SNC Bobo 2023 : Le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo invité au Mali
Bobo-Dioulasso, 1er mai 2023 (AIB)-Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme du Mali, Andogoly Guindo, a invité son homologue burkinabè en charge de la Culture à la biennale de la culture malienne prévue en juillet prochain à Mopti dans le centre du pays.
La 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2023 qui se déroule jusqu’au 6 mai prochain est susceptible de se prolonger en juillet pour le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo.
Il a reçu une invitation de son homologue du Mali pour assister à la Semaine malienne de la Culture prévu dans deux mois.
« Très bientôt au Mali, il y aura également la biennale artistique et culturelle qui est un évènement majeur qui se déroule depuis plus de 60 ans au Mali » a indiqué le ministre malien.
« Je saisis donc l’occasion pour inviter mon cher frère à cette fête de la culture malienne et africaine prévue à Mopti en juillet prochain », a-t-il poursuivi.
Il a adressé cette invitation le dimanche 30 avril 2023 en marge de la deuxième soirée du Grand prix national des arts et des lettres (GPNAL).
Les autorités burkinabè et malienne ont assisté à la deuxième soirée de prestations des artistes en compétition pour le GPNAL.
Appréciant les prestations artistiques auxquelles il a assisté, le ministre Guindo a relevé « la vitalité, la profondeur et la diversité de la culture burkinabè».
« Cette deuxième nuit des GPNAL nous a montré des facettes très fascinantes de cette riche culture burkinabè. A travers les prestations dans les domaines de la musique moderne et traditionnelle, nous avons vu toute la densité de la culture burkinabè », a-t-il ajouté.
Le ministre malien venait d’assister aux prestations des orchestres Akilisso de la Comoé et Glory of God de l’Oubritenga et à celle en catégorie Vedette de la chanson traditionnelle de Guitanga Kkoro du Yagha.
A la lumière de ce qu’il a observé des prestations artistiques depuis la cérémonie d’ouverture, Andogoly Guindo a trouvé des similitudes entre les cultures burkinabè et malienne.
« Nos deux pays ont en partage un patrimoine culturel millénaire », a-t-il soutenu.
2ème nuit des GPNAL : 14 artistes et ensembles culturels ont rivalisé d’énergie sur scène
Bobo-Dioulasso, 1er mai 2023 (AIB)-Les prestations des artistes en lice pour le Grand prix national des arts et des lettres (GPNAL) se sont poursuivies dans la soirée du dimanche 30 avril 2023 sur la scène de la maison de la Culture Mgr Anselme-Titianma-Sanon.
Chants, danse, musique et slam étaient encore au rendez-vous dans la soirée du dimanche 30 avril 2023 sur la scène de la maison de la Culture Mgr Anselme-Titianma-Sanon de Bobo Dioulasso.
14 artistes et ensembles artistiques ont redoublé d’énergie pour séduire le jury du Grand prix national des arts et des lettres (GPNAL) dans leurs catégories respectives.
Les orchestres Akilisso de la Comoé et Glory of God de l’Oubritenga se sont succédés sur le podium dès 21 heures pour exprimer leurs talents.
Ensuite le représentant du Yagha, Guitanga Kokoro est entré dans la danse dans la catégorie Vedette de la chanson traditionnelle, puis la troupe Wendémita d’Arrounbissi du Nahouri est intervenue en Musique traditionnelle instrumentale avant que la compagnie ARAC du Houet exécute sa prestation de Danse traditionnelle pool adulte.
Le public était déjà chauffé à blanc lorsque Judicaël Honorat Zongo dit l’Albatros, candidat du Boulkiemdé, s’est présenté pour dire son texte axé sur « sa patrie » dont il a loué la diversité culturelle, déploré les divisions entre citoyens avant de conclure sur le ton de la victoire.
Les troupes Tegawendé du Kadiogo (commune de Pabré), Rayimi Coudoumdé de l’Oubritenga, Ratnéèré de Téonsgo dans le Yatenga (commune de Seguennega), Nazounki du Ioba et Yampala de Dano (Ioba) sont également intervenus au fur et à mesure de la compétition avec des créations personnalisées et axées sur des thèmes traitant de l’union, du patriotisme, du respect des valeurs traditionnelles et de la valorisation de l’agriculture.
In fine et dans la même verve, la troupe Yampala du Ioba en musique traditionnelle instrumentale, le slameur Yentama Lompo de la Tapoa et le centre Guiré du Kadiogo dans la catégorie création chorégraphique ont tout aussi présenté respectivement leurs talents dans la valorisation de la culture burkinabè.
Chacune des prestations a reçu en échos des manifestations d’admiration au sein du public à travers des applaudissements ou des cris d’admiration.
Un public qui a compté dans ses rangs le ministre en charge de la Culture, Jean Emmanuel Ouédraogo et son homologue malien Andogoly Guindo.
SNC Bobo 2023 : Un colloque littéraire sur les fondements des diversités culturelles
Bobo-Dioulasso, 1er mai 2023 (AIB)-Le lancement des activités littéraires de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) a été marqué, lundi, par l’ouverture du colloque placé sous le thème de « diversité, convergence et continuité ».
L’une des pages importantes de la Semaine nationale de la culture (SNC) concerne les activités littéraires.
Le lundi 1er mai 2023, à la Chambre de commerce et d’industrie de Bobo-Dioulasso, la cérémonie d’ouverture du volet littéraire de la SNC a été couplée à un colloque réunissant les sommités du monde de la culture burkinabè.
Avant le démarrage de cette rencontre, les ministres de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, et celui de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Joseph André Ouédraogo, ont visité plusieurs stands d’exposition et de vente de livres.
Le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo (à gauche) et le ministre Joseph André Ouédraogo
Cette visite a permis aux autorités de prendre connaissance de certaines œuvres exposées. « Je pense que rien ne peut remplacer le livre », a déclaré le ministre André Ouédraogo.
Pour lui, le meilleur plan actuellement pour amener les élèves à s’intéresser à la lecture est de faire en sorte que les sujets de réflexion du baccalauréat proviennent des livres.
A l’issue cette visite, le ministre en charge de l’Education nationale a présidé l’ouverture du colloque placé sous le thème : « diversité, convergence, continuité ».
Il s’agit, à son avis, d’une rencontre de réflexion et d’échanges en vue d’édifier l’opinion publique nationale et internationale sur les fondements des diversités culturelles portés par une soixantaine de communautés ethnoculturelles.
« Nous avons la conviction que la culture peut être un rempart contre l’extrémisme violent et le terrorisme », a fait savoir le ministre.
Il a invité les participants à des réflexions en vue de sortir « des idées fortes » pour venir à bout du terrorisme.
Le ministre en charge de la Culture, Jean Emmanuel Ouédraogo, a aussi souhaité que de ce colloque, émerge la conviction que le Burkina n’ira nulle part sans sa diversité et sa culture.
SNC Bobo 2023 : Le village des communautés officiellement ouvert
Bobo-Dioulasso, 1er mai 2023 (AIB)-Le ministre délégué chargé de la coopération régionale, Karamoko Jean Marie Traoré, a procédé, le dimanche 30 avril 2023 à l’ouverture officielle du village des communautés de la Semaine nationale de la Culture 2023.
Le village des communautés de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) est officiellement ouvert.
Le dimanche 30 avril dernier, le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, chargé de la Coopération régionale, Karamoko Jean Marie Traoré, a procédé, en présence du ministre guinéen de la Culture, à la coupure du ruban symbolique dudit village.
Le ministre délégué chargé de la coopération régionale, Karamoko Jean Marie Traoré a officiellement ouvert le village des communautés
Elles sont 14 communautés à exposer leur savoir-faire. Il s’agit de la République démocratique du Congo (RDC), du Burundi, du Niger, du Benin, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Sénégal, du Tchad, du Nigeria, du Congo, du Togo et bien entendu du Burkina Faso.
Après avoir fait le tour des différents stands, Karamoko Jean Marie Traoré a avoué avoir voyagé dans les villages du Burkina et à travers l’Afrique.
«Le village des communautés montre toute la diversité et l’étendue de la richesse. Il montre que nous avons encore de la richesse pour construire la paix partout où il le faut», a-t-il laissé entendre.
Pays invité de la SNC, la Guinée, à travers son ministre de la Culture, Alpha Soumah, a salué l’initiative. «La SNC est la fête de la culture de toute l’Afrique. Les pays africains doivent venir partager cette joie de vivre à travers la parenté à plaisanterie avec le Burkina», a-t-il souhaité.
Le PNUD est le parrain du village des communautés de la SNC 2023. Par la voix du représentant de la représentante résidente au Burkina, Dieudonné Kini, le PNUD a fait le choix de s’associer au village des communautés, parce qu’il trouve en cet espace une vitrine par excellence de la diversité culturelle présente dans le pays.
«Un cadre de brassage interculturel du genre permet aux communautés de mieux se connaitre et de mieux s’accepter», a-t-il laissé entendre.
Au village des communautés, ce sont la journée des communautés, le marché traditionnel, l’animation podium et les joutes oratoires de parents à plaisanterie.
SNC Bobo 2023 : Les trésors humains vivants à l’honneur
Bobo-Dioulasso, 1er mai 2023 (AIB)-une des innovations majeures de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) est la participation des trésors humains vivants(THV).
Une exposition iconographique les met en avant à la maison de la Culture Mgr Anselme Titianma Sanon.
Ils sont reconnus pour leur savoir-faire, leur connaissance et leur contribution à la préservation de la culture traditionnelle burkinabè.
Ce sont les trésors humains vivants du Burkina Faso. Ils sont mis à l’honneur lors de cette édition de la Semaine nationale de la culture (SNC).
L’exposition a présenté des portraits photographiques de plusieurs Trésors humains vivants (THV), accompagnés de courtes biographies décrivant leur travail et leur contribution à la culture burkinabè.
Il s’agit, entre autres, de maitre Titenga Frédéric Pacéré né en 1943 à Manéga dans la province de l’Oubritenga qui s’est illustré dans la bendrologie ou la science du langage du tambour.
Le responsable de l’exposition iconographique, Kalssoro Kéïta
Il y a aussi Gorgo Léontine Ado née vers 1931 à Kando dans la province du Namentenga qui s’est illustrée dans la musique traditionnelle.
De même que Konomba Traoré né vers 1947 à Samogohiri dans la province du Kénédougou qui s’est, quant à lui, illustré dans la manufacture du balafon.
Au nombre de 17, ils ont tous été proclamés Trésors humains vivants le 22 décembre 2015.
Selon le responsable de l’exposition iconographique, Kalssoro Kéïta, cette exposition vise à faire connaitre les trésors humains vivants du Burkina Faso.
« Cela rentre en droite ligne des missions de la direction en charge du patrimoine pour valoriser et sauvegarder les métiers des trésors humains vivants », a-t-il affirmé.
A l’en croire, tout au long de la SNC, les visiteurs vont découvrir le travail de ces personnes exceptionnelles et leur contribution à la préservation de la culture traditionnelle burkinabè.
SNC Bobo 2023 : Tchériba La commune des décoratrices d’intérieur
Bobo-Dioulasso, 1er mai 2023 (AIB)-La commune de Tchériba située à une quarantaine de kilomètres de Dédougou est reconnue pour sa variété d’objets d’art en terre cuite. Zoom !
Tchériba, le nom d’une commune qui rime avec objets d’art en terre cuite. Située à une quarantaine de Kilomètres de Dédougou (Chef-lieu de la région de la Boucle du Mouhoun) sur l’axe Dédougou- Koudougou, elle a la particularité d’être une championne dans la transformation de la terre cuite.
Sur la route nationale 14, aucun passant ne peut s’abstenir d’admirer le savoir-faire des femmes exposé le long de la ville. Un point d’exposition qui est régulièrement envahi par les voyageurs.
Dès l’arrêt d’un car, c’est la bousculade chez les vendeuses pour présenter les produits aux passagers qui souvent ont l’embarras du choix tant les articles sont diversifiés.
On peut y trouver des objets de décoration et des ustensiles de cuisine, des soupières, des assiettes, des plateaux, des canaris, des jarres, des fourneaux, des carafes, des coffres, des pots de fleurs.
En somme, tout ce qu’il faut pour équiper ou orner une maison. Et on en trouve pour toutes les bourses. Les prix varient selon la taille et les matériaux utilisés pour la fabrication.
Avec un billet de 1000 FCFA ou même moins, un passager peut rentrer chez lui avec un souvenir de Tchériba. Certains produits peuvent se monnayer jusqu’à 5000 ou 10 000 FCFA.
Et L’activité constitue une véritable affaire pour la commune et implique plusieurs acteurs. Il y a les potières qui font la fabrique avec la matière première qui est l’argile et le travail de peinture et de coloration qui est réservé à des artisans.
Au fil du temps, les objets de Tchériba sont acheminés par des commerçants vers d’autres villes du Burkina pour y être exposés.
Musée Communal de Bobo-Dioulasso : Des enfants découvrent la richesse culturelle du Burkina Faso
Bobo-Dioulasso, 1er mai 2023 (AIB)-Le musée communal de Bobo-Dioulasso a ouvert ses portes aux visiteurs pendant cette Semaine nationale de la culture (SNC), offrant une occasion pour les citoyens de découvrir l’histoire et la culture de leur ville et de leur pays.
La Semaine nationale de la culture (SNC) se poursuit dans la ville de Bobo-Dioulasso avec une visite organisée au musée communal de la ville.
Cette visite a rassemblé, le dimanche 30 avril 2023, 165 enfants venus découvrir la richesse culturelle du Burkina Faso.
Placée sous le thème : « Diversité culturelle, ferment de l’unité nationale », cette SNC a pour but de promouvoir et de préserver le patrimoine culturel du pays.
Les enfants ont ainsi pu découvrir une collection variée d’objets d’art et d’artefacts historiques, allant des instruments de musique traditionnels aux vêtements et aux outils anciens.
Les visiteurs ont également pu découvrir des expositions temporaires sur des sujets variés, allant de l’histoire de la région à l’art contemporain.
Selon la vice-présidente de la commission enfants, Rosine Diabaté, il s’agit avant tout de sensibiliser les enfants à l’importance de préserver la diversité culturelle du Burkina Faso.
« Nous voulons leur donner l’envie de découvrir leur pays, de s’intéresser à leur patrimoine et de le préserver pour les générations futures », a-t-elle expliqué.
A l’en croire, ses enfants ont été parrainés par l’UNICEF qui accompagne la SNC afin de permettre à mille enfants de participer aux activités.
La vice-présidente de la commission enfants, Rosine Diabaté
Les enfants ont été particulièrement intéressés par les expositions d’art contemporain.
« Je suis très contente d’être venue ici, j’ai appris beaucoup de choses sur notre pays et notre culture. J’aimerais rentrer dans le petit avion », a déclaré un élève de 12 ans.
Les citoyens ont été nombreux à visiter le musée pendant ce jour, témoignant ainsi de l’intérêt croissant pour la préservation de la culture et de l’histoire locale.
Quant au guide du musée, Idriss Soré, il a exprimé sa satisfaction de voir des enfants s’intéresser aux activités du musée communal.
Monseigneur Anselme Titianma Sanon invite à faire de la SNC un instrument de réconciliation avec la mondialité
Bobo-Dioulasso, 1er mai 2023 (AIB)-L’Archevêque Emérite de Bobo-Dioulasso Monseigneur Anselme Titianma Sanon a animé ce lundi, la conférence inaugurale du colloque sur la littérature qui se tient à l’occasion de la 20è édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2023.
L’Archevêque émérite de Bobo-Dioulasso Monseigneur Anselme Titianma Sanon a animé la conférence inaugurale qui avait pour thème « Diversité culturelle, creuset communautaire et vecteur de paix et de cohésion sociale ».
Il a donné trois définitions de la culture. La première, c’est la culture vue comme cultiver son champ, la deuxième, c’est la culture comme savoir être et savoir-faire et la troisième, la culture de la paix.
Il a indiqué que chaque société a sa culture et chaque culture a ses traits culturels qui sont entre autres la langue, la production économique, l’organisation politique, l’art de dialoguer avec le bois pour en faire un masque, l’art de travailler avec l’argile pour fabriquer quelque chose d’utile à la société, l’art de prendre du coton pour réaliser des habits avec plusieurs couleurs.
Monseigneur Anselme Titianma Sanon (2è à partir de la gauche) a animé la conférence inaugurale
La culture pour Monseigneur Anselme Titianma Sanon c’est « l’humanité, c’est l’humanisme et c’est la rencontre des traits culturels qui font l’Afrique multiple et une ».
Il a estimé que « cette multiplicité dans l’unité, montre que nous existons pour nous et pour les autres et elle apporte quelque chose de plus à notre identité ».
Quand tu apprends une nouvelle langue, tu es renforcé
« Quand tu apprends une nouvelle langue, tu es renforcé, tu trouves de nouvelles forces, tu as une autre vision de l’univers que tu n’avais pas », a fait savoir l’archevêque émérite.
Pour lui, la diversité par les traits culturels se retrouve dans tous les domaines notamment la façon de manger. « Certains mangent avec les mains, d’autres avec des fourchettes qui peuvent être en bois ou en fer et d’autres encore avec des baguettes », a-t-il précisé.
Selon lui, accepter la société culturelle, c’est accepter les traits culturels qui font que chacun de nous a une identité culturelle qu’il porte et qui lui permet de se présenter comme un vis-à-vis.
A son avis, la rencontre avec l’autre nous permet d’être nous-même et de montrer notre capacité à apporter à ce dernier quelque chose.
Il a relevé que c’est l’acceptation de la différence et de l’appartenance à la même terre, le partage des mêmes valeurs qui nous permettent de dire que nous existons au même titre que les autres. « Personne n’est de trop sur cette terre », a-t-il noté.
Sur l’histoire culturelle du Burkina, Monseigneur Anselme Titianma Sanon a rappelé que la valorisation de la culture au Burkina Faso qui est matérialisé depuis 40 ans par la Semaine nationale de la culture (SNC) a été mené pendant la colonisation par des voltaïques comme Lompolo Koné, Kargougou Moussa et d’autres.
De son avis, le président Thomas Sankara est venu donner un second souffle à la valorisation de la culture avec la création de la Semaine nationale de la culture et le lancement de l’Institut des Peuples noirs.
Pour Monseigneur Sanon, la culture burkinabè et africaine et les instruments pour sa valorisation comme la semaine nationale de la culture seront demain ce que les Burkinabè et Africains décideront.
« Notre Afrique de demain sera l’œuvre de nos mains. Le Burkina Faso de demain, nous le moulerons de nos mains avec ses forêts, ses savanes, ses minerais. Chaque génération doit apporter sa quôte part », a-t-il affirmé.
« Notre génération peut se demander si elle a joué son rôle et dans quel domaine », s’est-il interrogé en citant les domaines de la culture, de la politique, de la morale, du vivre ensemble.
Faire de la SNC, un instrument de la réconciliation avec la mondialité
Le prélat burkinabè a préconisé la création d’une chaine de radio et de télévision culturelle pour toute l’Afrique pour que tous les pans culturels africains soient vus et entendus par les africains et même au de-là du continent.
« Il nous faut une chaine à travers laquelle tous les peuples de l’Afrique se retrouvent », a-t-il souligné.
Le Dr Doti Bruno Sanou a assuré la modération de la conférence
Monseigneur Anselme Titianma Sanon a terminé sa communication en affirmant que la culture est un instrument à la fois monumental et précieux entre nos mains.
« Notre génération a fait ce qu’il a pu », a-t-il estimé. Il a invité la génération actuelle à faire de la SNC, un instrument de l’unité de toute l’Afrique, un instrument de la réconciliation avec la mondialité et le dialogue des peuples.
Plateaux off de la SNC Bobo 2023 : Le Roi Abdallah Dossama et Sali Z font la fête avec le public
Bobo-Dioulasso, 1er mai 2023 (AIB)-Les artistes musiciens burkinabè Le Roi Abdallah Dossama et Sali Z ont presté le dimanche 30 avril 2023 nuit à la place Tiéfo Amoro de Bobo-Dioulasso, marquant l’ouverture des plateaux off de la 20è édition de la semaine nationale de la culture.
Les plateaux off, l’une des activités de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2023 ont démarré le dimanche 30 avril 2023 sur plusieurs sites à Bobo-Dioulasso.
Sali Z
A la place Tiéfo Amoro située devant la gare ferroviaire de Bobo-Dioulasso, deux artistes musiciens ont animé cette première nuit devant un public mobilisé à cet effet.
Il est 23 heures passé quand Sali Z monte sur le podium pour une série de chansons notamment Dounia qui parle des difficultés de la vie.
« Quand on te donne du poisson, c’est bien mais apprends à pêcher toi-même, c’est encore mieux », reprend-t-elle dans une autre chanson qui invite chacun à travailler à être indépendant.
Sali Z qui s’est marié en mai 2022 a terminé sa prestation avec sa chanson bien connue du public « A chacun son jeudi ».
La chanson invite les jeunes filles non encore mariées à ne pas se décourager mais à rester confiant car chacun à son jeudi (c’est-à-dire son jour de mariage).
Malgré les calomnies, les critiques, les médisances, l’artiste demande aux jeunes filles la patience et la prière jusqu’au grand jour, celui du mariage.
Après la prestation de Sali Z, le Roi Abdallah Dossama est annoncé par le présentateur qui invite le public à accueillir l’artiste avec les torches de leurs téléphones portables allumées.
Dans un environnement nocturne, on observe alors de petits points de lumières qui scintillent pour accueillir l’artiste sur scène.
Vêtu en habit traditionnel Bôbô, le Roi Abdallah Dossama démarre sa prestation avec une chanson qui invite à plus d’humilité dans la vie car personne ne peut se suffire à lui tout seul.
L’artiste quitte la scène pour se rapprocher du public massé à quelques mètres pour communier avec elle.
La seconde chanson de l’artiste déplore la désunion dans les familles et dans la société.
Le Roi Abdallah Dossama
La prestation du Roi Abdallah Dossama a pris fin avec sa célèbre chanson d’espoir très connue et prisé « Zôgô Zôgô » qui veut dire « petit à petit en langue Bôbô ».
Selon l’artiste tout vient à son temps, donc il ne faut pas se décourager dans la vie quelque soit les difficultés du moment.
Le Roi Abdallah Dossama a commencé la musique dans la décennie 2000. Il a aujourd’hui trois albums et un maxi.
Le premier album est sorti en 2006, le deuxième en 2011, le troisième en 2017 et le maxi en 2019. « On a commencé la promo du maxi et la réalisation de clips », a-t-il souligné.
Burkina : Plusieurs dizaines de terroristes neutralisés, des armes lourdes récupérées
Ouagadougou, 1 mai 2023(AIB)-Les frappes de l’armée burkinabè ont décimé ce lundi, plusieurs dizaines de terroristes qui s’apprêtaient à lancer des attaques contre un détachement militaire et contre des paisibles populations dans l’Est du Burkina, a appris l’AIB auprès de sources militaires.
L’armée burkinabè a anticipé ce lundi 1er mai 2023 plusieurs attaques terroristes dans l’Est du pays.
En effet, grâce à ces radars, elle a localisé des terroristes sur une centaine de motos et de tricycles qui s’apprêtaient à attaquer le détachement de Ougarou et des populations.
Grâce à l’intervention des vecteurs aériens, plusieurs dizaines de terroristes, des motos et des armes ont été calcinés.
Des fuyards y compris ceux qui se croyaient à l’abri sous des arbres, subiront le même sort, car les frappes ont été très précises.
Les troupes engagées au sol ont achevé le travail après des combats contre des terroristes clairement identifiés.
Notons aussi que des motos, des mitrailleuses 12.7, d’autres armes et divers matériels en bon état, ont été récupérés.
Par ailleurs, les Forces combattantes ont livré des batailles dans plusieurs localités contre les groupes armés terroristes.
Les Forces amies invitent les égarés à quitter les rangs des criminels, s’ils veulent préserver leurs vies.
Pour ce faire, ceux qui désirent déposer les armes peuvent contacter le Centre national des appels au par appel au 199 et par WhatsApp aux numéros +226 71 20 33 33 et +226 68 24 44 44.
La France critiquée à l’ONU pour les discriminations raciales et les violences policières
par Agnès PEDRERO
Attaques contre les migrants, profilage racial, violences policières : la France a été critiquée lundi à l’ONU qui examinait la situation des droits de l’homme dans ce pays.
Les 193 Etats membres de l’Organisation des Nations unies doivent régulièrement rendre compte de la situation des droits humains sur leur territoire et se soumettre aux recommandations de leurs pairs.
Un grand nombre de pays, y compris les Etats-Unis mais également la Tunisie, ont appelé la France à davantage combattre les violences et les discriminations raciales.
« Nous recommandons à la France d’intensifier ses efforts pour lutter contre les crimes et les menaces de violence motivés par la haine religieuse tels que l’antisémitisme et la haine antimusulmane », a déclaré la représentante américaine, Kelly Billingsley.
Le Brésil, ainsi que le Japon, ont déploré « le profilage racial par les forces de sécurité » et l’Afrique du Sud a appelé la France à « prendre des mesures pour garantir des enquêtes impartiales par des organes extérieurs à la police dans tous les cas d’incidents racistes impliquant des policiers ».
La ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la diversité, Isabelle Rome, qui conduisait la délégation française, n’a pas directement répondu à chaque critique mais a comparé le racisme et l’antisémitisme à « un poison pour la République ».
– Violences policières –
Les violences policières au cours d’opérations de maintien de l’ordre, en particulier de manifestations, ont été mises en exergue par plusieurs délégations comme la Suède, la Norvège et le Danemark.
Celle du Liechtenstein a réclamé une enquête indépendante sur ces excès, le Luxembourg que la France « repense sa politique en matière de maintien de l’ordre tandis que la Malaisie veut que les responsables « soient punis ».
La Russie, le Venezuela et l’Iran, trois pays dont les graves violations des droits de l’homme sont régulièrement condamnées par l’ONU et les organismes de défense des droits humains, ont aussi choisi de plus particulièrement s’en prendre aux violences policières.
« Nous sommes préoccupés par les mesures dures et parfois violentes visant à disperser des citoyens pacifiques », a lâché la représentante russe, Kristina Sukacheva.
En France même, les critiques se sont multipliées contre le recours à la force jugé excessif ces derniers mois envers les manifestants opposés à la réforme des retraites.
Pendant la session des réponses de la délégation française, Sabrine Balim, une conseillère juridique du ministère de l’Intérieur, a fait valoir que « l’usage de la force » était « strictement encadré (…) et, en cas de faute, sanctionné ».
En outre, elle a rappelé que les membres des forces de l’ordre avaient obligation de porter un numéro d’identification individuel « afin d’assurer une visibilité et une traçabilité de leurs actions ». Une obligation pas toujours respectée et le ministre français de l’Intérieur, Gérard Darmanin a exigé qu’il soit porté « en toutes circonstances ».
– Femmes et sports –
Plusieurs Etats ont également exhorté la France à oeuvrer en faveur de la défense des droits des femmes, certains, comme l’Espagne et le Royaume-Uni, mettant l’accent sur les violences conjugales.
D’autres pays ont insisté sur les droits des femmes musulmanes, comme la Malaisie qui a appelé la France à « rapidement » modifier les lois leur interdisant de se couvrir le visage dans les espaces publics.
Le sport a également eu sa place pendant les débats. Ainsi, la Slovaquie a demandé que « les mesures de surveillance introduites par la loi sur les Jeux Olympiques respectent les principes de nécessité et de proportionnalité ». Ce texte voté le mois dernier par le Parlement, contient un important volet sécuritaire, dont le recours à la vidéosurveillance algorithmique, suscitant des inquiétudes.
Les Samoa ont souhaité à la France « beaucoup de succès dans l’organisation de la Coupe du Monde de Rugby » à venir mais ont d’abord demandé au gouvernement de « ratifier le traité sur l’interdiction des armes nucléaires » adopté par les Nations unies en 2017.
Mobilisation générale et respect des libertés : Le Burkina répond à l’Union européenne
Ouagadougou, 1er mai 2023(AIB)- Le gouvernement burkinabè a rassuré lundi, l’Union européenne et la communauté internationale dans son ensemble, que le décret portant mobilisation générale et mise en garde prend en compte la protection des droits intangibles garantis par la Constitution du Burkina Faso et les Conventions internationales auxquelles le pays est partie prenante.
Agence d’information du Burkina
Lire le communiqué dans son intégralité
« Dans une déclaration en date du 14 avril 2023, l’Union européenne, par la voix de son Porte-parole, Madame Nabila MASSRALI, a pris note de l’adoption du décret portant mobilisation générale au Burkina Faso et réitéré aux autorités de la Transition ses messages » afin que la lutte armée » contre le terrorisme ne se fasse pas au détriment « des droits humains et du droit international humanitaire ».
Elle a, par ailleurs, exprimé ses préoccupations par rapport à la «restriction de l’espace civique et démocratique» et invité les autorités de la Transition à mener des enquêtes approfondies sur toutes les allégations de violations de Droits humains.
Le Gouvernement remercie l’Union européenne pour sa solidarité avec le peuple burkinabe et l’intérêt accordé à la situation des Droits humains au Burkina Faso.
Le Gouvernement souligne que depuis huit (8) ans, des hordes de terroristes sans foi ni loi assassinent, pillent, violent et martyrisent des populations innocentes dans le but d’assouvir leurs desseins maléfiques sur le Burkina Faso.
L’essence de leur entreprise funeste est fondée sur la violation massive des Droits humains et la négation pure et simple du droit à la vie pour des milliers de Burkinabè lâchement assassinés, et des millions d’autres qui n’ont leur salut qu’en empruntant, contraints et forcés les chemins déshumanisants d’un exil interne.
En dépit de ce contexte sécuritaire et humanitaire difficile, le Gouvernement ne ménage aucun effort pour respecter ses engagements en matière de Droits humains et de droit international humanitaire et protéger les droits et libertés de tous les Burkinabè ainsi que de tous ceux qui vivent au Burkina Faso.
C’est aussi le sens de notre combat et de la résistance héroïque de notre peuple contre le terrorisme.
Une lutte pour la vie, la dignité humaine et la liberté.
Le Gouvernement rassure l’Union européenne et la communauté internationale dans son ensemble, que le décret portant mobilisation générale et mise en garde prend en compte la protection des droits intangibles garantis par la Constitution du Burkina Faso et les Conventions internationales auxquelles notre pays est partie prenante.
Les textes d’application de ce décret, en cours d’adoption, intègrent la prévention et la réparation d’éventuels cas de violations de Droits humains.
Par ailleurs, le Gouvernement reste fermement attaché à la lutte contre l’impunité de façon générale et particulièrement dans le contexte de la lutte armée contre le terrorisme.
L’opérationnalisation en cours de la prévôte vise à affiner la documentation d’éventuels cas de violation et atteinte aux Droits humains en vue de mieux lutter contre l’impunité.
Le Gouvernement est conscient des enjeux liés à la préservation de l’espace civique et démocratique.
Il attache du prix au dialogue et à la concertation avec l’ensemble des forces vives de la Nation dans toutes les décisions majeures qu’il prend, dans l’intérêt du renforcement des conditions de protection des droits et libertés fondamentaux.
Le Gouvernement reste disposé à poursuivre le dialogue avec l’Union européenne pour le renforcement de la liberté et de la dignité des populations injustement affectées par la crise sécuritaire et humanitaire et réaffirme son engagement à défendre les intérêts vitaux de notre peuple.
Gourma : La mère du bébé retiré d’une latrine retrouvée
Fada N’Gourma, 1er mai 2023 (AIB)- La mère du bébé retiré du fond d’une latrine à Fada N’Gourma, a été retrouvée, a appris l’AIB hier dimanche.
En rappel, un bébé de sexe féminin, âgé d’à peine une semaine a été découvert dans la fosse d’une latrine au niveau d’une école primaire du secteur N°1 de Fada N’Gourma, le lundi le 24 avril 2023.
Ce bébé a eu la vie sauve suite à l’alerte donnée aux Forces de défense et de sécurité (FDS).
Quelques jours après, suite à des enquêtes diligentées, la mère de ce bébé a été retrouvée.
Selon les sources de l’AIB, il s’agit d’une élève en classe d’examen dans un établissement secondaire de Fada N’Gourma.
Aux dernières nouvelles, l’AIB a appris que le bébé qui était admis dans un centre de santé à Fada N’Gourma, se porte bien et continue de bénéficier de soins appropriés.
Ioba : le nouveau directeur provincial de la solidarité, de l’action humanitaire installé
Dano, 29 avr. 2023 (AIB) – Le secrétaire général de la province du Ioba André Lankoandé a officiellement installé le nouveau directeur provincial de la solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille Gouman Evariste Somé le jeudi 27 avril 2023 à Dano.
La cérémonie de passation de service entre les directeurs provinciaux entrant et sortant en charge de l’action humanitaire du Ioba s’est déroulée dans la salle de réunion du haut commissariat de Dano. C’était en présence des membres des corps constitués de la province, des collaborateurs, parents et amis.
C’est le secrétaire général de la province du Ioba représentant la haut commissaire qui a présidé la dite cérémonie. Gouman Evariste Somé, inspecteur d’éducation spécialisée, a été porté à la tête de la direction provinciale de la solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille du Ioba, région du sud-ouest au cours du conseil des ministres du 13 avril 2023.
Somé était précédemment directeur provincial de la solidarité du Noumbiel dans le sud-ouest. Il est originaire du Ioba précisément du village de Orpoune dans la commune de Oronkua. Il remplace à ce poste Sié Pascal Poda, inspecteur d’éducation spécialisée. Celui-ci a déjà pris service à Diébougou comme directeur provincial en charge de l’action humanitaire de la Bougouriba.
Poda a passé 07 mois à la tête de la direction provinciale du Ioba. Sié Pascal Poda a remercié la première responsable de la province avec ses collaborateurs pour leur accompagnement durant sa mission dans le Ioba. Il a cité plusieurs actions entreprises et en cours de réalisation en faveur des couches vulnérables et défavorisées mais qui restent tout de même moins perceptibles par l’œil extérieur au regard de l’immensité du défi à relever.
Le personnel de la direction provinciale à travers son représentant Boureima Ouédraogo, a réitéré ses remerciements au directeur sorti pour les moments de bonne collaboration et sa qualité managériale. Il s’engage par ailleurs, à accompagner le nouveau directeur pour la réussite de sa mission au Ioba.
Le directeur entré a reconnu que seul, il serait difficile d’atteindre les objectifs de sa mission. C’est pourquoi, M. Somé en appelle à la solidarité de tous les acteurs. Pour lui, aucun conseil ne serait de trop, pourvu qu’il conduise à l’atteinte des résultats escomptés.
Il souhaite que ces collaborateurs travaillent avec anticipation et vigilance. «Il n’y aura pas de round d’observation car les problématiques, les acteurs et les partenaires sont connus. Ce qui reste, c’est plus d’engagement et de sacrifice » a-t-il souligné.
Quant au secrétaire général de la province du Ioba, il a salué la qualité des relations avec le directeur sorti pour la gestion de certaines situations sociales. André Lankoandé a souhaité la bienvenue au nouveau directeur. Il l’a rassuré de la volonté de la haut commissaire et de l’ensemble des collaborateurs à soutenir toutes les initiatives.
Selon M. Lankoandé, Gouman Evariste Somé bénéficiera de l’accompagnement de tous pour consolider les acquis et poursuivre avec les nouveaux défis à venir. Agence d’information du Burkina
SZ/as/ata/ak
Promotion de la paix et de la cohésion sociale : la jeunesse de Solenzo se concerte
Solenzo, 29 avr. 2023 (AIB) – Les jeunes de Solenzo se sont concertés samedi dans ladite ville en vue de planifier des activités entrant dans le cadre de la recherche de la paix et de la promotion sociale dans la localité.
Le retour de la quiétude à Solenzo a permis à la population de mener à bien ses activités. A cet effet le président communal des jeunes de Solenzo a entamé une mise en place des bureaux de cellules de veille dans les 4 secteurs de la ville et les 29 villages que compte la commune.
C’est ainsi que les différents responsables des cellules de veille des 4 secteurs se sont rencontrés ce samedi 29 avril pour une concertation en vue de programmer des activités et accélérer le reste de la mise en place des bureaux des villages restants.
Le président communal des jeunes a salué la forte mobilisation du fait que la salle des fêtes de la mairie a refusé de monde dont l’âge varie entre 18 et 40 ans.
Selon le président communal « Solenzo vient de loin et le devoir de la jeunesse c’est parler le même langage et développer la commune ».
« Notre province était tombée et il était difficile de faire ce qu’on veut dans notre ville. Aujourd’hui grâce aux FDS la vie a repris son cours normal. C’est maintenant le tour des jeunes à soutenir la transition et se départir des querelles inutiles », s’est-il exprimé.
Dans les échanges il a été question d’organiser une marche de soutien aux FDS et à une collecte de fonds pour soutenir l’effort de guerre et également les PDI qui sont nombreux dans la ville de Solenzo.
Selon les responsables des cellules de veille, dans les jours à venir une mobilisation sera faite pour lancer les différentes activités et aussi inviter toute la jeunesse à une franche collaboration avec les FDS pour la libération totale de la commune de Solenzo en particulier et de toute la province des Banwa en général. Agence d’information du Burkina SO/AS/ATA/AK
Burkina : « La revendication n’est pas la guerre, ni la haine » selon le PM Kyelem De Tambela
Ouagadougou, 1er mai 2023 (AIB)-Le Premier ministre (PM) burkinabè, Me Apollinaire Kyelem De Tambela a déclaré lundi, face aux travailleurs à Ouagadougou, que la revendication n’est ni la guerre, ni la haine mais une expression des besoins avec courtoisie et détermination, à la faveur de la fête internationale du travail.
« La revendication, ce n’est pas la guerre. La revendication, ce n’est pas la haine. On exprime ses besoins avec courtoisie et détermination. Si on s’assoie ensemble, on peut trouver des solutions, surtout dans le dialogue. Aucun n’a intérêt à piétiner l’autre », a déclaré le Premier ministre, Me Apollinaire Kyelem De Tambela devant les travailleurs mobilisés pour lui remettre leur plateforme revendicative.
Me Kyelem De Tambela s’exprimait lundi 1er mai 2023 en marge de la commémoration de la journée internationale des travailleurs où il a reçu le cahier de doléances des organisations syndicales.
A propos, Me Kyelem a indiqué que le gouvernement doit concilier le principe contradictoire.
« S’il y a des patrons c’est parce qu’il y a des travailleurs et s’il y a des travailleurs, c’est parce qu’il y a des patrons. Si l’entreprise disparaît, il n’y aura plus de travailleurs, s’il n’y a plus de travailleurs non plus, il n’y aura pas de patrons », a expliqué le chef du gouvernement burkinabè.
Selon lui, il faudra essayer de concilier ces deux principes, les intérêts du patronat et les intérêts du travailleur.
« Quand vous tirez trop sur les intérêts du patronat, ça peut casser la ficelle. Quand vous tirez trop sur les intérêts des travailleurs, ça peut également créer des problèmes », a-t-il précisé, poursuivant que c’est cette situation que le gouvernement doit gérer à chaque instant, voir où se trouvent les intérêts des travailleurs et voir où se trouvent les intérêts du patronat pour qu’ensemble ils puissent continuer à fonctionner.
Il a ajouté que le gouvernement a examiné toutes les doléances de la plateforme revendicative émise par les organisations syndicales en conseil de cabinet.
« Je pense que bientôt vous allez recevoir une correspondance de notre part qui va vous exprimer les compromis auxquels nous sommes arrivés et je pense que vous en tirerez satisfaction », a-t-il noté.
Me Apollinaire Kyelem De Tambela a par ailleurs relevé que le code du travail est ficelé et que le débat se trouve maintenant à l’Assemblée législative de Transition (ALT).
De son avis, avec la situation sécuritaire difficile que le Burkina Faso traverse depuis huit (08) ans, la priorité des priorités demeure la sauvegarde de l’intégrité territoriale et de la vie des populations.
« Si le territoire disparaît aucun droit ne saurait subsister : que ce soit le droit à l’emploi, le droit à la création d’entreprise le droit d’expression, tout va disparaitre », a-t-il souligné.
« Si chacun met balle à terre, si nous arrivons à concilier les intérêts, nous pourrons avancer ensemble pour l’émancipation et la prospérité de tous », a-t-il conclu.
Pour sa part, le président du mois des organisations syndicales, Ernest Ouédraogo dit rester attentif quant au traitement d’un certain de nombre de dossiers notamment, le check off des permanents syndicaux et du code du travail, qui jusqu’à-là ne connaissent d’aboutissement.
Quant au cahier de doléances, M. Ouédraogo a signifié qu’il comporte cinq (05) grands chapitres qui sont entre autres, la sécurité des populations et de leurs biens sur l’ensemble du territoire, les mesures contre la vie chère, l’accès au logement et à la terre, le respect et l’élargissement des libertés individuelles et collectives et la promotion du travail décent. Agence d’information du Burkina HO/as/ata/ak
SNC Bobo 2023 : C’est parti pour la foire artisanale et commerciale
Bobo-Dioulasso, 30 avril 2023 (AIB)-Le ministre en charge du Développement Industriel, Serge Gnaniodem Poda a procédé ce dimanche, à Bobo-Dioulasso, à l’ouverture de la foire artisanale et commerciale de la 20e édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC) Bobo 2023.
Le ministre du Développement Industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises, Serge Gnaniodem Poda a donné le top départ en présence du ministre burkinabè en charge de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo et de son homologue guinéen, Alpha Soumah.
Selon le ministre Serges Poda, la foire artisanale et commerciale vise à promouvoir et à consolider l’intégration économique au moyen des échanges intracommunautaires.
Le ministre en charge du Développement Industriel, Serge Gnaniodem Poda a donné le top de départ de la foire artisanale
Aussi, elle offre un cadre approprié pour les exposants et les festivaliers de partager leurs expériences et d’établir des partenariats mutuellement avantageux.
Elle est l’une des manifestations de la biennale culturelle burkinabè qui contribue à rendre la SNC beaucoup plus visible et lui donne plus d’éclat selon le ministre Poda.
À l’entendre, la foire artisanale et commerciale se positionne comme l’une des activités phares de la SNC. Elle offre plusieurs possibilités tant pour les exposants que pour les festivaliers.
Les autorités visitent les stands
Comme à l’accoutumée la foire artisanale et commerciale rassemble une diversité d’exposants évoluant dans divers domaines d’activités riches dont l’agroalimentaire, l’artisanat et l’art
De même que la pharmacopée, l’informatique et les technologies, la communication, les banques et assurances, le commerce, les maquis-resto etc.
Cette année, elle ne déroge pas à la règle. En effet, la foire compte environ 636 stands avec des exposants venus de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Ghana, du Sénégal et de la Guinée, pays invité d’honneur.
Invite à visiter les Stands
Serge Poda a invité les populations à visiter massivement les stands durant cette biennale tout en respectant les consignes de sécurité.
Par ailleurs, la tenue de la grand-messe dans une situation nationale marquée par la reconquête du territoire est un signe de la résilience du peuple burkinabè.
Pour sa part, le ministre de la culture guinéen Alpha Soumah, s’est réjoui de se retrouver une fois de plus au Burkina Faso.
« Être choisi comme pays invité d’honneur pour une telle manifestation, ne se refuse pas. Il y a des liens très étroits entre le Burkina Faso et la Guinée de par l’histoire, les populations et les communautés », a-t-il fait savoir.
« C’est toujours un plaisir pour nous de venir ici après le SIAO et le FESPACO et de participer à la SNC », a ajouté le ministre guinéen.
Il a également salué le dynamisme du peuple burkinabè qui reste debout malgré le contexte sécuritaire.
Le ministre en charge de la culture guinéen a remis le masque Nimba bien connu en Guinée au ministre, Jean Emmanuel Ouédraogo.
« Le pays frère, la Guinée, notre pays, sera toujours aux cotés des pays comme le Burkina Faso, pour montrer que l’Afrique, c’est l’unicité, l’Afrique est indivisible. (…). La volonté burkinabè de consommer local est d’inspiration très poussée et toute l’Afrique a envie de faire comme ça », a-t-il soutenu.
La fin de la cérémonie a été marquée par la coupure du ruban suivie de la visite des stands.
Pour remercier le Burkina Faso d’avoir honoré la Guinée, la délégation guinéenne conduite par son ministre en charge de la culture a remis le masque Nimba bien connu en Guinée. au ministre, Jean Emmanuel Ouédraogo.
Burkina : Le chef de l’Etat salue l’engagement et la dévotion des travailleurs burkinabè
Ouagadougou, 1er mai 2023 (AIB)-Le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré a salué lundi, à l’occasion de la commémoration de la journée internationale du Travail, l’engagement et la dévotion des travailleurs burkinabè.
<< je salue l’engagement et la dévotion des travailleurs burkinabè qui, au quotidien, remplissent leurs missions souvent dans des conditions difficiles >>, a indiqué le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré.
Le capitaine Ibrahim Traoré s’exprimait lundi 1er mai 2023 à l’occasion de la commémoration de la journée internationale du Travail.
A cette occasion, le président Ibrahim Traoré dit avoir une pensée particulière aux travailleurs des zones à fort défi sécuritaire qui bravent des dangers de tous ordres pour accomplir leur devoir.
Chaque 1er mai, l’ensemble des travailleurs du monde commémorent la lutte menée pour de meilleures conditions de vie et d’emplois.
Burkina : Le chef de l’Etat salue l’engagement et la dévotion des travailleurs burkinabè
Ouagadougou, 1er mai 2023 (AIB)-Le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré a salué lundi, à l’occasion de la commémoration de la journée internationale du Travail, l’engagement et la dévotion des travailleurs burkinabè.
<< je salue l’engagement et la dévotion des travailleurs burkinabè qui, au quotidien, remplissent leurs missions souvent dans des conditions difficiles >>, a indiqué le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré.
Le capitaine Ibrahim Traoré s’exprimait lundi 1er mai 2023 à l’occasion de la commémoration de la journée internationale du Travail.
A cette occasion, le président Ibrahim Traoré dit avoir une pensée particulière aux travailleurs des zones à fort défi sécuritaire qui bravent des dangers de tous ordres pour accomplir leur devoir.
Chaque 1er mai, l’ensemble des travailleurs du monde commémorent la lutte menée pour de meilleures conditions de vie et d’emplois.