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Nahouri/Culture : Une trentaine de jeunes filles formées en art culinaire africain

Pô, (AIB)-L’association Djoatina de Pô « espoir de demain », a clôturé le samedi 14 septembre 2024 à Pô, dans la  province du Nahouri, la 8e édition des activités de l’espace vacances jeunes filles, pour leur apprendre à préparer les mets locaux et les sensibiliser sur les maux qui minent la société. C’était sous la présidence du haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda.

L’art culinaire traditionnel africain qui conférait à la femme une place importante et une considération est en voie de disparition.  La société Kasséna/Nankana n’est pas en marge de cette dépravation culturelle.

« C’est donc pour valoriser cet art que l’Association Djoatina de Pô « espoir de demain », a organisé et pour la 8e fois consécutive, cette activité », a indiqué la présidente de ladite association, Salimata Bayigabou.

Pendant deux semaines, la trentaine de jeunes filles venues des cinq communes de la province du Nahouri, ont été formées et encadrées en art culinaire, sensibilisées en causeries éducatives telles que l’utilisation responsable des réseaux sociaux, la santé sexuelle et reproductive, la sécurité routière, la cohésion sociale, comment dresser un lit conjugal et l’entreprenariat des jeunes dans le domaine de l’agriculture et l’élevage.

La clôture de l’activité a eu lieu le samedi 14 septembre 2024 à Pô, sous la présidence du haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda.

Selon Mme Bayigabou, l’insécurité et la pauvreté sont les préjugés sociaux culturels qui entravent l’émancipation des femmes.

« Aussi, de nombreux foyers connaissent des troubles dues à l’insuffisance de connaissances des valeurs qui régissent leur fonctionnement », a-t-elle ajouté.

Pour la présidente de l’association Djoatina de Pô, les activités inscrites à cette édition permettront aux jeunes filles de renforcer leurs capacités dans divers domaines.

Pour la représentante des filles, Safrida Djoïsse Idogo, les deux semaines ont été plus que bénéfiques pour elles.

Elle a expliqué qu’elles ont appris à préparer sous la conduite des formatrices, plusieurs mets locaux et ont eu également des astuces qui leurs permettront de vivre en harmonie dans un foyer.

De son avis, « Pour réussir dans un foyer il faut  savoir-faire de la bonne cuisine».

Les participantes se sont engagées à mettre les connaissances acquises au profit de la communauté entière.

Le haut-commissaire de la province du Nahouri a invité les jeunes filles à être des modèles au sein de leur famille et toute la société entière.

La 8e promotion a choisi «Persévérance» comme nom de  baptême. Elle a été parrainée par un commerçant à Pô, Kassoum Tiemtoré.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

 

 

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