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Championnat ouest africain de bodybuilding d’Accra : la Burkinabè Safoura Compaoré médaillée d’or

Championnat ouest africain de bodybuilding d’Accra : la Burkinabè Safoura Compaoré médaillée d’or

Ouagadougou, 28 avr. 2024 (AIB)-l’athlète burkinabè de bodybuilding Safoura Compaoré a remporté dimanche à Accra u Ghana, la médaille d’or au championnat ouest africain de bodybuilding IFBB, a appris l’AIB de sources médiatiques.

Ce championnat ouest africain a regroupé plusieurs athlètes hommes et dames et les représentants burkinabè ont une fois de plus hissé haut le drapeau du pays.

En effet, le Burkina Faso recolte deux médailles de cette compétition sous régionale. Safoura Compaoré décroche la médaille d’or et Samira Nikiéma, la médaille d’argent.
Le vice champion de la dernière compétition Souleymane Songnaba dit Petit Piment a terminé à la 6e place.
Agence d’information du Burkina
As/ata

Commune de Dano : Plus de 464 millions de FCFA de recettes mobilisées en 2023

Commune de Dano : Plus de 464 millions de FCFA de recettes mobilisées en 2023

Dano, (AIB) – La délégation spéciale de la commune de Dano a tenu sa première session ordinaire de 2024 sous la présidence du préfet, président de la délégation spéciale communale (PDS) Denis Zanré les 3 et 4 avril 2024.

Au cours de cette session ordinaire, le président de la délégation spéciale communale (PDS), Denis Zanré, a présenté le rapport spécial de l’ordonnateur sur la gestion de l’année 2023.

Ce rapport comporte le point sur la situation financière de la commune de l’année 2023, la situation des matières transférées, les principales réalisations en 2023, les perspectives, et la situation d’exécution des délibérations prises en 2023.

La situation des recettes totales (en fonctionnement et investissement) en 2023 s’élève à 464.102.327 francs CFA pour une prévision de 522.320.128 francs CFA, soit un taux de réalisation de 88,85%.

Les dépenses totales de la section fonctionnement plus investissement se chiffrent à 274.517.860 francs CFA contre une prévision de 522.320.128 francs CFA, soit un taux de réalisation de 52,55%, a indiqué le PDS.

Pour les ressources transférées dans le domaine de l’enseignement primaire en 2023, il se dégage un reliquat de 12.483.699 francs CFA destiné au règlement de la facture d’huile non livrée au profit des cantines scolaires, a notifié Denis Zanré.

Le PDS a également présenté les principales réalisations de la délégation spéciale au cours de l’exercice 2023.

On peut citer, entre autres, les travaux d’aménagement d’une aire d’abattage de porcs, la réhabilitation de l’abattoir de Dano, l’acquisition de tables bancs pour les écoles, la réhabilitation de forages réalisées par les ressources propres de la commune de Dano.

Avec l’accompagnement des fonds miniers et des partenaires financiers et de l’état, la délégation spéciale a mené plusieurs réalisations parmi lesquelles la réalisation de forage à Namorè, la réalisation d’un point d’eau autonome au lycée provincial du Ioba, la construction de trois salles de classes à Sorkon, la construction d’un logement au CSPS de Dayèrè.

Le PDS s’est dit satisfait de ses réalisations en 2023 qui tiennent compte du contexte sécuritaire et humanitaire du Burkina Faso. Selon les capacités budgétaires, la délégation spéciale communale de Dano a prévu de réaliser une vingtaine d’activités.

En prévision, il y a, entre autres, la réalisation de latrines scolaires à l’école de Moutori, la réhabilitation de l’école de Batiara, et la réalisation d’un point d’eau autonome au centre médical urbain (CMU) de Dano.

Durant l’année 2023, dix-huit délibérations ont été prises pour orienter les actions de la délégation spéciale.

Dix-sept ont été exécutées et une seule est en cours d’exécution, a précisé M. Zanré.

Pour le PDS, la conduite des affaires courantes s’est bien déroulée, mais des difficultés demeurent.

Selon lui, les principales sont la problématique de la mobilisation du foncier pour recevoir les infrastructures publiques, la faible mobilisation des ressources financières pour l’investissement, l’incivisme fiscal de certains contribuables et les conflits fonciers.

Des cadres de réflexion devront être créés au sein des commissions pour la résolution de ces difficultés, a souligné le PDS.

Le présent rapport spécial du PDS sur la gestion de l’année 2023 de la commune de Dano a été acclamé par l’ensemble des délégués.
Agence d’information du Burkina

Souleymane ZOURE
AIB / IOBA

Burkina : sept médias suspendus à cause d’informations tendancieuses sur l’armée

Burkina : sept médias suspendus à cause d’informations tendancieuses sur l’armée

Ouagadougou, 28 avr. 2024(AIB)- Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a suspendu jusqu’à nouvel ordre, l’accès aux sites web de TV5 Monde, de Deutsche Welle, d’ Ouest-France, de Le Monde.fr, ApaNews, de The Gardian et d’ AgenceEcofin pour avoir publié des informations tendancieuses sur l’armée burkinabè.

En outre le régulateur des médias a suspendu la diffusion des programmes de la télévision TV5 pour une durée de deux semaines au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina
ATA/ck

Burkina : du sport pour célébrer la journée des communautés dans le Yatenga

Burkina-Société-Cohésion-Communauté-Sport

Burkina : du sport pour célébrer la journée des communautés dans le Yatenga

Ouahigouya, 26 avr.2024 (AIB)- Des autorités de la province du Yatenga et des membres de plusieurs communautés ont participé le 26 avril, à une série d’activités sportives entrant dans le cadre de la Journée des communautés, sous la présidence du Haut-Commissaire de la province Tasséré Nacoulma, a constaté un journaliste de l’AIB.

Dans le cadre des activités de prévention des conflits et du renforcement de la cohésion sociale le Haut-Commissariat du Yatenga a organisé en partenariat avec la Fondation Educo, des activités sportives dans la journée du vendredi 26 avril 2024. C’est par un cross populaire que les participants ont entamé à partir de la Place de la Nation de Ouahigouya, la journée des communautés avec pour slogan « Vivre ensemble au Yatenga, notre force ».

Ont répondu à cette activité sportive matinale de cross et d’aérobic, le premier responsable de la province du Yatenga Tasséré Nacoulma, des cadres du Haut-Commissariat, des membres des corps constitués, le Coordonnateur de Base Nord des activités de la Fondation Educo, Sam Joseph Dabiré et ses collaborateurs, des représentants des communautés burkinabè du Mali et du Niger vivant à Ouahigouya.

Dans l’après-midi sur le terrain du secteur 2 de Ouahigouya, les mêmes acteurs ont été émerveillés par deux matchs de football maracana. Des équipes de femmes déplacées internes et leurs hôtes et d’hommes déplacés internes et les autochtones ont permis aux différentes communautés de se rassembler et de communier autour du ballon rond dans un esprit de cohésion sociale dans la diversité culturelle.

« C’est une journée sportive qui a permis une mise en route de notre programme d’activités, un brassage des différentes communautés qui aspirent à un mieux vivre ensemble dans un même esprit de résilience dans un contexte sécuritaire difficile » a laissé entendre le Haut-Commissaire Tasséré Nacoulma.
Agence d’Information du Burkina
PN/AS/ATA 

SNC en image

Burkina/SNC : « la Foire commerciale et artisanale vise à promouvoir et à consolider l’intégration économique » (ministre)

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Burkina/SNC : « la Foire commerciale et artisanale vise à promouvoir et à consolider l’intégration économique » (ministre)

Bobo-Dioulasso, 28 avr. 2024 (AIB) – Le ministre en charge du commerce et de l’artisanat, Serge Poda, a indiqué dimanche à Bobo-Dioulasso que « la foire commerciale et artisanale vise à promouvoir et à consolider l’intégration économique » à la faveur de la 21e édition de la SNC 2024.

«La foire commerciale et artisanale vise à promouvoir et à consolider l’intégration économique au moyen des échanges intracommunautaires. Elle offre un cadre approprié aux entreprises, de partager leurs expériences et d’établir des partenariats mutuellement avantageux », a indiqué le ministre en charge du commerce et de l’artisanat, Serge Poda.

Il s’exprimait dimanche à Bobo-Dioulasso à la cérémonie d’ouverture de la foire commerciale et artisanale, à l’occasion de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2024.

Selon M. Poda, la foire marque également «la volonté de nos pays de renforcer leurs échanges commerciaux en vue de faciliter l’intégration économique sous-régionale ».

Pour lui, malgré la morosité liée à la situation difficile que vit le pays « les autorités ont travaillé à ce que se tienne la SNC, conscientes de l’apport de la culture à l’économie nationale ».

« Les modestes moyens déployés pour cette édition ne doivent pas faire le lit à la déception mais doivent être une source de motivation supplémentaire », a-t-il souligné.

Pour le ministre, plusieurs innovations ont été introduites dans l’organisation de cette foire commerciale et artisanale pour permettre aux festivaliers de vivre cette biennale et surtout dans un souci de recherche permanente de l’équité notamment les souscriptions en ligne.

«Cette innovation majeure a permis à tous les Burkinabè, où qu’ils se trouvent de souscrire en ligne et une commission chargée du dépouillement à dresser une liste de bénéficiaires de stands où la quasi-totalité des Burkinabè sont présents», a-t-il conclu.
Agence d’information du Burkina
DNK/AS/ATA

Course cycliste FNPSL : Arouna Ilboudo (AJCK) remporte la 3e édition

CYCLISME-BFA-SNC-SPORT-FNPSL

Course cycliste FNPSL : Arouna Ilboudo (AJCK) remporte la 3e édition

Bobo-Dioulasso, 28 avr. 2024 (AIB) – Le coureur de l’Association des jeunes cyclistes de Koudougou (AJCK) Arouna Ilboudo a remporté dimanche sur le Boulevard de la Révolution de Bobo-Dioulasso, la 3e édition de la course cycliste du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) devant son coéquipier Souleymane Tall.

Le rouleur de la citée du Cavalier rouge Arouna Ilboudo a bouclé en solitaire, les 22 tours de 5,630km (123,86km) en 3h27mn15sec soit une vitesse moyenne de 35,852km/h. Il remporte le maillot jaune, un trophée et la somme de 1 million de FCFA, laissant son challenger avec Tall avec la somme de 750 000FCFA.

Arouna Ilboudo accroché aux roux par son poursuivant (Souleymane Tall) a effectué la plus longue échappée de la compétition en creusant un écart de 4 minutes 20 secondes, après le 19e tour de piste. Cet avantage a permis au coureur de l’AJCK de remporter la compétition en solitaire.

Cette course concernait les dames et c’est Lamoussa Zoungrana qui a devancé sur la ligne d’arrivée Adèle Guissou, remportant la somme de 500 000FCFA.

Cette 3e édition de la course cycliste du FNPSL se tient en marge de la 21e édition de la semaine nationale de la culture pour promouvoir la petite reine burkinabè.

C’est le ministre des sports, de la jeunesse et de l’emploi, Dr Boubakar Savadogo qui a donné le top de départ de la course, accompagné du parrain, le ministre de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, le Commandant Ismaël Sombié, du ministre de l’énergie, des mines et des carrières, Yacouba Gouba, du directeur de cabinet du Président de la Transition Anderson Céleste Méda et du directeur général du FNPSL Karim Souabou.
Agence d’information du Burkina
as/ata

 

Sidwaya rend hommage au laboratoire Phytofla pour la fidélité de leur partenariat

Sidwaya rend hommage au laboratoire Phytofla pour la fidélité de leur partenariat

Banfora, (AIB)-Les Éditions Sidwaya ont rendu le 26 avril 2024, un vibrant hommage à Banfora au laboratoire Phytofla, de Feu Docteur Zéphyrin Dakuyo; saluant la solidité et la fidélité d’un partenariat qui dure depuis plus de 20 ans.

Sidwaya, « le Journal de tous les Burkinabè », entretient depuis plus de deux décennies de bonnes relations de partenariat avec le Laboratoire Phytofla de Banfora, fondé par le célèbre phytothérapeute Pando Zéphirin Dakuyo, décédé il y a quelques mois seulement. À l’occasion de la 21ème édition de la SNC, la DG de Sidwaya a rendu hommage à Phytofla en lui décernant un certificat de reconnaissance. C’était le 26 avril 2024 à Banfora.

En effet, ce 26 avril 2024, Moussa Congo, Directeur commercial et marketing de Sidwaya, était porteur d’un message de Assétou Badeau, DG des Éditions Sidwaya, auprès du Docteur Sylvie Dakuyo, DG du Laboratoire Phytofla.

Moussa Congo s’est exprimé en ces termes : « Docteur Dakuyo Zéphirin a vaincu la mort, en ce sens que ses œuvres continuent d’être perpétuées. il a travaillé de pair avec Sidwaya pendant plus de deux décennies ».

L’émissaire de la DG dira qu’au niveau de la Maison Commune, au-delà des affaires et des avantages financiers, Sidwaya est sensible aux partenaires fidèles et loyaux.

Moussa Congo a poursuivi en affirmant que Sidwaya est satisfait, d’autant plus que la relève et la continuité sont toujours de mise.

En remettant le certificat de reconnaissance à la DG de Phytofla, Moussa Congo a, au nom de la DG de Sidwaya, rassuré la première responsable de cette entreprise de la disponibilité de Sidwaya à rester à leurs côtés et à les accompagner pour relever les défis futurs du laboratoire Phytofla.

Très sensible à cette marque d’attention de ce média de service public, le Docteur Virginie Dakuyo a laissé entendre ceci : « C’est avec un grand sentiment de joie, de satisfaction et beaucoup de reconnaissance que nous recevons cette reconnaissance qui va trôner haut dans ce bureau ».

Docteur Virginie, qui avait à ses côtés sa génitrice, épouse de feu Docteur Dakuyo Pando Zéphirin, a réaffirmé sa volonté de toujours continuer à travailler avec Sidwaya.

Comme on a coutume de le dire « on ne change pas une équipe qui gagne » ; plus de vingt ans, on peut affirmer sans se tromper que ce partenariat est gagnant-gagnant. Nous espérons qu’il sera encore plus fructueux pour chacune de nos entreprises », a-t-elle ajouté.
Agence d’information du Burkina
MY/mc/ata

Burkina/Thèse : Energie : Daouda Sawadogo propose un logiciel de calcul

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Burkina/Thèse : Energie : Daouda Sawadogo propose un logiciel de calcul

Ouagadougou, 27 avr. 2024 (AIB)-Pour l’obtention du diplôme de grade de docteur de physique appliquée, Daouda Sawadogo a défendu samedi à l’Université Joseph Ki-Zerbo (UJKZ), sa thèse de doctorat en proposant un logiciel de calcul de la consommation d’énergie dans un espace bâti.

C’est à travers le thème «bilan énergétique d’un espace bâti par approches systémique et typologique dans la zone UEMOA», que l’impétrant Daouda Sawadogo a défendu le samedi 27 avril 2024, sa thèse à l’école doctorale de l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou.

L’application de Dr. Sawadogo va permettre de faire une évaluation détaillée de la consommation énergétique des différents appareils et autres composants d’un bâtiment donné, à l’échelle journalier, mensuel et annuel.

Elle va également contribuer  à évaluer le bilan des émissions des gaz à effet de serre.

A travers les approches systémiques et typologiques dans la zone UEMOA, cette nouvelle méthode vise également à détecter les appareils qui consomment beaucoup d’énergie dans un espace bâti.

«Je viens de mettre au point un logiciel qui peut être utilisé pour contrôler la consommation d’énergie de n’importe quel bâtiment ou appareil», a-t-il soutenu.

Dr. Daouda Sawadogo a invité les nouveaux étudiants à utiliser l’application pour leurs recherches dans la zone ouest africaine.

A ses dires, le but de son travail est d’amener les populations vers l’efficacité énergétique consistant à consommer moins d’énergie tout en restant dans le confort.

Le nouveau Dr de physique appliquée de l’UJKZ qui a défendu avec brio sa thèse, a obtenu la mention très honorable par un jury de scientifiques en énergie.

Son travail de recherches a porté sur la cité universitaire de la Patte d’Oie et d’un complexe scolaire à Saaba.

Le président du jury, Pr Alfa Oumar Dissa a indiqué que le travail de M. Sawadogo vient à point nommé, car selon lui, il pose les bases de la maitrise de consommation de l’énergie au niveau des espaces bâtis.

« Les bâtiments dans l’espace UEMOA occupent près de 46% de la consommation d’énergie. Ce qui n’est pas normal. Ailleurs, ils sont dans l’ordre de 20 à 30%», a-t-il ajouté.

  1. Dissa, Pr titulaire à UJKZ a fait remarquer que le pays a besoin de l’énergie pour le développement de l’industrie et le travail de Dr Daouda Sawadogo constitue une opportunité pour changer la donne de la consommation.

Le directeur de thèse Dr Ousmane Coulibaly a apprécié le travail de son étudiant du fait qu’il a pu concevoir un logiciel de calcul de consommation d’énergie concernant les espaces bâtis.

Pour lui, l’appli pourra servir aux ingénieurs et architectes professionnels du bâtiment, pour l’établissement des normes liées à la consommation énergétique dans l’espace UEMOA.

Dr Coulibaly par ailleurs maitre de conférence a fait savoir que M. Sawadogo est le premier dans l’espace ouest africain à mettre au point un tel outil.

  1. Coulibaly compte accompagner l’impétrant auprès des structures de valorisation pour la vulgarisation du logiciel.

«Dans les jours à venir nous allons contacter le directeur général de l’énergie de l’UEMOA pour lui présenter le travail et si nous obtenons un accompagnement financier, nous allons développer davantage l’appli pour le rendre plus utile», a-t-il conclu.
Agence d’information du Burkina
ZO/no/as/ata

Le Capitaine Ibrahim Traoré donne « le coup de gong » de départ de la 21e SNC

Burkina-Culture-Ouverture-SNC2024

Le Capitaine Ibrahim Traoré donne « le coup de gong » de départ de la 21e SNC

Bobo-Dioulasso, 27 avr. 2024 (AIB) – Le Président de la Transition, chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré a donné samedi soir au stade Sangoulé Lamizana de Bobo-Dioulasso, les 3 coups de gong marquant l’ouverture de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) Bobo 2024, a constaté l’AIB sur place dans la capitale économique burkinabè.

C’est sous les ovations bien nourries du nombreux public de Bobo-Dioulasso et d’ailleurs, que le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré a donné les trois coups de gong pour le top de départ des festivités de la SNC. Avant cet acte solennel, le Président Traoré était arrivé au stade Sangoulé Lamizana sous une escorte militaire.

Il a fait un tour de piste dans son pick-up pour saluer la mobilisation des populations de la citée de Sya, des autres localités du Burkina Faso et des pays frères. Place a été ensuite faite aux troupes chorégraphes d’Oumar Démé et de Yaya Sanou pour leur prestation grandeur nature.

Cette prestation a traduit toutes les facettes relationnelles de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) pour le développement des trois pays (Burkina Faso, Mali et Niger) qui la composent.

Le ministre d’Etat, ministre de la communication, des arts et du tourisme Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo qui a lu le discours d’ouverture de la SNC au nom du Président du Faso, a souligné que « quatre décennies après son lancement en 1983, la Semaine Nationale de la Culture continue de susciter un grand engouement au sein des acteurs culturels et jouit toujours d’une grande audience auprès du public ».

« Au fil des éditions, cette manifestation s’est forgée une image de marque pour se positionner comme l’un des événements culturels majeurs de la sous-région ouest-africaine. Cet engouement sans cesse croissant est la preuve que la SNC mérite toute notre attention, tant pour la justesse de sa cause que pour la noblesse de ses ambitions », a-t-il ajouté.

Pour Jean Emmanuel Ouédraogo, « la tenue régulière de cette manifestation culturelle est l’affirmation de la volonté de l’Etat burkinabè de faire de la culture un facteur de rassemblement, une tribune de promotion de la créativité et un cadre d’expression et de diffusion de la mosaïque culturelle de notre cher pays ».

La SNC se tient du 27 avril au 4 mai à Bobo-Dioulasso.
Agence d’information du Burkina
as/ata

 

Le gouvernement accuse HRW de vouloir saper l’image du Burkina Faso

Le gouvernement accuse HRW de vouloir saper l’image du Burkina Faso

Ouagadougou, 27 avril 2024(AIB)-Le gouvernement burkinabè a dénoncé samedi, la volonté de l’ONG Human Rights Watch (HRW) de mettre en doute le professionnalisme de l’armée et de saper l’image du pays, à travers des accusations infondées.
Agence d’information du Burkina
Lire le communiqué en intégralité

Le Gouvernement du Burkina Faso a pris connaissance, le 25 avril 2024, avec stupéfaction d’un rapport affabulatoire de l’Organisation Non Gouvernementale (ONG), Human_Rights_Watch (HRW) publié sur sa page web et relayé par certains médias internationaux. Dans ledit rapport, HRW allègue que l’armée burkinabè a, délibérément massacré 223 civils dont plus d’une cinquantaine d’enfants dans les villages de Nodin et Soro le 24 Février 2024.

Dans sa tentative de donner du crédit à ses accusations péremptoires, Human Rights Watch affirme avoir « mené des entretiens téléphoniques avec 23 personnes, dont 14 témoins des tueries, trois activistes de la société civile locale et trois membres d’organisations internationales ». HRW renchérit qu’il n’y aurait aucune volonté des autorités à faire la lumière sur ces tueries comme d’autres commises à Karma , Nouna et Zaongo.

Le Gouvernement du Burkina Faso rejette et condamne fermement de telles accusations infondées. La campagne médiatique orchestrée autour de ces accusations démontre à souhait le dessein inavoué de ces auteurs qui est de jeter le discrédit sur nos forces combattantes engagées sur le champ d’honneur, au péril de leur vie, dans la sécurisation du territoire ainsi que la protection des populations et de leurs biens contre les attaques terroristes.

Les tueries de Nodin et de Soro ont donné lieu à l’ouverture d’une enquête judiciaire, en atteste le communiqué du Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouahigouya, en date du 1er mars 2024.

HRW est pourtant informée de l’ouverture de cette enquête et de la poursuite des investigations. Si l’intention réelle de l’ONG était la recherche de la vérité et la manifestation de la vérité, elle aurait dû y contribuer en orientant ses « témoins » qu’elle déclare avoir entendus ‘’TELEPHONIQUEMENT’’ ainsi que ses activistes et autres Organisations citées, vers les enquêteurs judiciaires.

Le Gouvernement, s’étonne que pendant que cette enquête est en cours pour élucider les faits et identifier leurs auteurs, HRW ait pu, par une imagination débordante, identifier « les coupables » et prononcer son verdict qui choque toute intelligence avisée, exceptée celle des officines médiatiques et impérialistes poursuivant le même dessein funeste que HRW.

En faisant plutôt l’option de rester à des milliers de kilomètres des lieux où les faits se sont déroulés pour porter un jugement lapidaire par voie de presse, HRW dévoile son intention réelle qui est de mettre en doute le professionnalisme de nos vaillantes forces combattantes et de saper ainsi l’image du Burkina Faso.
Le Gouvernement rappelle à la bonne gouverne de HRW que les Forces de défense et de sécurité qui, au péril de leurs vies s’emploient quotidiennement à porter secours et assistance aux populations civiles en proie aux attaques terroristes dans les zones à défis sécuritaires, en les ravitaillant en produits de première nécessité, ne peuvent être dans le même temps auteurs d’actes ignobles tels ceux allégués envers ces mêmes populations.

Du reste, le Gouvernement rappelle que toutes les allégations de violations et d’abus de Droits humains rapportées dans le cadre de la lutte contre le terrorisme font systématiquement l’objet d’enquêtes dont l’évolution est suivie par le cadre de concertation, de suivi et d’alerte précoce des cas d’allégation de violation et d’abus des Droits humains créé entre le Gouvernement du Burkina Faso et le Bureau Pays du Haut-Commissariat des Nations unies aux Droits de l’Homme. A ce titre, les procédures judiciaires ouvertes dans le cadre des dossiers notamment de Nouna, de Karma, de Zaongo, de Soro et de Nodin suivent leur cours, dans le respect des règles de procédures, dans le seul intérêt de la bonne administration de la justice avec les garanties de justice équitable.
HRW pourrait donc souffrir indéfiniment de ce que la justice du Burkina Faso ne fonctionne pas suivant son agenda à elle pour qu’en deux mois des faits aussi complexes dans un contexte sécuritaire difficile n’aient pas donné lieu à un jugement expéditif.
Le Gouvernement exhorte les forces combattantes (FDS et VDP) à ne point se laisser distraire par de tels récits mais à continuer de mener avec professionnalisme et abnégation leur mission de sécurisation intégrale du territoire national.
Le Gouvernement appelle le peuple burkinabè à demeurer serein, vigilant, déterminé et mobilisé aux côtés des Forces armées nationales, des Forces de sécurité intérieure et des Volontaires pour la Défense de la Patrie, dignement engagés dans une dynamique d’intensification des opérations de sécurisation du territoire.

Le Gouvernement, conscient des enjeux liés à la lutte contre l’impunité dans la consolidation et la préservation de la paix et de la cohésion sociale, reste fondamentalement attaché à l’idéal de justice et de respect de ses engagements internationaux en matière de Droits humains sans avoir de leçon à recevoir de HRW.
Le Gouvernement invite toutes les organisations nationales et internationales qui œuvrent à ses côtés dans le cadre de la promotion et de la protection des Droits humains à se démarquer de toute entreprise susceptible de les exposer à la rigueur de la loi pénale et les exhorte à inscrire plutôt leur coopération dans un esprit de sincérité et de confiance mutuelle. »
Jean Emmanuel Ouédraogo,
Ouagadougou, 27 avril 2024.
#AIB

Filière coton : journalistes et communicateurs s’informent pour mieux informer

Filière coton : journalistes et communicateurs s’informent pour mieux informer

Bobo-Dioulasso, 26 avril 2024 (AIB)-Des professionnels de l’information et de la communication ont bénéficié de 48 heures de renforcement de leurs connaissances sur la filière cotonnière burkinabè dans la ville de Sya.
C’était au cours d’un atelier de formation organisé par le Réseau Africain des Journalistes et Communicateurs de la Filière Coton (RAJC-FC), en collaboration avec l’Union Nationale des Sociétés Coopératives des Producteurs du Coton du Burkina (UNPCB).

Pour le Coordonnateur du Réseau, Gérard Wanley Coulibaly, le but de cette formation est de mettre les participants au courant des connaissances en matière de coton, de leur fournir les rudiments nécessaires pour traiter les informations liées à la filière coton avec plus de précision et d’équilibre.

Pour sa part, le représentant du président de l’UNPCB, Yaya Sibiri DAO, a indiqué que l’initiative du RAJC-FC est à saluer car elle permettra aux professionnels de s’informer à la source pour un traitement juste de l’information cotonnière.

L’environnement de la filière coton au Burkina Faso, et plus spécifiquement son fonctionnement et son organisation, a été présenté.

Les communications ont également permis aux participants de mieux découvrir la faîtière des producteurs du coton burkinabè.

Créé en 2015, le réseau des journalistes et communicateurs compte à ce jour 26 membres.

Avec pour devise « Notre plume, notre coton », l’association a à son actif plusieurs activités réalisées. Elle a accompagné les cotonculteurs sur le terrain et réalisé plusieurs activités d’information et de communication.
Agence d’Information du Burkina
YOS/ata

SNC: un groupe de jeunes « Wayiyan » marque son total soutien à IB á la SNC.

SNC: un groupe de jeunes « Wayiyan » marque son total soutien à IB á la SNC.

Bobo-Dioulasso 27 avr. 2024 (AIB)-un groupe de jeunes Wayiyan de la Coordination nationale de la veille citoyenne, section de Bobo, a marqué samedi son soutien au président de la Transition, chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, à la faveur de la cérémonie d’ouverture de la SNC 2024.

Tous tenaient chacun une photo bien encadrée du président Traoré, en dansant à tous les rythmes des artistes qui donnaient de la voix sur le podium d’animation.

« On est content du capitaine Ibrahim Traoré car il est venu nous sauver de la souffrance.. il est honnête. Depuis 1960 on nous volait tout. Une corruption à grande échelle. On sent l’honnêteté en Ibrahim Traoré par exemple dans les soutiens pour l’effort de paix. Il ne met personne à la touche (pauvres, orphelins veuves etc.). On veut qu’il reste même 30 ans au pouvoir « , a dit Issouf Ouédraogo.

Pour Salam Ouédraogo, « depuis que IB est lá, la jeunesse est contente. Il ne faut pas qu’il écoute quelqu’un pour gérer le pays-là « .
Agence d’information du Burkina
As/ata

21e édition de la SNC : les ministres en charge de la Culture du Niger et du Mali chez le Président de la Transition

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21e édition de la SNC : les ministres en charge de la Culture du Niger et du Mali chez le Président de la Transition

Bobo-Dioulasso, 27 avr 2024(AIB)-En marge de la 21e édition de la Semaine nationale de la Culture (SNC), le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a accordé, ce samedi en fin de matinée, une audience au ministre en charge de la culture du Mali Andogoly GUINDO et celui du Niger, pays invité, Abdourahamane AMADOU.

Le ministre nigérien en charge de la culture s’est dit satisfait des échanges qu’il a eus avec le Chef de l’Etat. « Il s’est agi pour nous de venir présenter nos civilités et les salutations fraternelles du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Général Abdourahamane TCHIANI ».

Abdourahamane AMADOU a remercié le Burkina Faso pour l’honneur rendu au Niger en tant que pays invité de la 21e édition de la Semaine Nationale de la Culture. Selon le ministre de la Jeunesse, de la Culture, des Arts et des Sports, le Niger va présenter à cette édition, un échantillon de ses potentialités culturelles, notamment celles des peuples de la zone du fleuve jusqu’au désert.

Quant au Ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Andogoly GUINDO, il a présenté au Président de la Transition Ibrahim TRAORE, les salutations de son homologue malien, le Colonel Assimi GOÏTA.

Il a par ailleurs expliqué que la culture est un ferment qui permet de renforcer la cohésion entre les peuples de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). « L’AES est un ensemble qui sera constitué sur la culture ; la culture étant un puissant facteur d’intégration » a-t-il déclaré. Le ministre malien a indiqué que son pays est présent à cette édition avec une forte délégation dont une troupe artistique venue de l’aire culturelle Dogon.

Les ministres en charge de la culture ont au cours de cette audience reçu des conseils du Président Ibrahim TRAORE. « Nous avons pris l’engagement devant le Président de la Transition, mes homologues du Niger et du Burkina, de traduire en réalité les idéaux des Chefs d’Etat de l’AES », a ajouté le ministre malien en charge de la culture.

Agence d’Information du Burkina avec

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Bientôt une usine de confection des tenues des Forces armées nationales

BURKINA-DEVELOPPEMENT-USINE-CONSTRUCTION

Bientôt une usine de confection des tenues des Forces armées nationales

Bobo Dioulasso, 27 avr 2024(AIB)-Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a procédé, ce samedi matin, à la pose de la première pierre de la construction de l’usine textile des Forces armées du Burkina Faso (TEXFORCES-BF).

Située à Logofoursso à la sortie de Bobo-Dioulasso, sur la route d’Orodara, cette unité industrielle vient en réponse à un besoin crucial exprimé dans un contexte de fort défi sécuritaire.

Pour le Président de la Transition, cette activité entre dans le cadre d’un processus d’industrialisation que « nous avons enclenché dont l’objectif est de transformer tout ce que nous produisons ».

La spécificité de cette usine est la transformation du coton burkinabè pour la confection des effets d’habillement des Forces de défense et de sécurité ainsi que des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP). « Nous avons décidé de transformer notre coton sur place pour pouvoir habiller en priorité les forces de défense et de sécurité burkinabè mais aussi les forces de sécurité en Afrique qui souhaitent s’approvisionner ici au Burkina Faso », a indiqué le Chef de l’Etat.

Le ministre en charge du Commerce, Serge Gnaniodem PODA a expliqué, dans le discours du Chef de l’Etat prononcé par lui, que l’offre de la TEXFORCES-BF, va contribuer à rompre avec la dépendance du Burkina Faso vis-à-vis de l’extérieur pour les besoins vestimentaires des troupes. Elle va également permettre au pays d’économiser sur les commandes des tenues des FDS. « Depuis toutes ces années, nous passions le temps à dépenser des dizaines de milliards de FCFA à l’extérieur pour pouvoir habiller les forces de défense et de sécurité », a soutenu le Capitaine Ibrahim TRAORE.

L’industrialisation étant un facteur indéniable de croissance économique et de création d’emplois, le nouveau complexe industriel constitue, selon la gouverneure de la région des Hauts-Bassins, Mariama KONATE/GNANOU, « le symbole de l’union de nos forces et notre commune détermination à contribuer positivement à l’économie nationale tout en préservant notre identité culturelle ».

D’un coût de réalisation de 15 milliards FCFA, l’infrastructure sera bâtie sur une superficie de 9 ha et comportera des bâtiments de filature, de tissage, de confection des produits, un bâtiment administratif, un magasin et une infirmerie.

Agence d’Information du Burkina avec

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Entre 100 et 300 voitures ont brûlé dans un embouteillage au Nigeria

INCIDENTS: NIGERIA-EMBOUTEILLAGE-INCENDIE-VICTIMES

Entre 100 et 300 voitures ont brûlé dans un embouteillage au Nigeria

HARARE, 27 avril. /TASS/. Entre 100 et 300 voitures ont brûlé dans un énorme embouteillage au Nigeria. Selon le quotidien Nation, il n’y a pas encore d’information sur les victimes, mais leur nombre pourrait s’avérer très important, car, d’après les témoins, les gens n’avaient souvent pas le temps ou la possibilité de sortir de leur voiture.

L’incendie s’est déclaré dans l’État de Rivers, sur la route Est-Ouest qui traverse tout le Nigeria. Un grand embouteillage s’est formé à proximité d’Eleme, lorsqu’un camion-citerne a pris feu pour exploser ensuite entre les voitures. Comme une raffinerie se trouve à proximité des lieux, il y avait beaucoup d’autres camions-citernes sur la route, dont certains ont pris feu à leur tour pour propager davantage l’incendie.

L’embouteillage était si dense que les conducteurs n’avaient pas d’espace pour manœuvrer et beaucoup d’entre eux ne pouvaient pas quitter la zone affectée. Selon les informations préliminaires, la tragédie a résulté d’une collision provoquée par une manœuvre risquée. L’incendie n’a été éteint que quelques heures après. Les équipes de sauvetage continuent de travailler, le nombre de victimes étant pour l’instant inconnu.

Avec TASS

INCIDENTS: NIGERIA-EMBOUTEILLAGE-INCENDIE-VICTIMES

Entre 100 et 300 voitures ont brûlé dans un embouteillage au Nigeria

HARARE, 27 avrl. /TASS/. Entre 100 et 300 voitures ont brûlé dans un énorme embouteillage au Nigeria. Selon le quotidien Nation, il n’y a pas encore d’information sur les victimes, mais leur nombre pourrait s’avérer très important, car, d’après les témoins, les gens n’avaient souvent pas le temps ou la possibilité de sortir de leur voiture.

L’incendie s’est déclaré dans l’État de Rivers, sur la route Est-Ouest qui traverse tout le Nigeria. Un grand embouteillage s’est formé à proximité d’Eleme, lorsqu’un camion-citerne a pris feu pour exploser ensuite entre les voitures. Comme une raffinerie se trouve à proximité des lieux, il y avait beaucoup d’autres camions-citernes sur la route, dont certains ont pris feu à leur tour pour propager davantage l’incendie.

L’embouteillage était si dense que les conducteurs n’avaient pas d’espace pour manœuvrer et beaucoup d’entre eux ne pouvaient pas quitter la zone affectée. Selon les informations préliminaires, la tragédie a résulté d’une collision provoquée par une manœuvre risquée. L’incendie n’a été éteint que quelques heures après. Les équipes de sauvetage continuent de travailler, le nombre de victimes étant pour l’instant inconnu.

Bénin: gaz lacrymogènes pour disperser une manifestation contre le coût de la vie

Bénin: gaz lacrymogènes pour disperser une manifestation contre le coût de la vie

Cotonou, Bénin

La police béninoise a tiré samedi des gaz lacrymogènes pour disperser une manifestation organisée par les syndicats dans la capitale économique Cotonou contre le coût de la vie, a constaté un correspondant de l’AFP.

Des petits groupes de manifestants s’étaient d’abord rassemblés avant d’être entourés par des policiers qui les ont ensuite dispersés en tirant des gaz lacrymogènes.

La Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA Bénin), un des plus importants mouvements de ce petit pays d’Afrique de l’Ouest, a indiqué sur X que son dirigeant Anselme Amoussou avait été interpellé par la police.

Selon une source syndicale, une douzaine de manifestants ont été arrêtés. La police n’a pour l’instant fait aucune déclaration à ce sujet.

« Je suis là parce qu’on a dit que c’est aussi une marche contre la vie chère. Mais vous voyez des policiers en train de nous foncer dessus et tirant des lacrymogènes », a regretté Ariane Assilamehou, commerçante.

« Depuis l’arrivée de Talon (Patrice, le président béninois) au pouvoir, il n’y a jamais eu une marche dans ce pays. Chaque fois, c’est la répression », a-t-elle ajouté.

« Je suis heureux de la mobilisation des camarades », s’est pour sa part félicité Alban Kelomey, un des responsables d’un syndicat d’agents de santé.

« Nous sommes déterminés et engagés et la peur de la police ne peut pas avoir raison de nous. Les travailleurs au Bénin souffrent. Tout coûte cher et on brime les droits humains au quotidien. C’est triste ce que le pays est devenu sous Talon », a-t-il ajouté.

Avec AFP

Des membres du Gouvernement participent à un cross populaire pour bien démarrer la SNC

Burkina-Culture-Sport-Cross-SNC

Des membres du Gouvernement participent à un cross populaire pour bien démarrer la SNC

Bobo-Dioulasso, 27 avr. 2024 (AIB) – Quelques membres du Gouvernement ont pris part vendredi soir dans des artères de la ville de Bobo-Dioulasso, à un cross populaire pour bien démarrer la Semaine de nationale de la culture (SNC) dont le top de départ est prévu samedi (14h) à Sya, a-t-on constaté sur place.  

En marge des activités de la 21e édition de la biennale de la culture burkinabè, des ministres se sont livrés à un cross populaire dont le top de départ a été donné depuis la maison de la culture Mgr.  Anselme Titiama Sanon, suivi d’une  séance aérobic ce vendredi 26 avril.

C’est le ministre d’Etat, ministre de la culture, des arts et du tourisme Jean Emmanuel Ouédraogo qui a donné le ton de ce cross populaire. « Ce cross prépare physiquement les membres du gouvernement et l’ensemble des participants pour la  biennale de la 21e SNC ».

« Ce cross prépare physiquement les membres du gouvernement et l’ensemble des participants pour la biennale de la 21e SNC ».

Au rang des participants aux côtés de Jean Emmanuel Ouédraogo, le ministre en charge des sports Dr. Boubakar Savadogo, le ministre en charge de l’environnement Roger Barro et le ministre en charge des sports et de la culture du pays invité d’honneur de la SNC, le Niger, le Col. Abdramane Amadou et des directeurs des structures partenaires de la SNC, appuyé par les Forces de défense et de sécurité.

« Au-delà de l’épreuve sportive, cette séance de cross cet après-midi nous donne l’occasion, civils, hommes de culture, membres de gouvernement, force de défense et de sécurité, de ne faire qu’un et de marcher ensemble au rythme de la reconquête du territoire burkinabé, au rythme du retour de la paix au Burkina Faso, mais aussi pour exalter et magnifier la fierté que nous avons vis-à-vis de notre culture. Bonne semaine nationale de la culture, la patrie ou la mort nous vaincrons », a soutenu le ministre d’Etat Jean Emmanuel Ouédraogo.
Agence d’information du Burkina
mb/as/ata

 

 

Désinformation : Des journalistes d’agences de presse africaines créent un réseau de Fact-checking

Désinformation : Des journalistes d’agences de presse africaines créent un réseau de Fact-checking

Rabat, 26 avril 2024 (AIB) – Des journalistes d’agences de presse africaines présents à Rabat pour un séminaire de formation en Fact-checking du 22 au 26 avril 2024, ont créé jeudi un réseau de journalistes fact-checkers des agences de presse africaines avec comme coordonnateur Jean Bedel Onkan Ndanla de la République démocratique du Congo (RDC).

Présents à Rabat du 22 au 26 avril 2024 pour un séminaire de formation en fact-checking, une vingtaine de journalistes de différentes agences de presse africaines ont créé jeudi un réseau des journalistes fact-checkers des agences de presse africaines.

Jean Bedel Onkan Ndanla du Congo-Kinshasa a été élu coordonnateur de ce réseau avec Mohamed Reda Aoufoussi de l’Agence marocaine de presse (MAP) comme secrétaire général.

La cérémonie a connu la présence du président de la Fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA), Faoud Arif.

Tous les participants à ce séminaire de formation sont membres du réseau. Selon le coordonnateur du réseau, la prise de conscience du danger des fake news dans une Afrique en pleine mutation sur plusieurs plans interpelle les journalistes des agences de presse membres de la FAAPA.

« L’objectif de ce réseau de fact-checkers est de conjuguer les efforts, d’échanger les expériences et de partager en permanence des informations en vue de lutter avec efficacité et efficience contre les fake news qui est devenu un cancer qu’il faut soigner avant sa métastase », a indiqué Jean Bedel Onkan Ndanla.

Le coordonnateur a ajouté que les agences de presse sont appelées aujourd’hui dans une nouvelle dynamique à préconiser des approches innovantes en vue de pouvoir accompagner l’évolution effrénée des systèmes d’information et à s’adapter aux profondes mutations qui s’opèrent dans le monde des médias.

Pour M. Bedel, ces agences doivent accorder une importance fondamentale à l’échange d’expériences, de savoir-faire, pour faire face aux nouveaux défis et au phénomène des fake news, un véritable fléau pour le secteur des médias.

Il a appelé les journalistes à plus de vigilance dans le processus de collecte de traitement et de diffusion de l’information, à travers des techniques de fact-checking qui sont devenues incontournables.

« La création du réseau des journalistes fact-checkers apparaît comme une noble obligation », a conclu le coordonnateur. Une cérémonie de remise d’attestations aux participants a eu lieu en présence du président de la FAAPA, Fouad Arif.
Agence d’information du Burkina
HB/ata

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