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Bobo-Dioulasso : Les acteurs de lutte anti-corruption outillés sur de bonnes pratiques de contrôle

Bobo-Dioulasso, 14 déc. 2021 (AIB)- L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) organise du 13 au 18 décembre, à Bobo-Dioulasso, le cadre de concertation de l’année 2021, sur les bonnes pratiques de contrôle.

« Le cadre permet aux organes de contrôle de l’ordre administratif de disposer de plans d’audit annuels et pluriannuels en tenant compte des priorités cohérentes avec les objectifs de l’administration et les normes internationales d’audit », a déclaré le Contrôleur général adjoint, Urbain Millogo.

M. Millogo s’exprimait lundi à Bobo-Dioulasso, à l’ouverture du cadre de concertation de l’année 2021 de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC).

La rencontre vise, entre autres, à favoriser une meilleure couverture des entités à auditer et à promouvoir les bonnes pratiques en matière de contrôle.

Pendant 5 jours, une centaine d’acteurs passeront en revue les différentes activités menées par les corps de contrôle au cours de l’année en cours.

Deux communications seront livrées au cours de ce séminaire. La première concerne notamment les rôles et responsabilités des corps de contrôle de l’ordre administratif dans la détection des fautes professionnelles.

Et la seconde sur la conception d’un dispositif de reporting pour l’auto-évaluation de l’indicateur PI-26, entre autres.

M. Millogo a rappelé l’opération « mains propres » du chef de l’État annoncée à la suite de l’attaque d’Inata.

Selon le contrôleur général adjoint, Urbain Millogo,  » l’opération mains propres » annoncée par le chef de l’Etat, rappelle l’importance des tâches dévolues au contrôle au quotidien

Cette annonce présidentielle, rappelle l’importance des tâches dévolues au contrôle au quotidien, a-t-il soutenu.

« Le contrôle demeure un rempart contre les dérives de toutes sortes et une bouée de sauvetage pour les gestionnaires des services publics », a-t-il affirmé.

Il a poursuivi que les contrôleurs doivent être fiers de leur métier et être persuadés de son utilité sociale.

M. Millogo a rassuré qu’au sortir de la rencontre, les participants pourront mettre en évidence les fautes professionnelles dans les rapports, les suivre aux conseils de discipline et à l’application des sanctions.

« Les sanctions sont nécessaires, ça y va du maintien du respect de l’autorité de l’Etat et de l’ordre dans nos services publics », selon le premier président de la Cour des Comptes, Jean Baptiste Bouda

Le premier président de la Cour des Comptes, Jean Baptiste Bouda a laissé entendre que le cadre est une opportunité pour mettre en cohérence les actions au plan interne et externe de l’administration.

M. Bouda a évoqué les fautes professionnelles qui minent l’économie de la dépense publique et engendrent d’énormes pertes financières pour l’Etat.

« Les sanctions sont nécessaires, ça y va du maintien du respect de l’autorité de l’Etat et de l’ordre dans nos services publics », a-t-il proposé.

Agence d’information du Burkina

 ASB/SS/hb/wis

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