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La prolifération des variants de la COVID-19 alimente la forte recrudescence de cas en Afrique  

La prolifération des variants de la COVID-19 alimente la forte recrudescence de cas en Afrique

 

1er juillet 2021, Brazzaville-La prolifération des variants de la COVID-19 alimente la forte recrudescence de cas en Afrique1er juillet 2021, Brazzaville – Le nombre de cas de COVID-19 en Afrique augmente à un rythme alarmant, battant tous les records établis par les pics précédents. Parallèlement, de nouveaux variants se répandent comme une traînée de poudre et alimentent la troisième vague de la pandémie sur le continent.

 Le nombre de cas en Afrique a connu une progression constante sur six semaines consécutives, avec notamment une hausse de 25 %, pour un total de 202 000 cas au cours de la semaine se terminant le 27 juin, soit neuf dixièmes du précédent record de 224 000 nouveaux cas notifiés sur le continent. Sur la même période, la mortalité liée à la COVID-19 s’est accru de  15 % dans 38 pays africains pour atteindre la barre de 3000 décès, selon des estimations.

Le nombre de cas en Afrique double toutes les trois semaines, pendant que le variant Delta continue de se propager dans un nombre croissant de pays. En tout, 16 pays ont indiqué être confrontés à ce variant, y compris neuf pays qui ont signalé une forte recrudescence des cas.

Il s’agit du variant le plus contagieux jamais détecté, qui présenterait un taux de transmissibilité de 30 % à 60 % supérieur à celui des autres variants. Le variant Delta a été détecté dans trois pays parmi les cinq ayant enregistré le plus grand nombre de cas lors de la semaine se terminant le 27 juin.

Ce variant est très répandu en Afrique du Sud, qui comptait plus de la moitié des cas détectés sur le continent au cours de la même période. Selon les derniers rapports nationaux, le variant Delta a été détecté dans 97 % des échantillons séquencés en Ouganda et dans 79 % des échantillons séquencés en République démocratique du Congo.

«La vitesse de contamination et l’ampleur de la troisième vague qui touche l’Afrique ne ressemblent en rien à ce que nous avons connu jusqu’à présent. La propagation galopante de variants plus contagieux modifie considérablement la nature de la menace qui pèse sur l’Afrique.

Une transmissibilité plus forte signifie une augmentation des formes graves de la maladie et davantage de décès. Il faut donc que nous agissions, dès à présent, pour renforcer les mesures de prévention et éviter qu’une situation d’urgence ne se transforme en tragédie », a indiqué la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

En Ouganda, 66 % des formes graves de COVID-19 chez les personnes âgées de moins de 45 ans sont dues au variant Delta. Avec l’augmentation du nombre de cas et d’hospitalisations sur tout le continent, l’OMS estime que la demande en oxygène sur le continent africain est de 50 % plus élevée que lors du pic de la première vague, il y a un an.

Les variants Alpha et Beta ont été respectivement signalés dans 32 et 27 pays. Le variant Alpha a été essentiellement détecté dans les pays d’Afrique du Nord, ainsi qu’en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Le variant Bêta est plus répandu en Afrique australe. Le niveau de transmissibilité de ces deux variants est supérieur à celui présenté par le virus originel.

Grâce à l’appui fourni par l’OMS, la surveillance génomique visant à suivre la propagation des variants en Afrique s’intensifie de façon à réaliser entre huit et dix fois plus d’échantillonnage à des fins de séquençage au cours des six prochains mois dans cinq laboratoires couvrant 14 pays d’Afrique australe.

Par ailleurs, une meilleure compréhension de l’évolution moléculaire des variants aidera aussi les pays à prendre des décisions rapides quant aux vaccins à utiliser.

Bien que l’efficacité et l’innocuité de huit vaccins ont été établies, et que ces vaccins figurent sur la liste des produits autorisés par l’OMS pour une utilisation en situation d’urgence, les expéditions vers l’Afrique ont été interrompues.

Seulement 15 millions de personnes, soit 1,2 % de la population africaine, sont entièrement vaccinées. L’OMS a mis en place le Réseau africain pour l’efficacité des vaccins contre la COVID-19 afin de documenter l’efficacité des vaccins disponibles lorsqu’ils sont utilisés en Afrique. Ces études évaluent l’efficacité de chaque vaccin contre les variants qui circulent dans la Région.

«Pendant que les difficultés d’approvisionnement se poursuivent, le partage des doses peut aider à combler le fossé. Nous sommes reconnaissants envers nos partenaires internationaux pour les engagements qu’ils ont pris, mais nous avons besoin d’une action urgente en ce qui concerne les allocations. L’Afrique ne doit pas subir les affres de la pire vague de COVID-19 à laquelle elle est confrontée », a souligné Dre Moeti.

Les experts africains de la vaccination se sont réunis pour aborder une série de questions urgentes, à savoir les vaccins contre la COVID-19, l’état d’avancement du programme de mise en œuvre de la vaccination contre le paludisme, l’éradication de la poliomyélite et les progrès de la vaccination systématique, lors de la réunion biennale du groupe consultatif technique régional sur la vaccination, qui s’est tenue virtuellement du 30 juin au 1er juillet.

Par ailleurs, les participants ont abordé la mise en œuvre du cadre régional pour le programme de vaccination 2030, une feuille de route qui vise à faciliter l’atteinte des objectifs fondamentaux en matière de vaccination. Les membres du groupe consultatif technique régional sur la vaccination ont formulé et présenté aux gouvernements africains des recommandations devant leur permettre de surmonter les principaux défis et de renforcer les systèmes de vaccination.

Dre Moeti s’est exprimée lors d’une conférence de presse virtuelle animée par APO Group. Elle a été rejointe par le Professeur Jean-Jacques Muyembe, Directeur général de l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) de la République démocratique du Congo et Secrétaire technique du Comité multisectoriel de la riposte à la pandémie de COVID-19 en RDC, ainsi que le Professeur Pontiano Kaleebu, Directeur du Conseil de recherche médicale/ Institut de recherche sur les virus (MRC/UVRI) et de l’Unité de recherche en Ouganda de l’École d’hygiène et de médecine tropicale de Londres.

Étaient également présents pour répondre aux questions des journalistes, Dr Richard Mihigo, coordonnateur du programme Vaccination et mise au point des vaccins au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Thierno Balde, chef de l’équipe de partenariats opérationnels au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, ainsi que Dre Nicksy Gumede-Moeletsi, virologue régionale au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.

Agence d’information du Burkina

NB : Communiqué de presse intégral de l’OMS

Photo Facebook: Un patient attend dans la zone réservée au cas possible de Covid-19, à l’hôpital de Pretoria, en Afrique du Sud, le 11 janvier 2021. – Phill Magakoe / AFP

Burkina : 725 milliards investis dans la lutte contre le terrorisme

Burkina : 725 milliards investis dans la lutte contre le terrorisme
Ouagadougou, 01 juillet 2021(AIB)-Près de 725 milliards de FCFA ont et vont être investis dans la lutte contre le terrorisme, notamment dans la formation et l’équipement des Forces armées, a déclaré jeudi à Bobo-Dioulasso(Ouest), le Président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sakandé, lors d’une séance de redevabilité.
M. Sakandé fait précisément cas de la loi de programmation militaire 2018-2022.
Pour Alassane Bala Sakandé, les affirmations selon lesquelles, rien n’est fait pour équiper l’armée, ne sont pas fondées.
Il a expliqué la lenteur d’acheminement du matériel par le fait qu’il faut beaucoup d’autorisations en particulier celles des pays fournisseurs, des organisations sous-régionales et des pays par lesquels, les armes doivent transiter ou survoler.
On rappelle que l’opposition politique a appelé à des marches les 3 et 4 juillet 2021, contre la recrudescence des attaques terroristes dans plusieurs localités du Burkina Faso.
Agence d’Information du Burkina (AIB)

Bon début de l’AS Douanes (hommes et dames) au championnat de volleyball

VOLLEYBALL-BFA-SPORT-CHAMPIONNAT

Bon début de l’AS Douanes (hommes et dames) au championnat de volleyball

Ouagadougou, 1er juil. 2021 (AIB) – L’Association sportive des Douanes en hommes et en dames a démarré mercredi de la plus belle des manières, les phases finales du championnat national de volleyball en battant respectivement les deux catégories de l’AS Police par 3 sets à 0.

Ce choc entre les frères d’arme a tourné à l’avantage des Douaniers qui n’ont laissé aucune chance aux Policiers. Pourtant chez les hommes c’est l’AS Police qui a attaqué la première et a obtenu le premier point de la rencontre. L’AS Douanes s’est réorganisé à la moitié du premier set pour contrôler le jeu. Ils remportent les trois sets, soit 25-14, 25-9 et 25-18. Son attaquant Gaoussou Sidibé a été élu homme du match par la commission technique.

En remportant son match par 3 sets à 0 l’AS Douanes affiche ses ambitions pour le titre

Bien avant le match des hommes, les dames se sont également mesurées en début d’après-midi. Dans cette catégorie, l’AS Douanes a encore frappé fort. Les bérets noirs ont encore pris le dessus sur les bérets kaki de l’AS Police par un score sec de 3 sets à 0, avant que l’USFA dames n’électrocute l’AS SONABEL par le score de 3 sets à 0.

En 2e match chez les hommes, c’est l’US forces armées (USFA) qui a dicté sa loi face à l’AS Poste, tenant du titre. Les militaires ont remporté les 2 premiers sets (25-21 et 25-21) avant que l’AS Poste ne réplique pour décrocher le 3e set (22-25). Comme la victoire s’acquiert sur 3 sets gagnant, les Bidasses sont allés chercher ce 3e set victorieux (25-15) dans la 4e manche.

Pour l’entraineur de l’AS Douanes hommes Abdramane Tioro « ce qui a fait la différence c’est l’assiduité des éléments. On les a empêchés d’attaquer. L’objectif de l’AS Douanes cette saison, c’est le titre ».

L’agent de Police Ouattara Sibiri, coach de l’AS Police justifie cette défaite par le fait que son pasteur (Mamadou Dingo) se soit blessé. Cette situation l’a obligé à réaménager son dispositif. Il compte malgré tout, à revenir dans cette compétition.

Le président de la Fédération burkinabè de volleyball Casimir Sawadogo qui a donné le coup d’envoi de la compétition, a encouragé les acteurs. « Le niveau est élevé. Les équipes sont engagées pour la succession de l’AS Poste. Nous plaçons ce championnat sur le signe de la relève et de la compétition internationale parce que cette année nous allons tout faire pour participer à la coupe d’Afrique des nations ».

Le président de la Fédération burkinabè de volleyball Casimir Sawadogo est passé encourager les volleyeurs

Ces phases finales hommes et dames qui ont démarré ce 30 juin prendra fin le samedi 3 juin avec les différentes finales.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Le remaniement ministériel monopolise la une des quotidiens burkinabè

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Le remaniement ministériel monopolise la une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, le 1er juil. 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent largement le remaniement ministériel survenu la veille.

Le journal Le Quotidien laisse lire, en première page : «Remaniement du gouvernement Dabiré : Le trio de la Défense et de la Sécurité».

«Nouveau gouvernement : Pour faire face à l’adversité», affiche, pour sa part, le quotidien national Sidwaya qui informe, à travers son ‘’Regard sur l’actualité’’, que le gouvernement remanié est connu depuis hier mercredi 30 juin 2021 en début de soirée.

Le journal renseigne que deux ministres quittent le gouvernement, Sy Chériff de la Défense nationale et des Anciens combattants et Ousséni Compaoré de la Sécurité.

«Un ministre change de portefeuille, en l’occurrence Maxime Koné anciennement ministre délégué aux Affaires étrangères », écrit Sidwaya, ajoutant qu’«une nouvelle entrée est enregistrée, celle de Clarisse Ouoba comme ministre déléguée aux affaires étrangères».

Le même quotidien national, toujours à propos du remaniement ministériel rapporte les propos de Laurent Kibora, expert en sécurité qui déclare qu’«il y aura une évolution positive sur le terrain».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés mentionne à sa une : «Réajustement ministériel : Roch reprend la Défense», avant de faire observer qu’«un militaire débarque au gouvernement».

Pendant ce temps, Le Pays publie les décrets présidentiels et présente les images des  trois ministres (Aimé Barthélémy Simporé, Maxime Koné et Clarisse Mérindol/Ouoba) à sa une.

Quant à L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, il met en exergue : «Remaniement ministériel : Voici les mesures fortes de Roch Kaboré».

Le journal pose la question de savoir : «Roch a-t-il satisfait aux exigences des Burkinabè». Et de répondre : «Sans doute , puisque c’est ce qu’ils ont demandé : le départ des monstres de la Défense et de la Sécurité».

Aujourd’hui au Faso, pour sa part, parle de «Pichenette gouvernementale au Burkina : L’inflexion de Roch», se demandant : «un militaire délégué à la défense, et maintenant, on fait quoi ?».

Agence d’information du Burkina

Burkina : Portrait des nouveaux ministres Maxime Koné, Aimé Barthélemy Simporé et Clarisse Mérindol/Ouoba

Burkina-Gouvernement-Nomination-Portrait

Burkina : Portrait des nouveaux ministres Maxime Koné, Aimé Barthélemy Simporé et Clarisse Mérindol/Ouoba

Ouagadougou, 30 juin 2021 (AIB) – Dans le nouveau gouvernement du Burkina Faso, rendu public, mercredi après-midi, le nouveau ministre de la Sécurité Maxime Koné laisse le ministère délégué de l’intégration africaine à Mme Clarisse Mérindol/Ouoba. Quant au Colonel-major Aimé Barthélémy Simporé, il occupe le poste de ministre délégué en charge de la Défense nationale. Portrait.

Colonel-major Aimé Barthélémy SIMPORE

Colonel-major Aimé Barthélemy Simporé

Le nouveau ministre délégué auprès du président du Faso chargé de la Défense nationale et des Anciens combattants, colonel-major Aimé Barthélemy Simporé, était jusqu’à ce soir, le directeur du Centre national des Etudes stratégiques (CNES) du Burkina Faso.

Bien avant, il a été Attaché défense, air et militaire à l’Ambassade du Burkina Faso aux Etats-Unis, de juin 2014 à février 2019.

A ce titre, il a supervisé la coopération bilatérale avec la Défense américaine, Forces aériennes et militaires.

De retour au pays en février 2019, il était membre du Comité d’élaboration de la politique de sécurité nationale. Il est marié et père de deux enfants.

Il a été auparavant chef de la Division opération de l’Etat-major général des armées.

Maxime KONE

Maxim Koné

Quant au nouveau ministre de la Sécurité, Maxime Koné, il était jusqu’à ce soir, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, chargé de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur.

Il est né le 3 janvier 1974 à Bobo-Dioulasso et est titulaire d’une maitrise en Relations internationales, d’un DEA en droit de l’intégration, du Diplôme d’Etudes diplomatiques supérieurs et d’un Certificat de formateur des formateurs en prévention des conflits.

Il était précédemment député à l’Assemblée nationale depuis 2015, où il a été président de la Commission  des affaires générales institutionnelles et des Droits humains (CAGIDH), de 2017 à 2020.

Il a été enseignant à la section diplomatie de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) et directeur de la formation professionnelle au ministère en charge de la Fonction publique.

Il a aussi été président du Conseil régional de la Boucle du Mouhoun, administrateur de la composante gouvernance locale au Secrétariat permanent de la politique nationale de bonne gouvernance.

 

Clarisse  Mérindol/Ouoba

Clarisse  Mérindol/Ouoba

La nouvelle ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, chargé de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur est juriste de formation, enseignante chercheur en Sciences juridiques et politique de l’université Joseph KI-ZERBO. Elle a été conseillère juridique à la présidence du Faso.

Jusqu’à sa nomination ce soir comme ministre déléguée, elle était directrice de cabinet du ministre de l’Economie, des finances et du développement depuis le 14 avril 2016.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

 

Burkina : Plus de 7 kg d’or frauduleux saisis

Burkina : Plus de 7 kg d’or frauduleux saisis

Ouagadougou, 30 juin 2021(AIB)-La Brigade mobile des douanes de Koudougou (Centre-ouest) a annoncé mercredi, avoir saisi les 20 et 22 juin 2021, près de 7,342 kg d’or frauduleux d’une valeur de plus 230 millions de FCFA ainsi que 5, 15 tonnes de cyanure d’une valeur de plus de 20 millions de FCFA.

Selon un communiqué de la Douane burkinabè, le Chef de la Brigade Mobile des Douanes de Koudougou et ses hommes ont saisi le mardi 22 juin 2021,  3,386 Kg d’or d’une valeur de cent six millions six cent dix-huit mille six cent onze (106 618 611) francs CFA.

Deux jours plutôt, cette même brigade avait saisi 3,956 Kg d’or d’une valeur estimée à cent vingt-quatre millions cinq cent soixante-six mille huit cent treize (124 566 813) francs CFA.

Il est également rapporté qu’elle a saisi 5,15 tonnes de cyanure, dont 50 fûts de 50 kg et 53 sacs de 50kg, d’une valeur de vingt millions six cent mille (20 600 000) francs CFA dans la nuit du 16 au 17 juin 2021.

A cela s’ajoute la saisie de 555 tortues le 1er juin 2021, objet de trafic international en violation de la Convention CITES qui a pour charge la réglementation du commerce international des espèces pour s’assurer de leur survie.

Il faut rappeler qu’en décembre 2020, cette brigade a opéré une saisie historique de 61,261 kg d’or d’une valeur totale estimée à deux milliards cent soixante millions cent soixante-seize mille deux cents (2 160 176 200) francs CFA.

L’or saisi et les dossiers y relatifs ont été transférés à la Brigade Nationale Anti-Fraude de l’or (BNAF), conformément à la législation en vigueur, pour la suite du traitement desdits dossiers.

Source : Communiqué Douanes Burkina

 

 

 

 

 

Burkina: Limogeage des ministres de la Défense et de la Sécurité

L'ex ministre de la Défense nationale et des anciens Combattants Chérif Sy.

Burkina: Limogeage des ministres de la Défense et de la Sécurité

Ouagadougou, 30 juin 2021(AIB)- Dans un léger remaniement ministériel, le président du Faso Roch Kaboré s’est séparé mercredi,  de ses ministres de la Défense Chérif Sy et de la Sécurité Ousséni Compaoré dont les démissions avaient été exigées, aux lendemains de sanglantes attaques terroristes qui ont coûté la vie à plus de 130 civils et à 11 policiers.

Dans un léger remaniement ministériel mercredi, le président du Faso Roch Kaboré a lui-même pris les rênes du ministère de la Défense nationale et des anciens Combattants, remerciant de ce fait, Moumina Chérif Sy.

Le chef de l’Etat sera secondé dans cette nouvelle charge par le Colonel-major Aimé Barthelemy Simporé, nommé au poste de ministre délégué à la Défense nationale.

L’ex-ministre délégué à l’Intégration africaine Maxime Koné se chargera désormais du portefeuille de la Sécurité, auparavant géré par Ousséni Compaoré.

Le poste de ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangère, de la Coopération de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’étranger, chargé de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’étranger échoit désormais à Clarisse Merindol/Ouoba.

Après l’attaque terroriste de Solhan (Nord) qui a coûté la vie à plus de 130 personnes dans la nuit du 4 au 5 juin 2021, de nombreuses voix ont réclamé le départ du ministre Chérif Sy, accusant l’armée stationnée à une quinzaine de km, d’avoir laissé les victimes à leur sort.

L’ex ministre à la Sécurité Ousséni Compaoré.

Le ministre Ousséni Compaoré a eu le même traitement, quand le 21 juin 2021, onze policiers sont tombés dans une embuscade au Centre-nord du pays.

Notons que ce remaniement intervient alors que l’opposition politique a appelé à des marches les 3 et 4 juillet 2021 pour dénoncer la détérioration du climat sécuritaire et exiger les départs du Premier ministre Christophe Dabiré et des ministres Sy et Compaoré.

En rappel, le Burkina Faso essuie depuis 2015 des attaques attribuées à des terroristes dans plusieurs de ses localités, entrainant la perte de milliers de personnes et le déplacement de 1, 2 millions de personnes.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

 

Burkina: Leger remaniement ministériel

Burkina: Leger remaniement ministériel
Ouagadougou, 30 juin 2021(AIB)-Le président du Faso Roch Kaboré s’est séparé mercredi de ses ministres de la Défense et de la Sécurité, dans un léger remaniement ministériel, alors que la situation sécuritaire du pays s’est fortement dégradée ces derniers mois.
Dans léger remaniement ministériel, le président du Faso Roch Kaboré a lui-même pris les rênes du ministère de la Défense nationale et des anciens Combattants, remerciant de ce fait Chérif Sy.
Le ministre délégué à l’Intégration africaine Maxime Koné occupe désormais le portefeuille de la Sécurité, auparavant géré par Ousséni Compaoré.
L’Intégration africaine échoit désormais à Clarisse Ouoba.
Agence d’Information du Burkina

Burkina : Un gendarme risque quatre ans de prison ferme pour escroquerie

Burkina-Justice-Procès

Burkina : Un gendarme risque quatre ans de prison ferme pour escroquerie

Ouagadougou, 30 juin 2021 (AIB)- Un gendarme à qui on a confié un dossier de vol de téléphones portables et de numéraires, risque à son tour, quatre ans de prison ferme pour avoir pris 150 000 F CFA avec l’un des suspects, afin de taire l’affaire.

 Selon les faits, trois victimes se sont présentées à la brigade de gendarmerie pour déclarer des vols de téléphones portables d’une valeur 1 400 000 FCFA plus des numéraires estimés à 400 000 FCFA.

Une enquête sera ouverte et confiée au gendarme comme enquêteur principal.

Un premier suspect a été interpellé par le gendarme et gardé à vue pendant 21 jours sans autorisation du procureur. Un deuxième suspect a été identifié, mais se serait réfugié à Ouagadougou.

L’enquêteur principal, aurait reçu sans informer sa hiérarchie, une somme de 150 000 FCFA de la part du deuxième suspect pour «gérer» le dossier.

Le gendarme également demandé à la famille du premier suspect qui réside dans un pays voisin, de lui envoyer 200 000 F CFA pour libérer leur fils.

A la barre du TGI de Banfora (ouest), ce 29 juin 2021, le gendarme a réfuté les faits et a expliqué que ces sommes étaient prévues pour rembourser les téléphones volés.

En attendant le verdict le 13 juillet 2021, le ministère public a requis quatre ans de prison et deux millions de FCFA d’amende.

Agence d’information du Burkina

 my-ao-bh/ata/ak

Gnagna : Les jeunes de Kossougoudou en action pour la paix et la cohésion sociale  

Une vue des participants à la rencontre de concertation et de sensibilisation sur la paix et la cohésion sociale.

Gnagna : Les jeunes de Kossougoudou en action pour la paix et la cohésion sociale

 Bogandé(AIB)-L’Association Culturelle des Jeunes de Kossougoudou pour le Développement ( ACJKD) a organisé, le samedi 26 juin 2021,  une journée dénommée « culture- Foot » dans le village de Kossougoudou. A l’occasion, les habitants dudit village et des 5 autres villages environnants  ont été  sensibilisées à la paix et au vivre-ensemble.

La consolidation de la paix dans le village de Kossougoudou et dans les localités environnantes est l’une des préoccupations majeures du moment pour l’Association Culturelle des Jeunes de Kossougoudou pour le Développement,  au regard du contexte national marqué par la dégradation du climat social et du vivre-ensemble.

Pour prévenir,  l’ACJKD a consacré sa journée dénommée « Culture-Foot », à la sensibilisation les communautés sur la thématique paix et cohésion sociale.

La journée a été marquée par une rencontre de concertation et de sensibilisation sur le vivre-ensemble, une remise de matériels médicaux au CSPS de Kossougoudou, une visite de la digue du barrage Kossougoudou cédé il y a près de 6ans, un don de vivres aux veuves et la finale de la coupe de la paix.

Le trophée de la coupe de la paix est revenu à l’équipe du village de Djonfirga.

La rencontre d’échange et de sensibilisation a mobilisé les filles et fils des villages de Djionfirga, Dapili, Ouapassi, Guitanga, Tigorin et de  Kossougoudou.

Le conférencier, Dr Moïse Zambende Lankoandé fils de la localité, par ailleurs parrain de l’édition a dépeint la  situation sécuritaire au Burkina et celle de la province de la Gnagna.

« La situation actuelle recommande une union sacrée et le patriotisme de l’ensemble des filles et fils » lance Docteur Moïse Zambende Lankoandé.

Il a invité chaque citoyen à promouvoir et à consolider la cohésion sociale et l’unité nationale pour un développement durable.

« Toutes les querelles intestines doivent prendre fin, plus jamais de bagarre dans la zone de Kossougoudou » dixit Dayéri Tindano.

A la jeunesse, il exhorte le respect des personnes âgées et des aînées et à la culture de la paix.

La chefferie coutumière  qui a activement pris part à la concertation a souhaité voir multiplier de telles rencontres afin que la jeunesse soit largement sensibilisée.

A l’occasion, les organisateurs avec l’appui de bonnes volontés  ont fait don de matériels médicaux au CSPS de Kossougoudou.

Il s’agit d’un pèse personne pour adulte et bébé, de deux tensiomètres électriques, de deux thermomètres Laser, de deux boîtes de petites chirurgie et de 5 paquets de compresses de 10 feuilles. A cela s’ajoute le don de 10 chaises métalliques par le maire de la commune de Bogandé, Max Adolphe Lankoandé, au profit du personnel soignant.

La finale de la coupe de la paix en football qui a opposé l’équipe de Kossougoudou à celle de Djonfirga, a tourné à l’avantage de celle de Djonfirga par 5 buts contre 4 à la séance de tirs aux buts.

L’équipe championne remporte le trophée, un jeu de maillot, deux ballons et une enveloppe financière.

De la 2ème à la 4ème équipe, toutes ont été récompensées. La troupe de masques de Kossougoudou a émerveillé les foules au cours de cette journée.

 Agence d’information du Burkina

Oyé Ardjima Yempabou TINDANO

 

Dankana (Sud-ouest) : Le chef de canton Gbané Dondor Dah intronisé

Burkina-Culture-Cantonnat-Intronisation

Dankana (Sud-ouest) : Le chef de canton Gbané Dondor Dah intronisé

Dankana, 28 juin 2021 (AIB) – La localité de Dankana, située dans le département de Legmoin, province du Noumbiel, région du Sud-ouest, a  installé samedi, son nouveau chef de canton, Gbané Dondor Dah.

Le nouveau chef de canton de Dankana, Sa Majesté Gbané Dondor Dah a été installé samedi par l’adjoint du chef de terre de la localité. Il est un militaire à la retraite et fils du précédent chef de canton de Dankana.

Le nouveau chef compte œuvrer à l’union de toutes les familles de la localité, divisées par la politique, à la résolution de nombreuses préoccupations des populations, notamment les querelles entre éleveurs et agriculteurs.

A côté du nouveau chef de canton  a été installé plusieurs sous-chefs de quartier aux missions précises.

«Des bandits viennent ici retirer nos bétails et nos argents et repartent au Ghana. Les victimes n’ont personne à qui s’adresser. Les populations peuvent désormais soumettre leurs difficultés et préoccupations aux sous chefs qui vont les remonter à notre niveau», a indiqué Sa Majesté Gbané Dondor Dah.

Concernant le vol de bétails, Sa Majesté Gbané Dondor Dah compte organiser une rencontre avec les chefs ghanéens des villages qui sont installés le long de la frontière avec sa localité afin de mutualiser leurs forces pour lutter contre les bandits.

Le chef de canton invite les autorités à résoudre le problème de réseau qui fait défaut dans la localité Dankana. Une situation qui ne permet pas d’alerter les forces de l’ordre à temps en cas de besoin.

Il a témoigné qu’il y a quelques années, des enfants ont trouvé au petit matin quatre individus suspects avec des armes dans la localité en train de dormir.

La Directrice régionale en charge de la Culture du Sud-Ouest, Séraphine Somé/Milogo

«On m’a informé mais il n’y avait pas de réseau pour appeler les forces de l’ordre. J’ai dû me rendre à Legmoin avec ma moto pour informer la police mais d’ici leur l’arrivée sur place, les suspects étaient déjà partis», a-t-il affirmé.

Plusieurs autorités de la région du Sud-ouest ont pris part à la cérémonie d’installation dont la directrice régionale de la culture du Sud-ouest, Séraphine Somé/Millogo.

«Nous sommes là pour qu’ils puissent nous accompagner (en tant qu’autorité coutumière) dans la préservation et la protection de notre patrimoine culturel», a-t-elle déclaré.

Selon Mme Somé, le ministère en charge de la culture et les coutumiers doivent œuvrer ensemble pour que les populations s’approprient leurs cultures et les lèguent aux générations futures.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Yako : Des femmes du secteur 6 réclament  »leur marché »

Yako : Des femmes du secteur 6 réclament  »leur marché »

Yako, 30 juin 2021(AIB)-Des femmes du secteur 6 de Yako ont battu mercredi le pavé, pour disent-elles, dénoncer le détournement du site de leur supposé marché au profit d’un particulier, a constaté un journaliste de l’AIB.

Des femmes du secteur 6 de la commune de Yako ont marché aujourd’hui mercredi 30 juin 2021 pour manifester leur  mécontentement à l’endroit du Conseil municipal.

Selon la porte-parole des frondeuses  parole, Honorine Ouédraogo, quelqu’un serait en train de construire sur le site qui leur aurait été attribué pour exercer des activités commerciales.

«Nous les femmes du secteur 6, nous n’avons pas de marché pour vendre afin d’aider nos maris à prendre en charge la scolarité de nos enfants. Partout où nous allons, on nous chasse. C’est pourquoi nous sommes sorties pour rencontrer le maire pour qu’il nous montre où se trouve notre marché» a-t-elle martelé.

En l’absence du maire, les femmes ont remis leurs doléances au secrétaire général de la mairie Abdoulaye Ouedraogo qui a promis  de retransmettre le  message à qui de droit.

Les femmes ont laissé entendre que si rien fait dans les prochains jours, elles comptent aller tout démolir sur le site qui leur appartiendrait.

Agence d’information du Burkina

Zezouma Élie SANOU

(AIB- Passoré)

Terrorisme et manifestation en couverture des journaux burkinabè

Burkina-Presse- Revue

Terrorisme et manifestation en couverture des journaux burkinabè

Ouagadougou, 30 juin 2021 (AIB) –  Les quotidiens burkinabè de ce mercredi évoquent à  leur Une, la Lutte contre le terrorisme, sans oublier la marche de l’opposition  prévue les 3 et 4 juillet prochain  au sujet de la dégradation de la situation sécuritaire ces derniers temps au Burkina Faso.

«Manifestation de l’opposition des 3 et 4 juillet : On va marcher pain ! », s’exclame le doyen des quotidiens privés  du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Selon lui, l’opposition politique maintient sa marche des 3 et 4 juillet prochain malgré l’appel du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré à surseoir aux marches et meeting, lors de son discours sur la situation nationale le dimanche 27 juin 2021 sur la télévision nationale.

Le journal rapporte que le chef de file de l’opposition, Eddie Komboïgo  à travers une déclaration signée du 28 juin  2021, semble dire : «On va marcher pain !».

L’Observateur évoque également un certain réajustement ministériel en s’interrogeant: «Un militaire à la défense ?».

A l’en croire,  depuis l’annonce des mesures faites  par le chef de l’Etat pour répondre à la crise sécuritaire, les Burkinabè attendent depuis lundi, des solutions « concrètes» à la situation nationale.

De son côté, le journal privé Le pays titre : « Marche du CFOP : Le Balai citoyen s’en démarque».

De son avis, le Balai citoyen a déposé hier mardi 29 juin 2021 au Tribunal de grande instance de Ouaga I, une plainte contre le gouvernement pour «non-assistance  à personnes en danger »  dans le cadre de l’attaque terroriste survenue à Solhan dans la nuit du 4 au  5 juin dernier avec un bilan de  plus  de 132 morts.

Le confrère précise que le Balai citoyen, pour l’occasion ne participera pas  à la marche de l’Opposition politique des 3 et 4 juillet prochain au Burkina.

Le quotidien privé L’Express du Faso, édité à Bobo Dioulasso affiche à sa Une : « Marche des 3 et 4 juillet prochain : L’opposition persiste, signe et appelle à la mobilisation ».

Pour lui, l’opposition réitère sa détermination à organiser des marches «silencieuses » et «pacifiques» sous toute l’étendue du territoire nationale  comme prévue.

Dans la même dynamique,  le quotidien bobolais explique que  selon le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), les instigateurs préparent un coup d’Etat, à travers l’organisation de leur  manifestation  en invitant par conséquent les populations à ne pas répondre à l’appel de l’opposition.

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya arbore en première page les propos du ministre en charge de la Communication, Porte-parole du gouvernement qui déclare à propos des attaques terroristes que « les populations ont le droit de se défendre ».

Le même journal rapporte que pour la lutte contre le terrorisme, « les militaires radiés veulent aller au front ».

«Lutte  contre l’extrémisme violent dans les régions du centre-Nord et de l’Est : Plus de 1000 jeunes et formés et subventionnés », relève à sa manchette le journal privé  Le Pays.

D’après lui, le  programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a outillé hier 29 juin 2021 à Ouagadougou,  plus de 1000 jeunes sur la prévention de l’extrémisme violent dans les régions du centre-Nord et de l’Est.

Pour le journal plus de 550 millions de FCFA ont été mobilisés pour le financement du projet dans les deux  localités du pays.

Quant à L’Observateur Paalga, il   renchérit  que des veuves  étaient à l’école de la sécurité dans le cadre de la célébration de la  11e journée internationale de la veuve le 23 juin dernier.

Agence d’information du Burkina

NO-OA/ata/ak

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 30 JUIN 

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 30 JUIN 

 

 

VANCOUVER (Canada) – Plusieurs dizaines de personnes sont décédées subitement depuis lundi dans la région de Vancouver, un pic de mortalité vraisemblablement lié à la canicule, qui frappe l’ouest du continent américain et a propulsé le mercure à 49,5 degrés mardi au Canada, un record absolu.

 

BERLIN – L’Allemagne, l’une des puissances occidentales les plus engagées en Afghanistan, a annoncé mardi soir que toutes ses troupes avaient quitté le pays dans le cadre du retrait accéléré des contingents de l’Otan, dont celui des Etats-Unis, déjà largement effectif.

 

ADDIS ABEBA – Les forces des autorités dissidentes du Tigré ont gagné du terrain mardi, au lendemain de la prise de la capitale régionale Mekele, appelant à chasser les « ennemis » de cette région du nord de l’Ethiopie en guerre depuis bientôt huit mois.

 

MADRID – Toute personne de nationalité espagnole âgée d’au moins 16 ans, voire dans certains cas de seulement 14 ans, pourra sur simple demande changer la mention de son sexe au registre de l’état-civil, si un projet de loi adopté mardi par le gouvernement de gauche de Pedro Sánchez est approuvé par le Parlement.

 

SEOUL – Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a limogé plusieurs hauts responsables du pays en raison d’un « grave incident » lié à la lutte contre la pandémie de Covid-19, a annoncé mercredi l’agence officielle KCNA, sans plus de précisions.

 

MATERA (Italie) – Fragilisé sous Trump, le multilatéralisme a été mis en avant mardi par le G20, et notamment Washington, comme le meilleur moyen de gérer des crises internationales comme la pandémie du Covid-19, Pékin demandant toutefois à ce que cela ne reste pas qu’un slogan.

 

STOCKHOLM – Le chef du parti conservateur suédois, Ulf Kristersson, a été designé mardi pour tenter de trouver une majorité afin de devenir Premier ministre à la place du social-démocrate Stefan Löfven, démis après une motion de défiance.

 

CARACAS – Le président vénézuélien Nicolas Maduro a promis lundi de respecter toute victoire de l’opposition aux élections régionales de novembre, au moment où les Etats-Unis et l’Union européenne se disent prêts à « revoir » leurs sanctions contre le pays sud-américain en échange d’élections « crédibles ».

 

PARIS – Avancée sociétale majeure pour les uns, « passage en force » pour les autres: le Parlement français a adopté mardi un projet de loi ouvrant la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, épilogue de deux années de travaux émaillés d’affrontements.

 

MOSCOU – La Russie ne parviendra pas à vacciner 60% de sa population à l’automne contre le Covid, a admis le Kremlin, enterrant cet objectif au moment où le pays enregistrait mardi son plus lourd bilan quotidien de décès.

 

ABUJA – Au terme de près de quatre ans de cavale, le leader indépendantiste biafrais Nnamdi Kanu a été arrêté dans un lieu inconnu et « ramené au Nigeria », où il a comparu mardi, alors que le Sud-Est du pays est secoué par des violences.

 

JOHANNESBURG (Afrique du Sud) – L’intouchable ex-président sud-africain Jacob Zuma a finalement été condamné mardi à 15 mois de prison pour outrage à la justice, après de multiples tentatives et stratagèmes pour éviter de témoigner dans le cadre d’enquêtes pour corruption d’Etat.

 

MOGADISCIO – La Somalie a fixé mardi au 10 octobre l’élection de son président, un scrutin dont le report avait provoqué ces derniers mois l’une des pires crises politiques récentes dans cet Etat instable de la Corne de l’Afrique.

 

LONDRES – La justice britannique a condamné mardi un policier à huit ans de prison pour avoir tué l’ancien footballeur professionnel Dalian Atkinson, mort en 2016 après avoir subi une décharge de taser de 33 secondes.

 

SURFSIDE (Etats-Unis) – Six jours de recherches, douze morts et 149 personnes toujours portées disparues: les questions se faisaient de plus en plus pressantes mardi sur les causes de l’effondrement meurtrier d’un bâtiment à Surfside en Floride, où Joe Biden se rendra jeudi.

 

NATIONS UNIES – La Russie « refuse catégoriquement » la nomination fin mai d’un ancien ministre allemand au poste de Haut représentant international pour la Bosnie, a déclaré mardi au Conseil de sécurité l’ambassadeur russe à l’ONU, Vassily Nebenzia, pour qui son bureau n’a plus de nécessité.

 

WASHINGTON – Le FMI a annoncé mardi une aide économique massive au Soudan, avec un allègement de dette de 50 milliards de dollars, qui consacre la sortie du pays africain de son isolement financier et politique, entamée avec le soutien de Washington après la fin de l’ère Omar El-Béchir.

 

NEW YORK (Etats-unis) – La compagnie américaine United Airlines mise sur une reprise solide du transport aérien et, pour s’y préparer, renouvelle sa flotte en passant mardi la plus grosse commande de son histoire: 200 Boeing 737 MAX et 70 Airbus A321neo.

 

GENEVE – La Chine est parvenue à éradiquer le paludisme après 70 ans de lutte contre cette maladie transmise par un moustique, a annoncé mercredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

 

GLASGOW (Royaume uni) – L’Ukraine s’est qualifiée mardi pour les quarts de finale de l’Euro, où elle affrontera l’Angleterre samedi à Rome, après avoir battu la Suède (2-1 a.p.).

(afp)

Burkina : Le Cardinal Philippe Ouédraogo exhorte les catholiques à abandonner l’occultisme

Burkina : Le Cardinal Philippe Ouédraogo exhorte les catholiques à abandonner l’occultisme

 

Ziniaré, (AIB)-Le cardinal Philippe Ouédraogo a appelé, dimanche 27 juin 2021, les catholiques à abandonner l’occultisme et à se confier uniquement à Jésus-Christ, en marge du 50e anniversaire de la paroisse de Guiloungou (Nord-Est) qui compte près de 25 000 fidèles.

«Dans la joie du cinquantenaire de notre église paroissiale, tous unis dans la foi pour un monde renouvelé », c’est sous ce thème que l’église Saint Paul de Guiloungou, Ziniaré, a célébré son jubilé d’or, dimanche 27 juin 2021.

A l’occasion, les fidèles croyants ont marqué une halte pour rendre grâce au seigneur pour ses multiples bienfaits. Cette célébration eucharistique s’est voulu «une action de grâce à Dieu, source de toutes bénédictions».

Le cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque de l’archidiocèse de Ouagadougou, a dit la messe d’action de grâce. Dans son homélie, il a rappelé aux croyants, le sens de leur fidélité au seigneur.

«Les consultations occultes et les sacrifices ne sont pas autorisés dans l’église catholique ». Ainsi donc, il a incité tous les fidèles catholiques à éviter ces pratiques occultes car, selon lui, ils empêchent leur foi de grandir.

Le curé de l’église Saint Paul de Guiloungou, Abbé Paul Dakissaga, s’est réjoui de la célébration du jubilé d’or et a invité les fidèles à poursuivre la mission du Christ.

«Soyons de bons chrétiens et évitons d’aller à gauche et à droite à la recherche de solution, car le Christ en lui-même est notre solution», a-t-il insisté.

La célébration eucharistique du cinquantenaire de l’église Saint Paul de Guiloungou a connu la participation de plusieurs personnalités, dont le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale, Clément Sawadogo, la gouverneure du Plateau central, Fatoumata Bénon, etc.

L’église Saint Paul de Guiloungou a été ouverte en avril 1971. Elle couvre aujourd’hui cinq secteurs de la ville de Ziniaré et compte 25 000 fidèles.

Agence d’information du Burkina

Elodie Rachidat NIKIEMA (Stagiaire)

Burkina : Le ministre Bachir Ouédraogo appelle à investir dans l’énergie solaire

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Burkina : Le ministre Bachir Ouédraogo appelle à investir dans l’énergie solaire

Ouagadougou, le 29 juin 2021 (AIB)-Le ministre en charge de l’Energie, Béchir Ismaël Ouédraogo, a demandé mardi, aux acteurs d’investir dans le secteur de l’énergie solaire, un business rentable selon lui.

 «Il faut que vous puissiez travaillez à innover aussi ici, parce que si nous allons continuer à nous endetter pour aller payer tout à l’extérieur, nous n’allons jamais créer la plus-value localement» a indiqué le Ministre en charge de l’Energie, Béchir Ismaël Ouédraogo.

Il s’exprimait mardi, lors de la rencontre d’échanges sur le secteur de l’énergie au Burkina Faso.

Selon Docteur Ouédraogo, «les coûts de technologie en matière de l’énergie solaire ainsi que la technologie des batteries sont entrain de baisser de façon drastique permettant d’avoir une opportunité claire de business pour le Burkina Faso».

Pour le ministre, le Burkina Faso a le meilleur ensoleillement de l’Afrique de l’Ouest, un potentiel qu’il faut transformer, d’où la nécessité de la mise en place de mécanisme pour réussir cette transformation.

A l’en croire, le Burkina Faso a la première usine d’assemblage de panneaux solaires en Afrique de l’Ouest et le gouvernement va mettre tout en œuvre pour acheter ces panneaux solaires.

Le ministre en charge de l’énergie a aussi précisé que le Burkina Faso a en l’espace de deux ans, plus d’une dizaine d’usines de fabrication de poteaux bétons et de moules.

Il a rassuré le secteur privé l’accompagnement du gouvernement pour avoir le meilleur profit dans le boom en matière d’énergie solaire au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

hb/ata

Burkina: 13 tonnes de stupéfiants incinérés

Burkina: 13 tonnes de stupéfiants incinérés

Ziniaré, (AIB)-Plus de 13 tonnes de stupéfiants ont été incinérés, samedi 26 juin 2021, à Ziniaré, à l’occasion de la journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues alors que les inquiétudes s’enflent sur la hausse de la consommation de la drogue dans les établissements scolaires.

« Aujourd’hui, partout au Burkina, la drogue est connue, vendue et consommée sous toutes ses formes, allant de l’alcool, aux cigarettes trafiquées en passant par le cannabis, les médicaments pharmaceutiques prohibés jusqu’aux drogues dures (héroïne, cocaïne). Pire au niveau de l’école, des enfants du primaire ont l’expérience de la consommation », a alerté, samedi 26 juin 2021, le Secrétaire permanent du Comité national de lutte contre la drogue (CNLD), Dramane Compaoré.

C’est pourquoi, le pays a commémoré la 34e journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues sous le thème : « Drogue en milieu scolaire : quelles stratégies pour une meilleure prévention au Burkina Faso ? ».

Pour lui, il s’agit d’interpeller les autorités administratives et politiques sur l’urgence d’entreprendre des actions pour prévenir et protéger les élèves des effets néfastes de la drogue.

L’une de ces actions, est l’incinération de 13 tonnes de stupéfiants. « Le phénomène est assez dramatique. Nous avons voulu donner ce signal fort aujourd’hui pour interpeller l’ensemble des acteurs de porter les méfaits de la drogue dans notre société » a indiqué Dramane Compaoré.

«L’incinération des 13 tonnes de drogue représente un acte fort dans le cadre de la lutte contre le phénomène mené par le gouvernement du Burkina Faso à l’occasion de cette journée commémorative. Nous assistons à des comportements déviants chez les jeunes d’où ce thème. Cette lutte doit être holistique et interpelle chacun  à jouer son rôle» a déclaré le gouverneur du Plateau Central, Fatoumata Benon.

Des études ont révélé que le taux de prévalence de la consommation de drogue dans la ville de Ouagadougou est passé de 1,9%  en 2011 à 6,11% en 2019. En 2020, par exemple, 300 tonnes de drogue ont été saisies.

En rappel, chaque 26 juin de l’année, la communauté internationale célèbre la journée internationale contre l’abus et le trafic illicite de drogues. Elle a été instaurée en 1987 par la résolution 42/112 du 07 décembre 1987 de l’Organisation des Nations-Unies.

Agence d’information du Burkina

Djarkardia SIRIBIE

 

Burkina : Le gouvernement souhaite un environnement sécurisé et assaini dans le monde des affaires

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Burkina : Le gouvernement souhaite un environnement sécurisé et assaini dans le monde des affaires

Ouagadougou, 29 juin 2021 (AIB)-Le gouvernement burkinabè a souhaité mardi, l’assainissement et la sécurisation du milieu des affaires afin de favoriser la création d’emplois décents.

«La création d’un environnement social sécurisé et apaisé est une condition indispensable à l’éclosion d’un secteur privé dynamique, créateur de richesses et d’emplois décents pour tous», a indiqué mardi, le Premier ministre Burkinabè Christophe Marie Joseph Dabiré.

Il s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture de la première rencontre entre le Gouvernement et les organisations professionnelles d’employeurs.

M. Dabiré a souhaité que les échanges aboutissent à des solutions consensuelles qui favoriseront la création d’emplois et la promotion du travail décent et contribueront ainsi à renforcer la cohésion sociale au Burkina Faso.

Il a invité les participants à des échanges francs, «dans le respect des principes cardinaux qui gouvernent le dialogue et les négociations afin de parvenir à des engagements réalistes et réalisables par chacune des parties».

Christophe Dabiré a salué l’esprit de collaboration des employeurs lors de la suspension des activités dans des secteurs comme les transports, l’hôtellerie, la restauration, le loisir entre autres qui a permis de freiner l’évolution de la COVID19 dans notre pays.

«Le gouvernement poursuivra la mise en œuvre des mesures visant à atténuer l’impact de cette crise sanitaire sur vos activités», a-t-il assuré.

Il a souhaité que les conclusions de la rencontre renforcent le dynamisme et la résilience des entreprises, pour une réelle promotion du travail décent.

Agence d’information du Burkina

hb/ata

 

 

Burkina : L’ARCOP ouvre une enquête pour situer les responsabilités dans la mauvaise réalisation d’infrastructures publiques

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Burkina : L’ARCOP ouvre une enquête pour situer les responsabilités dans la mauvaise réalisation d’infrastructures publiques

Ouagadougou, 29 juin 2021 (AIB)-L’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) a ouvert une enquête pour situer les responsabilités sur les mauvaises réalisations des infrastructures publiques, a confié son Secrétaire permanent, Docteur Tahirou Sanou.

«Ce que la loi nous donne comme prérogative, c’est de mener des enquêtes pour situer les responsabilités et en tirer toutes les conséquences» a assuré le Secrétaire permanent de l’Autorité de régulation des commandes publiques, Docteur Tahirou Sanou, dans une interview publiée mardi dans le quotidien Sidwaya.

En effet, plus de  170 infrastructures publiques dont 110 écoles qui sont dégradées dans 12 régions à travers le Burkina Faso depuis le début de l’hivernage.

Docteur Sanou a expliqué que ces enquêtes peuvent donner lieu à des poursuites judiciaires.

«Nous avons commandité une étude pour comprendre les raisons majeures qui expliquent ces cas répétés d’infrastructures publiques mal réalisées» a-t-il indiqué.

Docteur Sanou a relevé le manque d’éthique de certains acteurs et la nécessité de les sanctionner dans une logique de synergie d’actions.

«Les sanctions administratives pour les acteurs administratifs, les sanctions politiques pour les acteurs politiques et les sanctions judiciaires», a-t-il expliqué.

Agence d’information du Burkina

hb/ata

Photo d’archive: l’Economiste du Faso.

 

 

 

Burkina : Le maire de Fô condamné à six mois de prison fermes pour célébration irrégulière d’un mariage

Burkina : Le maire de Fô condamné à six mois de prison fermes pour célébration irrégulières d’un mariage
Banfora, 29 juin 2021 (AIB)-Le maire de la commune de Fo (Houet, Ouest) Kassoum Sanou a été condamné mardi, à six mois de prison fermes avec mandat de dépôt immédiat pour avoir célébré irrégulièrement un mariage.

Le maire de la commune de Fô située à une centaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso, a comparu en audience correctionnelle le mardi 29 juin 2021 devant le TGI de Banfora pour des faits de «célébration irrégulière de mariage ».

Selon les discutions contradictoires à la barre, tout serait parti d’une célébration de mariage que le maire Kassoum Sanou a célébré à Bobo-Dioulasso, c’est-à-dire hors de son ressort territorial de Fô.

Monsieur SB et Dame TM ont eu trois enfants durant leur concubinage, avant de séparer il y a quinze ans sans union légale.

Par la suite, SB s’est marié légalement avec une autre femme sous le régime de la polygamie, biens séparés.

Une fois devenus adultes, les trois enfants de TM ont décidé de ramener leur mère TM comme épouse légale dans la cour paternelle avec la bénédiction de leurs oncles.

Pour cela, dame TM et son premier  fils gendarme vont contacter le maire  Kassoum Sanou, une connaissance commune, pour la célébration du mariage à Fô.

A en croire SB qui est fortement diminué par une hémiplégie (paralysie), c’est unilatéralement que  la mère de ses enfants va constituer tout le dossier de mariage et le déposer à la mairie de Fô, sans l’informer.

A 48 heures du mariage semble-t-il, dame TM aurait appelé le maire Kassoum Sanou pour lui demander de délocaliser la célébration parce que son «futur  époux» a des ennuis de santé.

C’est alors que le maire décida de délocaliser le mariage à Bobo-Dioulasso  dans son «cabinet privé».

‘’L’époux’’ a déclaré que le jour J, on lui a fait apposer sa signature sur un document, en lui mentant que c’est pour appuyer le dossier de candidature d’un de ses fils.

Pour le Procureur, en vertu de l’article 542 et alinéa du code pénal, le maire de Fô qui dit être un juriste de formation, a délibérément violé la loi et serait de connivence avec dame TM.

Selon le ministère public, il est incompétent pour célébrer un mariage hors de son ressort territorial.

Le maire se défend : «J’ai simplement voulu faire des recettes pour ma commune en célébrant ce mariage ». Pour lui, cette pratique serait courante dans les communes du Burkina Faso.

A écouter Kassoum Sanou, la commune de Bobo-Dioulasso aurait attribué un bureau à chaque maire de commune rurale. Le ministère public dira que cela ne tient pas la route, car le maire occupait ce bureau bien avant comme son cabinet privé.

Pour le parquet, le maire a exposé sa «cupidité».

Le conseil de l’accusé a reconnu les faits, mais a estimé que son client a droit à l’erreur. « Il n’y a pas de jurisprudence en la matière», a-t-il soutenu.

De son avis,  ce n’est pas le maire Sanou qui a «inventé» la délocalisation des mariages, ni la représentation de Bobo-Dioulasso pour les maires de communes rurales.

Comme moyen de défense, le prévenu qui est maire de Fô depuis 2012, a demandé la clémence du tribunal afin de lui donner une seconde chance.

«Je pourrai être un relai pour les autres maires. J’ai appris la leçon et je ne vais plus recommencer»»,  a-t-il promis au tribunal. Il a aussi demandé aux juges de penser à sa famille et à ses sept enfants tous scolarisés.

Dans ses réquisitions, le ministère public  a requis la peine maximale à savoir 12 mois de prison plus une amende d’un million de FCFA, le tout ferme et avec mandat de dépôt à l’audience.

Le tribunal qui s’est retiré pour délibérer, n’a pas suivi le Procureur.

Le maire Kassoum Sanou  a été condamné à six mois de prison, une amende de 500 000 FCFA, le tout ferme et un mandat de dépôt a été décerné à l’audience.

Agence d’information du Burkina

Mamadou YERE

AIB-COMOE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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