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Des images de l’accueil de Iron Biby par la délégation gouvernementale composée du Ministre d’État, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean-Emmanuel Ouédraogo, du Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi Roland Anûuyirtole Somda.

Des images de l’accueil de Iron Biby par la délégation gouvernementale composée du Ministre d’État, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean-Emmanuel Ouédraogo, du Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi Roland Anûuyirtole Somda.

Agence d’Information du Burkina

Burkina : Les usagers de la RN1 invités à la prudence, possible augmentation du niveau de l’eau sur le pont de Hèrèdougou

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Burkina : Les usagers de la RN1 invités à la prudence, possible augmentation du niveau de l’eau sur le pont de Hèrèdougou

Ouagadougou, 17 sept. 2024 (AIB) – Le ministre en charge de l’Eau a appelé lundi les usagers de la RN1 et les populations riveraines à la vigilance, car la hauteur de l’eau sur le pont de Hèrèdougou pourrait s’augmenter entre le 17 et 18 septembre 2024, selon les prévisions de la météo.

En cas de forte pluie, le niveau d’eau sur le pont de hèrèdougou pourrait dépasser 521 cm entre le 17 et le18 septembre 2024 selon les prévisions de la météo, prévient le ministère en charge de l’Eau, qui de ce fait, a invité les usagers de la RN1 et les populations riveraines à la prudence et aux respects des consignes.

A la date du 16 septembre, le niveau des eaux est passé de 499 à 521 cm soit une hausse de 22 cm comparativement à la veille, selon les informations du ministère en charge de l’Eau et de l’environnement.
La même source fait remarquer que l’augmentation de hauteur des eaux a également été constatée dans les barrages de Bagré, Kompienga, Ziga et de Loumbila.

Agence d’information du Burkina
YOS/dnk/ata

Iron Biby accueilli ce mardi à l’aéroport de Ouagadougou par une délégation gouvernementale

Iron Biby accueilli ce mardi à l’aéroport de Ouagadougou par une délégation gouvernementale

Agence d’Information du Burkina

Le bureau de l’Assemblée nationale française a approuvé le lancement de la destitution de Macron

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Le bureau de l’Assemblée nationale française a approuvé le lancement de la destitution de Macron

Ouagadogou, 17 sept. 2024 (AIB/TASS) – Le bureau de l’Assemblée nationale (chambre basse du parlement) de la France a qualifié d’acceptable l’initiative du parti de gauche La France insoumise de soumettre à la discussion une résolution sur la destitution du président français Emmanuel Macron. C’est ce qu’a annoncé la présidente du groupe La France insoumise-Nouveau Front populaire (LFI-NFP) à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot.

«Le bureau de l’Assemblée nationale vient de voter majoritairement sur la recevabilité de la résolution pour engager la destitution du Président de la République», a-t-elle écrit sur sa page sur le réseau social X, en qualifiant cela d’un «événement inédit dans l’histoire de la 5ème République».
Elle a ajouté que maintenant le texte de la résolution serait envoyé pour discussion à la commission des lois. Mme Panot a également annoncé une manifestation le 21 septembre contre la politique de M. Macron et pour sa destitution.

Le 31 août, la résolution a été soumise au bureau de l’Assemblée nationale. Elle prévoit le lancement de la procédure pour écarter le président Emmanuel Macron du pouvoir, conformément à l’article 68 de la Constitution qui admet ce scénario en cas de manquement à ses obligations. Cela concerne également le refus d’approuver les lois adoptées par le parlement.

Les deux tiers de l’Assemblée nationale doivent voter en faveur de la résolution pour qu’elle soit approuvée. Le projet est ensuite transmis au Sénat (chambre haute du parlement). Si les deux chambres soutiennent le document, les députés et les sénateurs doivent se réunir en séance commune. Pour une destitution, au moins 617 des 925 membres des deux chambres doivent soutenir la résolution.

Discussion autour du gouvernement
Emmanuel Macron a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale et d’organiser des législatives après la défaite de la coalition présidentielle aux élections européennes. Selon les résultats du second tour, tenu le 7 juillet, la majorité des sièges (182) a été remportée par la coalition de gauche Nouveau Front populaire, suivie de l’alliance au pouvoir Ensemble pour la République (168 sièges).

Le Rassemblement national, favori à l’issue du premier tour des élections législatives, est arrivé troisième (143 sièges) avec ses alliés des Républicains. Pour obtenir la majorité absolue à la Chambre, un parti doit disposer de 289 sièges. Le 26 août, Emmanuel Macron a décliné la proposition du NFP de nommer l’économiste Lucie Castets à la tête du gouvernement.

M. Macron a nommé au poste de premier ministre Michel Barnier, ancien commissaire européen et ancien ministre français des Affaires étrangères, a annoncé le service de presse de l’Élysée. Michel Barnier remplacera à la tête du gouvernement Gabriel Attal, 35 ans, nommé en janvier 2024 et devenu le plus jeune premier ministre de l’histoire de France.

Le 11 septembre, M. Barnier, qui poursuit ses consultations avec les représentants des principaux partis politiques du parlement, a promis qu’un nouveau gouvernement serait formé dans la semaine du 16 au 22 septembre. Pour l’instant, les membres du cabinet des ministres continueront à exécuter leurs fonctions jusqu’à ce que le président approuve une liste de nouveaux ministres.

Agence d’Information du Burkina

 Fonds de soutien patriotique : Des ressortissants de Komtoéga contribuent à hauteur de 7,5 millions FCFA

Fonds de soutien patriotique : Des ressortissants de Komtoéga contribuent à hauteur de 7,5 millions FCFA

Ouagadougou, 17 sept. (AIB) – Les ressortissants de la commune de Komtoéga, dans la région du Centre-Est, ont remis mardi au Premier ministre, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla, la somme de 7 500 000 FCFA pour soutenir l’effort de paix au Burkina Faso.

« Ce matin, nous avons remis au Premier ministre un chèque de 7,5 millions de francs CFA pour le fonds de soutien patriotique. C’est une réponse à l’appel des autorités visant à soutenir les forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le terrorisme », a déclaré le président de l’Association pour le développement de Komtoéga (ADEKOM), Wakirou Yoda, à sa sortie d’audience.

Selon lui, l’appel à la mobilisation pour le soutien patriotique, lancé par les autorités, n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.

Les populations de Komtoéga et de Ouagadougou, ainsi que les ressortissants vivant en Italie, en Côte d’Ivoire, au Gabon et en Guinée équatoriale, se sont mobilisés pour la collecte des fonds.

De l’avis de Wakirou Yoda, pour gagner cette guerre, il faut des moyens, et cela nécessite la participation de tous.

« Tous les Burkinabè ne peuvent pas aller au front, mais même assis à la maison, chacun peut contribuer à la lutte contre le terrorisme », a-t-il soutenu.

Wakirou Yoda en veut pour preuve une vieille dame de 90 ans qui a contribué à hauteur de mille francs CFA lors de la collecte des fonds dans la commune.

Le président délégué a, par ailleurs, précisé que les ressortissants de la commune ont récolté plus de 12 millions de francs CFA pour l’effort de guerre.

Une partie de cette somme, d’une valeur d’environ 5 millions, a servi à l’achat d’un lot de matériel composé de 4 motos, de bancs et de vivres pour les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), dont la remise a eu lieu le 10 septembre 2024 à Komtoéga, a conclu Wakirou Yoda.

Agence d’information du Burkina
ZO/ata

Burkina/SAMAO 2024 : Plus de deux mille participants attendus du 26 au 28 septembre prochain à Ouagadougou

Burkina/SAMAO 2024 : Plus de deux mille participants attendus du 26 au 28 septembre prochain à Ouagadougou

Ouagadougou, 17 sept. 2024 (AIB) – Le comité d’organisation de la 6e édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO) a annoncé mardi la tenue de l’événement du 26 au 28 septembre prochain, avec la participation de plus de 2 000 personnes, sous le thème : « Les minéraux critiques : Quelles stratégies de développement pour les pays africains ? ».

« Cet événement d’envergure internationale réunira dans la capitale burkinabè plus de deux mille participants composés d’experts, d’investisseurs, de chercheurs et de visiteurs d’horizons divers », a déclaré le président du Comité d’organisation (CO) de la 6e édition de la SAMAO, Doulaye Sanou.

Pour lui, l’événement se tiendra du 26 au 28 septembre 2024 au Centre international de conférences de Ouaga 2000 sous le haut patronage du chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, avec pour thème « Les minéraux critiques : Quelles stratégies de développement pour les pays africains ? ».

M. Sanou, par ailleurs secrétaire général (SG) en charge des Mines, qui s’est exprimé mardi devant les journalistes, a précisé que la SAMAO s’est positionnée depuis plusieurs années comme une rencontre de référence mondiale en raison de l’engouement qu’elle suscite à chaque édition.

À l’en croire, elle constitue également un important outil de soutien au développement du secteur minier du Burkina et d’autres pays africains.

« Le secteur minier occupe une place prépondérante dans l’économie de notre pays. Les données socioéconomiques montrent un secteur d’activités résilient avec des indicateurs satisfaisants, plaçant le Burkina Faso sur l’échiquier africain comme un pays minier », a-t-il dit.

Selon M. Sanou, la production totale d’or en 2023 a été estimée à 56,857 tonnes, et les recettes directes au budget de l’État à environ 529 milliards de FCFA.

Il a aussi signalé que pour la période de 2022 à 2023, le sous-secteur de l’or a contribué pour 13 % au Produit intérieur brut (PIB), 19,2 % aux recettes publiques et 79,2 % des recettes totales d’exportations.

Le président du CO a expliqué que la thématique de la SAMAO 2024 est évocatrice, car, soutient-il, elle met en relief d’autres substances de carrière telles que le granite, les calcaires dolomitiques, les tufs, etc.

Le SG du département en charge des Mines a souligné que l’événement sera ponctué par différentes activités, telles que des rencontres B to B, des expositions et des visites sur un site minier et un site touristique ou de carrière.

Doulaye Sanou a fait remarquer que des sous-thèmes seront développés par des experts nationaux et internationaux dans le but de trouver des pistes concrètes pour le secteur minier burkinabè et africain.

Agence d’information du Burkina
NO/hb/ata

Mausolée Thomas Sankara : le gouvernement satisfait du niveau d’exécution physique des travaux

Mausolée Thomas Sankara : le gouvernement satisfait du niveau d’exécution physique des travaux

Ouagadougou, 17 sept. 2024 (AIB) – Une délégation gouvernementale s’est dite satisfaite mardi de l’exécution physique à 27%, du chantier de construction du mausolée du capitaine Thomas Sankara et de ses compagnons d’infortune.

« Ce que nous avons constaté ici ce matin au mémorial Thomas Sankara est satisfaisant, car avec près de 40% du temps consommé, l’exécution physique des travaux s’élève à environ 27% », a déclaré le ministre d’État, porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo.

À en croire le ministre, il y a de l’espoir que l’échéance de fin décembre 2024 sera respectée, car les 27% représentent la partie la plus difficile du monument.

Selon lui, le mausolée Thomas Sankara, qui est la première étape de l’ensemble architectural du mémorial Thomas Sankara, sera construit avec des matériaux locaux pour rendre hommage au capitaine Thomas Sankara et à ses 12 compagnons d’infortune assassinés le 15 octobre 1987.

« Nous voulons que ce mausolée soit un lieu véritablement inspirant, un lieu à l’image du rêve de Thomas Sankara pour le Burkina Faso », a renchéri Jean Emmanuel Ouédraogo.

Pour l’architecte Francis Kéré, toutes les fondations et les fouilles ont été réalisées, les locaux des toilettes sont terminés et la machinerie est estimée à 15%.

Selon l’architecte, tout le monument sera construit avec des blocs de terre comprimée (BTC) et habillé à l’extérieur par des blocs de latérite, conformément à la philosophie de Sankara, selon laquelle les maisons bâties en terre sont une bonne solution pour le Sahel.

Outre le mausolée, l’architecte précise qu’il y aura une esplanade bordée de murailles, c’est-à-dire des murs de rétention en granite concassé.

En perspective, Francis Kéré souhaite convaincre le gouvernement de réaliser la tour Thomas Sankara, haute de 87 étages, du sommet de laquelle on pourra voir toute la ville de Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina
OSA/yos/ata

L’appel des femmes patriotes de Bobo-Dioulasso à l’unité

Soutien à la transition

L’appel des femmes patriotes de Bobo-Dioulasso à l’unité

La coalition des femmes patriotes des Hauts-Bassins et le collectif « Sabagnouma » de Bobo-Dioulasso ont tenu un meeting pour soutenir la transition dans ses actions entreprises pour la sécurisation et la libération du Burkina Faso. Cette tribune a servi de cadre aux femmes engagées aux côtés des autorités de la transition pour inviter les Burkinabè à l’union et à la solidarité dans un contexte difficile marqué par le terrorisme et la crise humanitaire.

La transition conduite par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré peut désormais compter sur les femmes patriotes et le collectif « Sabagnouma » de Bobo-Dioulasso. En effet, les femmes de la coalition des femmes patriotes, de Lêguéma lôgo, de la brigade verte de la commune, de la coordination de la veille citoyenne, et le collectif « Sababougnouma », à travers un meeting le samedi 14 septembre 2024 dans la cité de Sya, ont manifesté leur soutien « indéfectible » aux autorités de la transition du Burkina Faso.

C’est sous le thème « Femmes des Hauts-Bassins, ensemble pour un avenir radieux, soutien au leadership et au développement du Burkina Faso » que s’est tenu cette activité de soutien. Ce thème, selon le coordonnateur du meeting de soutien, Joseph Bado, sonne comme un appel à l’unité, à la solidarité et à l’action. Venues des quatre coins de la ville, ces femmes, d’une seule voix, ont dit apporter leur concours à la bonne conduite de la politique du gouvernement de la transition mise en place pour une libération et une indépendance « totale » du Burkina Faso.

Les actions déjà menées et les victoires engrangées sur le terrain ont convaincu le collectif des femmes patriotes et l’association Sababougnouma qui appellent à une union des fils et filles autour du capitaine Ibrahim Traoré.

La volonté collective pour la transformation du Burkina Faso

 Sous le magistère du capitaine Traoré, a laissé entendre la présidente de la coalition des femmes patriotes des Hauts-Bassins, Awa Traoré, par ailleurs coordonnatrice de la veille citoyenne de l’arrondissement n°7 de Bobo-Dioulasso, des actions « significatives » ont été entreprises pour redresser et à renforcer l’autonomie du pays des Hommes intègres. « Ces actions sur la reconstruction et le progrès nous inspirent et nous motivent en tant femmes patriotes à s’engager pour soutenir ces efforts et de contribuer à bâtir un avenir radieux de notre pays », a soutenu Mme Traoré.

Ce rassemblement des femmes de capitale économique, a poursuivi Awa Traoré, est plus qu’une simple manifestation de soutien. Elle aussi une affirmation de la volonté « collective » de l’autre moitié de Sya à participer à la transformation du Burkina Faso. C’est pourquoi, la présidente de la coalition des femmes patriotes des Hauts-Bassins appelle à s’unir pour des objectifs communs et à renforcer la légitimité du leadership par une mobilisation citoyenne engagée.

Pour cette activité, les femmes ont bénéficié du soutien des autorités administratives et coutumières, avec à leur tête le chargé de mission à la présidence du Faso au compte de la région des Hauts-Bassins, Oumar Traoré. « Voir des femmes de la coordination nationale de la veille citoyenne, section Houet, se rassembler dans la dynamique de soutien au Président du Faso pour son leadership et ses actions pour la reconquête du territoire national ne peut que nous réjouir », s’est félicité le chargé de mission.

Ce meeting, aux de la présidente de la coalition des femmes patriotes, est un point de départ d’une promotion de la cohésion sociale entre les femmes de Bobo-Dioulasso. D’autres activités, à l’en croire, seront poursuivies pour accompagner la dynamique du capitaine Ibrahim Traoré.

KF

Des vivres aux veuves, des kits scolaires et des bourses aux orphelins

Les orphelins ont pris l’engagement de travailler pour honorer le donateur

Caisse nationale de sécurité sociale de Dédougou

Des vivres aux veuves, des kits scolaires et des bourses aux orphelins

 La direction régionale de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) de Dédougou a remis, le vendredi 13 septembre 2024, des vivres à 80 veuves d’assurés sociaux et 70 bourses d’études et des kits scolaires aux orphelins et enfants vulnérables.  La valeur du don est de 11, 15 millions F CFA.

 

La direction régionale de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) de Dédougou a manifesté sa solidarité à l’égard des couches vulnérables. En effet, dans le cadre de son programme d’action sanitaire et sociale, elle organise chaque année, et ce, depuis plus d’une décennie, une opération d’octroi de bourses et de kits scolaires scolaires aux orphelins et enfants vulnérables de ses assurés.

A l’occasion, des vivres sont aussi donnés aux veuves et veufs ayant un faible revenu de prestations sociales. La tradition a été respectée cette année 2024. 70 orphelins et enfants vulnérables ont reçu chacun ce vendredi 13 septembre 2024 une bourse de 100 000 F CFA et un  kit scolaire composé d’un sac d’école, des cahiers  et du matériel d’une valeur de 25 000 F CFA. Le montant total des kits scolaires et des bourses s’élève à la somme de 8,75 millions F CFA. Aussi, 80 veuves d’assurés sont reparties chacune avec un sac de riz de 50 kg. Les vivres ont coûté 2,4 millions CFA.

Pour cette opération, la CNSS a déboursé la somme de 11,15 millions de F CFA. Cette action, selon le directeur régional de CNSS de Dédougou, Seydou Koné, s’inscrit de la dynamique de la caisse à soutenir les couches vulnérables de ses assurés. « Cette cérémonie traduit l’engagement renouvelé de la CNSS à toujours soutenir les assurés les plus démunis et les membres de leurs familles afin de contribuer ainsi à leur épanouissement », a-t-il précisé.

Cet élan de solidarité, a poursuivi Seydou Koné, s’inscrit aussi dans les sillons tracés par le gouvernement de la Transition qui a appelé à plus d’entraide, de solidarité et de générosité entre Burkinabè. De même, il a souligné que le slogan de la CNSS qui est « les vertus de la solidarité » se manifeste à l’égard des compatriotes qui sont dans le besoin, et ce, depuis 1978, à travers diverses formes d’assistance individuelle et collective. Aux élèves bénéficiaires, M. Koné les a invités à donner le meilleur d’eux-mêmes à l’école pour faire honneur à leurs parents et également pour donner des raisons à la CNSS et à ses partenaires de continuer à les accompagner dans leurs études.

Cet appel n’est pas tombé dans l’oreille du sourd, car le représentant des orphelins et enfants vulnérables a, au nom des bénéficiaires, pris l’engagement de réussir l’année scolaire 2024-2025 pour ne pas décevoir les donateurs. La représentante des veuves, Dramé Mama Koumandi a, quant à elle, traduit sa reconnaissance aux premiers responsables de la CNSS pour ce geste qui est « un grand soulagement » pour chacune des bénéficiaires. « Nous remercions la CNSS et ses partenaires qui nous viennent en aide à travers le précieux don en vivres, des bourses d’études et des kits scolaires pour nos enfants », s’est-elle exprimée.

Le président de la délégation spéciale de Dédougou,  Dieudonné Tougfo, a salué l’initiative de la CNSS qui apporte un soulagement aux familles qui sont confrontées à des difficultés. « Nous sollicitons et attendons toujours de la CNSS, un accompagnement dans le domaine social pour le bien-être des populations », a-t-il plaidé. S’adressant aux élèves bénéficiaires, il les a exhortés à améliorer leurs résultats scolaires afin que la CNSS puisse continuer à aider d’autres enfants à réussir.

Cette activité qui s’est déroulée concomitamment dans les autres directions régionales de la CNSS est à sa 8e édition et permettra à 600 veufs et veuves et à 600 enfants orphelins du pays de bénéficier d’une aide estimée à plus de 100 millions F CFA.

SB

 

Des bourses et des kits scolaires à des orphelins d’assurés sociaux de Bobo-Dioulasso

Les bénéficiaires ont témoigné de leur gratitude au donateur du jour

Caisse nationale de Sécurité sociale

Des bourses et des kits scolaires à des orphelins d’assurés sociaux de Bobo-Dioulasso

La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a remis des bourses, des kits scolaires, et des vivres à des orphelins et veuves d’assurés sociaux et des enfants vulnérables, le vendredi 13 septembre 2024 à Bobo-Dioulasso. Ce don s’inscrit dans le cadre de la 8e édition du programme de solidarité de la caisse.

La Direction régionale de Bobo-Dioulasso de Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) a encore sacrifié à sa tradition de bon samaritain. Pour la 5e année de suite, elle a procédé à un don de bourses et de kits scolaires à des enfants vulnérables et orphelins. La caisse a également remis des vivres pour des veuves d’assurés sociaux. La cérémonie officielle de remise a eu lieu dans l’après-midi du vendredi 13 septembre 2024 dans la cité de Sya. Selon la directrice régionale (DR) de Bobo-Dioulasso de la CNSS, Désirée Larissa Oualy, la cérémonie a vu le renouvèlement pour certains et l’octroi pour d’autres, de kits scolaires et d’une enveloppe en numéraire pour 100 enfants vulnérables et orphelins d’assurés sociaux de la caisse.

Les kits, a-t-elle expliqué, sont composés chacun, d’un sac d’écolier, de cahiers et d’autres matériels scolaires d’une valeur de 25 000 F CFA, et une bourse d’une valeur de 100 000 FCFA. Parlant des vivres, ce sont 150 veuves qui ont bénéficié chacune d’un sac de riz de 50 kg. La valeur de ces différents dons s’élève à 12,5 millions de F CFA pour les bourses et kits scolaires, et 4,5 millions de F CFA pour les vivres.

Désirée Larissa Oualy a précisé que ces dons ont ciblé les pensionnés ayant les plus faibles pensions. Pour elle, cette action humanitaire s’inscrit dans la volonté de l’institution de soutenir les plus démunis en cette rentrée scolaire qui constitue une période d’angoisse pour les parents. Aussi, a ajouté la DR, l’initiative répond à l’appel du gouvernement à plus d’entraide, de solidarité et de la générosité entre les Burkinabés.

 Gratitude des bénéficiaires

Au nom des bénéficiaires, l’élève Zanté Abdoulaye a exprimé sa reconnaissance à l’égard de la CNSS. « Les bourses et les kits scolaires octroyés viendront soulager nos souffrances et celle de nos parents », a-t-il déclaré avec émotion, avant de promettre de faire bon usage de ce qu’il a reçu et de redoubler d’efforts pour de meilleurs résultats.

Le ministre d’Etat en charge de la Fonction publique, Bassolma  Bazié, patron de la cérémonie, a été représenté par le conseiller technique du gouverneur des Hauts-Bassins, Siaka Coulibaly a salué l’initiative du jour. « Je félicite la CNSS qui a toujours su jouer sa part dans le développement d’un capital humain au service de la nation », a-t-il déclaré.

Il a également remercié les partenaires financiers pour leur engagement constant dans le renforcement du système éducatif malgré les défis économiques auxquels le pays est confronté. Siaka Coulibaly a par ailleurs souligné que ce geste renforce la cohésion sociale et appelle les partenaires financiers à poursuivre leur soutien à ce programme d’aide. En rappel cette remise s’est déroulée simultanément dans tous les chefs-lieux de région. Au total, ce sont 600  orphelins et enfants vulnérables, 600 veuves d’assurés sociaux de la CNSS qui bénéficieront de cet élan de solidarité dans tout le pays.

ASB/SO

 

Les bases militaires étrangères et le franc CFA sont des dénis de la démocratie en Afrique, selon l’historien Amzat Yabara

Burkina-Afrique-Démocratie-Transition

Les bases militaires étrangères et le franc CFA sont des dénis de la démocratie en Afrique, selon l’historien Amzat Yabara

Ouagadougou, 17 sept. 2024 (AIB) – Le maintien de la colonisation en Afrique, à travers les bases étrangères et le franc CFA notamment, est un déni total de la démocratie africaine et des pouvoirs africains, de l’avis de l’historien Dr Amzat Boukhari Yabara.

Les sociétés africaines étaient dans l’auto-gestion avant la période coloniale, rappelle M. Yabara, panafricaniste. Et «depuis une soixantaine d’années, les États que nous avons ne sont que des pâles copies de la démocratie, puisqu’on ne peut pas plaider la démocratie tout en en gardant justement des structures coloniales, comme le Franc CFA, comme les bases militaires étrangères, ou des structures d’ingérence qui empêchent le peuple de s’exprimer», a-t-il expliqué

Pour lui, il y a dans la plupart des pays africains des autorités traditionnelles qui sont parfois plus légitimes que des députés élus de partis fantoches qui n’ont aucune idée. L’auteur de l’œuvre «La France-Afrique, l’empire qui refuse de mourir »
Relève que l’accent est souvent mis sur le fait que le peuple n’est pas éduqué, mais il y a également beaucoup de candidats à des élections qui eux-mêmes n’ont aucune éducation politique.

«Et l’une des difficultés que nous avons aujourd’hui en Afrique, c’est que pour vous enrichir, vous devez être dans les cercles du pouvoir. Donc, beaucoup de gens entrent en politique avec l’étiquette de démocrate pour avoir accès au gâteau national» a regretté Dr Yabara.

L’analystes fait remarquer que les partis politiques sont financés pour jouer le jeu de l’opposition, le pouvoir les achète, les corrompt. La démocratie est une rente et non pas réellement un débat d’idées.

«Et je pense que c’est ça qui, aujourd’hui, est l’une des difficultés auxquelles nous sommes confrontés. Je pense que l’un des enjeux, aussi, c’est que la colonisation a déresponsabilisé les Africains» a-t-il estimé.

Le constat qui rallonge la liste, c’est que la démocratie permet des coups d’État constitutionnels. C’est-à-dire qu’on peut aujourd’hui modifier la constitution. Les gens qui peuvent arriver au pouvoir démocratiquement et qui ne veulent pas partir. Or, dans nos sociétés d’avant, on avait des griots ou des conseillers qui, quand ils envoyaient des œufs d’autruche, ça voulait dire que le souverain doit se suicider, a précisé Amzat Boukari Yabara.

L’auteur va plus loin dans ses questionnements en s’interrogeant sur l’existant réel des États en Afrique.

«Je pense qu’on parle beaucoup de démocratie. Mais est-ce qu’on a réellement des États qui justifient une démocratie ? l’État a été vidé par les programmes d’ajustement structurel. On a estimé qu’on n’avait plus besoin d’État, que ce n’était plus le cadre dans lequel devait se penser la gouvernance. C’est-à-dire que c’est le marché qui doit gérer. Le FMI et de la Banque mondiale ont totalement décapité l’État au moment même où on nous disait, politiquement, convertissez-vous à la démocratie» s’est offusqué l’historien, Dr Yabara.

Dans son analyse, faisant ressortir la discordance entre le volet économique et celui politique, le panafricaniste prône sa résolution. Pour ce faire, les organisations politiques doivent se fédérer autour d’un grand centre de formation, formation politique, idéologique, qui puisse servir de faitière aux générations d’hommes et de femmes politiques de demain. Il faut aussi instaurer un fonds de financement pour repenser justement les institutions.

Enfin, La technologie est un outil essentiel de la démocratie. «On le voit avec la question des réseaux sociaux. Si on ne contrôle pas nous-mêmes ces appareils-là, on ne peut pas dire qu’on est dans une situation démocratique puisqu’aujourd’hui, une grande partie du débat se fait sur ces outils qu’on ne possède pas» a terminé Dr Hamzat Boukari Yabara.

IK/ck
Source : ‘’Les funérailles des Tabous’’

Il ne reste que 16 candidats sur 230 inscrits pour le Prix de l’entrepreneur touristique, attendu dans trois jours

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Il ne reste que 16 candidats sur 230 inscrits pour le Prix de l’entrepreneur touristique, attendu dans trois jours

Ouagadougou, 17 sept. 2024 (AIB) – 16 candidats parmi 230 inscrits sont toujours en course à la 6e édition du Prix national de l’entrepreneur touristique (PNET) dont les lauréats seront connus le vendredi 20 septembre 2024, ont révélé les organisateurs ce mardi à Ouagadougou.

16 entreprises et professionnels du tourisme ont été retenus pour la suite de la compétition des meilleurs entrepreneurs touristiques burkinabè, a expliqué la directrice générale du Tourisme, Monique Ilboudo.

Au cours d’une conférence de presse dirigée par le président du comité d’organisation de l’événement, Bètamou Fidèle Aymar TaminiI, Mme Ilboudo a rappelé qu’il y a eu 230 inscriptions enregistrées dans les catégories de l’hébergement, de la restauration, des voyages touristiques et du guidage touristique.

Selon le président du comité d’organisation du prix national de l’entrepreneur Touristique, Bètamou Fidèle Aymar Tamini, cette compétition instituée par le ministère en charge du Tourisme, vise d’une part à améliorer la qualité des services fournis par les entrepreneurs touristiques et d’autre part; à susciter des vocations dans l’entrepreneuriat touristique ainsi que des investissements dans ce secteur porteur.

L’innovation majeure de cette édition, est la tenue d’un panel sur le thème de l’édition qui sera animé par d’imminentes personnalités et des experts des secteurs de la culture et du tourisme, le jeudi 19 septembre prochain à partir de 9 heures au Musée national.

La 6e édition Prix national de l’entrepreneur touristique se tiendra sous le thème «Tourisme et diversité culturelle, facteurs de rapprochement des communautés»

Agence d’Information du Burkina

Zimbabwe: un hélicoptère du président s’écrase après le décollage, il n’était pas à bord

Zimbabwe-Président-Hélicoptère-Incident

Zimbabwe: un hélicoptère du président s’écrase après le décollage, il n’était pas à bord

Ouagadougou, 17 sept. 2024 (AIB) – L’hélicoptère qui aurait dû transporter le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa s’est écrasé peu après le décollage. Le président n’était pas à bord, l’équipage a survécu. C’est ce qu’a rapporté l’agence de presse TASS qui cite des sources locales.

L’incident a eu lieu le 15 septembre dans la ville de Masvingo (sud du pays), où se déroulaient pour la première fois les festivités à l’occasion de la Journée de Monomotapa, qui coïncide avec l’anniversaire du président.

Le président, Emmerson Mnangagwa et de son épouse, le vice-président Kembo Mohadi et d’autres hauts responsables ont participé aux célébrations.

Selon les données préliminaires, la cause de l’accident d’hélicoptère était un dysfonctionnement technique. L’Autorité de l’aviation civile du Zimbabwe enquête sur l’incident.
Agence d’information du Burkina

Sissili/CCP: Les activités de l’ONG Hellen Keller International présentées aux membres

Burkina-Sissili-Cadre-Echanges

Sissili/CCP: Les activités de l’ONG Hellen Keller International présentées aux membres

Léo, (AIB)- Les membres statutaires du Cadre de concertation provincial (CCP) se sont réunis pour leur deuxième session ordinaire de l’année 2024, le jeudi 12 septembre à Léo, sous la présidence du haut- commissaire de la province de la Sissili, Tewindé Isaac Sia. Les activités de l’ONG Hellen Keller International  ont été expliquées aux membres du cadre.

Les activités de l’ONG Hellen Keller International (HKI) ont été présentées aux membres statutaires du Cadre de concertation provincial (CCP), lors de leur deuxième session ordinaire de 2024, tenue le jeudi 12 septembre à Léo.

Au cours des travaux, les participants ont été éclairés à travers une communication sur son projet « voie vers l’autonomisation  et la résilience des femmes » dénommé projet RESIFA faite par le coordonnateur terrain dudit projet, Albert Kiemdé.

Selon le coordonnateur Kiemdé, le projet dans la province  est financé par Helmsley Charitable Trust à hauteur de 5 millions de dollars US soit près de 3 milliards FCFA  et mis en œuvre par Hellen Keller International.

Il a indiqué que le projet va durer trois ans,de février 2022 à janvier 2025.

De son avis, le projet RESIFA fait suite au «  Projet de promotion de l’agriculture vivrière améliorée et de la patate douce à chair orange » dénommé PAV-PDCO/ Yazurawadiou qui a été mis en œuvre de mars 2019 à février 2022.

« L’objectif visé à travers la mise en œuvre du projet RESIFA est d’améliorer durablement les opportunités économiques, la résilience des femmes pour une meilleure sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la province de la Sissili a-t- il laissé entendre.

A ses dires, le projet est mis en œuvre dans 100 villages de sept communes de la province de la Sissili dans la région du Centre-  Ouest .

« La mise en œuvre est faite à travers trois volets à savoir; un volet agro-pastoral, un volet  nutrition et un volet autonomisation des femmes »,  a précisé  Albert Kiemdé.

La situation des ressources forestières de la province de la Sissili, celle des infrastructures routières, du patrimoine culturel et une communication sur la maladie de la variole de singe ont également fait l’objet de présentation suivies d’échanges.

À l’occasion, le haut- commissaire de la province de la Sissili,Tewindé Isaac Sia s’est félicité de la pleine participation des membres statutaires du cadre aux discussions.

M. Sia a remercié l’ONG Hellen Keller International dont l’appui financier a permis la tenue de la présente rencontre.

Agence d’information du Burkina

OAN/no/aa

 

 Sissili/Conférence pédagogique annuelle 2024 : Les enseignants du préscolaire et du primaire outillés sur les nouveaux curricula

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 Sissili/Conférence pédagogique annuelle 2024 : Les enseignants du préscolaire et du primaire outillés sur les nouveaux curricula

Léo, (AIB)- La Circonscription d’éducation de base (CEB) de Léo a organisé du 10 au 13  août 2024, une conférence pédagogique des enseignants du préscolaire et du primaire sous le  thème « Les nouveaux curricula du CE et leurs outils d’accompagnement ». Pour l’occasion, les enseignants du préscolaire et du primaire ont été outillés sur les nouveaux curricula et les documents d’accompagnement.

Ils étaient environ 600 enseignantes et enseignants provenant de près de 80 écoles publiques et privées à prendre part à la conférence pédagogique,  au titre de l’année scolaire 2023-2024.

Quatre jours durant, les participants ont eu droit à des communications sur les nouveaux curricula et les documents d’accompagnement.

Ils ont en outre été outillés, à travers les différentes thématiques développées par les formateurs telles que les nouvelles méthodes d’enseignement, l’intégration des outils d’accompagnement dans l’apprentissage ou encore la gestion des classes selon la nouvelle approche pédagogique intégratrice (API).

Des fiches de leçons mises en pratique par des maîtres présentateurs ont également fait l’objet d’élaboration par les participants à la conférence.

L’inspecteur Salam Nignan et formateur a exprimé  sa satisfaction lors des échanges de Léo.

Il a aussi remarqué que les enseignants ont compris la nécessité de la formation sur les nouveaux curricula du cours élémentaire, à travers leur assiduité et leur participation aux travaux.

Le chef de la Circonscription d’éducation de base (CCEB) de Léo, Abdramane Nignan a relevé quelques difficultés d’ordre matérielles et structurelles auxquelles fait face la CEB de Léo.

Selon M. Nignan, sa circonscription est trop vaste et que cette année, ils n’ont pas eu les documents physiques alors que son service ne dispose pas de projecteur.

«  Au regard de ce qui précède je demande aux autorités de nous aider à scinder la CEB de Léo et de doter notre service en projecteur », a-t-il souhaité.

De son avis, la conférence pédagogique a été un succès, en témoigne l’engagement et la détermination des enseignants de la commune de Léo à offrir une éducation de qualité à leurs élèves.

Grâce à des initiatives telles que celle-ci, l’éducation continue de progresser et d’évoluer, pour le plus grand bénéfice des jeunes générations, foi de M. Nignan.

Il a enfin invité les participants à mettre en application les connaissances acquises et les bonnes pratiques partagées.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Léo, Kassoum Koalaga a dans son mot d’ouverture souligné l’importance de la formation continue des enseignants.

M. Koalaga a par ailleurs salué l’engagement et le dévouement de ces derniers envers l’éducation des jeunes.

« Les modules sont pertinents pour les enseignants au regard de la fluctuation des approches et outils pédagogiques et du changement des curricula, en cours mais il faudrait à l’avenir, améliorer les prises en charge et les cadres pour plus d’efficacité », a soutenu la participante,Mme Sawadogo Rissanata

Et à Souleymane Dahourou,  de féliciter le ministère pour la tenue de cette conférence et d’indiquer que sa durée  est insuffisante pour assimiler tous les contenus.

M. Dahourou a préconisé le retour des groupes d’animation pédagogique (GAP) qui sont des cadres plus réguliers et formateurs.

Agence d’information du Burkina

OAN/no/ata

Nahouri/Culture : Une trentaine de jeunes filles formées en art culinaire africain

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Nahouri/Culture : Une trentaine de jeunes filles formées en art culinaire africain

Pô, (AIB)-L’association Djoatina de Pô « espoir de demain », a clôturé le samedi 14 septembre 2024 à Pô, dans la  province du Nahouri, la 8e édition des activités de l’espace vacances jeunes filles, pour leur apprendre à préparer les mets locaux et les sensibiliser sur les maux qui minent la société. C’était sous la présidence du haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda.

L’art culinaire traditionnel africain qui conférait à la femme une place importante et une considération est en voie de disparition.  La société Kasséna/Nankana n’est pas en marge de cette dépravation culturelle.

« C’est donc pour valoriser cet art que l’Association Djoatina de Pô « espoir de demain », a organisé et pour la 8e fois consécutive, cette activité », a indiqué la présidente de ladite association, Salimata Bayigabou.

Pendant deux semaines, la trentaine de jeunes filles venues des cinq communes de la province du Nahouri, ont été formées et encadrées en art culinaire, sensibilisées en causeries éducatives telles que l’utilisation responsable des réseaux sociaux, la santé sexuelle et reproductive, la sécurité routière, la cohésion sociale, comment dresser un lit conjugal et l’entreprenariat des jeunes dans le domaine de l’agriculture et l’élevage.

La clôture de l’activité a eu lieu le samedi 14 septembre 2024 à Pô, sous la présidence du haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda.

Selon Mme Bayigabou, l’insécurité et la pauvreté sont les préjugés sociaux culturels qui entravent l’émancipation des femmes.

« Aussi, de nombreux foyers connaissent des troubles dues à l’insuffisance de connaissances des valeurs qui régissent leur fonctionnement », a-t-elle ajouté.

Pour la présidente de l’association Djoatina de Pô, les activités inscrites à cette édition permettront aux jeunes filles de renforcer leurs capacités dans divers domaines.

Pour la représentante des filles, Safrida Djoïsse Idogo, les deux semaines ont été plus que bénéfiques pour elles.

Elle a expliqué qu’elles ont appris à préparer sous la conduite des formatrices, plusieurs mets locaux et ont eu également des astuces qui leurs permettront de vivre en harmonie dans un foyer.

De son avis, « Pour réussir dans un foyer il faut  savoir-faire de la bonne cuisine».

Les participantes se sont engagées à mettre les connaissances acquises au profit de la communauté entière.

Le haut-commissaire de la province du Nahouri a invité les jeunes filles à être des modèles au sein de leur famille et toute la société entière.

La 8e promotion a choisi «Persévérance» comme nom de  baptême. Elle a été parrainée par un commerçant à Pô, Kassoum Tiemtoré.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

 

 

La sortie des sous-officiers et le discours commémoratif de l’an I de l’AES à la Une des parutions burkinabè

Burkina-Presse-Revue

La sortie des sous-officiers et le discours commémoratif de l’an I de l’AES à la Une des parutions burkinabè

Ouagadougou, 17 Sept. 2024 (AIB)-Les parutions du jour commentent la sortie de la douzième promotion des sous-officiers spécialistes et le discours commémoratif de l’an I d’existence de l’Alliance des Etats du sahel

 « AN I de l’AES : le président Assimi Goïta, président en exercice de la confédération AES », affiche à sa Une le quotidien d’Etat Sidwaya.

Selon le journal, c’est à l’occasion de l’an I de l’Alliance des Etats du Sahel, que le Colonel Assimi Goïta s’est adressé le 16 septembre 2024 à l’ensemble de la population des Etats de l’AES.

Le quotidien rapporte que dans son discours, le colonel à fait comprendre que « grâce à cette alliance stratégique, les forces de défense et de sécurité du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont enregistré d’importantes victoires face à la situation sécuritaire et que le chemin parcouru est encourageant ».

L’Express du Faso, déclare que « si une année après sa création, l’armature de l’AES est en place, les ambitions sont affichées, on peut dire que c’est maintenant que le plus dur commence ».

Le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga quant à lui, explique que la célébration de ce premier anniversaire serait l’occasion de faire un récapitulatif des actions menées.

Le Pays rapporte que « la création d’une chaine d’informations commune, des projets culturels, sportifs et éducatif sont en cours pour renforcer l’unité de nos peuples ».

Sous un autre regard, les journaux quotidiens ont commenté la sortie de la 12e promotion de sous-officiers

Selon le quotidien d’Etat, la douzième promotion des élèves sous-officiers spécialistes sortie le vendredi 13 Septembre comportait 397 stagiaires issue de plusieurs de domaines d’activité qui sont entre autres des infirmiers diplômés d’Etat (132), des techniciens en maintenance automobile (30).

Le journal précise que cette promotion nouvellement sortie a été baptisée « promotion Sergent Achille Nassa », par le général de brigade, le ministre de la défense nationale, Kassoum Coulibaly.

De son côté, Le Pays explique que durant leurs 8 mois de formation, les jeunes sous-officiers ont appris les fondamentaux du métier des armes ainsi que les réalités du terrain.

Le confrère ajoute que la formation de ces 397 agents vise à donner la capacité à commander une équipe au combat.

Agence d’information du Burkina

AB/HB/ata

La manne énergétique de l’Azerbaïdjan, un « cadeau des dieux » devenu encombrant

La manne énergétique de l’Azerbaïdjan, un « cadeau des dieux » devenu encombrant

Bakou, Azerbaïdjan

Des flammes s’élèvent d’un affleurement sur une colline des environs de Bakou, révélateur de la manne énergétique — sulfureuse — sur laquelle repose l’Azerbaïdjan, qui va accueillir la conférence climatique COP29.Le feu qui jaillit de la « montagne brûlante » — Yanardag en azerbaïdjanais — sur la péninsule d’Apchéron se nourrit du gaz souterrain qui remonte à la surface et s’enflamme au contact de l’oxygène.

La fréquence du phénomène vaut à cet Etat riverain de la mer Caspienne le surnom de « Terre de feu ».

Toujours plus décriés en raison de l’impact de leur combustion sur le réchauffement climatique, les hydrocarbures « ont façonné l’histoire, la culture, la politique et l’économie » de l’Azerbaïdjan, explique l’experte en questions énergétiques, Kamalia Moustafaeva.

Ses réserves de pétrole — 7 milliards de barils prouvés — ont été découvertes au milieu du XIXe et le territoire, alors partie intégrante de l’Empire russe, est devenu l’un des premiers à se lancer dans leur exploitation commerciale.

Selon Achraf Chikhaliyev, haut responsable au ministère de l’Energie, c’est ici qu’ont été forés les premiers puits de pétrole industriels, à terre et en mer, au monde.

Si cette activité revêt donc un caractère historique, les défenseurs de l’environnement aimeraient la remiser au musée.

« A mi-chemin de cette décennie cruciale d’action, les vagues de chaleur, les inondations, les sécheresses et les ouragans incessants montrent clairement que notre climat est en détresse », s’alarme Jasper Inventor, chef de la délégation de Greenpeace International à la COP29.

« Les hôtes de la COP ont la responsabilité de faire avancer les choses et la réponse ne se trouve pas au fond d’un puits de pétrole ou d’un gazoduc, mais dans un financement et une action ambitieux en faveur du climat », dit-il dans un courriel à l’AFP.

 

– Boom pétrolier –

 

Depuis qu’il est devenu indépendant de l’URSS en 1991, l’Azerbaïdjan a produit plus de 1 milliard de tonnes de pétrole.

Sa production annuelle de gaz naturel devrait passer de 37 milliards de m3 cette année à 49 milliards au cours de la prochaine décennie.

Les revenus pétro-gaziers représentent quelque 35% du PIB national et près de la moitié du budget de l’Etat.

« Les recettes pétrolières de l’Azerbaïdjan — près de 200 milliards de dollars depuis 1991 — ont permis au pays de faire un énorme bond en avant », souligne Sabit Bagirov, qui a dirigé la compagnie pétrolière nationale (SOCAR) dans les années 1990.

« Bakou, qui n’était autrefois qu’un petit hameau de pêcheurs de 4.000 habitants, est né du boom pétrolier » qui a déclenché un bond démographique plus rapide que celui de Londres, Paris ou New York, explique l’expert en énergie Ilham Shaban.

Le Bakou moderne est une métropole animée de plus de 2 millions d’habitants, parsemée de gratte-ciel et de bâtiments futuristes, qui accueille des événements internationaux majeurs comme l’Eurovision en 2012 et un Grand Prix de F1.

Ces tours scintillantes cachent néanmoins une réalité de pauvreté, d’inégalités et de répression dans ce pays de 10 millions d’habitants gouverné depuis 1993 par la famille Aliev.

Au grand dam de l’Arménie voisine, son ennemi juré, l’Azerbaïdjan s’est réarmé grâce à ses pétrodollars et a repris l’an dernier l’enclave du Haut-Karabakh contrôlée durant des décennies par des séparatistes arméniens.

– Sécurité énergétique européenne –

Quelque 75% des exportations énergétiques du pays sont destinées au marché européen.

Soucieuse de réduire la dépendance du continent au gaz russe, la Commission européenne a convenu l’an dernier avec Bakou de doubler les importations de gaz azerbaïdjanais.

« L’Azerbaïdjan est devenu un facteur important pour assurer la sécurité énergétique de l’Europe », note Mme Moustafaeva.

Mais les gisements d’hydrocarbures, que le président azerbaïdjanais Ilham Aliev qualifie de « cadeau des dieux », devraient se tarir dans quelques décennies.

D’ici 20 ans pour le pétrole et 50 ans pour le gaz, selon M. Bagirov.

« La dépendance aux hydrocarbures est un motif de préoccupation pour le gouvernement azerbaïdjanais, qui déploie de sérieux efforts pour développer d’autres secteurs économiques » comme la technologie, l’agriculture et le tourisme, dit-il.

Pour M. Shaban, « l’objectif de l’Azerbaïdjan est de rentabiliser au maximum ses ressources en hydrocarbures avant que l’Europe n’atteigne son objectif de décarbonation », ce qui passe par une désaccoutumance aux énergies fossiles.

– Agenda vert revendiqué –

Les ambitieux projets d’expansion énergétique de l’Azerbaïdjan propulseront à 781 millions de tonnes les émissions annuelles de CO2 du pays, le double de celles du Royaume-Uni, estimait en janvier l’ONG britannique Global Witness.

Ces perspectives hérissent les défenseurs de l’environnement avant la COP29, mais les autorités azerbaïdjanaises disent progresser dans la mise en oeuvre de leur agenda vert.

Bakou ambitionne d’accroître sa capacité en renouvelables de 30% d’ici 2030 et de réduire ses émissions de 40% d’ici 2050.

L’objectif, selon M. Chikhaliyev, est notamment de faire de la région du Haut-Karabakh, dépeuplée de ses habitants depuis sa reprise par Bakou, une « zone d’énergie verte » à base de solaire, éolien et hydroélectrique.

Avec AFP

Namentenga: Le gouvernement salue la résilience des populations

Namentenga: Le gouvernement salue la résilience des populations

Boulsa, 17 sept. 2024(AIB)-La mission gouvernementale conduite par le Ministre d’Etat Ministre de la défense et des anciens combattants, le général de brigade Kassoum Coulibaly a échangé, le lundi 16 septembre 2024 à Boulsa avec les forces vives de la province.

Les forces de la province du Namentenga sont sortis nombreux pour échanger avec la délégation gouvernementale composée par le ministère d’Etat, ministre de la Défense et des Anciens combattants, le ministre de l’énergie des mines et des carrières, le ministre de l’habitat et de l’urbanisme, le ministre des infrastructures et le ministre de la santé.

Le lundi 16 septembre 2024, les participants selon leur composante ont exprimé leurs préoccupations et leurs engagements à accompagner le Président du Faso dans sa dynamique de reconquête du territoire et de restauration de l’intégrité territoriale.

La sécurisation du réseau routier de la province, le pont de Bonam, le déversoir du barrage de Zéguédéguin…ont été, entre autres, les points d’échanges avec la délégation gouvernementale.

Les habitants de Boulsa n’ont pas occulté aussi la question de la clôture et de l’équipement du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA), l’assistance sociale aux personnes indigentes, la formation et d’accompagnement des jeunes et des femmes, la consommation des boissons frelatées et des pesticides.

Le haut-commissaire du Namentenga, Adama Conseiga a signifié que les centres de formation existants tels que celui de l’association Wendkouni, de l’association Nasongdo, du centre de promotion rurale de Bonam constituent un atout pour les jeunes et des femmes.

Le ministre en charge de la Défense, le Général de brigade, Kassoum Coulibaly a félicité les populations pour leur résilience et pour leurs diverses contributions à l’effort de paix.

Il leur a demandé de rester vigilants face aux fausses informations véhiculées par les ennemis de notre peuple. Il s’est beaucoup appesanti sur les fakes news et les informations déstabilisatrices.

Selon lui, l’idéal du Président du Faso est qu’on en finisse rapidement avec les terroristes. En ce qui concerne, les besoins de financement, il a invité les uns et les autres à se constituer en structure associative ou coopérative et à dénoncer tous les manquements graves que chacun viendrait à constater relativement aux boissons frelatées aux pesticides non homologués aux comportements suspects, entre autres.

A leur arrivée à Boulsa, la délégation a rendu une visite de courtoisie à Naaba Sonré de Boulsa pour lui demander des bénédictions et son accompagnement.

Aussi, avant de rencontrer les forces vives, la délégation ministérielle s’est entretenue avec les forces combattantes puis avec les autorités administratives.
Agence d’information du Burkina
Jean-Baptiste DAMIBA

Djibo: le chef d’Etat-major général adjoint des armées à l’écoute des Forces vives

Djibo: le chef d’Etat-major général adjoint des armées à l’écoute des Forces vives

Ouagadougou, 16 sept. 2024(AIB)-Le chef d’Etat-major général adjoint des Armées (CEMGAA), le colonel Moussa Diallo, a conduit ce lundi une mission auprès des Forces vives de Djibo.

Le CEMGAA a eu des échanges à bâtons rompus avec les Forces de défense et de sécurité, les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et les autorités civiles, administratives et coutumières.

A chaque étape, le colonel Moussa Diallo a rassuré de la volonté et de la détermination des premières autorités du Burkina Faso à combattre l’hydre terroriste, malgré les difficultés.

Il a engagé les Forces combattantes à rester unies derrière le commandement et à continuer à se battre pour la souveraineté du Burkina Faso.

De son avis, les derniers événements loin de doucher le moral des combattants, doivent les galvaniser et leur donner plus de détermination à lutter contre ces hommes sans foi et sans loi qui s’en prennent aux populations désarmées.

Avec les Forces vives de Djibo, le colonel Moussa Diallo a surtout rappelé l’importance de l’Union, de la cohésion sociale et de l’entente entre les communautés.

Il les a invitées à se départir des fausses nouvelles et à collaborer franchement avec les Forces combattantes.

Avant de prendre congés, le chef d’état-major général adjoint des Armées a assuré aux populations et aux Forces combattantes que leurs doléances et préoccupations ayant surtout trait à la sécurité et à la prise en charge des PDI, seront transmises fidèlement aux premières autorités du Burkina Faso.
Agence d’information du Burkina

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