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Mécanisation agricole au Togo : L’entreprise burkinabè CFPEM-SST sollicitée pour sa solide expérience

Mécanisation agricole au Togo : L’entreprise burkinabè CFPEM-SST sollicitée pour sa solide expérience

 

Ouagadougou, 20 avril 2024 (AIB)- Le Centre de Formation professionnelle en Conduite d’Engins Miniers et Sécurité au Travail (CFPEM-SST) va apporter son expertise technique à la société Bonkoungou Distribution (BKG Distribution) dans le cadre de l’opérationnalisation de Centre régional de mécanisation agricole de Kara au Togo, a appris l’AIB samedi.

 

Le président de la République togolaise Faure Gnassingbé dans le souci d’intensifier la production agricole grâce à de meilleures techniques, a lancé en avril 2023, le projet du Centre régional de mécanisation agricole de Kara (CRMAK).

 

Les autorités togolaises ont confié la mise en œuvre de ce gigantesque projet à la société Bonkoungou Distribution  (BKG Distribution, enregistrée à Lomé)  pour une durée de 25 ans, a appris l’AIB.

 

Le samedi 20 avril 2024, le Centre de Formation professionnelle en Conduite d’Engins Miniers et Sécurité au Travail (CFPEM-SST) piloté par Ibrahim Ouédraogo et le premier responsable de BKG Distribution, Bachirou Bonkoungou, ont à Lomé au Togo, signé un accord de partenariat pour la réalisation du projet de Centre régional de mécanisation agricole de Kara en République togolaise.

Selon un communiqué de presse parvenu à l’AIB, par cet accord, le CFPEM-SST s’est engagé à apporter son expertise technique à BKG Distribution pour la mise en place effective et l’opérationnalisation dudit centre.

 

En rappel, le CFPEM-SST basé à Ouagadougou, est un centre de référence et un pôle d’excellence en matière de formation professionnelle à la conduite des engins miniers et des BTP toutes catégories confondues.

Il a été  fondé en 2015 par Ibrahim Ouédraogo, un expert formateur certifié qui auparavant a fait carrière dans le secteur des mines au Burkina Faso comme Opérateur d’engins puis Formateur polyvalent.

Agence d’information du Burkina

Tournoi UFOA-B U17 : le Burkina Faso dans la poule B

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Tournoi UFOA-B U17 : le Burkina Faso dans la poule B

Ouagadougou, 20 avr. 2024 (AIB) – Les Etalons cadets du Burkina Faso sont logés dans la poule B du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines de la zone B (UFAO-B) qualificatif pour la CAN des moins de 17 ans avec le Nigéria (tenant), le Togo et le Niger, à l’issue du tirage au sort effectué vendredi à Abidjan en Côte d’Ivoire, a-t-on appris de sources médiatiques.

Dans la poule A c’est le pays hôte de la compétition, le Ghana, la Côte d’Ivoire et le Bénin qui y figurent. C’est le Nigéria qui a remporté le dernier tournoi en battant le Burkina Faso par le score de 2 buts à 1 à Cape-Coste au Ghana.

Le tournoi va une fois de plus se dérouler au Ghana, mais cette fois à Accra du 15 au 29 mai.

Les deux poules A et B du tournoi

Poule A : Ghana, Côte d’Ivoire, Bénin

Poule B : Burkina Faso, Nigéria, Togo, Niger
Agence d’information du Burkina
as/ata

Le tout premier directeur régional des Mines du Sud-Ouest prend service dans une région dominée par l’orpaillage

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Le tout premier directeur régional des Mines du Sud-Ouest prend service dans une région dominée par l’orpaillage

Ouagadougou, 20 avr 2024 (AIB) – Le Gouverneur du Sud-Ouest, Boureima Savadogo a installé à Gaoua, le premier directeur régional de l’Energie, des Mines et des Carrières (DR/EMC), Artio Hien, dans un contexte minier régional dominé par l’orpaillage et l’exploitation artisanale.

Nommé le 7 février 2024, Artio Hien, ingénieur de la géologie et des mines, le premier directeur régional de l’Energie, des Mines et des Carrières de la région du Sud-Ouest (DREMC/SO) a été installé dans ses fonctions le jeudi 18 avril 2024 à Gaoua par le gouverneur de la région et en présence du Secrétaire général du ministère des Mines, Doulaye Sanou.

Pour Doulaye Sanou, l’orpaillage est l’exploitation minière la plus répandue dans la région du Sud-Ouest et reste caractérisé par la faible formalisation des acteurs, des sites artisanaux miniers et de carrières.

«Il a alors invité le nouveau DR à faire respecter davantage la réglementation tout en travaillant à organiser l’orpaillage et l’exploitation artisanale des substances de carrières», selon les services de communication du ministère des Mines.
Le gouverneur Boureima Savadogo a rappelé pour sa part que la région est dotée d’un important potentiel minier qui explique pourquoi surviennent de nombreux évènements autour de l’orpaillage.

Le directeur régional des Mines au Sud-Ouest, Artio Hien a exprimé sa reconnaissance aux plus hautes autorités et a assuré qu’il travaillera à répondre aux besoins de services publics de proximité exprimés par les populations et les acteurs du domaine. « Je travaillerai également à faciliter la prise de décision administrative en matière de traitement diligent des dossiers», a-t-il indiqué.

Agence d’Information du Burkina
Avec DCRP/Mines

Bassirou Diomaye Faye consacre ses premières sorties à ses voisins immédiats

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Bassirou Diomaye Faye consacre ses premières sorties à ses voisins immédiats

Ouagadougou , 20 avr 2024 (AIB) – Après sa toute première sortie officielle consacrée à la Mauritanie voisine, le 18 avril dernier, le nouveau président Sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, s’est rendu ce samedi en Gambie, pays avec lequel le Sénégal partage une frontière, des peuples et des cultures en commun.

Cette visite, explique l’Agence de presse sénégalaise qui s’appuie sur l’avis d’analystes, «doit servir d’occasion pour lancer un signal devant permettre de consolider la paix en Casamance, estiment des observateurs du conflit dans cette région naturelle située dans la partie méridionale du Sénégal.

La Casamance, région du Sénégal séparée par la Gambie est le théâtre d’un des plus vieux conflits d’Afrique depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d’une marche en décembre 1982, rappelle l’APS.

Le jeudi 18 avril, le président sénégal s’est rendu en Mauritanié pour sa première visite officielle depuis son intronisation au pouvoir le 2 avril dernier. Selon l’APS, le Sénégal et la Mauritanie sont liés par des relations de bon voisinage et de coopération, notamment dans l’exploitation commune de ressources gazières.

Macky Sall, son prédécesseur, avait lui aussi accordé sa première visite officielle à la Gambie en avril 2012.

Agence d’Information du Burkina

Le Niger recouvre 43 milliards FCFA «détournés et dilapidés par certains compatriotes sans scrupule»

Niger-Economie-Gouvernance-Recouvrement

Le Niger recouvre 43 milliards FCFA «détournés et dilapidés par certains compatriotes sans scrupule»

Ouagadougou, 20avr 2024 (AIB) – La lutte contre la mauvaise gouvernance économique et financière engagée par le Niger, depuis l’arrivée au pouvoir du Général Abdourahamane Tiani, a permis de recouvrer quelque 43 milliards FCFA à la date du 19 avril 2024, selon l’Agence nigérienne de presse.

«A la date de ce 19 Avril 2024, le montant global des recouvrements se chiffre à 42. 930. 622. 813 FCFA», déclare le Colonel Abdoul Walid Djibo, président de la Commission de lutte contre la délinquance économique, financière et fiscale (COLDEFF) cité par l’ANP, au sortir d’une audience vendredi avec le président du Niger, le Général Abdourahamane Tiani,
«Cette somme inclut les recouvrements effectués en cash qui s’élèvent à un total de 24. 312. 760. 169 FCFA, et 18. 617. 862. 644 FCFA pour ce qui est des recouvrements en perspectives»’, détaille le président de la COLDEFF
La mission de la COLDEFF «porte essentiellement sur le recouvrement des fonds de l’Etat ayant été détournés et dilapidés par certains compatriotes sans scrupule», rappelle le colonel Abdoul Walid Djibo.

Agence d’Information du Burkina

Le Nigeria tombe à la quatrième place en Afrique au classement du PIB, dépassé par l’Egypte et l’Algérie

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Le Nigeria tombe à la quatrième place en Afrique au classement du PIB, dépassé par l’Egypte et l’Algérie

Ouagadougou, 19 avr 2024 (AIB/TASS) – Le Nigeria est devenu cette année la quatrième économie d’Afrique, perdant deux places en un an. C’est ce qui ressort du nouveau rapport « Perspectives de l’économie mondiale » du Fonds monétaire international (FMI).

Le Nigeria, qui occupait la deuxième place en Afrique en 2023 au classement du PIB, est désormais dépassé par l’Égypte et l’Algérie, selon les analystes du FMI.

Le pays d’Afrique ayant le PIB le plus élevé en 2024 est l’Afrique du Sud (373 milliards de dollars). Elle est suivie par l’Égypte (348 milliards de dollars), l’Algérie (267 milliards de dollars) et le Nigeria (253 milliards de dollars). L’année dernière, l’Afrique du Sud occupait la première place (PIB de près de 400 milliards de dollars), suivie du Nigeria (395 milliards de dollars), de l’Égypte (358 milliards de dollars) et de l’Algérie (239 milliards de dollars).

Les économies de l’Égypte et du Nigeria subissent des pertes importantes en raison de l’inflation élevée et de la dépréciation des monnaies nationales, tandis que l’Algérie a bénéficié de la forte demande mondiale de pétrole et de gaz naturel.

Selon les prévisions du FMI, l’Égypte dépassera l’Afrique du Sud en 2027 et occupera la première place en Afrique au classement du PIB. Quant au Nigeria, il restera à la quatrième place du classement pendant encore un certain temps.

Agence d’Information du Burkina

SNC2024 : Une troupe de fillettes PDI entend faire parler d’elle

SNC2024 : Une troupe de fillettes PDI entend faire parler d’elle

Kaya, 20 avril 2024(AIB) – La 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) s’ouvre le samedi du 27 Avril 2024, dans la ville de Sia. A quelques jours de l’évènement, les artistes s’activent avec les derniers réglages pour des prestations honorables. La troupe Lafi la Bumbu de Kaya, comprenant des filles PDI, se dit fin prête et s’impatiente ramener le trophée de la catégorie danse poule jeune dès sa première participation.

Créée en 2018, la troupe Lafi la Bumbu (la santé est une richesse en langue nationale moré) du secteur 5 de Kaya participera pour la première fois aux compétitions de la semaine nationale de la culture (SNC) prévue pour se tenir du 27 avril au 4 mars 2024 à Bobo-Dioulasso.

Elle est composée d’une douzaine de filles âgées de 7 à 15 ans, toutes issues de familles déplacées internes.

Participant pour la première fois à une compétition d’envergure, la troupe a franchi l’étape de la semaine régionale de la culture dans la catégorie danse poule jeune en Wedbindé (danse traditionnelle du Sanmatenga).

La troupe Lafi la Bumbu, selon son coordonnateur, n’a pas été créée pour faire des compétitions.

« C’est au regard de la motivation des enfants que nous nous sommes essayés aux compétitions de la Semaine régionale de la Culture (SNC)» soutient Ousmane Sawadogo qui estime que cette qualification leur donne du tonus pour affronter les grandes troupes de la SNC.

Le coup d’essai a donc été un coup de maître. « Nous n’entendons pas nous arrêter en si bon chemin. » précise-t-il.

C’est au domicile de la présidente que la troupe Lafi la Bumbu fait ses répétitions sous l’encadrement technique de Yaya Sanfo de la troupe Tarwend Panga de la célèbre Habibou Sawadogo.

Malgré l’étroitesse de l’espace et les poteaux du hangar qui constituent des obstacles, les filles s’adonnent à cœur joie aux séances de répétitions chaque soir après la classe.

Pascaline Sawadogo, chef de la troupe et ses camarades se disent prêtes pour la compétition de Bobo-Dioulasso.

« Nous sommes prêtes pour Bobo et nous entendons ramener le trophée. » nous confie la fillette de la classe de CE1.

« En trois mois d’encadrement, la troupe donne de l’espoir. Il y a une nette amélioration. Nous irons à Bobo sans crainte. » rassure Yaya Sanfo venu prêter main forte à cette jeune troupe.

Selon lui, il reste quelques réglages à faire avant le départ pour Bobo-Dioulasso.

« Nous irons faire une dernière répétition à la salle polyvalente de Kaya afin de parfaire la mise en scène. »

Parlant des difficultés matérielles, l’encadreur soutient que grâce à la détermination de la présidente de la troupe qui s’investit réellement, le minimum est assuré pour avoir une troupe présentable.

La troupe Laafi la Bumbu est une initiative de dame Tipoko Rasmata, guérisseuse domiciliée dans la zone non lotie du secteur 5 de Kaya.

« Les enfants sont internés chez moi pour les soins ; c’est alors que j’ai réalisé que des activités ludiques leur ferait encore du bien. J’ai entrepris de les initier aux contes, à la danse, au théâtre et à la chanson. » nous confie la présidente de la troupe.

Selon elle, ses enfants traumatisés par les d’attaques terroristes étaient dans la dépression.

« La troupe nous fait du bien. Mes sommeils étaient entrecoupés de cauchemars. Je me sens mieux ici » explique Pascaline Sawadogo qui espère devenir une grande artiste à l’avenir. Malgré les difficultés qu’elle éprouve à les nourrir, la guérisseuse dit ne pas se décourager.
Agence d’information du Burkina
AIO/ata

Exploitation minière : Vers une compression des travailleurs à Bissa Gold

Exploitation minière : Vers une compression des travailleurs à Bissa Gold

Kongoussi, 20 avril 2024,(AIB)- La société minière Bissa Gold SA a entrepris des mesures de réduction de son personnel afin de pouvoir faire face à de nombreuses difficultés qu’elle traverse ces derniers temps, a appris l’AIB auprès des travailleurs.

La société minière Bissa Gold a débuté depuis janvier 2024, une série de communications internes visant à encourager les départs volontaires de son personnel.

Une compression de son effectif est même en cours pour des raisons diverses.

Selon une source bien informée de la situation, Bissa Gold traverse plusieurs difficultés.

« Actuellement la mine manque de minerais et la fosse qui alimentait l’usine est en passe d’être fermée dans le mois de mai. Les extentions de Zandkoom et de Bouly aussi n’arrivent pas à faire fonctionner convenablement la mine » a indiqué notre source.

En plus de ces raisons, certains équipements importants qui devaient être renouvelés sont bloqués tout comme certains comptes qui sont gelés suite aux sanctions internationales contre la Russie.

Pour faire face à toutes ces contraintes, Bissa Gold a entamé une mesure de compression de son personnel.

Plus de 90 personnes étaient concernées. Mais avec certaines mesures d’assouplissement comme les départs volontaires ( retraites anticipés et démissions), 61 personnes devraient être finalement compressées.

Tous les départements de même que tous les emplois sont concernés à l’exception de l’usine.

Un responsable de Bissa Gold a confirmé à l’AIB que le processus de compression est en cours mais s’est abstenu de tout commentaire sur les raisons.

En rappel, Bissa Gold est une filliale du groupe russe Nordgold. Elle a commencé l’exploitation en 2013 dans le Bam.
Agence d’information du Burkina
AR/ata

Nahouri: l’Académie militaire offre un feu tricolore à la commune de Pô

Nahouri: l’Académie militaire offre un feu tricolore à la commune de Pô

Pô,20 avril 2024 (AIB)- l’Académie militaire Georges Namoano (AMGM) a offert vendredi, un feu tricolore à la commune de Pô, a constaté l’AIB.

La commune de Pô a bénéficié dans le cadre des activités de la sortie des élèves officiers d’active de la 23e promotion de l’académie militaire Georges Namoano (AMGN) d’un feu tricolore.

La cérémonie de remise s’est déroulée ce 19 avril 2024 en présence des autorités communales et du commandement de l’académie militaire Georges Namoano.

Le président de la délégation spéciale de Pô, Ilassa Dianda a traduit toute sa satisfaction et celle de l’ensemble de la population de Pô a l’endroit du commandement de l’AMGN.

Pour lui, cette réalisation vient enlever une grosse épine au pied du conseil de la délégation.
Ce feu a-t-il conclu viendra certainement diminuer le nombre d’accidents dans la ville de Pô.

Pour le commandant de l’AMGN Williams Baguéra, ce feu tricolore va beaucoup impacter la vie des populations de la commune de Pô.

C’est aussi, leur contribution pour le développement de cette commune.

Cette infrastructure vient s’ajouter à d’autres infrastructures déjà réalisées au profit des populations de la commune de Pô dans le cadre la sortie des élèves officiers de l’académie militaire Georges Namoano depuis 2022. Il faut noter que le feu est situé au secteur N°1 sur la nationale N°25 au croisement du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA de Pô)
Agence d’information du Burkina
HKO/ata

Sortie de la 23e promotion des élèves-officiers d’active : le Chef de l’Etat est arrivé à Pô

Sortie de la 23e promotion des élèves-officiers d’active : le Chef de l’Etat est arrivé à Pô

(Pô, 20 avril 2024). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, Chef suprême des Forces armées nationales, le Capitaine Ibrahim TRAORE est arrivé ce samedi à Pô, où il présidera dans l’après-midi, la cérémonie de fin de formation de la 23e promotion d’élèves-officiers d’active de l’Académie Militaire Georges Namoano.

La cérémonie sera marquée, entre autres, par le port d’épaulettes, la prestation de serment des impétrants, la transmission du flambeau à la 24e promotion.

Vous pourrez suivre la cérémonie en direct à partir de 17H sur la page Facebook de la Présidence du Faso.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Cohésion sociale : plus de 40 acteurs locaux outillés sur les techniques de la médiation, la négociation et la communication non violente

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Cohésion sociale : plus de 40 acteurs locaux outillés sur les techniques de la médiation, la négociation et la communication non violente

Ouagadougou, 19 avril 2024 (AIB)-L’association Soutenir l’Emergence et la Valorisation de l’Economie locale en Afrique (SEVE-Africa) a formé du 16 au 17 avril 2024 à Kaya, région du Centre-nord, plus de 40 acteurs locaux sur les techniques et les principes de la médiation, la négociation et la communication non violente afin de prévenir et gérer durablement les conflits.

Plus d’une quarantaine d’acteurs locaux composés d’autorités religieuses et coutumières, d’organisations communautaires et de services techniques déconcentrés de la région du Centre-nord, ont été formés du 16 au 17 avril 2024 à Kaya, par l’association Soutenir l’Emergence et la Valorisation de l’Economie locale en Afrique (SEVE-Africa).

Cette formation a été possible grâce au projet « Renfoncer la résilience et la cohésion sociale des populations affectées par les crises et les impacts du changement climatique dans la région du centre Nord ».

Elle entre dans le cadre du renforcement de la résilience de la population et du réseau d’acteurs locaux dans la région du Centre-nord pour un développement résilient et durable, ainsi qu’au renforcement de la paix et de la cohésion sociale.

Afin de prévenir et gérer durablement les conflits, deux modules sur les techniques et les principes de la médiation, négociation et communication non violente ont été présentés par le communicateur et formateur, Harouna Ouédraogo.

Pour lui, le Centre-nord impacté par la crise sécuritaire a entrainé des déplacements massifs de populations des zones rurales vers les grandes villes notamment dans la commune de Kaya.

« A cela s’ajoute les conflits existants tels que le conflit éleveur-agriculteur, le conflit  lié à l’accès aux ressources naturelles, le conflit foncier », a-t-il indiqué.

Après la définition des concepts, qu’il s’agisse de la négociation entre les parties à un conflit, ou de l’intervention d’une tierce personne neutre pour assurer la médiation, le formateur a montré qu’une communication non violente sera nécessaire tout au long du processus pour une résolution efficace du conflit.

Les participants ont eu droit à la Communication non violente (CNV), une méthode et à la fois un outil de communication, principalement verbal, qui peut servir à la résolution de conflits.

A propos, Harouna Ouédraogo, pour promouvoir la cohésion sociale durable, a invité les acteurs locaux entre autres, à une écoute active et empathique des et favoriser une communication ouverte et transparente avec les parties au conflit, valoriser la diversité et le respect des différences culturelles, sociales et personnelles et promouvoir la collaboration entre les parties pour trouver des solutions qui répondent aux besoins de chacun de manière équitable et durable.

Le projet est financé par le Ministère Fédéral de la Coopération Economique et du Développement d’Allemagne ou Bundes Ministerium für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung (BMZ), à plus de 3 milliards F CFA pour une durée de 53 mois.

Il est mis en œuvre dans trois (3) communes (Kaya, Kongoussi et Boulsa) de la région du Centre-nord par Oxfam et ses partenaires techniques, l’Alliance technique et d’Assistance au Développement (ATAD) et l’association Soutenir l’Emergence et la Valorisation de l’Economie locale en Afrique (SEVE-Africa).

Agence d’information du Burkina

HB/yo

Industries minières : désormais les coulées, les pesages et colisages se feront devant des représentants de l’Etat burkinabè

Industries minières : désormais les coulées, les pesages et colisages se feront devant des représentants de l’Etat burkinabè

 Ouagadougou, 19 avril 2024 (AIB)-Le ministre de l’énergie, des mines et des carrières, Yacouba Zabré Gouba, a signé vendredi, des protocoles d’accord avec des sociétés minières, devant permettre désormais à des agents publics, de participer à la coulée, à la pesée, au colisage et au contrôle de la qualité et de la quantité de la production d’or et des autres substances précieuses.

Pour le chef du département des mines, la participation de ces mandataires de l’État est un pas important dans la mise en œuvre d’une des missions régaliennes de l’État, à savoir le suivi contrôle de l’extraction minière.

« Ce protocole va permettre à l’État de disposer d’éléments probants pour assurer une expertise dans les laboratoires du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB), notamment en termes de la quantité et de la qualité », a déclaré le ministre Yacouba Zabré Gouba.

Il permet également d’avoir des informations pour contre-expertiser l’ensemble des productions minières.

Les premières missions de contrôle sont attendues prochainement, a assuré le ministre de l’énergie, des mines et des carrières.

Pour sa part, le président de la chambre des mines du Burkina, Osseni Derra, par ailleurs Directeur général de la société canadienne Or Jaune, estime que cette convention est la bienvenue car les sociétés minières attendaient ces protocoles pour rétablir la confiance avec la population.

Depuis 2009, le secteur minier est l’un des plus dynamiques et qui apporte plus de revenus au budget de l’État.

Jusqu’à la signature de ce protocole, le suivi de l’activité minière se limitait à des activités basiques d’exploration.

Agence d’information du Burkina

YOS/ata

Balé : Une mini-foire met en valeur les potentialités des produits agricoles de Fara

Balé : Une mini-foire met en valeur les potentialités des produits agricoles de Fara

Boromo, le 19 avril 2024 (AIB) – Des coopératives de producteurs et de transformateurs de produits agricoles de Fara ont exposé leur savoir-faire à travers une mini-foire promotionnelle organisée du 16 au 18 avril 2024 à Fara, dans le cadre du projet de résilience économique et agroécologique de Fara mis en œuvre par l’Office pour le développement des églises évangéliques (ODE).

La mini-foire promotionnelle des produits agricoles de Fara a eu lieu du 16 au 18 avril 2024. Cet espace de visibilité et de valorisation des potentialités agricoles dans la commune de Fara est une initiative de l’Office pour le développement des églises évangéliques (ODE).

Pendant trois jours, les coopératives de producteurs et de transformateurs ont exposé et attiré des centaines de visiteurs et d’acheteurs par divers produits agricoles de base et des produits transformés, fruits de l’accompagnement de l’ODE.

Selon les responsables de l’ODE, cette mini-foire est une présentation des résultats acquis dans la mise en œuvre du projet de résilience économique et agroécologique de Fara (PREAF) après deux ans d’accompagnement.

Les exposants sont issus de 21 coopératives bénéficiaires du projet de l’ODE et de son partenaire Tearfun.

Ces producteurs et transformateurs locaux ont bénéficié de renforcement des capacités, de formation sur l’agroécologie, d’appui conseils et d’équipement en matériels.

L’ODE a également accompagné les coopératives dans l’épargne et le crédit. L’engagement des différents acteurs a ainsi porté de bons résultats appréciés des autorités administratives locales, des bénéficiaires et des partenaires.

Selon le secrétaire exécutif de l’ODE, Alain Bako, le projet a amené les producteurs dans une phase d’autonomisation réelle, de changement d’habitude, d’adoption de pratiques agricoles écologiques favorables à de meilleurs rendements.

« Nous faisons la promotion de l’agroécologie, nous travaillons à produire des produits agricoles sains et à promouvoir les filières », a dit M. Bako.

Ainsi, la mini-foire vise d’une part à faire la promotion des produits agricoles et d’autre part à mettre en relation les producteurs, transformateurs, acheteurs et consommateurs.

Ce projet de résilience, de l’avis des bénéficiaires, a impacté la communauté locale. C’est dans ce sens que leur représentante, madame Habita Guira, a affirmé : « Cette foire n’est pas seulement un espace commercial, c’est une vitrine de notre identité, de notre résilience. Elle témoigne de notre détermination à surmonter les obstacles, à valoriser nos produits locaux et à renforcer nos liens ».

Le président de la délégation spéciale de Fara, Aloïs Ouango, a exprimé toute son admiration et sa gratitude aux responsables de l’ODE, de Tearfun et à tous les acteurs qui ont participé à l’atteinte des objectifs du projet.

L’autorité communale a aussi invité les bénéficiaires à pérenniser les acquis du projet et à participer au développement de l’économie locale par des produits de qualité.

L’espace de la gare routière qui a accueilli les expositions a connu une animation particulière tout comme la cérémonie d’inauguration de la foire.

Agence d’information du Burkina

Obkiri MIEN

AIB-BALE

Fonds patriotique : La Direction provinciale de l’Éducation du Zoundwéogo apporte 1 718 000 FCFA

Fonds patriotique : La Direction provinciale de l’Éducation du Zoundwéogo apporte 1 718 000 FCFA

Manga, le 19 avril 2024 (AIB) – La direction provinciale de l’Éducation préscolaire, primaire et non formelle de la province du Zoundwéogo a remis, vendredi, au Haut-commissaire du Zoundwéogo, Julien Ouédraogo, la quittance de versement de la somme de 1 718 000 FCFA au titre de la contribution des acteurs du service au Fonds de soutien patriotique. Un geste auquel s’est ajouté un don en vivres et en non vivres, estimé à 834 350 FCFA au total, pour les Élèves déplacés internes (EDI).

« Nous avons décidé de jouer notre partition en collectant des dons en nature pour soutenir les Élèves déplacés internes et des dons en espèces pour répondre à l’appel du chef de l’État afin de contribuer à l’effort de paix », a indiqué, vendredi, le directeur provincial de l’Éducation préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF) du Zoundwéogo, Yves Placide Nana, lors de la remise officielle des dons et de la quittance de versement au Fonds de soutien patriotique.

M. Nana donnait les motivations des acteurs de sa direction qui ont pris une part active dans la concrétisation de l’initiative.

Il a noté, en effet, que c’est en réponse à l’appel à la solidarité lancé le 13 février 2024, à l’occasion de la première édition de la Semaine provinciale de la solidarité du Zoundwéogo, que les acteurs de la communauté éducative ont « fait parler leur cœur pour la reconquête de notre dignité, l’intégrité de notre territoire et le relèvement des personnes affectées par la crise sécuritaire, notamment les élèves déplacés internes ».

« Les CCEB (Chefs de Circonscription d’Éducation de Base, ndlr), les encadreurs, les enseignants, le personnel de bureau, les parents d’élèves et les élèves ; l’ensemble des acteurs de la communauté éducative ont adhéré à l’initiative », a dit le DPEPPNF du Zoundwéogo.

Les contributions des uns et des autres, dans l’ensemble des sept Circonscriptions d’Éducation de Base de la province du Zoundwéogo, ont permis de réunir la somme de 1 718 000 FCFA, déposée au Trésor public sur le compte du Fonds de soutien patriotique.

« Nous avons fait cette collecte de dons en espèces pour répondre à l’appel du chef de l’État de soutenir l’effort de paix », a rappelé Yves Placide Nana. Concomitamment à la collecte en espèces, a-t-il ajouté, une collecte de dons en nature a été faite auprès des acteurs pour soutenir les élèves déplacés internes que la province du Zoundwéogo a accueillis.

Elle a permis de réunir des vivres et des non vivres, composés, entre autres, de savon, de détergents, de chaussures, d’habits, de maïs, de petit mil, de sorgho, de riz et de spaghetti.

« Ces dons, estimés à une valeur de 834 350 francs CFA, seront remis à 460 élèves déplacés internes », a précisé le Haut-commissaire du Zoundwéogo, Julien Ouédraogo, qui a présidé la cérémonie.

Convaincu que le geste va « contribuer à donner un peu de joie aux élèves déplacés internes », il a témoigné sa gratitude à l’ensemble de la communauté éducative du Zoundwéogo et en particulier aux élèves qui ont participé activement à l’opération.

Les bénéficiaires, par le biais de leur représentant, ont, eux aussi, remercié les donateurs tout en promettant de faire un bon usage des produits reçus. Jeanne Kinda et Athanase Nobila Kinda, respectivement membres de l’Association des Mères Educatrices (AME) et de l’Association des Parents d’Élèves (APE), n’ont pas également manqué de saluer l’ensemble de la communauté éducative pour s’être souscrite à l’élan de solidarité et à l’effort de paix à travers leurs dons en nature et en espèces.

« Nous exhortons les parents d’élèves et les différentes CEB qui ont reçu ces dons à les utiliser à bon escient au profit de ces enfants pour que cela les galvanise et les encourage à travailler davantage pour sortir de cette ornière de pénitence », a insisté Athanase Nobila Kinda.

Agence d’information du Burkina

MZ/ata

Tir à l’arc / SNC 2024 : Le Sud-Ouest veut « reprendre sa place »

Tir à l’arc / SNC 2024 : Le Sud-Ouest veut « reprendre sa place »

 Gaoua, 19 avril 2024 (AIB) – Reconnus pour leurs performances au tir à l’arc lors de la phase finale de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), les archers qualifiés de la région du Sud-Ouest s’entraînent d’arrache-pied afin de « glaner toutes les médailles ».

À quelques jours de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC Bobo 2024), les archers de la région du Sud-Ouest qualifiés pour la phase finale affûtent leurs flèches. Ils sont au total 11 archers dans la région, dont 7 dans la province du Poni.

Le mercredi 18 avril 2024, il est 15 heures au stade régional de Gaoua. Les archers du Poni qualifiés pour la SNC, munis de leurs carquois et de leurs arcs, s’entraînent d’arrache-pied.

En effet, chaque après-midi, les archers se retrouvent pour tester leur dextérité sous la supervision de leur encadreur, Jean-Philippe Hien, par ailleurs président de l’Association pour la promotion du tir à l’arc du Poni (APTARC-P).

« Cette année, la région va remporter tous les prix. On ne va même pas laisser un prix. Nous allons redoubler d’efforts pour reprendre ce leadership », a assuré Jean-Philippe Hien. Car selon lui, le Sud-Ouest a toujours été en tête lors des précédentes éditions de la SNC.

Mais, a-t-il rappelé, la région de la Boucle du Mouhoun avait détrôné celle du Sud-Ouest lors de la compétition de tir à l’arc de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2023.

Pour lui, la Boucle du Mouhoun avait occupé uniquement la plus haute marche du podium dans la catégorie pool adulte, alors que le Sud-Ouest avait fait une razzia dans les autres catégories.

Hinkoune Hien est prêt à défendre vaillamment les couleurs de la région du Sud-Ouest. « Nous nous entraînons pour ramener les prix », a-t-il ajouté.

En prélude à la biennale de la culture, l’Association pour la promotion du tir à l’arc dans le Poni (APTARC-P) a également organisé la Journée régionale de l’archer pour mettre en jambe des archers sélectionnés. Elle visait à valoriser ce sport ancestral, offrir un cadre d’expression à ses passionnés et permettre une saine émulation entre pratiquants, selon M. Hien.

En rappel, la Semaine Nationale de Culture se tiendra du 27 avril au 04 mai 2024 à Bobo-Dioulasso, sous le thème : « Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina Faso nouveau ».

Agence d’information du Burkina

Boudayinga J-M THIENON

Le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire donnent « un nouveau départ » à leurs relations de coopération

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Le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire donnent « un nouveau départ » à leurs relations de coopération

Niangologo, 19 avril 2024 (AIB)- Le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ont donné vendredi à Niangologo (Burkina), un nouveau départ à leurs relations de coopération qui ont été mises à mal ces derniers mois, par des incompréhensions.

« Nous quittons Niangologo avec les cœurs remplis de joie. Nous avons passé en revue tous les points des relations entre les deux pays et je peux vous assurer que cette réunion de Niangoloko donnera un nouveau départ aux relations entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. On ne peut que se féliciter pour ce qui vient de se passer ce jour et je n’en dirai pas plus », a affirmé vendredi le ministre d’Etat ivoirien de la Défense, Téné Birahima Ouattara.

Le ministre ivoirien s’exprimait au terme d’une rencontre sollicitée par lui auprès de son homologue burkinabè, le général de brigade Kassoum Coulibaly.

« Nous espérons que nous reprendrons un nouveau départ dans le cadre du renforcement des relations entre nos deux pays pour lutter contre le terrorisme dans notre sous-région et les différents trafics qui ont lieu à la frontière commune entre nos deux pays », a estimé le général Coulibaly.

Ces derniers mois, les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ont connu des tensions, liées aux arrestations de deux gendarmes ivoiriens et de deux éléments des  Forces combattantes burkinabè, accusés d’avoir franchi la frontière avec leurs armes de service.

De l’avis du ministre d’Etat Ouattara, s’il existe « des points d’achoppement », il faut les régler pour « aller de l’avant ».

« Cette rencontre que nous avons souhaitée, nous partie ivoirienne, était très utile pour nous permettre de nous parler. Les peuples qui sont de part et d’autre de ces frontières, ont pratiquement beaucoup de choses en commun.  (….) Et pour ce faire, ces deux peuples, doivent tout faire pour rester ensemble », a-t-il expliqué.

Pour le ministre d’Etat Kassoum Coulibaly, il sied que les deux nations voisines se parlent toujours et fassent en sorte qu’il n’y ait pas de rupture de dialogue.

« Nous souhaitons vivre dans un espace commun de sécurité dans la fraternité et la cordialité. Chers frères vous êtes chez vous. Il n’y a peut-être qu’une bande imaginaire qui nous sépare, (mais) on est ensemble », avait déclaré le général de Brigade Kassoum Coulibaly à l’ouverture des travaux.

Le ministre d’Etat Téné Birahima Ouattara a saisi l’occasion pour féliciter le Burkina Faso pour les victoires engrangées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Il a fait part du soutien du Gouvernement ivoirien et affiché sa compassion face aux pertes subies dans le cadre de cette guerre.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

 

 

 

 

 

Festival international des masques et des arts de Dédougou : L’édition de la résilience est lancée

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Festival international des masques et des arts de Dédougou : L’édition de la résilience est lancée

 Dédougou, (AIB) : Le Ministre de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat, Mikaïlou Sidibé, a présidé le jeudi 18 avril 2024 à Dédougou, la 16e édition du Festival international des masques et des arts (FESTIMA), sous le thème : « Masques, culture et résilience ».

 Une semaine durant, les festivaliers assisteront à des prestations de masques en fibres, en feuilles et en tissus issus des sociétés de masques de la Boucle du Mouhoun et d’autres régions du Burkina Faso.

Placée sous le thème « Masque, Culture et Résilience », la 16e édition du Festival international des masques et des arts (FESTMA) de Dédougou ou l’édition de la résilience bat son plein à travers les expressions traditionnelles du masque.

La ville de Dédougou connait une animation particulière, à travers les richesses culturelles variées des différentes sociétés de masques invitées.

Souhaitant la bienvenue aux festivaliers, le Préfet, Président de la délégation spéciale communale de Dédougou, M. Dieudonné Tougfo, a traduit sa reconnaissance au comité d’organisation pour la tenue de l’édition du FESTIMA qui contribue non seulement à la valorisation du masque mais aussi participe à donner une ambiance festive à la ville de Dédougou.

Pour ce faire, il a invité la population à réserver une hospitalité pour tous les festivaliers.

De l’avis du Secrétaire exécutif de l’Association pour la sauvegarde du masque (ASAMA), Léonce Ki, structure organisatrice du FESTIMA, les festivités de cette 16e édition s’annoncent comme un hommage vibrant à l’héritage culturel et à la capacité des communautés à surmonter les défis.

« La tenue de ce festival est à mettre à l’actif des populations de Dédougou, ville hôte du festival, à qui il n’a manqué d’exprimer toute sa gratitude », a-t-il indiqué.

Selon Léonce Ki, pendant une semaine de riches activités, l’art, la tradition et la résilience se rencontrent pour célébrer la diversité et la créativité humaine à travers les valeurs que nous connaissons du masque.

Il a traduit sa reconnaissance à l’ensemble des acteurs qui ont œuvré et ont permis la tenue de cette édition malgré le contexte sécuritaire difficile dans la région de la Boucle du Mouhoun.

Le Ministre Mikaïlou Sidibé, a salué la ténacité et la résilience de l’ASAMA et celles des populations qui, malgré le contexte difficile que connaît le pays, ont voulu tenir haut le flambeau du festival en organisant la présente édition.

Il a en outre salué les efforts fournis par le FESTIMA dans la préservation de ce patrimoine qui fait aujourd’hui la fierté de tous.

Soulignant l’importance du retour du festival, le ministre Sidibé a martelé que le terrorisme ne doit pas nous priver de notre identité culturelle.

Le programme de cette édition de la résilience du FESTIMA prévoit une foire d’exposition, un marché des communautés et une conférence.

Agence d’information du Burkina

 SB/hb/yo

 

Des motocyclettes et un forage au profit des personnes vivant avec un handicap

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Des motocyclettes et un forage au profit des personnes vivant avec un handicap

Pô, 19 avr 2024 (AIB) – La gouverneure de la région du Centre-Sud, Massadalo Yvette Nacoulma/Sanou, a remis, vendredi Pô, un forage et dix motos à la Coordination provinciale des associations des personnes vivant à avec un handicap de la province du Nahouri, au nom du président Ibrahim Traoré,
Ce don, d’une valeur d’environ 7 millions FCFA, est l’œuvre du président de l’Amicale des transitaires de Dakola, Samuel Tahoura. Il entend ainsi soutenir la Transition, en contribuant à prendre en charge certaines doléances soumises par la Coordination des associations des personnes vivant avec un handicap de la province du Nahouri au Chef de l’Etat, lors de son séjour en août 2023 à Pô.
En plus des motos, le Chef de l’Etat a fait réaliser un forage au profit des personnes vivant avec un handicap. Selon la coordonnatrice des associations des personnes vivant avec un handicap de la province du Nahouri, Rachelle Adouabou, la célérité dans la réponse à leurs sollicitations est la preuve de l’engagement du Capitaine Ibrahim Traoré pour leur épanouissement socio-économique. Elle a remercié le Chef de l’Etat qui œuvre à l’inclusion des personnes handicapées et pour les efforts consentis dans la lutte contre le terrorisme.
La gouverneure de la région du Centre-Sud, Massadalo Yvette Nacoulma/Sanou a remercié le président de l’Amicale des transitaires de Dakola, pour son soutien, qui va contribuer à soulager cette frange de la population.
Pour Samuel Tahoura, le Chef de l’Etat œuvre inlassablement à la reconquête du territoire. Au regard des enjeux, il a jugé nécessaire d’apporter son soutien au Président et à la Transition ; d’où l’acquisition des motos au profit de la Coordination des associations des personnes vivant avec un handicap du Nahouri.
Il a également salué les efforts du Président de la Transition dans le cadre de la lutte contre le terrorisme avant de lancer un appel à tous les Burkinabè de soutenir la Transition.
Agence d’Information du Burkina
Avec Direction de la communication de la Présidence du Faso

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