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Burkina : Le président Damiba promet dépolitiser l’administration burkinabè et lutter contre la corruption

Ouagadougou, 16 fév. 2022 (AIB)-Le président du Faso, Paul-Henri Damiba a pris l’engagement mercredi, après sa prestation de serment, de dépolitiser l’administration burkinabè et de lutter contre la corruption qui règne en son sein.

« Nous allons procéder à une dépolitisation systématique, méthodique et progressive de l’administration publique. Seules doivent prévaloir les compétences techniques et la probité », a martelé mercredi le président Paul-Henri Damiba.

Le chef de l’Etat Damiba s’exprimait à Ouagadougou, à l’occasion de sa prestation de serment devant le Conseil constitutionnel en qualité de président du Faso, chef de l’Etat.

Pour lui, « au-delà de la priorité sécuritaire, la transformation que les Burkinabè appellent de tous leurs vœux doit également s’opérer au sein de l’administration et dans la gestion de la chose publique ».

De même, a-t-il fait savoir, la lutte contre la corruption, « véritable serpent de mer dans notre pays depuis plusieurs décennies, doit prendre une nouvelle dynamique ».

« L’administration publique que nous voulons mettre en place doit constituer en elle-même, par son mode de fonctionnement et par les valeurs morales des premières responsables, un outil qui dissuade », a précisé le chef de l’Etat.

Le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, est la tête du Burkina Faso depuis sa prise de pouvoir le 24 janvier 2022, des mains de l’ex-président Roch Kaboré jugé incapable d’enrayer les attaques terroristes que connait le pays depuis 2016.

Pour venir à bout des maux qui minent l’administration burkinabè, il a fait savoir que la justice et les structures de lutte contre la corruption auront un rôle « crucial » à jouer.

« Il faudra en effet que les dossiers de crimes économiques, trop longtemps restés dans les tiroirs, soient examinés au plus vite pour assainir les bases de la nouvelle administration », a indiqué le président.

« Ceux qui, par mauvaise volonté ou pour des raisons malsaines, tenteront de faire obstruction au processus, assumeront les conséquences de leurs actes », a prévenu le président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).

« Aucun individu, aussi important soit-il ne peut s’arroger le droit de prendre en otage notre peuple », a-t-il soutenu.

Agence d’information du Burkina (AIB)

KR/wis

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