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Burkina/Bogandé : Des jeunes désapprouvent le couvre feu instauré depuis près de quatre ans 

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Burkina/Bogandé : Des jeunes désapprouvent le couvre feu instauré depuis près de quatre ans 

Bogandé, 16 fév. 2022 (AIB)-Des centaines de jeunes de la ville de Bogandé ont manifesté leur ras le bol dans la nuit du mardi à mercredi contre un couvre feu instauré par le gouverneur de la région de l’Est pour cause d’insécurité et qui dure depuis près de quatre ans, à constaté l’AIB.  

Les manifestants d’un jour se sont montrés hostiles à un couvre feu instauré par le gouverneur de la région de l’Est pour cause d’insécurité. C’est depuis près de quatre ans que les populations vivent sous couvre feu fixé de 22 heures à 4 heures du matin excepté la ville de Fada N’Gourma, chef-lieu de la région.

Les manifestants se sont regroupés à la place communément appelée Bantia pour exprimer leur mécontentement et réclamer la levée pure et simple du couvre feu.

Ce sont des manifestants très remontés que nous avons pu observer sur place. « Ce couvre feu n’a rien démontré. On nous vole, notre ville est morte  » pouvait-on entendre.

Des cris et des klaxons de motos transperçaient le ciel de Bantia. Ils marquent ainsi un désaccord vis à vis du couvre feu qu’ils qualifient d’improductif. Les manifestants ont manifesté jusqu’à 00 heures avant de se disperser.

Agence d’information du Burkina

OAYT/wis 

Tapoa (Est) : Le village de Namounou visité par des hommes armés

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Tapoa (Est) : Le village de Namounou visité par des hommes armés

Ouagadougou, 16 fév. 2022 (AIB)- Le village de Namounou, dans la province de la Tapoa, région de l’Est, a reçu, ce mercredi matin, la visite d’individus armés qui y ont livré un prêche et incendié la mairie, a appris l’AIB de sources concordantes.

Selon les mêmes sources, ces individus armés sont arrivés en  une colonne de près de 80 hommes dont  une partie s’est dirigée vers la grande mosquée de la ville, tandis que l’autre partie est allée à la mosquée des sunnites.

Un troisième groupe s’est dirigé vers la mairie qu’il a incendiée.

Les hommes armés auraient visité les écoles primaires qui continuaient de donner les cours, les ont vidées avant de donner un prêche.

Selon notre source, les populations de peur d’être considérées comme des informateurs des Forces de défense et de sécurité (FDS) et provoquer le courroux des « envahisseurs », ont éteint leurs portables. Mieux, elles se sont terrées dans leurs maisons.

L’on se souvient qu’en fin janvier dernier, des policiers en patrouille aux abords de la ville avaient essuyé des tirs de groupes armés au cours desquels un policier avait été touché et évacué le lendemain par hélico.

Depuis cette date, le commissariat avait mis les clés sous le paillasson.

Actuellement, les agents de sécurité se retrouvent dans la ville de Diapaga située à 25 kilomètres  Namouno.

Namounou est l’une des huit communes que compte la province de la Tapoa dont le chef-lieu est Diapaga.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Le président Damiba s’engage « à gouverner par l’exemple et dans la sobriété »

Burkina-Présidence-Serment-Prestation

Burkina : Le président Damiba s’engage « à gouverner par l’exemple et dans la sobriété »

Ouagadougou, 16 fév. 2022 (AIB)-A l’occasion de la cérémonie de sa prestation de serment en qualité de président du Faso, chef de l’Etat, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba s’est engagé mercredi, « à gouverner par l’exemple et dans la sobriété ».

« Je mesure la charge et la gravité des responsabilités qui me reviennent. Je connais les enjeux et je sais les attentes. Dans l’esprit des aspirations de notre peuple, je m’engage à gouverner par l’exemple et dans la sobriété, loin du faste des temps de paix » a déclaré mercredi le président Damiba.

Le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de sa prestation de serment comme président du Faso, chef de l’Etat.

Il a invité les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), à donner aux populations « des raisons d’espérer ». « Il nous faut leur insuffler notre rage de vaincre ; il nous faut leur donner l’envie de s’engager à nos côtés et de nous soutenir de toutes leurs forces » a-t-il indiqué.

Selon lui, il faut « surtout redonner à ces milliers de personnes déplacées internes le droit de rêver ». « Nous avons le devoir de leur rendre le droit de retourner chez eux, de cultiver leur terre, de nourrir leurs familles et de créer un avenir pour leurs enfants », a-t-il soutenu.

A son avis «  avec de l’engagement, de la détermination et de la cohésion, (les burkinabè) peuvent y arriver et doivent y arriver ». Le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) a clarifié que « l’œuvre de refondation » portée par son mouvement « ne s’inscrit pas dans une logique révolutionnaire ».

Elle est plutôt, a-t-il relevé, « un projet de transformation positive profonde qui consiste à revenir aux fondamentaux ». « Loin des grandes théories élitistes, il s’agit d’intégrer, dans nos comportements de tous les jours, quels que soient nos origines, notre métier, nos responsabilités ou notre réalité sociale, la valeur d’intégrité dont notre pays porte le nom » a-t-il affirmé.

Le lieutenant-colonel président Damiba a noté que « la restauration de l’intégrité de notre territoire, priorité absolue, passera par une réorganisation de l’ensemble des forces combattantes, afin de les rendre complémentaires et inter-opérables pour un maillage efficient du territoire national ».

A cet effet, il a créé après sa prise de pouvoir, le Commandement des opérations du théâtre national (COTN), qui doit permettre notamment de « redynamiser la connexion entre la fonction renseignement et les opérations sur le terrain ».

« Cela permettra de mieux soutenir notre choix stratégique d’orienter résolument notre action vers l’offensive contre tous les groupes armés qui resteront dans une logique de répandre la violence de façon aveugle au sein de nos communautés », a-t-il souligné.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

Burkina : Le président Damiba promet dépolitiser l’administration burkinabè et lutter contre la corruption

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Burkina : Le président Damiba promet dépolitiser l’administration burkinabè et lutter contre la corruption

Ouagadougou, 16 fév. 2022 (AIB)-Le président du Faso, Paul-Henri Damiba a pris l’engagement mercredi, après sa prestation de serment, de dépolitiser l’administration burkinabè et de lutter contre la corruption qui règne en son sein.

« Nous allons procéder à une dépolitisation systématique, méthodique et progressive de l’administration publique. Seules doivent prévaloir les compétences techniques et la probité », a martelé mercredi le président Paul-Henri Damiba.

Le chef de l’Etat Damiba s’exprimait à Ouagadougou, à l’occasion de sa prestation de serment devant le Conseil constitutionnel en qualité de président du Faso, chef de l’Etat.

Pour lui, « au-delà de la priorité sécuritaire, la transformation que les Burkinabè appellent de tous leurs vœux doit également s’opérer au sein de l’administration et dans la gestion de la chose publique ».

De même, a-t-il fait savoir, la lutte contre la corruption, « véritable serpent de mer dans notre pays depuis plusieurs décennies, doit prendre une nouvelle dynamique ».

« L’administration publique que nous voulons mettre en place doit constituer en elle-même, par son mode de fonctionnement et par les valeurs morales des premières responsables, un outil qui dissuade », a précisé le chef de l’Etat.

Le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, est la tête du Burkina Faso depuis sa prise de pouvoir le 24 janvier 2022, des mains de l’ex-président Roch Kaboré jugé incapable d’enrayer les attaques terroristes que connait le pays depuis 2016.

Pour venir à bout des maux qui minent l’administration burkinabè, il a fait savoir que la justice et les structures de lutte contre la corruption auront un rôle « crucial » à jouer.

« Il faudra en effet que les dossiers de crimes économiques, trop longtemps restés dans les tiroirs, soient examinés au plus vite pour assainir les bases de la nouvelle administration », a indiqué le président.

« Ceux qui, par mauvaise volonté ou pour des raisons malsaines, tenteront de faire obstruction au processus, assumeront les conséquences de leurs actes », a prévenu le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).

« Aucun individu, aussi important soit-il ne peut s’arroger le droit de prendre en otage notre peuple », a-t-il soutenu.

Agence d’information du Burkina (AIB)

KR/wis

Burkina : Le président Paul-Henri Sandaogo Damiba a prêté serment ce mercredi (papier complet)

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Burkina : Le président Paul-Henri Sandaogo Damiba a prêté serment ce mercredi

Ouagadougou, 16 fév. 2022 (AIB)- Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, a prêté serment, ce mercredi, en qualité de président du Faso, chef de l’Etat et chef suprême des forces armées nationales, devant le Conseil constitutionnel.

« Je jure devant le peuple burkinabè et sur mon honneur de préserver, de respecter, de faire respecter et de défendre la Constitution, l’Acte fondamental et les lois, de tout mettre en œuvre pour garantir la justice à tous les habitants du Burkina Faso », a promis ce mercredi, le président Damiba.

Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba s’exprimait mercredi, à Ouagadougou, au cours de l’audience solennelle de sa prestation de serment devant le Conseil constitutionnel, comme président du Faso, chef de l’Etat.

Le nouveau chef de l’Etat exerçait de fait ses responsabilités, depuis son coup d’Etat du 24 janvier 2022, contre le président déchu Roch Marc Christian Kaboré, pour son « incapacité  » d’enrayer les attaques terroristes qui frappent le pays depuis 2016.

Le lieutenant-colonel Damiba a prêté serment conformément à l’article 28 alinéas 1 et 2 de l’Acte fondamental du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) en date du 29 janvier 2022.

Cet article stipule que le président du MPSR est le président du Faso, chef de l’Etat, chef suprême des forces armées nationales, il est le garant de la magistrature et il prête serment devant le Conseil constitutionnel.

L’audience solennelle de prestation de serment a été présidée par le doyen d’âge du Conseil constitutionnel, Boureima Cissé.

Celui-ci a pris acte de la prestation de serment et rappelé au président Damiba, « l’ampleur  » de ses responsabilités et la « profondeur  » des aspirations du peuple burkinabè « qui ne demande qu’à vivre et s’épanouir dans la quiétude ».

« Votre prestation de serment intervient dans un contexte marqué par de grandes incertitudes dues à la grave et croissante crise sécuritaire que nous vivons. En cela, votre serment revêt une valeur toute particulière, au regard des attentes fortes et légitimes qu’il suscite », lui a-t-il dit.

Pour M. Cissé, le président Damiba a une obligation de résultat afin de redonner espoir à tous ceux qui sont préoccupés et victimes de la situation sécuritaire actuelle.

« Il est urgent et impératif de recouvrer toutes les parties occupées de notre territoire, ces zones occupées au grand malheur de nos braves populations qui ne demandent qu’à vivre en paix », a affirmé le doyen d’âge du Conseil constitutionnel au chef de l’Etat.

Le Conseil constitutionnel a aussi recommandé au président Damiba d’œuvrer à la préservation et au renforcement des libertés et droits fondamentaux.

« Ce peuple, (…) vous observe et attend beaucoup de votre action. Faites en sorte qu’il salue le résultat (de votre action) au cours et au terme de la Transition », a fait savoir M. Cissé au président Damiba.

Toutefois, le doyen d’âge du Conseil constitutionnel a rassuré le lieutenant-colonel Damiba, que l’institution « jouera pleinement, à chaque étape du processus de la Transition, le rôle qui est le sien, dans la perspective du retour à une vie constitutionnelle normale ».

Pour le lieutenant-colonel président Damiba, « ces moments difficiles doivent constituer pour le peuple burkinabè, un marchepied pour s’élever vers de meilleurs horizons ».

Et pour y arriver, il estime qu’ « il nous faut prendre collectivement conscience des efforts et des sacrifices à consentir ».

« Le MPSR pour sa part, assumera le rôle historique qui est le sien dans la droite ligne de sa vision », a rassuré le chef de l’Etat et de préciser que la restauration de l’intégrité du territoire national reste la priorité absolue du mouvement.

Agence d’information du Burkina

KR/wis/ak

 

Investiture, justice et faits de société en couverture dans les journaux burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Investiture, justice et faits de société en couverture dans les journaux burkinabè

Ouagadougou, 16 Fev. 2022 (AIB)- Les parutions burkinabè de ce mercredi font cas, des faits de société, de la prestation de serment du président du Faso, le lieutenant-colonel, Paul-Henri Sandaogo Damiba, sans oublier l’affaire du charbon fin.

 « Affaire charbon fin : En attendant le fin mot de… la justice », arbore à sa manchette, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Selon lui, le procureur du Faso, Harouna Yoda, à travers un communiqué,  rassure l’opinion publique que le dossier charbon fin est traité suivant la procédure appropriée.

Le journal privé rappelle que l’affaire charbon fin avec la société minière I AM Gold Essakane SA  a été appelée pour la première fois à l’audience le 7 août 2019, puis renvoyée à la première audience du pôle économique et financier(ECOFI) d’octobre  2019.

Pour le quotidien privé Le Pays, le travail des experts est terminé et le dossier sera bientôt enrôlé pour jugement.

Le journal national Sidwaya, pour sa part, soutient que le procureur du Faso Yoda a mentionné que  les analyses  sont terminées avant de notifier que  cette affaire   a défrayé la chronique en son temps.

Dans la même dynamique, le quotidien privé L’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso laisse voir à sa première page : « Affaire charbon fin : Le rapport d’expertise en cours de finalisation ».

La presse burkinabè commente aussi l’investiture du lieutenant-colonel, Paul-Henri Sandaogo Damiba, de ce mercredi 16 février 2022  comme président du Faso.

A propos, Le quotidien privé Le pays affiche à sa une : « Investiture de Paul Henri Sandaogo Damiba : Voici les conditions imposées à la presse ».

De son avis, un communiqué  en date du mardi 15 février 2022 et signé du comité d’organisation de la cérémonie d’investiture du lieutenant-colonel Damiba note que l’audience solennelle de prestation du président du Faso sera retransmise à 10h sur la télévision nationale.

Le confrère souligne que les éléments sonores (vidéo, son, texte) seront mis à la disposition des hommes et femmes des médias, après la cérémonie, afin qu’ils fassent leur travail.

De son côté, le quotidien d’Etat Sidwaya commente les propos de l’enseignant-chercheur  de l’université, Thomas Sankara Souleymane Toé, à propos du président du Faso, le lieutenant-colonel, Pau-Henri Sandaogo Damiba.

Aux dires de M. Toé,   le Conseil constitutionnel peut prendre toute décision en rapport avec la vacance du pouvoir.

Les faits de société  s’invitent à la Une des quotidiens burkinabè.

A ce sujet,  Sidwaya titre : «Transport urbain à Bobo : Guerre de tranchées entre conducteurs de tricycles, taximan et Police municipale ».

D’après lui, les tricycles qui transportent de nombreux passagers, en longueur de journée, font partie intégrante du décor des artères  de la ville de Bobo-Dioulasso.

Le journal national fait savoir que  derrière cette pratique interdite par la loi, se cachent des conducteurs de taxis  et de tricycles exaspérés qui avouent tirer le diable par la queue dans la ville économique  du Burkina.

Quant à L’Observateur Paalga, il s’appesantit sur une cérémonie du Sougpili  qui  a eu  lieu  le  13 février 2022 à Manéga, le  village de Me Pacéré Titinga, situé à une cinquantaine de km de Ouagadougou.

Il  rappelle que c’est un rite ancestral triennal qui consiste à remplacer le toit du Naaba Panantugri (Me Pacéré) dudit village, en chaume des cases par une nouvelle paille.

Agence d’information du Burkina

No/wis

 

 

 

 

Burkina : le président Damiba a prêté serment devant le Conseil constitutionnel

Burkina-Politique-Présidence-Prestation

Burkina : le président Damiba a prêté serment devant le Conseil constitutionnel 

Ouagadougou, 16 fév. 2022 (AIB)- Le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), président du Faso, chef de l’État, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a prêté serment mercredi matin à Ouagadougou, devant le Conseil constitutionnel.

Lors de l’audience solennelle de prestation de serment, le président Damiba a promis « de respecter et de faire respecter la Constitution, l’acte fondamental et les lois » du Burkina Faso.

Le chef de l’État a ensuite remis au Conseil constitutionnel, la liste de ses biens.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

Burkina : Le pôle judiciaire en matière financière a jugé 23 dossiers en 2021 (Procureur)

 

Burkina-Justice-Dossiers

Burkina : Le pôle judiciaire en matière financière a jugé 23 dossiers en 2021 (Procureur)

Ouagadougou, 16 fév. 2022 (AIB)- Le parquet du pôle judiciaire spécialisé en matière économique et financière, pour le compte de l’année 2021, a jugé 23 dossiers, a indiqué mardi, le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance (TGI) Ouaga1, Harouna Yoda, à travers un communiqué.

Le procureur a expliqué que le parquet du pôle judiciaire spécialisé en matière économique et financière travaille avec les autres compartiments (juges d’instruction et formations de jugement) du TGI Ouaga 1, afin d’apporter une réponse efficace à la criminalité économique et financière.

« Ainsi, pour le compte de l’année 2021, vingt-trois (23) dossiers ont été jugés par le pôle », a précisé Harouna Yoda qui a rendu public, mardi, un communiqué relatif au dossier charbon fin, bientôt jugé.

Selon lui, les dossiers jugés en 2021 sont pour l’essentiel, relatifs aux infractions que fraude fiscale et douanière, escroquerie, abus de confiance, faux et usage de faux en écriture, corruption et infractions assimilées, contrebande, fraude en matière de commercialisation de l’or.

Il a aussi cité le « trafic illicite de devises  et diverses autres infractions qui sont identifiées comme étant les principales menaces de blanchiment de capitaux dans notre pays ».

A en croire M. Yoda, 24 autres dossiers en lien avec ces principales menaces ci-dessus citées sont en instance de jugement.

Et de faire observer que « ces dossiers ne manquent pas d’intérêt pour les partenaires institutionnels que sont la Direction générale des impôts (DGI), la Direction générale des douanes (DGD), la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BNAF), l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE/LC), l’Agence judicaire de l’Etat (AJE) avec lesquels nous entretenons des liens étroits.

Le procureur du Faso près le TGI de Ouaga1 reconnait qu’« il n’y a pas de doute que la réduction du risque de commission de crimes économiques et financiers…est tributaire de l’efficacité de la réponse pénale face aux infractions ».

Or, a-t-il ajouté, « il est à relever que le pôle judiciaire spécialisé chargé de l’enquête, de la poursuite, de l’instruction et de jugement des infractions économiques et financières du Tribunal de Grande Instance Ouaga 1 est confronté à un certain nombre de difficultés qui handicapent son action ».

Harouna Yoda a évoqué, entre autres, la grande complexité des dossiers, les investigations complexes, l’absence de moyens logistiques, l’absence d’une unité de police judiciaire exclusivement dédiée au pôle.

« Malgré cette liste non exhaustive d’entraves susceptibles d’être atténuées par une volonté politique, je reste engagé avec les membres de mon parquet et de la police judiciaire de mon ressort avec l’appui de mes collaborateurs magistrats, à ce que toutes infractions identifiées soient poursuivies sans complaisance et audiencées en temps opportun dans la stricte observance des procédures avec pour seule boussole, l’intérêt de la société », a conclu le procureur du Faso.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Burkina/Affaire charbon fin : Les analyses terminées, le dossier bientôt enrôlé (Procureur)

 

Burkina-Justice-Dossier-Enrôlement

Burkina/Affaire charbon fin : Les analyses terminées, le dossier bientôt enrôlé (Procureur)

Ouagadougou, 16 fév. 2022 (AIB)- Le dossier relatif à l’affaire dit charbon fin sera bientôt enrôlé car les analyses de laboratoire sont achevées, a annoncé mardi, le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance (TGI) Ouaga1, Harouna Yoda, à travers un communiqué.

« Les analyses de laboratoire sont enfin terminées et le rapport d’expertise, en cours de finalisation devrait être déposé dans les prochains jours. Le dossier sera dès lors enrôlé en vue du jugement », a mentionné le procureur du Faso dans son communiqué parvenu à l’AIB.

Harouna Yoda dit être conscient de ce qu’il y a « beaucoup d’attentes relatives à ce dossier au regard de certaines insinuations qui sont souvent faites surtout sur les réseaux sociaux concernant la suite qui lui aurait été réservée ».

Selon lui, la seule explication à donner sur le temps mis par la procédure est la contrainte liée à la commission d’une équipe d’experts, la désignation du laboratoire adéquat, le temps nécessaire à l’analyse des échantillons selon le protocole indiqué ; le dossier ne pouvant être jugé sans le rapport d’expertise y relatif.

« Je tiens à rassurer l’opinion publique que le dossier charbon fin à l’instar de tous les autres dossiers dont mon parquet s’est saisi ou a été saisi est traité suivant la rigueur procédurale appropriée », a écrit le M. Yoda.

D’entrée de jeu, le procureur du Faso, a rappelé que le dossier dit charbon fin a été appelé pour la première fois à l’audience, le 07 août 2019 puis renvoyé à la première audience du pôle économique et financier (ECOFI) d’octobre 2019.

« Suite à cette audience, la société IAMGOLD ESSAKANE SA a demandé une expertise judiciaire qui a été ordonnée par le tribunal lequel a commis deux experts à cette mission, le 05 mai 2020 », a-t-il poursuivi.

Et d’ajouter qu’« initialement, les analyses de laboratoire devraient être effectuées dans le laboratoire français CRISMAT de l’Ecole nationale supérieure d’ingénieurs de Caen (ENSICAEN) suivant le jugement de commission d’experts ».

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 16 FEVRIER 2022

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 16 FEVRIER 2022

 

MOSCOU – Joe Biden veut donner « toutes ses chances à la diplomatie » avec la Russie après des annonces apaisantes de Moscou, mais pas question pour le président américain de relâcher la pression face au risque d’attaque russe contre l’Ukraine, toujours « tout à fait possible ».

 

OTTAWA – La situation a peu évolué mardi dans les rues d’Ottawa, toujours bloquées par des manifestants anti-mesures sanitaires qui refusent de partir, malgré le recours exceptionnel à la loi sur des pouvoirs exceptionnels déclenchés la veille par Justin Trudeau.

 

NEW YORK – Le prince Andrew est parvenu à un accord à l’amiable avec Virginia Giuffre, l’Américaine qui l’accuse de l’avoir agressée sexuellement en 2001, s’évitant ainsi un procès au civil à New York retentissant et embarrassant pour la famille royale britannique.

 

RIO DE JANEIRO – Dix-huit personnes ont perdu la vie à la suite de pluies diluviennes entraînant glissements de terrain et inondations dans la ville touristique de Petropolis, dans une région montagneuse de l’Etat de Rio de Janeiro (sud-est du Brésil), ont annoncé les pompiers.

 

MONTREAL – Dix marins ont péri et 11 sont toujours portés disparus après le naufrage d’un chalutier espagnol au large du Canada, dans l’Atlantique, et l’espoir de retrouver des survivants s’amenuisait mardi soir avec la tombée de la nuit.

 

PARIS – Sous pression de la junte au pouvoir à Bamako, Paris et ses partenaires européens s’apprêtent à annoncer leur retrait du Mali, tout en préparant les contours du futur dispositif militaire régional français, alors que les groupes jihadistes conservent leur pouvoir de nuisance au Sahel et menacent les pays du golfe de Guinée.

 

PARIS – Soixante ans après la fin de la guerre d’Algérie (1954-1962), le Parlement français a adopté mardi, par un ultime vote très large du Sénat, une loi pour demander « pardon » aux « harkis », ces Algériens ayant combattu dans l’armée française, ouvrant la voie à une indemnisation pour certaines familles.

 

NEW YORK – Le fabricant américain d’armes Remington a accepté de verser 73 millions de dollars de compensation aux familles de neuf victimes de la tuerie dans l’école de Sandy Hook en 2012, une décision qualifiée d' »historique » par les associations de lutte contre les armes à feu.

 

SAINT PAUL (Etats-Unis) – « Je présumais qu’ils s’occupaient de lui »: un des policiers jugés pour sa passivité lors du meurtre de l’Afro-Américain George Floyd a nié mardi toute responsabilité dans le drame, prenant soin de se distinguer de ses collègues.

 

TEGUCIGALPA – L’ancien président hondurien Juan Orlando Hernandez (2014-2022), visé par un mandat d’arrêt après une demande d’extradition des Etats-Unis où il est accusé de trafic de drogue, s’est rendu à la police à Tegucigalpa.

 

KABOUL – « Mort à Joe Biden »: des milliers de personnes ont défilé mardi dans plusieurs villes d’Afghanistan pour protester contre la décision du président américain de saisir 3,5 milliards de dollars de réserves de la banque centrale afghane, notamment pour indemniser les victimes des attentats du 11 septembre 2001.

 

PARIS – La justice française veut solder les dossiers qui ont empoisonné les relations franco-rwandaises: elle a validé mardi définitivement le non-lieu dans l’enquête sur l’attentat qui a déclenché le génocide au Rwanda et annoncé la clôture des investigations visant Agathe Habyarimana.

 

MANAMA – Le Premier ministre israélien Naftali Bennett s’est félicité d’une visite « très réussie » à Bahreïn et a plaidé pour des « alliances » avec les pays arabes, au terme mardi de son premier déplacement dans cette monarchie du Golfe.

 

POKROV (Russie) – L’opposant emprisonné Alexeï Navalny a juré mardi de poursuivre son combat contre le Kremlin, au premier jour d’un nouveau procès où il encourt dix années de réclusion supplémentaires.

 

PARIS – La banque Crédit Agricole a été attaquée mardi par plusieurs ONG qui l’accusent de ne pas respecter ses engagements sur le charbon. Au-delà de ce cas particulier, c’est la crédibilité des promesses de l’ensemble du secteur qui se joue, estiment les associations.

 

DUBAI – Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé mardi les entreprises et hommes d’affaires des Emirats arabes unis à investir en Turquie, confrontée à une grave crise économique, saluant une « nouvelle ère » avec l’ancien rival du Golfe.

 

PEKIN – Pour son retour dans la lumière de la compétition, après plusieurs jours sombres, Kamila Valieva n’a pas tremblé: la prodige russe du patinage artistique, au coeur d’un retentissante affaire de dopage, a dominé le programme libre de l’épreuve féminine des JO-2022, mardi à Pékin.

 

PARIS – Novak Djokovic est « prêt à payer le prix » de ses convictions: dans sa première interview depuis le fiasco de l’Open d’Australie, le Serbe confirme mardi à la BBC qu’il refuse le vaccin contre le Covid-19 même s’il doit abandonner la course au record de titres du Grand Chelem.

 

PARIS – Quinze oeuvres, dont des tableaux de Gustav Klimt et Marc Chagall, vont pouvoir être restituées aux héritiers de familles juives spoliées par les nazis: le Parlement français unanime a autorisé mardi soir ce retour.

 

LOS ANGELES – L’âme de milliers de fidèles catholiques d’une paroisse de Phoenix, en Arizona, est potentiellement en danger: le prêtre qui les a baptisés s’est trompé d’un seul mot en prononçant la formule rituelle et leur baptême n’est par conséquent pas valide, a-t-on appris mardi auprès du diocèse local.

 

Avec l’ AFP

 

Burkina/Titao : Une affaire de don de vivres détournées fait des gorges chaudes 

Burkina-Lorum-Don-Détournement

Burkina/Titao: Une affaire de don de vivres détournées fait des gorges chaudes 

Titao, 15 fév. 2022 (AIB)- Une affaire de détournement de vivres destinées à des personnes déplacées de Titao à Ouahigouya fait actuellement des gorges chaudes dans la localité située au Nord du Burkina Faso, a appris l’AIB mardi.

Selon des informations parvenues à l’AIB, l’initiative de la dotation proviendrait de la Scopel Venem (Société coopérative d’électricité Venem) de Titao.

La société de coopérative, apprend-on,  voudrait ainsi, voler au secours de ses membres en cette période difficile que traversent ses abonnés. Seulement, à peine envoyé, les vivres composés essentiellement de sacs de riz auraient disparus des radars.

Plusieurs abonnés de la coopérative présents à Ouahigouya disent n’avoir pas bénéficié de l’offre. Des personnes bien infiltrées se seraient procurées la manne qu’elles distribueraient par affinité créant ainsi des gorges chaudes.

La toile se serait entre temps enflammée appelant à plus de transparence dans la gestion des dotations dédiées aux personnes déplacées internes de Titao à Ouahigouya.

Une invite est faite aux responsables de la Coopérative, afin que cette initiative salutaire de main tendue aux personnes déplacées qui se justifie par l’esprit coopérative, puisse atteindre les objectifs escomptés.

Agence d’information du Burkina

Photo d’archives (Zoodo.mail.com)  à titre illustratif

Gourma (Est) : L’école primaire  publique de Kirpaga  incendiée par des hommes armés

Burkina-Terrorisme-Incendie

Gourma (Est) : L’école primaire  publique de Kirpaga  incendiée par des hommes armés

Fada N’Gourma, 15 fév. 2022 (AIB)- Des Hommes armés non identifiés (HANI) ont fait une incursion, hier lundi, dans le hameau de culture de Kiparga, dans la commune de Fada N’Gourma où ils ont incendié l’école primaire publique de ladite localité.

Selon les sources concordantes, ces hommes armés, motorisés,  au  nombre de huit seraient arrivés autour de 14 heures à Kiparga pour commettre leur forfait.

Les mêmes sources renseignent que ces hommes armés étaient venus à Kirpaga,  courant décembre 2021,  et ont échangé avec les populations  sur leurs attentes. Dès lors, les classes furent fermées attendant des jours meilleurs.

Kiparga est une localité située à 7 km de Fada N’Gourma, chef-lieu de la région de l’Est.

L’école primaire de Boyemlagou (localité située à 18 km de Fada N’Gourma) a connu la même furie  des terroristes au lendemain de l’incident, le jeudi 10 février dernier, du petit séminaire Saint-Kisito  de Bougui.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Le président lieutenant-colonel Damiba nomme de nouveaux officiers à la Gendarmerie nationale 

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Burkina : Le président lieutenant-colonel Damiba nomme de nouveaux officiers à la Gendarmerie nationale 

Ouagadougou, 15 fév. 2022 (AIB)- Le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba a nommé lundi par décret, de nouveaux officiers à plusieurs postes au sein de la Gendarmerie nationale. 

Le décret en date d’hier lundi et signé par le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba nomme le lieutenant-colonel Issa Yaguibou à la tête de la deuxième région de Gendarmerie et le lieutenant-colonel Koudbi Florian Théophile Tago, à la tête de la première région de Gendarmerie.

Le même décret nomme le commandant Cheick Hamza Tidiane Ouattara à la tête de la légion spéciale de Gendarmerie et le commandant Moctar Maiga à la tête des Ecoles et centre de perfectionnement de la Gendarmerie nationale.

Le commandant Sié Arnaud Sib est lui nommé à la tête du Groupement de Gendarmerie mobile de Ouagadougou, le commandant Siessan Guy Hervé Yé est responsabilisé à la tête du Groupement de Gendarmerie départemental de Koudougou et le capitaine Siouroyir Kambou dirige désormais le Groupement de sécurité et d’intervention de la Gendarmerie nationale.

Par décret du président Damiba, le nouveau directeur de l’Organisation et de l’emploi de la Gendarmerie nationale est le lieutenant-colonel Aristide Nassidia  Combary, le nouveau directeur de la Police judiciaire de la Gendarmerie nationale est le lieutenant-colonel Tamou Coulibaly et le nouveau directeur de la Logistique de la Gendarmerie nationale est le commandant Modeste Gyengani.

Le communiqué précise que ces officiers de gendarmerie ont été nommés sur proposition du chef d’Etat-major de la Gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel Evrard Somda, lui-même nommé à son poste le 2 février dernier par le président lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba.

Ces nominations interviennent plus de trois semaines après la prise de pouvoir le lundi 24 janvier dernier par le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) avec à sa tête le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba qui sera investi demain mercredi, président du Faso par le Conseil constitutionnel.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Burkina/Agenda de la transition : l’UAS absente des consultations provinciales du Sanmatenga

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Burkina/Agenda de la transition : l’UAS absente des consultations provinciales du Sanmatenga

Kaya, 15 fév. 2022 (AIB)L’Unité d’action syndicale (UAS) a été absente lors de la rencontre d’échanges, de réflexion et de recueil des propositions pour l’élaboration de projets de textes et de l’agenda de la transition, tenue mardi à Kaya, par les forces vives de la province du Sanmatenga, a constaté l’AIB.

A ces consultations à la base voulues par Mme Ouattara Mariamé, présidente de la Commission technique d’élaboration de projet de textes et de l’agenda de la Transition, les organisations syndicales ont manqué à l’appel.

Les responsables évoquent deux raisons essentielles pour justifier cette absence. La première est que l’invitation a été reçue tardivement (en début de weekend) et ne permettait pas de larges échanges avec l’ensemble des composantes de l’UAS.

Le président de séance, le gouverneur Casimir B. Séguéda

En outre, « les axes contenus dans votre document débordent les prérogatives des syndicats qui demeurent la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs et la veille citoyenne », peut-on lire dans la copie d’une lettre de l’Union d’action syndicale du Centre-Nord en réponse à l’invitation du gouverneur de la région.

Après des concertations provinciales pour l’élaboration de projets de textes et d’agenda de la transition, le gouverneur de la Région du Centre-Nord a convié le mardi 15 février 2022 une rencontre d’échanges, de réflexion et de compilation des diverses propositions des forces vives de ladite région.

Les participants venus de diverses couches socioprofessionnelles, ont échangé sur les principaux points de réflexion à savoir les grandes missions de la transition, les organes, les axes de réformes à entreprendre, le chronogramme et les valeurs à promouvoir.

Dès l’entame, le président de séance, Casimir B. Séguéda a exhorté les participants à s’impliquer dans les échanges en vue de trouver des propositions pertinentes pour les autorités actuelles de Burkina Faso.

« Ce sont ces textes qui devront régir la vie du pays et nous ne devons pas rester en marge de cet exercice », a soutenu le gouverneur.

La reconquête de l’intégralité du territoire national, le retour des personnes déplacées internes dans leurs villages d’origine, la lutte contre la corruption, la réconciliation nationale et le retour à l’ordre constitutionnel normal sont, entre autres, missions attendues par les participants qui s’emblent fonder tous leurs espoirs de voir un Burkina nouveau d’hommes intègres et réconciliés.

Agence d’information du Burkina

AIO/ak

 

Titao : Un VDP tué et une dizaine de personnes blessées dans l’explosion d’une mine artisanale

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Titao : Un VDP tué et une dizaine de personnes blessées dans l’explosion d’une mine artisanale

Titao, 15 fév. 2022 (AIB)-Un convoi du détachement de l’armée de Sollé a sauté lundi, sur une mine artisanale dans la localité de Noogo (17 kilomètres à l’ouest de Titao) causant le décès d’un VDP et une dizaine de blessés.

Le convoi comprenait outre l’Armée, des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Le bilan provisoire fait état d’un Volontaire pour la défense de la Patrie (VDP) décédé et d’une dizaine de militaires et volontaires blessés.

Le convoi a sauté sur la mine artisanale sur l’axe Titao-Ingané-Sollé le lundi 14 février 2022, précisément dans la localité de Noogo, située à 17 kilomètres à l’ouest de Titao.

Dans la même journée, le président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba était à Sollé pour remonter le moral de la troupe.

Agence d’information du Burkina

 

Burkina : L’investiture du président Damiba sera retransmise en direct

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Burkina : L’investiture du président Damiba sera retransmise en direct

Ouagadougou, 15 fév. 2022(AIB)-L’investiture du président Paul-Henri Damiba sera retransmise mercredi en direct, à 10h, par la Radiodiffusion-télévision du Burkina (RTB).

Toutefois, elle ne sera pas ouverte aux autres médias, à cause de l’exiguïté du Conseil constitutionnel, ajoute le Service d’information du gouvernement (SIG).

Le SIG précise que des ressources visuelles et sonores seront mises à la disposition desdits médias.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Le 13 février est une halte pour magnifier la radio (responsable)

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Burkina : Le 13 février est une halte pour magnifier la radio (responsable)

Ouagadougou, 15 fév. 2022 (AIB)- La 11e édition de la journée mondiale de la radio célébrée dimanche dernier, marque « une halte pour magnifier cet outil de communication incontournable », lit-on dans un communiqué du ministère en charge de la communication parvenu lundi, à l’AIB.

« Le monde a marqué le 13 février dernier une halte pour magnifier un moyen de communication incontournable et essentiel, vieille de plus de 110 ans, devenu aujourd’hui l’un des plus importants dans le monde et en particulier au Burkina Faso : la radio » affirme un communiqué du ministère en charge de la Communication.

Le communiqué en date du dimanche et signé du secrétaire général du ministère Rabankhi Abou-Bâkr Zida rappelle que « la radio vit au Burkina Faso depuis 1959 et (qu’) aujourd’hui, on compte 162 stations de radios tous types confondus qui fonctionnent et contribuent au développement par l’information et l’éducation de l’ensemble des populations ».

Selon le SG Zida, « ce média dont l’importance n’est plus à démontrer a contribué au fil des années à faire et à défaire les opinions ».

« Sa capacité unique à toucher le plus grand nombre de personnes par la magie des ondes, fait d’elle un outil puissant pour célébrer l’humanité et susciter de l’espoir même dans les moments les plus sombres d’une vie », a-t-il relevé.

Pour Rabankhi Zida, « l’édition 2022 de la journée mondiale de la radio placée sous le thème « radio et confiance » se tient dans un contexte où le Burkina Faso traverse une période délicate dont l’issue incombe à toutes les composantes de la société ».

« Je voudrais appeler toutes les stations de radios à jouer leurs parts, celles de donner la bonne information, de sensibiliser, de rassurer, de réconforter », a soutenu M. Zida.

Proclamé en 2011 par les États membres de l’UNESCO, le 13 Février a été adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2012 comme Journée Internationale de la radio.

Agence d’information du Burkina

OSY/wis 

Burkina : La Police nationale met aux arrêts un escroc, prétendu marabout

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Burkina : La Police nationale met aux arrêts un escroc, prétendu marabout 

Ouagadougou, 15 fév.2022 (AIB)-La Police nationale a mis aux arrêts un prétendu marabout  » spécialisé dans les faits d’escroquerie et de blanchiment de capitaux  » selon un communiqué parvenu mardi à l’AIB. 

Selon le communiqué signé par la division de la Communication et des relations publiques de la police nationale et daté d’hier lundi, l’individu mis aux arrêts s’appelle  » Yassia Porgo dit « Mor Wibga » et est  » âgé d’une vingtaine d’année « .

Il a été arrêté par la Division des investigations criminelles (DIC) de la direction de la police judiciaire (DPJ).

Selon le communiqué, Yassia Porgo dit « Mor Wibga »  » s’était spécialisé dans les faits d’escroquerie et de blanchiment de capitaux en se faisant passer pour un marabout capable de multiplier des billets de banque, de l’or ou tout autre objet précieux « .

Le faux marabout  » s’était installé à Boulbi, un village situé à la périphérie sud de la ville de Ouagadougou, précisément dans la commune de Komsilga,  (et) il y recevait les victimes pour ses différentes consultations « , précise le communiqué.

Dans son communiqué,  » la Police nationale invite toutes les personnes ayant été victimes de cette pratique, à se présenter le plus tôt possible à la DIC, sise à la Direction générale de la police nationale (DGPN) pour leurs auditions « .

Cela  » dans l’optique de réserver un traitement diligent au présent dossier et sur instruction du Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouaga I « .

Agence d’information du Burkina

FBS/wis

Projet de Transition au Burkina: Les corps constitués de la Boucle du Mouhoun se concertent

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 Projet de Transition au Burkina: Les corps constitués de la Boucle du Mouhoun se concertent

Dédougou, 15 fév. 2022 (AIB)- Les corps constitués de la région de la Boucle du Mouhoun se sont réunis mardi à Dédougou, afin d’apporter leurs contributions dans le but d’alimenter les travaux d’élaboration des projets de textes et de l’agenda de la transition, a constaté l’AIB.

Présidant l’ouverture de la rencontre, la Secrétaire générale de la Boucle du Mouhoun, Mme Salimata Dabal, a présenté le contexte et solliciter l’engagement des forces vives à accompagner la réussite de cette transition au bonheur de chacun.

La Secrétaire générale de la Boucle du Mouhoun, Mme Salimata Dabal

Après une brève communication sur les grandes missions de la transition, des organes de la transition, les axes de reformes à entreprendre, le chronogramme de la transition et les valeurs à promouvoir, les forces vives de la Boucle du Mouhoun se sont repartis en groupes de travail afin d’élaborer des propositions sur les différentes thématiques proposées.

A la fin des travaux de groupes, une plénière a permis aux acteurs de la région de peaufiner les différentes propositions afin de présenter un document contenant les contributions des filles et des fils de la Boucle du Mouhoun.

Le chef de l’Etat, Président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) lors de son adresse à la Nation en fin janvier 2022 avait annoncé la création d’une commission technique qui aura la charge d’élaborer le projet de textes et de l’agenda de la transition.

En début février, les membres de cette commission nommés ont été installés par le chef de l’Etat.

Leurs réflexions devront porter sur les grands axes à savoir la restauration de l’intégrité du territoire, la consolidation de la paix par le retour des déplacés internes, la bonne gouvernance et le retour à un ordre constitutionnel nouveau.

La réussite de cette mission de la commission technique passera par une contribution des citoyennes et citoyens des différentes régions afin d’alimenter les travaux. Pour ce faire, les forces vives de la Région de la Boucle du Mouhoun, s’alliant dans cette dynamique se sont concertées afin d’en apporter leurs contributions.

Agence d’information du Burkina

SB/ak

Investiture, Diplomatie et sport au menu des quotidiens burkinabè

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Investiture, Diplomatie et sport au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 15 Fév. 2022 (AIB)- Les journaux burkinabè ce mardi, commentent l’appel de certaines OSC au rétablissement des relations diplomatiques entre Taïwan et le Burkina, la fin du contrat du sélectionneur national des Etalons, Kamou Malo et l’investiture du président Damiba, prévue demain.

« Décision du Conseil constitutionnel : Que les trompettes acrobates du constitutionnalisme se taisent », affiche à sa Une, le doyen des quotidiens du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Selon le journal, le Conseil constitutionnel a décidé d’investir officiellement demain mercredi, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba comme président du Faso, après son coup de force contre le président Roch Marc Kaboré le 24 janvier dernier.

Dans la même veine, le quotidien privé L’Express du Faso, édité à Bobo Dioulasso se demande quelle tunique le président du Faso portera demain mercredi.

Le journal bobolais explique que les Burkinabè et la communauté internationale sont pressés de savoir, si c’est sur la Constitution ou la charte de la transition (qui n’est pas encore rédigée et adoptée) que prêtera serment le président Damiba.

A croire le journal, il sera difficile pour le colonel-président d’être à la fois putschiste et démocrate.

A propos de la lutte contre le terrorisme, le quotidien public Sidwaya, souligne que le chef de l’Etat, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba est allé hier lundi à Toéni, à Ouahigouya et Sollé pour encourager les troupes qui sont sur les théâtres d’opérations.

Sur un autre registre, le même quotidien national commente les propos de la porte-parole de l’ambassade de Chine au Burkina, Liu Yi, concernant l’appel au rétablissement des liens d’amitiés entre la Chine Taïwan et le Burkina formulé par certaines Organisations de la société civile (OSC) dans le pays.

M. Yi dans une déclaration note que Taïwan fait partie de la Chine, car selon lui, la République populaire de Chine est le seul gouvernement légitime répresentant l’ensemble de la Chine.

Pour le journal privé Le Pays, la Chine dénonce l’attitude de certaines OSC qui proposent le rétablissement des relations avec Taïwan tout en affirmant que le Burkina ne peut soutenir une province contre le pays auquel il appartient.

La fin du contrat du sélectionneur national des Etalons Kamou Malo et de ses adjoints divise toujours l’opinion nationale.

Sur le sujet, l’Express du Faso titre : « Non-renouvellement du contrat de Kamou Malo : Ça chauffe entre Banssé et ses lieutenants ».

Selon le quotidien privé L’observateur Paalga, la décision de la Fédération burkinabè de football (FBF) de ne pas renouveler le contrat de Kamou Malo, est une sentence qui est vécue comme un désarroi au niveau de plusieurs supporteurs qui estiment que l’entraineur national a fait un parcours satisfaisant au Cameroun avec les Etalons.

Le journal privé Le Quotidien, révèle à sa manchette, que des spécialistes de football livrent leurs points de vue sur l’affaire du non-renouvellement du contrat du coach Kamou Malo.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

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