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CEB de Boulsa : Une journée culturelle pour promouvoir la cohésion sociale

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CEB de Boulsa : Une journée culturelle pour promouvoir la cohésion sociale

Boulsa, (AIB)- La Circonscription d’éducation de base (CEB) de Boulsa « A » a organisé sa 1re journée culturelle, le samedi 2 février 2024, sur le thème : « Tradition et cohésion sociale à l’école primaire ». Cette journée placée sous le patronage de l’inspecteur des impôts, Samuel Kalkoumdo, selon le promoteur, l’inspecteur Charles Zongo et chef traditionnel a connu des résultats au-delà de ses attentes.

La journée culturelle de la Circonscription d’éducation de base (CEB) de Boulsa « A » s’est déroulée, le samedi 2 mars 2024, dans la région du Centre-Nord.

Selon le promoteur, chef de la CEB, Charles Zongo et chef traditionnel, l’objectif recherché à travers cette première journée est de promouvoir la cohésion sociale, le vivre-ensemble et les valeurs culturelles à l’école primaire.

L’inspecteur Zongo a également précisé que cette initiative a connu des résultats au-delà de ses attentes.

Cette journée culturelle a été marquée par les compétitions des écoles de la CEB dans diverses activités et par une rue marchande.

Le représentant de Naaba Sonré de Boulsa, chef coutumier du canton du Namentenga, le Dapoornaaba, a ouvert le bal en retraçant l’histoire du Namendé, fondateur du canton.

A sa suite, ce sont les ambassadeurs des différentes écoles qui se sont rivalisés de talent sur scène en conformité avec le thème. A l’issue des différentes prestations l’école Boulsa « C » a été proclamée première en théâtre. En danse traditionnelle, l’école Boulsa « B », a occupé la première place et celle du récital est revenue à l’école de Ouidi. L’école Boulsa ‘A’ a décroché les premières places en défilé de mode et en conte.

Le représentant du parrain, le chef de Bonkinau, très satisfait de la relève, a salué le promoteur et tous ceux qui ont contribué au succès de cette journée culturelle à l’école primaire.

Le 2e vice-président de la délégation spéciale de la commune de Boulsa, Moustapha Kébré, a, au nom du préfet, félicité les lauréats et les acteurs pour le choix du thème de la journée. Il a aussi souhaité sa pérennisation pour le développement de la province du Namentenga.

Agence d’information du Burkina

JBD/no/ata

 

 

Sécurité et modernisation du dispositif de sécurité à la CAMEG, largement commentées dans les quotidiens du jour

Burkina-Revue-Presse

Sécurité et modernisation du dispositif de sécurité à la CAMEG, largement commentées dans les quotidiens du jour

Ouagadougou, 4 mars 2024 (AIB)-Les parutions de ce lundi , commentent largement le renforcement du dispositif de sécurité incendie de la CAMEG, l’enquête ouverte suite aux attaques du 25 février 2024, dans la région du Nord, sans oublier la neutralisation de Hassane Boly, un cadre du GSIM, dans la Boucle du Mouhoun.

« Risques d’attentat et d’attaques kamikazes : Le CEMGA ordonne le renforcement des mesures de sécurité », titre à sa Une, le doyen des quotidiens privés L’Observateur Paalga.

Pour le quotidien privé, le chef d’Etat-major, générales Armées (CEMEGA), le général des Brigade Célestin Simporé, à travers un communiqué, a ordonné le renforcement des mesures de sécurité car depuis quelques semaines les risques d’attentats se font récurrents avec des veillées d’attaques kamikazes.

Le même journal ajoute que selon le CEMEGA, des attentats dans les centres urbains sont également à craindre et pour parer à toute éventualité il a donné des mesures à prendre.

Le confrère précise qu’il s’agit, entre autres, du relèvement du niveau d’alerte, de la mise en place de dispositifs d’obstacles, du renforcement des mesures de sécurité à tous les niveaux.

De son côté, le quotidien privé, Le Pays titre à sa manchette : « Attaques des villages de Komsilga, Nodin et Soro : Près de 170 personnes tuées, une enquête ouverte »

Le journal informe que dans un communiqué daté du 1er mars 2024, le procureur du Faso, Aly Benjamin Coulibaly a dévoilé le bilan provisoire des attaques du 25 février de Komsilga, Nodin et Soro qui s’établiraient à environ 170 morts.

Le Pays poursuit qu’au vue de la gravité et de la concordance de toutes ces dénonciations et informations, M. Coulibaly, a informé qu’une enquête a été déclenchée le 29 février 2024, dans ces villages.

Quant au quotidien d’Etat, Sidwaya, il écrit à sa Une : « Nouvelles du front : neutralisation de Hassane Idrissa Boly, cadre du GSIM dans la Boucle du Mouhoun »

Le quotidien public rapporte que le cadre opérationnel du prétendu Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) dans la Boucle du Mouhoun, Hassane Idrissa Boly, a été neutralisé avec 26 de ses compères, le 20 février dernier, par les forces combattantes.

Sous un autre angle, le même journal titre à sa première page : « Prévention, détection, et extinction d’incendie : la CAMEG se dote d’un système moderne de sécurité »

Le journal public soutient que la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) a organisé le vendredi 1er mars 2024 à Ouagadougou, une cérémonie de réception officielle des travaux de modernisation des dispositifs de sécurité et de ses plateformes logistiques financés par son partenaire USAID.

Au dire du quotidien privé, Le Pays, la CAMEG a entrepris, depuis 2022, de renforcer la sécurité incendie sur tous ces sites.

L’Observateur Paalga fait remarquer que cette réhabilitation a pour objectif principal de permettre le stockage en toutes sécurité des produits pharmaceutiques et de protéger le plus grand entrepôt de la CAMEG au niveau central contre les risques d’incendies.

Le même journal poursuit que l’agence américaine pour le développement international (USAID), partenaire de la CAMEG a financé ces travaux à hauteur de 542 millions de FCFA tandis que la CAMEG y a contribué à hauteur de 245 millions.

Agence d’information d Burkina

AMZ/no/ata

La CEDEAO utilisée par des impérialistes pour détruire des Africains, PM burkinabè

La CEDEAO utilisée par des impérialistes pour détruire des Africains, PM burkinabè

 

Ouagadougou, 4 mars 2024(AIB)-Le Premier ministre burkinabè, Me Apollinaire Kyelem de Tambèla, a estimé lundi, que la CEDEAO est utilisée par des impérialistes pour détruire d’autres Africains, en particulier contre les efforts de souveraineté déployés par l’Alliance des États du Sahel (AES).

 

Comme pendant la conquête coloniale, de nos jours, « ce sont des Africains qui ont été utilisés à travers la CEDEAO pour détruire d’autres Africains », a clamé lundi matin, le Premier ministre burkinabè, Me Apollinaire Kyelem de Tambèla.

 

Pour Me Kyelem, « les valets locaux sont toujours là, plus nombreux que jamais ; prêts à se servir de n’importe quel moyen pour traduire leur fidélité à leurs maîtres impérialistes », « et surtout veiller à ce leurs maîtres ne doutent jamais de leur fidélité, en actes et en paroles ».

Agence d’information du Burkina

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Lutte contre le terrorisme: la République de Türkiye réitère son soutien au Burkina Faso

Lutte contre le terrorisme: la République de Türkiye réitère son soutien au Burkina Faso

 

Antalya, le 4 mars 2024

En marge des travaux du forum diplomatique d’Antalya, le chef de la diplomatie burkinabè, SEM Karamoko Jean MarieTRAORE a rencontré son homologue turc SEM Hakan FIDAN.

À l’occasion de cette rencontre, le Ministre FIDAN a réaffirmé le soutien de son pays aux autorités burkinabè, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et pour l’affirmation de la souveraineté du pays.

Il a en outre, salué l’excellence des relations entre le Burkina Faso et la République de Türkiye qui s’est manifestée récemment par la tenue de la troisième session de la Commission Mixte de Coopération les 16 et 17 janvier 2024, à Ankara.

SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a pour sa part, traduit la reconnaissance du gouvernement burkinabè aux autorités turques pour leur soutien constant et sincère au Burkina Faso dans son combat contre l’hydre terroriste.

Pour lui, les victoires engrangées à cet effet, sont aussi celles de la République de Türkiye.

Au regard des acquis engrangés dans la coopération entre les deux pays, les deux ministres ont souligné la nécessité de la renforcer, en l’élargissant à d’autres domaines pour le bonheur des populations burkinabè et turques.

Il faut également noter que le chef de la diplomatie burkinabè pendant son séjour à Antalya, a reçu le Docteur Temel KOTIL, directeur général de l’industrie aéronautique et spatiale turque.

Avec lui, il a été question de la coopération militaire dans la perspective de la lutte contre le terrorisme.

La coopération dans le domaine de l’enseignement supérieur, était également au menu du carnet d’audiences du Ministre TRAORÉ à Antalya.

A ce sujet, il a reçu le ministre en charge des Affaires étrangères de la République turque de Chypre du Nord, SEM Tahin ERTUGRULOGLU.

Il ressort de cette audience, des perspectives d’octroi de bourses aux étudiants burkinabè.

DCRP/MAECR-BE

Zondoma : Des théâtres fora en faveur de l’inclusion des personnes vivant avec un handicap 

Zondoma : Des théâtres fora en faveur de l’inclusion des personnes vivant avec un handicap 

Gourcy, (AIB)- L’Association Monde Rural (AMR) a initié une campagne de sensibilisation des populations sur l’inclusion des personnes vivant avec un handicap dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Communautaire de Relèvement et de Stabilisation du Sahel (PCRSS). Lancée le 23 janvier à Arbollé, cette campagne s’est poursuivie du 22 au 29 février 2024 dans la commune de Gourcy.

 

Après les communes d’Arbollé et de Yako dans la province du Passoré, l’Association Monde Rural (AMR) a déployé sa troupe théâtrale (Vénégré) le 22 février 2024 dans la commune de Gourcy pour une campagne de sensibilisation sur l’inclusion des personnes vivant avec un handicap dans les activités du Projet Communautaire de Relèvement et de Stabilisation du Sahel (PCRSS).

Selon les organisateurs, cette activité vise à forger un changement de comportements des populations pour une inclusion des personnes vivant avec un handicap dans les projets et programmes de développement.

De façon spécifique, il s’agissait de les sensibiliser sur les risques et/ou les enjeux de la marginalisation des personnes vivant avec un handicap, de faire découvrir leurs potentialités et surtout les avantages à les inclure dans les prises de décisions sur les projets et programmes à exécuter.

Depuis le lancement de l’activité le 23 janvier 2024, dix-neuf villages dans la commune d’Arbollé, et seize de Yako ont déjà reçu la troupe Vénégré.

Dans la commune de Gourcy, quinze villages ont été touchés par cette campagne de sensibilisation. “Les personnes incapables de travailler ont effectivement le plus besoin d’aide et d’assistance pour vivre” affirmait la vieille Aminata Zoromé du village de Danaoua qui se reconnait parfaitement dans le message véhiculé dans la pièce de théâtre qui vient d’être jouée.

Pour le président du bureau du Comité Villageois de Développement (CVD) du même village, Issoufou Gansonré, cette initiative de l’AMR vient rappeler à tout le monde, le devoir de respect, de considération et de solidarité de la communauté envers les personnes vulnérables qui selon lui, ne doivent pas être oubliés.

C’est donc pour lui, une satisfaction de voir ce projet s’intéresser aux personnes vivant avec un handicap qui ont les mêmes droits que les autres.

En rappel PCRSS-Burkina est un projet financé par la Banque Mondiale et l’Etat burkinabè dont l’objectif principal est de contribuer au relèvement des populations affectées par l’insécurité dans les Régions du Nord, du Centre Nord et du Sahel. Au total cinquante villages ont été touchés par cette campagne qui a pris fin le 29 février 2024

Agence d’Information du Burkina

Ak/ATA

Gourcy/USSU-BF 2024: 65 athlètes qualifiés pour représenter la province du Zondoma 

Gourcy/USSU-BF 2024: 65 athlètes qualifiés pour représenter la province du Zondoma 

Gourcy, 2 mars 2024 (AIB)-Les phases provinciales de l’Union des Sports Scolaires et Universitaires du Burkina Faso (USSU-BF) se sont déroulées le samedi 2 mars 2024 au lycée Provincial du Zondoma. L’athlétisme et le judo étaient au menu des compétitions.

117 candidats étaient dans les starting-blocks des phases éliminatoires provinciales de l’USSU-BF ce samedi 2 mars 2024 au lycée Provincial du Zondoma.

Ils compétissaient pour la qualification aux phases régionales. En athlétisme, la course de vitesse (80 et 100m), de demi-fond (800, 1000 et 1500m), le saut en longueur et le triple-saut étaient les disciplines en lice avec 95 participants.

A l’arrivée, 30 garçons et 22 filles ont obtenu leurs tickets pour la suite des compétitions.

En judo, 13 combattants dont 5 filles ont réussi l’examen de passage sur un total de 22 concurrents toutes catégories confondues.

Faute d’adversaire le lycée municipal de Gourcy a obtenu directement son passeport pour les phases régionales en football.

A en croire le Directeur provincial des Sports et des loisirs du Zondoma Ousmane Nong-Nogo, les compétitions se sont déroulées dans les catégories juniors, cadettes et minimes (filles et garçons) et ont intéressé uniquement les établissements scolaires de la ville de Gourcy.

En rappel le top de départ des compétitions a été donné en présence du Haut-commissaire de la province du Zondoma Aboubacar Sidiki NABE par ailleurs président du comité d’organisation de la phase provinciale de l’USSU-BF.

Les candidats retenus ont été invités à bien se préparer pour défendre les couleurs de la province au niveau régional et éventuellement national les mois à venir.

Agence d’Information du Burkina

AK/ATA

Ouagadougou : La cohésion entre résidents de Dassasgho prônée par l’association ‘’Le voisin solidaire’’

Burkina-Cohésion-Solidarité

Ouagadougou : La cohésion entre résidents de Dassasgho prônée par l’association ‘’Le voisin solidaire’’

Ouagadougou, 2 mar. 2024 (AIB)- L’association ‘’Le voisin solidaire’’ a organisé samedi, une compétition de football et de floorball pour renforcer la cohésion et le vivre-ensemble les habitants du quartier Dassasgho de Ouagadougou.

« Le sport arrive à rassembler les populations. Il fait partie des activités qui intéressent la jeunesse » déclare Aimée Yanogo, Président de l’association ‘’Le voisin solidaire’’.

Pour lui, le sport constitue le canal à travers lequel, les jeunes peuvent se rassembler, se côtoyer.

M. Yanogo s’exprimait samedi, à Ouagadougou en marge de la journée sportive organisée par l’association ‘’Le voisin solidaire’’, au profit des jeunes du quartier Dassasgho. En football, la compétition a débuté dans la matinée avec les minimes.

Des 4 équipes engagées, la formation de RCO surclasse ses adversaires et se hisse première au classement. Elle repart avec une enveloppe de 20.000 francs CFA, un ballon et un trophée.

Chez les Juniors, en apothéose, Arsenal a croisé les crampons contre les Eléphants. Le match s’est soldé par la victoire de l’équipe Eléphants sur le score de 3-2. Eléphants vainqueur de la précédente édition se succède à lui-même. Elle repart avec la somme de 25.000 francs CFA, un ballon et trophée.

Arsenal classée 2ème empoche la somme de 20.000 francs CFA.

« Nous avons constaté l’engouement autour des compétions. Cela constitue des motifs de satisfaction » a salué le Président de l’association, Aimée Yanogo.

Une compétition de floorball garçons et filles a également été organisée en début de soirée.

« Tout le monde est concerné par les problèmes de voisinage et c’est ensemble qu’on peut solutionner tout ce qu’il y a comme problème » affirme Madeleine Yaméogo, membre du bureau de l’association.

Mme Yaméogo a lancé un cri de cœur aux habitants du quartier pour une pleine participation aux activités de l’association.

Une assemblée générale a également été organisée afin de renouveler le bureau de l’association.

« L’association ‘’Le voisin solidaire’’ depuis sa création en 2000 mène des activités de citoyenneté en mettant l’accent sur la solidarité entre les habitants de Dassasgho.

Il y a entre autres, l’éclairage et l’implantation de feux tricolores à certains carrefours afin de lutter contre l’insécurité.

Depuis quelques années, sur initiative de l’association, une collecte de contributions en nature et en espèce est faite pour venir en aide aux déplacés internes.

Des journées de salubrité ont aussi été menées.

Agence d’information du Burkina

RK/ata

INTERVIEW: l’Afrique pourra nourrir d’autres régions à l’avenir, dit un responsable de la FAO

INTERVIEW: l’Afrique pourra nourrir d’autres régions à l’avenir, dit un responsable de la FAO

MOSCOU, 4 mars. /TASS/. L’Afrique a toutes les chances d’être autosuffisante et elle pourra même nourrir d’autres régions à l’avenir, estime Oleg Kobiakov, responsable du bureau de liaison de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Russie.

 

« L’Afrique dispose de terres arables, de zones agricoles résilientes, d’un large éventail de cultures originaires de la région et pouvant parfois produire deux ou trois récoltes par an, ainsi que de riches ressources halieutiques. Selon la FAO, l’Afrique est bien placée pour être autosuffisante et, à long terme, pour devenir le grenier d’autres régions », a-t-il déclaré.

M. Kobiakov a souligné la tâche fondamentale et à long terme qui reste à accomplir pour aider l’Afrique à « mettre en place des systèmes agroalimentaires durables capables de répondre aux besoins nutritionnels de base et de garantir la sécurité alimentaire ».

Avec TASS

Bam/Sabcé : Au moins six personnes interpellées à Ronghin suite à une manifestation contre la mine Nordgold

 

BURKINA -MANIFESTATION-INTERPELATION

Bam/Sabcé : Au moins six personnes interpellées à Ronghin suite à une manifestation contre la mine Nordgold

Kongoussi, 4 mars 2024(AIB)-Au moins six personnes ont été interpellées dans le village de Ronghin, hier dimanche par la police nationale de Kongoussi suite à une manifestation contre les travaux de la société minière Nordgold Ronguin dans leur village, a appris l’AIB auprès de témoins.

 

Ce sont au moins six personnes qui ont été arrêtées par la police nationale suite à une manifestation qui visait à empêcher la réalisation de forages de confirmation dans le village de Ronguin dans le cadre du projet Nordgold Ronguin a relaté un témoin des faits à l’AIB. « C’est Quand les gens ont commencé la manifestation pour empêcher les travaux que la police a fait usage de gaz lacrymogène et procédé à l’interpellation de 4 personnes. Après leur départ pour Kongoussi, un groupe a suivi au commissariat pour exiger leur libération. 2 autres ont été encore mis aux arrêts » a indiqué notre source qui est très imprégné du dossier en question.

Contacté par l’AIB, le directeur provincial de la police nationale du Bam Kito Yaya Soulama n’a pas voulu faire de commentaire sur le dossier.

Cette action de la police intervient après plusieurs négociations entre des autorités administratives et les habitants du village. Le Préfet de Sabcé Aristide Badoh, le haut-commissaire du Bam Adama Jean Yves Béré et le gouverneur de la région du centre nord Zoewendmanego Blaise Ouédraogo ont, chacun, essayé sans succès de faire fléchir les manifestants.

Ces derniers s’opposent totalement à toutes activités minières dans le village de Roghin parce qu’ils ne veulent pas être rélocalisés par la suite. Pourtant le gouvernement a octroyé le permis à Nordgold.

En rappel, la société minière Nordgold a racheté le projet aurifère Ronguin de la société canadienne Goldrush Resources Ltd (Goldrush) en 2014. Le projet comprend deux permis d’exploration que sont Tikaré et Kongoussi. Les ressources totales en or du projet sont estimées à environ 384.000 onces pour une teneur moyenne de 1.22 g/t d’or.

Agence d’information du Burkina

AR/CK/ATA

Dédougou/Pèlerinage : Des fidèles catholiques prient pour la paix au Burkina Faso

BURKINA-MOUHOUN-RELIGION-PELERINAGE

Dédougou/Pèlerinage : Des fidèles catholiques prient pour la paix au Burkina Faso

Dédougou, (AIB)- Les fidèles catholiques de la Paroisse Cathédrale Sainte Anne de Dédougou, ont effectué les 02 et 03 mars 2024 au Collège Privé Saint Gabriel de Dédougou, leur pèlerinage paroissial. Une démarche de foi en ce temps de carême pour prier, louer et adorer le Dieu miséricordieux pour la paix et la sécurité pour le diocèse de Dédougou et pour le Burkina Faso.

Ce pèlerinage était placé sous le thème : « En marche vers notre centenaire, avec ferveur et dynamisme, emboîtons les pas de Dii Alfred Diban, dévot de Marie et missionnaire engagé ».

En ce weekend de la troisième semaine du temps de carême, les fidèles chrétiens de la Paroisse Cathédrale Sainte Anne de Dédougou ont choisi le Collège Privé Saint Gabriel de Dédougou les 02 et 03 mars 2024, pour leur pèlerinage paroissial.

Les pèlerins ont été repartis en groupe par communauté chrétienne de base et ont rejoint le site du pèlerinage en procession et dans le recueillement. Ils ont reçu sur le lieu du site, plusieurs enseignements qui constituent une catéchèse d’approfondissement de la foi chrétienne.

A travers des chants de louange, des prières et d’adorations, les pèlerins ont prié pour les familles, les communautés chrétiennes de base, les paroisses, les diocèses et le pays pour la paix, la sécurité et la cohésion sociale.

 

Les fidèles ont priés pour le retour de la paix au Burkina Faso

Les différents enseignements dispensés ont porté sur la vie du patriarche Dii Alfred Diban, sa dévotion mariale, son engagement pour l’enracinement de la foi catholique, les sacrements et leur implication dans la vie du chrétien, la marche vers le centenaire de la paroisse cathédrale en 2029.

Pour l’Abbé Edouard Seni, ce pèlerinage est un acte de foi et se réalise sur les traces du patriarche dans la foi, qui fait parti des premiers chrétiens de notre pays, des premiers laïcs qui ont accompagné les missionnaires comme catéchiste aux premières heures de l’annonce de la Bonne Nouvelle.

« Dii Alfred Diban nous a laissé un bon héritage de vie de foi chrétienne bien vécue et bien remplie. Il a su garder et transmettre le trésor de la foi qu’il a reçu des missionnaires avec zèle, joie et amour », a-t-il indiqué.

Pour l’Abbé Edouard Seni, le secret de sa mission se trouvait dans sa fidélité à la prière, notamment dans sa grande dévotion à la Vierge Marie.

De même, dans l’enseignement sur les sacrements et leur implication, l’Abbé Bernard Sama a fait le constat que nos églises en Afrique sont remplies mais nos pays africains sont les plus divisés.

Il a cité les causes de cette division entre foi et réalités qui sont les injustices constatées, le manque de charité les uns envers les autres, la manque de fraternité et le cumul de croyance.

L’Abbé Bernard Sama a invité les pèlerins à s’entrainer à une conversion intérieure toujours renouvelée.

« Les sacrements ne sont pas un aboutissement mais un départ à la suite de Jésus Christ. Ne pas se convaincre qu’avec la réception des sacrements, on est à l’abri des tentations », a-t-il insisté.

La Paroisse Cathédrale Sainte Anne de Dédougou a été créée le 17 décembre 1929. Elle est en marche vers son centenaire en 2029.

Pour ce faire, son premier responsable, Abbé Ferdinand Gnoumou, a exhorté les fidèles à un renouvellement de la foi, à un engagement personnel de charité.

« Chacun est invité à trouver des manières diverses pour répondre car il y a toutes sortes de pauvreté dans notre société, celle de l’amour, de la maladie et de la vérité », a-t-il lancé.

Dans son exhortation, l’Evêque de Dédougou, Mgr Prosper Bonaventure KY, a salué la tenue de ce pèlerinage qui est un rendez-vous de la foi au milieu de notre marche de carême.

Il a insisté sur le sacrement de la réconciliation et a invité les fidèles à aller sans gêne et sans peur à la confession.

« Le sacrement de la réconciliation est un sacrement de joie par lequel le Seigneur nous manifeste son amour, sa miséricorde. Ce sacrement nous permet d’avoir foi en cet amour infini de Dieu », a-t-il exhorté.

Mgr Prosper Bonaventure KY a fait savoir que les textes de ce troisième dimanche de carême invitent à visiter notre temple intérieur et à le construire comme le corps du Christ.

Agence d’information du Burkina

SB/hb/yo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Accident du 27 février au Mali : Le Haut-Commissaire de la province du Kénédougou sur le site du drame

BURKINA-KENEDOUGOU-ACCIDENT

Accident du 27 février au Mali : Le Haut-Commissaire de la province du Kénédougou sur le site du drame

Orodara, (AIB)– Le Haut-Commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira, accompagné par une forte délégation, s’est rendu le Mercredi 27 Février 2024 à Sikasso en République du Mali, sur instructions de la Gouverneure de la région des Hauts-Bassins, pour évaluer avec les autorités maliennes la situation de l’accident et apporter leurs soutiens aux blessés.

Le Haut-Commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira, était accompagné d’une forte délégation composée du Commandant de la Compagnie de gendarmerie de Orodara, du directeur provincial de la police nationale du Kénédougou et des responsables provinciaux en charge des services de l’action humanitaire et de la santé.

La mission s’est rendue en terre malienne le Mercredi 27 Février 2024, pour constater de visu les dégâts causés par l’accident de la circulation survenu le Mardi 26 février 2024 sur l’axe Sikasso-Bougouni, ayant causé la mort de plusieurs citoyens Burkinabè et ainsi apporter leurs soutiens aux blessés.

Arrivée à Sikasso dans la nuit du Mercredi 27 Février 2024 aux environs de 22h30, la délégation provinciale Burkinabè a été accueillie par les autorités Maliennes avec à leur tête, le préfet de Sikasso.

Elle s’est rendue par la suite au cimetière de Hamdallaye pour assister à l’enterrement des victimes.

Le Haut-Commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira, a au nom des autorités Burkinabè, adressé ses sincères remerciements à celles du Mali pour leur solidarité et présenter ses condoléances aux familles éplorées.

Cap a été mis le lendemain sur le lieu de l’accident sur la RN7 à 25 km de Dougoukolobougou au niveau du fleuve Bagoa, dans la commune rurale de Nièna à environ 110 kms de Sikasso.

Selon les témoignages recueillis auprès des riverains et des autorités locales, le véhicule accidenté aurait chuté du pont Bagoa, d’une hauteur d’environ 18 m après avoir percuté les grilles de protection.

La délégation s’est ensuite rendue à l’hôpital régional de Sikasso pour s’enquérir de l’état de santé des blessés.

Selon les premiers responsables de la formation sanitaire, 34 blessés, 41 décès dont deux femmes et 05 rescapés ont été enregistrés.

La mission a également échangé avec l’association des ressortissants burkinabè vivant dans cette localité sur les circonstances de l’accident et demandé leurs apports pour la prise en charge médicale des victimes et leurs conditions de vie.

Saïdou Sakira a au nom du ministère en charge de l’Action humanitaire remis une enveloppe financière pour la prise en charge des blessés et des factures établies conformément aux instructions données.

Agence d’information du Burkina

AK/hb/yo

Pétrole: Ryad et Moscou prolongent leurs coupes pour doper les cours

Pétrole: Ryad et Moscou prolongent leurs coupes pour doper les cours

Vienne, Autriche

Ryad et Moscou, piliers de l’alliance Opep+ des pays exportateurs de pétrole, ont annoncé dimanche prolonger leurs coupes volontaires jusqu’à mi-2024 pour tenter de soutenir les cours.

L’Arabie Saoudite va continuer de réduire sa production d’un million de barils par jour (bpj) pour la période d’avril à juin, a annoncé son ministère de l’Energie, cité par l’agence de presse officielle saoudienne (SPA).

La Russie a également fait état d’une extension de la baisse à hauteur de 471.000 barils quotidiens, portant à la fois sur la production et les exportations.

Malgré une part moins importante dans le budget fédéral qu’avant le conflit en Ukraine, la manne financière issue de la vente des hydrocarbures reste essentielle pour Moscou au moment où son activité économique est tournée vers l’effort de guerre pour soutenir son assaut militaire chez son voisin.

Dans les cas de Ryad comme de Moscou, ces mesures s’ajoutent à la réduction de 500.000 barils par jour annoncée en avril 2023 et qui court jusqu’à fin 2024.

Parmi les 23 membres de l’alliance, d’autres pays, comme le Koweit, doivent de même prolonger leurs coupes, de moindre ampleur.

Cette stratégie coordonnée avait été dévoilée au printemps 2023 pour un total de 1,6 million de barils quotidiens, avant d’être renforcée par l’effort supplémentaire de Moscou et Ryad.

Fragile unité –

Dans la perspective de cette nouvelle prolongation, les prix du pétrole avaient bondi vendredi, le West Texas Intermediate (WTI) américain s’élevant ponctuellement au-delà de 80 dollars, une première depuis novembre.

Le baril de Brent de la mer du Nord est lui parvenu à un sommet en un mois et terminé avec un gain de 2%, à 83,55 dollars.

Mais il reste loin de son éphémère envolée à près de 100 dollars fin septembre et surtout des 140 dollars atteints à la suite de l’invasion russe de l’Ukraine.

L’Opep, qui réunit 13 membres sous la houlette de Ryad, a choisi de nouer en 2016 une alliance avec dix autres pays, dont Moscou, sous la forme d’un accord appelé Opep+, dans l’optique de limiter l’offre et de soutenir les cours face aux défis posés par la concurrence américaine.

L’un des objectifs de la création d’un groupe plus large était de « s’assurer que les décisions étaient prises collectivement ou que le fardeau était partagé entre un plus grand nombre de personnes », explique à l’AFP Jorge Leon, analyste chez Rystad Energy.

« Tout le monde était censé contribuer. Et personne ne fait cavalier seul », souligne-t-il.

Or depuis près d’un an maintenant, l’Arabie saoudite se passe de l’unanimité des membres faute d’accord.

« C’est un signal clair que la cohésion de l’Opep+ n’est pas très bonne », un « signal d’alarme », estime l’analyste.

Une unité vacillante au point que l’Angola a annoncé en décembre se retirer de l’alliance, justement sur fond de discorde quant à ses quotas.

La prochaine réunion ministérielle du groupe, prévue au siège de l’Opep à Vienne le 1er juin, sera un nouveau test. Lors de ce rendez-vous, l’Opep+ doit fixer son objectif de production pour 2025.

Pour M. Leon, « il faudra que d’autres pays contribuent à des réductions officielles » dans le cadre d’un accord commun, au risque de voir l’alliance chanceler.

Avec AFP

 

Le droit et la liberté sont en voie de disparition en Europe (Karin Kneissl)

SOCIÉTÉ: RUSSIE-EUROPE-DROIT-LIBERTÉ

Le droit et la liberté sont en voie de disparition en Europe (Karin Kneissl)

SIRIUS /Russie/, 3 mars. /TASS/. La disparition de la loi et de la liberté en Europe est aujourd’hui source de préoccupation, a déclaré l’ancienne ministre autrichienne des Affaires étrangères, Karin Kneissl, lors d’une conférence dans le cadre du Festival mondial de la jeunesse.

« La principale chose qui m’inquiète en Europe, c’est le fait que le droit et la liberté disparaissent dans l’UE. »

Selon Karin Kneissl, il est possible de surmonter les sanctions économiques. « Mais si vous perdez l’âme, la loi et la liberté, il sera impossible d’y remédier », a-t-elle lancé.

Le Festival mondial de la jeunesse se tiendra du 1er au 7 mars à Sirius, au bord de la mer Noire. Des demandes de participation ont été déposées par plus de 300.000 candidats de 190 pays. Le programme du festival s’étale sur une période allant du 10 au 17 mars pendant laquelle les participants auront l’occasion de visiter une trentaine de villes du pays. TASS est le partenaire médiatique de l’évènement.

Avec TASS

Région du Nord : Les membres du CRD apprécient les performances de développement

Région du Nord : Les membres du CRD apprécient les performances de développement

 Ouahigouya, (AIB)- Les membres du Cadre Régional de Dialogue du Nord (CRD-N) ont tenu la 1ère session ordinaire de l’année le lundi 26 février 2024 à Ouahigouya sous la présidence de Issouf Ouédraogo, Gouverneur de la région du Nord.

A la cérémonie d’ouverture des travaux de cette 1ère session de l’année, Issouf Ouédraogo, Gouverneur de la région du Nord a félicité tous les acteurs tout en les invitant au regard du contexte sécuritaire, à persévérer dans les efforts et à se doter d’une posture proactive afin de fournir aux populations des services de qualité en vue d’améliorer leurs conditions de vie.

C’est par des communications que le Secrétariat Technique du CRD sous la direction de Polycarpe Naré, Directeur Régional de l’Economie et de la Planification du Nord (DREP) a présenté aux membres, les documents.

Il ressort que sur 117 produits attendus, 53 ont été entièrement réalisés, 43 sont en cours de livraison et 21 n’ont pas connu un début de réalisation, d’où un taux d’exécution physique de 66%.

Du point de vue de la performance financière, sur une prévision de 21,56 milliards FCFA, au total 18,33 milliards FCFA ont été dépensés d’où une exécution financière globale de 85%.

Les échanges ont permis aux membres du CRD de savoir que la non réalisation de certaines activités sont imputables au démarrage tardif des activités, les difficultés liées aux passation des marchés publics, la régulation budgétaire et la sécurité.

Pour la période 2024-2026, les membres du cadre ont préconisé essentiellement entre autres l’accompagnement des FDS en termes de renforcement de capacités opérationnelle avec du matériel roulant et d’appui logistique, en vivres aux VDP, la réhabilitation de certaines infrastructures de sécurité notamment les commissariats de police et les brigades de gendarmerie etc.

Cette session ordinaire 2024 de l’instance régionale de suivi évaluation de la Politique Nationale de Développement (PND) a connu la présence de la majorité des membres statutaires ce qui a leur a permis d’examiner et d’adopter au terme des travaux, le rapport régional de performance annuelle 2023 de la politique nationale de développement, et le plan d’action de stabilisation et de développement régional 2024- 2026.

 Agence d’information du Burkina

PN/ata 

 

 

Attaques meurtrières et massives contre des civils à Komsilga, Nodin et Soro, le procureur ouvre une enquête 

Nord

Yatenga

Attaques meurtrières et massives contre des civils à Komsilga, Nodin et Soro, le procureur ouvre une enquête 

Ouahigouya, 02 mars 2024 (AIB) – Dans une note en date 1er mars 2024 et dont l’AIB a obtenu une copie, le Procureur du Faso près du Tribunal de Grande Instance de Ouahigouya informe l’opinion publique de l’ouverture d’une enquête sur des cas d’attaques perpétrés contre des populations civiles dans les villages de Komsilga, Nodin et Soro dans le département de Thiou, province du Yatenga.

Selon des « informations concordantes » parvenues au procureur,  »le bilan provisoire de ces attaques est de 170 personnes exécutées outre les blessés et les dégâts matériels ». Au regard de la gravité de toutes ces dénonciations, le procureur dit avoir ouvert une enquête en vue d’élucider les faits.  »Je lance un appel à toutes les personnes qui disposeraient d’éléments ou d’informations sur ces faits à les communiquer aussi bien directement à mon parquet ou aux services de polices judiciaires de mon ressort. » souligne le communiqué du procureur.

Le dimanche 26 février 2024, trois villages du département de Thiou dans le Yatenga ont été victimes d’attaques massives qui ont fait plusieurs dizaines de morts, de nombreux blessés et des dégâts matériels énormes, rappelle l’AIB.

Au moins 170 personnes tuées dans le Yatenga : la justice lance un appel à témoignages

Au moins 170 personnes tuées dans le Yatenga : la justice lance un appel à témoignages

Agence d’information du Burkina

 

« COMMUNIQUE DU PROCUREUR DU FASO, PRES LE TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE OUAHIGOUYA

 

Le Dimanche 25 février 2024, mon Parquet était informé de ce que des attaques meurtrières massives auraient été commises dans les villages de Komsilga, Nodin et Soro relevant tous du département de Thiou, province du Yatenga, région du Nord.

 

Les mêmes sources indiquaient que le bilan provisoire d’ensemble s’établissait à environ cent-soixante-dix (170) personnes exécutées, outre les personnes blessées et les divers autres dégâts matériels connexes.

 

Le lundi 26 février 2024 soit le lendemain des faits.

 

Les autorités administratives en charge des circonscriptions territoriales susmentionnées portaient les mêmes faits à la connaissance de certains de nos services.

 

Au regard de la gravité et de la concordance de toutes ces dénonciations et informations, mon Parquet instruisait ses services de Police judiciaire d’ouvrir une enquête aux fins d’élucider ces faits

 

De même, le jeudi 29 février 2024 avec le concours d’une escorte conduite par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), une équipe de mon Parquet et de mes services d’enquêtes de police judiciaire procédait à un transport judiciaire dans les différents villages concernés aux fins de procéder à toutes les constatations et de recueillir tous les éléments de preuves disponibles.

 

En ces instants où l’enquête est déclenchée, je lance un appel à toutes les personnes qui disposeraient d’éléments ou d’informations sur ces faits à les communiquer aussi bien directement à mon Parquet qu’aux différents

services de Police judiciaire de mon ressort.

 

Je voudrais, en ces moments d’épreuve pour la nation en général, et pour les victimes et leurs proches en particulier, exprimer toute ma compassion et souhaiter un prompt rétablissement aux blessés.

 

Procureur du Faso près TGI Ouahigouya

Aly Benjamin Coulibaly, Ouahigouya le 1er mars 2024. »

#AIB

Nous faisons entièrement confiance aux dirigeants l’AES pour la création de la monnaie du Sahel» (Patriotes du Sahel)

Sahel-Souveraineté-société civile-Soutien

«Nous faisons entièrement confiance aux dirigeants l’AES pour  la création de la monnaie du Sahel» (Patriotes du Sahel)

Ouagadougou, 02 mars 2024 (AIB) – L’Alliance des patriotes du Sahel, une organisation de la société civile, souverainiste, a exprimé son soutien et sa confiance aux chefs d’Etats des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) pour la création d’une monnaie nouvelle, en remplacement du franc des colonies d’Afrique (CFA) aussi appelée franc de la communauté financière d’Afrique.

Le président de l’Alliance des patriotes du Sahel (APES), Omar Beidari, a exprimé, dans une déclaration rendue publique ce samedi matin à Niamey, son «soutien indéfectible» à la Transition nigérienne et aux trois chefs d’Etat du Niger, du Mali et du Burkina Faso.

«Nous faisons entièrement confiance à nos dirigeants de l’A.E.S pour nous garantir la création de la monnaie du Sahel » a le leader de ce mouvement à la Maison des jeunes et de la culture Djado Sèkou de Niamey, rapporte l’Agence nigérienne de la presse.

Dans sa déclaration, Omar Beidari a rappelé que l’avènement de la Transition au Niger, en juillet 2023, marque «un tournant décisif et historique» ayant facilité la création de l’Alliance des Etats du Sahel entre le Burkina, le Mali et le Niger.

«Cet engagement commun vise à renforcer les liens, favoriser la coopération transfrontalière, préserver la sécurité de nos concitoyens et bâtir un avenir prometteur pour les générations à venir», a-t-il indiqué.

Selon lui, le Sahel vit une nouvelle ère et il est du devoir de l’Alliance des Patriotes des États du Sahel (APES) de s’engager aux côtés des trois dirigeants pour accomplir sa part de mission face aux défis qui menacent le Sahel.

L’APES souhaite, de son point de vue, «agir comme un rempart solide, unifiant nos forces pour promouvoir la cohésion, la paix, la stabilité, la prospérité et l’entraide».

«Nous demeurons convaincus qu’aucune force maléfique ne pourra entraver le chemin tracé par les pays de l’AES, soutenus à 100% par les citoyens, car notre vie et notre souveraineté en dépendent», a-t-il soutenu tout en annonçant que sa structure est déjà implantée dans les trois pays frères afin de mieux coordonner et harmoniser les actions communes.

Omar Beidari n’a pas manqué de menacer les acteurs de déstabilisation du Sahel. «Les structures associatives de l’Alliance des Patriotes des États du Sahel – A.P.E.S de nos trois États respectifs, Burkina Faso, Mali et Niger, mettent en garde tout individu, politique, civil ou militaire, complice de déstabilisation ou de sabotage des aspirations souveraines de nos trois États de I’AES » -t-il a averti.

M.Beidari s’est dit totalement satisfait de la décision du retrait des pays de l’AES de la CEDEAO et a demandé au CNSP et aux États frères de l’AES «de tout mettre en œuvre pour quitter» l’UEMOA, qu’il accuse d’être instrumentalisée par des forces impérialistes.

Petit à petit, des organisations de la société civile se mettent en place pour soutenir la vision et les initiatives envisagées dans le cadre de l’AES. Le 26 février dernier, Le bureau des élèves et étudiants de l’Alliance des États du Sahel et de la Guinée se ont présenté aux autorités burkinabè et ont exprimé le souhait des jeunes scolaires et étudiants de «porter haut le flambeau de la nouvelle vision commune» des États de l’AES.

Agence d’Information du Burkina

Le Burkina envisage un renforcement de sa coopération avec l’Azerbaïdjan

Burkina-Azerbaïdjan-Diplomatie

Le Burkina envisage un renforcement de sa coopération avec l’Azerbaïdjan

Ouagadougou, 02 mars (AIB) – Les autorités diplomatiques du Burkina Faso entrevoient la possibilité d’un renforcement de la coopération avec l’Azerbaïdjan, pays pétrolier, voisin de la Russie et de l’Iran, selon des sources officielles.

Présent à Antalya, dans le cadre du forum diplomatique organisé par la Turquie, le chef de la diplomatie burkinabè, Karamoko Jean Marie Traoré «a évoqué plusieurs sujets d’intérêt avec son homologue Azerbaïdjanais dans le sens du renforcement de la coopération bilatérale entre les deux Etats, rapporte son service de communication.

«En priorité, les deux ministres ont convenu d’accélérer leur rapprochement, par la signature d’un Accord-cadre de coopération dans les meilleurs délais», indique la source.

«Ce cadre sera le tremplin pour accroître le volume de la coopération entre les deux pays dans divers domaines tels que les hydrocarbures, le gaz, la défense, l’enseignement supérieur etc.», précisent les services de communication du ministère burkinabè des Affaires étrangères.

Le ministre Traoré a aussi félicité son homologue azerbaïdjanais, Djeyhoun Baïramov, pour sa reconduction dans le dernier gouvernement mis en place après l’élection présidentielle du 07 février 2024.

L’Azerbaïdjan dont la capitale est Bakou, est un pays riche en pétrole et en gaz naturel, étendu sur une superficie de 86 600 km². Ouvert sur la mer Caspienne, il est voisin de la Russie, de l’Iran et de l’Arménie avec laquelle il est en conflit.

Agence d’Information du Burkina

Sissili/Enseignement technique : 30 formateurs  renforcent leurs capacités sur des méthodes japonaises

Burkina-Sissili-Formation

Sissili/Enseignement technique : 30 formateurs  renforcent leurs capacités sur des méthodes japonaises

Léo, (AIB)- La direction régionale des enseignements post-primaire et secondaire du Centre-ouest, en partenariat avec l’Agence japonaise de coopération internationale (JCA) a organisé du 26 au 29 février 2024 à Léo, un atelier de formation au profit de 30 formateurs des établissements de l’enseignement technique et professionnel du Centre- Ouest. Cette formation a pour but de les outiller sur les méthodes japonaises, en matière d’enseignement technique.

L’atelier de formation au profit de 30 formateurs des établissements de l’enseignement technique et professionnel du Centre- Ouest a été placé sous la présidence du Directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire (DREPS) du Centre- Ouest, Bienzi Didier Paré.

Il a également connu la présence du Directeur provincial des enseignements post-primaire et secondaire (DPEPPS) de la Sissili, Mimtiri Oualbéogo et de la chargée du programme éducation à la l’Agence japonaise de coopération internationale (JCA), Kaliguetta Ouibga.

Selon les organisateurs, l’objectif visé à travers cet atelier de formation est d’assurer le réinvestissement des acquis des formations offertes par la JICA dans le domaine de l’éducation.

Quatre jours durant, la trentaine des participants ont vu leurs capacités renforcées, à travers les différents modules développés par l’inspecteur de l’enseignement secondaire, Kalaga Zongo par ailleurs porteur du projet.

Cette initiative permettra d’améliorer les prestations des classes. Il s’agit  des méthodes de « cudbas », de « kaizen »,   des « 5 S », du « cycle pdca » et de la théorie « kawashimo ».

Le directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire du Centre-Ouest, Bienzi Didier Paré a salué cette belle initiative, car selon lui, c’est un atelier du donner et de recevoir.

Paré a ensuite souhaité que chaque participant reparte avec le maximum de capitalisation des acquis.

Il a par ailleurs invité les participants à saisir cette occasion qui leur a été offerte par la JICA pour ouvrir leurs champs d’actions et de connaissances à d’autres expériences.

La chargée du programme éducation à la jICA, Kaliguetta Ouibga a rassuré la direction régionale de l’enseignement secondaire du Centre-Ouest, de la disponibilité de sa structure à l’accompagner dans la capitalisation des bonnes pratiques.

Les principaux acteurs sont unanimes que la combinaison des techniques locales et celles japonaises peuvent booster les rendements, dans les écoles techniques et formations professionnelles au Centre-Ouest.

Agence d’information du Burkina

OAN/no/ata

                                                                                                                              

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