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La République Dominicaine « réitère sa reconnaissance absolue de la marocanité du Sahara » (Ministère marocain des Affaires étrangères)

La République Dominicaine « réitère sa reconnaissance absolue de la marocanité du Sahara » (Ministère marocain des Affaires étrangères)

Ouagadougou, 1er Août 2023 (AIB) – Le Ministre dominicain des Relations Extérieures, M. Roberto Alvarez a saisi par lettre, son homologue marocain, afin de porter à la Très Haute Connaissance de Sa Majesté le Roi Mohammed VI – Que Dieu L’assiste, au nom du Président de la République Dominicaine, Son Excellence Monsieur Luis Abinader, la position suivante de son pays concernant la question du Sahara marocain, a appris l’AIB de sources proche du dossier.

  1. La République Dominicaine « réitère sa reconnaissance absolue de la marocanité du Sahara » ;
  2. Le Ministère des Relations extérieures de la République Dominicaine « considère favorablement », « l’ouverture d’un consulat dominicain dans la ville de Dakhla ».
  3. La République dominicaine « réaffirme que l’initiative d’autonomie présentée par le Royaume du Maroc en 2007 constitue la solution réaliste, crédible et sérieuse pour parvenir à un accord négocié entre les parties » ;

Le Ministre dominicain a, en outre, informé son homologue marocain que « le Président Luis ABINADER a exprimé le souhait d’effectuer une visite d’État au Royaume du Maroc, afin de renforcer davantage les liens politiques, commerciaux et de coopération » entre le Royaume du Maroc et la République Dominicaine.
Ministère des Affaires Etrangères du Maroc

Retour du capitaine Ibrahim Traoré au menu des quotidiens burkinabè

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Retour du capitaine Ibrahim Traoré au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 1er août 2023 (AIB)-Les quotidiens de ce mardi font écho du retour du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré à Ouagadougou après sa participation au 2e sommet Russie-Afrique, de la victoire des Etalons U-20, de la mise en garde du Burkina Faso et du Mali à la CEDEAO et à l’UEMOA.

Le quotidien public Sidwaya titre à sa Une : « 2e sommet Russie-Afrique : Le chef de l’Etat accueilli en triomphe à Ouagadougou ».

Le journal renseigne que hier 31 juillet 2023, des milliers de personnes ont pris d’assaut la voie principale de l’aéroport de Ouagadougou pour accueillir le capitaine Ibrahim Traoré qui revenait de Saint-Pétersbourg, après sa participation au 2e sommet Russie-Afrique.

Sur ce même sujet, le doyen des quotidiens L’Observateur Paalga ajoute que le message avait été lancé à travers les réseaux sociaux pour une mobilisation massive afin d’accueillir le président.

A propos, le journal privé Le Pays souligne que le chef du gouvernement, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla a accueilli le président de la Transition pendant que de nombreux Burkinabè attendaient à l’entrée de l’aéroport pour acclamer leur héros, le capitaine Traoré dont la déclaration en Russie a ravi plus d’un.

Selon Le Pays, les 27 et 28 juillet derniers, les chefs d’Etat africains se sont retrouvés en Russie pour échanger avec les partenaires russes et leur président sur les problématiques liées au développement économique, à la défense, à la sécurité et aux questions humanitaires.

Sous un autre angle, le journal public Sidwaya affiche à sa Une : « Situation au Niger : Le Burkina et le Mali mettent la CEDEAO en garde ».

Selon Sidwaya, suite aux conclusions des sommets extraordinaires de la CEDEAO et de l’UEMOA tenus, le dimanche 30 juillet 2023 à Abuja sur la situation politique au Niger, le Burkina Faso et le Mali, à travers un communiqué conjoint mettent en garde les deux organisations régionales contre toute intervention armée contre le Niger.

Toujours sur le même sujet L’Observateur Paalga précise que le Burkina Faso et le Mali ne vont pas appliquer les sanctions CEDEAO/UEMOA contre le Niger.

Le quotidien privé Le Pays renseigne que les gouvernements du Burkina et du Mali expriment leur solidarité fraternelle au peuple frère du Niger qui a décidé en toute responsabilité, de prendre son destin en main.

Sous un autre volet, le doyen des quotidiens privé L’Observateur Paalga arbore à sa manchette : « 9e Jeux de la Francophonie : Victoire des Etalons sur les Lionceaux sénégalais ».

Selon le journal, les étalons juniors ont battu les lionceaux du Sénégal par 1 but à 0 le lundi 31 juillet 2023 lors de leur première sortie en match de poule B des 9è jeux de la francophonie.

De son côté, Sidwaya indique que la qualification pour les demi-finales, en football, aux jeux de la francophonie est quasiment assurée pour les étalons U20.

Agence d’information du Burkina

AO/LM/wis

Dématérialisation numérique : « 48 applications de services publics seront mises en ligne d’ici fin 2023 », responsable

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Dématérialisation numérique : « 48 applications de services publics seront mises en ligne d’ici fin 2023 », responsable

Ouagadougou, 2 août 2023 (AIB)-Le directeur général de la Transition digitale, Wendbé Ferdinand Yougbaré a relevé le mardi 25 juillet 2023, à Koudougou, dans le cadre de la dématérialisation et des services en ligne, que quarante-huit (48) applications seront mises en ligne d’ici fin 2023 pour faciliter le travail des populations.

Dans le cadre de la stratégie nationale de développement de l’économie numérique, le directeur général de la transition digitale du ministère en charge du numérique, Wendbé Ferdinand Yougbaré a déclaré à Koudougou que quarante-huit (48) applications seront mises en ligne d’ici fin 2023 pour rendre, rapide, efficace et efficient les services publics.

M. Yougbaré s’exprimait le mardi 25 juillet 2023 au cours d’un atelier de vulgarisation des politiques, projets et programmes du ministère de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques (MTDPCE) qui s’est tenu du 23 au 25 juillet 2023 à Koudougou, au profit du Réseau des Journalistes pour la Promotion de l’Ecosystème Numérique (RJPEN).

Le secrétaire général du ministère en charge du numérique, Kisito Traoré

Il a indiqué que ces applications de services en ligne sont entre autres, la demande et délivrance du casier judiciaire et du certificat de nationalité, la plateforme de gestion des marchés publics, zéro-cash dans l’administration (Paiement électronique intégré et unifié), le e-bulletin et le bornage/délimitation de terrain.

Selon lui, le Burkina Faso doit bâtir une économie numérique performante qui contribue efficacement à la transformation structurelle de l’économie et de la société burkinabè

L’objectif est qu’« à l’horizon 2027, le Burkina Faso dispose d’une économie numérique compétitive qui impacte positivement, durablement et de façon inclusive son développement », a précisé M. Yougbaré.

Il a poursuivi que le processus de la transition digitale vise à intégrer les technologies dans toutes les activités d’une entreprise.

Le secrétaire général du ministère en charge du numérique, Kisito Traoré a présidé cet atelier qui vise, selon lui, à permettre aux journalistes de se familiariser avec les termes techniques du secteur et de partage de connaissances.

Le secrétaire permanent de l’innovation et de la veille sur les technologies émergentes du numérique, Yaya Traoré, a fait cas de la notion du sujet émergent.

Pour lui, le sujet émergent fait référence à un domaine ou à un thème qui prend de l’importance et attire de plus en plus l’attention des individus, des experts, des médias et de la société en général.

M. Traoré a évoqué la question de la nétiquette dans la publication des contenus des médias sociaux. La nétiquette vise à promouvoir la paix en ligne dans le contexte actuel de recherche de la paix et la souveraineté numérique au Burkina Faso.

Pour lui, elle est considérée comme une charte qui définit les règles de conduite et de politesse recommandées sur les médias sociaux.

Le secrétaire permanent a demandé aux utilisateurs d’éviter d’écrire des mots vulgaires, des insultes et d’écrire tout le texte en majuscule.

« Lorsque tu écris tout en majuscule, cela peut supposer que tu cries à la personne qui lit le texte. Il faut respecter les règles d’écritures, la majuscule pour les noms et en début de phrase », a-t-il expliqué.

Agence d’information du Burkina

HO/wis

Boucle du Mouhoun : Réception provisoire d’infrastructures éducatives

Burkina-Dédougou-Education-Infrastructures-Réception

Boucle du Mouhoun : Réception provisoire d’infrastructures éducatives

Ouagadougou, 1er août 2023 (AIB)-Le Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR), a effectué une tournée du mardi 25 au samedi 29 juillet 2023 dans les communes de Fara, Poura et de Boromo, pour la réception provisoire d’infrastructures éducatives.

Dans le cadre de la mise en œuvre de sa composante 1 « Amélioration de l’accès aux services sociaux de base », le Projet d’Urgence de Développement Territorial et de Résilience (PUDTR) a réalisé des infrastructures éducatives dans la région de la Boucle du Mouhoun où il intervient.

Une commission de réception composée de l’antenne régionale du PUDTR, des représentants des mairies, des services techniques de l’éducation et des responsables des établissements scolaires, a réceptionné provisoirement ces infrastructures construites dans les communes de Fara, de Poura et de Boromo.

La délégation conduite par le responsable de l’antenne du PUDTR de la région de la Boucle du Mouhoun, par ailleurs Directeur Régional de l’Economie et de la planification (DREP), Robert Traoré, a d’abord visité le bâtiment 2 de l’école primaire de Karaba dans la commune de Fara.

Ce joyau compte 3 salles de classes équipées de tables-bancs, d’un hall, d’un magasin, d’un bureau et des latrines.

L’école est dotée de plaques solaires et des rampes ont été prévues pour faciliter l’accès dans les salles de classe, par les personnes à mobilité réduite.

Le directeur de l’école de Karaba, Beteou Tiéné, s’est réjoui d’avoir un deuxième bâtiment et a indiqué que désormais l’école aura 6 salles de classes.

« Avec ces 6 classes, nous allons désormais recruter de nouveaux des élèves chaque année et non plus chaque deux ans comme auparavant », a-t-il ajouté.

Le deuxième site visité était le Collège d’enseignement général (CEG) de Kabourou. Il est composé d’un bâtiment de 4 classes, un magasin, un hall, des latrines et des rampes d’accès pour les personnes à mobilité réduite.

Selon le parent d’élève de Kabourou, Oloba Bognini, les élèves parcouraient 4 à 5 km pour continuer leurs études après l’obtention du Certificat d’étude primaire (CEP).

La délégation a poursuivi sa visite à l’école primaire de Tialla, où l’école a bénéficié de 3 salles de classes, d’un bureau, d’un hall, d’un magasin, des latrines, des rampes pour personnes à mobilité réduite et de plaques solaires.

Au secteur 2 de Fara, la délégation a visité le Collège d’enseignement général qui a été doté de 3 salles de classe, un magasin, un hall, un bureau. Elle a aussi visité l’école Fara B qui a bénéficié des mêmes infrastructures.

Au secteur 5, c’est l’école primaire dotée de 3 classes, un magasin, un bureau, un hall, des toilettes, le tout alimenté par des plaques solaires qui a été visité.

Pour le Chef de la circonscription de l’enseignement de base (CCEB) et 2e vice-président de la délégation spéciale de la commune de Fara, Lassané Guira, la commune a bénéficié d’une trentaine d’infrastructures scolaires construite par le PUDTR.

« Ces infrastructures vont permettre de décongestionner les effectifs dans les différentes classes dès la rentrée prochaine. Certaines classes comptaient plus de 100 élèves et cela va améliorer la qualité de l’enseignement », a-t-il indiqué.

Il a félicité le projet pour la qualité de la construction des écoles et CEG et l’a remercié d’avoir doté la commune de Fara de belles infrastructures pour le bonheur des parents et des élèves de la commune.

Le secrétaire général de la mairie de Fara, Yacouba Barry, a rappelé que c’est en 2020 que le PUDTR a demandé à la mairie de soumettre des projets et celui de la normalisation des écoles a été retenu.

« Au total, on a soumis 20 projets de normalisation des écoles et CEG. Au jour d’aujourd’hui, on a réceptionné 17 et les autres sont en cours de finition », a précisé le secrétaire général.

M. Barry a apprécié la qualité des infrastructures par rapport aux matériaux utilisés pour la construction et a souhaité l’équipement du bureau du directeur pour la prochaine phase.

Dans la commune de Poura, la délégation a réceptionné l’école primaire de Darsalam avec 3 salles de classes, un magasin, un hall, un bureau, des latrines, de rampes et de plaques solaires.

A Boromo, au secteur 3, le PUDTR a réceptionné le lycée provincial avec 4 salles de classe, un hall, un magasin, un bureau, des latrines ainsi que l’école primaire publique de Boromo Nord.

Le lycée de Wahabou a aussi été réceptionné avec 4 classes, un bureau, un magasin, un hall, des latrines et des rampes d’accès de même que des plaques solaires pour l’alimentation électrique.

Cependant, au cours de ces visites, la délégation a fait le constat amer que des portes ont déjà été défoncées et des ampoules qui étaient installées pour l’électricité cassées.

Il a aussi constaté que des travaux sont toujours à la traine. Notamment la construction des latrines de l’école primaire Wahabou A dont les travaux ont démarré le 11 novembre 2022 devaient se terminer en février dernier.  Il y aussi les travaux de construction du CEG de Wahabou qui ont été arrêtés.

Le contrôleur des travaux au bureau de BETAIC, Tanguy Lompo, a déclaré que les entreprises chargée de l’exécution des travaux, a recruté des maçons non qualifiés.

« On a débuté les travaux le 11 novembre 2022 pour un délai de 3 mois et on est à 8 mois. Le projet avait lancé une première fois une lettre de résiliation et l’entreprise a demandé de les laisser terminer et depuis plus rien » a expliqué M. Lompo.

Pour lui, cela est dû au faite que l’entrepreneur ne paye pas bien les ouvriers commis à la tâche.

Sur chaque site, des plants ont été mis en terre par le service en charge de l’Environnement du PUDTR.

L’assistant en sauvegarde environnementale et sociale au PUDTR, Issouf Sawadogo, a indiqué qu’il est prévu sur chaque site qui reçoit les infrastructures du projet, la mise en terre de plants.

« Le principe c’est de remplacer les plants qui ont été détruits lors de l’implantation de ces infrastructures mais aussi de permettre aux élèves d’avoir de l’ombre. Il est prévu dans les demandes d’appel d’offres, une enveloppe financière qui va permettre de planter et d’entretenir les arbres », a-t-il dit.

M. Sawadogo a rassuré que les plantations répondent aux normes et a précisé qu’il est planté 50 pieds par site.

Le PUDTR intervient dans la région de la Boucle du Mouhoun. Le projet a prévu la construction de 260 salles de classes, dont 153 du primaire et 107 du post-primaire, dans les communes de Boromo, Dédougou, Poura, Fara, Siby et Toma.

Agence d’information du Burkina

HB/ho/wis

Les sanctions et les menaces de la CEDEAO contre le Niger, « n’engagent nullement la République de Guinée », communiqué 

Les sanctions et les menaces de la CEDEAO contre le Niger, « n’engagent nullement la République de Guinée », communiqué 

Ouagadougou, 31 juillet 2023(AIB)-La République de Guinée s’est désolidarisée lundi, des sanctions prises par la CEDEAO contre le Niger, l’invitant à se pencher sur le sort des migrants africains en Tunisie et dans la Méditerranée, en lieu et place du sort de « présidents déchus ».

« Les mesures de sanctions préconisées par la CEDEAO incluant une intervention militaire, est une option qui ne sauraient être une solution au problème actuel mais entraineraient un désastre humain dont les conséquences pourraient aller au-delà des frontières du Niger.

De ce fait, le CNRD (Comité national du rassemblement pour le développement, Ndlr) s’abstient d’appliquer ces sanctions illégitimes et inhumaines contre le peuple frère et les Autorités nigériennes, et exhorte la CEDEAO à revenir à de meilleurs sentiments », peut-on lire dans le document parvenu à l’AIB.

Agence d’information du Burkina

Lire communiqué intégral

« Depuis le 26 juillet 2023, le peuple de Guinée, à sa tête le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD), suit avec beaucoup d’intérêt l’évolution de la situation socio-politique en République sœur du Niger qui a conduit à la prise de responsabilité par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).

Les autorités guinéennes rendent un hommage aux braves populations du Niger pour leur sens élevé de patriotisme et saluent l’esprit républicain et la maturité des Forces de Défense et de Sécurité qui ont privilégié l’intérêt supérieur de leur nation en choisissant de se réunir pour trouver ensemble des solutions aux problèmes nigériens.

Le CNRD reste convaincu que les nouvelles autorités mettront tout en œuvre pour garantir la stabilité et la concorde au Niger et dans la Sous-Région.

Les mesures de sanctions préconisées par la CEDEAO incluant une intervention militaire, est une option qui ne sauraient être une solution au problème actuel mais entraineraient un désastre humain dont les conséquences pourraient aller au-delà des frontières du Niger.

De ce fait, le CNRD s’abstient d’appliquer ces sanctions illégitimes et inhumaines contre le peuple frère et les Autorités nigériennes, et exhorte la CEDEAO à revenir à de meilleurs sentiments.

La République de Guinée réaffirme par ce communiqué sa vision panafricaniste en apportant sa solidarité à la population nigérienne et en invitant les nouvelles autorités du CNSP à préserver l’unité et la cohésion nationale.

Le CNRD souligne qu’une intervention militaire contre le Niger entrainerait de facto la dislocation de la CEDEAO. De même, les peuples frères du Mali, du Burkina-Faso, du Niger et de la Guinée aspirent à plus de reconnaissance et de respect de leur souveraineté.

Par ailleurs, le CNRD tient à préciser que les sanctions prises et les menaces proférées lors du sommet du 30 juillet 2023 n’engagent nullement la République de Guinée.

Au moment où les jeunes populations de l’espace CEDEAO vivent un drame humain en Tunisie et dans la Méditerranée, la préoccupation des dirigeants de la sous-région devrait être plutôt orientée vers les enjeux stratégiques, socio-économiques pour l’atteinte de leurs aspirations que de se pencher sur le sort des Présidents déchus.

Conakry, le 31 juillet 2023 ».

#AIB

Le Burkina et le Mali prêts à défendre le Niger en cas d’intervention militaire 

Le #Burkina et le #Mali prêts à défendre le #Niger en cas d’intervention militaire 

Ouagadougou, 31 juillet 2023(AIB)- Toute intervention militaire au Niger équivaudrait à une déclaration de guerre contre le Burkina Faso et le Mali et les deux pays quitteront également la CEDEAO, stipule un communiqué conjoint de Ouagadougou et de Bamako.

Dans le document parvenu à l’AIB dimanche, l’on peut lire : « Les Gouvernements de Transition du Burkina Faso et du Mali sont profondément indignés et surpris par le déséquilibre observé entre, d’une part, la célérité et l’attitude aventurière de certains responsables politiques d’Afrique de l’Ouest désireux d’utiliser

la force armée pour rétablir un ordre constitutionnel dans un pays souverain, et d’autre part, l’inaction, l’indifférence et la complicité passive de ces organisations et de ces responsables politiques à aider les Etats et les peuples victimes depuis une décennie et abandonnés à leur sort ».

Agence d’information du Burkina

Lire le communiqué intégral

« Les Gouvernements de Transition du Burkina Faso et du Mali ont appris par voie de presse les conclusions des sommets extraordinaires de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) tenus le 30 juillet 2023 à Abuja sur la situation politique au Niger. RKIN

 

Les Gouvernements de Transition du Burkina Faso et du Mali :

1.Expriment leur solidarité fraternelle et celle des peuples burkinabè et malien au peuple frère du NIGER qui a décidé en toute responsabilité de prendre son destin en main et d’assumer devant l’histoire la plénitude de sa souveraineté ;

2. Dénoncent la persistance de ces organisations régionales à prendre des sanctions aggravant la souffrance des populations et mettant en péril l’esprit de panafricanisme;

3. Refusent d’appliquer ces sanctions illégales, illégitimes et inhumaines contre le peuple et les Autorités Nigériens;

4. Avertissent que toute intervention militaire contre le Niger s’assimilerait à une déclaration de guerre contre le Burkina Faso et le Mali;

5. Préviennent que toute intervention militaire contre le Niger entraînerait un retrait du Burkina Faso et du Mali de la CEDEAO, ainsi que l’adoption de mesures de légitime défense en soutien aux forces armées et au peuple du Niger :

6. Mettent en garde contre les conséquences désastreuses d’une intervention militaire au Niger qui pourrait déstabiliser l’ensemble de la région comme l’a été l’intervention unilatérale de l’OTAN en Libye qui a été à l’origine de l’expansion du terrorisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest.

Les Gouvernements de Transition du Burkina Faso et du Mali sont profondément indignés et surpris par le déséquilibre observé entre, d’une part, la célérité et l’attitude aventurière de certains responsables politiques d’Afrique de l’Ouest désireux d’utiliser la force armée pour rétablir un ordre constitutionnel dans un pays souverain, et d’autre part, l’inaction, l’indifférence et la complicité passive de ces organisations et de ces responsables politiques à aider les Etats et les peuples victimes depuis une décennie et abandonnés à leur sort.

En tout état de cause, les Gouvernements de Transition du Burkina Faso et du Mali invitent les forces vives à se tenir prêtes et mobilisées, en vue de prêter main forte au peuple nigérien, en ces heures sombres du panafricanisme.

Que Dieu bénisse l’Afrique et préserve les Africains. »

Fait à Ouagadougou et à Bamako, le 31 Juillet 2023. »

#AIB

Jeux de la Francophonie : les Etalons juniors brillent, les autres athlètes burkinabè timides

SPORT-BFA-RDC-AFR-FRANCOPHONIE

Jeux de la Francophonie : les Etalons juniors brillent, les autres athlètes burkinabè timides

Ouagadougou, 31 juil. 2023 (AIB)– Les Etalons juniors du Burkina Faso en football, ont battu lundi à Kinshasa (RD Congo) lors de la 3e journée des jeux de la Francophonie, leurs homologues les Lionceaux du Sénégal par le score de 1 but à 0, pendant qu’en athlétisme et en cyclisme la réaction est timide.

C’est Kader Ouattara grâce à son unique but qui a permis aux Etalons juniors de s’imposer face à l’équipe sénégalaise.

En athlétisme c’était la première journée de ses IXe Jeux de la Francophonie. La Burkinabè Sita Sibiri, championne d’Afrique U20 au 400m, a été la première à entrer en compétition ce matin. Elle a terminé 2e de sa série mais s’est qualifiée pour la finale avec un temps record de 53″56.

Madina Touré 2e du premier tour du 100m se qualifie également pour la finale du 100m. Abdramane Simporé lui, a été éliminé au premier tour en terminant 4e de sa série.

Lors de la première journée en cyclisme course en ligne, Paul Daumont avait terminé au pied du podium en se classant 4e de l’épreuve, donc éliminé.

Les 9es jeux de la Francophonie se déroulent à Kinshasa en RD Congo, du 28 juillet au 6 août 2023.

Agence d’information du Burkina
AS/ata/ak

Burkina: Des terroristes neutralisés après un affront contre des VDP

Burkina: Des terroristes neutralisés après un affront contre des VDP

 

Ouagadougou, 31 juillet 2023(AIB)-Les vecteurs aériens de l’armée burkinabè ont neutralisé ce lundi, plusieurs terroristes, après un affront contre des VDP à l’Est du pays, a appris l’AIB de sources sécuritaires.

Ce lundi 31 juillet 2023, des binômes de terroristes sur une centaine de motos, ont lancé un assaut contre les positions des VDP de Balga à l’Est.

La bravoure des VDP a obligé les ennemis à s’enfuir.

Les vecteurs aériens les ont pris en chasse et à rattraper une partie de la colonne des fuyards.

Ils ont été foudroyés avec succès tandis que les opérations de ratissages se poursuivent pour retrouver les rescapés.

Agence d’information du Burkina

Burkina: Des terroristes neutralisés après un affront contre des VDP

Burkina: Des terroristes neutralisés après un affront contre des VDP

 

Ouagadougou, 31 juillet 2023(AIB)-Les vecteurs aériens de l’armée burkinabè ont neutralisé ce lundi, plusieurs terroristes, après un affront contre des VDP à l’Est du pays, a appris l’AIB de sources sécuritaires.

Ce lundi 31 juillet 2023, des binômes de terroristes sur une centaine de motos, ont lancé un assaut contre les positions des VDP de Balga à l’Est.

La bravoure des VDP a obligé les ennemis à s’enfuir.

Les vecteurs aériens les ont pris en chasse et à rattraper une partie de la colonne des fuyards.

Ils ont été foudroyés avec succès tandis que les opérations de ratissages se poursuivent pour retrouver les rescapés.

Agence d’information du Burkina

Sénégal: Vives tensions après l’arrestation de Sonko, son parti dissous

Sénégal: Vives tensions après l’arrestation de Sonko, son parti dissous

 

Ouagadougou, 31 juillet 2023(AIB)-Le gouvernement sénégalais a dissous lundi, le Pastef, le parti de l’opposant Ousmane Sonko, l’accusant d’appels renouvelés à l’insurrection aux lourdes conséquences.

Sur Facebook, l’opposant a annoncé à ses partisans qu’un mandat de dépôt lui a été décerné, après son arrestation vendredi.

Depuis ce lundi matin, des violentes manifestations ont repris pour exiger sa libération, obligeant le gouvernement à couper l’internet mobile.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Le 24ème anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Trône, célébré à Ouagadougou

Burkina-Maroc-Trône-Commémoration-

Burkina : Le 24ème anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Trône, célébré à Ouagadougou

Ouagadougou, 31 juil. 2023 (AIB)-L’Ambassadeur du Royaume du Maroc au Burkina Faso Youssef Slaoui a célébré ce dimanche 30 juillet 2023 à Ouagadougou, le 24ème anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, au Trône de ses glorieux ancêtres.

«Durant ces 24 dernières années, le Maroc a poursuivi avec sérénité et confiance son processus de développement sous le Règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI », a affirmé ce dimanche soir l’Ambassadeur de sa Majesté le Roi Mohammed VI à Ouagadougou, Youssef Slaoui.

M. Slaoui s’exprimait à l’occasion de la commémoration par le peuple marocain de la fête du Trône qui marque cette année le 24ème anniversaire de l’accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, au Trône de ses glorieux ancêtres.

L’Ambassadeur de sa Majesté le Roi Mohammed VI à Ouagadougou, Youssef Slaoui

Il a indiqué que « l’engagement royal a consacré la voie promise qui a été réaffirmée à travers les actions et initiatives ainsi qu’une batterie de mesures visant à mettre en œuvre le Nouveau Modèle de Développement qui représente une feuille systémique permettant au pays d’assurer un développement en le portant au niveau supérieur d’ici à l’échéance 2035 ».

Selon l’Ambassadeur Youssef Slaoui, au cours des deux dernières décennies, « l’économie, a occupé une place incontestable » dans la gouvernance de sa Majesté le Roi.

« Le pays s’est ouvert aux investissements étrangers, l’industrie marocaine est compétitive au niveau des écosystèmes pionniers de la construction automobile, de l’aéronautique, des chimies et parachimies et l’agroalimentaire », a-t-il affirmé.

Profitant de l’heureux évènement, Son Excellence Youssef Slaoui a salué « les excellentes relations qu’entretiennent le Maroc et le Burkina Faso, qui puisent leurs fondements dans la solidité des rapports empreints d’amitié sincère, d’estime et de considération mutuelles liant les autorités et les peuples de nos deux pays frères et amis ».

Il a exprimé « l’entière solidarité du Royaume du Maroc avec le Burkina Faso dans ses efforts inlassables pour lutter contre le fléau du terrorisme et de l’extrémisme violent ».

Le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, chargé de la coopération régionale Karomoko Jean Marie Traoré

M. Slaoui a rappelé qu’ « à la faveur de la tenue de la Commission Mixte de Coopération, le quota de bourses d’études réservées au Burkina Faso a été revu à la hausse à compter de l’année universitaire 2023-2024 passant ainsi de 180 à 200, réparti entre les Etudes Universitaire et la Formation Professionnelle ».

« Dans le même sillage et en application de l’Accord-cadre des Bourses et des Stages, l’Agence Marocaine de Coopération Internationale a mis à la disposition des professionnels burkinabè 50 bourses par an, leur fournissant ainsi des opportunités de bénéficier des Programmes de renforcement des capacités et de stages de perfectionnement répondant aux besoins du tissu socio-économique du Burkina Faso, ce qui porte le nombre total de ce Programme de Coopération à 250 », a-t-il souligné.

Le diplomate a aussi évoqué « l’entrée en vigueur définitive de l’Accord portant suppression de visa en faveur des détenteurs des passeports ordinaires marocains et burkinabè, signé au Maroc, le 23 octobre 2020, et ce, suite à l’échange de Notes effectué entre les deux Parties.

La commémoration s’est déroulée en présence de nombreux diplomates, personnalités et amis du Royaume du Maroc

Selon le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, chargé de la coopération régionale Karomoko Jean Marie Traoré, la commémoration de cet anniversaire est l’opportunité, de revisiter ensemble, ce que le Burkina Faso et le Maroc ont bâti dans le cadre de l’amitié et de la coopération.

Il a traduit les chaleureuses félicitations du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré à sa Majesté le Roi Mohammed VI et indiqué que le peuple burkinabè apprécie positivement le parcours fait ensemble.

« Le Maroc s’inscrit dans le registre des modèles de coopération sud-sud dans ses rapports avec le Burkina Faso et nous pensons que c’est un modèle qui doit requérir la plus grande importance en tant qu’alternative pour notre pays », a-t-il relevé.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Bilan du sommet Russie-Afrique, coup d’Etat au Niger et affaire de la guérisseuse Adja de Komsilga au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Revue-Presse

Bilan du sommet Russie-Afrique, coup d’Etat au Niger et affaire de la guérisseuse Adja de Komsilga au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 31 juil. 2023 (AIB)- Les quotidiens de ce lundi traitent de l’affaire de la guérisseuse Adja Amsétou Nikiema, du coup d’Etat au Niger et de la participation du Burkina Faso au 2e sommet Russie-Afrique.

Le quotidien public Sidwaya titre à sa une : « Sommet Russie-Afrique : ‘’Le peuple burkinabè a décidé de lutter contre l’hydre terroriste pour relancer son développement’’, le capitaine Ibrahim Traoré ».

Le journal renseigne que le président de la transition le capitaine Ibrahim Traoré dans son intervention à l’ouverture du 2e sommet « Russie-Afrique », vendredi dernier, a souhaité l’établissement de meilleures relations avec la fédération de Russie qui puissent répondre aux besoins des populations.

Selon le journal, le chef de l’Etat a défendu l’engagement et la détermination du peuple burkinabè face à l’hydre terroriste.

Aussi, il a souhaité que ce sommet soit l’occasion de pouvoir tisser de très bonnes relations en vue d’un meilleur avenir pour les peuples.

Sidwaya ajoute que le président russe a annoncé la reprise des activités des ambassades de la Russie au Burkina Faso et en Guinée équatoriale.

Sur le même sujet, le doyen des quotidiens privé L’Observateur Paalga écrit : « Coopération Burkina Faso-Russie : IB veut une centrale nucléaire ».

L’Observateur indique que le capitaine Ibrahim Traoré et sa délégation ont eu samedi dernier une séance de travail avec le président de la fédération de Russie, Vladimir Poutine.

Selon le journal, le chef de l’Etat a soutenu la volonté du Burkina Faso de faciliter la construction si possible d’une centrale nucléaire dans le pays pour produire de l’électricité et, de réorienter « la majorité des importations du pays en hydrocarbures vers la Russie ».

Sous un autre angle, Sidwaya affiche : « Coup d’Etat au Niger : Les sanctions de la CEDEAO ».

Le quotidien relate que le 51è sommet extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a eu lieu hier à Abuja au Nigéria pour évaluer la situation au Niger après le coup d’Etat militaire.

Selon le journal, l’instance sous régionale  a pris une batterie de sanctions contre le Niger et les auteurs du coup d’Etat.

A propos, L’Observateur indique que les chefs d’Etat de la CEDEAO ont décidé de la fermeture des frontières terrestres et aériennes de leurs pays avec le Niger ; du gel des avoirs du Niger à la BCEAO ; de la suspension de toutes transactions financières et commerciales entre le Niger et les pays de l’UEMOA.

Ils ont aussi décidé du gel des avoirs du Niger, de l’interdiction de voyage des nouvelles autorités, de leurs collaborateurs, ainsi que des membres de leurs familles ; de la non-reconnaissance par les banques de la signature des nouvelles autorités militaires.

Sous un autre volet, le quotidien Le pays titre à sa Une : « Libération Manu Militari de Adja de Komsilga : le procureur général proteste ».

Le quotidien indique que le procureur général, dans un communiqué proteste contre la libération de Amsétou Nikiéma par des militaires alors même qu’elle venait d’être placée sous mandat de dépôt.

L’observateur Paalga affirme que suite à la diffusion d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, Amsétou Nikiéma, plus connue sous le nom « Adja la guérisseuse de Rakissé », a été alpaguée avec 8 autres personnes pour séquestration, coups et blessures et complicité.

Alors que des mandats de dépôt avaient été décernés contre les prévenus et contre toute attente, des militaires encagoulés à bord de deux pick-up et à l’aide d’un tank ont encerclés le tribunal de Grande instance Ouaga II et tenté de libérer la guérisseuse dans la soirée du vendredi dernier.

Selon le quotidien privé, elle a été libérée courant 4 heures du matin le lendemain. Face à cette manœuvre des militaires pour extirper la mise en cause de la justice, le procureur évoque une entrave grave à l’action judiciaire.

Agence d’information du Burkina

LM/wis

Lutte contre l’insécurité dans le Centre-Nord: Traditionalistes et religieux se solidarisent

Les leaders religieux et coutumiers se sont fortement impliqués pour la mobilisation des fils et filles de la région autour de la problématique de la sécurité.

Lutte contre l’insécurité dans le Centre-Nord: Traditionalistes et religieux se solidarisent

Kaya, 29 juillet 2023, (AIB) – Il s’est tenu à Kaya, le 29 juillet 2023 un forum régional du « Vivre-ensemble » du Centre-Nord, sous l’égide de Sa Majesté le Naaba Sigri Roi de Boussouma, de Son Eminence le cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou. Un cadre communautaire qui a réuni résidents et ressortissants de la région toutes obédiences religieuses et ethniques.

C’est par une minute de silence en mémoire des compatriotes tombés sous les balles assassines des terroristes que le forum régional du « Vivre-ensemble » du Centre-Nord s’est ouvert sur la place du 11 décembre de la cité du cuir et de brochettes au couracoura, le samedi 29 juillet 2023.

Sous le thème « Vaincre le terrorisme dans le Centre-Nord par le recours à nos valeurs traditionnelles, religieuses et communautaires», les filles et les fils de la région se sont mobilisés en vue d’apporter des solutions endogènes à la résolution de la crise sécuritaire et jeter les bases d’un vivre-ensemble en paix entre les différentes communautés composant cette entité territoriale du Burkina Faso.

les opérateurs économiques à travers l’association Paspaongo, ont manifesté leur solidarité envers les personnes déplacées internes.

Ainsi, entre prières animations musicales et des interventions des leaders religieux et coutumiers, les communautés mobilisées pour l’occasion ont été sensibilisées à l’union sacrée pour une lutte plus efficace contre le terrorisme.

Pour les intervenants, l’intérêt général qui est la recherche de la paix devrait primer sur les gains individuels auxquels s’adonnent malheureusement certains compatriotes au mépris de la vie des innocentes populations.

A la suite de ses porte-parole, Sa Majesté le Dima de Boussouma a appelé les fils et filles de son royaume, collectivement ou individuellement à se démarquer des actes terroristes qui endeuillent les innocents.

Comme solution à l’adhésion de ce principe, les forgerons, les chefs de terres et les peulhs ont fait des rituels qui attireraient des malédictions, pire la mort sur toutes personnes qui fondera sa richesse sur les actes terroristes et la trahison de ses frères et sœurs.

«Il nous faut donc comprendre que cela s’avère nécessaire, l’union sacrée de tous les fils et filles de ce pays. C’est la seule voie qui s’offre à nous pour mieux nous organiser, mieux mobiliser les ressources et les intelligences et barrer la route à tous les groupes qui ne prospèrent que sur nos divisions» se convainc le cardinal Philippe Ouédraogo.

Le rituel des forgerons, des chefs de terre et des peulhs vient mettre fin, selon le Tansoba de Koutoumtenga, à la complicité interne au profit du terroriste.

Il estime que les premiers responsables du pays devraient travailler à rassembler tous les fils et filles sans exclusive autour du combat de la nation.

«Il est dommage de constater que tant de familles soient divisées, meurtries, déplacées à cause de nos incompréhensions, de nos différences et de nos divergences de point de vue. Aucune richesse ne peut remplacer une atmosphère familiale paisible» a regretté le président de la Fédération des Eglises et missions évangéliques (FEME) du Centre-Nord, Pasteur Théodore Sawadogo.

Evoquant les saintes écritures dans Romain 12 :18, il a invité à la tolérance, à l’acceptation des différences, à l’écoute, à l’estime et au respect d’autrui d’un un esprit de paix et d’harmonie.

«Nous devons être tous des vecteurs de paix et de réconciliation pour construire ensemble une nation forte, une nation de paix, une nation qui craint Dieu» a insisté le Pasteur Théodore Sawadogo.

Le porte-parole de la communauté musulmane a renchéri, en disant que que toutes les communautés de la région et au-delà, constituent « une famille unique et indivisible».

El Hadj Sana Abdoul Rasmané a appelé à semer la paix, le pardon, l’acceptation du prochain et l’amour fraternel pour une région épanouie et prospère.

Selon les opérateurs économiques réunis en association, l’économie du Centre-Nord tourne au ralenti depuis l’avènement de la crise sécuritaire et humanitaire.

S’estimant les premiers concernés par la lutte contre le terrorisme, l’association « Paspaongo » des opérateurs économiques du Centre-Nord ont accompagné cette initiative des fils et filles de la région.

Ils ont remis au président du conseil régional de secours d’urgence (CORESUR), 70 tonnes de céréales dont du maïs et du riz et une enveloppe de 2,5 millions au profit des personnes déplacées internes.

Une somme de plus de 10 millions sera également versée au trésor public pour le soutien l’effort de paix voulu par le président du Faso.

Les journées du vivre-ensemble au Centre-nord font suite au constat de la gravité et de la dégradation continue de la situation sécuritaire et humanitaire dans la région du Centre-Nord en particulier depuis les incidents de Yirgou en février 2019.

La journée de Kaya, constitue, selon le président du comité d’organisation Sidnoma Issaka Kaboré, une première étape des journées du vivre-ensemble au centre-Nord.

D’après lui, des journées de mobilisation communautaire sur le même thème seront organisées dans les provinces du Bam et du Namentenga.

Agence d’information du Burkina

 AIO/ata

Dialogue et cohésion sociale : La Coalition JAM sensibilise à Banfora

Dialogue et cohésion sociale : La Coalition JAM sensibilise à Banfora

Banfora, (AIB)-La Coalition Jam pour la Paix et la Cohésion Sociale a organisé le 29 juillet 2023 dans la salle des fêtes de la mairie de Banfora, une rencontre dénommée «journée de dialogue et de sensibilisation pour la paix et la cohésion sociale dans la région des Cascades ». Placée sous le thème «rôle et responsabilité des leaders d’opinion dans la construction de la paix et du bien vivre ensemble dans un contexte à fort défis sécuritaires », cette concertation a regroupé les représentants des différentes couches socioprofessionnelles de la région. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par Jean Charles dit Yénapono Somé, Gouverneur des Cascades.

En effet, à l’instar de toutes les régions du pays affectées par la menace terroriste, celle des Cascades connaît également une détérioration « inquiétante » des relations entre les membres des différentes communautés qui la peuplent.

Courant mois de mai, un audio attribué un terroriste a failli semé la zizanie entre les communautés dans la région des Cascades,  a soutenu Belko BARRY président de la Coalition JAM.

C’est pourquoi la Coalition Jam préoccupée par une telle situation aux multiples risques, la Coalition JAM pour la Paix et la Cohésion Sociale (CJPaCS) a entrepris l’organisation d’une rencontre de concertations à Banfora, en vue de prôner la paix et l’entente entre les différentes composantes de cette région.

Le présidium au cours de la cérémonie d’ouverture ; de gauche vers la droite le président de la Coalition JAM, le Gouverneur et le PDS/Banfora Yacouba BARRO.

Ils étaient leaders d’opinion, responsables des forces de défense et de sécurité et leurs supplétifs, représentants des personnes déplacées internes (PDI) à participer à cette rencontre.

Durant cette concertation, les participants ont eu droit à des communications suivies d’échanges. Celles-ci ont porté entre autres sur la paix, le bien vivre-ensemble, les défis sécuritaires et les solutions appropriées.

Pour le Gouverneur des Cascades Jean Charles dit Yénapono SOME, « la journée de dialogue et de sensibilisation pour la paix et la cohésion sociale se présente donc comme un cadre de promotion et d’exaltation de nos valeurs communes mais également de nos spécificités, en mettant en exergue notre appartenance commune à la même terre du Burkina Faso».

C’est la raison pour laquelle, il a exprimé toute sa reconnaissance à la Coalition JAM, organisatrice de la présente journée qui vient en soutien aux efforts de promotion de la paix et du vivre-ensemble dans la région des Cascades.

Au regard de la forte mobilisation et l’engouement que cette concertation a suscité, le Gouverneur s’est réjoui.

«J’ai foi que cette journée qui mobilise une frange importante des Forces vives de notre région et qui sonne comme une prise de conscience collective des menaces contre notre vivre-ensemble, contribuera à jeter les jalons d’une lutte sincère de tous (leaders communautaires, coutumiers, religieux, jeunes, femmes) contre la haine, la stigmatisation et la discrimination sous toutes leurs formes», a-t-il dit.

Recherche de Paix et Cohésion Sociale : credo de  Coalition JAM

«La paix reste l’étoile qui doit nous guider en tout temps et en toute circonstance. Nos paroles, nos silences, toutes nos actions doivent être justifiées ou motivées par la recherche de la paix. C’est notre quête de la paix qui nous réunit ici aujourd’hui » ; a laissé entendre le Gouverneur. C’est pourquoi, il a réitéré ses remerciements à la Coalition JAM pour la Paix et la Cohésion Sociale pour l’action qu’il mène en faveur de la paix, de la solidarité, du dialogue et des droits humains.

« La meilleure manière d’opérer des réajustements pour la restauration de la paix, c’est d’œuvrer à la multiplication des occasions de rencontres et d’échanges » ; dixit Belko BARRY président de la Coalition JAM.

Faut-il le rappeler, la Coalition JAM pour la Paix et la Cohésion Sociale (CJPaCS), également connue sous l’appellation de “Coalition JAM” est une organisation de la société civile créée en 2020.

A cet effet, elle œuvre pour la promotion de la paix, le bien vivre-ensemble, l’entraide sociale, la tolérance religieuse, le pardon et la réconciliation.

La Coalition JAM est représentée par des cellules de points focaux reparties jusqu’au niveau départemental. Elle a déjà mené plusieurs activités, parmi lesquelles une caravane pour la paix et la cohésion qui a parcouru, durant deux mois, les localités sous fortes influences terroristes pour prôner la paix et la cohésion sociale.

Elle a aussi assuré la médiation de deux conflits locaux à Bourasso dans la province de la Kossi, région de la Boucle du Mouhoun et à Kokorowè, province du Houet dans les Hauts-Bassins.

Agence d’information du Burkina

Mamadou YERE

 

 

 

 

 

 

Exclusions aérienne et financière… de lourdes sanctions de la CEDEAO contre le Niger,

Exclusions aérienne et financière… de lourdes sanctions de la #CEDEAO contre le #Niger, #AIB

Ouagadougou, 30 juillet 2023(AIB)-La CEDEAO a pris dimanche une batterie de sanctions contre le Niger, à la suite du coup de force contre le président #MohamedBazoum.

1. Fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la CEDEAO et le Niger;

2. Institution de la zone d’exclusion aérienne de la CEDEAO sur tous les vols commerciaux à destination et en provenance du Niger;

3. Suspension de toutes transactions commerciales et financières entre États membres de la CEDEAO et le Niger ;

4. Gel de toutes les transactions de services, y compris les services publics ;

5. Gel des avoirs de la République du Niger dans les Banques Centrales de la CEDEAO ;

6. Gel des avoirs de l’Etat du Niger et des Entreprises d’Etat et entreprises parapubliques dans les banques commerciales ;

7. Suspension du Niger de toute aide financière et transaction avec toutes les institutions financières, notamment la BIDC et la BOAD ;

8. Interdiction de voyager et gel des avoirs pour les responsables militaires impliqués dans la tentative de coup d’État. Il en va de même pour les membres de leur famille et les civils qui acceptent de participer à toute institution ou gouvernement mis en place par ces responsables militaires ;

9. Appelle l’UEMOA et toutes les autres instances régionales à mettre en œuvre la présente décision.

Agence d’information du Burkina

COMMUNIQUE DU PROCUREUR DU FASO PRÈS LE TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE OUAGA II*

*COMMUNIQUE DU PROCUREUR DU FASO PRÈS LE TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE OUAGA II*

 

Le jeudi 27 juillet 2023, mon Parquet a été saisi d’une dénonciation de faits objet d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. Le contenu de cette vidéo montre une scène d’un homme battu par des individus dans une localité dont le recoupement d’informations a permis d’identifier comme étant le village de Rakissé situé dans la commune de Komsilga.

 

Face à ces faits d’une particulière gravité pouvant recevoir les qualifications d’infractions pénales de *coups et blessures volontaires* (articles 512-18 et suivants du Code pénal), de *séquestration* (articles 523-1 à 523-3 du Code pénal), j’ai procédé à l’ouverture d’une enquête et instruit le Commissariat de Police de District de Komsilga d’identifier et d’interpeller les auteurs de ces agissements affligeants.

Selon les informations recueillies et des éléments fiabilisés, les tortionnaires reprocheraient à la victime d’avoir « profané un lieu sacré d’une guérisseuse » qui serait leur « patronne ».

La victime, un quinquagénaire, souffrant de troubles mentaux, aux dires de ses proches, se trouverait actuellement en soins dans son village et sa vie serait hors de danger.

A ce stade de l’enquête, neuf (09) personnes contre lesquelles des indices sérieux de participation ou de complicité de participation aux sévices ont été interpellées .

Les enquêteurs, dont je salue le professionnalisme, sont à pied d’œuvre pour faire la lumière sur ces faits et interpeller les auteurs, complices et commanditaires de ces infractions .

Je tiens à rassurer l’opinion que toutes les personnes impliquées dans cette affaire seront poursuivies et traduites devant les juridictions répressives conformément à la loi.

Mon parquet, tout en appelant les populations à la retenue, à la pondération et à la responsabilité afin de préserver les vies humaines et la paix sociale, tient à réaffirmer son intransigeance face à toutes formes de violences et autres atteintes à l’intégrité humaine.

 

Fait à Ouagadougou, le 28 juillet 2023

LE PROCUREUR DU FASO PAR INTÉRIM

NAGALO Abdoul Kader

Coopération Burkina Faso-Russie : séance de travail entre le capitaine Ibrahim TRAORE et Vladimir POUTINE au Palais Constantin

Coopération Burkina Faso-Russie : séance de travail entre le capitaine Ibrahim TRAORE et Vladimir POUTINE au Palais Constantin

 

(Saint Pétersbourg, 29 juillet 2023, GMT+3). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE et sa délégation ont eu le samedi en fin de matinée, une séance de travail avec le Président de la Fédération de Russie, Vladimir POUTINE qui était à l’occasion entouré de ses proches collaborateurs.

 

Cette séance de travail a été une occasion pour les deux Chefs d’Etat de réaffirmer la solidité de leur relation et la ferme volonté de travailler à son renforcement. A cette occasion le Président de la Transition a signifié l’amitié ardente entre les peuples burkinabè et russes. Le Président Vladimir POUTINE qui a remercié le président de la Transition pour sa participation au 2e sommet Russie-Afrique a souligné que «les liens entre nos pays sont amicaux».

 

Dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays, le président POUTINE a décidé de la réouverture de l’ambassade de Russie fermée depuis 1992. « Le travail de notre ambassadeur va donner un élan au développement de nos relations », a-t-il soutenu.

Au cours des travaux, le Chef de l’Etat le Capitaine Ibrahim TRAORE a souhaité également un renforcement des échanges commerciaux entre la Fédération de Russie et le Burkina Faso. En effet, notre pays dispose d’une grande diversité de produits qui pourraient intéresser les partenaires russes.

 

Selon le Chef de l’Etat, à l’occasion des rencontres bilatérales pendant le Forum économique, les produits comme la mangue, l’anacarde et d’autres produits agricoles ont suscité de l’intérêt chez les partenaires russes.

Aussi, le Chef de l’Etat a-t-il invité les entrepreneurs russes à la construction d’usines de transformation de certains de ces produits au Burkina. «Ce qui va contribuer à intensifier nos échanges commerciaux», a expliqué le Président de la Transition.

 

Les questions d’énergie électrique et des hydrocarbures ont été abordées par le Capitaine Ibrahim TRAORE qui a soutenu la volonté du Burkina Faso de faciliter la construction si possible d’une centrale nucléaire dans notre pays pour produire de l’électricité et, de réorienter « la majorité de nos importations en hydrocarbures vers la Russie ».

«Nous accorderons une importance particulière au développement des relations avec le Burkina Faso », a déclaré le Président de la Fédération de Russie, Vladimir POUTINE. A cet effet « nous sommes prêts à travailler ensemble pour développer les coopérations économique et commerciale entre nos deux pays », a soutenu le Président POUTINE.

 

Le Président de la Fédération de Russie a noté une bonne collaboration des deux pays au sein de l’ONU et au sein d’autres organisations internationales. Il a annoncé l’octroi d’une aide humanitaire de 10 millions de dollars à plusieurs pays africains à travers le Programme alimentaire mondiale (PAM) dont 2,5 millions de dollars seront destinés au Burkina Faso.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Bogandé : le Cadre de Concertation Provincial tient sa première session ordinaire de l’année 2023

Bogandé : le Cadre de Concertation Provincial tient sa première session ordinaire de l’année 2023

 

Bogandé 28 juillet 2023 (AIB)- Le Cadre de Concertation Provincial de la Gnagna a tenu sa première session ordinaire au titre de l’année 2023, le jeudi 27 juillet 2023, délocalisée à Koupéla .

 

Les membres statutaires du Cadre de Concertation Provincial (CCP) de la Gnagna se sont retrouvés le jeudi 27 juillet 2023 dans la salle de réunion de la mairie de Koupéla pour la tenue de leur première session de l’année 2023.

 

Les travaux ont porté sur quatre communications . On note entre autres: la présentation sur la mise en oeuvre du Projet d’Urgence de Développement Territorial et de Résilience ( PUDTR), les indicateurs de santé des districts sanitaires de Manni et de Bogandé, le Concept de police de proximité et de la situation humanitaire dans la province de la Gnagna.

 

Le PUDTR est mis en oeuvre dans la région de L’Est et dans celle de la Boucle du Mouhoun depuis mars 2021 pour une durée de 5 ans. Les communes de Bilanga , Manni, Coalla et Bogandé sont les bénéficiaires dans la Gnagna.

 

Chacune d’elles bénéficie des investissements à hauteur de deux milliards avec l’appui de la Banque Mondiale. Il s’agit de réalisations d’infrastructures scolaires, sanitaires, hydrauliques et marchandes. Le projet met également en oeuvre des Activités Génératrices de revenus au profit des femmes.

 

La principale difficulté rencontrée dans la mise en oeuvre de ce gigantesque projet dans la Gnagna selon Sidiki DIALLO, représentant du Chef d’antenne PUDTR , est la dégradation de la situation sécuritaire qui a conduit à la suspension de la plupart des activités.

 

Les participants ont souhaité au regard de l’accalmie dans certaines localités et surtout du déploiement des forces combattantes burkinabè, la reprise de certaines réalisations.

 

Les bilans à mis parcours de la mise en oeuvre des plans d’actions 2023 des districts sanitaires de Bogandé et Manni relèvent des points forts.

 

Selon les premiers responsables, les indicateurs sont acceptables aux regard des objectifs fixés. Cependant des difficultés liées à l’insuffisance des ressources humaines , financières et à l’insécurité, sont à remédier pour le bon fonctionnement des structures sanitaires de la Gnagna.

 

La situation humanitaire dans la Gnagna est critique avec l’accroissement des PDI dû aux exactions terroristes dans plusieurs villages.

 

Selon le Directeur provincial de la Solidarité, de l’Action Humanitaire , de la Réconciliation Nationale , du genre et de la Famille , Marcel YAMEOGO, Les PDI ont besoin dans l’urgence d’une assistance alimentaire, sanitaire et nutritionnelle , d’eau potable , des kits d’hygiène et de dignité, des latrines , des kits AME, des documents d’état civil.

 

La notion de la police de proximité a été également expliquée aux participants. Selon le communicateur Dieudonné BERE de la police nationale, la sécurité est une affaire de tous les citoyens. Il a donc exhorté l’implication de tous les habitants pour un fonctionnement efficace d’une police de proximité qui garantie la sécurité des populations et de leurs biens.

 

Du constat établi , la plupart des Initiatives locales de sécurité (ILS) n’ont pas de reconnaissance officielle dans la Gnagna. Pour se faire, le communicateur recommande une large sensibilisation au profit des responsables des ILS afin qu’ils se conforment à réglementation en vigueur au Burkina .

 

Le Haut commissaire de la Gnagna , Jean Baptiste BEOGO a pour l’occasion félicité et encouragé les corps constitués pour leur résilience et les efforts consentis sur le terrain . Par ailleurs il a d’avantage galvanisé ses membres dans le but de relever les défis auxquels la situation sécuritaire impose à la Gnagna.

 

Agence d’information du Burkina

Banwa: 150 enseignants en quête du Certificat d’Aptitude Pédagogique au Professorat des Écoles

Banwa: 150 enseignants en quête du Certificat d’Aptitude Pédagogique au Professorat des Écoles

 

Solenzo, 27 juillet 2023(AIB)-L’examen professionnel du Certificat d’Aptitude Pédagogique au Professorat des Écoles (CAPPE) a regroupé 150 enseignants à Solenzo.

 

À l’instar des autres directions provinciales du Burkina Faso, la province des Banwa a également donné le top départ de cet examen professionnel à l’école communale »Bèhoun » le jeudi 27 juillet 2023.

 

Il était 6h30 mn quand l’appel des candidats a commencé et c’est à 7h25 mn que le Directeur Provincial de l’Éducation Préscolaire Primaire et Non Formelle (DPEPPNF) des Banwa Pedro Blaise Coulibaly, accompagné du président du centre Nazaire Coulibaly, ont ouvert l’enveloppe dans une des salles devant la sécurité,les surveillants et les candidats.

 

Les sujet de pédagogie générale et de didactique des disciplines ont été soumis aux candidats.

 

Selon le Directeur Provincial en charge de l’éducation Pedro Blaise Coulibaly, 150 candidats se sont inscrits pour la présente session de 2023-2024 au compte de la province des Banwa avec deux centres de composition.

 

Le centre de Solenzo comprend 104 candidats et un autre centre basé à Dédougou, a un total de 46 candidats.

 

Un candidat qui a requis l’anonymat à la fin de la composition se confie : »Dans l’ensemble on peut dire ça va un peu.C’est un examen mais l’essentiel on a pu le faire à Solenzo. Sinon hors de Solenzo, ce qu’on entend personnellement je ne voulais pas quitter Bobo Dioulasso venir composer. Je prie le Bon Dieu pour être admissible et également j’implore Dieu pour la paix et la quiétude dans la province des Banwa et partant pour tout le Burkina Faso ».

Agence d’information du Burkina

Banwa: 30 veuves et veufs bénéficient d’une aide du COPROSUR

Banwa: 30 veuves et veufs bénéficient d’une aide du COPROSUR

 

Solenzo,28 juillet 2023(AIB)-Le Comité Provincial de Secours d’Urgence et de Réhabilitation COPROSUR a fait un don de vivres à 30 veuves et veufs dans le cadre de la validation du plan de contingence provincial.

 

Les membres du Comité Provincial de Secours d’Urgence et de Réhabilitation (COPROSUR) se sont retrouvés du 25 au 28 juillet 2023 pour valider le plan de contingence provincial qui avait été élaboré au mois de mai 2023 avec une équipe du SP/CONASUR.

 

Selon le représentant du Haut Commissaire Jules Kabore la mise en place de ce plan a été effectif grâce au CONASUR et également au partenaire qui est Terre des hommes (Tdh) qui ont permis d’acquérir ces dons composés de sacs de riz, de bidons d’huile, de sucre,de sel et d’haricot.

 

« Pour l’instant nous avons travaillé avec l’action humanitaire qui a pu fournir une liste de veuves et veufs qui sont vraiment dans le besoin car chez certaines personnes il n’y a même pas un grain de céréale surtout les veuves chefs de ménage qui souffrent beaucoup »: conclut le représentant du Haut Commissaire.

 

Composés de 2 sacs de riz de 25kg, de 10kg d’haricot, de 2 kg de sucre, d’un kilogramme de sel et 1 Boudon de 5 litres d’huile, chaque personne parmi les 30 personnes a reçu ses dons des mains des membres du COPROSUR en présence de l’équipe de SP/CONASUR et des membres du partenaire Tdh.

 

Minata Guimbou n’arrive pas à retenir ses larmes après avoir eu les vivres.

 

« Dieu seul sait ce que je ressens.Je ne peux pas parler mais je dis merci au Président du Burkina. je ne peux pas le voir et lui dire mes sentiments mais je le bénis nuit et jour avec toutes les FDS.Merci au Haut Commissaire et à son équipe car c’est Dieu seul qui va vous payer. Je n’avais que 300 FCFA aujourd’hui et je me demandais comment nourrir les petits orphelins et voilà….pleure ».

 

Selon les dires du représentant du Haut Commissaire Jules Kaboré, plusieurs personnes seront satisfaites dans les jours à venir.

Agence d’information du Burkina

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