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FESPACO_BOBO 2025 : clap de lancement pour les populations de Sya

#FESPACO_BOBO 2025 : clap de lancement pour les populations de Sya

Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme, Porte-parole du Gouvernement Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO a procédé le 20 mars 2025 à Bobo-Dioulasso au lancement du FESPACO BOBO 2025.

Cette cérémonie a connu la participation du Gouverneur des Hauts-Bassins et ceux de Koutiala et Sikasso de la République du Mali ainsi que des autorités administratives, religieuses et coutumières de la région des Hauts-Bassins.
Après un succès éclatant de la 29e édition du FESPACO, Bobo-Dioulasso accueille à son tour du 20 au 23 mars 2025 le mini festival dédié aux acteurs du cinéma africain et à la population de la ville de Sya. Pendant quatre (04) jours, les meilleures productions cinématographiques primées lors de la biennale du cinéma africain de Ouagadougou seront projetées.

Pour le président de la délégation spéciale de la ville de Bobo-Dioulasso, Laurent K. KONTOGOM, « le FESPACO BOBO 2025 est un projet majeur de l’animation de la vie sociale car il permettra de cultiver la bonne gouvernance, la cohésion sociale et le vivre-ensemble harmonieux dans un contexte difficile marqué par la crise sécuritaire. »

Ville de culture et de tradition par excellence, selon le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, Bobo-Dioulasso est une affirmation des racines, un acte de promotion et de consolidation de notre patrimoine culturel. « Le cinéma n’est pas un art pour l’art. Notre objectif est de faire de cet outil un vecteur d’apprentissage, porteur de messages et de réflexions pour façonner des hommes et des femmes dignes des héritages laissés par des figures emblématiques qui ont marqué l’histoire de notre pays », a indiqué le ministre OUEDRAOGO.

Dans ce contexte sécuritaire difficile, le FESPACO BOBO 2025 veut incarner la vision d’un Burkina Faso qui se relève et qui prend son destin en main. Le département en charge de la culture veut à travers l’édition 2025 promouvoir une industrie cinématographique en phase avec les défis contemporains tout en honorant l’héritage des grandes figures de notre pays et du continent.

Deux films dans la catégorie série fiction, primés à la 29e édition du FESPACO ont été projetés pour le public présent à la cérémonie d’ouverture. Il s’agit des courts métrages « Foulsaré » et « Soixante-quinze mille », des réalisateurs burkinabè Ismaël COMPAORE et Jean Claude Kiswendsida OUEDRAOGO. Plus d’une trentaine de films nationaux et internationaux seront donnés à voir aux cinéphiles bobolais à la Maison de la Culture Anselme Titianma SANON, au ciné SANYON et à l’espace Morène, lieux choisis pour les différentes projections. Parmi ces œuvres cinématographiques, il y aura le film « Katanga, la danse du scorpion » du Burkinabè Dani KOUYATE, Etalon d’or de cette 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou.

Service d’information du Gouvernement

 

« Le Burkina mène une guerre d’indépendance » Président Ibrahim Traoré

« Le Burkina mène une guerre d’indépendance » Président Ibrahim Traoré

Ouagadougou, 20 mars 2025 (AIB) – Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a affirmé jeudi à Ziniaré que le Burkina Faso ne mène plus une simple guerre contre le terrorisme, mais une véritable guerre d’indépendance face aux forces impérialistes. Il a ainsi appelé ses compatriotes à s’engager pleinement pour sortir de cette situation.

« J’espère que chacun a pris conscience que nous ne sommes plus dans une guerre contre le terrorisme, mais dans une guerre d’indépendance. Il faut comprendre que cette guerre nous a été imposée par une logique impérialiste », a déclaré le chef de l’État.

S’exprimant devant les forces vives de la Région du Plateau Central, en marge de l’inauguration d’une cimenterie, le capitaine Traoré a souligné la nécessité pour chaque dirigeant de défendre les intérêts de son pays.

« Normalement, chaque leader, chaque dirigeant devrait se battre pour son pays. Ils se battent pour leurs intérêts, et nous devons faire de même pour les nôtres », a-t-il insisté.

Chaque État oeuvre à son développement, et les États développés se battront afin de continuer à exploiter les matières premières bon marché pour faire fonctionner leurs industries, sources d’emplois.

« Il est donc logique qu’ils veuillent nous dominer et nous maintenir dans un état de guerre permanent, afin de nous empêcher de réfléchir et de nous développer », a-t-il déploré.

Face à cette situation, le président du Faso a exhorté les Burkinabè à s’engager résolument dans la lutte pour leur souveraineté.

« Ils défendent leurs intérêts, de la mauvaise façon, certes, mais nous devons nous battre pour nous affranchir et sortir de cette situation », a-t-il insisté.

Agence d’Information du Burkina
DNK/ata

Terrorisme : Le président Traoré exhorte les leaders religieux à prêcher la paix et la réconciliation

Terrorisme : Le président Traoré exhorte les leaders religieux à prêcher la paix et la réconciliation

Ouagadougou, 20 mars 2025 (AIB) – Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a exhorté jeudi les leaders religieux à intensifier leurs prêches afin d’amener ceux qui ont pris les armes à renoncer à la violence. Il a averti que s’ils persistent sur cette voie ils seraient neutralisés.

« Je souhaite que les leaders religieux profitent de ce mois (de jeûne Ramadan et Carême chrétien) pour prêcher la bonne parole à ceux qui se sont égarés et qui pensent, à tort, tuer au nom de la religion », a déclaré le chef de l’État.

S’exprimant devant les Forces vives de Ziniaré, le capitaine Traoré a insisté sur la nécessité d’une mobilisation des autorités religieuses afin de faire comprendre aux adeptes du mal qu’ils sont manipulés par des groupes poursuivant des objectifs inavoués.

« Il faut qu’ils comprennent que la religion, c’est de paix et la cohésion. Aucune religion ne prêche la violence contre son prochain, ni les tueries » a t-il poursuivi. En tout état de cause, a prévenu le Président, s’ils refusent de déposer les armes, ils seront neutralisés.

Depuis son arrivée au pouvoir en septembre 2022, le président Ibrahim Traoré a placé la lutte contre le terrorisme, le développement endogène et la souveraineté nationale au cœur de ses priorités.

Agence d’Information du Burkina
DNK/ata

Séjour du Président du Faso dans la région du Plateau-Central : Échanges directs avec les Forces vives

Séjour du Président du Faso dans la région du Plateau-Central : Échanges directs avec les Forces vives

(Ziniaré, 20 mars 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a eu des échanges directs avec les Forces vives de la région du Plateau-Central, ce jeudi en mi-journée.

A cette rencontre, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a annoncé des actions fortes en réponse aux préoccupations exposées par les différentes composantes des forces vives de la région. Des actions qui seront mises en œuvre, selon le Chef de l’État pour l’indépendance de notre pays et la reconquête de l’intégralité de notre territoire.

D’abord, le Président du Faso prône un changement de paradigme. Il s’agit d’un effort de changement de mentalité pour lutter contre le terrorisme, phénomène ourdi par les impérialistes qui s’appuient sur la religion pour manipuler et enrôler les populations. Il invite de ce fait les leaders religieux à prêcher la bonne parole pour amener les égarés à déposer les armes, tout en insistant : « Nous allons récupérer la totalité de notre territoire ».

Cultiver l’amour de la patrie à travers les actes

Le Président du Faso invite également les populations à se départir de certains médias dits internationaux, en réalité à la solde de l’impérialisme dont le but est de manipuler l’information, diviser pour mieux régner. Le Chef de l’État appelle les personnes âgées à conseiller les jeunes pour que ces derniers cultivent l’amour de la patrie dans leurs actes.

Le Président du Faso a aussi orienté son discours sur l’union entre les opérateurs économiques afin de réaliser de grands chantiers pour le développement du Burkina Faso. Sur ce sujet, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ déplore le manque de volonté des opérateurs économiques à former de grands groupes, chacun préférant faire cavalier seul avec souvent des moyens limités, pour exécuter les marchés publics. « Il faut pouvoir s’unir, former de grandes entreprises », appelle le Président du Faso.

Le paiement de la dette intérieure

Dans un autre registre, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a annoncé le paiement de la dette intérieure. Il appelle les banques à mettre à la disposition de l’État, les 25% sur les dépôts à termes faits par les sociétés d’État afin de permettre le paiement de la dette intérieure. Elles ont jusqu’à la fin de ce mois de mars 2025 pour s’exécuter. Dans la même veine, le Président du Faso a évoqué des actions en cours qui vont permettre à la masse populaire de bénéficier des fruits de la croissance, et la baisse des prix des produits de grande consommation.

Ce face-à-face était tant attendu par les Forces vives du Plateau-Central, selon le Gouverneur de la région, Sy Assetou BARRY/TRAORÉ. Ainsi, elle a traduit sa reconnaissance et sa gratitude au Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ pour l’attention accordée à la région. Elle a réaffirmé l’engagement sans faille des Forces vives de la région du Plateau-Central aux côtés du Chef de l’État pour écrire une nouvelle page de l’histoire du Burkina Faso.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Séjour du Président du Faso dans la région du Plateau-Central : les autorités religieuses félicitent et remercient le Chef de l’État pour les résultats engrangés dans la reconquête du territoire

Séjour du Président du Faso dans la région du Plateau-Central : les autorités religieuses félicitent et remercient le Chef de l’État pour les résultats engrangés dans la reconquête du territoire

(Ziniaré, 20 mars 2025). Présent à Ziniaré dans le cadre d’une visite officielle, le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a accordé une audience aux autorités religieuses de la région du Plateau-Central.

A l’issue de l’audience le porte-parole de la délégation Cheikh Seydou TAPSOBA a traduit la reconnaissance des leaders religieux au Chef de l’État, au regard des actions mises en œuvre pour la reconquête de l’intégrité du territoire.

Les religieux, dit-il, ont également soumis des doléances au Président du Faso, à savoir le renforcement de la prise en charge des blessés, des veuves et orphelins, victimes de la crise sécuritaire. Ils ont également évoqué la réconciliation des filles et fils, vivant aussi bien au Burkina Faso, qu’à l’extérieur.

Cheikh Seydou TAPSOBA a, par ailleurs, renouvelé les engagements des autorités religieuses du Plateau-Central à prier pour la paix, la concorde et la cohésion nationale.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Sank Finance signe un partenariat avec l’APEC et la SCOOP-Ca/BA

Sank Finance signe un partenariat avec l’APEC et la SCOOP-Ca/BA

Ouagadougou, 20 mars 2025 (AIB) – L’entreprise Sank Finance a officialisé jeudi matin un partenariat avec l’Agence pour la Promotion de l’Entreprenariat Communautaire (APEC) et son bras technique, la Société Coopérative avec Conseil d’Administration / Bâtir l’Avenir (SCOOP-Ca/BA). Cette signature marque l’étape d’un engagement commun pour le développement économique du Burkina Faso.

« L’inclusion financière est un levier fondamental de croissance et de transformation économique », a déclaré Rodrigue Zabsonré, Directeur Général de Sank Finance.

Pour lui, un partenariat entre Sank Finance, l’APEC et la SCOOP-Ca/BA pose les bases d’un écosystème solide et inclusif.

M. Zabsonré s’exprimait jeudi matin lors de la cérémonie de signature de partenariat entre l’entreprise Sank Finance, l’Agence pour la Promotion de l’Entreprenariat Communautaire (APEC) et la coopérative engagée dans le développement endogène, SCOOP-Ca/BA.

« Nous sommes fiers d’affirmer notre ADN 100% burkinabè, une solution africaine. Nous souhaitons ainsi être un partenaire financier à même d’accompagner efficacement les initiatives, au plus haut sommet de l’État, portées par l’APEC », relève le Directeur Général de Sank Finance.

Selon Rodrigue Zabsonré, ce partenariat tripartite repose sur des valeurs communes telles que la confiance et la transparence, l’innovation financière ainsi que l’impact social et économique.

Le DG de Sank Finance invite le peuple burkinabè à donner la main à Sank Finance pour, ensemble, accompagner et faire briller, au-delà du Burkina, l’entreprenariat communautaire.

« Nous attendons beaucoup de ce partenariat parce que Sank Finance a un grand réseau et inspire confiance. Depuis les premières heures de notre activité, nous avons souhaité nouer un partenariat avec ce partenaire », a affirmé Karim Traoré, Directeur Général de l’APEC.

« L’objectif est de faire de Sank Finance, non pas seulement une solution de paiement, mais un véritable partenaire stratégique capable de porter la vision du chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, qui est de mobiliser l’ensemble des citoyens burkinabè pour épargner et investir dans des projets structurants capables de créer des emplois pour la jeunesse et les femmes », précise Karim Traoré.

Notons que la SCOOP-Ca/BA est le partenaire technique de l’APEC.

« À travers Sank Finance, nous attendons plus de souscripteurs. Nous appelons chaque Burkinabè à souscrire massivement », renchérit Aziz Nignan, Président de la SCOOP-Ca/BA.

Avec Sank Finance, il est désormais possible de souscrire à l’APEC en tapant 3518310415243*Montant#.

Séance tenante, Sada Zougmoré, Administrateur de Sank Finance, a ouvert la voie en souscrivant à hauteur d’un million de francs CFA.

Agence d’Information du Burkina

Eliminatoires Coupe du monde 2026: Les Etalons confiants avant d’affronter le Djibouti

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Eliminatoires Coupe du monde 2026: Les Etalons confiants avant d’affronter le Djibouti

Ouagadougou, 20 mars 2025 (AIB) – Les Etalons du Burkina Faso qui affrontent demain vendredi au Maroc, les Requins de la mer rouge de Djibouti dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde de 2026, sont confiants à 24 heures du coup d’envoie de la rencontre.

Les Etalons veulent tout de suite rattraper leur retard au classement dans leur groupe A, à l’issue des deux matchs que l’équipe va livrer contre le Djibouti et la Guinée Bissau respectivement.

« On est 3e de notre groupe. On a pris un peu de retard. Maintenant on veut faire carton plein lors de ces deux matchs, c’est-à-dire, aller chercher les six points. Ça commence déjà par le match de vendredi. On va aller chercher les 3 points avant de se préparer pour le 2e match », s’est exprimé le capitaine des Etalons Bertrand Traoré.

L’entraîneur de l’équipe Brama Traoré qui a entamé un stage de prération pour ces deux rencontres depuis le 17 mars dans le Royaume Chérifien affiche une certaine sérénité. « On est prêt pour le match. On a beaucoup travailler sur l’organisation défensive, les transitions et les sorties de balles », a-t-il dit ajoutant que « l’ambiance est bon enfant. Les joueurs sont en forme. Je suis satisfait parce qu’ils ont un bon état d’esprit. Ils sont physiquement bons et c’est ce qui est important ».

Le nouvel arrivant Arsène Kouassi qui fait ses premiers pas dans l’écurie Etalons laisse percevoir sa joie. « Pour le moment ça se passe bien. Le groupe vit bien. On a répondu présent à l’appel du coach. On espère que ça va bien se passer pour gagner les matchs à venir », dit-il.
Les Etalons joueront demain 21 mars à El Jadida (Maroc) contre le Djibouti avant d’effectuer le déplacement de Bissau pour y affronter les Djurtus.

Le Burkina Faso (3e avec 5 points+2) est logé dans le groupe A avec l’Egypte (1re avec 10 points+9), la Guinée Bissau (2e avec 6 points+1), la Sierra Leone (4e avec 5 points – 1), l’Ethiopie (5e, avec 3 points – 3) et le Djibouti (6e avec 1 point – 8).
La Coupe du monde 2026 se joue du 11 juin au 19 juillet aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada.

Agence d’information du Burkina
as/ata

Burkina : L’AIB reçoit une attestation de reconnaissance pour son engagement révolutionnaire

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Burkina : L’AIB reçoit une attestation de reconnaissance pour son engagement révolutionnaire

Ouagadougou, 20 mars 2025 (AIB) – Le directeur de publication du magazine culturel et politique trimestriel « Le Devenir Africain », Kelgwendé André Sawadogo, a décerné, ce jeudi, une attestation de reconnaissance à l’Agence d’Information du Burkina (AIB) pour son engagement révolutionnaire et son accompagnement patriotique audit magazine.

« L’AIB est l’un des médias qui a couvert toutes les cérémonies de dédicace des numéros de notre magazine trimestriel Le Devenir Africain. C’est pourquoi nous sommes venus exprimer notre gratitude à ce média », a indiqué Kelgwendé André Sawadogo.

Le directeur de publication s’exprimait, jeudi 20 mars 2025, à l’issue d’une audience à lui accordée par la Directrice générale de l’Agence, Séraphine Somé/Millogo.

M. Sawadogo a par ailleurs souligné qu’il envisage un partenariat avec l’AIB afin que « la lutte pour la renaissance culturelle africaine » devienne une réalité au Burkina Faso.

Agence d’Information du Burkina
YOS/ata

Passoré : La sécurité alimentaire au cœur des échanges à Yako

Burkina-Passoré-Concertation

Passoré : La sécurité alimentaire au cœur des échanges à Yako

Yako, 18 mars 2025 (AIB)-Le Comité technique du Conseil provincial de sécurité alimentaire (CT-CPSA) du Passoré a tenu le mardi 18 mars 2025 à Yako, sa première session ordinaire de l’année 2025 sous le thème : « Situation alimentaire et nutritionnelle des ménages du Passoré : Etats des lieux et Perspectives ».
Le premier rendez-vous statutaire du Comité technique du Conseil provincial de sécurité alimentaire (CT-CPSA) du Passoré s’est tenu le mardi 2025 à Yako pour examiner la situation agro-sylvo pastorale, alimentaire, nutritionnelle et humanitaire au Passoré.

Les travaux ont été présidés par le haut-commissaire du Passoré Daouda Sangaré.
Le cadre d’échanges avait également pour objectif principal de faire l’état des lieux de la campagne agro-sylvo pastorale sèche 2025.

Les communications ont porté la situation alimentaire et nutritionnelle des ménages, celle des enfants, l’eau potable et l’assainissement ainsi que la situation humanitaire.

Dans son exposé, la cheffe de service chargé des études statistiques et sectorielles à la direction provinciale en charge de l’agriculture du Passoré, Odile Bonou a indiqué que la campagne agricole 2024-2025 se caractérise par un démarrage précoce et anormal des pluies dans la province.

Mme Bonou a relevé que les prix des denrées alimentaires sont en hausse du fait de la crise sécuritaire.

S’agissant de la situation nutritionnelle des ménages dans la province, le point focal en charge de la nutrition dans le district sanitaire de Yako, Léa Ouoba a souligné qu’avec l’accompagnement des ONG et associations partenaires (UNICEF, TDH et SEMUS), la situation alimentaire et nutritionnelle des ménages a connu des avancées très significatives.

Sur le plan humanitaire, plusieurs actions ont été menées par l’Etat et ses partenaires comme réponse humanitaire en faveur des personnes déplacées internes, des personnes hôtes vulnérables et des familles d’accueils courant 2ème semestre 2024 a informé la direction provinciale de l’action humanitaire.

La dernière communication a fait cas de la réhabilitation des ouvrages d’eau au profit des ménages tels que les Adductions d’eau portable simplifiée (AEPS), les forages équipés à gros débit et 5 blocs de latrines.
Le directeur provincial en charge de l’eau du Passoré, Ignace Nebié a fait le point de certaines réalisations en cours des échanges.

Le président du CT-CPSA du Passoré, Gilbert Ouédraogo a apprécié le déroulement des travaux et les échanges sur les différentes présentations tout en remerciant les partenaires financiers pour leur accompagnement.

Agence d’information du Burkina
ZES/NO/ATA

Tapoa : la Circonscription d’éducation de base de Diapaga lance ses activités de l’OSCEP

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Tapoa : la Circonscription d’éducation de base de Diapaga lance ses activités de l’OSCEP

Diapaga, 19 mars 2025 (AIB)- la Circonscription d’éducation de base (CEB) de Diapaga a lancé mercredi ses activités de l’Organisation du sport et de la culture à l’école primaire (OSCEP), a constaté l’AIB.

C’est par un cross populaire et une séance d’aérobic que la CEB de Diapaga a procédé au lancement de ses activités de l’OSCEP. Partis du lycée Untaani de Diapaga, enseignants, FDS, autorités administratives, coutumières et religieuses de la ville ont arpenté les artères de la ville avant de rallier l’école centre B pour une séance d’aérobic.

L’apothéose a été l’opposition qui a mis aux prises l’école centre A à son homologue l’école centre B pour le match d’ouverture. Une rencontre qui s’est soldée par la victoire sans partage de l’école centre B, plus volontaire et plus réaliste, par le score de deux buts à zéro.

Lors de la cérémonie de lancement le Chef de la circonscription d’éducation de base de Diapaga Diassibo François d’Assise Gnoula, après les civilités a expliqué pourquoi après une trêve de 3 ans due au contexte sécuritaire, la CEB de Diapaga renoue avec la reprise des activités sportives et culturelles.

Il a donné l’importance du sport, et de la culture dans la formation intégrale de l’enfant, futur citoyen, avant de s’appesantir sur l’exigence de la pratique du sport pour tous, en paraphrasant Socrate selon lequel, « aucun homme n’a le droit d’être amateur en matière d’entrainement physique. C’est une honte de vieillir, sans savoir la force dont son corps est capable ».

Parlant de la culture le CCEB a rappelé que l’homme sans culture, est un arbre sans fruits, un zèbre sans rayures. Et de poursuivre que c’est la culture qui a fait de l’homme autre chose qu’un accident de la nature. Il a conclu en disant que le sport et la culture concourent à l’atteinte des finalités de l’éducation et constituent des catalyseurs de performances scolaires.

Trois mois durant, douze équipes vont dans un combat fraternel, se disputer dame coupe de la CEB de Diapaga. Même si l’édition 2025 se tient dans un contexte éprouvé par la crise humanitaire et par des attaques perturbant le déroulement des activités éducatives, l’école à Diapaga est restée debout et les activités sportives et culturelles reprendront leur droit dans la cité.

Aux acteurs engagés dans la compétition, il a demandé la tolérance, le fair-play et le respect mutuel. A l’endroit des encadreurs, même si le sport déchaîne des passions, il faut privilégier l’esprit de jeu pour ne pas perdre de vue la dimension éducationnelle de l’OSCEP.

Au-delà de l’enjeu il faut voir plutôt le jeu. Les élèves de l’école B ont, dans un poème et une chanson de bienvenue, rendu hommes aux FDS, VDP, enseignants, parents d’élèves, acteurs et partenaires de l’éducation.

La cérémonie riche en couleur était présidée par le préfet de Diapaga et placée sous le parrainage du Chef de Corps du 63e RIC de Diapaga, le Capitaine Yannick Sawadogo. Les activités de l’OSCEP de Diapaga sont placées sous le thème : « Sport et Culture à l’école primaire face aux défis sécuritaires et Humanitaires: un levier de résilience pour les communautés éducatives.
Agence d’information du Burkina
lbk/as/ata

Soum : un particulier offre des motos aux Forces combattantes de Djibo

Soum : un particulier offre des motos aux Forces combattantes de Djibo

Ouagadougou, (AIB)- Un particulier a offert le mercredi 19 mars 2025, à Ouagadougou, 15 motos de type ALOBA aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ainsi qu’aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) de Djibo. Ce don vise à contribuer à l’effort de maintien de la sécurité dans la région.

Les motos ont été réceptionnées par les préfets de Baraboulé, T. Félix Zoehinga, et de Tongomayel, Idrissa Koumtoubré en présence des autorités locales.

Au nom du Haut-Commissaire de la province du Soum, Wend Néré Wilfried Tougma, les préfets ont exprimé leur profonde gratitude envers le donateur pour cette action généreuse qui vient soutenir le travail quotidien des FDS et des VDP dans un contexte de sécurité difficile.

Les motos seront utilisées pour faciliter les déplacements et les interventions des forces de sécurité sur le terrain.

Ce don, porteur de solidarité, incarne l’engagement des fils et filles du Soum à participer activement à la lutte pour la paix et la sécurité dans la région.

Cet acte de générosité s’inscrit dans une dynamique collective visant à renforcer la cohésion sociale et la stabilité, tout en soutenant ceux qui se battent pour la sécurité et le bien-être de la population.

Agence d’information du Burkina

EB/ata

 

Préparatifs CAN U17 : le Maroc bat le Burkina Faso par 1 but à 0

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Préparatifs CAN U17 : le Maroc bat le Burkina Faso par 1 but à 0

Ouagadougou, 20 mars 2025 (AIB) – Les Lionceaux de l’Atlas marocains (U17) ont battu mercredi soir au Complexe Mohamed VI de Casablanca (Maroc), leurs homologues les Etalons cadets du Burkina Faso par le score étriqué de 1 but à 0, comptant pour les préparatifs de la CAN de leur catégorie prévue pour se dérouler du 30 mars au 19 avril dans le royaume chérifien.

Après une première période équilibrée, le Maroc a eu le gain du match en seconde période du jeu. Ce mini tournoi se dispute entre le Burkina Faso, le Maroc, l’Angola et la Zambie dans le cadre des préparatifs de la CAN U17, Maroc 2025.

Le Burkina Faso dans cette CAN est logé dans la poule B avec le Cameroun, l’Egypte et l’Afrique du sud. La CAN U17 se déroule au Maroc du 30 mars au 19 avril 2025.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Politique : Les États-Unis devraient faire des affaires avec la Russie, dit Trump

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Politique : Les États-Unis devraient faire des affaires avec la Russie, dit Trump

Ouagadougou, 20 mars 2025 (AIB)- Les États-Unis devraient faire des affaires avec la Russie, qui dispose de ressources économiques précieuses, a déclaré le président américain Donald Trump.

Au cours d’un appel téléphonique le 18 mars 2025, le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain, Donald Trump, se sont entretenus sur un certain nombre de sujets internationaux tels que les conditions permettant d’éviter une escalade en Ukraine.

Selon le service de presse du Kremlin, les deux hommes avaient évoqué un large éventail de domaines où Moscou et Washington pourraient coopérer, dont l’économie et l’énergie.

« Nous devrions faire des affaires avec la Russie. Elle possède de loin le plus grand territoire, plus grand que la Chine. Elle compte onze fuseaux horaires. Vous pouvez traverser ces onze fuseaux horaires d’un côté à l’autre. Elle possèdent des terres très précieuses », a indiqué Donald Trump  dans une interview au site d’actualités Breitbart News.

Agence d’information du Burkina
Avec TASS

La mairie de Djibo offre du matériel de couture et de kits de ménage à 320 bénéficiaires

La mairie de Djibo offre du matériel de couture et de kits de ménage à 320 bénéficiaires

Djibo, le 17 mars 2025 – Dans le cadre de ses actions de soutien aux populations, la mairie de Djibo, à travers l’Action humanitaire, a procédé à la distribution de matériel de couture et de kits de ménage au profit de 320 bénéficiaires. Cette initiative s’inscrit dans un programme visant à améliorer les conditions de vie des personnes déplacées internes (PDI) et des familles vulnérables dans la commune.

Ce 17 mars 2025, l’événement s’est déroulé en présence du directeur provincial de l’Action humanitaire Benjamin Hieet du président de la délégation spéciale de la commune de Djibo, qui ont pris part à la cérémonie symbolique de remise des dons.

Lors de cette cérémonie, 20 machines à coudre ont été remises à des bénéficiaires afin de leur permettre d’acquérir une compétence génératrice de revenus, dans une commune où la mobilité et l’accès à l’emploi peuvent être limités. Ces machines ont été acquises grâce au financement du Projet communautaire de relèvement et de stabilisation pour le Sahel (PCRSS).

En plus des machines à coudre, 300 kits de ménage ont été distribués aux ménages vulnérables.

Chaque kit contenait un grand seau de 200 L, un petit seau, des marmites, des assiettes, des louches, un fourneau, des nattes, un imperméable, un plateau, une bouilloire et d’autres ustensiles essentiels.

Parmi ces bénéficiaires, 50 kits ont été spécifiquement offerts aux veuves des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) tombés dans l’accomplissement de leur devoir pour la défense de la nation. Ces kits ont été offerts grâce à l’appui du projet Trois Frontières.
Agence d’information du Burkina

Littérature: Pr André Jules Ilboudo se questionne sur « la viande que nous mangeons »

Littérature: Pr André Jules Ilboudo se questionne sur « la viande que nous mangeons »

Ouagadougou, 19 mars 2025-(AIB)-André Jules Ilboudo, professeur au département de biochimie et microbiologie de l’UFR/SVT, a dédicacé, mercredi,  son premier ouvrage intitulé « La viande que nous mangeons ? ». Cette œuvre est le fruit d’une expertise approfondie visant à proposer des solutions durables pour la protection de la santé publique.

L’ouvrage met en lumière les pratiques déplorables en matière de manipulation, de conservation et de transport de la viande, et propose des recommandations pour améliorer la qualité de la viande consommée, a laissé entendre le Pr André Jules Ilboudo.

« Le choix des photos sur la page de couverture de l’œuvre n’est pas un hasard : elles prennent en compte la définition de la viande », a-t-il précisé.

Selon lui, le livre aborde plusieurs thématiques, notamment les opérations de première transformation des viandes, la qualité organoleptique, nutritionnelle et technologique de la viande, ainsi que les dangers et risques sanitaires liés à sa consommation.

Il traite également des aspects architecturaux, des aménagements et de l’hygiène des centres d’abattage, du processus technologique de transformation de la viande fraîche et de l’état de l’industrie de la viande au Burkina Faso.

M. Ilboudo a indiqué que son œuvre s’adresse aux étudiants des centres universitaires et des universités proposant des filières telles que la production animale, la production et santé animale, la technologie alimentaire et nutrition humaine, ainsi que la technologie alimentaire.

Le professeur a également mis en avant, dans son ouvrage, les conditions nécessaires pour obtenir une viande de qualité.

« Il faut s’assurer de la bonne santé de l’animal, procéder à l’inspection de la viande par les services vétérinaires et enfin refroidir la viande à 7°C pour éliminer les germes », a-t-il insisté.

Le Pr André Jules Ilboudo a averti que « si ces conditions ne sont pas réunies et qu’une mauvaise cuisson s’ajoute, le consommateur sera exposé à des problèmes alimentaires ».

Cet ouvrage de 300 pages est structuré en trois grandes parties traitées en neuf chapitres.

Il sera bientôt disponible au prix unitaire de 20 000 FCFA chez le Pr André Jules Ilboudo, à la librairie universitaire de l’université Joseph Ki-Zerbo, à la Librairie Presse Universitaire et à la Librairie Jeunesse Afrique.

Agence d’Information du Burkina

8e de finale Coupe du Faso : fin de parcours de l’EFO (tenante), l’AS Douanes, l’USFA et de Salitas

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8e de finale Coupe du Faso : fin de parcours de l’EFO (tenante), l’AS Douanes, l’USFA et de Salitas

Ouagadougou, 19 mars 2025 (AIB) – La tenante du titre l’Etoile filante de Ouagadougou (EFO), l’AS Douanes (championne du Burkina), l’US Forces armées et le Salitas sont tous tombés lors des 8e de finale de la Coupe du Faso disputées ce mercredi sur plusieurs terrains du pays.

Tous les résultats

USFA – USO : 0-0 (puis 2-4 tab)

ASFA-Y – AS Douanes : 1-0

Real du Faso – EFO : 1-0

Rahimo FC – Sahel FC : 1-0

Salitas FC – Sporting FC : 2-3

ASFB – Aso : 4-1

Vitesse FC – RC Houndé : 4-0

RCB – AJEB : (prévu demain jeudi 20 mars au stade Wobi)
Agence d’information du Burkina
as/ata

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 19 MARS 2025

COMPTE RENDU DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 19 MARS 2025

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 19 mars 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 11 H 46 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRIMATURE
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Membres au Conseil de régulation de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP).
L’adoption de ce décret permet la nomination de deux (02) Membres au Conseil de régulation de l’Autorité de régulation de la commande publique, conformément au décret n°2023-1276/PRES-TRANS/PM/MDICAPME du 5 octobre 2023 portant modalités de désignation des membres des organes des sociétés à capitaux publics, des établissements publics et des structures spécifiques.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
Le Conseil a adopté trois (03) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant opérationnalisation de la fonction d’ordonnancement des dépenses du budget de l’Etat au sein des ministères et institutions.
Ce décret vise l’opérationnalisation de la structure en charge de la liquidation et de l’ordonnancement au sein des ministères et institutions. Il s’agit d’une étape importante dans la dévolution effective de la fonction d’ordonnancement aux présidents d’institution et ministres sectoriels.
L’adoption de ce décret permet un meilleur encadrement de la fonction d’ordonnancement des dépenses du budget de l’Etat et une plus grande efficacité de la gestion des ressources dans l’administration publique.

Le deuxième rapport est relatif aux tendances de l’économie du Burkina Faso en 2024 et les perspectives sur la période 2025-2027.
Pour l’année 2024, l’activité économique enregistre une bonne performance avec un renforcement de son rythme de croissance par rapport à 2023. En effet, la croissance économique s’est accélérée pour atteindre 5,1% en 2024 après 3,0% en 2023, en révision de +0,1 point de pourcentage par rapport aux prévisions d’août 2024, où le taux de croissance était estimé à 5,0%. Cette légère révision à la hausse est en lien avec la forte progression de la valeur ajoutée du secteur primaire à la faveur des retombées de l’Initiative présidentielle dans le secteur agricole en dépit de la contreperformance de l’extraction d’or.
Le dynamisme d’ensemble de la croissance en 2024 est porté par les secteurs primaire (+2,5%) et tertiaire (+2,8%), le secteur secondaire se contractant de 0,2 point de pourcentage.
L’inflation pour l’ensemble de l’année 2024, en moyenne annuelle est projetée à 4,2%. Ce niveau est en lien avec les mesures prises par le Gouvernement et les effets du resserrement de la politique monétaire appliquée par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) depuis 2023.
Au titre des finances publiques, les recettes sont projetées en augmentation de 15,2% pour s’afficher à 3 105,0 milliards F CFA soit 22,7% du Produit intérieur brut (PIB) après 2 694,8 milliards F CFA en 2023. Ainsi, le taux de pression fiscale serait de 19,2% en 2024 après 17,8% en 2023. Quant aux dépenses, elles progresseraient de 7,6% par rapport à 2023, pour se chiffrer à 3 795,9 milliards F CFA, soit 27,7% du PIB.

Sur la période 2025-2027, il est attendu de bonnes perspectives pour l’économie burkinabè. En effet, sous les hypothèses d’une accalmie des tensions géostratégiques au niveau international et dans la sous-région ouest africaine, d’un bon ancrage de la Confédération des Etats du Sahel (AES), d’une amélioration de la situation sécuritaire et d’une pluviosité favorable, l’activité économique enregistrerait une croissance de 5,6% en 2025. Pour les années 2026 et 2027, l’activité économique afficherait des croissances respectives de 6,4% et 4,7%.
L’inflation en moyenne annuelle resterait maîtrisée à 1,5% sur l’ensemble de la période 2025-2027, sous les hypothèses d’une bonne campagne agricole, de l’amélioration de la situation sécuritaire nationale, de la poursuite des mesures gouvernementales de lutte contre la vie chère et de l’atténuation des tensions géopolitiques.
L’adoption de ce rapport permet de disposer d’un profil actualisé sur les tendances de l’économie du Burkina Faso en 2024 et les perspectives sur la période 2025-2027.
Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère de la Défense et des anciens combattants.
Les nouvelles prestations sont liées :
– à la fabrication, à l’assemblage et à la transformation d’armes de guerre, de leurs pièces, éléments, munitions et autres matériels connexes ;
– à la réparation d’armes de guerre, de leurs pièces, éléments, munitions et autres matériels connexes ;
– au commerce d’armes de guerre, de leurs pièces, éléments, munitions et autres matériels connexes ;
– au courtage d’armes de guerre, de leurs pièces, éléments, munitions et autres matériels connexes ;
– à la délivrance des formulaires de demande ou de renouvellement des pièces et autorisations relatives à la fabrication, l’assemblage, la transformation, la réparation et au courtage des armes de guerre, de leurs pièces, éléments, munitions et autres matériels connexes.
L’adoption de ce décret permet la perception de nouvelles recettes issues des prestations du ministère de la Défense et des anciens combattants, en vue de l’élargissement de sa part contributive au budget de l’Etat.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
Le Conseil a adopté deux (02) décrets portant respectivement création d’emplois et nomination de Chercheurs au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) dans les emplois de Directeur de recherche et de Maître de recherche.
L’adoption de ces décrets permet la création de soixante (60) emplois de Chercheurs et la nomination de trois (03) chercheurs dans l’emploi de Directeur de recherche et de vingt-quatre (24) chercheurs dans l’emploi de Maître de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil plusieurs communications parmi lesquelles :
– une communication relative à la célébration de la 3e édition du Mois du patrimoine burkinabè et de la 2e édition de la Journée des coutumes et traditions (JCT).
Cette année, la célébration du Mois du patrimoine burkinabè sera concomitante de la Journée des coutumes et traditions.
Institué en 2023, le Mois du patrimoine couvre la période du 18 avril au 18 mai de chaque année. Il offre l’occasion au peuple burkinabè de célébrer son patrimoine culturel.
La 3e édition du Mois du patrimoine est placée sous le thème « Patrimoine culturel et développement économique ».
L’innovation majeure de cette édition est le lancement d’un jeu de challenge shooting qui récompensera, à l’édition prochaine, les meilleures prises de vues sur des sites patrimoniaux ou des visuels qui promeuvent au mieux les objectifs poursuivis par cette initiative.
Quant à la Journée des coutumes et traditions (JCT) célébrée le 15 mai, elle concourt au renforcement de la laïcité de l’Etat en offrant aux adeptes du culte ancestral une occasion de valoriser le riche patrimoine culturel national.
Pour cette 2e édition deux activités majeures sont prévues. Il s’agit de l’organisation d’une série d’ateliers d’information et de sensibilisation et de l’organisation au Musée national de journées dédiées aux communautés étrangères vivant au Burkina Faso. Il est également prévu dans chaque région administrative des journées dédiées aux communautés ethnoculturelles nationales.
– une communication relative à la tenue de la 28e édition du concours « Prix Galian ».
Le concours « Prix Galian » est consacré à la promotion des productions dans les différents corps de métiers de la presse écrite, de l’audiovisuel et de la presse en ligne. Il vise à créer une saine émulation entre les professionnels des médias.
Pour l’édition 2025, le concours « Prix Galian » enregistre une innovation, celle de l’institution d’un « Galian d’or » qui récompense les candidats ayant remporté trois fois le « Prix Galian » dans le même genre.
La proclamation du palmarès est prévue le 13 juin 2025 à Ouagadougou.
– une communication relative à la tenue de la 18e édition de la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO).
La 18e édition de la FILO se tiendra du 25 au 30 novembre 2025 à Ouagadougou sous le thème « Livre, identité culturelle et souveraineté nationale ».
L’organisation de cette édition s’inscrit dans la vision stratégique de contribution du livre à la valorisation de notre identité culturelle et à l’affirmation de notre souveraineté.
Les innovations majeures de cette édition sont la hausse du nombre de Grands prix du Livre qui passe de six (06) à dix (10) et l’organisation des olympiades littéraires dans les Universités et Instituts supérieurs.
La FILO est une vitrine de promotion du livre et de la lecture publique, une tribune d’échanges et de partage d’expériences entre les acteurs et les professionnels de la filière du livre et un cadre de saine émulation entre les maillons de la chaîne du livre burkinabè.

II.2. Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions, Garde des sceaux a fait au Conseil une communication relative à la tenue de la 3e édition de la Journée nationale de protection des données à caractère personnel, prévue du 25 au 30 mars 2025.
Cette édition est placée sous le thème « la protection des données à caractère personnel à l’ère de la digitalisation des procédures administratives : quelle contribution des acteurs de l’écosystème du numérique ? ». Elle vise entre autres, à sensibiliser les acteurs publics et privés sur les enjeux liés à la protection des données à caractère personnel dans un environnement numérique en constante évolution et à renforcer la conformité des administrations et entreprises aux exigences légales en matière de traitement des données.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRIMATURE
Les personnes dont les noms suivent sont nommées Membres au Conseil de régulation de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP), pour un premier mandat de trois (03) ans :
Au titre de l’administration publique :
– Monsieur Adama ZONGO, Mle 117 463 T, Ingénieur en génie civil, représentant le ministère des Infrastructures et du désenclavement.
Au titre de la société civile :
– Monsieur Harouna SINON, Economiste, représentant le Réseau national de Lutte anti-corruption (REN-LAC).

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE
– Monsieur Bertrand TOE, Mle 111 494 W, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3e grade, 4e échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;
– Monsieur Saïdou SANKARA, Mle 59 713 C, Administrateur civil, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Secrétaire général.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
– Monsieur Honoré Patoinsâmba ZIDA, Mle 104 304 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Monsieur Mahamadou BOKOUM, Mle 58 429 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Madame Aïssata OUEDRAOGO, Mle 59 638 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11e échelon, est nommée Chargé de mission ;
– Monsieur Maoloud ZOUBGA, Mle 117 233 T, Inspecteur des douanes, catégorie 1A, grade intermédiaire, 5e échelon, est nommé Chargé de mission.

D. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
– Monsieur Halidou SAVADOGO, Mle 54 607 V, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Ministre Conseiller à la Mission permanente du Burkina Faso auprès des Nations unies à New York ;
– Monsieur Adama KINDO, Mle 208 204 A, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Ministre Conseiller à l’Ambassade du Burkina Faso à Tripoli (Libye).

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
– Monsieur Ibrahim TRAORE, Mle 113 377 F, Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire, catégorie 1, 3e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;
– Monsieur Honoré Grégoire KARAMBERY, Mle 92 574 D, Inspecteur de sécurité pénitentiaire divisionnaire, catégorie 1, 4e échelon, est nommé Chargé de mission ;
– Madame Emma Adélaïde PARE/KI, Mle 130 426 U, Magistrat, 1er grade, 4e échelon, est nommée Directrice de la justice juvénile ;
– Monsieur Règma KABORE, Mle 212 237 W, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur du centre d’information, d’écoute et d’orientation en Droits humains.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans l’emploi de Directeur de recherche pour compter du 18 juillet 2024 au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).
Pour le compte de l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA) :
– Monsieur Lucien OUEDRAOGO, Mle 271 728 D, Maître de recherche en Géographie, est nommé Directeur de recherche en Géographie.

Pour le compte de l’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS) :

– Monsieur Wendkouni Henri Gautier OUEDRAOGO, Mle 110 945 V, Maître de recherche en Bactériologie-Virologie, est nommé Directeur de recherche en Bactériologie-Virologie.

Pour le compte de l’Institut des sciences des sociétés (INSS) :

– Monsieur Roger ZERBO, Mle 117 304 H, Maître de recherche en Anthropologie et sociologie de la santé, est nommé Directeur de recherche en Anthropologie et sociologie de la santé.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées dans l’emploi de Maître de recherche pour compter du 18 juillet 2024 au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).
Pour le compte de l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA) :
– Madame Pascaline COULIBALY/LINGANI, Mle 271 708 G, Chargé de recherche en Lettres et sciences humaines/Sociologie de l’environnement, est nommée Maître de recherche en Sociologie de l’environnement ; Monsieur Abalo Itolou KASSANKOGNO, Mle 334 037 E, Chargé de recherche en Phytopathologie, est nommé Maître de recherche en Phytopathologie ;
– Monsieur Adama SANOU, Mle 249 830 Z, Chargé de recherche en Malherbologie, est nommé Maître de recherche en Malherbologie ;
– Monsieur Lassina SANOU, Mle 249 819 B, Chargé de recherche en Biologie et Ecologie végétales, est nommé Maître de recherche en Biologie et Ecologie végétales ;
– Monsieur Adama TRAORE, Mle 392 917 P, Chargé de recherche en Sciences du sol, est nommé Maître de recherche en Sciences du sol ;
– Monsieur Farid TRAORE, Mle 392 916 S, Chargé de recherche en Sciences et gestion de l’environnement, est nommé Maître de recherche en Sciences et gestion de l’environnement ;
– Monsieur Issaka ZIDA, Mle 225 877 C, Chargé de recherche en Entomologie/Protection des végétaux, est nommé Maître de recherche en Entomologie.

Pour le compte de l’Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS) :

– Madame Missida Blandine OUEDRAOGO/BILA, Mle 271 614 C, Chargé de recherche en Lettres et sciences humaines : Anthropologie de la santé, genre, est nommée Maître de recherche en Anthropologie et sociologie de la santé ;
– Monsieur Toussaint ROUAMBA, Mle 259 779 X, Chargé de recherche en Santé publique option Epidémiologie, est nommé Maître de recherche en Santé publique option Epidémiologie ;
– Madame Rainatou SONDE/BOLY, Mle 249 874 J, Chargé de recherche en Pharmacologie, est nommée Maître de recherche en Pharmacologie-Biochimie ;
– Monsieur Mathieu NITIEMA, Mle 249 877 B, Chargé de recherche en Pharmacologie-Biochimie, est nommé Maître de recherche en Pharmacologie-Biochimie ;
– Madame Tegwinde Rebeca COMPAORE, Mle 334 046 S, Chargé de recherche en Biochimie/Biologie Moléculaire/Microbiologie, est nommée Maître de recherche en Biochimie/Biologie Moléculaire/Microbiologie.

Pour le compte de l’Institut de recherche en sciences appliquées et technologies (IRSAT) :

– Monsieur Geoffroy Romaric BAYILI, Mle 118 954 A, Chargé de recherche en Biochimie-Microbiologie, est nommé Maître de recherche en Biochimie-Micrologie ;
– Monsieur Oumarou TRAORE, Mle 225 881 M, Chargé de recherche en Phytopathologie, est nommé Maître de recherche en Phytopathologie ;
– Monsieur Yacouba YIRA, Mle 207 946 N, Chargé de recherche en Hydrologie, Hydrogéologie, est nommé Maître de recherche en Hydrologie, Hydrogéologie.

Pour le compte de l’Institut des sciences des sociétés (INSS) :

– Madame Zouanso SOULAMA/COULIBALY, Mle 52 133 E, Chargé de recherche en Sciences de l’éducation, est nommée Maître de recherche en Sciences de l’éducation ;
– Madame Asséta DIALLO, Mle 258 266 F, Chargé de recherche en Linguistique descriptive, est nommée Maître de recherche en Linguistique descriptive ;
– Monsieur Sourbar Justin Wenceslas HIEN, Mle 258 261 C, Chargé de recherche en Histoire économique et sociale, est nommé Maître de recherche en Histoire économique et sociale ;
– Monsieur Amado KABORE, Mle 226 312 Y, Chargé de recherche en Histoire sociale (Ecole/Education/Formation), est nommé Maître de recherche en Histoire sociale (Ecole/Education/Formation) ;
– Monsieur Félix OUEDRAOGO, Mle 238 343 F, Chargé de recherche en Sociologie du développement, est nommé Maître de recherche en Sociologie du développement ;
– Madame Palingwindé Inès Zoé Lydia TAPSOBA/ROUAMBA, Mle 241 739 Y, Chargé de recherche en Sociologie, est nommée Maître de recherche en Sociologie ;
– Monsieur Issa SOMBIE, Mle 334 038 R, Chargé de recherche en Sociologie-Anthropologie de la santé, est nommé Maître de recherche en Anthropologie et Sociologie de la santé ;
– Monsieur Daouda TRAORE, Mle 54 437 K, Chargé de recherche en Sciences du langage/Linguistique, est nommé Maître de recherche en Sciences du langage/Linguistique ;
– Monsieur Lassané YAMEOGO, Mle 78 080 V, Chargé de recherche en Sciences de l’information et de la communication, est nommé Maître de recherche en Sciences de l’information et de la communication.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
– Monsieur Salif DERRA, Mle 204 068 S, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement des Balé ;
– Monsieur Guirsoun Brice Moctar ZOURE, Mle 358 785 B, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Bam ;
– Monsieur Kiswendsida Rodrigue LEGMA, Mle 365 965 P, Technicien supérieur de l’hydraulique et de l’équipement rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement des Banwa ;
– Madame Juliette IDO, Mle 358 691 L, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommée Directrice provinciale de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Bazèga ;
– Monsieur Aristide LEAMA, Mle 289 064 R, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement de la Bougouriba ;
– Monsieur Souhaïb KABORE, Mle 315 226 A, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Boulkiemdé ;
– Madame Maïmouna YAMPA, Mle 228 380 H, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 2e échelon, est nommée Directrice provinciale de l’eau et de l’assainissement de l’environnement de la Comoé ;
– Monsieur Joseph OUARO, Mle 358 689 S, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Ganzourgou ;
– Monsieur Djingri NATAMA, Mle 51 902 E, Technicien supérieur en thermo-énergie, 1ère classe, 16e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement de la Gnagna ;
– Monsieur Désiré SARE, Mle 365 944 E, Technicien supérieur de l’hydraulique et de l’équipement rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Gourma ;
– Monsieur Adama BELE, Mle 264 661 F, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Houet ;
– Madame Djamilatou OUELOGO, Mle 289 063 E, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice provinciale de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Kadiogo ;
– Monsieur Mathieu OUEDRAOGO, Mle 314 963 S, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Kénédougou ;
– Monsieur Wendinkonté Damien KABORE, Mle 322 725 A, Technicien supérieur de l’hydraulique et de l’équipement rural, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement de la Komondjari ;
– Monsieur Zoumana Amed Serge TRAORE, Mle 314 985 X, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement de la Kompienga ;
– Monsieur Steve Isaï BATIENON, Mle 373 639 W, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement de la Kossi ;
– Monsieur Germain MONE, Mle 322 668 H, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Koulpélogo ;
– Monsieur Abdel Aziz MAIGA, Mle 314 972 V, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Kouritenga ;
– Monsieur Hamado OUEDRAOGO, Mle 231 655 Y, Technicien supérieur de l’hydraulique et de l’équipement rural, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Kourwéogo ;
– Monsieur Ousmana OUEDRAOGO, Mle 358 688 R, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement de la Léraba ;
– Monsieur Kounso Ismaïla TRAORE, Mle 267 676 S, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Mouhoun ;
– Monsieur Ibrahim OUEDRAOGO, Mle 365 974 X, Technicien supérieur de l’hydraulique et de l’équipement rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Nahouri ;
– Monsieur Issa NIKIEMA, Mle 365 933 J, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Namentenga ;
– Monsieur Roger SIMPORE, Mle 366 007 X, Technicien supérieur de l’hydraulique et de l’équipement rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Nayala ;
– Monsieur Mohamed TRAORE, Mle 314 974 S, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Noumbiel ;
– Monsieur Etienne OUEDRAOGO, Mle 278 183 M, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement de l’Oubritenga ;
– Monsieur Idrissa KABORE, Mle 365 994 A, Technicien supérieur de l’hydraulique et de l’équipement rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement de l’Oudalan ;
– Monsieur Ignace NEBIE, Mle 216 283 P, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Passoré ;
– Monsieur Henri KIEMTORE, Mle 222 195 H, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Poni ;
– Monsieur Nombié SOMA, Mle 366 247 L, Technicien supérieur de l’hydraulique et de l’équipement rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Sanguié ;
– Monsieur Fabrice Florentin Saraka KONDE, Mle 379 544 J, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement de la Sissili ;
– Monsieur Ibrahim CONSEIGA, Mle 379 539 F, Technicien supérieur de l’hydraulique et de l’équipement rural, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement de la Tapoa ;
– Monsieur Ali KABRE, Mle 358 700 P, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Tuy ;
– Monsieur Laneko Issouf ZOU, Mle 365 948 Y, Technicien supérieur de l’hydraulique et de l’équipement rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Yagha ;
– Monsieur Yapo DA, Mle 228 418 E, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Yatenga ;
– Monsieur Adama OUEDRAOGO, Mle 358 695 D, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Ziro ;
– Monsieur Pegdwindé Frank Rodrigue NEBIE, Mle 314 978 K, Ingénieur des travaux du génie rural, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Zondoma ;
– Monsieur Mohamadi KOANDA, Mle 213 853 M, Inspecteur de l’environnement, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur provincial de l’eau et de l’assainissement de l’environnement du Zoundwéogo.

H. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI
– Monsieur Joseph POODA, Mle 46 434 B, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
– du Bureau national des sols (BUNASOLS), de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS), de FASO GUULGO et de FASO KOSAM au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;
– des Centres hospitaliers régionaux de Dédougou (CHR-DDG), de Fada N’Gourma (CHR-FG), de Gaoua (CHR-G), de Tenkodogo (CHR-TNK), de Koudougou (CHR-KDG) et de l’Agence de gestion des soins de santé primaires (AGSP) au titre du ministère de la Santé ;
– de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat ;
– de la Société des mines de Sanbrado (SOMISA) SA, des sociétés minières KIAKA SA et OUARE MINING COMPANY SA au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières ;
– de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.

Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration du Centre hospitalier régional de Koudougou (CHR-KDG), de l’Agence de gestion des soins de santé primaires (AGSP) et de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX).

A. MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES
Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.
Le premier décret renouvelle le mandat de Monsieur Djibril ZOUNGRANA, Mle 510 080 A, Ingénieur en environnement minier, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration du Bureau national des sols (BUNASOLS) pour une dernière période de trois (03) ans.
Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
– Madame Gertrude COULIBALY/YAMEOGO, Mle 46 076 E, Inspecteur des eaux et forêts.
Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
– Monsieur Jean Baptiste OUEDRAOGO, Mle 47 687 P, Administrateur des services financiers.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DE LA SONAGESS
– Monsieur Wendiatta SAWADOGO, Mle 427 842, Comptable.

Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Gomsida OUEDRAOGO, Mle 75 404 M, Ingénieur en génie civil, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement au Conseil d’administration de la Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire (SONAGESS) pour une dernière période de trois (03) ans.
Le quatrième décret nomme Monsieur Modou DANGO, Mle 200 556 J, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration de la Société FASO GUULGO pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le cinquième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de FASO KOSAM pour un premier mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
– Monsieur Arouna OUEDRAOGO, Mle 334 277 U, Ingénieur d’élevage et de santé animale.
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
– Monsieur Philippe BAYEN, Mle 257 234 E, Enseignant-chercheur.

B. MINISTERE DE LA SANTE
Le Conseil a adopté neuf (09) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Dédougou (CHR-DDG) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de la Santé :
– Monsieur Adama OUATTARA, Mle 231 441 C, Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA DELEGATION SPECIALE REGIONALE DE LA BOUCLE DU MOUHOUN
– Monsieur Souleymane NAKANABO, Mle 105 193 M, Administrateur civil.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA COMMISSION MEDICALE D’ETABLISSEMENT
– Monsieur Wendpuiré Daniel ZOUNGRANA, Mle 273 173 T, Médecin spécialiste en stomatologie et chirurgie maxillo-faciale.
Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Fada N’Gourma (CHR-FG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA DELEGATION SPECIALE REGIONALE DE L’EST
– Monsieur Yempabou Noël COMBARY, Mle 41 832 P, Attaché d’administration scolaire et universitaire.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ASSOCIATIONS DES MALADES
– Monsieur Ernest NATAMA, Secrétaire exécutif de l’association Todi Yaba de Fada N’Gourma.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS DU CHR-FG
– Monsieur Adama SOMDAKOUMA, Mle 84 145 D, Attaché de santé en chirurgie.
Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Adama FOFANA, Mle 46 918 J, Conseiller de santé, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Fada N’Gourma (CHR-FG) pour une dernière période de trois (03) ans.
Le quatrième décret nomme Monsieur Akpiéritiza DABIRE, Animateur PA2, Administrateur représentant la délégation spéciale régionale du Sud-Ouest au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Gaoua (CHR-G) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le cinquième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Tenkodogo (CHR-TNK) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de la Santé :
– Madame Watinoma Aïcha Sidwaogo Eveline OUATTARA/KABORE, Mle 202 617 V, Economiste.
Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
– Monsieur Ambèterfa Nicolas SOME, Mle 53 637 D, Inspecteur des impôts.
Au titre du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale :
– Monsieur Réléoindé Silvain ZOUNGRANA, Mle 81 952 B, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants.
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
– Monsieur Issa OUEDRAOGO, Mle 216 826 K, Inspecteur du travail.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA COMMISSION MEDICALE D’ETABLISSEMENT
– Monsieur Daniel ZEMBA, Mle 245 611 X, Médecin spécialiste en médecine interne.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS DU CHR-TNK
– Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 41 190 E, Attaché de santé en chirurgie.
Le sixième décret nomme Monsieur Mohamed Karl-Anicet KPODA, Mle 224 387 W, Médecin de santé publique, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Koudougou (CHR-KDG) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le septième décret nomme Monsieur Mohamed Karl-Anicet KPODA, Mle 224 387 W, Médecin de santé publique, Président du Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Koudougou (CHR-KDG) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le huitième décret nomme Monsieur Arzouma OUEDRAOGO, Mle 46 932 T, Médecin, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé au Conseil d’administration de l’Agence nationale des soins de santé primaires (AGSP) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le neuvième décret nomme Monsieur Arzouma OUEDRAOGO, Mle 46 932 T, Médecin, Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale des soins de santé primaires (AGSP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C. MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Alassane OUEDRAOGO, Mle 111 319 H, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Oumarou BARRO.
Le second décret nomme Monsieur Alassane OUEDRAOGO, Mle 111 319 H, Conseiller des affaires économiques, Président du Conseil d’administration de la Société burkinabè des fibres textiles (SOFITEX) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Oumarou BARRO.

D. MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES
Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret renouvelle le mandat de Madame Talato Eliane DJIGUEMDE/OUEDRAOGO, Mle 47 698 P, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration de la Société des mines de Sanbrado (SOMISA) SA pour une dernière période de trois (03) ans.
Le deuxième décret nomme Monsieur Ernest KABORE, Mle 91 269 A, Inspecteur du trésor, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration de la Société minière KIAKA SA pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le troisième décret nomme Monsieur Eric Wilfrid Yirin ZOURE, Mle 111 344 H, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration de la Société minière OUARE MINING COMPANY SA pour un premier mandat de trois (03) ans.

E. MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Maïmouna PARE/HEMA, Mle 30 96 (ANPE), Conseiller en emploi et en formation professionnelle, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) pour un premier mandat de trois (03) ans.

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Burkina : Les jeunes de l’AES sollicitent l’accompagnement du Mogho Naba pour bien mener leurs activités

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Burkina : Les jeunes de l’AES sollicitent l’accompagnement du Mogho Naba pour bien mener leurs activités

Ouagadougou, 19 mars 2025 (AIB) – Une délégation du Conseil des jeunes de l’Alliance des États du Sahel (CJ.AES), avec à sa tête son président Ismaël Sawadogo, a présenté mardi la nouvelle structure au mogho Naaba de Ouagadougou, avant de solliciter son accompagnement pour mener à bien les activités du conseil.

« Nous avons fait le déplacement chez le mogho Naaba pour lui présenter notre structure et demander l’accompagnement et les bénédictions de sa Majesté pour réussir notre mission», a indiqué le président du Conseil des jeunes de l’Alliance des États du Sahel (CJ.AES), Ismaël Sawadogo.

Selon M. Sawadogo, le CJ. AES est née de la volonté de ses membres d’apporter leur contribution pour l’édification d’un espace souverain et paisible, prônés par les présidents du Faso, du Mali et du Niger.

« Nous pensons que chacun doit apporter ces idées, son énergie pour accompagner nos chefs d’Etat », a-t-il soutenu.

« Nous repartons satisfait des riches conseils que sa Majesté nous a prodigués. Il nous a exhorté à mettre l’accent sur le patriotisme et la discipline et l’honnêteté dans tout ce que nous allons entreprendre », a-t-il fait savoir.

Les jeunes de l’AES se sont engagés à mettre œuvre les « sages conseils » du mogho Naaba Baongo.

Crée en mars 2024, le Conseil des jeunes de l’alliance des États du Sahel (CJ.AES) / section Burkina Faso promeut le développement et l’intégration dans l’espace AES. Il entend également mener des actions de sensibilisation en faveur de paix et du vivre-ensemble dans cette communauté.
Agence d’information du Burkina
DNK/yos/ata

Ganzourgou : Un forum provincial pour lutter contre la déperdition scolaire

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Ganzourgou : Un forum provincial pour lutter contre la déperdition scolaire

Zorgho, (AIB) – La direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Ganzourgou, en partenariat avec ses partenaires, a organisé le jeudi 13 mars 2025, la deuxième édition de son Forum provincial sur l’éducation. Placé sous le thème : « La problématique des déperditions scolaires : État des lieux, causes, solutions et perspectives », cette rencontre a mobilisé enseignants, encadreurs pédagogiques, parents d’élèves, ONG et partenaires éducatifs avec pour objectif de travailler à réduire le taux de déperdition scolaire de 5,19 % en 2024 à 2 % en 2025.

Dans la province du Ganzourgou, plusieurs dizaines d’élèves abandonnent les classes chaque année, essentiellement pour les sites d’orpaillage. Selon la directrice provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle du Ganzourgou, Nobila Célestine Zagré/ Zoungrana, le taux de déperdition scolaire dans la province est passé de 3,72% en 2023 à 5,19% en 2024, soit une augmentation de 1,47 %. Les hausses sont particulièrement marquées dans certaines communes comme Salogo (+2,84 %), Kogho (+3,20 %), Boudry 2 (+3,26 %), Zoungou (+3,51 %) et Mogtédo (+3,78 %).

Pour elle, cette situation mérite que les acteurs de l’éducation en parlent, d’où l’organisation de ce forum. « Il faut qu’on en parle pour garantir ce droit de nos enfants à l’accès et au maintien à l’école jusqu’à au moins 16 ans. » a-t-elle dit. « L’éducation de qualité s’oppose de facto à toue forme de déperdition qui par définition, entre autres, est une sortie prématurée d’une partie des effectifs scolaires engagés dans un cycle ou un programme », a-t-elle poursuivi. Pour elle le phénomène des abandons scolaires constitue un frein aux efforts collectifs en matière d’accès, de maintien et surtout de qualité de l’éducation des enfants.
Présidant la cérémonie d’ouverture,

Aminata Sorgho/Gouba, haut-commissaire de la province, a souligné l’importance de cette mobilisation collective en déclarant : « Les déperditions scolaires représentent un défi majeur pour notre système éducatif et pour l’avenir de nos enfants. Il est de notre devoir de comprendre les causes profondes de ce phénomène, d’identifier des solutions efficaces et de tracer des perspectives prometteuses ».

Les principales causes identifiées sont l’orpaillage artisanal, la précarité des ménages, l’insécurité, le manque d’infrastructures scolaires et l’existence de réseaux de trafic d’enfants.

Le Chef de la circonscription d’éducation de base de Boudry 1, M. Wendyam Gustave Soudré et le représentant du CCEB de Zorgho, M. Abdoul Karim Gnessien, ont partagé des expériences réussies ayant permis de freiner la déperdition scolaire dans leurs zones respectives.

De son côté, le chef de programme de CREDO M. Kiswendsida Innocent Gansaonré, représentant des partenaires a présenté les conclusions d’une sortie terrain effectuée à Sapaga et sur le site d’orpaillage de Nobsin et qui a mis en lumière l’ampleur des départs d’enfants vers les sites d’orpaillage.

Face à ce constat alarmant, les participants ont identifié trois solutions endogènes majeures pour contribuer à réduire le taux de déperdition scolaire dans la province. Il s’agit de renforcer la sensibilisation des élèves et des parents sur les dangers du travail des enfants et l’importance de l’éducation ; d’améliorer les rendements scolaires pour maintenir l’intérêt des élèves et enfin, mettre en place des mécanismes de suivi et de réinsertion des élèves déscolarisés.

Un engagement collectif pour une éducation inclusive
Répartis en cinq groupes de travail, les participants ont défini des actions concrètes impliquant les communautés, les enseignants, les encadreurs, les autorités administratives et les partenaires éducatifs. Ils ont pris des résolutions pour la mise en œuvre effective de ces engagements et ont formulé des recommandations à l’endroit du MEBAPLN pour une synergie d’action.

A la clôture, Sorgho/Gouba a félicité la DPEPPNF pour l’initiation de ce forum, deuxième du genre après celui de 2023. Elle a remercié les ONG et associations partenaires de l’éducation et tous les participants à ce forum. Elle a insisté sur la nécessité de « mobiliser nos ressources et travailler main dans la main pour offrir à chaque enfant de la province du Ganzourgou une éducation de qualité, accessible et inclusive ».

Agence d’information du Burkina
MS/dnk/ata

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