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Promotion du football au Burkina : la FBF et SCOOP-CA Burkina Mine scellent un partenariat pour une nouvelle dynamique

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Promotion du football au Burkina : la FBF et SCOOP-CA Burkina Mine scellent un partenariat pour une nouvelle dynamique

Ouagadougou, 29 mars 2025 (AIB) – La Fédération burkinabè de football (FBF) a signé vendredi au Centre technique national à Ouagadougou, une convention de partenariat pour une nouvelle dynamique du football burkinabè, a constaté l’AIB.

Dans ce partenariat qui durera un an, SCOOP-CA Burkina Mine, ce réseau des investisseurs miniers du Burkina Faso, s’engage à soutenir financièrement les projets d’équipement et de formation de la commission marketing, communication et médias de la FBF.

« L’intérêt de notre structure se situe à plusieurs niveaux. D’abord c’est de répondre à un appel, un besoin lancé par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré en matière de sport. C’est un acte patriotique pour répondre à l’appel du Président du Faso. Le 2e élément c’est la promotion du sport et inciter d’autres sociétés à emboiter le pas », a expliqué le Directeur général de SCOOP-CA Burkina Mine, Abdoul Razaky Kaboré.

Pour le président de la FBF Oumarou Sawadogo comblé pour avoir signé ce partenariat, « à chaque fois quand vous avez des partenaires pour vous accompagner pour accomplir votre mission, c’est avec joie que vous les recevez. Et diversifier les partenaires me permet aussi d’avoir beaucoup de corde dans mon arc ».

Cette convention va résoudre beaucoup de choses au niveau de la Commission communication de la FBF. Selon le président Oumarou Sawadogo, « l’un de nos grands défis est la nécessité de développer une stratégie de communication moderne et efficace, capable de valoriser notre football à l’échelle nationale et internationale ».

Le patron de la faîtière du football burkinabè explique que « nous allons pouvoir former nos équipes, acquérir des équipements de qualité et mettre en place des actions de communication innovantes ».

Ce partenariat va en droite ligne avec l’instance du football burkinabè qui souhaite diversifier ses partenaires pour ses différentes commissions. Elle avait déjà scellé un partenariat avec la Banque postale pour soutenir la Commission centrale des arbitres et bientôt la CAMEG sera sollicitée pour la commission santé au profit des joueurs.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Politique de communication : vers des actions plus concertées entre le CSC et le ministère en charge de la communication

Politique de communication : vers des actions plus concertées entre le CSC et le ministère en charge de la communication

Le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo, a reçu ce vendredi 28 mars 2025, la visite du ministre en charge de la Communication, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo. Celui-ci est venu féliciter et encourager l’instance de régulation pour le travail abattu. Dans ce contexte de crise sécuritaire où le défi majeur reste la communication, notamment celle de guerre, le chef du département de la communication a indiqué que « du moment où nos deux institutions partagent le même environnement avec plus ou moins les mêmes objectifs, il est de bon ton que nous puissions nous rencontrer et échanger nos vues afin de mieux organiser ce secteur des médias et de la communication ».

Pour sa part, le président du CSC, Wendingoudi Louis Modeste Ouédraogo, a salué cette démarche du ministre en charge de la communication. « La communication dans ce contexte de crise sécuritaire est un pan important de la politique gouvernementale et en tant que autorité de régulation, nous devons être à l’écoute pour que nos actions soient concertées afin d’avoir une vision et une approche commune des réponses à apporter aux difficultés liées au secteur de la communication dans notre pays », a-t-il dit.

A l’issue de cette visite, les deux personnalités ont convenu ensemble de poursuivre leur collaboration.

DCRP/CSC

Burkina : Un programme ambitionne soutenir la création de 1 42 000 emplois pour les jeunes dans le secteur agro-industrie

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Burkina : Un programme ambitionne soutenir la création de 1 42 000 emplois pour les jeunes dans le secteur agro-industrie

Ouagadougou, 28 mars 2025 (AIB) – AGRA, en collaboration avec la fondation Matercard, met en place le programme YEFFA en partenariat étroit avec le gouvernement, qui compte soutenir la création de 142 000 emplois décents pour les jeunes et les femmes dans le secteur agro-industrie en vue de l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire, a déclaré vendredi le directeur pays d’AGRA Burkina, Jules Somé.

« Grace au soutien de la fondation Matercard, qui finance ce programme, AGRA au Burkina Faso ambitionne de soutenir la création de 142 000 emplois décents pour vous, jeunes femmes et hommes, en partenariat avec le gouvernement », a promis le directeur pays d’AGRA Burkina, Jules Somé.

M. Somé s’exprimait vendredi à Ouagadougou au cours d’un symposium des Jeunes YEFFA du Burkina sous le thème : « Autonomisation des jeunes pour des emplois décents et des systèmes alimentaires résilients au changement climatique ».

Selon lui, le programme YEFFA (programme de l’entreprenariat des jeunes pour l’avenir de l’alimentation et agriculture) vise à renforcer la confiance des jeunes, à former la jeunesse à l’entrepreneuriat agricole et à les fournir les outils et compétences nécessaires pour réussir. Il vise à atteindre 500 mille jeunes au Burkina Faso.

De son avis, le programme s’étendra sur cinq ans et couvrira cinq régions du pays à savoir le Centre-ouest, le Sud-ouest, les Hauts-Bassins, les Cascades et la Boucle du Mouhoun.

Il a précisé que le programme garantit une participation inclusive, en veillant à ce que les jeunes femmes, les personnes en situation de handicap ou déplacées internes aient un accès équitable aux opportunités.

Le directeur pays d’AGRA Burkina a encouragé les jeunes à la collaboration, à créer des synergies et à adopter une dynamique collective dans leurs actions. Il les a également invités à miser sur l’innovation et l’agriculture intelligente pour relever les défis climatiques.

« Grace aux nouvelles technologies et aux bonnes pratiques agricoles, nous pouvons assurer la souveraineté alimentaire de notre cher pays », a-t-il conclu.

Le symposuim a réuni des jeunes entrepreneurs, des structures des décideurs politiques et des partenaires. Il visait à identifier et relever les défis des jeunes dans l’agriculture, notamment ceux des jeunes femmes rurales, à présenter les initiatives existantes du gouvernement et des partenaires. Il visait également à discuter des opportunités d’emploi et d’entrepreneuriat pour les jeunes et à renforcer le soutien aux jeunes ruraux vulnérables.

L’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA) est une association à but non lucratif qui vise à faire passer l’africaine d’un modèle de subsistance à des entreprises solides qui améliorent les moyens de subsistance des ménages agricoles du continent.

Agence d’information du Burkina
AO/dnk/ata

Promesses du Chef de l’État aux maraichères de Zongo : le Directeur de cabinet du Président du Faso constate l’effectivité des travaux

Promesses du Chef de l’État aux maraichères de Zongo : le Directeur de cabinet du Président du Faso constate l’effectivité des travaux

(Ouagadougou, 29 mars 2025). Le Directeur de cabinet du Président du Faso, le Capitaine Martha Céleste Anderson MEDAH s’est rendu ce vendredi sur le site maraîcher de la coopérative féminine du village de Zongo, dans la commune de Loumbila.

Il s’agit pour le Capitaine MEDAH de constater l’effectivité du démarrage des travaux d’aménagement du site promis par le Chef de l’État lors de sa visite surprise le 6 mars dernier dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale des droits de la femme.

Trois semaines après cette visite inopinée du Capitaine Ibrahim TRAORÉ aux femmes productrices de Zongo, le site est en plein chantier dans l’optique de concrétiser les promesses du Chef de l’État. Deux forages de haut débit réalisés, des travaux de clôture du site en cours de réalisation, un aménagement du bas-fond selon les normes, c’est le constat fait par le Directeur de cabinet du Chef de l’État sur le terrain.

« Nous sommes venus nous assurer que les instructions données par le Président du Faso, chef de l’Etat sont mises en œuvre pour protéger le site d’exploitation et garantir une meilleure production pour les femmes qui y travaillent », soutient le Capitaine MEDAH qui montre sa satisfaction au regard du niveau des travaux.

Satisfecit des bénéficiaires

La présidente de la coopérative féminine des productrices du village de Zongo, Elise OUEDRAOGO a exprimé la joie et la reconnaissance de toutes les femmes au Président Ibrahim TRAORÉ pour sa promesse tenue. « Le Chef de l’État est venu nous voir ; nous lui avons posé nos doléances et il a fait en sorte que ce dont nous n’avons jamais rêvé ici pour nous-mêmes est en train de se réaliser. Nous lui disons merci », souligne la présidente de la coopérative féminine.
Le président du Conseil villageois de développement (CVD) de Zongo, Siméon KAFANDO, à son tour demande au Directeur de cabinet du Chef de l’État de transmettre au Président du Faso la gratitude de toute la population du village de Zongo et environnant pour ce joyau qui se met en place pour le bonheur de la communauté.
Lesdits travaux sont entre autres : l’aménagement de 3,75 hectares de périmètre irrigué, la réalisation d’un château d’eau alimenté automatiquement par deux forages à gros débit, 15 bassins d’irrigation, des pistes d’accès et une clôture. Tout cet ouvrage doit être livré dans quelques semaines, c’est-à-dire en fin avril 2025.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Les communautés religieuses de Saaba célèbrent la cohésion autour d’une rupture collective de jeûne et de carême

Les communautés religieuses de Saaba célèbrent la cohésion autour d’une rupture collective de jeûne et de carême

Ouagadougou, 29 mars 2025 (AIB) – À l’initiative de la Délégation spéciale et de la jeunesse de la commune rurale de Saaba, les communautés religieuses ont participé vendredi soir à une rupture collective de jeûne et de carême pour magnifier la cohésion sociale, l’entente et l’engagement autour des premières autorités pour le retour de la paix au Burkina Faso.

En ce début de soirée du vendredi 28 mars 2025, plus de 500 adeptes des religions traditionnelle, musulmane, catholique et évangélique se sont retrouvés sur le terrain communal de Saaba pour rompre ensemble le jeûne et le carême.

L’initiative émane de la Délégation spéciale et de la jeunesse de Saaba, soutenue par des partenaires et des bonnes volontés.


La cérémonie a débuté à 17 h par un chemin de croix organisé par la communauté catholique, suivi, quelques temps plus tard, par la prière de Maghrib, officiée par la communauté musulmane.

Après ces rites religieux, tous les participants se sont regroupés, sans distinction de religions, autour de tables de dix personnes pour manger et boire en toute convivialité.
Le représentant de Naaba Koanga, chef de Saaba, a salué l’initiative et exhorté les populations à rester unies et solidaires derrière les autorités.

Pour le président de la communauté musulmane, El Hadj Rasmané Nikiema, cette rencontre vise à cultiver le « bon vivre ensemble » et la cohésion sociale pour un retour de la paix et de la sécurité au Burkina Faso.

Le représentant du Curé de la Paroisse Saint André de Saaba, Abbé Jean-Paul Bambara, a indiqué que tous sont enfants de Dieu malgré la différence de religion. Selon lui, c’est dans l’union et la fraternité que les fils et filles de Saaba pourront construire leur commune et le Burkina Faso.

Le Pasteur Claude Kaboré, membre du bureau régional de l’Église des Assemblées de Dieu de Saaba, a précisé que dans sa communauté religieuse, le choix de la période et de la durée du jeûne est laissé à l’initiative de chaque fidèle.

Il a ajouté avoir fait le déplacement aux côtés des jeunes musulmans et catholiques pendant cette période de jeûne et de carême pour montrer qu’il est important de se considérer, de s’aimer et de s’unir pour barrer la route à l’ennemi qui veut diviser.

Le Président de la Délégation spéciale de Saaba, Adolphe Athanase Thiombiano, a remercié toutes les délégations présentes et toutes les personnes ayant contribué de près ou de loin à la réussite de la cérémonie.

Il a exhorté l’assistance à continuer à cultiver les valeurs d’acceptation mutuelle, de paix, de cohésion sociale et de fraternité.

Le Président du comité d’organisation, Pascal Simporé, s’est dit comblé par la réussite de l’événement et a invité l’ensemble des fils et filles de Saaba à rester mobilisés pour toute initiative de paix et de développement.

La cérémonie s’est achevée par une projection cinématographique initiée par le Ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme.
Le film porte sur la vie et l’œuvre du Capitaine Thomas Sankara, afin d’inculquer à la jeunesse les valeurs de patriotisme et d’engagement pour son pays.
Signalons qu’une collecte de fonds a été organisée pour venir en aide aux personnes déplacées internes (PDI) de Saaba.
Agence d’information du Burkina

 

Sahel : Vente de 100 tonnes de riz et de 60 tonnes de maïs à prix social pour juguler l’inflation

Sahel : Vente de 100 tonnes de riz et de 60 tonnes de maïs à prix social pour juguler l’inflation

Dori, 28 mars 2025 (AIB) – Une opération de vente de 100 tonnes de riz et 60 tonnes de maïs à prix social s’est tenue à Dori du jeudi 27 au vendredi 28 mars 2025.

La vente s’est effectuée à partir de camions, répartis sur quatre sites dans la ville : la SONAGES, route de Wendou ; la SONAGES, route de Seytenga ; l’Espace Vert, secteur 5 ; et la Maison de la Femme.

Le riz (30 kg) et le maïs (50 kg) ont été cédés au prix social de 10 000 FCFA par sac.

Selon un communiqué de la mairie de Dori, chaque personne ne pouvait acheter qu’un seul sac, sur présentation de sa carte nationale d’identité burkinabè et du montant requis.

L’opération s’est déroulée dans le calme et la discipline, malgré une forte affluence.

Les bénéficiaires ont salué cette initiative, qui intervient à un moment où le sac de 100 kg de maïs coûte 32 000 FCFA et celui de 50 kg se vend à 27 500 FCFA sur le marché.

Agence d’information du Burkina
Ali Mamoudou Maïga

Assurance maladie universelle : l’enrôlement officiellement lancé à Dori par le gouverneur

Assurance maladie universelle : l’enrôlement officiellement lancé à Dori par le gouverneur

Dori, 27 mars 2025 (AIB) – Le gouverneur de la région du Sahel, Abdoul Karim Zongo, a officiellement lancé, mercredi 26 mars 2025 à Dori, l’opération d’immatriculation des personnes assujetties au Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU), initiée par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie Universelle (CNAMU).

L’événement a été marqué par l’enrôlement du gouverneur et du personnel du gouvernorat, donnant ainsi le coup d’envoi de cette campagne d’immatriculation.

Selon le directeur régional du Travail et de la Protection sociale du Sahel, Nicaise Badolo, l’assurance maladie est une disposition légale qui offre au souscripteur une protection sociale contre les risques liés à la maladie ou à la maternité.

Il a précisé que l’objectif de l’assurance maladie est de favoriser l’épanouissement de la société et de renforcer la productivité des entreprises. Ses bénéficiaires incluent l’assujetti, ses enfants mineurs et son époux(se) non rémunéré(e).

Le gouverneur Abdoul Karim Zongo a exhorté tous les travailleurs de la région à s’immatriculer au RAMU afin de bénéficier d’une couverture sanitaire.

Agence d’Information du Burkina
Ali Mamoudou Maïga

 

Commune de Sabcé : 60 jeunes formés en maçonnerie par Bissa Gold

Commune de Sabcé : 60 jeunes formés en maçonnerie par Bissa Gold

Kongoussi, 26 mars 2025 (AIB) – Soixante jeunes hommes de la commune de Sabcé ont reçu, mardi à Sabcé, des kits d’installation et des attestations de formation à l’issue d’un programme certifiant financé par la société minière Bissa Gold, visant à favoriser la création d’emplois pour les communautés impactées par la mine.

Chaque kit est composé d’une brouette, d’une gamelle, de deux planches en bois, d’un décamètre, d’un fil à plomber et de dix serre-joints. Ce matériel vient en complément des outils de base individuels fournis à chaque apprenant au début de la formation.

« Nous avons décidé de former des jeunes dans plusieurs domaines d’activité, car la mine ne peut pas employer tout le monde.

Pour les aider à s’insérer professionnellement, nous avons développé des formations certifiantes et nous les accompagnons avec du matériel afin qu’ils puissent immédiatement commencer à travailler », a expliqué Rasmané Ouédraogo, des relations communautaires de Bissa Gold.

Le premier vice-président de la délégation spéciale de Sabcé, François Xavier Sawadogo, a salué cette initiative qui répond aux besoins de la commune. Il a exhorté les bénéficiaires à jouer un rôle de relais en formant d’autres jeunes dans leurs localités respectives.

La formation a été assurée par le Continuum Mining and BTP Training Center (CMTC).

Selon son directeur général, Amédée Sawadogo, les apprenants ont fait preuve de sérieux et sont désormais compétents pour exercer la maçonnerie. « Notre mission consistait à les former, les certifier et les équiper.

Tout s’est bien déroulé, ils ont acquis les connaissances nécessaires et sont qualifiés. Nous sommes ici aujourd’hui pour leur fournir les équipements nécessaires à leur installation », a-t-il précisé.

Le porte-parole des jeunes, Mahamadi Sawadogo, a exprimé la gratitude des bénéficiaires envers Bissa Gold et le CMTC pour leur avoir transmis un métier.

Il a assuré, au nom de ses camarades, qu’ils seront à la hauteur des attentes et relèveront le défi de l’auto-emploi.

Les 60 jeunes formés, tous issus des secteurs de Sabcé et des villages de Koukoundi, Rounou, Imiougou, Wazelé, Gougla et Zandkoom, ont suivi la formation sous la forme d’un chantier-école à Sabcé. Celle-ci s’est déroulée sur une durée de trois mois.

Agence d’Information du Burkina

AR/ata

 

Tuy : Le Comité Local de l’Eau Bougouriba 5 installé

Tuy : Le Comité Local de l’Eau Bougouriba 5 installé

Houndé, 28 mars 2025 (AIB) – Le Comité Local de l’Eau (CLE) Bougouriba 5 a été installé le vendredi 21 mars 2025 à Houndé, à l’issue de son assemblée générale constitutive. Il couvre 32 villages répartis dans quatre communes de la province du Tuy et deux communes de la province du Ioba.

Le CLE Bougouriba 5 est composé d’un bureau exécutif et de deux commissions spécialisées : l’une dédiée à la gestion des conflits liés à l’eau et l’autre à la programmation, à l’animation et au suivi des activités. L’assemblée générale constitutive et la mise en place des organes dudit comité ont eu lieu en présence des principaux acteurs de l’espace concerné.

Le directeur en charge du partenariat de l’Agence de l’Eau du Mouhoun (AEM), Toussaint Kima, a indiqué que ce comité est le 19ᵉ du genre dans l’espace de compétence de l’AEM. Selon lui, les CLE permettent la concertation des acteurs locaux sur les questions liées aux ressources en eau. Il a souligné que plusieurs problèmes environnementaux ont motivé sa création, notamment les inondations récurrentes, la pollution des eaux et des sols due aux activités d’orpaillage ainsi que l’usage incontrôlé de certains insecticides.

Pour une gouvernance vertueuse de la ressource en eau, M. Kima a précisé que les organes du CLE Bougouriba 5 sont composés de membres issus de l’administration locale, des services déconcentrés de l’État, des collectivités locales et des usagers de l’eau, en veillant à un équilibre géographique au sein du bureau exécutif et des commissions spécialisées.

De son côté, le directeur de l’Agence de l’Eau du Mouhoun, Omar Kodo Tall, a félicité les membres élus et les a appelés à l’action. « Ils sont attendus sur le terrain, car de nombreux défis restent à relever en matière de protection des ressources en eau. Nous attendons d’eux un programme d’activités détaillé avec des actions concrètes », a-t-il déclaré.

Le haut-commissaire de la province du Ioba, Innocent Ouattara, qui a présidé la rencontre en l’absence de son homologue du Tuy, s’est dit satisfait de l’installation du CLE Bougouriba 5, tout en exhortant les membres du nouveau bureau à se mettre au travail.

Au cours de la rencontre, les élus des différents organes se sont engagés à relever les défis du CLE Bougouriba 5, dont le siège a été fixé à Houndé.

Agence d’Information du Burkina
BEB/ata

Burkina/Sécurité : sortie de 2 069 policiers, « Espoirs de la patrie»

Burkina/Sécurité : sortie de 2 069 policiers, « Espoirs de la patrie»

Ouagadougou, 28 mars 2025 (AIB)-Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a présidé, vendredi à Ouagadougou, la cérémonie de sortie de 2 069 policiers issus de la 54ᵉ promotion de l’École nationale de police (ENP) et baptisée « Espoirs de la patrie ».

Baptisée « Dimmeh Suudu Baaba » en fulfuldé, ce qui signifie « espoir de la patrie », cette promotion de l’ENP est composée de 1 997 sous-officiers et 72 policiers municipaux.

Pour le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, ce nom de baptême symbolise l’espoir que l’ensemble du peuple burkinabè et les plus hautes autorités placent en chacun des agents de cette 54ᵉ promotion.

« Vous êtes aptes à être déployés sur le terrain afin d’amplifier la dynamique actuelle de reconquête des parties entières de notre territoire, la terre de nos ancêtres », s’est félicité le chef du gouvernement burkinabè.

La 54ᵉ promotion de l’École nationale de police (ENP) a choisi pour parrain le ministre en charge de l’Agriculture, le Commandant Ismaël Sombié.

« Le peuple compte énormément sur vous pour parachever, avec vos aînés, les actions de reconquête du territoire national en cours depuis quelques années », a déclaré le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana.

Il a exhorté la promotion à s’illustrer par l’exemplarité et le travail bien fait pour vaincre le terrorisme et l’extrémisme violent. « Le pays des Hommes intègres ne saurait tolérer des policiers en conflit avec l’intégrité », a-t-il ajouté.

Le choix du ministre en charge de l’Agriculture, le Commandant Ismaël Sombié, a été motivé par son exemplarité en termes de valeurs cardinales, de réussite sociale et de leadership, a-t-il expliqué.

Pour sa part, le délégué général de la 54ᵉ promotion de l’ENP, Cheick Hamed Isaac Baguian, a assuré que les connaissances acquises lors de la formation, en matière de sûreté de l’État, de sécurité publique et d’intervention, leur permettront de répondre efficacement aux défis sécuritaires du moment.

Agence d’information du Burkina

Journée culturelle Sambla : la 2ᵉ édition prévue le 6 avril au Musée national

Journée culturelle Sambla : la 2ᵉ édition prévue le 6 avril au Musée national

Ouagadougou, 28 mars 2025 (AIB) – Le comité d’organisation de la deuxième édition de la Journée culturelle Sambla a annoncé, vendredi, que l’événement se tiendra le dimanche 6 avril 2025 au Musée national à Ouagadougou.

Selon l’Association Seemogobê, initiatrice de ladite journée, l’édition de 2025, placée sous le thème « Défis de la sauvegarde et de la promotion de la langue Seenku », se déroulera dans l’enceinte du Musée national, dans la capitale burkinabè.

Selon la présidente du comité d’organisation, Ga Sylvie Traoré, cette journée vise à promouvoir la culture Sambla dans toute sa diversité, aussi bien au Burkina Faso qu’à l’étranger.

Mme Traoré s’exprimait vendredi 28 mars 2025 à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse.

À l’en croire, la présente édition, qui réunira différentes communautés, visera également à promouvoir la cohésion sociale et le dialogue interculturel.

Elle a souligné que cette édition constituera un cadre de retrouvailles pour la communauté ainsi qu’un espace de transmission des savoir-faire et des savoir-être Sambla.

Des panels sur la thématique, des prestations de troupes de danse traditionnelle Sambla, des dégustations de mets locaux et des expositions d’objets culturels sont, entre autres, les activités au programme de la journée.

L’événement est placé sous le patronage du ministre en charge de l’Alphabétisation et sous la présidence du ministre en charge de la Fonction publique. Il sera parrainé par le PDG de ESA Service Immobilier, Gossiritio Daouda Traoré.

Les Sambla constituent une communauté vivant principalement dans le département de Karangasso-Sambla, dans la province du Houet, région des Hauts-Bassins.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Projet MODHEM+/ DDC: Un bilan satisfaisant après 4 années de mise en œuvre 

Projet MODHEM+/ DDC: Un bilan satisfaisant après 4 années de mise en œuvre 

Ouagadougou, (AIB)-L’Organisation Néerlandaise de Développement SNV, soutenue par le Bureau la coopération suisse au Burkina Faso (DDC) a diffusé les résultats du Projet d’amélioration de la mobilité du bétail et des revenus des agropasteurs par l’utilisation de la téléphonie mobile et de l’imagerie satellitaire/Composante infrastructures (MODHEM+/DDC), le vendredi 28 mars, à Ouagadougou. Au terme des 4 années de sa mise en œuvre, c’est un bilan satisfaisant qui a été dressé.  

Le Projet d’amélioration de la mobilité du bétail et des revenus des agropasteurs par l’utilisation de la téléphonie mobile et de l’imagerie satellitaire/Composante infrastructures (MODHEM+/DDC) est jugé satisfaisant par les acteurs.

Les résultats de sa mise en œuvre ont été diffusés au cours d’un atelier, le vendredi 28 mars 2025, à Ouagadougou. En effet, le projet MODHEM+/DDC est une initiative de l’Organisation Néerlandaise de Développement SNV, financé par le Bureau la Coopération Suisse.

D’un cout global de 3 milliards 300 millions francs CFA, MODHEM+/DDC a pour objectif de contribuer à améliorer la productivité, les revenus, la résilience et la santé alimentaire des populations pastorales et agropastorales.

Le projet a pour zone d’interventions quatre (04) régions du Burkina Faso à savoir les régions des Cascades, du Centre-ouest, du Centre-sud et du Sud-ouest.

Il a touché environ 290 milles acteurs directs et plus de 800 milles acteurs indirects.

Cet atelier vise à partager avec l’ensemble des participants, les principaux résultats de l’intervention du projet en mettant en exergue, les pratiques pertinentes qui ont permis d’atteindre des changements significatifs.

Des objectifs atteints

Pour Kassoum Ouédraogo, Coordonnateur du projet MODHEM+/DDC, l’ensemble des activités a été déroulé.

« Les résultats sont bien appréciés sur le terrain par les différents acteurs. Le projet a fait l’objet d’une évaluation jugée positive » affirme -t-il.

Selon lui, MODHEM+/DDC a été exécuté autour de 4 axes majeurs.

« La mobilité du bétail dans des conditions apaisées à travers la construction de 217 kilomètres de pistes à bétail, l’aménagement de 6 aires de repos, la construction de 6 parcs de vaccination et 6 points d’eau. Nous avons aussi aménagé 2 marchés à bétails, 2 postes vétérinaires équipés, 2 abattoirs, 10 addictions d’eau potables simplifiées » en sont quelques réalisations clés, explique-t-il.

« Les chaines de valeurs lait, bétail-viande, compostes et forage ont été utilisées comme entrée afin de créer des opportunités d’emplois et de revenus pour les acteurs. Nous avons aussi accompagné l’ensemble des 20 communes d’intervention à élaborer des textes qui visent à règlementer la gestion des ressources pastorales et contribuer à relire la Loi d’Orientation relative au pastoralisme. Le dernier axe a consisté à renforcer les capacités des acteurs » soutient-il.

Des acteurs satisfaits des résultats

Adama Boro, représentant du Secrétaire général du ministère en charge de l’agriculture a salué l’ensemble des acteurs qui se sont investis pour l’atteinte des résultats.

« Nous sommes satisfaits parce qu’au début nous avions des inquiétudes. Il y a eu la réalisation des balises pour sécuriser les couloirs de transhumance. Notons également la réalisation des investissements hydraulique pastorale et la sécurisation d’espace dédiés à la production animale. La dynamique a été saluée par les populations » relève -t-il.

Adama Boro a suggéré la consolidation et l’extension de ces actions pour le bonheur des populations. Naaba Tigré de Sondré apprécie positivement la délimitation des couloirs de transhumance ainsi que la construction de points d’eau, ce qui permettra d’éviter certains conflits. MODHEM+/DDC a été lancé en mai 2021.

Une évaluation à mi-parcours a été commandité par le Bureau de la Coopération Suisse en mars 2024.Aux dires des différents acteurs, des concertations sont en cours pour une consolidation des acquis du projet dans une seconde phase.

L’Organisation Néerlandaise de Développement SNV est présente au Burkina Faso depuis 1970 et travaille dans trois principaux secteurs que sont l’agroalimentaire, les énergies renouvelables et l’eau.

Agence d’information du Burkina 

AS/ata

Maroc: Des dramaturges demandent l’intégration du théâtre dans les cursus scolaires

Maroc: Des dramaturges demandent l’intégration du théâtre dans les cursus scolaires

Rabat, 27 mars 2025 (AIB) – Dans un entretien accordé à la MAP à l’occasion de la Journée mondiale du théâtre, célébrée chaque 27 mars, deux dramaturges marocains insistent sur l’importance d’intégrer cette discipline dans les cursus scolaires.

Les dramaturges marocains Bousselham Daif et Zoubeir Ben Bouchta ont souligné à Rabat « l’importance d’intégrer le théâtre dans les cursus scolaires », a appris l’AIB auprès de la MAP.

Dans cet entretien, ils relèvent que « le théâtre est un moyen non seulement de développer les compétences artistiques des élèves, mais aussi de les sensibiliser aux enjeux sociaux et culturels qui les entourent », contribuant ainsi « à forger une société plus ouverte et plus réceptive aux valeurs de dialogue, de respect et de tolérance ».

Selon le dramaturge et metteur en scène Bousselham Daif, « pour que le théâtre puisse jouer son rôle de sensibilisation et d’éducation, il est nécessaire de l’introduire de manière claire et structurée dans le système éducatif, tout en le rendant plus accessible aux différentes tranches de la société, notamment à travers la mise en place de théâtres de proximité et la multiplication des maisons de jeunes, qui contribuent à la promotion de la culture théâtrale ».

Abondant dans le même sens, le dramaturge Zoubeir Ben Bouchta a souligné la nécessité d’élaborer une véritable stratégie entre le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports et le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication.

Cette stratégie viserait à créer des pôles de formation au sein des écoles et des universités, ainsi qu’à mettre en place des ateliers quotidiens en faveur des élèves et des étudiants de différents niveaux scolaires.

M. Ben Bouchta a souligné que le théâtre marocain vit, ces dernières décennies, son « âge d’or », tant par la diversité de ses productions et créations à travers le Royaume que par l’engagement artistique des différentes parties prenantes.

De son côté, Bousselham Daif a indiqué que « le théâtre national est en pleine mutation créative et se distingue par son ouverture aux expériences internationales », ajoutant qu’il connaît aussi de nombreuses transformations, notamment structurelles, sociales et techniques, en lien avec les évolutions observées dans la société marocaine ainsi qu’à l’échelle mondiale.

Toutefois, comme tout type d’art, les deux dramaturges soulèvent certains défis auxquels fait face le théâtre marocain, notamment des contraintes structurelles et organisationnelles, ainsi que le cadre juridique réglementant la profession et l’organisation de la saison théâtrale.

Ils ont salué les efforts déployés par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication pour surmonter ces défis. Les deux artistes ont mis l’accent sur la nécessité d’une collaboration plus étroite entre les différentes parties prenantes, qu’il s’agisse des institutions publiques, des acteurs privés ou des collectivités locales, afin de garantir une véritable dynamique de changement.

Concernant l’écriture théâtrale au Maroc, qui possède des spécificités uniques, M. Ben Bouchta estime que le véritable défi réside dans le fait que de nombreuses troupes et metteurs en scène négligent le texte marocain, se tournant souvent vers des adaptations de pièces étrangères.

« Cette situation appelle à promouvoir une dramaturgie locale qui résonne avec les réalités et les préoccupations de la société marocaine contemporaine », a-t-il affirmé.

Dans le contexte actuel, marqué par l’essor de l’intelligence artificielle, la tâche du dramaturge se complexifie davantage, a noté M. Daif, ajoutant que le théâtre doit revenir à sa simplicité essentielle, à sa profondeur, où l’essence réside dans le mot, l’acte et la véritable rencontre entre les comédiens et le public.

Porté par une nouvelle génération d’artistes engagés et des institutions de plus en plus impliquées dans la promotion de cet art, le théâtre marocain continue ainsi d’évoluer et de se réinventer, tout en restant fidèle à ses racines profondes.
Agence d’information du Burkina
WUROTÈDA Ibrahima SANOU
Envoyé spécial de l’AIB

 

Montée des couleurs : Les agents de l’AIB invités à servir dans l’ordre et la discipline

Montée des couleurs : Les agents de l’AIB invités à servir dans l’ordre et la discipline

Ouagadougou, 28 mars 2025 (AIB) – À l’occasion des deuxièmes Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne (JEPPC), l’Agence d’information du Burkina (AIB) a organisé, ce vendredi à Ouagadougou, une montée des couleurs suivi de la lecture du message du Président du Faso appelant les Burkinabè à faire preuve d’ordre de discipline pour accompagner le développement.

À l’issue de la montée du drapeau, le message du Chef de l’État a été lu devant les travailleurs de l’AIB par le Secrétaire général de l’agence, Alban Kini, représentant la Directrice générale empêchée.

Conformément aux instructions du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, il est demandé aux agents publics de faire preuve d’ordre et de discipline.

L’AIB réaffirme son engagement à respecter cette orientation à travers ses services, en mettant à la disposition des populations une information crédible et fiable.

Dans le cadre des JEPPC, l’agence s’engage également à assurer une couverture médiatique optimale des activités inscrites au programme et à prendre des initiatives internes en faveur de la contribution citoyenne.

Instituées par décret en date du 3 avril 2024, les Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne (JEPPC) visent à consolider les bases de la nation burkinabè, à raffermir la cohésion sociale et à promouvoir le vivre-ensemble.

Placées sous le thème « Pour l’ordre et la discipline, je m’engage ! », les JEPPC 2025 se dérouleront en deux phases de quinze jours chacune : du 26 mars au 9 avril pour la première phase et du 2 au 16 octobre pour la deuxième.

Le lancement de la première phase a été marqué par le message du Chef de l’État le 26 mars ainsi que par des montées de couleurs organisées dans les ministères, gouvernorats, institutions, missions diplomatiques, postes consulaires, mairies, écoles et autres services.

Plusieurs activités sont également prévues, notamment le port de tenues traditionnelles, la consommation de mets locaux et de produits « Made in Burkina Faso », la réalisation de travaux d’intérêt général et l’organisation d’une Journée de salubrité.

Agence d’information du Burkina

Burkina/Armée : 665 militaires après pour la reconquête du territoire

Burkina/Armée : 665 militaires après pour la reconquête du territoire

Ouagadougou, 28 mars 2025 (AIB) – L’École nationale de sous-officiers d’active (ENSOA) a livré à l’armée sa 16ᵉ promotion, forte de 665 sergents, dont 52 femmes, qui viendront renforcer les rangs des forces de défense et de sécurité sur le terrain pour la reconquête du territoire, a constaté vendredi l’AIB.

Les 665 sergents de la 16ᵉ promotion de l’ENSOA sont prêts à servir leur pays en matière de défense et de sécurité. Ils l’ont affirmé le vendredi 28 mars 2025, lors d’une cérémonie de sortie de promotion au cours de laquelle ils ont reçu leurs galons de sergent.

La promotion a été baptisée « Bigacaba », qui signifie « Les Sauveurs » en langue gourmantché, par le ministre d’État, ministre en charge de la Défense, le général de brigade Célestin Simporé.

Selon le ministre de la Défense, cette promotion, « bien aguerrie », va renforcer l’armée pour un meilleur maillage du territoire en matière de défense et de sécurité.

Ces jeunes sergents ont pris l’engagement de combattre l’ennemi et de protéger la population, a rassuré le ministre d’État, précisant qu’ils seront déployés dans les jours à venir sur le champ de bataille.

Il a également souhaité que cette promotion contribue pleinement à l’indépendance et à la souveraineté véritable du Burkina Faso.

Selon le major de la promotion, Guenéba Sombié, les élèves sous-officiers ont intégré l’ENSOA le 6 janvier 2024.

Durant ces 14 mois, ils ont suivi un programme varié comprenant des cours et des stages, sanctionnés par des évaluations et des rallyes pour s’assurer de leur qualification à différents niveaux.

« Il s’agit notamment de la phase d’adaptation et de formation militaire initiale, de la sensibilisation aux engins explosifs improvisés, du stage d’initiation aux techniques de commando, du maniement des armes et du secourisme », a-t-elle précisé.

Le commandant de l’ENSOA, Madi Sawadogo, a invité les nouveaux sergents à servir leur pays avec discipline et honneur, rappelant que le métier de militaire est un sacerdoce.

Il faut noter que, parmi les 665 sergents, 17 sont originaires de pays amis. Il s’agit de 9 Centrafricains, 2 Maliens, 2 Tchadiens, 2 Togolais, 1 Sénégalais et 1 Nigérien.

Créée le 6 avril 2005, l’ENSOA assure la formation initiale et le perfectionnement des sous-officiers des forces armées nationales, ainsi que la mise en conditions opérationnelles des unités engagées sur le théâtre des opérations.

Agence d’information du Burkina
Zo/ata

Burkina/Mission d’immersion à la SONABEL : Les participants témoins d’un incident

BURKINA-ENERGIE-SONABEL-IMMERSION

Burkina/Mission d’immersion à la SONABEL : Les participants témoins d’un incident

Bobo-Dioulasso, 26 mars 2025 (AIB)-En mission d’immersion à la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) de Bobo-Dioulasso, les journalistes et les acteurs de la société civile ont été témoins d’un incident dû au contact d’une grue en manutention sur les lignes électriques, dans l’après-midi du mercredi 26 mars 2025, survenu dans le quartier Lafiabougou de la ville de Sya.

L’équipe technique de dépannage de la SONABEL de Bobo-Dioulasso a été alertée aux environs de 15 h, d’un incident résultant d’un contact accidentel d’une grue en manutention sous les lignes électriques avec la liaison Kodeni-Kua.

Cela a entraîné une coupure de courant dans certains quartiers de la ville de Bobo.
Pour le chef de service distribution de Bobo, Joël Jean Pascal Zerbo, c’est une de leurs principales liaisons qui va du poste source de Kodeni vers le poste répartiteur de Kua.

« C’est environ 30% de notre puissance Bobo qui transite sur cette ligne. L’incident a été violent et a créé beaucoup de perturbation », a-t-il indiqué.

Selon les premiers constats des experts, le contact a engendré une rupture de la phase concernée.

Aïssetou Barry, qui tient un restaurant non loin du lieu de l’incident, a vécu la scène.

« J’étais en train de servir mes clients quand tout à coup le camion a pris et s’en est suivi le long de l’atelier de mon mari. Dieu merci il n’y a pas eu beaucoup de dégâts ni de blessés ni de perte en vie humaine », a-t-elle confié.

Après le constat de la police, les équipes de dépannage ont rétabli l’électricité dans les zones impactées par cet incident.

Les services techniques de la SONABEL, ont invité la population à s’installer loin des couloirs des lignes électriques pour leur propre sécurité, sur toute l’étendue du territoire national.

« Les installations de la SONABEL provoquent un risque majeur d’électrocution et la mort », ont-ils soutenu.
Agence d’Information du Burkina
BO/ATA

Le Burkina Faso salue le « leadership » du Maroc à la tête du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine

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Le Burkina Faso salue le « leadership » du Maroc à la tête du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine

Rabat, 27 mars 2025 (AIB) – Dans une lettre adressée à son homologue marocain, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Karamoko Jean-Marie Traoré, a salué le « leadership » du Maroc à la tête du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine (CPS-UA).

Dans le cadre de sa présidence du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine (CPS-UA) en mars, le Maroc a initié, le 18 mars à Addis-Abeba, des consultations informelles réunissant plusieurs États africains en transition, dont ceux de l’Alliance des États du Sahel (Burkina Faso, Mali, Niger), ainsi que le Gabon, la Guinée et le Soudan.

L’objectif était d’évaluer les avancées des processus de transition démocratique et de renforcer leur intégration dans les dynamiques de paix et de sécurité du continent.

Le Burkina Faso à travers le Ministre en charge des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré a « salué ce nouveau leadership à la tête du CPS et surtout la touche du Royaume du Maroc basée sur la promotion d’un dialogue constructif et éclairée par le réalisme et l’écoute mutuelle ».

Cette initiative réaffirme l’engagement du Maroc sur la scène internationale en faveur de la paix et de la sécurité.

Agence d’Information du Burkina
WIS/ata

Burkina/Religion : 73 élèves primés à l’issu d’un concours de lecture du saint coran

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Burkina/Religion : 73 élèves primés à l’issu d’un concours de lecture du saint coran

Tenkodogo, 27 mars 2025 (AIB)-L’Association des jeunes musulmans de la région du Centre-Est, a primé, jeudi, à la grande mosquée sise au secteur 5, 73 meilleurs élèves de la 8e édition du concours de lecture du saint Coran, tenu du 20 février au 25 Mars 2025.
« Le Rôle que doit jouer le leader musulmans pour la promotion de la paix au Burkina Faso », c’est sous ce thème que s’est tenue la 8e édition du concours de lecture du saint Coran de Tenkodogo.
Le président du Jury, Abdoul wahab Minoungou, a évoqué les difficultés rencontrées lors de l’inscription des candidats sur la période choisie qui a coïncidé avec la période des compositions dans les différentes classes.
Pour la 9e édition, les organisateurs comptent étendre le concours aux élèves des provinces du Kourittenga et du Koulpelgo.
Le secrétaire général de l’association, Elhaj Kabiro Sana, a indiqué que la 8e édition a été très difficile, mais les défis a été relevés.
Il a formulé le vœu que la 9e édition soit meilleure avec à la clé des motos pour les premiers.
Cette année les premiers dans chaque catégorie sont repartis avec des bicyclettes.
L’association des jeunes musulmans du Centre-Est a remercié tous les invités d’honneur, les parrains, les participants ainsi que toutes les personnes ayant contribué à la réussite de l’édition.
Cette année le coran d’or a été remporté par l’élève Loukmane Zerné en classe de CM du médersa Daroul iman Thafisoul de Yaroghin.
Agence d’information du burkina
SM/ata

Burkina : Le Rassemblement des intelligences dénonce l’acharnement des média-mensonges

BURKINA-DENONCIATION-MEDIAS-MENSONGES

Burkina : Le Rassemblement des intelligences dénonce l’acharnement des média-mensonges

Ouagadougou, 27 mars 2025 (AIB)-Le Rassemblement des intelligences pour la souveraineté de l’Afrique (RASI), a dénoncé jeudi, l’acharnement des média-mensonges et leur relais locaux sur le Burkina Faso et ses dirigeants.

« Le Burkina Faso fait l’objet d’une campagne d’intoxication et de désinformations jamais égalée par des médias-mensonges contre le pays et les autorités », a déclaré le secrétaire général du Rassemblement des intelligences pour la souveraineté de l’Afrique (RASI), Dr Boukary Nébié.

Le secrétaire général s’exprimait le jeudi 27 mars 2025 à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse.
Selon Dr Nébié, les média-mensonges, à travers leurs actions de désinformation, veulent freiner l’élan des autorités dans la reconquête du territoire et les autres politiques de développement mises en œuvre.

Pour cela, le RASI a invité les Burkinabè à ne pas tomber dans ce piège.
« Notre société dispose de solide ressorts sur lesquelles nous devons prendre appui pour comprend que nous sommes tous d’un même pays », a-t-il rassuré, avant d’interpeller ceux qui souhaitent transformer les terroristes en de simples rebelles.

« Les intellectuels malhonnête qui voudraient transformer les terroriste en de rebelles pour justifier les massacres, c’est peine perdue, puisque aucune périmètre du territoire ne sera sous leur contrôle », a lancé le secrétaire général du RISA, à l’endroit du soutien des forces du mal.
Concernant les vidéos et les écrits mettant en perspective, la stigmatisation et le massacre de groupes ethniques, M. Nébié, a affirmé que les impérialistes, au vu de l’avancée de l’armée, veulent transformer la guerre contre le terrorisme en une guerre civile.
Ce qui sera pour eux, a indiqué le SG, un argument valable pour justifier une intervention militaire étrangère au Burkina Faso.

Pour lui, les déstabilisateurs ont toujours utilisé la méthode pour aboutir à leur fin.
« Du génocide de Rwanda en 1994 au massacres des rebelles du M23 en Congo RD en passant par les milliers des morts lors de crise postélectorale en Côte d’Ivoire », les impérialistes sèment le chaos avant de s’imposer par une intervention militaire.

Crée en 2023, le Rassemblement des intelligences pour la sauvegarde de l’Afrique (RISA) est une structure de fédération des intelligences, de synergie d’actions pour la « restauration de la dignité africaine », a soutenu Dr Boukary Nébié.

Le Rassemblement des intelligences pour la sauvegarde de l’Afrique (RISA) se donne pour mission de défendre la souveraineté et l’unité de l’Afrique.
Il entend, selon le SG, Dr Boukary Nébié, soutenir également les politiques et les intelligences engagées pour la souveraineté et l’unité de l’Afrique, la solidarité entre les Etats africains.
Comme moyens d’action, poursuit-il, le RISA, combat et dénonce toute forme de « recolonisation » de l’Afrique.

« Il s’agit pour nous d’expliquer les décisions politiques des autorités engagées pour la souveraineté et l’unité de l’Afrique ; réfléchir sur le modèle de gouvernance endogène qui répondra aux besoins sociopolitiques de l’Afrique ; faire des propositions aux autorités politiques des pays africains engagés pour une souveraineté vraie », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

Burkina : Un mouvement de la veille citoyenne appelle à l’union pour construire la nation

BURKINA-SECURITE-UNION-PAIX

Burkina : Un mouvement de la veille citoyenne appelle à l’union pour construire la nation

Ouagadougou, 25 mars 2025 (AIB)-Le Mouvement africain de lutte pour l’indépendance totale (MALIT) en collaboration avec la veille citoyenne de l’arrondissement 3 de Ouagadougou, a organisé samedi, une rupture collective où il a invité les Burkinabè à s’unir pour construire la nation.

Des chefs coutumiers, des leaders religieux et des riverains hommes et femmes, ce sont rencontrés le samedi 22 mars 2025 au rond-point de la jeunesse à Tampouy en face de la salle de cinéma.
Ils répondaient à l’appel du Mouvement africain de lutte pour l’indépendance totale (MALIT) et de la veille citoyenne de l’arrondissement 3 pour une rupture collective.

Selon le président du Mouvement africain de lutte pour l’indépendance totale (MALIT), Ousseini Bikienga, l’objectif visé à travers cette rupture collective est de fraterniser avec l’ensemble de la population du quartier Tampouy et partant l’ensemble des Burkinabè, et de les inviter à s’unir pour construire le pays.

« Quelles que soient nos appartenances religieuses, nous vivons tous dans le même pays. C’est dans l’union que nous allons pouvoir construire le Burkina Faso », a affirmé le président Bikienga.

Il a salué les riverains et l’ensemble invités pour la forte mobilisation avant de les appeler à mettre tous en œuvre pour soutenir la dynamique de reconquête du territoire.

Pour lui, c’est dans l’union et la cohésion du pays viendra à bout terrorisme, fruit de manipulation certaines personnes.

Le président de la veille citoyenne de l’arrondissement 3, Amidou Bagagnan, a soutenu que la rupture qui est sa deuxième édition, vise à renforcer les liens entre les populations afin de ne pas permettre à l’ennemie d’avoir de la place en leur sien.
Le président Bagagnan a aussi appelé ceux qui tiennent à coute que coute à déstabiliser le Burkina à renoncer à ce projet funeste.

Pour cela, il a par ailleurs invité l’ensemble de Burkinabè à ne pas contribuer à la destruction de leur pays sous aucune condition possible.

« C’est le seul pays que nous avons. Sauvons-le. Car si nous détruisions nous n’aurons nulle part où aller », a-t-il lancé.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

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