Burkina Pesse-Revue
Terrorisme et force Barkhane en couverture des journaux burkinabè
Ouagadougou, 11 juin 2021 (AIB) – La presse burkinabè de ce vendredi évoque à leur Une, la question de la lutte contre le terrorisme et la fin de l’opération Barkhane au Sahel.
«Les dernières nouvelles du front : Une quinzaine de terroriste neutralisés à Gorguel», arbore sa Une, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.
Le journal rapporte que selon des sources concordantes, un accrochage a eu lieu hier jeudi à Gorguel, à 15 km de la commune d’Abinda, entre une patrouille des Forces de défense et de sécurité (FDS)-Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et hommes armés non identifiés.
A l’en croire, le bilan de la collision fait état d’une quinzaine de terroristes neutralisés et de deux militaires et d’un VDP blessés.
Sur la question du terrorisme au Burkina, le journal privé Le Pays titre à sa manchette : Forces armées nationales : Les Forces spéciales (FS) créées.
Pour le confrère, les Force armées nationales disposent désormais d’une entité dénommée Forces spéciales (FS) pour contrecarrer les actions des terroristes au Burkina Faso.
Le quotidien privé précise que l’annonce a été faite hier jeudi à Ouagadougou par décret présidentiel.
Dans la même dynamique, le quotidien national Sidwaya laisse voir dans ses colonnes : «Menaces sécuritaires : Des études pour identifier les risques dans les régions».
A ce propos, le journal signale la tenue hier jeudi, dans la capitale burkinabè, de la première session ordinaire du Conseil d’orientation et de suivi du mécanisme national d’alerte précoce et de réponses aux risques sécuritaire, présidée par le chef du gouvernement, Christophe Joseph Marie Dabiré.
A le lire (journal), l’Etat va mener des études anticipatives dans les régions qui ne sont pas encore dans la zone dite rouge.
Sidwaya renseigne également que deux jeunes ont été tués avant hier mercredi, dans le village de Gatougou dans la commune rurale de Sebba par des Hommes armés non identifiés (HANI).
Sous un autre registre, le quotidien privé Aujourd’hui au Faso s’exclame à sa Une : «OPEX Barkhane, c’est fini : La France évite un Dien-Bien Sahel !».
Le journal souligne que l’ex-ministre de la Défense française, Jean -Yves Le Drian était hier jeudi à Abidjan, pour inaugurer l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme et assisté aussi au requiem de Barkhane au Sahel.
Le confrère rappelle que l’opération Serval s’est métamorphosé en force Barkhane le 1er août 2014 sous le leadership du Quai d’Orsay et l’Elysée, M. Le Drian.
Le quotidien privé soutient que les Africains en ont assez aussi d’une présence tapageuse française, dont les résultats selon eux restent très en-deçà des attentes.
Selon le journal privé Le Pays, le président français Emmanuel Macron veut que les chefs d’Etats prennent leur responsabilité avec l’annonce de la fin de l’opération Barkhane au Sahel.
De son côté, L’Observateur Paalga s’interroge, à travers sa rubrique «Regard sur l’actualité» en ces termes : « Fin de Barkhane et lutte contre le terrorisme au Burkina : Pourquoi pas le service militaire obligatoire ? ».
D’après l’Express du Faso, édité à Bobo Dioulasso, dans sa rubrique «Autant le dire… », le destin des Africains dépendent désormais d’eux et par conséquent, ils doivent se coaliser à l’intérieur et à l’extérieur afin de faire face au terrorisme et sauver leurs pays.
Quant au quotidien public, il écrit dans ses colonnes : «Sahel : Barkhane fait sa mue».
Pour le journal, la France veut entreprendre une transformation «profonde » au Sahel, par la mise en place d’une alliance internationale antiterroriste dans la région avec la fin de l’opération Barkhane.
Agence d’information du Burkina
NO/ata/ak
