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Kourwéogo : Les leaders d’opinions de la commune de Boussé interpelés sur la santé mentale

 

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Kourwéogo : Les leaders d’opinions de la commune de Boussé interpelés sur la santé mentale

Boussé, (AIB)- « L’association union pour la santé et le bien-être » au Burkina Faso a commémoré le 10 octobre 2023 à Boussé, la journée internationale de la santé mentale. La journée a été ponctuée a été par une conférence publique et une émission radio d’interpellation sur la lutte contre les substances addictives (drogues), au profit des leaders d’opinions de la commune de Boussé.

« La santé mentale, un droit humain universel » c’est le thème retenu pour la célébration de l’édition 2023, de la journée mondiale de la santé mentale.

A Boussé, « L’union pour la santé et le bien-être » a placé cette commémoration sous le sceau de la prévention des substances addictives chez les jeunes de 10 à 24 ans, les causes majeures des maladies mentales.

Cette célébration a été marquée par un panel sur le thème de la journée et une émission radio sur les méfaits des substances psychoactives chez les jeunes.

Cette sortie l’association a pour but selon les organisateurs, de solliciter l’engagement des leaders politiques administratifs et coutumiers, dans la lutte contre la consommation des substances négatives.

Elle a également permis de renforcer les connaissances des jeunes sur les dangers des produits nocifs.

Pour le président de l’association, Seydou Coulibaly, la consommation des substances psychoactives tels que l’alcool, le tabac et les drogues constitue un danger pour la jeunesse au Burkina Faso.

Le responsable de l’association a indiqué que 80% des consommateurs de cannabis sont des jeunes et majoritairement des élevés et des étudiants.

Selon lui, il nest pas rare de voir dans certaines rues, les Kiosques à café, ou les débits de boisson, des élevés qui sadonnent à la consommation de cigarettes, dalcool frelatée et autres substances dans la ville de Boussé.

M. Coulibaly a estimé que cette situation demande un engagement communautaire, afin de mettre les jeunes à labri de ce fléau.

Le président du conseil communal de la jeunesse, Siméon Ilboudo, a plaidé pour le renforcement de la règlementation, en vigueur concernant la prolifération des substances nocives, la promotion des initiatives de lutte contre les comportements adductifs de jeunes.

M. Ilboudo a également exhorté la prise en compte des stratégies de lutte contre la consommation des drogues dans les plans communaux de développement.

Le haut- commissaire de la province du Kourwéogo, Siaka Barro a salué linitiative tout en appelant lassociation à maintenir les activités de sensibilisation au-delà de la journée.

Il a invité les premiers concernés à avoir de bonne conduite sociale pour assumer leur rôle de futur adulte responsable.

Au cours du panel qui, Raymond Yenfoni en service au SP/CNLD a échangé avec lassistance, composée délèves et de parents sur les méfaits de la consommation des substances psychotropes, de lindividu, de sa famille et de sa communauté.

Ces discussions ont permis aux participants de découvrir les différents moyens de lutte contre le fléau.

Agence dinformation du Burkina

DB/no/ata

Maroc : le Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication annonce une découverte archéologique majeure au Chellah

Le Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication annonce une découverte archéologique majeure au Chellah (Maroc)

Ouagadougou, 3 nov. 2023 (AIB) – Après 9 mois de fouilles archéologiques, avec une équipe d’archéologues et de chercheurs marocains de l’Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Patrimoine (INSAP), le Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication (MJCC), a annoncé une découverte majeure au Chellah, a-t-on appris de sources proches du dossier.  

Il s’agit de la mise au jour du premier quartier portuaire de l’époque romaine au Maroc, datant du premier au deuxième siècle de notre ère, situé dans le site historique du Chellah, une ancienne ville et nécropole romaine.

Ces découvertes exceptionnelles résultent des travaux entrepris depuis mars dernier dans les environs de l’ancienne cité du Chellah, et ont été présentées aujourd’hui par les archéologues en présence de Mehdi Bensaid, Ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication. Ces trouvailles sont considérées comme une avancée significative dans la compréhension de l’histoire de cette région.

Les découvertes incluent notamment le premier quartier portuaire de l’époque romaine au Maroc, un complexe thermal public de près de 2 000 mètres carrés, potentiellement le plus grand découvert au Maroc, des niches représentant des columbariums funéraires probablement construits à la même époque, des sculptures en marbre, dont une statue romaine sans tête représentant une déesse féminine.

Selon Aziz el Khyari, professeur à l’Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Patrimoine (INSAP), cette découverte positionne le Chellah comme l’une des trois plus importantes cités antiques du Maroc. Il a déclaré : « Nous ne connaissions que cinq hectares de la cité antique du Chellah, maintenant nous avons toute une cité antique en dessous de nous à découvrir sur une superficie de 300 hectares. »

Le Chellah, situé près du fleuve Bouregreg à Rabat, a une histoire riche, remontant à la période maurétanienne-romaine (entre le IIe siècle avant J.-C. et le VIe siècle après J.-C.). Aujourd’hui, il est entouré de murs datant de la période mérinide (XIIIe siècle) et constitue l’une des destinations touristiques de la capitale marocaine.

Les récentes fouilles menées à proximité du Chellah et de la rive gauche du Bouregreg ont permis de découvrir une partie du quartier portuaire, ainsi que des vestiges d’autels et de sanctuaires.

Aziz el Khyari a également souligné que les prochaines fouilles pourraient révéler l’ancien port de la ville de Sala, probablement datant du 1er siècle de notre ère. Il a commenté : « Nous n’avons jamais identifié un tel port auparavant. Cela indique que cette ancienne ville maritime était ouverte au commerce méditerranéen et recevait des importations de Grèce, de la péninsule ibérique et d’ailleurs. »

Mehdi Bensaid, Ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, a qualifié la découverte de « très importante et impressionnante » et a annoncé que son département avait pour objectif d’augmenter le nombre de visites touristiques au Chellah à un million par an, doublant ainsi le chiffre actuel de 500 000 visiteurs annuels.

Cette découverte archéologique majeure revêt une importance exceptionnelle pour l’histoire et la culture du Maroc, ainsi que pour la communauté internationale. Le Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication est déterminé à poursuivre ses efforts de préservation, de recherche et de mise en valeur de ce patrimoine culturel inestimable.

Agence d’information du Burkina

Tour du Faso 2023 : Sank Money en roue libre sur la fibre patriotique des Burkinabè

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Tour du Faso 2023 : Sank Money en roue libre sur la fibre patriotique des Burkinabè

Bobo-Dioulasso, 3 nov. 2023 (AIB) – Sank Money sur les routes du Burkina Faso, accompagne le 34e Tour international du Faso pour alléger les populations dans les opérations financières électroniques, mais aussi pour encourager les coureurs à se surpasser sur leur vélo.

Présent dans toutes les étapes du Tour international du Faso, Sank Money veut apporter sa touche particulière sur cette 34e édition de la petite reine burkinabè, selon les responsables. « Sank Money est venu révolutionner la chose monétaire au Burkina Faso. Il est là pour la liberté financière des Burkinabè », a confirmé le chargé de communication, Jean-Pierre Tapsoba.

« Le sport est facteur de cohésion sociale et de vivre ensemble. Sank Money s’inscrit dans ce sens. Pour vivre dignement Sank Money a accepté accompagner le Tour du Faso », a précisé M. Tapsoba, témoignant que « nous sommes très heureux de l’engouement du public pour soutenir le Tour et Sank Money ».

La difficile situation sécuritaire du Burkina Faso a amené l’opérateur de la monnaie électronique à faire dans la résilience. « Avant, pour déposer, transférer ou retirer de l’argent, on nous coupait avec des sommes exorbitantes. Voilà pourquoi Sank Money a dit non, on ne peut pas avoir son argent et souffrir pour déposer, envoyer ou retirer ».

« Sank Money est venu révolutionner la chose au Burkina Faso. On peut créer un compte marchand pour les utiliser dans les alimentations ou dans les pharmacies ou payer du carburant, des unités, des forfaits internet etc. Il est une plateforme au service de la nation burkinabè, car 100% burkinabè, 100% patriote pour tous les Burkinabè ».

Le chargé de communication de l’opérateur souligne qu’on les trouve partout dans les 4 coins du Burkina Faso. Il est disponible partout et fonctionne sans connexion ».

Sank Money parraine l’écharpe des sprints intermédiaires sur le Tour du Faso.
Agence d’information du Burkina
as/och/ata

Léraba : La population de Sindou apprécie la journée décrétée pour la minute de silence en honneur des martyrs 

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Léraba : La population de Sindou apprécie la journée décrétée pour la minute de silence en honneur des martyrs 

Sindou, (AIB)- Le Haut-Commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo, ainsi que les représentants des forces vives de la province de la Léraba, les autorités militaires et paramilitaires, les corps constitués, ont observé, le mardi 31 octobre 2023, une minute de silence en mémoire des victimes des martyrs de l’insurrection de 2014 et du coup d’état de 2015.

Afin d’accomplir leur devoir de citoyenneté, montrer leur attachement au respect des valeurs de notre pays, les filles et les fils de la province se sont retrouvés le mardi 31 octobre 2023, au Haut-Commissariat de la Léraba, pour rendre hommage aux martyrs de l’insurrection de 2014 et du coup d’état de 2015.

Sachant que cette journée est décrétée par l’état pour la cause des martyrs comme sus cité, Sindou, à l’instar de tout le territoire du pays, a effectivement observé la minute de silence.

Il faut dire que les participants comme dans la ville de Sindou ont vraiment apprécié cette journée décrétée, à sa juste valeur.

Agence d’information du Burkina

MK/hb/bz

Gourma : Hommage rendu aux soldats tombés 

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Gourma : Hommage rendu aux soldats tombés 

Fada N’Gourma, (AIB)- Le gouverneur de la région de l’Est, le colonel Hubert Yaméogo, a rendu un hommage aux soldats qui ont payé le plus lourd tribut en perdant leur vie dans la lutte contre le terrorisme et le grand banditisme, le jeudi 02 novembre 2023 à Fada N’Gourma, au cours d’une cérémonie.

Le Gouverneur de la région de l’Est, a salué la mémoire de ces vaillants soldats qui ont accepté le sacrifice suprême pour la sauvegarde de notre chère patrie.

A cet effet, le colonel Hubert Yaméogo et le commandant de la 6e région militaire, le lieutenant-colonel Eric Dabiré, ont déposé une gerbe de fleurs à la place des martyrs de la cité de Yendabili, à la mémoire de ces dignes fils tombés courant 2022 et 2023.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/bz

Ganzourgou : Le mérite d’une cinquantaine d’acteurs reconnu à Zam 

BURKINA-GANZOURGOU-EDUCATION-RECOMPENSE

Ganzourgou : Le mérite d’une cinquantaine d’acteurs reconnu à Zam 

Zorgho, (AIB)- La Présidente de la délégation spéciale (PDS) de Zam, Stéphanie Tenin Lonfo/Soma, a présidé le samedi 28 octobre 2023 à Rapadama, la journée d’excellence scolaire édition 2023. La cérémonie, initiée par l’Association pour le développement de la commune de Zam (ADCZ), a permis de décerner des prix à une cinquantaine de lauréat.

Placée sous la présidence de et le parrainage du Chargé de mission au MATDS, Antoine Ouédraogo,.

« L’excellence en milieu scolaire : un moyen de promotion d’une éducation de qualité dans la commune de Zam », c’est sous ce thème que les filles et fils de la commune de Zam, réunis autour de l’Association pour le développement de la commune de Zam (ADCZ), ont magnifié l’excellence scolaire le 28 octobre 2023.

Cette troisième édition délocalisée dans le village de Rapadama a été l’occasion de primer une cinquantaine d’acteurs de tous les ordres d’enseignement (préscolaire, primaire, écoles franco-arabes, post-primaire et secondaire).

Les prix ont été décernés, entre autres, aux meilleurs établissements préscolaires, aux meilleurs élèves des écoles franco-arabes, aux meilleurs élèves au Certificat d’études primaires (CEP), aux meilleurs élèves des classes intermédiaires du primaire, aux meilleurs élèves en situation de handicap, aux meilleurs élèves déplacés internes, aux meilleurs élèves au Brevet d’études du premier cycle (BEPC), aux meilleurs élèves au baccalauréat, aux meilleurs enseignants et aux encadreurs.

Des fournitures scolaires, des vélos, du numéraire, des tablettes, des attestations de mérite ont été des éléments constitutifs de ces prix.

Pour avoir réalisé un taux de succès de 100% au CEP avec un effectif de 53 élèves, Isabelle Sandwidi de l’école de Zam « B » est la meilleure enseignante au CM2 de la circonscription.

Elle reçoit avec une moto, des fournitures scolaires, un certificat de mérite et la somme de 15 000 F CFA.

La Présidente de la délégation spéciale (PDS) de Zam, a salué le choix du thème qui, selon elle est conforme au thème du forum sur l’éducation organisé dans la province.

Elle a témoigné sa reconnaissance à l’ADCZ et a invité chaque acteur à apporter sa contribution à l’éducation dans le département de Zam.

Stéphanie Tenin Lonfo/Soma a remercié les enseignants et les partenaires sociaux pour le travail abattu et a invité les parents à les accompagner pour l’accroissement du taux de succès aux différents examens.

Elle a saisi l’occasion pour interpeller les populations sur le phénomène du retrait des filles de l’école pour les mariages précoces et la présence des élèves sur les sites d’orpaillage.

Mme Lonfo a appelé tous les acteurs à combattre sans réserve ces phénomènes pour que l’éducation brille dans le département.

Le président du comité d’organisation, Sévérin Tiendrébéogo, a salué la mobilisation des fils et filles de la localité.

Il a remercié les autorités et les acteurs de l’éducation dont le travail a permis d’engranger les résultats.

Quant au représentant du président de l’ADCZ, Claude Congo, il a salué le soutien de la population de Rapadama pour l’organisation de la cérémonie.

Pour une première fois que la cérémonie a été délocalisée, il a dit sa satisfaction et a annoncé que le village de Wéotinga est retenu pour abriter l’édition 2024, conformément à la décision d’organiser de façon tournante la cérémonie dans les villages.

M. Tiendrebeogo a alors invité les populations de ce village à se mettre déjà à la tâche et aux autres villages de les accompagner.

Le parrain, Antoine Ouédraogo, a remercié les organisateurs pour le choix porté sur sa personne pour parrainer la cérémonie. Il a félicité les lauréats et les a invités à persévérer et à cultiver les valeurs de discipline, de courtoisie et de rigueur pour garder haut le flambeau de l’excellence.

La représentante des bénéficiaires, Balkissa Bonkoungou a témoigné sa gratitude aux organisateurs.

Elle a salué l’engagement des enseignants et a, au nom de ses pairs, pris l’engagement de maintenir la flamme de l’excellence.

Le Chef de la circonscription d’éducation de base de Zam, Salfo Ouédraogo, a, au nom des chefs de services de l’éducation et des enseignants de la commune rassuré l’association que ses efforts ne sont pas vains.

Pour lui, les 87,10% engrangés au CEP session 2023, et les bons taux de réussite engrangés dans les examens du BEPC et du Baccalauréat sont les preuves de l’efficacité de l’accompagnement des leaders de la commune.

M. Ouédraogo, a dit sa reconnaissance à l’ADCZ pour l’organisation de cette cérémonie et a félicité les lauréats pour le travail abattu.

Agence d’information du Burkina

MS/hb/bz

Zoundwéogo : Des membres de gouvernements scolaires recyclés sur les techniques de communication et de plaidoyer

Zoundwéogo : Des membres de gouvernements scolaires recyclés sur les techniques de communication et de plaidoyer

 

Manga (AIB) – 50 élèves d’établissements d’enseignements primaire et post-primaire des communes de Guiba et Gogo dans la province du Zoundwéogo, membres de gouvernements scolaires, ont pris part, du 31 octobre au 1er novembre 2023 à Manga, à un atelier de renforcement de capacités en techniques de communication et de plaidoyer.

Des membres des gouvernements scolaires venus des établissements d’enseignements primaire et post-primaire des communes de Guiba et Gogo dans la province du Zoundwéogo ont vu leurs capacités renforcées en techniques de communication et de plaidoyer. L’initiative de cette session de recyclage qui a duré du 31 octobre au 1er novembre 2023 est de l’Association Zak La Yilguemdé (AZLY).

Elle entre dans le cadre de la mise en œuvre du programme intitulé « A l’école en toute sérénité » qui bénéficie de l’accompagnement financier et technique de la fondation néerlandaise Kinderpostzegels, a souligné, en début de session, la secrétaire executive de AZLY, Aimée Yaméogo.

50 élèves au total dont 24 issus du primaire et 26 du post-primaire ainsi que leurs enseignants coordonnateurs ont bénéficié de cette formation.

Durant les deux jours, des exposés thématiques, des partages d’expériences, des travaux de groupes et des ateliers de capitalisation ont constitué les différentes articulations des travaux menés dans « une approche pédagogique active et participative », a relevé le facilitateur de l’atelier Emile Ouédraogo.

Les échanges au cours de ces activités ont permis surtout aux participants de se mettre à jour sur les notions que renferment les concepts de plaidoyer et lobbying. Ils leur ont également permis d’être davantage outillés sur la démarche et le contenu d’un plaidoyer, le lien entre communication et plaidoyer et la conduite efficace des actions de plaidoyer.

Les participants, dans leurs interventions, ont fait savoir que la session de perfectionnement a été utile dans la mesure où elle leur permettra d’être plus efficaces sur le terrain en menant à bien leurs actions de communication et de plaidoyer.

Pour eux, le succès desdites actions sera capital pour, d’une part, renforcer l’entraide et la solidarité entre les élèves et, d’autre part, obtenir l’accompagnement nécessaire des responsables éducatifs et administratifs et des leaders communautaires à la résolution des préoccupations qui minent le succès scolaire de nombre d’enfants comme l’insécurité et la précarité de la vie familiale, stressante et instable. Ce qui permettra, par ricochet, d’éviter l’abandon ou l’échec scolaire de plusieurs élèves, ont-ils ajouté.

Le programme « A l’école en toute sérénité » dans lequel s’inscrit l’activité de formation entend d’ici à fin 2024 contribuer à rendre « les enfants capables de s’entraider pour maximiser leur chance », selon les termes de référence de l’activité. Il se fonde, ajoute le document, sur l’idée de l’existence de liens étroits entre les notions de participation, d’éducation et d’autonomisation, lesquelles devant se renforcer mutuellement pour ajouter un caractère « transformateur » à la participation et à la résilience de l’enfant.

 

MZ/ata

Examen de certification photovoltaïque au Burkina Faso : les inscriptions sont recevables jusqu’au 11 novembre

Examen de certification photovoltaïque au Burkina Faso : les inscriptions sont recevables jusqu’au 11 novembre

Ouagadougou, 3 nov. 2023 (AIB)- Un examen de certification photovoltaïque au Burkina Faso est organisé lieu sur le campus de 2iE à Ouagadougou du 4 au 7 décembre 2023. Il s’agit d’une excellente opportunité pour les installateurs photovoltaïques d’obtenir une certification reconnue dans tous les États membres de la CEDEAO. La date limite d’inscription est fixée au 11 novembre 2023.

Praia – Jeudi 2 novembre 2023 – Le Centre pour les Energies Renouvelables et l’Efficacité Energétique de la CEDEAO (CEREEC), en collaboration avec l’Agence Nationale pour les Energies Renouvelables et l’Efficacité Energétique (ANEREE) et l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE), présente l’examen d’installateur photovoltaïque certifié par la CEDEAO. Il s’agit d’une excellente opportunité pour les installateurs photovoltaïques d’obtenir une certification reconnue dans tous les États membres de la CEDEAO.

Avec cette certification, les installateurs PV peuvent bénéficier des avantages suivants :

  1. Expertise élevée : Devenir un installateur PV certifié par la CEDEAO est une reconnaissance prestigieuse des compétences et des connaissances en matière de technologie solaire.
  2. Avancement de carrière : Améliorer les perspectives de carrière et ouvrir les portes à des opportunités d’emploi passionnantes dans le secteur des énergies renouvelables.
  3. Contribuer à la durabilité : faire progresser les solutions énergétiques durables dans votre région et au-delà.
  4. Réseau et connaissances : Entrer en contact avec des professionnels partageant les mêmes idées et des experts dans le domaine, acquérir des connaissances et une expérience précieuses.
  5. Reconnaissance mondiale : la certification est reconnue dans tous les États membres de la CEDEAO.

L’examen de certification aura lieu sur le campus de 2iE à Ouagadougou, au Burkina Faso, du 4 au 7 décembre 2023. Les inscriptions sont acceptées jusqu’au 11 novembre 2023. L’examen se déroulera en français et les techniciens de tous les États membres de la CEDEAO sont encouragés à y participer.

Des détails supplémentaires peuvent être trouvés dans la brochure ci-dessous. Pour vous inscrire, veuillez consulter le lien suivant : https://rcb.jstpay.com/fr/register_2.php. En cas de questions, veuillez contacter les adresses électroniques suivantes :

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Pour plus d’informations, veuillez contacter:

CEREEC: certification@ecreee.org et mfurtado@ecreee.org

2IE: admission@2ie-edu.org

ANEREE: aneree.bf@gmail.com

NB : Communiqué de presse ECREEE

#AIB

 

Maroc : 7 sélections africaines y disputent leurs matchs des éliminatoires du Mondial 2026 

Maroc: 7 sélections africaines y disputent leurs matchs des éliminatoires du Mondial 2026

Ouagadougou, 3 nov. 2023 (AIB)-7 sélections africaine dont le Burkina Faso disputeront leurs matchs des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 au Maroc, a-t-on appris de la Fédération royale marocaine de football.

En application des dispositions des accords de partenariat et de coopération liant la Fédération royale marocaine de football (FRMF) à plusieurs associations africaines, le Royaume a répondu favorablement à la demande de plusieurs sélections d’organiser leurs matchs des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.

Agence d’information du Burkina

Forces armées nationales : le CEMGA reçoit ses attributs de Général de Brigade

Forces armées nationales : le CEMGA reçoit ses attributs de Général de Brigade

 

(Ouagadougou, 3 novembre 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, Chef suprême des forces armées nationales, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé ce vendredi matin la cérémonie solennelle de remise officielle des attributs de Général de Brigade au Colonel-major Célestin Simporé, Chef d’Etat-Major général des armées.

Nommé Général de Brigade par décret, le 27 octobre 2023, le Colonel-major Célestin Simporé a reçu ses insignes en présence de la hiérarchie militaire. Le nouveau Général de Brigade dit mesurer la responsabilité qui lui revient, en portant ses attributs.

« En recevant cette promotion, Excellence, j’en mesure toute la portée : celle de traduire vos objectifs politiques en résultats opérationnels et concrets sur le terrain », a déclaré le Général de Brigade, Célestin Simporé.

« Les attributs que je reçois, ce matin, sont à mettre à l’actif de tous mes collaborateurs et surtout celui des forces combattantes qui s’investissent quotidiennement au péril de leur vie afin que notre peuple vive dans la paix et dans la prospérité », a soutenu Célestin Simporé qui leur dédie ainsi cette promotion.

Il a rassuré le Président de la Transition de sa détermination et son dévouement à poursuivre le combat jusqu’à la victoire finale contre les forces du mal.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Maroc : stage de formation des instructeurs élites et formateurs des entraîneurs de la CAF

Maroc : stage de formation des instructeurs élites et formateurs des entraîneurs de la CAF

Ouagadougou, 3 nov. 2023 (AIB) – le Maroc a accueilli du 18 au 25 octobre, le stage de formation des instructeurs Elites formateurs des entraineurs, organisé par la Confédération Africaine de Football (CAF), a-t-on appris de la Fédération royale marocaine de football (FRMF).

Selon la FRMF, cette session a été d’un grand apport pour les nouveaux entraineurs qui ont confirmé leur statut tout en bénéficiant des riches expériences des anciens techniciens qui reconfirment leur titre.

Un total de seize entraineurs et techniciens issus de quatorze nations africaines dont les marocains Lhoussain Ammouta ou encore Jamal Sellami qui ont été confirmés officiellement après avoir réussi l’évaluation.

Ce stage a été encadré par d’imminents intervenants dont le directeur de la formation des entraineurs de la FIFA, M. M.Branimir Ujevic, le directeur du technique de la CAF, M. Raul Chipenda aux côtés d’expert de la FIFA et de la CAF de différentes nationalités en l’occurrence.

Agence d’information du Burkina avec la collaboration de la FRMF

M.Malouche Bellahssen, M.Fathi Jamal et M. Cérame Litswaka.

Examen de la situation des droits de l’homme au Burkina Faso dans le cadre de l’Examen périodique universel

Examen de la situation des droits de l’homme au Burkina Faso dans le cadre de l’Examen périodique universel

GENÈVE (1er novembre 2023) – La situation des droits de l’homme au Burkina Faso sera examinée pour la quatrième fois, dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies (CDH) le lundi 6 novembre 2023 lors d’une réunion à Genève qui sera retransmise en direct via le webcast.

Le Burkina Faso est l’un des 14 Etats à être examiné par le Groupe de travail de l’EPU au cours de sa 44e session qui se tient du 6 au 17 novembre 2023. Les premier, deuxième, et troisième EPU du Burkina Faso ont eu lieu respectivement en décembre 2008, avril 2013 et mai 2018.

Le Groupe de travail de l’EPU est composé des 47 États membres du Conseil des droits de l’homme. Cependant, chacun des 193 États membres de l’Organisation des Nations Unies peut participer à l’examen d’un pays.

L’examen se fera sur la base des documents suivants:

1) le rapport national – informations soumises par l’État examiné; 2) une compilation d’informations des Nations Unies provenant de rapports d’experts et d’expertes des droits de l’homme, plus connus sous le nom de procédures spéciales, d’organes créés par des traités internationaux relatif aux droits de l’homme, plus connus sous le nom d’organes conventionnels, et d’autres mécanismes et entités des Nations Unies; 3) un résumé des informations provenant d’autres parties prenantes, y compris les institutions nationales des droits de l’homme, les organisations régionales et la société civile.

Les trois rapports sur lesquels se fondera l’examen du Burkina Faso le 6 novembre sont disponibles ici. Lieu : Salle 20, Palais des Nations, Genève Heure et date : 14h30 – 18h00, lundi 6 novembre 2023 (heure de Genève, GMT +1 heure)

L’EPU est un mécanisme unique qui permet d’examiner périodiquement la situation des droits de l’homme dans les 193 États membres des Nations Unies. Depuis la première session de l’EPU en avril 2008, tous les 193 États membres ont été examinés à trois reprises dans le cadre du premier, second, et troisième cycle de l’EPU.

Au cours du quatrième cycle de l’EPU, les États auront à nouveau l’occasion d’énoncer les mesures qu’ils ont prises pour mettre en œuvre les recommandations faites au cours des examens précédents auxquelles ils se sont engagés à donner suite, ainsi que de mettre en évidence l’évolution récente des droits de l’homme dans le pays.

La délégation du Burkina Faso sera dirigée par M. Edasso Rodrigue Bayala, Ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions, Garde des Sceaux. Les trois États faisant partie du groupe de rapporteurs (« troïka ») pour l’examen du Burkina Faso sont l’Erythrée, le Kazakhstan et l’Ukraine. La session sera retransmise en direct via webcast : https://media.un.org/en/asset/k15/k15c0x3t80

La liste des orateurs et oratrices ainsi les déclarations orales qui seront faites pendant l’examen du Burkina Faso seront publiées sur l’Extranet de l’EPU. Le Groupe de travail de l’EPU adoptera les recommandations faites au Burkina Faso le vendredi 10 novembre 2023 entre 15h30 et 18h00. L’État examiné pourra alors indiquer sa position sur les recommandations reçues lors de l’examen. // FIN //

Pour plus d’informations et les demandes des médias, veuillez contacter Pascal Sim, responsable des médias du CDH (simp@un.org); David Díaz Martín, responsable de l’information publique du CDH (david.diazmartin@un.org); ou Verena Bongartz, responsable de l’information publique du CDH (verena.bongartz@un.org)

Pour en savoir plus sur l’Examen périodique universel, visitez le site : https://www.ohchr.org/fr/hr-bodies/upr/upr-home

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Burkina : Cyclisme, Télévision nationale et forces armées en couverture des journaux burkinabè 

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Cyclisme, Télévision nationale et forces armées en couverture des journaux burkinabè 

Ouagadougou, 3 nov. 2023 (AIB)- Les quotidiens de ce vendredi, commentent la victoire du marocain Adi El Arbaoui, la 7e étape du Tour du Faso courue hier jeudi entre Koudougou et Boromo, la célébration du 63e anniversaire des forces armées et celle du soixantenaire de la télévision nationale du 2 au 4 novembre 2023.

« 60e anniversaire de la RTB/Télévision : Entre souvenirs et engagements pour la reconquête du territoire », titre à sa Une, le quotidien dEtat, Sidwaya.

Selon lui, la cérémonie officielle de lancement de la célébration des 60 ans de la télévision du Burkina a eu lieu hier jeudi à Ouagadougou sous le patronage du Président de lAssemblée législative de Transition, Ousmane Bougouma.

Le journal public soutient quà locassion de son jubilé de diamant, la télévision nationale du Burkina (TNB) marque une halte pour interroger son passé, visiter le présent et questionner sur son avenir.

Le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, LObservateur Paalga renseigne que cette célébration du soixantenaire de la TNB est placée sous le thème «Télévision du Burkina 60 ans après : défis et perspectives face à la situation sécuritaire ».

Le confrère précise que pour les responsables, la TNB doit prendre sa place dans loffensive de la reconquête de lintégrité du territoire face à la crise que traverse le pays depuis quelques années.

Dans le même registre, le journal Le Pays, arbore à sa machette : «  63e anniversaire des forces armées nationales : Hommage rendu aux soldats tombés au front ».

Le journal privé rapporte que le chef dEtat-major général des armées (CEMGA), le général de brigade, Celestin Simporé a présidé le jeudi 2 novembre 2023 à Ouagadougou, la cérémonie dhommage aux soldats sur le champ dhonneur pour la défense de la patrie.

Le journal privé souligne que ladite cérémonie entre dans le cadre des activités commémoratives du 63e anniversaire des Forces armées nationales (FAN).

Toujours dans la même dynamique de célébration, lExpress du Faso, édité à Bobo-Dioulasso sinterroge à sa première page, à travers sa rubrique « Autant le dire » : « Maintenant quon a fini de commémorer linsurrection, on fait quoi ? ».

A propos du Tour du Faso, le même journal publie à sa Une : « Tour du Faso 2023 : Le Marocain Adi El Arbaoui vainqueur à Boromo ».

Le quotidien privé bobolais informe que le marocain Adi El Arbaoui a été vainqueur le jeudi 2 novembre 2023 à larrivée de létape de Boromo de la 34e édition du tour du Faso.

Pour lObservateur, cest la deuxième victoire pour le royaume chérifien après celle de la 4e étape de la course cycliste.

Le journal Le Pays conclut que le Burkinabè, Paul Daumont conserve le maillot jaune lors de la 7e étape du tour du Faso 2023.

Agence dinformation du Burkina

NO/bz

 

 

 

 

Prix ICFJ Knight 2023 : Mariam Ouédraogo dédie son trophée aux femmes victimes du terrorisme

Prix ICFJ Knight 2023 : Mariam Ouédraogo dédie son trophée aux femmes victimes du terrorisme

Ouagadougou, 03 nov. 2023 (AIB)-La journaliste burkinabè Mariam Ouédraogo qui a reçu au cours de la nuit à Washington, le prix international du journalisme ICFJ Knight 2023, a dédié son trophée aux femmes victimes de terrorisme ainsi qu’à ses proches et à son média, les Editions Sidwaya.

« A   toutes ces femmes qui croupissent dans la douleur et dans le silence, du fait de la violence des conflits et qui se battent pour leur survie et celle de leur progéniture. Je vous dédie ce prix, et je prie pour que la paix revienne dans mon Burkina Faso, et dans les autres pays en proie aux attaques terroristes », a déclaré Mariam Ouédraogo.

La journaliste burkinabè s’exprimait dans la soirée du 2 novembre 2023 à Washington, après la réception du prix international du journalisme ICFJ Knight 2023.

Elle a été désignée lauréate de ce prix en récompense à ses reportages sur le calvaire des femmes victimes des terroristes qui affligent le Burkina Faso depuis huit ans.

« Travailler sur les femmes violentées par les terroristes, a été une expérience enrichissante, mais aussi douloureuse pour moi. Douloureuse, parce que j’ai été très touchée, par le récit des femmes rescapées de l’enfer terroriste, prostituées et violées », a dit Mariam Ouédraogo.

 

Elle a également dédié son trophée à sa famille et à l’entreprise publique de presse (Les Editions Sidwaya) qui l’emploie.

L’ambassadeur par intérim du Burkina Faso aux Etats-Unis d’Amérique, Jean Baptiste Gagré, l’attaché de presse, Servace Maryse Dabou et le chef du service protocole ont pris part à la cérémonie de remise.

Ancienne stagiaire et collaboratrice de l’Agence d’information du Burkina (AIB), Mariam Ouédraogo a décroché à Ouagadougou, le 21 octobre 2023, le prix international du journalisme d’investigation Norbert Zongo (PAJI-NZ) en presse écrite et le prix Marie Soleil Frère de la meilleure journaliste du Burkina Faso.

Formée à l’Institut des sciences de l’information et de la communication (ISTIC), elle compte à son actif 4 prix internationaux dont celui du Prix Bayeux-calvados-Normandie des correspondants de guerre ainsi que 16 prix nationaux.

Agence d’information du Burkina

ATA/ck

 

 

 

« Nous implorons Dieu et les mannes des ancêtres pour que le tour continue et se termine en paix », selon le ministre de la défense

 

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« Nous implorons Dieu et les mannes des ancêtres pour que le tour continue et se termine en paix », selon le ministre de la défense

Boromo, 2 nov. 2023 (AIB) – Le ministre d’Etat, ministre de la défense et des anciens combattants, Kassoum Coulibaly a imploré Dieu et les ancêtres jeudi à Boromo, à l’issue de la 7e étape, pour que le 34e Tour du Faso se termine dans la paix, a-t-on constaté.

« Nous implorons Dieu et les mannes des ancêtres pour que le tour continue et se termine en paix. Et que le meilleur gagne », a déclaré le ministre en charge de la défense Kassoum Coulibaly », a déclaré le ministre de la défense, souhaitant que le fair-play l’emporte sur l’enjeu.

Il a fait savoir que « le Burkina Faso est le pays qui accueille toujours avec plaisir les étrangers. Nous sommes fair-play. Si nous gagnons c’est bon. Si un étranger ou un partenaire qui gagne ce serait la meilleure chose pour nous. Mais nous préférons gagner ».

Pour lui « il faut remercier Dieu qui a permis à cette étape d’avoir lieu dans la sérénité. Et remercier le chef de l’Etat qui a autorisé la tenue de cette édition du tour du Faso. Je remercie le ministre de la jeunesse et des sports qui nous a mobilisés pour assister au moins une fois à une étape du tour du Faso ».

« C’est la première fois d’assister au Tour et j’avoue que je suis émerveillé. Ça fait plaisir de voir un public nombreux, surtout que le thème de cette édition est le tour de la résilience. Nous ne pouvons que nous en féliciter pour cela », s’est-il réjoui. Le ministre Coulibaly était présent avec plusieurs autres membres du gouvernement.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Tour du Faso 2023 : «il nous faut garder des forces pour défendre ce maillot jusqu’au bout » (Paul Daumont

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Tour du Faso 2023 : «il nous faut garder des forces pour défendre ce maillot jusqu’au bout » (Paul Daumont

Boromo, 2 nov. 2023 (AIB) – Le maillot jaune du Tour du Faso Paul Daumont a déclaré jeudi après l’étape Koudougou-Boromo, vouloir privilégier la conservation de son acquis que de s’esquinter à vouloir glaner des victoires d’étape, à trois jours de la fin de la course, a-t-on constaté.     

« Je n’ai plus de victoire d’étape en tête. Il faut penser à la gestion de la course parce que ce n’est pas évident. Nous avons vu dans cette étape (Koudougou-Boromo : ndlr) des ententes des équipes adverses pour nous déstabiliser », a déclaré Paul Daumont à l’issue de cette 7e étape où il est arrivé 6e.

Cette adversité « est normal, selon Daumont, et on s’y attendait surtout lorsque nous avons commencé à remporter beaucoup d’étapes. Il faut que nous soyons malins pour ne pas tomber dans leur piège », a-t-il dit, indexant les Camerounais de beaucoup attaques dans le peloton.

Pour lui, « il faut leur faire comprendre aussi que nous n’allons pas les laisser partir s’ils avaient des velléités pour le classement général. Il faut aussi que nous puissions garder des forces pour défendre ce maillot jusqu’au bout ».

Il prévient que « pour ce qui est de la 8e étape, nous allons essayer de conserver le maillot à Bobo-Dioulasso. Ce serait déjà une satisfaction. Je n’ai plus de victoire d’étapes en tête. Nous sommes en fin de course et tous les organismes sont fatigués. Il faut donc garder un peu sous la pédale pour atteindre la 10e étape avec le maillot jaune ».

La 7e étape du Tour du Faso Koudougou – Boromo a été remportée par le Marocain El Arbaoui Adi devant les Belges Van De Mieroop et Wouters Rutger, en 2h52mn55sec, soit une moyenne de 42,610km/h. Paul Daumont désormais une avance de 22 secondes sur le Belge Wouters et 1mn sur le Marocain Achraf Ed-Dohmy.

La 8e étape sera courue à Bobo-Dioulasso dans un critérium de 10,2km à boucler 10 fois, soit une distance de 102 km.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Burkina : Une organisation sous-régionale veut mettre en place l’agroécologie en Afrique de l’Ouest

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Burkina : Une organisation sous-régionale veut mettre en place l’agroécologie en Afrique de l’Ouest

Ouagadougou, 2 nov. 2023 (AIB) – La Convergence globale des luttes pour la terre et l’eau Ouest-africaine (CGLTE-OA), a indiqué jeudi que la 4e édition de sa caravane se tiendra du 6 novembre au 1er décembre prochain dans la ville de Bobo-Dioulasso, avec plus de 300 participants de 16 pays, en vue de mettre en place l’agroécologie dans les pays membres.

Selon le point focal de la Convergence globale des luttes pour la terre et l’eau Ouest-africaine (CGLTE-OA) au Burkina, Alassane Nakandé, la 4e édition de la caravane de son organisation se déroule du 6 novembre au 1er décembre 2023 à Bobo-Dioulasso sous le thème : « Le changement climatique, l’un des défis environnementaux, agricoles et économiques en Afrique ».

M. Nakandé a précisé que le lancement de ladite caravane prévu les 6 et 7 novembre 2023 dans la ville de Sya, avec la participation de plus de 300 participants de 16 pays, a pour but de promouvoir en place l’agroécologie en Afrique de l’Ouest.

Le point focal de la CGLTE-OA, par ailleurs directeur du Mouvement africain pour les droits environnementaux dans la région de l’Est (MADEE), était jeudi face à la presse à Ouagadougou, en prélude à l’organisation de la 4e édition de la caravane, axée sur la défense des droits des communautés.

Selon lui, la rencontre de Bobo-Dioulasso sera ponctuée par une série de communications sur le climat, l’agroécologie, les rencontres de plaidoyer auprès des autorités administratives, coutumières et religieuses.

Il a également souligné que la caravane sera agrémentée par une foire de produits agroécologiques et une parade.

« Elle se poursuivra en Côte d’Ivoire, au Mali, au Sénégal pour prendre fin en Mauritanie », a-t-il soutenu.

Alassane Nakandé a expliqué que le thème permettra à sa structure de renforcer la dynamique de sensibilisation des communautés sur le climat et de partager des expériences sur les alternatives de résiliences climatiques.

Il a fait savoir qu’il s’agira d’interpeller les autorités sur leurs engagements concernant le climat dans les villages et les villes des pays participants.

« L’objectif global de cette caravane est de contribuer à une transformation sociale en Afrique de l’Ouest, notamment par l’amélioration des politiques et des textes législatifs en cours de ratification, entre autres, sur le foncier, l’eau, les semences paysannes, le pastoralisme et la pêche », a-t-il ajouté.

Selon M. Nakandé, cette sensibilisation des populations sur la nécessité de la lutte, le renforcement de la synergie d’actions des organisations et mouvements au niveau de chaque pays, vise à améliorer l’implication des femmes et des jeunes dans la gouvernance foncière locale.

Instituée en 2016, la caravane de la CGLTE-OA en est à sa 4e édition et regroupe les 15 pays membres de la CEDEAO plus la Mauritanie.

Agence d’information du Burkina

No/bh/ata

Burkina: «La RTB une puissante arme» contre le terrorisme, Rimtalba Ouédraogo

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Burkina: «La RTB une puissante arme» contre le terrorisme, Rimtalba Ouédraogo

Ouagadougou, 02 novembre 2023 (AIB)- La Radiodiffusion-télévision du Burkina (RTB) est une puissante arme qui crache du feu sur les terroristes, à l’image des canons, a déclaré le ministre en charge de la Communication, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, exhortant la chaine nationale à prendre toute sa place dans la libération du pays.

« La Radiodiffusion-télévision du Burkina (RTB) qui est une puissante arme à l’image des canons qui crachent le feu sur les positions terroristes, doit prendre toute sa place dans cette offensive de reconquête de l’intégrité de notre territoire », a déclaré le ministre en charge de la Communication, porte-parole du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

Pour lui, cette mission de la RTB se mène au même titre que les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Car, selon le ministre, dans la guerre contre le terrorisme, il y a une autre guerre à gagner, celle de la guerre de communication.

Le ministre porte-parole du gouvernement s’exprimait jeudi à Ouagadougou, lors de la cérémonie de lancement des activités commémoratives des 60 ans de la télévision du Burkina sous le thème : « Télévision du Burkina 60 ans après : défis et perspectives face à la situation sécuritaire ».

« Cet anniversaire est plutôt un moment d’introspection et de réflexion sur les nouvelles missions de la RTB, en général et de la télévision, en particulier en ce tournant décisif de l’histoire de notre chère nation », a-t-il indiqué.

Jean Emmanuel Ouédraogo a précisé que l’action de la télévision nationale doit être en adéquation avec les objectifs de la Transition à savoir bâtir un Burkina Faso nouveau et souverain dans ses limites territoriales.

Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement à accompagner la RTB dans la construction de son siège et la mise en route d’une nouvelle chaîne essentiellement consacrée aux langues nationales.

« Nous sommes résolument engagés à faire en sorte que la RTB en général et la télévision nationale en particulier, soit au rendez-vous de la célébration de la victoire de notre peuple sur le terrorisme », a soutenu le directeur-général de la RTB, Galip Atéridar Somé.

M. Somé a remercié les travailleurs de la RTB pour le travail abattu au quotidien et leur engagement de jour comme de nuit sur tous les terrains parfois dans des zones très difficiles, qui fait d’eux de « véritables VDP » aux côtés des unités combattantes.

« Je puis rassurer qu’en dépit des diverses contraintes, la RTB ne faillira pas à sa mission, elle jouera pleinement son rôle en produisant des programmes axés sur la reconquête de notre territoire, le renforcement de la cohésion sociale, la réconciliation entre les filles et fils de ce pays », a-t-il cité.

Cela, à travers une information saine, dénuée de toute incitation à la haine, à la division, marquée du sceau de l’intérêt général afin qu’ensemble nous puissions le seul combat qui vaille, la construction d’un Burkina Faso de paix où il fera bon vivre pour tous.

Le représentant des doyens de la télévision nationale, Souleymane Compaoré, a, au nom des anciens, félicité  le département de la communication de les avoir impliqué dans l’organisation de l’évènement.

« Nous ressentons cela comme une grande marque de la contribution des générations antérieures à la construction et à l’évolution positive de la télévision nationale, c’est aussi un signe de la volonté de capitaliser les expériences pour un progrès continu de la télévision nationale », a ajouté M. Compaoré.

A l’entendre, la télévision nationale s’est construite comme un formidable outil de développement socio-économique dans la promotion des politiques publiques, un formidable outil d’intégration et d’inclusion par la promotion de la culture sous toutes ses formes et dans toutes ses diversités.

« Elle a aidé à l’éveil des consciences par l’information et la sensibilisation. Elle a fixé par l’image et le son ai fil des ans, les grands moments de l’Histoire de notre pays », a-t-il dit.

 

Pendant 72 heures, plusieurs activités marqueront ce jubilé de diamant,  qui  sont entre autres, la signature de convention avec les télévisions sœurs du Mali et du Niger, une conférence publique et le lancement de nouvelles émissions.

Créée le 5 août 1963, sous le nom de Volta Vision (du nom de la Haute Volta, ancienne appellation du Burkina Faso), la télévision nationale a été la première chaîne télévisuelle des pays d’Afrique francophone nouvellement indépendants.

C’est en 1979 qu’elle émet en couleur et commence à s’étendre à tout le pays à partir de 1982.

Agence d’information du Burkina

HB/no/ata

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