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 Campagne ophtalmologique : Une quarantaine de personnes recouvre la vue grâce à une équipe de spécialistes allemands

Léo, (AIB)- Le centre médico-chirurgical « Dr Boukaré Sebego » de Léo, en collaboration avec une équipe des chirurgiens allemands Operieren in Africa a organisé du 26 février au 1er mars, une campagne de chirurgie ophtalmologique au profit  d’une quarantaine de personnes de ladite localité

« En une semaine de campagne chirurgicale ce sont au total une quarantaine de personnes souffrantes de cataracte qui ont été prises en charge  par l’équipe des spécialistes allemands », a indiqué le directeur du centre médical chirurgical allemand de Léo, Omar Ouédraogo.

Ouédraogo a expliqué que près de 400 autres patients ayant également une faible acuité visuelle ont bénéficié des verres correcteurs à des prix sociaux.

A ses dires, 80 verres correcteurs ont été distribués gratuitement. Selon lui, certains cas de glaucome ont été pris en charge au laser. Cette nouvelle technologie dit -il a permis de prendre en charge une vingtaine de patients.

Il a en outre rassuré que les interventions sont gratuites, seuls les implants sont pris en charge par les malades.

Omar Ouédraogo a poursuivi que  l’appui des spécialistes vient à point nommé, en ce sens qu’il permettra d’apporter des soins de qualité à de nombreuses personnes  démunies.

Il a par conséquent invité la population à venir régulièrement faire des consultations d’ophtalmologues, car selon lui, la campagne  permet de détecter et de prendre en charge précocement certaines pathologies pour éviter les complications.

Le directeur du centre médical chirurgical allemand de Léo a enfin traduit toute la gratitude de la population de la Sissili à l’équipe allemande pour tout ce qu’elle fait pour améliorer leur santé.

Agence d’information du Burkina

OAN/no/ata

Burkina : 2024, une année d’espoir pour la reconquête totale du territoire, (ministre)

Burkina- Cadre-Sectoriel-Dialogue-Défense – Sécurité

Burkina : 2024, une année d’espoir pour la reconquête totale du territoire, (ministre)

Ouagadougou, 29 fév. 2024 (AIB)-Le ministre en charge de la Sécurité, Emile Zerbo, a indiqué jeudi que 2024 s’annonce, comme l’année d’espoir de la reconquête totale du territoire burkinabè, en défaisant les terroristes.

« Gagner le pari de la paix et de la sécurité est plus que jamais une priorité pour le gouvernement et 2024 s’annonce inéluctablement comme celle de l’espoir, espoir de la reconquête totale du territoire national », a indiqué le ministre en charge de l’administration territoriale, et de la décentralisation et de la sécurité, Emile Zerbo.

Le ministre en charge de l’administration territoriale, et de la décentralisation et de la sécurité, Emile Zerbo, s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à la revue annuelle 2024, du cadre sectoriel de Dialogue « Défense – Sécurité (CSD-DS) ».

Selon M. Zerbo, les efforts vont donc se poursuivre pour permettre aux Forces de défense et de sécurité, aux volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de bénéficier des conditions nécessaires pour mieux faire face aux défis sécuritaires.

Pour le ministre, la présente revue se tient à un moment où d’importantes offensives engagées sur le terrain par « nos Forces de défense et de sécurité et par les VDP », dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, ont déjà permis de libérer certaines localités du pays, favoriser la réinstallation des personnes déplacées internes et la réouverture de certains services publics.

Selon lui, les travaux de la présente revue consisteront à examiner le bilan annuel, dégager les principaux acquis enregistrés, les difficultés rencontrées et de recueillir les orientations pour améliorer les performances en 2024.

Pour lui, d’importants acquis ont été enregistrés à travers notamment le renforcement des capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité, l’acquisition de matériels opérationnels et stratégiques, le renforcement des effectifs et la formation continue des personnels de sécurité, la réponse à la crise humanitaire et la promotion des initiatives de cohésion sociale et du vivre-ensemble.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

 

 

Ioba : La 5e édition des journées d’animation culturelle et artistique de Ouéssa (JACAO) lancée à Dissihn       

Burkina-Ioba-Culture  

Ioba : La 5e édition des journées d’animation culturelle et artistique de Ouéssa (JACAO) lancée à Dissihn       

 

Dano, AIB – Le secrétaire général de la province du Ioba, André Lankoandé, a officiellement lancé la 5e édition des Journées d’animation culturelle et artistique de Ouéssa (JACAO), le samedi 24 février 2024 à Dissihn, en présence du promoteur Aly Maïga et de nombreux invités.            

 

L’édition 2024 des JACAO est placée sous le thème : « Diversité culturelle en milieu scolaire, vecteur de cohésion sociale, de paix et de civisme dans un contexte d’insécurité ».

Jadis ouvertes aux collèges, lycées et centres de formation de la commune de Ouéssa uniquement, la présente édition a été élargie aux établissements des sept autres communes de la province du Ioba.

Au total, 19 établissements se sont inscrits pour les compétitions en danse traditionnelle dagara, en art vestimentaire avec le défilé de mode et en pureté linguistique dagara. En plus, il est prévu cette année l’élection de la miss provinciale du Ioba.

La cérémonie de lancement a été ponctuée par des interventions, des animations d’artistes musiciens et des prestations en danse traditionnelle et pureté linguistique dagara.

Le chef de terre de Dissihn a fait des bénédictions pour le bon déroulement des compétitions culturelles. Pour le préfet, président de la délégation spéciale communale de Dissihn, Benjamin Nana, il faut allier la culture et les études pour la formation des citoyens vertueux.

Le promoteur des JACAO, le PDG des entreprises Aly Maïga et fils (EMAF), Aly Maïga, a rappelé que les JACAO étaient initialement destinées aux adultes. C’est à l’édition de 2023 que cette manifestation culturelle a concerné les élèves. Le thème de cette 5e édition a été retenu en tenant compte du contexte sécuritaire national.

Selon Aly Maïga, la diversité culturelle en milieu scolaire peut contribuer à lutter contre les préjugés, la discrimination et l’intolérance. Cela favorise la construction d’une société plus inclusive et harmonieuse, a-t-il ajouté.

« Notre but est de permettre aux élèves de faire un retour aux sources », a souligné le promoteur.

« Nous voulons faire des JACAO une référence dans le monde culturel du Ioba en particulier et du sud-ouest en général. » a-t-il mentionné. Il a remercié les autorités provinciales et communales du Ioba pour leur accompagnement.

Le secrétaire général de la province du Ioba, André Lankoandé, a félicité le promoteur des JACAO, pour cette heureuse initiative. Pour lui, ce festival constitue un cadre fédérateur pour les scolaires de la province du Ioba. Il a également salué l’ouverture aux élèves des autres établissements de la province.

Il a souligné que les JACAO sont une occasion pour les scolaires de démontrer la richesse de leur talent dans les diverses disciplines.

Il a remercié tous les services techniques qui accompagnent l’organisation de cette activité culturelle qui visent l’excellence scolaire tout en faisant de la culture un levier.

Agence d’information du Burkina                                 

SZ/dnk

Coalition islamique militaire contre le terrorisme (CIMCT): Ryad met 100 millions de Rials sur  la table

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Coalition islamique militaire contre le terrorisme (CIMCT): Ryad met 100 millions de Rials sur  la table

Ouagadougou, 28 fév. 2024 (AIB) – Le Burkina Faso a participé à la deuxième réunion des ministres de la défense des Etats de la Coalition islamique militaire contre le terrorisme, tenue le 03 février 2024, à Riyad au Royaume d’Arabie Saoudite, au cours de laquelle les participants ont convenu de la création d’un fonds destiné à recevoir les contributions financières des Etats. Le Royaume d’Arabie Saoudite a annoncé un appui de 100 000 000 de Rials au profit de ce Fonds.

 

Le ministre en charge de la Défense, le général Kassoum Coulibaly, a participé le 3 février 2024, à Riyad au Royaume d’Arabie Saoudite, à la deuxième réunion des ministres de la défense des Etats de la Coalition islamique militaire contre le terrorisme, a annoncé le conseil des ministres de ce ministre.

«Les participants ont convenu de la création d’un fonds destiné à recevoir les contributions financières des Etats. Le ministre de la Défense du Royaume d’Arabie Saoudite a réaffirmé l’engagement de son pays dans la lutte contre le terrorisme et a annoncé un appui de cent millions (100 000 000) de Rials au profit du Fonds de soutien de la Coalition islamique militaire contre le terrorisme», ajoute le document.

Selon la même source, cette rencontre a également permis aux participants d’échanger autour de la stratégie de la CIMCT, du bilan des réalisations marquantes de ladite coalition au cours de l’année 2023 et la présentation de nouvelles initiatives relatives à la formation, à la fourniture d’équipements militaires et de bourses d’études.

En marge de cette rencontre, la délégation burkinabè a eu un entretien avec le Vice-ministre saoudien de la défense, sur la situation sécuritaire et humanitaire du Burkina Faso. Elle a également effectué une visite au Salon mondial de la défense dénommé « World Defense Show », organisé par l’Autorité générale des industries militaires du Royaume d’Arabie Saoudite.

La Coalition islamique militaire contre le terrorisme (CIMCT) a été créée afin de mener une action collective organisée à plusieurs niveaux, et de lancer des initiatives efficaces en vue de combattre le terrorisme à travers la mise en œuvre de dynamiques innovantes, conclu le document.

Agence d’information du Burkina

DNK

 

 

 

 

 

Gestion des finances publiques 2022 : Des partis politiques condamnés à rembourser plus de 500 millions FCFA

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Gestion des finances publiques 2022 : Des partis politiques condamnés à rembourser plus de 500 millions FCFA

Ouagadougou, 29 fev. 2024 (AIB)- La Cour des comptes, l’organe de régulation de gestion des finances publiques, a signalé jeudi, lors de la présentation de son rapport public 2022, que des partis politiques sont condamnés à rembourser plus de 500 millions FCFA, au titre de la subvention de l’Etat relative aux élections présidentielles et législatives de 2020 au Burkina Faso.

Selon le président de la Cour des comptes, Latin Poda, assisté de ses collaborateurs, sur une subvention de plus de 1 280 000 000 FCFA de l’Etat pour les échéances présidentielles et législatives de 2020, plus de 500 millions FCFA, sont attendus des partis politiques.

Poda a également expliqué que sur 125 formations politiques ayant reçu cette subvention, 48 ne sont pas encore présentées à son institution et ne disposent ni une adresse ni un e-mail.

Le premier responsable de la Cour des comptes était jeudi à Ouagadougou, face aux femmes et hommes des médias sur la présentation officielle du rapport public 2022 de son institution.

A en croire Latin Poda et ses proches collaborateurs, le Faso Autrement de Ablassé Ouédraogo, le Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR) de Tahirou Barry et le Parti pacifiste vision du Burkina, Do Pascal Sessouma sont également dans le viseur.

Les conférenciers du jour ont aussi précisé que d’autres formations politiques sont concernées par ce remboursement.

Il s’agit, entre autres, de l’Alternative patriotique panafricaine/Burkindi, (APP/Burkindi), de la Coalition des forces démocratiques pour un vrai changement (CFDC), du Mouvement Sens, du Parti socialiste Burkina (PS Burkina).

L’équipe de M. Poda a fait remarquer que les candidats Ablassé Ouédraogo et Tahirou Barry à l’élection présidentielle sont exclus du financement public.

C’est le vendredi 16 février 2024 que le président de la Cour des comptes, Latin Poda, a remis au président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, le rapport public 2022 de son institution.

Agence d’information du Burkina

NO/bh/ata

 

 

Burkina : Les travaux de l’ouverture et de rechargement des voies de Lemouroudougou lancés

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Burkina : Les travaux de l’ouverture et de rechargement des voies de Lemouroudougou lancés

Banfora, (AIB)-Le ministre de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat, Mikaïlou Sidibé, a lancé officiellement le vendredi 23 février 2024 dans la commune de Banfora, les travaux d’ouverture et de rechargement des voies de Lemouroudougou.  

D’un coût global de 58 millions de F CFA, les travaux d’ouverture et de rechargement des voies du site de Lemouroudougou dans la commune de Banfora porte sur un linéaire de 30 kilomètres (km) soit 8,8 km d’ouverture et de recharge, et 21,2 km d’ouverture simple.

Le lancement des travaux a été effectué par le ministre de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat, Mikaïlou Sidibé, le vendredi 23 février 2024 à Lemouroudougou.

Afin de mieux assurer le bon déroulement des travaux, un protocole d’aménagement a été signé entre le Centre de gestion des cités (CEGECI) et la direction régionale de l’Urbanisme des Cascades.

Le CEGECI a également signé une convention avec la Direction générale de l’urbanisme, de la viabilisation et la topographie (DGUVT) afin de se rassure de l’exécution des travaux pour un délai de trois.

Selon le ministre Mikaïlou Sidibé, avec la situation sécuritaire difficile, le démarrage des travaux a connu une lenteur, mais les conditions, a-t-il dit, sont réunies pour permettre à la DGUVT de débuter les travaux.

Le ministre de l’Urbanisme a exprimé ses remerciements au chef du village de Lemouroudougou qui a bien voulu faciliter la mobilisation du site d’une superficie de 75 ha, où seront dégagées 1326 parcelles.

Il a salué l’engagement du directeur régional du CEGECI et le concours des directeurs régionaux de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat des Cascades qui se sont succédés, et l’actuel, Lebikoum Somé, sans qui, l’aboutissement de ce projet de mobilisation et d’aménagement du site serait toujours incertain.

Les notabilités coutumières, et les propriétaires terriens ont accueilli favorablement le projet dont le processus de dédommagement a été conduit jusqu’à son terme avec succès.

La représentante du Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Banfora, Fatou Karama, première vice-présidente de la délégation spéciale, a exprimé sa reconnaissance et sa gratitude au ministre de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat pour le choix de la commune de Banfora pour la construction des logements au profit des populations.

Elle a également remercié la directrice générale de CEGECI, Gon Tali Martine Ky, et l’ensemble de ses collaborateurs pour cette initiative « louable » qui est d’offrir aux populations des logements « décents ».

Fatou Karama, a rappelé que le CEGECI, à travers le département de l’Urbanisme dans le cadre du Programme national de construction de logements (PNCL) a déjà réalisé plusieurs logements dans la commune de Banfora dont les bénéficiaires en sont très « fiers ».

Le Conseiller technique représentant du gouverneur de la région des Cascades, Boukary Dionou, a remercié le ministre et le gouvernement du Burkina Faso pour l’effort consenti au quotidien pour l’amélioration des conditions de vie des populations.

Il a aussi salué cette initiative de construction des logements qui va selon lui soulager les populations de la région des Cascades.

Le lancement des travaux d’ouverture et de rechargement des voies du site rassure, a-t-il ajouté, vient donner une assurance quant à l’aboutissement de ce projet.

La directrice générale de CEGECI, Gon Tali Martine Ky, s’est dite satisfaite de la mobilisation des acteurs, de la population du village de Lemouroudougou, et celle de la commune de Banfora, ce qui témoigne de l’intérêt que sa direction accordent à cette cérémonie de lancement  des travaux d’ouverture et de rechargement des voies du site.

Elle s’est engagée auprès des autorités administratives et les populations de la région des Cascades du respect du délai d’exécution des travaux.

Agence d’information du Burkina

JPY/hb/yo

Office national de contrôle des aménagements et des constructions : La première antenne régionale ouvre ses portes

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Office national de contrôle des aménagements et des constructions : La première antenne régionale ouvre ses portes

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le ministre de l’Urbanisme, des affaires foncières, et de l’habitat, Mikaïlou Sidibé, a procédé à l’ouverture officielle de l’antenne régionale de l’Office nationale de contrôle des aménagements et des constructions (ONC-AC) des Hauts-Bassins, le vendredi 23 février 2024 à Bobo-Dioulasso. Le directeur général de l’ONC-AC, Yacouba Siko, en marge de cette cérémonie, a installé le tout nouveau chef d’antenne régionale, Hamado Ouédraogo.

De direction générale, l’Office national de contrôle, des aménagements et des constructions (ONC-AC), est depuis novembre 2021, un Etablissement public de l’Etat (EPE).

Ce statut lui octroie une autonomisation de gestion lui permettant d’atteindre ses principaux objectifs d’aménagement des espaces urbains et ruraux, et de prévention de la dérive préjudiciable à la gestion durable des terres et à la cohésion sociale.

Pour une efficacité, et pour être plus proche des populations, l’office a entrepris la décentralisation de ses services dans les 13 régions du pays.

La première antenne régionale a ouvert ses portes dans l’après-midi du vendredi 23 février 2024 à Bobo-Dioulasso dans la région des Hauts-Bassins.

L’ouverture de l’antenne régionale des Hauts-Bassins, à en croire le ministre de l’Urbanisme, des Affaires foncières, et de l’Habitat, Mikaïlou Sidibé, marque le point de départ de l’ouverture progressive des autres antennes dans les autres régions.

Cette décentralisation s’inscrit dans l’optique, a dit le ministre Sidibé, de faire respecter la réglementation en matière d’aménagements et de construction dans les différentes collectivités du Burkina Faso. Ainsi, pour l’atteinte de cet objectif, le premier responsable du département de l’Urbanisme, des Affaires foncières, et de l’Habitat a dit son engagement à accompagnement l’ONC-AC, et partant, les antennes régionales, dans sa mission de contrôle conformément à la réglementation en vigueur.

Dans la même dynamique, Mikaïlou Sidibé a sollicité l’accompagnement des autorités régionales, communales, et de tous les acteurs, à accompagner l’antenne régionale de l’ONC-AC des Hauts-Bassins dans cette mission.

A l’occasion le tout premier chef d’antenne de l’ONC-AC des Hauts-Bassins, Amado Ouédraogo, a été installé dans ses fonctions par le directeur général de l’ONC-AC, Yacouba Siko.

Le directeur général de l’ONC-AC, tout en invitant  le chef d’antenne des Hauts-Bassins à faire respecter la règlementation en matière d’aménagement et de construction, l’a invité, à prendre son bâton de pèlerin, pour aller près des populations afin de leur donner l’information sur la nouvelle loi portant code d’urbanisme de la construction ainsi que celle portant promotion immobilière au Burkina Faso.

Avec ses collaborateurs, Hamado Ouédraogo ira sur le terrain pour les constats des constructions en cours dans les villes de la région des Hauts-Bassins, pour les vérifications des permis de construction, et pour veiller à éviter les implantations anarchiques des terrains et des espaces publics.

« Je mesure avec humilité la tâche qui m’a été confiée. Je voudrais de cet fait rassurer de ma ferme détermination à relever les défis avec dévouement, abnégation, en toute impartialité et de façon loyale », s’est engagé Hamado Ouédraogo.

Pour mémoire, en application de l’article n°6 de la loi 0017/2006, du 18 mai 2006, portant sur la construction, le gouvernement du Burkina Faso a créé l’ONC-AC après de nombreuses mutations.

L’office est en effet né de la mutation de la direction générale du contrôle des opérations d’aménagement et de construction en établissement public à caractère administratif à travers deux décrets ministériels adoptés respectivement le 4 novembre 2021 et  le 9 décembre de ma même année.

Agence d’information du Burkina

KF-LZ/hb/yo

Houet/Commune de Bobo-Dioulasso : La brigade verte fête son Jubilé d’argent

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Houet/Commune de Bobo-Dioulasso : La brigade verte fête son Jubilé d’argent

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Les femmes de l’association « Les Amazones de la propreté » de la commune de Bobo-Dioulasso ont tenu le samedi 24 février 2024, un panel à l’occasion des 72 heures du jubilé d’argent de la brigade verte, à la Maison de la Culture. C’était sous le parrainage de la marraine, la ministre de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille, Nandy Somé.

Elles sont 1 012 femmes de la brigade verte qui ont réaffirmé leur engagement éco citoyen et leur attachement à un cadre de vie sain, aux autorités communales lors de la cérémonie de clôture du jubilé d’argent.

La brigade verte, depuis sa création en 1998, a rappelé la présidente de l’association « les Amazones de la propreté », Bibata Sanou, vise à préserver et à assainir les rues et les places publiques de la commune.

C’est pourquoi, a-t-elle poursuivi, la commémoration de ce jubilé a été placée sous le thème « Engagement et Espérance ».

L’introspection de l’histoire de la brigade verte, les acquis, les difficultés rencontrées, et les perspectives ont fait l’objet d’un panel organisé le samedi 24 février 2024 à Sya.

A écouter Mme Sanou, la brigade verte dans la réalisation de ses missions se trouve confrontée à de nombreuses difficultés.

Il s’agit notamment de l’incivisme de certains usagers de la route, des agressions physiques, le manque de respect à l’égard des femmes de la brigade et les accidents de la circulation.

Elle a aussi indiqué le manque de matériels de protection en quantité et en qualité.

De ce fait, Bibata Sanou a, au nom de l’association, plaidé auprès des autorités communales et la marraine, ministre de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la famille, Nandy Somé, pour une prise en charge des femmes en cas d’accidents de travail.

Face à ces préoccupations, Nandy Somé a exprimé sa disponibilité à accompagner les femmes de la brigade verte.

Selon elle, les femmes font un travail « important » pour la visibilité de la commune.

« Je vous adresse mes encouragements et je solliciterai l’accompagnement des bonnes volontés pour l’amélioration de vos conditions de travail », a assuré la ministre en charge de l’Action humanitaire.

A cours de la cérémonie, les femmes de la brigade verte ne sont pas restées indifférentes à la situation du pays.

Elles ont joint l’acte à la parole en remettant des vivres estimés à plus d’un million de F CFA à la ministre Nandy Somé au profit des Forces de défenses et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).

Agence d’information du Burkina

SP/hb/yo

Burkina : « Les terres rurales ne seront plus touchées par la promotion immobilière », Larba Ouédraogo

Pour le Directeur de la mobilisation du foncier urbain, Larba Ouédraogo, en zone urbaine non aménagée, à l’exception de l’Etat, les sites sont identifiés dans les documents de planification urbaine

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Burkina : « Les terres rurales ne seront plus touchées par la promotion immobilière », Larba Ouédraogo

Ouagadougou, 28 févr. 2024 (AIB)-Le Directeur de la mobilisation du foncier urbain, Larba Ouédraogo, a indiqué mercredi à Komsilga, au cours d’une communication sur les innovations des textes d’application de la loi n°008-2023/ALT du 20 juin 2023 portant promotion immobilière au Burkina Faso, que les terres rurales ne seront plus touchées par la promotion immobilière.

« Le Ministère en charge de l’Urbanisme rassure le monde rural que les terres rurales ne seront plus touchées par la promotion immobilière », a déclaré le Directeur de la mobilisation du foncier urbain, Larba Ouédraogo.

Ouédraogo s’exprimait mercredi à Komsilga, à l’occasion de la 7e édition du Salon international de l’agriculture, de l’environnement et de l’élevage (SIAEL), tenu du 20 au 27 février 2024 à Komsilga, sur une communication sur la loi portant promotion immobilière.

Le Directeur de la mobilisation du foncier urbain, a présenté une communication sur les innovations des textes d’application de la loi n°008-2023/ALT du 20 juin 2023 portant promotion immobilière au Burkina Faso.

Il est revenu sur quelques textes d’application en lien avec la gestion foncière.

Sur le Décret n°2023-1483/PRES-TRANS/PM/MUAFH/MATDS/MEFP du 15 novembre 2023 portant cahier des charges générales applicables aux zones de promotion immobilière au Burkina Faso, il a expliqué que le cahier des charges définit et précise les règles générales applicables à la mobilisation du foncier, à l’aménagement des sites ainsi qu’à la construction et à la gestion des cités dans le cadre de la promotion immobilière.

Concernant les sites éligibles en zone urbaine aménagée, il a cité les parcelles mises en valeur ou non, les réserves foncières ou administratives, les zones d’aménagement différé, les zones inconstructibles, sous conditions et les friches urbaines.

« En zone urbaine non aménagée, à l’exception de l’Etat, les sites sont identifiés dans les documents de planification urbaine et exclusivement dans les zones de promotion immobilière, d’urbanisation future, à dominante tertiaire, d’habitat à restructurer et spécifiques, sous réserve de l’admissibilité de la nature du projet ou programme immobilier », a précisé Larba Ouédraogo.

Le projet immobilier est réalisé sur une superficie de cinq hectares au maximum par projet et par promoteur immobilier privé (article 7).

Selon M. Ouédraogo, le promoteur immobilier mobilise le foncier par achat ou par bail emphytéotique exclusivement dans le patrimoine foncier des particuliers situé dans les limites de la zone urbaine aménagée.

Il a mentionné que les terrains urbains acquis par le promoteur immobilier auprès des particuliers disposant d’au moins, un titre d’occupation permanent, font l’objet d’un changement de destination et de titre de propriété, s’il y a lieu (Article 12).

« Sur les sites qu’il mobilise l’Etat ou la Collectivité territoriale doit réaliser entre autres, les études d’aménagement en macro-lots, élaborer les prescriptions minimales applicables au macro-lot ou aux parcelles, aménager le site en macro-lots ou en parcelles et réaliser le bitumage des voies principales », a cité le Directeur de la mobilisation du foncier urbain.

Sur site propre ou le macro-lot mis à sa disposition, a-t-il dit, le promoteur immobilier doit réaliser des études d’aménagement, élaborer le projet de cahier des charges spécifiques, aménager son site ou le macro-lot en parcelles, aménager des voies conformément aux dispositions du cahier des charges spécifiques, entre autres.

Le conseiller technique du ministère de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’Habitat, Kelguingalé Illy, a évoqué entre autres, les nouveaux textes portant la promotion immobilière et lutte contre les conflits fonciers.

Pour lui, la nouvelle loi lutte contre l’accaparement des terres et la spéculation foncière à travers la réduction de la superficie des projets immobiliers à 05 ha et l’exclusion des terres rurales de la promotion immobilière.

« Or, l’accaparement des terres est la principale cause des conflits fonciers au Burkina Faso », a-t-il justifié.

Il a aussi noté que la prise en charge de la mobilisation du foncier par l’Etat et les collectivités territoriales dans le cadre de la promotion immobilière permet à l’Etat et aux collectivités territoriales de répondre efficacement aux besoins des citoyens de manières équitable et juste et de disposer de terres pour les investissements publics.

Agence d’information du Burkina

HB/yo

Cafés scientifiques de l’université Nazi Boni : Le réalisateur Drissa Touré partage son vécu cinématographique

BURKINA-HOUET-CULTURE

Cafés scientifiques de l’université Nazi Boni : Le réalisateur Drissa Touré partage son vécu cinématographique

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Dans le cadre de ses activités académiques, l’Unité de formation et de recherche en sciences humaines/Lettres, arts et médias (UFR-SH/LAM) de l’Université Nazi Boni (UNB) a organisé le samedi 24 février 2024 à Bobo-Dioulasso, le 13e numéro des cafés scientifiques avec pour invité, le réalisateur Drissa Touré.

Pour son 13e numéro des cafés scientifiques, l’Unité de formation et de recherche en sciences humaines/Lettres, arts et médias (UFR-SH/LAM) de l’Université Nazi Boni (UNB) a déroulé le tapis rouge au réalisateur Drissa Touré.

En effet, c’est dans une ambiance bonne enfant, teintée d’ovations, que les étudiants et les chercheurs ont reçu Drissa Touré, figure marquante du cinéma burkinabè dans l’après-midi du samedi 24 février 2024 dans l’amphithéâtre SH/LAM de l’université.

Pendant plus de trois heures, le public, composé en majorité d’étudiants, a pu découvrir ce doyen du cinéma burkinabè qui totalise douze productions cinématographiques, dont « laada » (la loi coutumière) et « haramuya » (rejet).

Il a partagé avec eux ses vécus et ses parcours dans le cinéma. Dans un premier temps, le public a été tenu en haleine à travers la projection du film documentaire « Le taxi, le cinéma et moi », du réalisateur Salam Zampaligré, d’une durée de 1 heure 9 minutes, qui fait un résumé de la vie et du parcours de l’illustre cinéaste.

Ensuite, les sources d’inspiration du réalisateur, ses plus beaux moments dans le cinéma et les difficultés rencontrées ont été entre autres préoccupations du public auxquelles, le septuagénaire Drissa Touré, par ailleurs promoteur du festival de film monde rural, a apporté des réponses.

« C’est une joie, une reconnaissance et un partage d’idées et d’expériences pour moi », a traduit M. Touré.

Il a invité les étudiants à plus de confiance en soi. Selon le modérateur, Dr Mahamadou Hassan Cissé, cette rencontre d’échange a été une opportunité pour les uns et les autres de connaitre le monument Drissa Touré par sa biographie, sa filmographie et sa passion.

En rappel, Drissa Touré a été décoré pour l’ensemble de ses œuvres Officier des ordres de mérites burkinabè en 2019.

Agence d’information du Burkina

EK/hb/yo

Poutine met en garde les Occidentaux contre une « menace réelle » de guerre nucléaire Moscou

Poutine met en garde les Occidentaux contre une « menace réelle » de guerre nucléaire

Moscou, Russie

Vladimir Poutine a averti jeudi les Occidentaux contre une « menace réelle » de guerre nucléaire en cas d’escalade du conflit en Ukraine, dans son discours annuel à la Nation, grand-messe annuelle lors de laquelle il définit les priorités de la Russie.

Conforté par les succès russes en Ukraine, le chef d’Etat russe s’est aussi félicité de l’avancée de ses troupes sur le front, à deux semaines d’une élection présidentielle qu’il devrait remporter sans surprise.

D’un ton calme, sous les applaudissements très réguliers du public, il est revenu sur les propos polémiques de son homologue français Emmanuel Macron, qui a évoqué cette semaine l’éventualité de l’envoi de troupes occidentales en Ukraine.

« Ils (les Occidentaux) ont parlé de la possibilité d’envoyer en Ukraine des contingents militaires occidentaux (…) Mais les conséquences de ces interventions seraient vraiment plus tragiques », a-t-il déclaré, depuis le Gostiny Dvor, un palais des Congrès situé près de la place Rouge à Moscou.

« Ils doivent comprendre que nous aussi avons des armes capables d’atteindre des cibles sur leur territoire. Tout ce qu’ils inventent en ce moment, en plus d’effrayer le monde entier, est une menace réelle de conflit avec utilisation de l’arme nucléaire et donc de destruction de la civilisation », a poursuivi le président russe.

« Ils ne comprennent donc pas cela ? », s’est-il interrogé à haute voix.

– Capacités militaires « multipliées » –

Le président russe apparaît en meilleure posture qu’il y a un an, quand son armée était sous le coup de retraites humiliantes dans le sud et le nord-est de l’Ukraine, après une tentative avortée de s’emparer de Kiev au printemps 2022.

Depuis, l’armée ukrainienne a échoué dans sa contre-offensive déclenchée à l’été 2023 et se retrouve sur la défensive, manquant de munitions faute d’accord à Washington et du fait de la lenteur des livraisons européennes, face à des soldats russes plus nombreux et mieux armés.

Mi-février, ces derniers ont ainsi réussi à s’emparer de la ville forteresse d’Avdiïvka, sur le front Est, et continuent leur poussée dans ce secteur, suscitant le satisfecit de Vladimir Poutine.

Celui-ci s’est aussi réjoui de « la flexibilité et la résistance » de l’économie russe qui, malgré une pluie de sanctions occidentales, résiste pour l’heure et s’est tournée vers l’Asie et l’effort de guerre.

« Les capacités militaires des forces armées (russes) ont été multipliées. Elles avancent avec assurance dans plusieurs directions » du front, s’est ainsi réjoui jeudi Vladimir Poutine, tout en estimant que « l’absolue majorité du peuple russe » soutenait la campagne militaire en Ukraine.

« Nous avons préservé l’unité du pays, nous n’avons pas permis qu’il soit déchiré en morceaux », a lancé le chef du Kremlin.

Il s’en est aussi pris aux actuelles autorités américaines, les accusant de « vouloir montrer qu’elles dirigent le monde comme avant » et de faire de la « démagogie » avant l’élection présidentielle américaine de novembre prochain.

Selon lui, la Russie est « prête à un dialogue » avec les Etats-Unis sur les questions de « stabilité stratégique ».

– Funérailles de Navalny –

Dans ses discours à la Nation, Vladimir Poutine fait traditionnellement le bilan de l’année écoulée et fixe de nouvelles orientations stratégiques, devant l’élite politique et militaire de son pays.

Jeudi, il a à nouveau fait l’éloge des « valeurs traditionnelles » officiellement défendues par le Kremlin, assurant que la Russie en était l’un des « bastions ».

« Une famille avec de nombreux enfants doit devenir la norme », a-t-il lancé, alors que la Russie fait face depuis de longues années à de graves problèmes démographiques, renforcés par l’assaut en Ukraine et le départ à l’étranger de centaines de milliers de citoyens.

Il a aussi assuré que la lutte contre la pauvreté en Russie était l’une de ses priorités, s’est réjoui d’une baisse de la « consommation d’alcool » et a promis plus de financements pour rénover les écoles du pays.

Les médias russes soulignent que son discours de jeudi est retransmis non seulement à la télévision mais aussi gratuitement dans des salles de cinéma de 20 villes de Russie, un pays dont la population est soumise, selon les critiques du Kremlin, à un embrigadement politique croissant.

Le discours de jeudi intervient à la veille des funérailles prévues à Moscou de son principal opposant, le militant anticorruption Alexeï Navalny, mort le 16 février en prison dans des conditions obscures.

Vladimir Poutine, qui n’a jamais prononcé en public le nom d’Alexeï Navalny, n’a toujours pas commenté ce décès qui a choqué les puissances occidentales.

Avec AFP

 

Burkina : Le gouvernement marque son accord pour l’adoption de la loi portant autorisation de ratification de la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel

Ouagadougou, 29 fév. 2024 (AIB)-Le gouvernement a marqué mercredi en conseil des ministres son accord pour l’adoption par l’Assemblée législative de Transition, de la loi portant autorisation de ratification de la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel.

Le conseil des ministres présidé par le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a adopté mercredi, un rapport relatif à un projet de loi portant autorisation de ratification de la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel.
La Charte du Liptako-Gourma établissant l’Alliance des États du Sahel met en place une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle entre les États parties. Elle offre un cadre juridique et opérationnel dans la lutte contre l’insécurité au Sahel.

Ce projet de loi permettra au Burkina Faso d’agir dans un cadre légal en synergie avec le Mali et le Niger dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée.

Le Conseil des ministres a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

Le Burkina Faso est membre fondateur de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) avec le Mali et le Niger, née le 16 septembre 2023 pour se défendre mutuellement et promouvoir le développement.

Le 28 janvier 2024, les trois pays ont décidé de quitter sans délai, la CEDEAO pour contester contre les sanctions injustes, la non-assistance face au terrorisme et son inféodation à des puissances étrangères.

Agence d’information du Burkina
WIS/ata

Lancement du Forum Al-Baraka pour discuter les objectifs de la Charia et le cadre réglementaire l’économie islamique

Lancement du Forum Al-Baraka pour discuter les objectifs de la Charia et le cadre réglementaire l’économie islamique

Médine, le 29 février 2024

La 44ème session du Forum Al-Baraka pour l’économie islamique, a été lancée, hier, à l’Université Prince Muqrin bin Abdulaziz à Médine, sous l’intitulé « les objectifs de la Charia et le cadre réglementaire de l’économie islamique » sous le patronage du Gouverneur de la région de Médine, le Prince Salman bin Sultan bin Abdulaziz et avec la participation d’un large éventail des experts et des spécialistes.

Le président du conseil d’administration du forum, Abdullah bin Saleh Kamel, a retracé l’histoire de l’organisme depuis sa fondation, il y a quarante-deux ans, par le défunt homme d’affaires cheikh Saleh Kamel; et il a souligné que la nouvelle session intervient dans un contexte de changements économiques qui exigent l’activation des aspects pragmatiques et la contribution à l’exploration des objectifs économiques globaux de l’économie islamique qui se chevauchent avec ceux de l’économie contemporaine, tels que le concept de reconstruction, de sécurité, d’autonomisation, d’équilibre, de justice et de durabilité.

Dans son allocution, le Dr Saad ben Nasser al-Chithri, conseiller à la cour royale et membre du Conseil des oulémas, a salué les efforts des chercheurs participants pour leurs idées, opinions et leur jurisprudence religieuse, économique et financière ; on soulignant l’effort constant dans le développement de cette session et les sessions précédentes du Forum, qui ont eu un impact dans la création de produits financiers bénéfiques pour l’économie islamique.

De son côté, le président de l’Université Prince Muqrin bin Abdulaziz, le Dr Bandar bin Mohammed Hajjar, a exposé les principaux thèmes des travaux du forum, qui traitent trois axes principaux : les banques islamiques et le secteur non lucratif, ainsi que la génération des jeunes investisseurs influents en Occident et leurs points communs avec l’économie islamique et comment les explorer. Il a également abordé les crises financières mondiales et le dialogue vain.

Le secrétaire général du Centre de recherche islamique à Al-Azhar Al-Sharif, le Dr Nazir Ayyad, a souligné que la charia islamique possède toutes les caractéristiques lui permettant de promouvoir un système économique idéal qui répond aux aspirations individuelles et aux intérêts de la société.

Le lancement du Forum a été marqué par la signature de deux conventions de coopération bilatérales entre le Forum Al-Baraka pour l’économie islamique, le Centre saoudien d’arbitrage commercial « SCCA » et l’administration religieuse des musulmans de la Fédération de Russie. Ces accords visent à contribuer à la réalisation des objectifs du forum en promouvant le concept de l’économie islamiques et le développer dans sa globalité

AlerteJeux_africains_2024 : le Burkina Faso y participe avec 15 disciplines

#AlerteJeux_africains_2024 : le Burkina Faso y participe avec 15 disciplines

Ouagadougou, 28 fév. 2024 (AIB)-Le Burkina Faso participera aux 13e Jeux africains d’Accra (Ghana ), a-t-on appris mercredi, du Conseil des ministres.

Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi Dr. Boubakar Sawadogo a fait au Conseil, une communication relative à la participation du Burkina Faso aux 13ème Jeux africains, prévus du 08 au 23 mars 2024 à Accra au Ghana.

 

Les jeux africains sont une compétition sportive multidisciplinaire qui visent à promouvoir le sport africain de haut niveau et à encourager les échanges culturels entre les Etats membres de l’Union africaine.

Ces jeux sont également une opportunité pour promouvoir les meilleurs talents sportifs du continent.

 

Ces 13ème jeux africains, placés sous le thème « Vivre le rêve africain » regroupent 54 pays du continent.

Le Burkina Faso est inscrit à ces jeux dans 15 disciplines sportives à savoir : l’athlétisme, le badminton, le basketball 3×3, le beach volley, la boxe, le cyclisme, le handball, le judo, le karaté do, la lutte, la natation, le rugby, le taekwondo, le tennis et le tennis de table.

Agence d’information du Burkina

As/ata

Attaques terroristes : L’Union européenne exprime sa solidarité au Burkina et assure de la poursuite de son aide

Attaques terroristes : L’Union européenne exprime sa solidarité au Burkina et assure de la poursuite de son aide

 

Ouagadougou, 28 févr. 2024(AIB)-L’Union européenne a exprimé mercredi, sa solidarité au Burkina Faso, touché dimanche par des attaques terroristes et a promis de poursuivre son aide pour venir à bout de l’extrémisme violent.

« L’Union européenne (UE) exprime sa solidarité envers le Burkina Faso suite aux récentes attaques terroristes au Nord et à l’Est du pays, qui ont fait ce dimanche 25 février 2024 de nombreuses victimes, notamment lors d’assauts dans une mosquée et dans une église.

L’UE condamne avec fermeté ces attaques menées par des groupes armés radicaux et présente ses sincères condoléances aux familles des victimes.

L’UE réaffirme sa volonté de rester aux côtés du peuple burkinabè pour affronter les multiples défis auxquels il est confronté, en agissant notamment sur les causes profondes de l’extrémisme violent, et en fournissant une aide humanitaire au plus proche des populations affectées », a déclaré mardi sa porte-parole Nabila Massrali, dans un communiqué parvenu à l’AIB.

Le week-end écoulé, des hordes de terroristes ont lancé des attaques simultanées contre des localités burkinabè.

A Tankoualou (Est) et à Essakane-Village (Nord), une quinzaine de musulmans et une quinzaine de catholiques ont été tués dimanche pendant leurs cultes par ces assassins.

La réactivité des Forces combattantes a permis de repousser les terroristes et de leur infliger d’importantes pertes, selon les informations de l’AIB et les images diffusées en édition spéciale, dimanche nuit sur la télévision nationale du Burkina.

Agence d’information du Burkina

Burkina : « La responsabilité sociétale des entreprises doit être une opportunité et non une contrainte », Idrissa Nassa

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Burkina : « La responsabilité sociétale des entreprises doit être une opportunité et non une contrainte », Idrissa Nassa

Ouagadougou, 28 Fév. 2024 (AIB)-Le Président du Conseil national du patronat burkinabè, Idrissa Nassa, a déclaré mercredi, que la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ne doit pas être perçue comme une contrainte ni un concept à la mode mais plutôt une opportunité de créer un impact positif durable.

« J’ai la ferme conviction que la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) ne doit pas être perçue comme une contrainte ni comme un concept à la mode à l’entreprise mais plutôt une opportunité de créer un impact positif durable », a déclaré le président du Conseil national du patronat burkinabè (CNPB), Idrissa Nassa.

Selon lui, l’Afrique regorge de richesses naturelles, de talents et de diverses cultures malgré les défis socio-économiques complexes et la  RSE revêt d’une importance capitale.

« En tant qu’acteur du tissu économique africain, nous avons une responsabilité non seulement envers nos actionnaires et nos employés mais aussi envers nos communautés et surtout notre environnement », a-t-il indiqué.

Idrissa Nassa s’exprimait mercredi à Ouagadougou, lors de la Journée dédiée à la Responsabilité sociétale et la durabilité des entreprises africaines.

Premier du genre dans la capitale burkinabè, l’évènement est placé sous le thème « Vers une entreprise responsable et durable : Défis et opportunités pour le développement économique en Afrique ».

« Je sais tout l’enjeu de cette transformation (RSE) structurelle dans ma vie d’entrepreneur. En effet, cela nécessite un changement de paradigme et une transformation profonde de nos modèles d’affaires. Nous devons adopter une approche holistique intégrant les dimensions économiques, sociales et environnementales dans toutes nos décisions stratégiques », a-t-il ajouté.

Le président du patronat burkinabè a expliqué que sa structure a compris cet enjeu et se réjouit du choix du Burkina Faso pour l’institutionnalisation de cette journée.

Idrissa Nassa s’est engagé à soutenir et encourager la promotion de la RSE dans les activités des entreprises au Burkina Faso.

« Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir meilleur pour l’Afrique où les entreprises prospèrent tout en contribuant au bien-être des employés, leur communauté et leur environnement, où la croissance économique va de pair avec la justice sociale et la préservation de notre patrimoine nationale », a-t-il soutenu.

La Directrice générale de l’Institut Français de gestion exécutive éducation Afrique (IFG EE Afrique), filiale du Groupe OMNES Education, Souhila Mager, a traduit sa reconnaissance pour l’opportunité d’échanger, de partager les expériences et  de renforcer les engagements en matière de la RSE et la durabilité.

« Cet évènement revêt d’une importance particulière car il marque le début d’une tradition. Nous aspirons à faire de cette journée un rendez-vous annuel incontournable pour le partage de connaissances, de sensibilisation et d’inspiration », a noté Mme Mager.

Pour elle, l’objectif de la rencontre est de faire un forum international de partage d’expériences, de bonnes pratiques en matière de la RSE et de la durabilité  pour construire un avenir meilleur pour tous.

Aux dires de la Directrice générale de IFG Afrique, sa structure est pleinement engagée dans la promotion de la RSE et de la durabilité.

« Nous croyons à la force de la collaboration et de la solidarité pour atteler de manière volontaire les préoccupations sociales et environnementales », a-t-elle précisé.

Car a-t-elle poursuivi, « dans nos activités commerciales et nos relations avec les parties prenantes, ensemble œuvrons pour un monde plus juste, plus durable et plus humain ».

Dominique Kadja en Visio conférence depuis Abidjan est intervenu sur les Objectifs de développement durable et le Pacte mondial des Nations Unies.

Des témoignages d’entreprises du secteur privé ou public intégrant la démarche RSE dans leur stratégie de développement ont été faits par le Directeur général de Jool International, Joseph Biley. M. Biley a passé plus de 7 ans dans le domaine des drones et l’agri-tech.

Même son de cloche pour le Chargé des partenariats et RSE de IAM Gold Essakane SA, Kalid Kéré et le responsable RSE du Groupe Coris Bank, Boris Sonny qui apprécient cette initiative.

La rencontre a regroupé plus de 200 participants, parmi lesquels des dirigeants d’entreprises, des responsables d’administrations publiques, des entrepreneurs, ainsi que des Alumni et partenaires d’IFG Afrique.

Agence d’information du Burkina

HB/no/ata

Kénédougou : Une journée communautaire organisée pour promouvoir la paix  et le vivre-ensemble

BURKINA-KENEDOUGOU-COHESION-JOURNEE

Kénédougou : Une journée communautaire organisée pour promouvoir la paix  et le vivre-ensemble.

Orodara, (AIB)- Les communautés Toussian du Kénédougou, du Houet et de la Comoé, ont organisé une journée  communautaire, le samedi 24 février 2024 à Kourinion, pour la promotion de la paix et la cohésion sociale, en présence d’autorités administratives, locales, coutumières, religieuses et d’autres communautés venues  d’ailleurs.

C’est dans l’objectif de permettre  à toutes les communautés vivant en pays Toussian de se retrouver  pour communier sur la paix, la cohésion sociale et le vivre-ensemble, qu’a été organisée une journée communautaire.

L’événement s’est déroulé le samedi 24 février 2024 à Kourinion dans la région des Hauts-Bassins, sous le patronage du chef de canton de Guéna, sa Majesté  Bendjatin.

L’accent a été également mis sur la parenté  à plaisanterie, reconnue  par tous les participants comme un levier indispensable pour la promotion de la paix et de la cohésion sociale.

Pour les chefs de cantons de Guéna, de  Karaborola  et des  Peuls, cette cérémonie revêt d’une importance capitale.

Selon eux, magnifier la volonté des communautés de coexister pacifiquement à travers une journée communautaire, permet de renforcer les liens sociaux ethniques et de contribuer à l’édification d’un bouclier culturel contre le délitement  de la cohésion sociale.

Le Haut-Commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira, a invité les filles et fils des différentes communautés vivant en pays Toussian, à adopter un comportement résilient, à être de bons citoyens qui ont l’amour de leur patrie.

Agence d’information du Burkina

AK/hb/yo

Burkina : le gouvernement dissout l’Unité spéciale d’intervention des Eaux et forêts

Ouagadougou, 27 fev. 2024(AIB)-Le gouvernement burkinabè a dissout mercredi, l’Unité spéciale d’intervention des Eaux et forêts à la suite d’un mouvement d’humeur d’une partie de l’unité et de son refus de rejoindre un autre site.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, une communication orale a été faite au Conseil sur la dissolution de l’Unité spéciale d’intervention des Eaux et forêts à la suite d’un mouvement d’humeur d’une partie de l’unité, le 21 février dernier à la Direction générale des Eaux et forêts.

« Cette unité a été mandatée pour une opération de sécurisation dans la région des Hauts-Bassins. Des instructions ont été données pour qu’elle replie sur un autre site dans le Centre-ouest. L’unité a opposé une fin de non-recevoir. Elle a donc été sommée de regagner Ouagadougou. Une fois dans la capitale, elle a pris en otage, le Directeur général des Eaux et forêts en empêchant toute sortie. Après moults tractations, l’unité a été désarmée », a expliqué le ministre Roger BARO.

Pour lui, les faits constatés sont très graves et inadmissibles selon le règlement de discipline générale des Eaux et forêts. Le Conseil a donc décidé de la dissolution de l’Unité. Les 165 éléments qui sont rentrés en mouvement, a dit M. BARO, seront sanctionnés conformément aux textes.

En rappel, l’unité spéciale d’intervention des Eaux et forêts a été mise en place en 2023, puis rendue opérationnelle à partir du deuxième semestre de la même année avec un effectif de 250 hommes.

Agence d’Information du Burkina (AIB)
Source: Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Levée sanctions CEDEAO : Le Mali refuse de commenter les décisions d’une organisation dont il n’est pas membre

Ouagadougou, 28 février 2024(AIB)-Le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, a refusé mercredi, de commenter la levée des sanctions de la CEDEAO, estimant que son pays n’est plus membre d’une organisation devenue, selon lui, « l’instrument de puissances étrangères ».

« Je ne veux pas commenter une décision qui a été prise par une organisation à laquelle le Mali n’appartient pas. Vous le savez, le mois dernier (28 janvier 2024, ndlr), le Mali, le Burkina, et le Niger ont saisi officiellement la CEDEAO pour indiquer qu’ils se retirent sans délai de cette organisation », a déclaré mardi à Moscou, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, lors d’un point de presse avec son homologue russe Sergueï Lavrov.

Dimanche, la CEDEAO dans un geste d’apaisement avec les régimes de Transition, a levé les sanctions économiques et financières qui pesaient sur le Mali, le Niger et la République de Guinée.

Elle a également demandé à l’Alliance des Etats du Sahel (Burkina, Mali et Niger, née en sept 2023), de reconsidérer son départ de l’organisation au regard des conséquences fâcheuses qui pourraient résulter pour les populations.

« Nous avons vu que progressivement cette organisation est devenue un instrument entre les mains de certaines puissances qui cherchent à créer des désordres dans notre région et qui cherchent à utiliser nos institutions pour pouvoir créer des problèmes au pays, créer même une menace parce que l’organisation a mis sur la table une menace d’agression militaire contre l’un de ses Etats membres », a dit M. Diop, selon toujours des propos rapportés par le média russe Sputnik.

Le chef de la diplomatie malienne fait allusion aux troupes que la CEDEAO voulait envoyer au Niger en août 2023 pour renverser les militaires arrivés au pouvoir et réinstaller le président déchu Mohamed Bazoum.

« Nous avons décidé d’apporter aussi une réponse géopolitique en nous mettant ensemble avec un certain nombre de pays avec lesquels nous partageons la même réalité mais aussi la même vision de solidarité entre les pays, d’établir des liens de fraternité et de respect mutuel et de nous mettre à l’abri des situations d’ingérence. Je pense que c’est ce qui est important aujourd’hui à retenir dans le cadre de l’Alliance des États du Sahel. Nous travaillons pour réaliser ce que nous n’avons pas pu réaliser dans le cadre de la CEDEAO », a conclu Abdoulaye Diop.

Agence d’information du Burkina

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