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Burkina/Lutte anti-corruption : Les acteurs de la commande publique invités à assainir leur secteur

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Burkina/Lutte anti-corruption : Les acteurs de la commande publique invités à assainir leur secteur

Ouagadougou, 15 déc. 2021 (AIB)-Le secrétaire exécutif du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), Sagado Nacanabo a invité mercredi, à Ouagadougou, les acteurs de la commande publique à assainir leur secteur.

M. Nacanabo s’exprimait lors d’une conférence de presse de lancement des activités de la 16e édition des Journées nationales du refus de la corruption (JNRC) qui se tiennent du 15 au 24 décembre 2021.

Il a indiqué que ces journées « appellent les différents acteurs de la chaine de la commande publique à une introspection et à la réflexion afin de contribuer à assainir le secteur pour en faire un véritable instrument de développement ».

La 16e édition des JNRC se tient sous le thème : « Transparence et lutte contre la corruption dans la commande publique au Burkina Faso : cas des Bâtiments et travaux publics ».

Ce thème a été choisi par le « fait que la commande publique est un instrument important de mise en œuvre des politiques publiques qui engloutissent chaque année des centaines de milliards de nos francs », a affirmé le secrétaire exécutif du REN-LAC.

Le secrétaire exécutif du REN-LAC, Sagado Nacanabo a invité les acteurs de la commande publique à assainir leur secteur

Pour M. Nacanabo, le rapport alternatif sur la gouvernance financière au Burkina Faso montre que les achats publics sont passés en valeur de 350,45 milliards de FCFA en 2013 à 377,44 milliards de FCFA en 2020, avec un pic de 261,97 milliards de FCFA enregistré en 2017.

« Ce secteur (celui de la commande publique) est par nature corruptogène », a laissé entendre Sagado Nacanabo.

Les JNRC 2021 se tiennent simultanément à Ouagadougou et dans les 5 régions disposant des Comités régionaux anti-corruption (CRAC).

Il s’agit des régions des Hauts Bassins, du Centre Ouest, du Nord, du Sud Ouest et de l’Est.

L’objectif de ces Journées est de placer la lutte contre la corruption dans la passation et l’exécution de la commande publique au cœur des priorités nationales, soutenu M. Nacanabo.

Plusieurs débats autour de divers points permettront « d’aboutir à des recommandations pour corriger les insuffisances constatées afin de garantir la transparence et l’efficacité de la lutte contre la corruption dans les marchés publics », a-t-il annoncé.

Rappelons que le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) est un réseau qui a pour mission de contribuer à la réduction notable des faits de corruption au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

CYR/wis

Burkina : La question essentielle demeure sécuritaire, selon le Premier ministre Zerbo

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Burkina : La question essentielle demeure sécuritaire, selon le Premier ministre Zerbo

Ouagadougou, 15 déc. 2021 (AIB)-Dans les 30 premiers jours du nouveau gouvernement, la question essentielle demeure celle sécuritaire, a indiqué mercredi le Premier ministre Lassina Zerbo, au sortir du conseil des ministres de prise de contact du nouveau gouvernement.

« Dans les 30 jours (à venir), le chef de l’Etat l’a dit, la question essentielle demeure celle sécuritaire. Les ministres en charge de la Défense et de la Sécurité ont été interpellés sur la question », a affirmé mercredi le nouveau chef du gouvernement Lassina Zerbo.

Il a expliqué qu’il ne s’agira pas « de présenter les problèmes mais d’apporter des solutions pour faire face à l’hydre terroriste ».

Pour cela, il compte « discuter avec les deux ministres pour s’imprégner des propositions concrètes qui sont sur la table afin de répondre aux besoins des militaires, des gendarmes et paramilitaires qui sont sur le terrain ».

« Tout cela se fera dans les meilleurs délais. (…) C’est une guerre dans laquelle nous devons tous nous impliquer c’est-à-dire les populations, les renseignements, la méthode », a-t-il soutenu.

Lassina Zerbo a invité les Burkinabè à « appuyer les deux ministres (de la sécurité et de la Défense) afin qu’ils fassent leur travail d’écoute (auprès) des gens qui sont loin sur le terrain (mais aussi) aller à leur contact pour voir comment on peut améliorer leurs conditions (de vie et de travail) ».

Le chef du gouvernement s’exprimait mercredi au sortir du conseil des ministres de prise de contact du nouveau gouvernement, tenu sous la présidence du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

Le nouveau gouvernement de 25 membres dirigé par le Premier ministre Lassina Zerbo formé lundi soir est fortement attendu par les populations pour apporter des solutions notamment dans le domaine sécuritaire qui a connu une dégradation ces dernières semaines.

Agence d’information du Burkina

NO/wis 

Burkina : Le Premier ministre Zerbo compte « réduire le train de vie de l’Etat »

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Burkina : Le Premier ministre Zerbo compte « réduire le train de vie de l’Etat »

Ouagadougou, 15 déc. 2021 (AIB)-Le Premier ministre Lassina Zerbo s’est engagé mercredi, au sortir du conseil des ministres de prise de contact, à « réduire le train de vie de l’Etat ».

« On va essayer (…) de réduire le train de vie de l’Etat, de nous mettre proche des populations sans faire souffrir l’Etat. Les parrainages et autres seront réduits » s’est engagé mercredi le nouveau Premier ministre Lassina Zerbo.

Il a indiqué que « les ministres iront sur le terrain (uniquement pour) des questions essentielles qui concernent leurs départements ».

Le chef du gouvernement ne compte pas mettre fin au social parce qu’il fait partie de la culture burkinabè mais interpelle ses ministres, à une réduction du train de vie afin d’être en phase avec les populations.

Le gouvernement compte asseoir l’autorité de l’Etat avec certaines valeurs telles que la cohésion sociale, la solidarité et le sens du devoir afin de mériter la confiance des populations, a soutenu Lassina Zerbo.

Le chef du gouvernement s’est exprimé au sortir du conseil des ministres de prise de contact du nouveau gouvernement, tenu sous la présidence du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

Le Burkinabè Paul Daumont dans le top 6 des meilleurs cyclistes africains de l’année

CYCLISME-BFA-AFR-SPORT-CLASSEMENT

Le Burkinabè Paul Daumont dans le top 6 des meilleurs cyclistes africains de l’année

Ouagadougou, 15 déc. 2021 (AIB) – Le cycliste burkinabè Paul Daumont a été classé 6 sur 15, de l’annuel « Trophée du Cycliste » africain de 2021, par les organisateurs de la « Tropicale Amissa Bongo », a-t-on appris des promoteurs de ce prix.

Le coureur burkinabè s’est classé 6e derrière le vainqueur, l’Erythréen Biniam Girmay (lauréat pour la 2e année de suite). C’est le Sud-africain de l’UAE Team Ryan Gibbons, pendant que les Erythréens Merhawi Kudus (Astana) et Henok Muluebrhan (Qhubeka) sont classés respectivement.

C’est un autre Sud-africain, Louis Meintjes de l’équipe Intermarché-Wanty qui a devancé le Burkinabè Paul Daumont à la 5e place. Son compatriote Souleymane Koné (meilleur cycliste burkinabè du dernier Tour du Faso) s’est classé 15e.

Aucun cycliste burkinabè n’a jamais remporté ce prix créé il y a de cela dix ans. Cette distinction a été créée selon les organisateurs, pour « aider au développement du cyclisme africain ». Le vainqueur est celui-là qui aura réalisé les plus belles performances de la saison.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

Région de l’Est: des individus armés aux portes de Fada N’Gourma et de Gayerie

Région de l’Est: des individus armés aux portes de Fada N’Gourma et de Gayerie

Ouagadougou, 15 déc.2021(AIB)-La situation sécuritaire dans la région de l’Est est préoccupante ces derniers jours, à cause des individus armés qui menacent la quiétude des citoyens aux portes des villes de Fada N’Gourma et de Gayerie.

Depuis début décembre, des Hommes armés non identifiés (HANI) font des incursions dans les villages et hameaux de culture environnants de Fada N’Gourma et même dans les faubourgs.

De sources bien introduites, les « hommes de la brousse » auraient été aperçus, le 3 décembre dans la forêt communale du secteur n°9 de Fada N’Gourma, une forêt située au Nord-est,

à environ 3km de la ville.

Selon les mêmes sources, le 4 décembre, ils ont incendié l’école de Napkaliangou, située à 3km au Sud-est de la ville et à environ 1km du 34ème Régiment interarmes (RIA) de Fada N’Gourma.

De sources concordantes, des HANI se pavanaient, le 9 décembre à Kiparga, hameau de culture du secteur 9, situé à 5km au Nord de la ville.

Et pendant que la région de l’Est célébrait le 61eme anniversaire de l’accession du Burkina Faso à souveraineté nationale et internationale, le 11 décembre, ces « fous de Dieu » qui disent faire du djihad ont débarqué à Potiamanga, village situé à environ 6 km, au Nord-est de Fada N’Gourma.

On se rappelle également de l’ambulance de Diapaga retirée il y a quelques jours à Bougui, à quelques encablures de Fada N’Gourma.

Ces incursions  alimentent les débats dans les cafétérias, cabarets et autres endroits publics.

Quatre jeunes ont été enlevés les 14 et 15 décembre 2021, par des hommes armés non identifiés, dans la commune de Yamba à une vingtaine de  km de  Fada N’Gourma.

Selon les interlocuteurs de l’AIB,à Touolonli, situé à environ 5 km de Yamba, les « hommes de la brousse » ont enlevé 3 jeunes dans un terrain de sport, hier, mardi, vers 19h30mn.

Ce mercredi, ils sont revenus à la charge, cette fois-ci à Moalo, localité située à environ 10 km de Yamba, pour enlever un autre jeune.

Il n’en fallait pas plus pour faire courir la rumeur de leur présence à Yamba ville et créer ainsi la panique.

Même si il n’en était rien, la rumeur a précipité la fermeture des écoles, ce matin, à Yamba.

Depuis quelques mois, la commune de Yamba est régulièrement harcelée par des individus armés qui font des incursions, de jour comme de nuit.

La situation est également préoccupante à Gayerie, à environ 78km de Fada N’Gourma.

Le lundi 13 décembre 2021, des Hommes Armés Non Identifiés ont effectué des contrôles sur l’axe Gayéri-Fada précisément, au  niveau du tronçon Oué-Sambialgou.

Hier mardi 14 décembre 2021, les agresseurs ont   de nouveau bloqué la voie aux passagers, les introduisant dans la forêt et procédé à des fouilles et à des interrogations.

Après quelque instant, ils ont été libérés sains et saufs.

Cependant, les HANI auraient emporté le véhicule de l’ONG Inter-SOS et implanté leur drapeau dans le village de Oué, situé à 10 km de Gayéri.

Agence d’information du Burkina

Bam: six personnes tuées lundi (dépêche actualisée)

Bam: six personnes tuées lundi (dépêche actualisée)

Ouagadougou, 15 déc. 2021(AIB)-Trois personnes ont été tuées lundi par des hommes armés à Momené (Zimtanga) et trois autres abattues le même jour à Singa-Mossi  par un VDP visiblement en dépression.

Des hommes armés sont arrivés à bord de deux pick-up et de motos entre 5 h30 mn et 6 heures le lundi 13 décembre 2021 à Momené.

Ils ont attaqué les positions des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Des greniers ont été incendiés, du bétail emporté, des maisons saccagées et des boutiques pillées et vandalisées, après leur passage.

Plus tard dans la soirée, par instinct, les animaux échappant aux agresseurs, sont revenus dans leurs enclos à Momené.

C’est ainsi que les hommes armés se sont ramenés pour les convoyer à nouveau.

A leur second passage, ils ont tué trois personnes qui étaient revenus pour chercher des affaires.

Le mercredi 15 décembre 2021  vers 17h, les corps n’étaient toujours pas ensevelis parce que le village s’est vidé totalement de ses habitants.

Notons aussi que dans la soirée du lundi 13 décembre 2021, un VDP visiblement en état de dépression, a ouvert le feu dans le village de Singa-Mossi,  tuant trois voisins.

Il a pu être immobilisé, évitant ainsi davantage de victimes.

Selon les témoignages, le VDP a été marqué par « les horreurs » des combats avec les hommes armés qui sévissent dans la localité.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Le secrétariat de l’inclusion financière outille des responsables à l’éducation financière

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Burkina : Le secrétariat de l’inclusion financière outille des responsables à l’éducation financière

Ouagadougou, 15 déc. 2021 (AIB)-Le Secrétariat permanent pour la promotion de l’inclusion financière (SP-PIF) a organisé du lundi 13 au mercredi 22 décembre, des formations sur l’éducation financière, au profit des responsables centraux, régionaux et des partenaires sociaux du ministère en charge des Finances. 

« L’objectif de cet atelier est de renforcer leurs capacités afin qu’ils soient des relais auprès de la société », a déclaré le secrétaire permanent pour la promotion de l’inclusion financière (SP-PIF), Lin Hien.

Selon lui, les modules à présenter porteront sur la budgétisation, la culture de l’épargne, les services financiers numériques et la gestion des dettes.

M. Hien a indiqué que la formation vise à rappeler aux participants entre autres comment élaborer un budget familial, les raisons et les méthodes pour épargner et les services financiers numériques.

Le secrétaire permanent pour la promotion de l’inclusion financière Lin Hien a invité les participants au partage d’expériences

Le Secrétaire permanent a assuré que l’éducation financière constitue un véritable levier d’accélération de l’inclusion financière.

« Elle est un processus par lequel les populations sont informées, sensibilisées et formées sur les concepts financiers », a-t-il soutenu.

Cela, a-t-il poursuivi, dans le but d’améliorer leur connaissance afin de leur permettre de faire des choix avisés en matière financière à chaque étape de leur vie.

M. Hien a par ailleurs invité les participants au partage d’expériences et à être les vulgarisateurs des connaissances apprises au sortir de la formation.

Pour le formateur, Kalidou ky, l’éducation financière est un service qui enseigne les connaissances, les compétences et les attitudes requises permettant d’adopter les bonnes pratiques de gestion de l’argent.

« Les personnes formées disposeront d’informations et d’outils de base pour gérer, dépenser, budgétiser, épargner et emprunter de l’argent », a-t-il expliqué.

Selon le formateur Kalidou Ky, cette session sera une plus-value pour les parties prenantes dans la gestion financière

A croire M. Ky, cette session sera une plus-value pour les parties prenantes dans la gestion financière.

La présente formation a été recommandée lors du deuxième conseil d’administration dudit ministère tenue le 16 septembre dernier.

C’est dans cette optique que le Secrétariat permanent pour la promotion de l’inclusion financière (SP-PIF) en collaboration avec le « UN Capital Developpement Fund » (UNCDF), a initié ces trois sessions de formation.

Agence d’information du Burkina 

BT/hb/wis

ACTUALITÉS :LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 15 DECEMBRE 2021         

ACTUALITÉS

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 15 DECEMBRE 2021

 

 

GENEVE – Le variant Omicron se propage « à un rythme que nous n’avons jamais vu avec aucun autre variant », a averti mardi l’Organisation mondiale de la santé (OMS), appelant à utiliser tous les outils anti-Covid pour éviter que les systèmes de santé ne soient rapidement submergés à l’approche des fêtes de fin d’année.

 

MOSCOU – Un tribunal bélarusse a condamné mardi à de lourdes peines de prison plusieurs opposants au président Alexandre Loukachenko, notamment Sergueï Tikhanovski, mari de la pasionaria de l’opposition Svetlana Tikhanovskaïa.

 

CAP-HAITIEN (Haïti) – Au moins 62 personnes ont été tuées par l’explosion d’un camion-citerne tôt mardi en Haïti, dernière tragédie à frapper le pays des Caraïbes englué dans les crises et la pauvreté.

 

GENEVE – Les Nations unies ont accusé mardi les talibans d’être responsables d’au moins 72 exécutions extrajudiciaires depuis le mois d’août, en dépit de leur promesse d’amnistie générale, ce que les intéressés nient en bloc.

 

BRUXELLES – La Commission européenne a présenté mardi une réforme de l’espace Schengen destinée à limiter les contrôles aux frontières intérieures pour préserver le marché unique, tout en répondant en partie aux préoccupations d’Etats membres sur les mouvements migratoires.

 

TUNIS – Le président tunisien Kais Saied s’est attiré un déluge de critiques mardi après sa décision de prolonger d’un an le gel du Parlement, ses opposants y voyant une nouvelle dérive autoritaire à trois jours du 11e anniversaire de la révolte ayant renversé la dictature.

 

JAKARTA – Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a appelé mardi à Jakarta la Chine à cesser ses « actes agressifs » dans l’Indopacifique, dans l’espoir de remettre l’accent sur cette région au coeur de la politique étrangère de Joe Biden, parasitée par un multitude d’autres crises.

 

MOSCOU – Le président russe a appelé mardi à des négociations « immédiates » avec l’Otan et les Etats-Unis sur les garanties à apporter à la Russie pour sa sécurité, sur fond de tensions autour de l’Ukraine.

 

LONDRES – Fragilisé par une rafale de scandales, le gouvernement du Premier ministre britannique Boris Johnson a réussi mardi à faire adopter au Parlement ses mesures visant à enrayer la flambée du variant Omicron, malgré la fronde d’une ampleur inédite de sa majorité mécontente.

 

WASHINGTON – Le Sénat américain a approuvé mardi un projet de loi permettant de relever le plafond de la dette des Etats-Unis et donc d’écarter le danger d’un défaut de paiement de la première puissance économique mondiale.

 

MAUMERE (Indonésie) – Un séisme de magnitude 7,3 a frappé mardi l’Est de l’Indonésie, déclenchant la panique des habitants mais sans causer de décès ni de dégâts majeurs, selon les premières estimations des autorités.

 

PARIS – « Alibis invraisemblables », témoins à décharge « peu fiables », « pressions », témoignage accablant de son ex-épouse: les avocats des parties civiles ont étrillé mardi la défense d’un ex-chauffeur franco-rwandais, qui a eu selon eux un rôle « pas anodin » ayant permis de « faciliter les tueries » au Rwanda.

 

ODENSE – Une entreprise danoise de négoce de carburant et son PDG ont été condamnés mardi pour avoir livré de grandes quantités de kérosène destinées à l’armée de l’air russe en Syrie, dans un rare procès pour violation de l’embargo occidental frappant le pays.

 

MANILLE – Le président philippin Rodrigo Duterte a retiré sa candidature aux sénatoriales de 2022, a annoncé mardi la commission gouvernementale chargée de superviser les élections, un mois après avoir fait une entrée de dernière minute dans la course.

 

BRUXELLES – Bruxelles a autorisé sous conditions mardi le français Veolia à absorber son rival historique Suez, une opération à 13 milliards d’euros scellée au printemps après des mois de bataille épique entre les deux géants de l’eau et des déchets.

 

PARIS – Le Sénat, à majorité de droite, a entamé mardi l’examen en première lecture d’un projet de loi sur la protection des enfants, qui doit en particulier « mettre un point final aux sorties sèches de l’Aide sociale à l’enfance » à 18 ans, dans l’objectif d’une adoption définitive en début d’année.

 

NEW YORK (Etats-Unis) – Un fils de l’ex-président panaméen Ricardo Martinelli (2009-2014), extradé vendredi du Guatemala vers les Etats-Unis, a plaidé coupable à New York de blanchiment d’argent et reste en détention, dans le cadre d’un scandale de corruption qui éclabousse une partie de l’Amérique du Sud, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

 

LONDRES – Manchester City a facilement conforté sa place de leader de la Premier League mardi, en écrasant Leeds (7-0) pour la 17e journée de la Premier League.

 

LOS ANGELES – On savait déjà qu’il était le meilleur shooteur de tous les temps en NBA, mais Stephen Curry l’a formalisé pour les livres d’histoire, mardi, en battant le record du nombre paniers à 3 points réussis en saisons régulières, jusqu’alors propriété de Ray Allen.

 

KINSHASA – Au paradis des ambianceurs des deux rives du fleuve Congo, les Papa Wemba, Grand Kallé, Wendo, Tabu Ley Rochereau, Franklin Boukaka et autres Pamelo Mounka sont heureux: la rumba congolaise fait officiellement partie du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

 

Avec AFP

Burkina : Lutte contre le terrorisme, politique et santé à la une des quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Lutte contre le terrorisme, politique et santé à la une des quotidiens

Ouagadougou, 15 déc. 2021 (AIB)-Les journaux de ce mercredi évoquent les réactions des citoyens sur le nouveau gouvernement et la lutte contre la Covid-19 et le terrorisme, à leur une.

‘’ Le journal de tous les Burkinabè ’’, Sidwaya et son confrère Le Pays informent que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu hier le nouveau rapport d’enquête sur l’attaque terroriste d’Inata perpétrée le 14 novembre dernier qui avait fait plusieurs victimes, principalement des gendarmes.

Les deux journaux rappellent que le chef de l’Etat avait instruit l’Inspection générale des Armées, de diligenter une enquête sur les dysfonctionnements à l’origine de la survenue du drame en vue de situer les responsabilités.

Ils rapportent qu’un premier rapport lui avait été remis le 30 novembre dernier, mais celui-ci avait été rejeté par le président Kaboré qui estimait que l’enquête n’établissait pas de façon claire les responsabilités.

Et il avait accordé un délai supplémentaire de 10 jours pour l’approfondir.

Les quotidiens rapportent également les réactions de citoyens burkinabè, issus de la classe politique, de la société civile et autres, suite à la formation du nouveau gouvernement tant attendu.

Selon Sidwaya, la classe politique et la société civile « formulent le vœu que le nouveau gouvernement s’attaque aux grands défis de l’heure ».

Le doyen des quotidiens burkinabè, L’Observateur Paalga, affiche que « les Burkinabè l’attendent au pied du mur ».

Parmi la montagne de défis qui attend les membres de l’équipe Zerbo I, on a le retour de la paix et des déplacés internes dans leurs localités respectives, précise le journal.

Dans le journal Le Pays, le président du Conseil exécutif RP/3R, Léonce Koné, estime qu’ « il est de notre intérêt à tous que ce gouvernement réussisse  à faire bouger les lignes ».

De l’avis de Dr Jacques Guèda Ouédraogo, enseignant-chercheur retraité « c’est une équipe resserrée et rajeunie ».

De son côté, Alexandre Sankara du parti politique PUR (Progressistes unis pour le renouveau), trouve que « le gouvernement est resserré mais pas ouvert ».

« Vaccination contre la Covid-19 : une vaste campagne, du 14 au 23 décembre 2021 », titre Sidwaya sous un autre registre.

Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et du bien-être, Charlemagne Ouédraogo a lancé hier à Ouagadougou, une campagne de vaccination à grande échelle contre la Covid-19, informe le quotidien.

Il indique que cette campagne concerne quatre régions du Burkina, à savoir celle du Centre, des Hauts-Bassins, du Centre-Ouest et du Sud-Ouest.

Quant à L’Observateur Paalga, il signale que cette campagne intervient au moment où se développent de nouvelles formes plus graves de la maladie à coronavirus alors que le Burkina Faso, tout comme d’autres pays africains, reste à la traîne en matière de vaccination contre ce fléau.

Dans sa rubrique ‘’ carnet de santé ‘’, le journal rappelle, que l’approche des festivités de fin d’année est un moment propice à la propagation du virus.

Aussi, il encourage les Burkinabè à se protéger.

Pour sa part, Le Pays, expose le taux très faible de vaccinés Burkinabè contre la Covid-19 s’élevant à 476 000 personnes, soit 4,5% de la population cible visée.

Le journal précise que la vaste campagne prévue du 14 au 23 décembre 2021, vise à vacciner environ 1 700 000 personnes, soit 10%, de la population cible d’ici à fin décembre 2021.

Par ailleurs, Le Pays a rapporté que « sur les trois derniers mois, le Burkina Faso a enregistré environ 300 cas de Covid-19 qui ont nécessité une hospitalisation en réanimation, et le décès des 1/3 de ce nombre soit environ 100 personnes.

ll a relevé qu’aucun des décédés n’avait été vacciné auparavant.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

Burkina : Le nouveau Premier ministre Zerbo insiste sur la nécessité de travailler d’arrache-pied

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Burkina : Le nouveau Premier ministre Zerbo insiste sur la nécessité de travailler d’arrache-pied

Ouagadougou, 14 déc. 2021 (AIB)- Face à ses collaborateurs ce mardi, le nouveau Premier ministre Lassina Zerbo a insisté sur la nécessité de travailler d’arrache-pied et avec efficacité, dans la mise en œuvre de la feuille de route confiée par le président du Faso.

Dans la soirée de ce mardi 14 décembre 2021, le Premier ministre Lassina Zerbo a rencontré les responsables du Cabinet et du Secrétariat général de la Primature.

Il s’agit d’une séance de présentation et d’échanges afin de mieux faire connaissance avec ses plus proches collaborateurs. Une prise de contact voulue par le chef du gouvernement, au lendemain de son installation et de l’annonce de la composition du gouvernement.

Au cours de son entrevue, le chef du gouvernement a surtout insisté sur la nécessité de travailler d’arrache-pied et avec efficacité, pour accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de la feuille de route confiée par le président du Faso.

Le Premier ministre Lassina Zerbo a exhorté les cadres du Cabinet et du Secrétariat général, à garder le cap de la célérité dans le traitement des dossiers

Il a exhorté les cadres du Cabinet et du Secrétariat général, à garder le cap de la célérité dans le traitement des dossiers. Cela aura pour résultat, a-t-il expliqué, de faire opération zéro parapheurs au quotidien.

Au nom des cadres du Cabinet et du Secrétariat Général, le directeur du Cabinet, Mwin-nog-ti Luc Hien, et Madame Yvonne Rouamba/Guigma, secrétaire générale, ont adressé un message de félicitations au Premier ministre pour sa nomination à la tête de l’exécutif.

Ils ont également réitéré la disponibilité de ces collaborateurs à l’accompagner dans la mission qui lui a été confiée.

Agence d’information du Burkina

Source : DCRP/Primature

Finance: La banque publique togolaise devient International business Bank Togo

Togo-Banque-Privatisation

Finance: La banque publique togolaise devient International business Bank Togo

Ouagadougou, 14 déc. 2021 (AIB)- La Banque togolaise de commerce et d’industrie (BTCI) change de nom et devient IB Bank Togo, selon un arrêté du ministère de l’Economie et des finances togolais datant du 11 novembre 2021.

Cédée en août dernier, par l’Etat togolais à IB Holding de l’homme d’affaires burkinabè, Mahamadou Bonkoungou, la Banque togolaise de commerce et d’industrie (BTCI-banque publique togolaise) change de dénomination et devient International business Bank (IB Bank Togo).

Ce changement a été acté par un arrêté du ministère de l’Economie et des finances togolais daté du 11 novembre 2021 à appris l’AIB auprès de Togotimes.

Il ressort de cet arrêté que le Togo a autorisé la modification de l’actionnariat ainsi que le changement de dénomination sociale de la BTCI, suite au feu vert de la Commission bancaire de l’UEMOA émis le 20 septembre dernier.

Selon Togotimes, les termes de l’arrêté sont clairs : IB Holding s’offre 90% de l’actionnariat contre 10% pour l’État togolais. Seul le montant du deal n’a pas fuité, précise-t-il.

Le média rapporte que les nouveaux dirigeants de ce secteur bancaire devenu IB Holding, doivent finaliser au plus tard cette année, deux augmentations de capital équivalant à 20 milliards de francs CFA. Ce qui porterait le capital social de la BTCI à 27 milliards FCFA au-dessus des exigences prudentielles.

Autres clauses du deal, le nouveau patron de IB Bank Togo, par ailleurs, PDG du Groupe BTP EBOMAF, doit transférer au plus tard le 30 juin 2022, les participations de sa plus grande filiale IB Burkina à IB Holding, société financière de droit togolais créée le 29 juin dernier et dédiée à la “prise de participation dans les entreprises du secteur bancaire et financier”.

En plus de cela, IB Holding doit s’ouvrir à « d’autres investisseurs disposant de capacités financières nécessaires pour accompagner sa stratégie ».

A croire Togotimes, le nouveau patron de IB Bank Togo s’est engagé à mettre à disposition du groupe, courant 2023, 10 milliards de FCFA sous forme de compte d’actionnaire bloqués pour stabiliser la santé financière du groupe.

Notons que le processus de privatisation de la BTCI a été entamé en 2019 alors que l’établissement financier affichait des fonds propres négatifs de -11 milliards de francs CFA, source TogoNews.

IB Holding, une entité du groupe IB Holding appartenant au Burkinabè Mahamadou Bonkoungou a été alors retenue sur les 5 soumissionnaires à l’issue de l’appel d’offres ouvert à cet effet.

Pour le gouvernement du Togo, cette privatisation participe de sa « volonté de nouer des partenariats avec le secteur privé pour accélérer la croissance économique ».

On note que le gouvernement conserve 10% du capital et veillera à la préservation des intérêts des employés ainsi qu’à la consolidation du système financier, cite Togotimes.

Agence d’information du Burkina

KR/wis

Sources :  Togotimes, Togo News

Burkina : Lancement d’une campagne de vaccination contre la COVID-19 dans quatre régions

Burkina-Santé-Vaccination

Burkina : Lancement d’une campagne de vaccination contre la COVID-19 dans quatre régions

Ouagadougou, 14 déc. 2021 (AIB)-Le ministre de la Santé Charlemagne Ouédraogo a présidé ce mardi, le lancement d’une campagne de vaccination contre la COVID-19, prévue du 14 au 23 décembre, dans les régions du Centre, du Centre Ouest, du Sud-Ouest et des Hauts Bassins.

Selon le ministre Charlemagne Ouédraogo, cette campagne de vaccination vise à permettre à la population d’avoir le vaccin à proximité à travers une stratégie avancée qui vise à rapprocher les équipes de vaccination des populations. Il a justifié le choix des quatre régions car elles constituent l’épicentre de l’épidémie.

La campagne vise à vacciner environ 1 700 000 personnes soit 10% de la population d’ici le 31 décembre 2021, a-t-il affirmé. Elle va concerner précisément les personnes de 18 ans et plus y compris les femmes enceintes et les femmes allaitantes.

Pour la campagne, quatre types de vaccin à savoir Astra Zeneca, Sinopharm, Johnson & Johnson et Pfizer sont prévus pour être administrés aux personnes cibles.

« Cette vaccination va concerner à terme, l’ensemble des 13 régions du Burkina Faso, l’objectif étant de couvrir le maximum de personnes avec le nombre de vaccin que nous avons pour protéger la population contre la COVID-19 », a soutenu le ministre Ouédraogo.

Charlemagne Ouédraogo a conseillé les personnes vivantes avec une maladie chronique comme le diabète et l’hypertension, à se faire vacciner car elles sont les plus exposées et aptes à faire la forme grave de la maladie. Il a invité la population à se vacciner car le vaccin est efficace et les équipes sont à leurs services.

A la date d’aujourd’hui, l’on enregistre environ 467 000 personnes vaccinées contre la COVID-19 et 16 500 personnes testées positives.

Agence d’information du Burkina

FBS/wis

CEDEAO : Une nouvelle équipe installée pour assurer la libre circulation dans l’espace

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CEDEAO : Une nouvelle équipe installée pour assurer la libre circulation dans l’espace

Ouagadougou, 14 déc. 2021 (AIB)-Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a installé mardi, à Ouagadougou, les membres de la deuxième équipe de la Task Force chargée d’œuvrer au renforcement de la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CEDEAO.

« Je me réjouit particulièrement de la tenue de cette cérémonie d’installation qui permet aux membres de l’équipe entrante de poursuivre et de renforcer les sillons pour permettre un renforcement de la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CEDEAO », a déclaré le président Kaboré.

Le président Roch Marc Christian Kaboré est le champion de la libre circulation des personnes et des biens de l’espace CEDEAO.

Il s’exprimait mardi, à Ouagadougou, à la cérémonie officielle d’installation des membres de la Task Force de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

L’équipe est composée de sept (07) personnalités issues de sept pays à savoir le Burkina Faso, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Nigeria, le Niger, le Togo et la Gambie.

La Task Force est un organe ad hoc consultatif placé sous l’autorité du président de la Commission de la CEDEAO.

Créée le 25 novembre 2015, elle vise à assurer la mise en œuvre effective de la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace communautaire.

Selon Roch Kaboré, la Task Force est l’outil opérationnel de l’institution dans la facilitation des échanges dans la sous-région.

Selon Roch Marc Christian Kaboré, la Task Force est l’outil opérationnel de la CEDEAO dans la facilitation des échanges dans la sous-région

« L’équipe va assurer l’effectivité de la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace communautaire », a indiqué le président du Faso.

Et aussi gérer, le règlement à l’amiable des litiges entre Etats membres, le plaidoyer et la médiation auprès des autorités des Etats, a-t-il poursuivi.

Le mandat de quatre ans de la première équipe de la Task Force installée en 2016 est arrivé à terme en 2020.

Roch Kaboré a invité la nouvelle équipe à travailler pour que le pilier de l’intégration qu’est la libre circulation soit effectif dans tous nos Etats.

Pour le président de la nouvelle équipe de la Task force, Mohamed Ibn Chambas, la création de la Task Force est une excellente idée qui doit être un catalyseur pour faire bouger les lignes.

« C’est dans cette perspective qu’il faut saluer l’avènement de la Zone de libre échange qui offre une opportunité à la CEDEAO et à tous les Etats du continent africain de conquérir de nouveaux marchés », a-t-il dit. M. Chambas s’est engagé à travailler avec les autres membres pour relever les défis.

« Cette libre circulation des personnes et des biens est une condition pour l’amélioration du commerce intra-communautaire qui reste en deçà des attentes au regard des potentialités des pays de l’espace CEDEAO », a assuré le président de la Commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou.

Pour lui, la pandémie de la COVID 19 a eu un impact négatif sur les entreprises et aussi de nombreuses perturbations sur l’espace communautaire.

Il a exhorté la nouvelle équipe à œuvrer pour la réussite des missions à eux confiées. La cérémonie a été marquée par la remise d’attestations à la première équipe de Task Force.

La nouvelle équipe a reçu ses lettres de mission pour la mise en œuvre effective du Schéma de libération des échanges de la CEDEAO.

La durée du mandat des membres de la Task Force est de quatre ans non renouvelables. Elle travaille sous la supervision du président du Faso.

Agence d’information du Burkina

HB/wis

Bobo-Dioulasso : La police nationale remporte la finale du tournoi inter service

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Bobo-Dioulasso : La police nationale remporte la finale du tournoi inter service

Bobo-Dioulasso, 14 déc. 2021 (AIB)-La police nationale a remporté jeudi dernier, à Bobo-Dioulasso, la finale de la 2e édition du tournoi de football maracana inter-service du Haut-commissaire de la province du Houet, face à la gendarmerie.

La police nationale est venue à bout des élèves sous-officiers de l’école nationale de la gendarmerie (ENSOG) sur le score de deux buts à un, à l’issue d’une finale âprement disputée le jeudi 9 décembre 2021 à Bobo Dioulasso.

Au coup d’envoi, les flics, plus entreprenants et plus menaçants ont ouvert le score au quart d’heure avant de doubler la mise 5 minutes plus tard.

A deux buts, le match semblait plié et la détermination des élèves sous-officiers ne les a pas permis de rattraper leur retard, jusqu’à la première mi-temps.

A la reprise, les gendarmes sont parvenus à réduire le score à la 16ème minutes.

Ainsi, les deux équipes se sont séparées sur le score de 2 buts à 1 en faveur des policiers au coup de sifflet final de l’arbitre.

21 équipes de 24 services de la province du Houet ont participé à ce tournoi lancé le 26 août dernier

Cette finale a permis à la police nationale de s’offrir une enveloppe financière de 100 000 F CFA, un jeu de maillots, un ballon et le trophée de la victoire.

Quant aux finalistes malheureux, ils ont reçu la somme de 75 000 F CFA, un ballon et un jeu de maillots.

Selon le Haut-commissaire de la province du Houet, Lamine Soulama, promoteur du tournoi, l’objectif visé a été largement atteint au regard de la forte mobilisation autour de l’activité sportive.

A le croire, aucune équipe n’a gagné, car selon lui, c’est plutôt tous les travailleurs de la région des Hauts-Bassins qui sont sortis vainqueurs de la compétition.

M. Soulama a noté également que toutes les équipes ont su relever le pari de la cohésion et de la fraternité à l’issue de l’acte 2 de ce tournoi.

Au total, 21 équipes de 24 services de la province du Houet ont participé à ce tournoi lancé le 26 août dernier.

Agence d’information du Burkina

FL-MT/NO/wis

Burkina : Le président Kaboré reçoit la nouvelle version du rapport d’Inata

Burkina : Le président Kaboré reçoit la nouvelle version du rapport d’Inata
Ouagadougou, 14 déc.2021(AIB)- Le président du Faso Roch Kaboré a reçu mardi, la nouvelle version du rapport d’Inata, après avoir rejeté la première qui ne situait pas clairement, selon lui, les responsabilités dans l’attaque terroriste, ayant coûté la vie à une soixantaine de gendarmes le 14 novembre dernier.
Agence d’information du Burkina

Burkina : Le nouveau Médiateur du Faso va prêter serment jeudi

Burkina : Le nouveau Médiateur du Faso va prêter serment jeudi

Ouagadougou, 14 déc. 2021(AIB)-Le nouveau Médiateur du Faso Fatimata Sanou/Touré va prêter serment jeudi, devant le Conseil Constitutionnel, selon une ordonnance de la juridiction parvenue mardi à l’AIB.

Nommée le 26 novembre 2021, Fatimata Sanou/Touré remplace Saran Séré Sérémé qui a présenté sa démission, un mois plus tôt,  pour convenance personnelle.

Agence d’information du Burkina

Solenzo : Un festival pour favoriser le développement de la province des Banwa

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Solenzo : Un festival pour favoriser le développement de la province des Banwa

Solenzo, 14 déc. 2021 (AIB)- La direction provinciale de la culture, des arts et du tourisme a initié, du vendredi au dimanche dernier, la deuxième édition du festival des arts et de la culture (FAC) à Solenzo, afin de favoriser le développement de la province.

Selon le président du comité d’organisation, Kouintani Sanou, la deuxième édition du Festival des arts et de la culture (FAC) vise à rassembler les filles et les fils autour d’un même objectif qui est la cohésion sociale et le développement socioéconomique de la province des Banwa.

Il a expliqué que pendant trois jours, la population de Solenzo a eu droit entres autres, à des prestations artistiques, des danses de masques du village de Dinkoro, de Moussakongo et de Bala etc.

A croire le promoteur de l’évènement et directeur provincial en charge de la culture, les ressortissants doivent faire de ce cadre culturel, un lieu de développement de leur localité.

Le Festival des arts et de la culture (FAC) vise à rassembler les filles et les fils de la province autour du développement socioéconomique des Banwa, a indiqué le président du comité d’organisation, Kouintani Sanou

Pour le premier adjoint au maire de Solenzo, Thierry Wessouma Kouénou, l’émergence de la localité passe aussi par la culture et c’est pourquoi, il a appelé les filles et fils à soutenir l’activité.

Quant à sa Majesté le Massa de Solenzo, il a salué la présence des invités et a imploré les mânes afin que la paix revienne au pays pour que les éditions futures soient meilleures.

Il faut noter qu’un match de football entre entre parents à plaisanterie a été joué à cette rencontre culturelle de 2021.

Agence d’information du Burkina

 SO/NO/wis

Bobo-Dioulasso : Les acteurs de lutte anti-corruption outillés sur de bonnes pratiques de contrôle

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Bobo-Dioulasso : Les acteurs de lutte anti-corruption outillés sur de bonnes pratiques de contrôle

Bobo-Dioulasso, 14 déc. 2021 (AIB)- L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) organise du 13 au 18 décembre, à Bobo-Dioulasso, le cadre de concertation de l’année 2021, sur les bonnes pratiques de contrôle.

« Le cadre permet aux organes de contrôle de l’ordre administratif de disposer de plans d’audit annuels et pluriannuels en tenant compte des priorités cohérentes avec les objectifs de l’administration et les normes internationales d’audit », a déclaré le Contrôleur général adjoint, Urbain Millogo.

M. Millogo s’exprimait lundi à Bobo-Dioulasso, à l’ouverture du cadre de concertation de l’année 2021 de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC).

La rencontre vise, entre autres, à favoriser une meilleure couverture des entités à auditer et à promouvoir les bonnes pratiques en matière de contrôle.

Pendant 5 jours, une centaine d’acteurs passeront en revue les différentes activités menées par les corps de contrôle au cours de l’année en cours.

Deux communications seront livrées au cours de ce séminaire. La première concerne notamment les rôles et responsabilités des corps de contrôle de l’ordre administratif dans la détection des fautes professionnelles.

Et la seconde sur la conception d’un dispositif de reporting pour l’auto-évaluation de l’indicateur PI-26, entre autres.

M. Millogo a rappelé l’opération « mains propres » du chef de l’État annoncée à la suite de l’attaque d’Inata.

Selon le contrôleur général adjoint, Urbain Millogo,  » l’opération mains propres » annoncée par le chef de l’Etat, rappelle l’importance des tâches dévolues au contrôle au quotidien

Cette annonce présidentielle, rappelle l’importance des tâches dévolues au contrôle au quotidien, a-t-il soutenu.

« Le contrôle demeure un rempart contre les dérives de toutes sortes et une bouée de sauvetage pour les gestionnaires des services publics », a-t-il affirmé.

Il a poursuivi que les contrôleurs doivent être fiers de leur métier et être persuadés de son utilité sociale.

M. Millogo a rassuré qu’au sortir de la rencontre, les participants pourront mettre en évidence les fautes professionnelles dans les rapports, les suivre aux conseils de discipline et à l’application des sanctions.

« Les sanctions sont nécessaires, ça y va du maintien du respect de l’autorité de l’Etat et de l’ordre dans nos services publics », selon le premier président de la Cour des Comptes, Jean Baptiste Bouda

Le premier président de la Cour des Comptes, Jean Baptiste Bouda a laissé entendre que le cadre est une opportunité pour mettre en cohérence les actions au plan interne et externe de l’administration.

M. Bouda a évoqué les fautes professionnelles qui minent l’économie de la dépense publique et engendrent d’énormes pertes financières pour l’Etat.

« Les sanctions sont nécessaires, ça y va du maintien du respect de l’autorité de l’Etat et de l’ordre dans nos services publics », a-t-il proposé.

Agence d’information du Burkina

 ASB/SS/hb/wis

Burkina : Lancement officiel du film ‘’ Première république’’ de Tahirou Ouédraogo

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Burkina : Lancement officiel du film ‘’ Première république’’ de Tahirou Ouédraogo

Ouagadougou, 14 déc. 2021 (AIB)-Le film long métrage ‘’ Première république ’’ du réalisateur Tahirou Tasséré Ouédraogo a été lancé ce lundi soir, à Ouagadougou.

Le réalisateur Tahirou Tasséré Ouédraogo, a indiqué s’être inspiré de la série ‘’ Le Trône ‘’ dont il est l’auteur, pour réaliser ce long métrage.

Une série qui passe actuellement sur beaucoup de chaînes nationales et internationales.

Le film retrace le passage d’un régime monarchique à une république, un passage marqué par des élections présidentielles remportées par le candidat le moins attendu, à savoir un paysan illettré.

Selon Tasséré Ouédraogo, ce qu’il faut retenir du film, c’est qu’il ne suffit pas d’avoir de gros diplômes, et comprendre le français pour occuper de hautes responsabilités mais que même un paysan peut être président d’une république.

A travers ce film, il fait aussi la promotion de la démocratie qui doit se faire, selon lui, par le remplacement des monarchies par des républiques.

Il termine ses propos en invitant les Burkinabè à suivre ce film et à apporter leurs différentes critiques pour une bonne image du cinéma burkinabè.

L’acteur de cinéma Loyd Sidibé qui a suivi le film, a félicité le réalisateur pour la mise en scène mais l’a invité à refaire le montage avant les prochaines projections.

Il a aussi invité la population à sortir massivement pour suivre ce film pour d’abord soutenir le cinéma burkinabè mais également soutenir le réalisateur.

L’actrice comédienne Adama Barry, a également félicité les acteurs du film et aussi le réalisateur pour le scénario qu’elle trouve bien.

Agence d’information du Burkina

OSY/wis

Burkina : L’installation du Premier ministre et le nouveau gouvernement à la une des journaux

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Burkina : L’installation du Premier ministre et le nouveau gouvernement à la une des journaux

Ouagadougou, 14 déc. 2021 (AIB)- Les quotidiens de ce mardi évoquent essentiellement l’installation du Premier ministre, Lassina Zerbo, dans ses fonctions, le procès Thomas Sankara, l’an 23 de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, et la formation du nouveau gouvernement à leurs unes.

« Gouvernement resserré : de 33 à 25 membres », titre le quotidien national Sidwaya en publiant les visages des membres de la nouvelle équipe du navire Burkina.

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, qui avait promis un gouvernement « resserré » et « plus soudé » dans un commentaire est en plein dans son schéma, commente le journal.

Il poursuit en affirmant que cela traduit une symphonie avec la voix du peuple qui souhaitait une fusion de certains départements ministériels pour réduire le nombre de ministères.

La célérité avec laquelle le nouveau gouvernement a été dévoilé (trois jours après la nomination d’un Premier ministre et à peine deux heures après sa prise de fonction), est « la preuve que le pays est inscrit dans une urgence jamais égalée », affirme le quotidien.

« Nouveau gouvernement burkinabè : voici l’équipe resserrée de Roch », affiche le doyen des quotidiensprivés burkinabè, L’Observateur Paalga. « Pourvu que l’alchimie gouvernementale marche! », souhaite le journal.

Le journal privé Le Pays, montre en images les 11 nouveaux ministres arrivants et les 9 anciens partants.

Parallèlement, les journaux évoquent la prise de fonction du nouveau Premier ministre, Lassina Zerbo, intervenue quelques heures plutôt avant la publication du nouveau gouvernement.

Sidwaya rapporte que Lassina Zerbo a lancé un appel à la cohésion et au pardon pour mieux relever les défis du moment et a rendu un vibrant hommage à son prédécesseur, Christophe Joseph Marie Dabiré.

L’Observateur Paalga et Le Pays affichent les propos du tout nouveau Premier ministre : « Ma mission est celle dictée par le peuple en ce moment précis de l’histoire du Faso où nous serons engagés tous ensemble ».

Pour sa part, L’Express du Faso, un autre journal privé, édité à Bobo-Dioulasso, estime que « Lassina Zerbo entre pieds joints dans les dossiers chauds ».

Selon le journal, le nouveau chef du gouvernement a dit avoir compris le message du peuple pour un changement des paradigmes.

Concernant le Procès Thomas Sankara, le journal de tous les Burkinabè, Sidwaya, informe que l’audience a été suspendue et reprend demain mercredi.

Mais avant la suspension, le témoin K. Eugène Somda attaché de santé au Centre national d’entrainement commando, au moment des faits, a fait une déposition devant le tribunal.

Le journal rapporte que dans la déposition, il a reconnu avoir participé dans la matinée du 15 Octobre 1987, à la réunion convoquée par le lieutenant d’alors Gilbert Diendéré.

Il poursuit en soutenant que c’est un peu plus tard après cette rencontre qu’il a entendu des coups de feu, alors qu’il était à l’infirmerie, rapporte le quotidien.

L’Observateur Paalga, pour sa part, rapporte que l’infirmier a tenté plusieurs fois d’accéder au Conseil (lieu d’où provenaient les tirs) pour voir ce qui s’y passe sans succès.

« Diendéré m’a fait signe d’avancer et a tiré un banc…il a expliqué que la réunion qu’on a eu le matin, a dégénéré et que le président est mort avec quelques-uns de nos éléments, que voilà leurs corps couchés », a-t-il poursuivit dans son récit.

« Il m’a dit qu’il n’y avait pas de blessés, que le président est mort mais la révolution doit continuer », rapporte L’Express du Faso, citant le témoin.

Le Pays continue en signifiant que de retour à la présidence, une dizaine d’éléments de la sécurité de Thomas Sankara, attendaient Eugène Somda.

Et après leur avoir relaté ce qu’il a vu et entendu au Conseil, ceux-ci voulaient organiser une riposte, mais le témoin dit les en avoir dissuadé car ils risquaient de se faire éliminer au vu du nombre de soldats présents au Conseil.

Autre sujet abordé par les quotidiens, c’est la commémoration de l’assassinat du journaliste d’investigation, Norbert Zongo, assassiné le 13 décembre 1998 avec trois de ses compagnons.

Sidwaya informe qu’à l’occasion de l’an 23 de cet assassinat, le Collectif des organisations démocratiques de masse et des partis politiques et la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude et pour les libertés a tenu un meeting le lundi 13 décembre à Ouagadougou pour encore donner de la voix sur cette affaire qui n’est pas encore élucidée.

Sur le même sujet, L’observateur Paalga titre : « 23 ans du drame de Sapouy : en attendant François Compaoré ».

Le journal indique qu’en plus du meeting dont les mots et les esprits traduisent l’extradition espérée de François Compaoré, présumé commanditaire des crimes, vers le Burkina, une gerbes de fleurs a été déposée sur la tombe du journaliste.

« Nous osons espérer que 2022 verra le jugement du dossier », fonde espoir, Chrysogome Zougmoré du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP), dans Le Pays.

Pour sa part, L’Express du Faso estime que c’est un 13-décembre pas comme les autres, au sens qu’il n’a pas été émaillé de manifestations des scolaires, dans les villes de Bobo-Dioulasso, Kaya, etc.

Des manifestations qui d’habitude violentes, entrainent la perturbation des cours dans les établissements sur pratiquement toute l’étendue du territoire national.

Le journal, par ailleurs, souhaite que les autres villes emboîtent ce pas.

Toutefois le quotidien s’interroge « dossier Norbert Zongo : jusqu’à quand vont durer les prolongations ? ».

Agence d’information du Burkina

KR/wis

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