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Boulgou/Paludisme : Plus de 32 000 enfants bénéficient du traitement préventif 

Boulgou/Paludisme : Plus de 32 000 enfants bénéficient du traitement préventif 

Bittou 26juillet 2025 (AIB) – La campagne de Chimio-prévention saisonnier (CPS) de lutte contre le paludisme, couplée à la lutte contre la malnutrition aiguë a permis d’administrer une dose préventive a 32 672 enfants dans le district sanitaire de Bittou, a indiqué le médecin chef de district sanitaire de Bittou, Dr Bourama Ouattara.

Selon le médecin chef du district sanitaire de Bittou, Dr Bourama Ouattara, cette opération entre dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre le paludisme, principale cause de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans au Burkina Faso.
La campagne de chimio prévention (CPS) a ciblé les enfants âgés de 3 à 59 mois, particulièrement vulnérable pendant la saison des pluies, période de forte transmission du paludisme.

Il a également souligné que la campagne a été couplée à des actions de dépistage et de prise en charge de malnutrition aiguë, qui concerne les enfants de 6 à 59 mois.
La réussite de la campagne de chimio prévention, couplée à la malnutrition aiguë a été possible grâce à la mobilisation des agents communautaires ainsi que l’implication des parents et des leaders locaux, a ajouté M Ouattara.

Il a salué l’engagement de tous les acteurs impliqués et a invité les parents à poursuivre les efforts de prévention en respectant les mesures complémentaires telles que l’utilisation régulière des moustiquaires imprégnées et aussi vivre dans un cadre sain.

Le district sanitaire de Bittou a mobilisé 356 distributeurs et les enfants qui ne sont pas à jour de leur calendrier vaccinal ont été rattraper pour ce premier passage.

Agence d’information du Burkina
Sk-dnk-ata

Burkina/Cinéma : Une association plonge les jeunes dans la création et la critique cinématographique

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Burkina/Cinéma : Une association plonge les jeunes dans la création et la critique cinématographique

Ouagadougou, 27 juil. 2025 (AIB) – L’Association Cinéma Vision-Burkina Faso (ACV-BF) a organisé, ce samedi, un atelier dénommé « ÉDUC CINÉMA », en vue de susciter l’intérêt des jeunes de 18 à 25 ans pour les métiers du 7e art, notamment dans les domaines de la création et de la critique cinématographiques.

Dans son mot introductif, le président de l’ACV-BF, Coulibaly Kassoum, s’est dit satisfait de la tenue de cette activité qui, selon lui, est l’aboutissement des efforts des membres de l’association ayant fédéré leurs énergies et leurs connaissances au service du cinéma de la mère patrie.

M. Coulibaly considère le cinéma comme un art à part entière, doté d’une histoire, d’un système de langage et regroupant un ensemble de métiers. C’est pourquoi, à travers les quatre modules de formation, il s’agit de transmettre aux jeunes les bases élémentaires du cinéma, en lien avec son histoire, ses métiers, et les outils nécessaires pour l’analyse et la critique de films.

« À travers le cadre associatif, nous entendons partager avec les plus jeunes ce que nous savons du cinéma. Nous comptons susciter chez eux une passion pour cet art et les encourager à s’investir dans un domaine porteur d’avenir », a-t-il déclaré.

Il a également félicité les jeunes pour leur participation à cet atelier, véritable cadre d’immersion dans l’univers de la création et de la critique cinématographiques, avant de leur souhaiter une fructueuse formation.

« Cet atelier se veut à la fois théorique et pratique. C’est pourquoi, avec les formateurs, il sera question de visionnage, d’écriture, d’analyse de films et d’échanges. Notre souhait est que vous repartiez de cette session avec l’envie de raconter des histoires, de savoir comment les raconter, et d’être capables d’émettre un avis critique sur les films que vous regardez », a-t-il ajouté.

Selon la formatrice Orokia Barro, après un bref récapitulatif sur l’histoire du cinéma, les participants découvriront le processus de fabrication et de promotion d’un film, avant d’enchaîner sur les différents métiers du cinéma. Un court film mobile sera écrit, réalisé et monté par les jeunes, qui termineront la journée par le visionnage et l’analyse d’un court métrage d’environ 20 minutes.

Pour le parrain de la cérémonie, Évariste Pooda, figure de l’écosystème cinématographique burkinabè, cette initiative est à saluer car elle fait la promotion du cinéma national et prépare la relève. Elle permet également aux jeunes de découvrir très tôt le monde du cinéma. Il a félicité les organisateurs et marqué toute sa disponibilité à les accompagner dans cette noble mission.

« Je voudrais surtout m’adresser à ces jeunes qui ont eu la chance d’être sélectionnés : qu’ils saisissent pleinement cette opportunité pour découvrir le cinéma et ses métiers. C’est une pépinière qu’il faut entretenir, car à travers ce type de formations, certains pourront devenir les professionnels du cinéma de demain », a-t-il soutenu.

Quant au représentant des jeunes participants, Barry Ousseni, il a exprimé sa satisfaction de pouvoir apprendre gratuitement les fondamentaux des métiers du cinéma.

La formation des jeunes se déroulera en deux sessions, les samedis 26 juillet et 2 août 2025 à Ouagadougou. Au total, quatre modules seront dispensés, portant sur : l’histoire du cinéma, le processus de fabrication et de promotion d’un film, les métiers du cinéma et l’analyse de film.

Agence d’information du Burkina

BBP/ata

Burkina : Examens et médicaments génériques moins chers dans les hôpitaux de Bobo et Banfora 

BURKINA-SANTE-REDUCTION-PRIX-EXAMENS

Burkina : Examens et médicaments génériques moins chers dans les hôpitaux de Bobo et Banfora 

Ouagadougou, 27 juil. 2025 (AIB)- Les journalistes se sont rendus du jeudi 24 au vendredi 25 juillet 2025, aux centres hospitaliers de Bobo-Dioulasso, dans le cadre d’une caravane de presse, initiée par le ministère de la Santé, pour constater l’effectivité de la réduction des prix des examens et des médicaments génériques.

Dans le cadre de l’amélioration de l’accessibilité financière aux soins de santé au Burkina Faso, les hommes et femmes de médias ont constaté l’effectivité de la mesure.

A l’hôpital Sourô Sanou de Bobo-Dioulasso, le patient Elie Ouattara, a apprécié la mesure du gouvernement et a salué la réduction des prix des médicaments essentiels génériques.

« Il y a certains produits qui manquent et il faut aller les chercher dans les autres pharmacies. Quand on n’a pas quelqu’un sur place pour rester avec le malade, c’est souvent difficile », a-t-il déclaré.

Au Centre hospitalier régional de Banfora, le même constat a été fait par les journalistes.

Selon la radiologue, Atiogbé Adeline, avec la baisse des prix, la population a accès plus facilement au scanner qui est très contributif pour le diagnostic de certaines maladies.

« Cela a permis également de réduire les évacuations qu’on faisait sur Bobo pour les patients qui avaient besoin du scanner », a-t-elle dit.

Mme Atiogbé a également précisé que le nombre de patients a augmenté avec l’application de ladite mesure.

« Au semestre passé, nous sommes à plus de 1000 scanners dans le mois », a soutenu la radiologue Atiogbé Adeline.

Dans tous les centres hospitaliers visités, la mesure de réduction des prix des examens et des médicaments essentiels génériques a été appliquée et effective.

Les patients ont salué l’initiative présidentielle et ont plaidé pour la disponibilité des produits dans les dépôts pharmaceutiques.

Le gouvernement a décidé le 13 mars 2025, la baisse des tarifs du scanner, de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) et des actes d’hémodialyse.

Agence d’information du Burkina

HB/no/yo

Ganzourgou : 1000 arbres mis en terre pour reverdir la forêt classée de Wayen

Burkina/Ganzourgou-JNA-Reboisement-Kougri

Ganzourgou : 1000 arbres mis en terre pour reverdir la forêt classée de Wayen

Zorgho, 26 juillet 2025 (AIB) – La province du Ganzourgou a célébré, le samedi 26 juillet 2025, la 7e édition de la Journée nationale de l’arbre (JNA) dans le village de Kougri, commune de Zam. À l’occasion, 1000 plants d’espèces médicinales ont été mis en terre dans la forêt classée de Wayen, sur une superficie de 2 hectares, en présence des autorités administratives, coutumières et de nombreux invités.

Placée sous le thème : « Plantes médicinales : source de résilience sanitaire et climatique des communautés », la cérémonie s’est déroulée sous le patronage du gouverneur de la région de Oubri, Sy Assita Barry, la présidence du haut-commissaire du Ganzourgou, Mme Aminata Sorgho/Gouba, et le parrainage de l’opérateur économique Clément Kaboré.
Dans son discours, le Haut-Commissaire a salué la mobilisation des forces vives, notamment les VDP, les groupes Koglwéogo et les « wayignans », pour leur engagement en faveur de la restauration du couvert végétal. Elle a rappelé l’importance de la forêt classée de Wayen, un patrimoine de 12 000 hectares protégé depuis 1941 mais aujourd’hui menacé par des pratiques destructrices comme la coupe abusive de bois, l’orpaillage ou la divagation des animaux.

« Face à cette situation, il nous revient d’agir et d’agir maintenant », a-t-elle lancé. Elle a précisé que les plants mis en terre sont reconnus pour leurs vertus thérapeutiques, capables de soigner diverses affections comme le diabète, les infections urinaires ou les hémorroïdes.
Pour le directeur provincial des eaux et forêts du Ganzourgou, Sayouba Sigué, plus de 1000 plantes médicinales capable de séquestrer le Carbonne mis en terre, « c’est mercveilleux. » pour lui, ce reboisement va contribuer à adoucir le climat et apporter un climat sein dans le village de Kougri. Il a invité les populations à veiller à l’entretien de ces plants et à annoncé la mise en place d’un comité à cet effet.

Le haut-commissaire a rappelé que la stratégie adoptée cette année s’inscrit dans la dynamique de « l’heure patriotique pour reverdir le Faso », une initiative lancée par les plus hautes autorités du pays. Grâce à cette approche inclusive, plus d’un million de plants ont été mis en terre dans dans le Ganzourgou, qui s’est hissé à la première place au plan national.

L’activité a également été marquée par la présentation de sacs écologiques aux femmes de Kougri, en vue de réduire l’usage des sachets plastiques. Le chef du village, les tradipraticiens et la Présidente de la délégation spéciale communale de Zam, Stéphanie Tenin Lonfo/Soma, ont tour à tour salué l’initiative et appelé à une gestion durable des ressources forestières.

Agence d’information du Burkina
MS-dnk-ata

Burkina/Mali-Rencontre-Gouvernance-Ressources-Naturelles

Burkina/Mali-Rencontre-Gouvernance-Ressources-Naturelles

Tannounyan : Banfora accueille une rencontre Burkina-Mali pour une meilleure gouvernance des ressources naturelles transfrontalières

Banfora, 26 juillet 2025, (AIB) – Le Ministère de l’Administration territoriale et de la Mobilité, à travers le Secrétariat permanent de la Commission nationale des frontières, a organisé à Banfora, les 24 et 25 juillet 2025, une rencontre d’échange sur la gestion des ressources naturelles transfrontalières. Cette initiative a réuni les acteurs frontaliers des régions des Tannounyan (Burkina Faso) et de Sikasso (Mali), dans une dynamique de renforcement de la gouvernance foncière et de la cohabitation pacifique entre les communautés vivant de part et d’autre de la frontière.

L’objectif de cette rencontre est de jeter les bases d’un cadre de concertation permanent entre les autorités administratives frontalières, afin de mieux anticiper et résoudre les conflits liés à l’accès et à l’exploitation des ressources naturelles.

Les échanges ont porté sur plusieurs axes : la mise en place d’un système transfrontalier de partage d’informations sécuritaires, la gouvernance des ressources naturelles, et la définition des mécanismes de promotion de la paix et de la cohésion sociale.

Selon Le Gouverneur de la région des Tannounyan, Badabouè Florent Bazié, cette session constitue une opportunité stratégique.

« Nous sommes réunis avec nos homologues du Mali pour harmoniser nos interventions sur le terrain, afin que nos populations puissent vivre en harmonie et gérer convenablement les ressources naturelles dans ces espaces frontaliers », a-t-il confié.

Le Gouverneur a exprimé sa gratitude envers la forte délégation malienne présente, saluant ainsi l’esprit de coopération qui caractérise désormais les relations entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger, membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

« Nous formons un seul peuple. Les frontières héritées de la colonisation ne doivent plus être des barrières. J’invite nos populations à cultiver la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble », a ajouté M. Bazié.

Le Chef de la délégation malienne, le Contrôleur général major de la police, Tiantio Diarra, conseiller du gouverneur de Sikasso, a pour sa part salué les autorités du Burkina Faso pour avoir initié cette session.

Cette session est capitale. Elle doit permettre une meilleure prise en compte des dimensions sociales, économiques et humaines dans la gestion des ressources naturelles aux frontières, a-t-il souhaité.
Le Secrétaire permanent de la Commission nationale des Frontières du Burkina Faso, Fidèle Gouèm, a rappelé que cette initiative s’inscrit dans la volonté politique des deux Etats de faire de leurs peuples, un même peuple.

Travailler ensemble pour une gestion intégrée et concertée des ressources est une nécessité pour un vivre ensemble durable, a-t-il laissé entendre.
Soutenue par plusieurs partenaires, dont l’ONG CARE, MOPSS et l’Association pour la Promotion de l’Elevage en Savane et au Sahel (APESS), cette rencontre marque un pas important vers la construction d’un espace frontalier pacifique, solidaire et résilient, à l’image des ambitions portées par l’AES.

Agence d’information du Burkina
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Alain Traoré alias Alino Faso déclaré mort en Côte d’Ivoire

Alain Traoré alias Alino Faso déclaré mort en Côte d’Ivoire

Ouagadougou, 27 juillet 2025 (AIB)-C’est avec une profonde tristesse et une grande consternation que l’Agence d’Information du Burkina (AIB) a appris, ce dimanche 27 juillet 2025 en début de soirée via les réseaux sociaux, l’annonce du décès de Alino Faso, de son vrai nom Alain Christophe Traoré.

Selon un communiqué daté du même jour et attribué au procureur de la République de Côte d’Ivoire, largement relayé, notre compatriote est décédé alors qu’il était en détention dans ce pays voisin.

Cependant ni la famille du défunt, ni l’ambassade du Burkina Faso en Côte d’Ivoire, ni même le gouvernement burkinabè n’ont été officiellement informés de cette disparition qui, à la surprise générale, date du 24 juillet selon le même communiqué.

Une réaction du gouvernement burkinabè est attendue dans les prochaines heures.

Agence d’Information du Burkina

Bobo-Dioulasso : La Coupe Communale de la Relève officiellement lancée

Bobo-Dioulasso : La Coupe Communale de la Relève officiellement lancée

Bobo-dioulasso, 26 juillet 2025 (AIB) – La première édition de la Coupe Communale de la Relève a été lancée ce samedi 26 juillet au stade wobi de Bobo-Dioulasso.

Destinée aux jeunes footballeurs non licenciés de 15 à 20 ans, cette compétition vise à détecter de nouveaux talents tout en occupant sainement les jeunes pendant les vacances.

Chez les filles, douze équipes réparties en trois poules de quatre prennent part à ce tournoi. En match d’ouverture, l’AS Tigresse s’est imposée 2-0 face à l’AS Saint-Étienne. Côté garçons, le match inaugural a opposé le secteur 06 au secteur 28. Le secteur 06 l’a emporté par 3 buts à 0.

Présent à la cérémonie, Ismaël Traoré, président du District de Football du Houet et représentant du président de la Ligue régionale des Hauts-Bassins, a salué cette initiative de la Délégation Spéciale communale, qu’il qualifie de cadre idéal de détection de la relève footballistique locale.

Au total, 32 secteurs de la ville répartis en huit poules de quatre équipes s’affronteront pendant deux mois. La grande finale est prévue pour le 27 septembre prochain.

Agence d’Information du Burkina 

Bobo-Dioulasso, 27 juillet 2025 (AIB) – Le jeune auteur burkinabè Daniel Kaboré a présenté dimanche à Bobo-Dioulasso, son ouvrage intitulé Entrepreneur rebelle, en présence de ses enseignants, invités et proches.

Bobo-Dioulasso, 27 juillet 2025 (AIB) – Le jeune auteur burkinabè Daniel Kaboré a présenté dimanche à Bobo-Dioulasso, son ouvrage intitulé Entrepreneur rebelle, en présence de ses enseignants, invités et proches.

L’œuvre, composée de neuf chapitres, retrace le parcours d’un jeune diplômé qui, face au chômage, décide de se lancer dans l’entrepreneuriat au lieu de subir l’attente d’un emploi.

Selon l’auteur, le livre se veut une source de motivation pour la jeunesse, en l’invitant à oser, à croire en elle-même et à créer ses propres opportunités. Il affirme que l’État fournit déjà des efforts pour accompagner les jeunes, mais qu’il revient aussi à ces derniers de prendre des initiatives concrètes en vue de leur insertion socio-professionnelle.

Natif de Bobo-Dioulasso, Daniel Kaboré a obtenu son baccalauréat en 2019 avant de poursuivre des études en sciences humaines et sociales à l’Université Nazi Boni, sanctionnées par l’obtention d’une licence. Il s’intéresse depuis à la gestion de projets et à l’accompagnement des initiatives jeunes.

À travers Entrepreneur rebelle, Daniel Kaboré rend hommage à tous ceux qui osent emprunter des chemins non conventionnels pour bâtir leur avenir.

Une forte pluie provoque des dégâts à Ouahigouya y compris au lycée Yadéga

Burkina-Saison-Pluie-Dégâts-Éducation

Une forte pluie provoque des dégâts à Ouahigouya y compris au lycée Yadéga

Ouahigouya, 27 juillet 2025 (AIB)-Une forte pluie accompagnée de vents violents s’est abattue dans la nuit de samedi à dimanche sur la ville de Ouahigouya, causant d’importants dégâts matériels, notamment au lycée Yadéga, dont le bloc administratif et neuf salles de classe sont désormais hors d’usage, a constaté l’AIB.

Selon les services de la météorologie, la cité de Naaba Kango a enregistré environ 60 millimètres de pluie dans la matinée du 27 juillet.

Cette pluie extrême a fortement impacté plusieurs secteurs de la ville, dont le marché central et le lycée Yadéga, établissement secondaire public construit à l’époque coloniale, avec un effectif de 1 897 élèves à la fin de l’année scolaire 2024-2025.

Sur les lieux, le constat est désolant : blocs de béton, tôles arrachées, ferrailles tordues (IPN) jonchent le sol, témoignant de la violence de la tempête. Si aucun blessé n’a été enregistré, les pertes matérielles sont lourdes et préoccupantes.

Le proviseur du lycée, Sidsoré Simon Ouédraogo, a dressé un premier bilan : six bureaux administratifs endommagés avec leurs documents et équipements informatiques, neuf salles de classe détruites, ainsi que le hall de la cuisine scolaire et une partie du parking.

« Je remercie notre hiérarchie qui s’est mobilisée rapidement pour constater les dégâts. Mais aujourd’hui, nous avons besoin d’un appui d’urgence, notamment en matériel de bureau, pour permettre à l’administration de fonctionner en cette période cruciale de préparation de la rentrée 2025-2026 », a lancé M. Ouédraogo.

Le responsable de l’établissement appelle à la solidarité des parents d’élèves, des riverains et des forces vives de la région du Yatenga. Il a également soumis une doléance à l’Association pour le développement économique et social du Nord, dans l’attente d’un soutien plus structurant de l’État.

Agence d’information du Burkina
PN/ata

Burkina : Ahmed Malick Koama devient docteur après une thèse sur les risques sanitaires dans les sites d’orpaillage

Burkina : Ahmed Malick Koama devient docteur après une thèse sur les risques sanitaires dans les sites d’orpaillage

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La soutenance de thèse de doctorat, option : Santé, Sécurité, Environnement, d’Ahmed Koama dit Rahim a eu lieu le 25 juillet 2025 dans l’enceinte de l’INSA à Bobo-Dioulasso. Il a été jugé digne du grade de Docteur avec mention très honorable et félicitations du jury. Son directeur de thèse a été le Pr Maxime K. Drabo et le jury a été présidé par la Pr Sanata Bamba.

« Risques sanitaires sur les sites d’orpaillage : état des lieux sur deux sites au Burkina Faso ». C’est autour de ce thème qu’Ahmed Malick Koama dit Rahim a consacré près de cinq années de recherche, couronnées par sa soutenance de thèse le 25 juillet 2025 à Bobo-Dioulasso devant un jury composé de la Pr Sanata Bamba (présidente), du Pr Maxime K. Drabo (directeur de thèse) et du maître de recherche Dramane Zongo de l’IRSS.

L’impétrant, Ahmed Koama dit Rahim, attaché de santé en ophtalmologie à l’origine, est désormais Docteur, après avoir brillamment défendu son thème de recherche. Pour lui, la question des risques sanitaires sur les sites aurifères au Burkina Faso mérite une réelle appropriation par les politiques publiques. Il a précisé que son étude a été menée sur deux sites situés dans la région du Sud-Ouest.

Ahmed Koama a mis en évidence les risques sanitaires qui affectent plusieurs couches sociales, notamment les orpailleurs et les acteurs connexes présents sur ces sites, tels que ceux de la restauration et bien d’autres.

Il a suggéré, entre autres, que des postes sanitaires soient pris en compte par les autorités sur les sites aurifères afin de garantir une meilleure prise en charge des problématiques de santé publique, avec l’implication active des agents de santé.

Le directeur de thèse, Pr Maxime K. Drabo, a souligné que la recherche a été conduite avec rigueur scientifique. « Il s’est agi de produire des éléments de preuve fiables, nécessaires à ce type d’exercice scientifique », a-t-il déclaré. Pour lui, les résultats de cette recherche pourraient permettre aux acteurs de mieux prévenir certains risques sanitaires. Ces données pourraient également être utilisées pour réduire les risques déjà identifiés.

Comme l’a également suggéré la présidente du jury, les résultats de cette thèse pourraient contribuer à l’élaboration de politiques publiques dans le domaine de la santé, à condition que les décideurs soient sensibilisés et accompagnés dans ce sens.

Pour la Pr Sanata Bamba, Dr Ahmed Malick Koama a mené des recherches structurées autour de cinq axes, dont les résultats démontrent clairement l’existence de risques sanitaires sur les sites aurifères. Elle a insisté :

« Des risques sanitaires liés à l’usage de produits chimiques comme le mercure, dont les concentrations dépassaient les normes, ont été relevés. L’étude a aussi mis en évidence des risques élevés d’infections, notamment d’origine sexuelle, sur ces sites. Elle a également concerné des enfants de moins de 12 ans, dont le taux de fréquentation sur ces sites s’élève à 17 %. »

Selon la Pr Sanata Bamba, ces résultats ouvrent d’importantes perspectives en matière de prévention des risques et de sécurité au travail.

Après les observations et critiques formulées à propos du document de thèse, Dr Ahmed Koama dit Rahim a promis de prendre en compte les amendements afin de parfaire son travail.

Agence d’information du Burkina

Zorgho : une coupe interreligieuse pour renforcer la paix et la cohésion sociale

Burkina-Ganzourgou-Cohésion-Sociale-Maracana

Zorgho : une coupe interreligieuse pour renforcer la paix et la cohésion sociale

Zorgho, (AIB) – La première édition de la coupe (Maracana) interreligieuse pour la paix et la cohésion sociale du Ganzourgou a été lancée le samedi 26 juillet 2025 sur le terrain « Nons-Raaga » (marché de volailles) de Zorgho. L’initiative, portée par le Pasteur Emmanuel Wangraoua, vise à promouvoir le vivre ensemble entre les différentes confessions religieuses de la province.

La cérémonie de lancement a connu la présence des autorités de toutes les confessions religieuses et a été marquée par deux rencontres sportives. Le premier match a opposé l’équipe des coutumiers à celle de l’église catholique. Cette dernière l’a remporté par un but à zéro. Le second match, très disputé, a vu la victoire de l’équipe musulmane face aux protestants sur le score de 2 buts à 1.

Selon le promoteur, l’objectif principal de cette compétition est de raviver la flamme de la paix et de la cohésion entre les populations. « Nous avons organisé cette coupe pour rassembler toutes les filles et tous les fils du Ganzourgou. Dans les familles, on trouve des catholiques, des musulmans, des protestants et des coutumiers qui vivent en harmonie. Pourquoi ne pas promouvoir cette entente au sein de toute la société ? », a expliqué le Pasteur Wangraoua.

L’initiative a été bien accueillie par les communautés qui ont chacune constitué une équipe pour participer au tournoi. Les rencontres se poursuivront jusqu’à la finale prévue pour le 2 août 2025. Cette finale se jouera toujours à Zorgho, sous le patronage du Haut-Commissaire, Aminata Sorgho/Gouba et le parrainage du Pasteur Samuel Kalkoumdo. Le conseiller spécial du président du Faso, Ragnang-newindé Isidore Tiemtoré, y est attendu en qualité d’invité d’honneur.

Les organisateurs espèrent que cette compétition inspirera d’autres régions du pays à initier des actions similaires afin de consolider la paix et la cohésion entre les différentes composantes de la société burkinabè.

MS/ATA

Ganzourgou : 1000 arbres mis en terre pour reverdir la forêt classée de Wayen

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Ganzourgou : 1000 arbres mis en terre pour reverdir la forêt classée de Wayen

Zorgho, 26 juillet 2025 (AIB) – La province du Ganzourgou a célébré, le samedi 26 juillet 2025, la 7e édition de la Journée nationale de l’arbre (JNA) dans le village de Kougri, commune de Zam. À l’occasion, 1000 plants d’espèces médicinales ont été mis en terre dans la forêt classée de Wayen, sur une superficie de 2 hectares, en présence des autorités administratives, coutumières et de nombreux invités.

Placée sous le thème « Plantes médicinales : source de résilience sanitaire et climatique des communautés », la cérémonie s’est déroulée sous le patronage du gouverneur de la région de Oubri, Mme Sy Assétou Barry, la présidence du haut-commissaire du Ganzourgou, Mme Aminata Sorgho/Gouba, et le parrainage de l’opérateur économique Clément Kaboré.

Dans son discours, Mme le Haut-Commissaire a salué la mobilisation des forces vives, notamment les VDP, les groupes Koglwéogo et les « wayignans », pour leur engagement en faveur de la restauration du couvert végétal. Elle a rappelé l’importance de la forêt classée de Wayen, un patrimoine de 12 000 hectares protégé depuis 1941 mais aujourd’hui menacé par des pratiques destructrices comme la coupe abusive de bois, l’orpaillage ou la divagation des animaux.
« Face à cette situation, il nous revient d’agir et d’agir maintenant », a-t-elle lancé.

Elle a précisé que les plants mis en terre sont reconnus pour leurs vertus thérapeutiques, capables de soigner diverses affections comme le diabète, les infections urinaires ou les hémorroïdes.
Pour le directeur provincial des eaux et forêts du Ganzourgou, Sayouba Sigué, plus de 1000 plantes médicinales capable de séquestrer le Carbonne mis en terre, « c’est mercveilleux. » pour lui, ce reboisement va contribuer à adoucir le climat et apporter un climat sein dans le village de Kougri. Il a invité les populations à veiller à l’entretien de ces plants et à annoncé la mise en place d’un comité à cet effet.

Le haut-commissaire a rappelé que la stratégie adoptée cette année s’inscrit dans la dynamique de « l’heure patriotique pour reverdir le Faso », une initiative lancée par les plus hautes autorités du pays. Grâce à cette approche inclusive, plus d’un million de plants ont été mis en terre dans dans le Ganzourgou, qui s’est hissé à la première place au plan national.
L’activité a également été marquée par la présentation de sacs écologiques aux femmes de Kougri, en vue de réduire l’usage des sachets plastiques. Le chef du village, les tradipraticiens et la Présidente de la délégation spéciale communale de Zam, Stéphanie Tenin Lonfo/Soma, ont tour à tour salué l’initiative et appelé à une gestion durable des ressources forestières.

MS/ATA

Faso Mêbo : Des jeunes communicants offrent des packs d’eau et prêtent main-forte sur le chantier

Burkina – Faso Mêbo – Collectif des jeunes – Don

Faso Mêbo : Des jeunes communicants offrent des packs d’eau et prêtent main-forte sur le chantier

Ouagadougou, 27 juillet 2025 (AIB) – Le Collectif des jeunes communicants du Burkina Faso a apporté hier son soutien à l’initiative présidentielle Faso Mêbo, en offrant une trentaine de packs d’eau et en participant activement aux travaux sur le terrain, notamment à la confection de pavés.

« En tant que jeunes communicants, nous ne pouvions rester spectateurs de cette initiative. Même si nous n’avons pas les moyens pour offrir des tonnes de ciment, nous avons des bras valides pour aider sur le chantier », a déclaré le président du collectif, Gustave Konaté.

Les membres du collectif se sont engagés aux côtés des ouvriers pour charger les brouettes, ranger les moules et manipuler le ciment, témoignant ainsi d’un engagement citoyen concret.

M. Konaté a confié que le collectif prône  l’engagement citoyen, et Faso Mêbo incarne parfaitement cette vision qui est de construire ensemble, concrètement, le Burkina Faso de demain.

M.Konaté a expliqué que ce geste symbolique est pour encourager ceux qui, chaque jour, mettent la main à la pâte dans des conditions parfois difficiles et ils sont restés sur le chantier et travailler avec ceux qui y sont.

« À toutes ces personnes qui n’ont pas encore contribué, je dis simplement ceci : chaque main compte. N’attendez pas que tout soit parfait pour agir. L’action citoyenne commence par un petit pas », a-t-il conclu.

 

Agence d’Information du Burkina

ZAF/ATA

PONI / Des enfants subliment les produits locaux à travers la cuisine.

PONI / Des enfants subliment les produits locaux à travers la cuisine.

Gaoua, le 26 juillet 2025 (AIB) – Une quarantaine d’enfants ont été initiés à la cuisine, à la fabrication de détergents et à la teinture, lors de la 5ᵉ édition de l’activité « Belles vacances cuisine », organisée du 21 au 26 juillet à Gaoua par l’association Reste du Cœur. Une initiative qui vise à valoriser les savoir-faire locaux et à promouvoir l’entrepreneuriat dès le bas âge.

Placée sous le thème « La transformation et la valorisation de nos produits locaux », cette édition a permis aux enfants, filles comme garçons, de s’exercer à la préparation de mets à base de céréales locales telles que le mil, le maïs et le sorgho le haricot etc. Ils ont aussi appris à fabriquer des jus naturels, à produire des détergents liquides ainsi qu’à pratiquer la teinture du pagne traditionnel Kôkô Dômdâ. L’encadrement était assuré par des professionnels du secteur, avec le soutien de la promotrice du projet, Mme Coulibaly Dabiré Joëlle Marthe.

Selon Mme Coulibaly, l’objectif est de « permettre aux enfants de découvrir la richesse des produits locaux, de développer leur créativité, tout en éveillant en eux l’intérêt pour le métier de la cuisine ». Elle estime que ces compétences peuvent leur servir dans l’avenir, que ce soit pour leur autonomie ou pour créer de la valeur ajoutée autour de leur culture. Elle a aussi exprimé sa reconnaissance à tous ses partenaires qui l’ont soutenue pour la réussite de cette édition.

La cérémonie de clôture, très conviviale, a été marquée par une dégustation des mets préparés par les enfants à l’intention de leurs parents. Chaque enfant est reparti avec une attestation de participation.

Agence d’Information du Burkina 
SM

Bobo-Dioulasso : Lancement du tournoi « Bf1 Foot » pour renforcer la cohésion entre FDS et population

Bobo-Dioulasso : Lancement du tournoi « Bf1 Foot » pour renforcer la cohésion entre FDS et population

La télévision privée Bf1 a procédé, le 26 juillet 2025 à Bobo-Dioulasso, au lancement officiel de son tournoi dénommé « Bf1 Foot ». Cette compétition sportive met en lice 32 équipes, dont six issues des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), avec pour ambition de renforcer la cohésion entre les FDS et les populations locales.

Le match d’ouverture a opposé l’équipe GBR à celle de la Famille TRAORÉ. Cette dernière a largement dominé la rencontre en s’imposant sur le score de 4 buts à 0. Le tournoi, qui se joue sur le terrain du quartier Belle Ville, s’étendra jusqu’au 6 septembre 2025.

Selon le président du comité d’organisation, Justin Sotouo DABIRÉ, cette initiative vise à créer un cadre d’échange et de fraternité, dans un contexte marqué par la lutte contre l’insécurité. « Il s’agit de promouvoir la paix, le vivre-ensemble et la collaboration entre les FDS et les civils à travers le sport », a-t-il déclaré.

Pour mémoire, la gendarmerie nationale est détentrice du trophée remporté lors de la deuxième édition. Cette troisième édition s’annonce déjà très disputée au vu de l’engouement autour du tournoi.

Agence d’Information du Burkina 

Boussouma : La place communale Lèbadeem inaugurée au cœur du village de Batto

Boussouma : La place communale Lèbadeem inaugurée au cœur du village de Batto

Boussouma, 26 juillet 2025 (AIB) – Le village de Batto, situé à environ 32 kilomètres de Tenkodogo, chef-lieu de la région du Nakambé, dans la commune de Boussouma, a vibré ce samedi au rythme de l’inauguration officielle de la place communale Lèbadeem, qui signifie en langue bissa « Entendons-nous ». L’infrastructure, désormais considérée comme le plus grand rond-point de la région, marque une étape importante dans la dynamique de mobilisation locale.

Érigée au centre du village, la place Lèbadeem est le fruit d’un effort collectif porté par la Coordination nationale des veilles citoyennes (CNAVC), section de Boussouma. Grâce aux contributions des résidents et de la diaspora, une enveloppe de 5 300 000 FCFA a été mobilisée pour sa réalisation.

Selon les initiateurs, le projet est né de la volonté de renforcer la cohésion sociale, de créer un espace de rencontre et de répondre aux défis liés à l’exode rural, notamment chez les jeunes. « Nous avons commencé avec de vieux pneus et quelques drapeaux », se souvient avec émotion Guéné Salam, membre actif de la CNAVC et président des Wayiyans de Batto, qui retrace les débuts modestes du projet.

« Aujourd’hui est un jour de gratitude, envers Dieu et envers tous les fils des seize villages de Boussouma ainsi que la diaspora », a déclaré Abdoulaye Gouem, président de la veille citoyenne.

L’événement s’est déroulé dans une ambiance de fête marquée par des danses traditionnelles, des chants, des prestations musicales et une forte mobilisation populaire. Femmes, hommes, jeunes et anciens ont convergé vers Batto pour célébrer ensemble cette réalisation commune.

En marge de l’inauguration, plusieurs actions ont été entreprises dans le cadre du développement communautaire : la mise en terre d’une centaine de kaïcédras pour reverdir la localité, un don de quatre tonnes de ciment à la brigade locale de Faso Mêbo, ainsi que des vivres et de l’huile au profit des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) engagés dans la sécurisation du territoire.

Le cérémonial a débuté par l’exécution du Ditanyè en langue bissa, suivi d’une prestation artistique. Le chef coutumier de Batto, Naaba Saaga, a salué la mobilisation des populations avant de formuler des bénédictions pour la paix. Le grand imam Moumini Gouem a, quant à lui, délivré un message axé sur l’unité, rappelant que « l’islam est une religion d’amour et non de division ».

Prenant la parole, Mme Assetou Maré, PDG de Sakina Énergie, a encouragé les femmes, notamment ses co-épouses, à s’impliquer davantage dans le développement local par des actions concrètes en faveur des foyers et de la communauté.

Adaman Kamboné, chargé de mission à la Présidence pour la région du Nakambé, a salué l’initiative et l’esprit de collaboration. « Taisons les querelles inutiles. Travaillons ensemble pour que Boussouma soit un modèle de développement », a-t-il exhorté.

Le parrain de la cérémonie, El Hadj Oumar Gouem, PDG de l’entreprise AIMALI BTP, s’est dit satisfait de la mobilisation. « Cela prouve que la commune de Boussouma trace son chemin vers le progrès », a-t-il déclaré.

Au-delà de l’aménagement, la place Lèbadeem est devenue un symbole d’engagement citoyen et de solidarité locale. À travers cette initiative, la commune de Boussouma démontre qu’un développement participatif et durable est possible, même en milieu rural. Les organisateurs lancent un appel aux autres communes de la région du Nakambé à s’en inspirer.

Agence d’Information du Burkina
SM/ata

Souveraineté sanitaire : Le SG du ministère de l’Environnement inaugure le bosquet médicinal Dr Jean Marie Sawadogo

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Souveraineté sanitaire : Le SG du ministère de l’Environnement inaugure le bosquet médicinal Dr Jean Marie Sawadogo

Ouagadougou, 27 juillet 2025 (AIB)-Le secrétaire général du ministère de l’Environnement, Dr Boureima Kouanda, a inauguré, hier samedi, dans la commune rurale de Saaba, le bosquet médicinal Dr Jean Marie Sawadogo, fort de 250 espèces végétales destinées à contribuer aux soins des Burkinabè et à la souveraineté sanitaire du pays.

Le secrétaire général du ministère de l’Environnement, Dr Boureima Kouanda, accompagné de plusieurs officiels, s’est rendu le samedi 26 juillet 2025 dans le village de Zakin, commune rurale de Saaba, à l’Est de Ouagadougou, pour présider une activité à la fois sanitaire et écologique.

Il s’agissait de l’inauguration du bosquet médicinal Dr Jean Marie Sawadogo, qui abrite 250 espèces végétales sur une superficie de 1,5 hectare, extensible à 6 hectares.

Pour Dr Kouanda, cette initiative privée constitue une première, après les 45 bosquets médicinaux lancés par le ministre de l’Environnement, Roger Baro, sous les hautes instructions du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré.

Il a expliqué que ces bosquets s’inscrivent dans la vision du Chef de l’État, qui est de permettre aux Burkinabè de se soigner à partir de leurs ressources endogènes, et ainsi de reconquérir leur souveraineté sanitaire.

Dr Boureima Kouanda s’est également réjoui que le site dispose d’un système d’adduction d’eau solaire et d’un dispositif d’arrosage goutte à goutte, qui permettront de soutenir les jeunes plants durant les périodes de forte chaleur et les épisodes de sécheresse.

Le directeur de cabinet du ministre de la Santé Dr Adjima COMBARY a salué une démarche scientifique audacieuse, ainsi qu’un acte écologique susceptible de contribuer à la construction d’une souveraineté sanitaire durable.

Le président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens du Burkina Faso , Dr Nao Nedié s’est quant à lui réjoui de l’existence de ce « laboratoire à ciel ouvert », qui accueillera bientôt les étudiants des différentes universités du pays.

En rappel, ce bosquet est une initiative vieille de 25 ans, portée par Dr Jean Marie Sawadogo, qui avait pour ambition d’accompagner le Burkina Faso dans sa vision de produire ses propres médicaments à partir de ressources locales, afin de garantir à chaque citoyen des soins de qualité, accessibles et adaptés.

Le flambeau a été repris par sa famille, sous la conduite de son fils, Dr Anicet Sawadogo, par ailleurs directeur général du Laboratoire GAMET.

Dr Sawadogo a rappelé que son défunt père voyait dans chaque feuille, chaque racine, chaque écorce, non pas de simples remèdes de « grand-mère », mais des solutions thérapeutiques puissantes, à condition qu’elles soient étudiées, standardisées et produites avec la rigueur scientifique requise.

« Il a magnifié nos traditions, non pas en les figeant, mais en les hissant au rang de science, prouvant que nos valeurs locales, notre pharmacopée, pouvaient et devaient être une source de fierté et d’innovation », a poursuivi Dr Anicet Sawadogo.

Avec l’ensemble de la famille, des partenaires et l’accompagnement des autorités, il s’est engagé à poursuivre le combat.

« Le Laboratoire GAMET, fort de cet héritage, s’engage à poursuivre et à amplifier cette œuvre. Nous continuerons d’investir dans la recherche, dans la culture durable de ces plantes, et dans la production de médicaments de qualité, « cultivés par des Burkinabè, récoltés par des Burkinabè, exploités par des Burkinabè et pour la santé des Burkinabè ». C’est notre contribution à la construction d’un Burkina Faso autonome, résilient et fier », a promis Dr Sawadogo.

Agence d’information du Burkina
NO/ata

Diplomatie : Le nouvel ambassadeur du Burkina Faso aux Etats-Unis prend service 

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Diplomatie : Le nouvel ambassadeur du Burkina Faso aux Etats-Unis prend service 

Ouagadougou, 27 juillet 2025 (AIB)-Le nouvel ambassadeur du Burkina Faso auprès des États-Unis d’Amérique, Son Excellence Kassoum Coulibaly, a présenté le jeudi 24 juillet 2025, ses lettres de créance au président américain Donald Trump, lors d’une cérémonie officielle à la Maison Blanche.

Portant la « tenue de combat » symbolique du Burkina Faso, le diplomate burkinabè a remis en main propre les lettres de créance signées du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, marquant ainsi le début officiel de sa mission diplomatique à Washington.

Dans une correspondance adressée au Département d’État américain à l’occasion de cette cérémonie, l’ambassadeur Coulibaly a salué la qualité des relations bilatérales entre les deux pays, malgré le contexte sécuritaire difficile auquel fait face le Burkina Faso et l’Alliance des États du Sahel (AES).

« Mon pays fait face, depuis une décennie, à une crise sécuritaire et humanitaire sans précédent, alimentée par des terroristes affiliés à Al Qaïda et à l’État islamique », a rappelé le diplomate, tout en soulignant l’engagement des autorités burkinabè à rétablir la paix et la stabilité.

Selon M. Coulibaly, l’arrivée au pouvoir du Capitaine Ibrahim Traoré a marqué un tournant décisif dans la lutte contre le terrorisme. Il a mis en avant les avancées réalisées grâce à la mobilisation des forces vives de la Nation, notamment la reconquête de portions importantes du territoire national et le retour progressif des déplacés internes.

Le Burkina Faso, a-t-il ajouté, s’emploie à bâtir un État « plus sûr, plus souverain et plus résilient », en misant sur ses ressources internes mais aussi sur des partenariats stratégiques reposant sur l’égalité et la confiance mutuelle.

En retour, le président américain Donald Trump a réaffirmé l’intérêt commun des deux nations pour la prospérité et le développement. « Nous avons des opportunités de collaboration dans des domaines tels que le commerce, l’énergie, les mines et les télécommunications », a-t-il déclaré.

Agence d’information du Burkina 

Source : Ambassade du Burkina Faso à Washington

Achraf Hakimi, un sérieux candidat au Ballon d’Or FIFA 2025

COUPE DU MONDE DE FOOTBALL FIFA QATAR 2022 / AL BAYT STADIUM 14/12/2002 , DEMI FINALE / FRANCE - MAROC / ACHRAF HAKIMI PHOTO LE PARISIEN / ARNAUD JOURNOIS

Achraf Hakimi, un sérieux candidat au Ballon d’Or FIFA 2025

Ouagadougou, 27 juil. 2025 (AIB)-Le latéral droit marocain du Paris Saint Germain (PSG) Achraf Hakimi qui a dynamité toute l’Europe cette saison par ses performances incroyables est un sérieux candidat pour le Ballon d’Or FIFA.

Dans un monde du football souvent dominé par les attaquants dans les distinctions individuelles, Achraf Hakimi bouscule l’ordre établi. Le latéral droit marocain a réalisé une saison 2024‑2025 exceptionnelle avec le Paris Saint‑Germain, cumulant des performances de très haut niveau en club et imposant son profil de joueur complet et décisif. Rarement un défenseur n’a autant pesé dans les grands rendez-vous, au point que son nom figure aujourd’hui parmi les prétendants crédibles au Ballon d’Or FIFA de cette année.

Avec 11 buts et 16 passes décisives en 55 matchs toutes compétitions confondues, Hakimi affiche des statistiques dignes d’un ailier de métier. Mieux encore, ses 4 buts et 5 passes en Ligue des Champions ont été cruciaux dans le parcours triomphal du PSG, qui a remporté la compétition avec brio.

Sa capacité à briller dans les moments clés, comme en finale contre l’Inter Milan où il ouvre le score, démontre un mental de compétiteur et une influence directe sur les résultats, ce que recherche précisément un jury du Ballon d’Or.

Sur le plan défensif, Hakimi n’a pas été en reste. Avec plus de 35 tacles réussis, 31 interceptions, 7 clean sheets et une précision de passe avoisinant les 87%, il a également assuré ses devoirs dans son couloir, face à des ailiers de classe mondiale. Sa vitesse de pointe proche des 35 km/h, son endurance et sa discipline tactique font de lui un profil hybride, capable de neutraliser et de créer, une rareté dans le football contemporain.

Plus qu’un simple joueur performant, Hakimi incarne un symbole. Premier Africain à briller à ce point à un poste défensif depuis plusieurs décennies, il représente une nouvelle ère pour le football africain. Son aura dépasse le cadre du terrain, faisant de lui une figure d’inspiration pour toute une génération. Sa reconnaissance au travers du Prix Marc Vivien Foé 2025 et sa présence dans toutes les équipes-type de la saison renforcent sa légitimité.

Alors que les regards sont souvent tournés vers les buteurs, Hakimi prouve qu’un défenseur peut dominer l’Europe et peser dans chaque phase du jeu. Si le Ballon d’Or veut récompenser l’impact global, l’importance dans les titres majeurs et la constance dans l’excellence, alors le nom d’Achraf Hakimi doit être considéré avec le plus grand sérieux.

Le football évolue, ses critères aussi. Et en 2025, le meilleur joueur du monde pourrait bien être un latéral droit. La cérémonie d’attribution du Ballon 2025 aura lieu le 22 septembre prochain.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Football : le bureau Afrique de la FIFA inauguré au Complexe Mohamed VI à Salé au Maroc (MAP)

Football : le bureau Afrique de la FIFA inauguré au Complexe Mohamed VI à Salé au Maroc (MAP)

Ouagadougou, 27 juil. 2025 (AIB) – Le bureau Afrique de la Fédération internationale de football (FIFA) a été inauguré, samedi au complexe Mohammed VI de football à Salé, lors d’une cérémonie présidée par le président de la FIFA, Gianni Infantino a-t-on appris de l’Agence marocaine de presse (MAP).

Cette cérémonie s’est déroulée en présence du président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, du président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), Fouzi Lekjaa, et de plusieurs autres personnalités. « C’est un moment historique et un jour de fête et de bonheur qui sera gravé en lettres d’or dans l’histoire de la FIFA et du football en Afrique, au Maroc et dans le monde », a affirmé M. Infantino, lors d’une allocution de circonstance.

Il a souligné que « l’inauguration du bureau Afrique de la FIFA tombe à point nommé d’autant plus qu’elle coïncide avec les célébrations de la glorieuse fête du Trône », ajoutant que le complexe Mohammed VI de football est « une infrastructure incroyable et magnifique ».

« Je remercie Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour l’impulsion donnée au développement du sport dans le continent », a-t-il poursuivi, précisant que l’impulsion Royale pour développer le football est « unique ». M. Infantino a, en outre, estimé que le Complexe Mohammed VI de football, qui abrite le bureau Afrique de la FIFA, est devenu un centre névralgique du football africain et le témoin d’un pays et d’un continent projetés vers l’avenir. « Ce n’est pas seulement un Bureau Afrique de la FIFA que nous inaugurons aujourd’hui. C’est plutôt un centre mondial de la FIFA, car il aura un impact mondial sur la pratique du football », a-t-il soutenu.

Le président de la FIFA a, par ailleurs, tenu à rappeler que le Maroc organisera plusieurs grands événements sportifs, comme la CAN messieurs en 2025, les cinq prochaines éditions de la Coupe du monde féminine des moins de 17 ans, outre le Mondial 2030 qui sera co-organisé avec l’Espagne et le Portugal. « Le monde va s’unir ici au Maroc », s’est-il félicité.

Il a souligné, d’autre part, que la finale de la Coupe d’Afrique des Nations féminine entre le Maroc et le Nigeria, ce samedi soir à Rabat, sera « une grande et belle fête » du football féminin au Maroc et en Afrique, indiquant que l’enthousiasme du public marocain pour le football est unique au monde.

De son côté, M. Motsepe s’est félicité de l’inauguration au Maroc du bureau Afrique de la FIFA, qui « ne saurait trouver un endroit aussi meilleur pour y installer son bureau ». Il a, dans ce sens, tenu à remercier Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour les efforts qu’Il ne cesse de déployer en faveur du football dans le continent, notant que le football africain est d’un niveau mondial.

Après avoir mis en avant les performances des équipes africaines lors du dernier mondial au Qatar, en particulier la sélection marocaine, qualifiée aux demi-finales, le président de la CAF s’est dit convaincu que le ballon rond africain va trôner sur la planète dans les années à venir.

Pour sa part, M. Lekjaa a souligné que le complexe Mohammed VI de football, qui abrite le bureau Afrique de la FIFA, a été réalisé grâce à la Vision clairvoyante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, précisant qu’il est le fruit d’une stratégie prônant l’épanouissement de la jeunesse marocaine et africaine. « Cette Vision aspire à faire du Maroc une terre d’accueil et de rencontre des potentialités issues des quatre coins du monde» », a-t-il dit.

Selon M. Lekjaa, ce Bureau reflète l’intérêt porté par la FIFA au football africain et au développement de toutes ses catégories, rappelant que le Maroc a toujours été et restera un pays de tolérance et de dialogue des civilisations. L’accord de siège pour l’installation au Maroc du Bureau Afrique de la FIFA a été signé en décembre dernier à Marrakech en marge de la cérémonie des CAF Awards 2024, par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, le président de la FIFA, Gianni Infantino, et le président de la FRMF, Fouzi Lekjaa.
Agence d’information du Burkina
Sources : MAP

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