reggae intitulé «les Etats unis d’Afrique».

L’album ‘’Etats-Unis d’Afrique’’ de Taless est composé de six titres dont le titre du même nom et d’autres comme Dairi, Sougri(le pardon) et Dunia (le monde), l’Aventure et Zems Taaba (l’entente).

«Dans mon album, je chante l’union Africaine à travers la cohésion sociale. Je crois que tout comme les Etats Unis d’Amérique, nous en sommes capables», a déclaré le reggaeman de son vrai nom Talara Lankoandé.

L’artiste Taless a déploré la souffrance dans laquelle vivent les Africains depuis la colonisation car selon lui, malgré les indépendants, les ex colons ont toujours trouvé le moyen de semer la discorde en Afrique.

En jouant les médiateurs, ils se procurent ainsi les moyens de piller les richesses du continent, ajoute-t-il.

«De cette souffrance est née mon inspiration et j’espère ainsi que l’album apaisera les cœurs au sein de nos communautés africaines», a indiqué Talara Lankoandé

M. Lankoandé, s’exprimais jeudi à l’occasion de son concert dédicace live, où il a lancé officiellement l’album.

Selon Tales, l’harmonie entre nos communautés ne saurait dépendre d’un arbitrage extérieur et recommande les valeurs africaines comme appui pour vivre heureux.

Talara Lankoandé allias Taless, est originaire de la province de la Gnagna à l’Est du Burkina et pratiquait la géomancie avant de se lancer officiellement dans la musique.

Agence d’information du Burkina

mss/ata/ak

 

 

Fin de l’opération française Barkhane : Des éditorialistes burkinabè naviguent entre réalisme et scepticisme

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Fin de l’opération française Barkhane : Des éditorialistes burkinabè naviguent entre réalisme et scepticisme

Ouagadougou, 11 juin 2021(AIB)-«Vivement que la France se retire du Sahel et nous laisse nous assumer… ». Tout comme Ismaël Ouédraogo de Burkina Info, de nombreux éditorialistes burkinabè saluent la fin de l’opération anti-terroriste française Barkhane au Sahel, tandis que d’autres comme Jean Marie Toé de Sidwaya y voient «un faux départ».

Exaspéré par le fait que les Etats du Sahel refuseraient de prendre leurs responsabilités dans la lutte contre le terrorisme, le président Emmanuel Macron a annoncé hier jeudi la fin de l’opération Barkhane dans le cadre des opérations militaires extérieures de la France au Sahel.

Il a aussi annoncé la création d’une Alliance internationale antiterroriste ayant pour «colonne vertébrale» des militaires français auxquels se joindront des Forces spéciales africaines et européennes ;

Le journaliste Ismaël Ouédraogo de la télévision privée Burkina Info, souhaite «vivement que la France se retire du Sahel et nous laisse nous assumer».

Il a invité les antifrançais qui voient en elle, «la déstabilisatrice en chef du Sahel», «à s’enrôler pour montrer que nous sommes capables de nous en sortir sans la France».

Zéphirin Kpoda du quotidien privé l’Observateur Paalga pense que les pays du G5 Sahel, individuellement et collectivement, doivent faire face à leurs responsabilités. «Qu’ils s’assument ici et maintenant», tranche M. Kpoda.

«Chaque pays du Sahel va devoir à présent retrousser ses manches et ce sont les Forces du mal qui rient déjà sous cape», estime Dabadi Zoumbara du quotidien privé Le Pays.

M. Zoumbara soutient également que la France a pris cette décision pour sanctionner les putschistes du Mali et parce que certaines populations sahéliennes lui sont de plus en plus hostiles.

Si la plus part des éditorialistes burkinabè saluent cette décision de la France, d’autres estiment que Paris ne quittera pas de sitôt l’Afrique au nom de ses intérêts.

«Je reste prudent sur la récente sortie du président Français quant à la fin de l’opération Barkhane. Emmanuel Macron défend avant tout les intérêts français qui continuent d’exister au Sahel», affirme Geoffroy Vaha de la télévision privée 3TV.

D’après lui, le dispositif change mais l’objectif reste le même.

«La vérité c’est que les élections sont en train de venir et les Français ne comprennent pas pourquoi leurs compatriotes sont toujours au Sahel. Macron tente juste de tenir compte de cela dans son discours sans affirmer concrètement un départ», relate Geoffroy Vaha.

Pour Jean Marie Toé du quotidien public Sidwaya, «l’annonce de ce faux départ, a au moins le mérite de mettre nos pays face à leurs responsabilités».

«Ensemble et unis, nos pays disposent des ressources nécessaires pour faire face à l’hydre terroriste pour peu qu’il yait une réelle volonté politique», exhorte M. Toé.

Agence d’information du Burkina

oa-ata/ak

 

 

 

 

 

Terrorisme  et force  Barkhane en couverture des journaux burkinabè

Burkina Pesse-Revue

Terrorisme  et force  Barkhane en couverture des journaux burkinabè 

Ouagadougou, 11 juin 2021 (AIB) – La presse burkinabè de ce  vendredi évoque à leur Une, la question de la lutte contre le  terrorisme et la fin de l’opération Barkhane au Sahel.

«Les dernières nouvelles du front : Une quinzaine de terroriste neutralisés à Gorguel», arbore sa Une, le doyen des  quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Le journal rapporte que selon des sources concordantes, un accrochage a eu  lieu  hier jeudi  à Gorguel, à 15 km de la commune d’Abinda,  entre une patrouille des Forces de défense et de sécurité (FDS)-Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et hommes  armés non identifiés.

A l’en croire,  le bilan de la collision fait  état d’une quinzaine de terroristes  neutralisés et de deux militaires et d’un VDP blessés.

Sur la  question du terrorisme au Burkina, le journal privé Le Pays  titre à sa manchette : Forces armées nationales : Les Forces spéciales (FS) créées.

Pour  le confrère, les Force armées nationales disposent désormais d’une entité dénommée Forces spéciales (FS)  pour contrecarrer les actions des terroristes au Burkina Faso.

Le quotidien privé précise que  l’annonce a été faite  hier jeudi à Ouagadougou par décret  présidentiel.

Dans la même dynamique, le quotidien national Sidwaya  laisse voir dans  ses colonnes : «Menaces sécuritaires : Des  études pour identifier les risques dans les régions».

A  ce propos, le journal signale la tenue hier jeudi,  dans la capitale burkinabè, de la première  session ordinaire du Conseil d’orientation et de suivi du mécanisme national d’alerte précoce et de réponses aux risques sécuritaire,  présidée  par le chef du gouvernement, Christophe Joseph Marie Dabiré.

A le lire (journal), l’Etat  va mener des études  anticipatives dans les régions qui ne sont pas encore  dans la zone dite rouge.

Sidwaya renseigne également que deux jeunes ont été tués avant hier mercredi,  dans  le village de Gatougou  dans la commune rurale  de Sebba par des Hommes armés non identifiés (HANI).

Sous un autre registre, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso s’exclame  à sa Une : «OPEX Barkhane, c’est fini : La France évite un Dien-Bien Sahel !».

Le journal  souligne que l’ex-ministre de la Défense  française, Jean -Yves Le Drian était hier jeudi à  Abidjan, pour inaugurer l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme et assisté aussi au requiem de Barkhane au Sahel.

Le confrère rappelle que  l’opération Serval s’est  métamorphosé   en force Barkhane le  1er août  2014 sous le leadership du Quai d’Orsay et l’Elysée, M. Le Drian.

Le quotidien privé  soutient que les Africains en ont assez aussi d’une présence tapageuse française, dont les résultats selon eux restent très en-deçà des attentes.

Selon le journal privé Le Pays,  le président français  Emmanuel Macron veut que  les chefs d’Etats prennent leur responsabilité avec l’annonce de la fin de l’opération Barkhane au Sahel.

De son côté, L’Observateur Paalga s’interroge, à travers sa rubrique «Regard sur l’actualité» en ces termes : « Fin de Barkhane et lutte contre le terrorisme au Burkina : Pourquoi pas le service militaire obligatoire ? ».

D’après l’Express du Faso, édité à Bobo Dioulasso, dans sa rubrique «Autant le dire… », le destin des  Africains dépendent désormais d’eux et par conséquent, ils  doivent se coaliser à l’intérieur et  à l’extérieur afin de faire face au terrorisme et sauver leurs pays.

Quant au quotidien public, il  écrit dans ses colonnes : «Sahel : Barkhane fait sa mue».

Pour le journal, la France veut entreprendre une  transformation «profonde »  au Sahel, par la mise en place d’une alliance internationale antiterroriste dans la région avec la fin de l’opération Barkhane.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

LOROUM: Deux blessés et plusieurs infrastructures détruites la semaine dernière par une tornade

LOROUM: Deux blessés et plusieurs infrastructures détruites la semaine dernière par une tornade
Titao,(AIB)-Deux personnes ont été blessées et plusieurs infrastructures publiques et privées détruites par une tornade, le samedi 05 juin 2021 dans la ville de Titao.
C’est un spectacle désolant qui s’offrait aux yeux le dimanche 06 juin 2021 à Titao.
Tôt dans la matinée, les populations se sont rendus compte des effets de la tornade qui s’est abattue dans la localité la veille, à la tombée du crépuscule.
Des toits d’édifices publics arrachés.
Au Lycée municipal, le toit de la salle des professeurs a volé en éclats et déposés à quelques centaines de mètres.
A l’école primaire publique de Watinoma, c’est un bâtiment réalisé il y a seulement trois mois qui n’a pu résister à l’épreuve du vent et de la pluie.
La toiture a été secouée et la structure du bâtiment fortement ébranlée.
De grandes fissures montrent que le bâtiment ne résistera pas longtemps aux prochaines épreuves.
Dans le magasin éprouvé, plus de 20 sacs de vivres dédiés à la cantine endogène inondés.
L’écroulement des murs d’une latrine au niveau de cette école permet de se rendre compte de l’absence de fer dans la construction.
Un peu plus loin, c’est un bâtiment d’à peine trois ans, appartenant à la coopérative des producteurs qui a cédé, laissant près de 25 tonnes d’oignons dans le gravat.
Madi Komi, secrétaire général de la coopérative pointe du doigt la légèreté dans la construction de l’infrastructure.
Dans les quartiers non lotis, peuplés majoritairement de personnes déplacées internes, les dégâts sont encore plus importants.
Des maisons d’habitation ont fait les frais de la tornade. Les abris temporaires réalisés par les humanitaires ont été soufflés, certains se sont écroulés, d’autres ne tiendront encore que quelques temps.
Des personnes déplacés internes implorent la clémence de l’Etat.
Des décombres par ci, des toits pliés par-là montrent l’ampleur des dégâts.
Si dans certains cas on se remet tout doucement à des travaux de réparation, dans d’autres, des populations attristées implorent l’assistance de l’Etat et de ses partenaires.
«Nous ne pouvons pas rejoindre nos villages à cause de la situation sécuritaire, et nous n’avons de de logis ici aussi. Nous sollicitons de l’aide » lance un sinistré qui ne sait à quel saint se vouer.
Au quartier Aka, un enfant et une vieille dame ont été blessés à la suite de la chute des habitats.
Dans les villages alentours, d’autres dégâts matériels ont été également annoncés.
Abdoul Salam OUARMA

Burkina : Les actions du CN-CMAPR  présentées aux membres du gouvernement

Burkina-Sécurité-Alerte

Burkina : Les actions du CN-CMAPR  présentées aux membres du gouvernement

Ouagadougou 10 juin 2021 (AIB) – Le secrétaire permanent du Centre national pour la Coordination  du mécanisme d’alerte précoce et de  réponse, CN-CMAPR),  Dieudonné Ouattara a  présenté  jeudi, les activités de son institution aux membres du gouvernement  a constaté l’AIB.

 « C’est la  première session ordinaire de l’année 2021. Il était  important de faire la communication sur la compréhension du système d’alerte précoce au  Burkina Faso, son mécanisme, les objectifs et le travail qui se fait  au niveau du centre d’alerte précoce. La 2e  communication a fait le bilan  des activités de l’année 2020, les perspectives pour l’année 2021 et les activités en cours. La 3e communication sur les résultats  de l’étude  sur les défis sécuritaires dans la région de l’EST du Burkina Faso ».

Le secrétaire permanent du Centre national pour la Coordination  du mécanisme d’alerte précoce et de  réponse, CN-CMAPR), Dieudonné Ouattara  s’exprimait  ainsi à l’issue de la 1ère session ordinaire  2021 du Conseil  d’orientation et de suivi du mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires du Burkina Faso, le   jeudi 10 juin 2021 à Ouagadougou.

Au titre  de bilan,  le contrôleur général de police  confie  que «  le centre a mené en 2020, des actions  en terme de prévention, d’anticipation sur la sécurité humaine, par rapport aux études menées sur les défis sécuritaires dans la région de l’EST qui ont  produit des recommandations ».

Pour que ces recommandations puissent apporter un tant soit peu une solution à ce qui se passe au niveau de la région de l’EST, il ajoute que «ces recommandations ont eu une bonne écoute au  niveau des membres du gouvernement et du  Premier ministre.»

Ainsi de l’avis M. Ouattara « il  y a une mise en œuvre au niveau sectoriel  et chacun est appelé à prendre en compte ces recommandations pour alléger la situation dans la région de l’Est »

Pour ce qui est  des recommandations, le secrétaire permanent a pointé du doigt  en exemple la question  du  maillage sécuritaire car  avec la porosité des frontières il faut revoir  la situation des postes sécuritaires à ces lieux ». Egalement  il « a fait allusion  à la cohésion sociale, l’engagement communautaire dans la lutte ».

S’agissant  des perspectives  Dieudonné Ouattara a indiqué « qu’il y aura la poursuite des activités,  des études anticipatives dans les régions qui ne sont pas au rouge  pour qu’on puisse contrecarrer certaines  menaces, les risques et les vulnérabilités de ces régions afin de  permettre d’être dans l’alerte précoce ».

Institué au Burkina Faso par décret N°2016 586/PRES/PM/MDNAC/MATDSI/MAECBE/MINEFID du 01juillet 2016, le Mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires est une initiative des chefs d’Etat prise le 14 juillet 2014 à Accra, lors de la 45e session ordinaire   de la CEDEAO.

Conformément à son organisation et son fonctionnement ledit mécanisme  comprend le conseil d’orientation et de suivi (COS) et le Centre national pour la Coordination de la réponse (CN-CMAPR).

Le Conseil d’orientation et de suivi est placé sous l’autorité du Premier ministre est l’organe d’orientation, de suivi et de contrôle du mécanisme.

Le Centre national pour la coordination de la réponse est l’organe opérationnel du mécanisme chargé de mettre en œuvre les orientations du Conseil d’orientation et de suivi.

Agence d’information du Burkina

EY/ata/ak

 

 

 

 

 

 

 

Koulpelogo : Un homme abattu à Comin-Yanga

Burkina-Insécurité

Koulpelogo : Un homme abattu à Comin-Yanga

Ouargaye, 10 juin 2021 (AIB)-Un homme qui aurait voulu se soustraire à un contrôle au niveau du village de Kohogo (Comin-Yanga, Centre-Est), a été mortellement touché mercredi, après des tirs de sommation.

Selon nos sources, une patrouille militaire est tombée le mercredi 09 juin 2021 vers 15h à Kohogo (Comin-Yanga, Centre-Est), sur un homme juché sur une moto.

Interpellé par les soldats, ce dernier aurait refusé d’obtempérer même après plusieurs coups de sommation, préférant prendre la fuite dans la brousse.

C’est ainsi qu’il a été mortellement touché.

Cette situation a créé la débandade puisqu’au départ, la population croyait à une attaque terroriste.

A l’heure actuelle le calme est revenu et les gens reviennent dans leurs habitations.

Agence d’information du Burkina

‘’Galian’’ et UACO : Le ministère de la Communication réfléchi à des réformes

Ousséni Tamboura : «Les Galian et les UACO sont d’une importance majeure pour le Ministère de la communication et pour tous les acteurs du monde de l’information et de la communication. »

Burkina-Médias

‘’Galian’’ et UACO : Le ministère de la Communication réfléchi à des réformes

Kaya, 10 juin 2021 (AIB)-Le ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement a débuté jeudi, un atelier de réflexion sur les reformes du concours du « prix Galian » et des universités africaines de la communication (UACO).

Se plancher sur le concours du « Prix Galian » et les UACO et opérer des réformes profondes pour leur redonner un souffle nouveau et de nouvelles ambitions, c’est le sujet qui réunit les 10 et 11 juin 2021 à Kaya, chef-lieu de la région du Centre-Nord, journalistes, enseignants et cadres du ministère en charge de la Communication.

Le ministre Ousseni Tamboura a relevé l’importance de ces deux évènements pour son département et pour tous les acteurs du monde de l’information et de la communication.

Ces journées de réflexion et d’échanges devraient, selon lui, «contribuer à consolider les acquis individuels et collectifs engrangés et trouver des stratégies à même d’innover et de redynamiser ces évènements majeurs.»

Il est attendu des participants de nouvelles reformes pour plus de dynamisme.

Pour Boureima Salouka, président du groupe de travail, l’initiative de reformer ces deux grands évènements était nécessaire au regard de l’évolution du temps. Selon lui, les travaux porteront aussi bien sur la forme que sur le fond du concours du «prix Galian » et des UACO.

Le ministre porte-parole du gouvernement souhaite que les réflexions contribuent au rayonnement de ces deux manifestations.

Le concours du « Prix Galian », a été initié en 1997 avec la tenue de la première édition en 1998, récompense annuellement les meilleures journalistes et techniciens.  Il vise à promouvoir les différents corps de métier dans les médias publics et privés du Burkina Faso.

Les UACO initiées en 2004, constituent un cadre d’échanges entre les acteurs du monde de l’information et de la communication. Elles sont l’une des grandes attractions des professionnels des médias, des communicateurs, des universitaires et des étudiants africains.

Agence d’information du Burkina

Augustin Irwaya OUEDRAOGO

 

 

 

 

Soum : L’armée neutralise une quinzaine de terroristes

Soum : L’armée neutralise une quinzaine de terroristes

Ouagadougou, 10 juin 2021(AIB)-L’armée burkinabè a neutralisé jeudi une quinzaine de terroristes vers la localité de Gorguel dans la commune de Arbinda (Soum, Nord), a appris l’AIB de sources concordantes.

Trois soldats burkinabè ont été blessés au cours de l’opération.

Agence d’information du Burkina

 

 

Burkina : 2 360 machines à sous «non conventionnelles» saisies

Burkina-Fraude-Lutte

 Burkina : 2 360 machines à sous «non conventionnelles» saisies

Ouagadougou, 10 juin 2021 (AIB)- 23­60 machines à sous non conventionnelles» ont été saisies dans 11 régions du Burkina par le Trésor public qui dit vouloir lutter contre «leurs impacts nuisibles et incalculables sur les enfants et la société burkinabè».

2360 machines à sous non-conventionnelles ont été saisies dans 11 régions du Burkina à l’exception des régions de la Boucle du Mouhoun(Ouest) et du Sahel (Nord) à cause de l’insécurité, a annoncé mercredi, le Directeur général  du trésor et de la comptabilité publique DGTCP, Célestin Santéré Sanon, cité jeudi par le quotidien Sidwaya.

Selon M. Sanon, cette opération a été conjointement menée par sa structure, la Loterie nationale burkinabè (LONAB) et la Police nationale.

«Les impacts de ces illégalités sur les enfants sont, entre autres, la délinquance juvénile, le vol et la déscolarisation», a déclaré Célestin Santéré Sanon dans Sidwaya.

De son avis, il faut que «l’ensemble des populations puissent se raviser de sorte à lutter contre ce mal qui a des impacts nuisibles incalculables sur les enfants et sur la société».

Pour cela, le directeur général appelle l’ensemble des populations à collaborer avec les services compétents pour mettre fin à ce fléau.

Dans cette même perspective, la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique, la Loterie nationale burkinabè et la Police nationale ont élaboré une stratégie nationale de lutte contre ces pratiques illégales.

Agence d’information du Burkina

OA-BH/ata/ak

Photos: Ministère en charge de l’Economie

 

Serval, Barkhane: huit ans d’engagement militaire français au Sahel

MALI-FRANCE-SAHEL-ARMÉE-DÉFENSE-DIPLOMATIE-GOUVERNEMENT

Serval, Barkhane: huit ans d’engagement militaire français au Sahel (CHRONOLOGIE)

 

 PARIS, 10 juin 2021  – Rappel des dates-clés depuis le lancement en 2013 au Mali, à l’initiative de la France, de l’opération Serval, relayée en 2014 par l’opération Barkhane, jusqu’à l’annonce jeudi d’une « transformation profonde » de la présence militaire française au Sahel.

 

Au total, 50 soldats français ont trouvé la mort dans le cadre de ces deux opérations, les plus importantes missions extérieures des troupes françaises avec actuellement 5.100 soldats impliqués dans Barkhane.

 

– 2013: Serval –

Fin mars 2012, des rebelles indépendantistes, vite évincés par leurs alliés islamistes associés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dont Ansar Dine dirigé par le chef touareg Iyad Ag Ghaly, prennent le contrôle des trois régions du Nord du Mai: Kidal, Gao puis Tombouctou.

 

Le 11 janvier 2013, la France lance l’opération Serval au Mali pour enrayer la progression des jihadistes.

 

Fin janvier, les soldats français reprennent Gao, entrent sans combat dans Tombouctou et s’emparent de l’aéroport de Kidal. Peu après, le président François Hollande est accueilli en libérateur.

 

Le 1er juillet, la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) prend le relais d’une force panafricaine.

 

– 2014: Barkhane remplace Serval –

En mai 2014, cuisante défaite pour l’armée malienne à Kidal: des groupes rebelles touareg et arabes reprennent le contrôle de la ville.

 

Le 1er août, Serval est remplacée par Barkhane, une opération à vocation régionale forte de 3.000 soldats français au Sahel. Ils sont aujourd’hui 5.100.

 

En mai-juin 2015, l’accord de paix dit d’Alger est signé entre gouvernement et ex-rébellion touareg. Jamais appliqué, il reste la référence pour une sortie de crise.

 

Les violences se propagent vers le sud, puis le Burkina Faso et le Niger voisins.

 

– Attentats en série –

A partir de 2015 se multiplient les attaques contre les forces sahéliennes ou étrangères, ainsi que des lieux fréquentés par des étrangers.

 

Le 20 novembre, un attentat contre l’hôtel Radisson Blu fait 20 morts, dont 14 étrangers.

 

En mars 2017, les jihadistes liés à Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dont les groupes de l’Algérien Mohktar Belmokhtar et du prédicateur radical peul Amadou Koufa, se fédèrent en un « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans » (GSIM), dirigé par Iyad Ag Ghaly.

 

– 2019: collision mortelle –

En novembre 2019, la collision accidentelle de deux hélicoptères militaires français au Mali fait 13 morts parmi les soldats, le plus lourd bilan humain pour l’armée française depuis le début de Serval en 2013.

 

La région est aux prises avec le groupe Etat islamique au grand Sahara (EIGS), auteur d’une série d’attaques d’ampleur fin 2019 contre des bases militaires au Mali et au Niger.

 

Il est désigné ennemi numéro un lors du sommet de Pau (Sud-Ouest de la France) de janvier 2020 entre Paris et ses partenaires du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad).

 

– 2020: des chefs tombent –

Le 4 juin 2020, le chef d’Aqmi, l’Algérien Abdelmalek Droukdel, est tué par Barkhane au Mali. Un succès symbolique majeur. En novembre, c’est au tour de Bah Ag Moussa, « chef militaire » du GSIM, d’être abattu par la France.

 

Mais les jihadistes ne lâchent pas leur emprise. L’EIGS tue six humanitaires français en août 2020 au Niger. Al-Qaïda poursuit ses attaques.

 

– 2021: réduction des effectifs repoussée –

En février 2021, lors d’un sommet à N’Djamena avec le G5 Sahel, Emmanuel Macron repousse la décision attendue d’entamer un retrait et annonce qu’il ne compte pas réduire « dans l’immédiat » les effectifs de Barkhane.

 

Le 30 mars 2021, une enquête de l’ONU conclut qu’une frappe aérienne de Barkhane en janvier près de Bounti (centre du Mali) a tué 19 civils réunis pour célébrer un mariage, et pas seulement des jihadistes. Le ministère français des Armées réfute avec force ces conclusions.

 

– Juin 2021: opérations conjointes suspendues et fin de Barkhane –

Le 3 juin, à la suite d’un second coup d’Etat militaire en neuf mois au Mali, Paris suspend ses opérations militaires conjointes avec Bamako.

 

Le 10 juin, Emmanuel Macron annonce « la fin de l’opération Barkhane en tant qu’opération extérieure » avec la fermeture de bases de l’armée française et la priorité donnée à la lutte contre les jihadistes par les forces spéciales.

 

Le président français conditionne la reprise d’une coopération militaire avec le Mali à des engagements « clairs » de non-dialogue avec les jihadistes.

(afp)

 

Paris : Macron annonce « la fin de l’opération Barkhane en tant qu’opération extérieure »

Paris : Macron annonce « la fin de l’opération Barkhane en tant qu’opération extérieure »

(afp)

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