Accueil Blog Page 276

Kénédougou/TGI de Orodara : Le premier huissier de justice prête serment

Burkina-Kénédougou-Justice-Prestation-Serment

Kénédougou/TGI de Orodara : Le premier huissier de justice prête serment

Orodara, 26 Février 2025 (AIB)-Le premier huissier de justice du Tribunal de grande instance  (TGI) de Orodara, Maître  Delphine Tapsoba, nommée titulaire de charges d’huissier de justice, a prêté serment, le lundi 24 février 2025 à Orodara.

La prestation de serment du premier huissier de justice a eu lieu le lundi 24 février 2025 à Orodara.

Maître  Delphine Tapsoba, a été nommée  titulaire de charges d’huissier de justice  au Tribunal de grande Instance de Orodara, une première dans l’histoire de cette juridiction depuis sa création.

La cérémonie a été présidée par le président du TGI de Orodara  Sékou Kamagaté.

«Des responsabilités qu’impliquent cette fonction, j’en suis consciente mais je m’engage à assumer mes fonctions avec intégrité, dignité et professionnalisme dans le respect des lois et des droits de tout un chacun», a déclaré Maître Tapsoba.

Elle a indiqué être animée par la volonté de servir la justice et de contribuer à la résolution des conflits avec efficacité.

Le vice-président des huissiers  de justice du Burkina, Maître Martin T. Nikiéma,  a rappelé les  missions d’un  huissier de justice puis félicité  Delphine Tapsoba pour sa nomination.

Dans la même veine, le président du tribunal de grande instance de Orodara, Sékou Kamagaté, s’est réjoui de la nomination d’un huissier de justice au siège de sa juridiction.

«Le besoin était  pressant. A chaque fois que les justiciables venaient nous voir pour des questions d’assignation, nous les envoyons  à Bobo», a-t- il indiqué.

Afin  de permettre à Maître Delphine Tapsoba  de mener  à bien sa mission, il l’a invité  à assumer pleinement ses responsabilités, à réserver un bon accueil aux usagers et à diligenter les dossiers dont  elle a la charge.

Agence d’information du Burkina

AK/hb/yo

½ finale coupe CAF: le jury d’appel rejette la demande de l’USMA et confirme la victoire de la RS Berkane  

FOOT-BFA-MAR-ALG-AFR-SPORT-CAF

½ finale coupe CAF: le jury d’appel rejette la demande de l’USMA et confirme la victoire de la RS Berkane  

Ouagadougou, 27 fév. 2025 (AIB) – Le jury d’appel de la Confédération africaine de football (CAF) a confirmé vendredi, la victoire de la RS Berkane (Maroc) sur l’USM Alger lors de la demi-finale de la coupe CAF qui opposait les deux équipes et où la seconde équipe citée avait refusé de jouer, a appris l’AIB de l’instance suprême du football africain.

Le Jury d’Appel de la CAF a statué que « l’appel interjeté par l’USM Alger contre la décision de la Commission d’organisation des compétitions interclubs de la CAF en date du 24 avril 2024 est rejeté”, peut-on lire sur le site de la CAF, poursuivant que “la décision de la Commission d’organisation des compétitions interclubs de la CAF et du système d’octroi de licences des clubs en date du 24 avril 2024 est confirmée. Toutes les autres requêtes ou demandes de réparation sont rejetées ».

Le Jury d’Appel de la CAF s’est réuni ce vendredi pour délibérer sur l’appel de l’USMA d’Algérie après la décision de la Commission d’organisation des Compétitions interclubs de la CAF et du système d’octroi des licences de clubs. La réunion fait suite à l’incident survenu lors de la demi-finale aller de la Coupe de la Confédération CAF entre l’USM Alger et la RS Berkane, initialement prévue le 21 avril 2024.
Agence d’information du Burkina
as/ata

 

 

Le Niger entend se doter d’un Data Center et 1000 km de fibre optique sur axes et tronçons du pays (Ministre)

Le Niger entend se doter d’un Data Center et 1000 km de fibre optique sur axes et tronçons du pays (Ministre)

 

Niamey 27 Fév. 2025 (ANP) – Le Ministre de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique, M. Sidi Mohamed Raliou a annoncé lors de son entretien bilan de ce mercredi 26 février 2025, la construction prochaine d’un Data Center et quelque 1031 km de fibre optique sur les axes et tronçons de notre pays.

Dans le but de doter notre pays d’infrastructures de télécommunication de très haut débit et en fibre optique et son interconnexion avec les pays voisins, le Ministre de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique, M. Sidi Mohamed Raliou a indiqué que « nous sommes entrain de construire un Data Center national, c’est une banque, une base où toutes les données de notre pays seront stockées. On est en train de la construire avec le soutien de la Banque africaine de développement pour plus de 9 milliards avec un taux d’exécution de 13% « .

Selon le Ministre de la communication, ‘’cet outil sera réceptionné au plus tard le 30 septembre prochain  » où toutes les données du Niger seront stockées et sécurisées, c’est un Data Center national de 3 tiers, cela veut dire que normalement on ne peut pas avoir plus de 2 minutes de coupure « .

Concernant la fibre optique, il a rappelé la construction de ‘’1031 km de fibre optique qui est à un taux d’exécution de 97% pour avoir des sorties vers l’Algérie, vers le Tchad et reprendre les anciennes sorties traditionnelles qu’on a avec le Bénin et le Burkina.

« Nous avons aussi amené la fibre optique à la frontière du Mali, l’objectif c’est d’avoir une interconnexion régionale pour que nos données circulent de façon simple, transparente et rapide’’ a-t-il poursuivi, annonçant que le Niger sera ‘’bientôt fournisseur des données. Ce qui est très important’’.

Déjà, ‘’l’Algérie nous propose 10 Teras, c’est à dire 10 000 Gb de transfert par seconde et nous serons un trait d’union entre l’Amérique, l’Europe et l’Afrique de l’Ouest’’, a-t-il ajouté précisant que ‘’notre pays a une position géographique qui lui permettrait d’avoir une interconnexion régionale favorable’’.

MAM/AS/ANP 0207 février 2025

Culture: Le musée des Armées contribue au rayonnement du Fespaco

Culture: Le musée des Armées contribue au rayonnement du Fespaco

A la faveur du FESPACO 2025, le Centre Culturel des Armées organise une série d’activités allant des projections de films aux visites guidées du musée des Armées, en passant par une exposition d’art plastique et des prestations d’artistes militaires. De même, un espace de jeu très diversifié a été créé pour le bonheur des enfants.

Le mercredi 26 février 2025, des professionnels des archives cinématographiques et audiovisuelles ont visité le musée des armées.

Ces spécialistes de l’image, originaires de douze pays (Burkina Faso, Niger, Bénin, Togo, Afrique du Sud, Mali, Maroc, Gabon, France. Sénégal, Côte d’Ivoire, Italie et Burkina Faso) ont été émerveillés par cette découverte de l’histoire de notre Armée. Le musée des Armées a suscité leur intérêt à travers les objets historiques et surtout la créativité des artistes militaires.

Armées

FESPACO 2025 : Le film Kanaval de l’Haïtien Henri Pardo appelle au brassage des peuples

FESPACO 2025 : Le film Kanaval de l’Haïtien Henri Pardo appelle au brassage des peuples

Ouagadougou, 27 fév. 2025 (AIB) – Le réalisateur haïtien Henri Pardo, à travers son film Kanaval, projeté jeudi dans le cadre de la 29ᵉ édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), appelle au brassage des peuples.

Le film Kanaval a été projeté ce jeudi 27 février 2025 au Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel de Ouagadougou (CENASA), en présence de nombreux cinéphiles, majoritairement des élèves.
« C’est l’histoire d’un petit garçon appelé Rico, arraché de son île et déposé sur une étrange planète appelée Canada. C’est une histoire d’adaptation, de rencontre, d’exil, etc. », a confié le réalisateur haïtien Henri Pardo, au terme de la projection.

Pour lui, ce long métrage de fiction de 122 minutes aborde également la question du brassage des peuples en Haïti, au Canada et dans le monde, tout en expliquant aux enfants ce qui se passe dans leur environnement.

Selon M. Pardo, Kanaval célèbre l’histoire d’Haïti, en évoquant dès le début du film la révolution de 1791, lorsque des Africains, notamment des esclaves, ont décidé de « descendre des montagnes » pour se libérer.

Le réalisateur haïtien a précisé que cette révolution a conduit à la création de la première nation noire libre du monde.
Il a également expliqué que le film met en scène d’anciens rois et généraux, des personnages imaginaires ainsi que des mères guerrières, véritables piliers de la société haïtienne.

À l’écouter, les trois langues du film – le créole, le français et le québécois – servent de moyens de communication entre les différents personnages.
« Kanaval fait honneur à l’histoire d’Haïti, une histoire qui est aussi imprégnée d’histoire africaine, ce qui prouve que nous travaillons ensemble », a fait remarquer Henri Pardo.

En rappel, Kanaval a remporté le Prix du public Air Canada au Festival de films Cinémania et a reçu une mention honorable du meilleur film canadien au Festival international du film de Toronto.

Agence d’information du Burkina
NO/ata

𝐏𝐚𝐫𝐭𝐞𝐧𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐜-𝐩𝐫𝐢𝐯é: 𝐥𝐚 𝐂𝐨𝐦𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐭𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐚 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢è𝐫𝐞 𝐬𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐨𝐫𝐝𝐢𝐧𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐧𝐧é𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟓 Le Premier ministre, Rimtalba Jean

𝐏𝐚𝐫𝐭𝐞𝐧𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐜-𝐩𝐫𝐢𝐯é: 𝐥𝐚 𝐂𝐨𝐦𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐭𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐚 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢è𝐫𝐞 𝐬𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐨𝐫𝐝𝐢𝐧𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐧𝐧é𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟓

Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a présidé, ce jeudi 27 février 2025, la première session ordinaire de l’année 2025 de la Commission de Partenariat Public-Privé (PPP). Cette session a permis à la Commission d’adopter le rapport sur l’état de mise en œuvre du programme PPP de l’année 2024 et de valider l’avant-programme de partenariat public-privé 2025.

Dans son discours d’ouverture, le Chef du Gouvernement a rappelé que les secteurs stratégiques tels que les transports, l’énergie, les aménagements hydro-agricoles et les industries nécessitent des investissements colossaux, qui ne peuvent être entièrement financés ni par l’État ni par les partenaires traditionnels. Face à ces défis, le recours au partenariat public-privé s’impose comme une alternative efficace pour mobiliser des ressources supplémentaires et impulser une croissance forte, résiliente et inclusive.

Le programme 2025 du PPP, soumis à validation lors de cette session, comprend 25 projets prioritaires, issus de 10 départements ministériels, pour un montant global de plus de 6 000 milliards de francs CFA. Parmi ces projets, 11 proviennent d’offres spontanées des promoteurs privés, illustrant l’engagement du secteur privé à jouer sa partition pour le développement du pays.

Le Premier ministre a réaffirmé la volonté du Gouvernement de mieux exploiter l’approche PPP pour réduire la pauvreté et les inégalités sociales. Pour ce faire, un travail de toilettage a été recommandé pour ne retenir dans le répertoire que les projets qui remplissent les conditions d’un Partenariat Public-Privé. Les différents ministères porteurs de projets ont été instruits de privilégier les PPP impliquant des investisseurs réellement engagés et solvables. Ils devront également mettre en place, en leur sein, des cellules PPP ; mutualiser et exploiter les compétences internes de l’administration afin de réaliser les différentes études nécessaires à la mise en œuvre des contrats PPP.

Conformément aux orientations du Président du Faso, le PPP est inscrit dans la stratégie de mobilisation des ressources pour financer les piliers du Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PASD). L’accent est mis sur l’accélération de la mise en œuvre des politiques publiques, notamment pour la réinstallation des populations déplacées, la lutte contre la corruption et les pratiques malsaines au sein de l’administration publique, ainsi que la réallocation des ressources vers des projets à impact structurant, plutôt que des dépenses routinières.

L’avant-programme validé au terme de cette session sera soumis à l’Assemblée générale du Conseil présidentiel d’orientation et de suivi (CPOS), marquant ainsi une étape clé dans la concrétisation des projets PPP retenus.

𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐏𝐫𝐢𝐦𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞

Nucléaire : un tournant décisif pour l’indépendance énergétique du Burkina Faso

Nucléaire : un tournant décisif pour l’indépendance énergétique du Burkina Faso

Face aux défis énergétiques persistants, le Burkina Faso amorce un virage stratégique en se tournant vers l’énergie nucléaire. Avec pour objectif de garantir une électricité fiable et abordable, le gouvernement mise sur la transparence et l’implication citoyenne. Une campagne d’information et de sensibilisation est déjà en cours pour associer toutes les composantes de la société à ce projet d’envergure.

L’énergie nucléaire : une révolution technologique au service de l’humanitéDepuis la découverte de la radioactivité par le physicien français Antoine Becquerel en 1896, l’énergie nucléaire s’est imposée comme une ressource incontournable. Utilisée pour produire de l’électricité, elle repose sur des réactions qui libèrent une énergie colossale, stable et peu polluante. Les pays avancés exploitent aujourd’hui cette technologie pour assurer leur indépendance énergétique et soutenir leur développement industriel.

Comme l’affirmait Andrei Sakharov, physicien théoricien soviétique : « Le développement de l’énergie nucléaire est une condition nécessaire à l’indépendance économique et politique de chaque pays. »L’Afrique face au défi énergétique : une solution durableSelon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), en 2021, 43 % des Africains, soit environ 600 millions de personnes, n’avaient pas accès à l’électricité.

Aujourd’hui encore, la pénurie et les coupures de courant récurrentes entravent le développement économique du continent. L’intégration des technologies nucléaires représente une alternative durable pour une production énergétique stable et accessible.

Le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, souligne l’importance croissante du nucléaire pour l’Afrique : « J’entends une conversation mondiale sur la sécurité énergétique, le changement climatique et l’énergie nucléaire. Ce que j’aime dans cette discussion, c’est que sans l’Afrique, elle n’a pas lieu. »L’Égypte et l’Afrique du Sud ont déjà pris une longueur d’avance en développant des infrastructures nucléaires performantes.

Suivant leur exemple, le Burkina Faso et le Mali amorcent à leur tour cette transition. L’expérience des nations pionnières permet d’assurer une mise en œuvre sécurisée et efficace.Rosatom : un partenariat stratégique pour le Burkina FasoLe choix du bon partenaire est déterminant pour la réussite de ce projet.

Le Burkina Faso a opté pour la Russie et sa société Rosatom, leader mondial de l’énergie nucléaire, reconnue pour son expertise et son innovation.

Rosatom s’est engagée à accompagner le pays dans l’élaboration et l’exploitation de sa future centrale nucléaire. Comme l’explique Ryan Collyer, directeur général du Centre régional Rosatom pour l’Afrique centrale et australe : « Nous sommes prêts à partager notre expérience et notre vision pour développer un avenir énergétique durable en Afrique. Nos solutions à faible émission de carbone garantissent une source d’énergie fiable et propre. »Vers un mix énergétique diversifié.

Actuellement, le Burkina Faso importe une partie de son électricité et produit le reste par des centrales diesel et solaires. Malgré les atouts environnementaux du solaire, cette source reste intermittente et ne couvre pas les besoins des industries fonctionnant 24h/24.

L’énergie nucléaire constitue donc une solution complémentaire idéale pour garantir une alimentation électrique continue et fiable.

Le pays s’est engagé dans cette voie en signant un Mémorandum d’entente avec Rosatom en octobre 2023, lors de la VIe Semaine russe de l’énergie. En un an, cinq accords ont été signés, permettant déjà aux experts de commencer leurs travaux.Un avenir énergétique sécurisé.

L’adoption du nucléaire au Burkina Faso marque une avancée historique vers l’indépendance énergétique et le développement économique.

En diversifiant son mix énergétique et en s’associant à un partenaire de référence, le pays pose les bases d’une électricité fiable, stable et accessible, ouvrant ainsi la voie à une croissance industrielle et une prospérité durable pour tous les Burkinabè.

DCRP MEMC

Le Président du Faso aux cinéastes : « votre présence au FESPACO est un message que vous envoyez au monde »

Le Président du Faso aux cinéastes : « votre présence au FESPACO est un message que vous envoyez au monde »

(Ouagadougou, 27 février 2025). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a échangé́ ce jeudi dans la matinée avec une délégation de cinéastes, présents à Ouagadougou, à l’occasion de la 29e édition du Festival panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). La délégation était conduite par le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO.

Il a indiqué́ que la délégation est composée d’acteurs du 7e art, venus de tous les continents. Pour le ministre en charge de la Culture, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, cette rencontre d’échanges du Président du Faso avec les cinéastes va « permettre de tracer des sillons probants pour le cinéma africain ».

Le porte-parole de la délégation, le réalisateur malien Cheick Oumar SISSOKO a traduit les remerciements des acteurs du cinéma au Président du Faso, au gouvernement et au peuple burkinabè, pour l’organisation de cette biennale depuis 1969. Selon M. SISSOKO, le Burkina Faso a compris que l’image et le cinéma sont des facteurs déterminants qui permettent au peuple de comprendre le monde et de se prendre en charge.

Le cinéma africain, acteur de lutte pour la souveraineté́

« Nous sommes vos soldats derrière la caméra » contre l’hégémonie médiatique de la nouvelle géopolitique, soutient Cheick Omar SISSOKO qui souligne que le cinéma s’inscrit dans la dynamique d’une quête de souveraineté́ et du refus d’un quelconque diktat. « Nous voulons contribuer avec nos caméras, nos idées, nos films à ce même refus », a-t-il déclaré.
Prenant la parole, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a remercié́ la délégation pour le message envoyé́ au monde entier en montrant que le Burkina Faso est debout et reste résilient. « Votre présence n’est pas juste pour participer au FESPACO, mais c’est un message que vous envoyez dans vos patries respectives et au monde que le Burkina Faso est debout et que nous continuons de vivre », soutient le Capitaine Ibrahim TRAORÉ.

A cette occasion, le Chef de l’État a réaffirmé́ son attachement à la culture et à l’image pour la construction d’un monde meilleur.

Il a invité́ les cinéastes à créer des contenus pour éduquer les jeunes générations sur les valeurs intrinsèques de paix, de cohésion sociale et d’harmonie. « Nous ne pouvons pas continuer à consommer ce qu’on veut nous imposer », soutient le Chef de l’État.

Le Chef de l’Etat a saisi cette occasion pour féliciter le Comité national d’organisation pour la bonne conduite des activités entrant dans le cadre de la 29e édition de cette grand-messe des cinémas d’Afrique dans la capitale burkinabè.
A l’issue de l’entretien avec le Président du Faso, le porte-parole de la délégation a indiqué́ que les cinéastes ont eu la confirmation que le Burkina Faso restera la terre de promotion du cinéma en Afrique.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

L’UE et l’Otan manquent de puissance militaire sans les États-Unis

L’UE et l’Otan manquent de puissance militaire sans les États-Unis

Ouagadougou, 27 février.(AIB)- L’Union européenne (UE) et l’Otan ne disposent pas actuellement d’une puissance militaire suffisante pour remplacer les États-Unis. C’est ce qu’a déclaré l’ancien chargé d’affaires américain en Allemagne et professeur émérite à l’université de Bonn, James Bindenagel, rapporte TASS

Selon l’ancien diplomate, les membres de l’Otan et de l’UE ne disposent pas actuellement de la puissance militaire, de l’unité économique et de la volonté politique nécessaires pour combler le vide actuellement occupé par les États-Unis.

« La perte de confiance dans les États-Unis crée un vide qui sera probablement comblé par la coopération entre Moscou, Pékin, Pyongyang et Téhéran », a déclaré M. Bindenagel. « La Chine est la vraie gagnante ici », estime-t-il.

Agence d’Information du Burkina

Fespaco : L’ancienne ministre de la Communication et de la Culture, Valérie Kaboré, apprécie les innovations de la 29e édition.

Fespaco : L’ancienne ministre de la Communication et de la Culture, Valérie Kaboré, apprécie les innovations de la 29e édition.

Elle invite le public à participer du 28 février 2025 au 1er mars au ciné Park de Saaba, une projection spéciale pour les enfants.

L’événement est organisé par le comédien Issaka Sawadogo sous la présidence du président de la Commission nationale de l’AES, Bassolma Bazié.
Agence d’information du Burkina

Concours directs 2025 : 752 postes affectés aux VDP et aux agents communautaires

Concours directs 2025 : 752 postes affectés aux VDP et aux agents communautaires

Pour les concours directs de la session de 2025, le Gouvernement a décidé́ d’affecter des effectifs à recruter aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (#VDP), aux Agents de santé à base communautaire (#ASBC) et aux enseignants communautaires.

Ainsi, 752 postes sont affectés à ces personnes qui se sont engagées pour que le Burkina Faso reste débout.

Les détails dans le tableau ci-dessous.

 

DCRP/MFPTPS

Dori : Le lycée professionnel Idrissa Yaya, une opportunité de formation en énergie solaire, élevage et agroalimentaire méconnue

Dori : Le lycée professionnel Idrissa Yaya, une opportunité de formation en énergie solaire, élevage et agroalimentaire méconnue

Dori, 22 février 2025 (AIB) – Le lycée professionnel Idrissa Yaya de Dori a organisé des journées portes ouvertes le samedi 22 février 2025, afin de permettre à la population de mieux connaître les possibilités et les potentialités qu’il offre en termes de formation professionnelle dans les domaines de l’élevage, de l’agroalimentaire et de l’électricité.

Selon Juliette Toboa, proviseure du lycée professionnel Idrissa Yaya de Dori, cet établissement a été construit en 2017, entièrement équipé de matériels techniques et ouvert à Dori.

Près d’une décennie après cette ouverture, sa structure ne semble pas être connue et adoptée par la population.

L’établissement compte 130 élèves pour 14 classes, pour une capacité d’accueil de plus de 500 élèves.

Pourtant, le lycée offre des opportunités de formation professionnelle dans des domaines prometteurs tels que l’énergie solaire et l’électrotechnique, l’élevage, l’agriculture, l’agroalimentaire et la charcuterie.

Madame Toboa demande à la population de saisir les opportunités de formation professionnelle qu’offre son établissement.

Contrairement à la pensée populaire, ce ne sont pas les élèves qui ont échoué dans l’enseignement général qui font les séries techniques et professionnelles.

Elle a rassuré que les élèves titulaires des baccalauréats des séries techniques peuvent poursuivre des études supérieures dans les universités et filières de leur choix.

Ces journées portes ouvertes ont été l’occasion pour les élèves de présenter et de vendre leurs productions, et une collecte de sang a été organisée au profit du dépôt-distributeur de produits sanguins ou banque de sang de Dori.

Ali Mamoudou Maiga
AIB Séno

Ganzourgou : Lancement de la Semaine des Langues Africaines

Ganzourgou : Lancement de la Semaine des Langues Africaines

Zorgho, 26 février 2025 (AIB) – Le haut-commissaire de la province du Ganzourgou, Mme Aminata Sorgho/Gouba, a officiellement lancé, ce mercredi 26 février 2025, les activités de la Semaine des Langues Africaines (SLA) et de la Journée Internationale de la Langue Maternelle (JILM). La cérémonie s’est tenue à l’école Laafi Béemè de Zorgho, en présence des autorités administratives, des enseignants, des élèves et des parents d’élèves.

L’événement a débuté par la montée des couleurs nationales, suivie de l’hymne national chanté en mooré, une langue locale, symbolisant ainsi l’importance de la valorisation des langues maternelles.

Dans son discours, le haut-commissaire a salué l’initiative du Ministère de l’Enseignement de Base, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales (MEBAPLN), qui, selon elle, « contribuera sans nul doute à la promotion et à la valorisation de nos langues locales ».

Mme Sorgho/Gouba a rappelé le contexte historique de la domination coloniale, qui a marginalisé les langues africaines au profit des langues européennes.

« Le colon avait tout planifié pour étouffer les langues africaines et valoriser les langues européennes. C’est ainsi que, depuis 1962, le français est à la fois la langue officielle et la langue d’enseignement au Burkina Faso, alors même que le pays compte plus d’une soixantaine de langues nationales », a-t-elle déclaré.

Elle a également souligné que cette hégémonie du français a eu des conséquences néfastes sur le développement affectif et cognitif des jeunes écoliers africains.

Le haut-commissaire a insisté sur la nécessité de promouvoir les langues nationales pour préserver l’identité culturelle et renforcer la souveraineté des peuples africains.

« Le choix des Journées des Langues Africaines et de la Journée Internationale de la Langue Maternelle par le MEBAPLN est une impérieuse nécessité pour un peuple en reconquête de son identité culturelle, de sa souveraineté et de son indépendance véritable », a-t-elle affirmé.

Elle a également lancé un appel solennel aux enseignants et aux élèves pour qu’ils s’investissent pleinement dans les activités de promotion des langues nationales, telles que les contes, la poésie, les chants, la gastronomie locale et la production littéraire en langues locales.

Un engagement fort pour l’éducation en langues nationales

La directrice provinciale en charge de l’éducation primaire, Nobila Célestine Zagré/Zoungrana, a salué la mobilisation des autorités et rappelé l’importance des langues maternelles dans l’éducation. Elle a invité tous les acteurs à s’investir dans des activités visant à promouvoir ces langues.

L’école Laafi Béemè, qui a accueilli l’événement, a été présentée par son directeur, Didier Rouamba. Ouverte en 1990 avec trois classes, l’école compte aujourd’hui six classes et 324 élèves, dont 150 filles. Elle met en œuvre les nouveaux curricula et s’engage à relever les défis de l’éducation.

En déclarant officiellement lancées les activités de la Semaine des Langues Africaines et de la Journée Internationale de la Langue Maternelle, le haut-commissaire a souhaité un bon déroulement des activités et appelé à une appropriation collective de cette belle initiative.
Agence d’information du Burkina
MS/ata

FESPACO 2025 : « Ça suffit », un film qui dénonce le viol conjugal

FESPACO 2025 : « Ça suffit », un film qui dénonce le viol conjugal

Ouagadougou, 25 février 2025 (AIB)-Le film « Ça suffit » de la réalisatrice Alimata Ouédraogo, plus connue sous le nom de Sofia, a été diffusé hier mardi. ce long-métrage de 87 minutes aborde la thématique du viol conjugal et de ses conséquences tragiques sur les familles.

Le film raconte l’histoire d’une femme, mère de deux enfants, qui subit un viol conjugal de la part de son époux.

Lassé de voir sa mère souffrir, son fils finit par dire « Ça suffit » à cette violence en tuant son père d’une balle, marquant ainsi un cri de révolte contre ce fléau social.

« Le cinéma est un moyen puissant pour transmettre un message, et ce film est un appel aux victimes à briser le silence, ainsi qu’à la société à prendre conscience de cette réalité souvent ignorée », a déclaré la réalisatrice, Alimata Ouédraogo.

À l’issue de la projection, plusieurs spectateurs ont partagé leur ressenti.

Pour Aïda Kaboré, le film est d’une grande importance et très intéressant, car il traite d’un fléau fréquent et sensibilise les femmes à dénoncer toute pratique similaire.

« Ce film est un appel aux femmes vivant cette situation à ne pas garder le silence et à porter plainte. Peu importe qu’il s’agisse du devoir conjugal, si une femme dit non, il faut respecter son choix. Le non-respect de cette décision constitue une violence », a-t-elle déclaré.

L’acteur principal, Richard, a quant à lui expliqué sa motivation et son engagement à incarner un personnage aussi méchant et cruel.

« Au départ, je me demandais si le viol conjugal existait vraiment. Après des recherches et des discussions, j’ai compris que c’était une réalité pour de nombreuses femmes, aussi bien en ville qu’en milieu rural. En tant qu’acteur, je me devais d’être la voix des sans-voix », a-t-il affirmé.

De son côté, Émilie Dioma, l’actrice principale du film, a tenu à adresser un message aux hommes :

« Il est temps que notre société comprenne que lorsqu’une femme dit non, c’est non. Il faut arrêter d’imposer un acte non consenti sous prétexte du devoir conjugal. La dénonciation est essentielle et toute plainte pour viol doit être prise en compte », a-t-elle indiqué.

Présenté en compétition officielle, « Ça suffit » suscite un fort engouement du public. La réalisatrice a annoncé que le film sera projeté en salle après le festival, notamment au Cinéma Burkina et au Nerwaya dès le 3 mars.

Agence d’Information du Burkina (AIB)
DM/yos/ata

Dori : Le nouveau préfet promet de lutter contre les défis sécuritaires, humanitaires et socio-économiques

Burkina – Sahel – Passation de charge – Préfet

Dori : Le nouveau préfet promet de lutter contre les défis sécuritaires, humanitaires et socio-économiques

Dori, 26 février 2025 (AIB) – Le nouveau préfet du département de Dori, M. Atiana Ayoyongo, a promis, lors de son installation officielle le lundi 26 février 2025 à Dori, de s’attaquer aux défis sécuritaires, humanitaires et à l’accès aux services sociaux de base auxquels est confronté ce département stratégique de la région du Sahel.

C’est en effet le 12 février 2025 que le Conseil des ministres a nommé M. Atiana Ayoyongo, précédemment directeur de cabinet du gouverneur de la région du Sahel, en remplacement de M. Abrahamané Mandéu.

En signe de reconnaissance, le nouveau préfet a exprimé toute sa gratitude aux plus hautes autorités nationales ainsi qu’à sa hiérarchie pour cette marque de confiance. Il a qualifié Dori de « terre chargée d’histoire, de richesse culturelle et peuplée d’hommes courageux et résilients ».

M. Ayoyongo a affirmé que les principaux défis à relever à la tête du département seront d’ordre sécuritaire, humanitaire et socio-économique, notamment en facilitant l’accès aux services sociaux de base.

Tout en saluant le travail accompli par son prédécesseur, M. Atiana Ayoyongo a appelé ses collaborateurs à faire preuve de loyauté afin de mener à bien la mission qui lui a été confiée.

Il a également sollicité le soutien et l’accompagnement des Forces de défense et de sécurité (FDS), des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), des services techniques, des notabilités, des organisations de la société civile (OSC) et des partenaires techniques et financiers (PTF).

Le personnel communal, par la voix de M. Issa Ouédraogo, a répondu favorablement à cet appel.

Son prédécesseur, M. Zongo Jonas, qui cumulait les fonctions de préfet des départements de Dori et Bani, a exprimé sa reconnaissance envers tous ceux dont le concours lui a permis d’accomplir sa mission à la tête de ce département.

En installant M. Atiana Ayoyongo dans ses nouvelles fonctions de préfet et de président de droit de la délégation spéciale communale de Dori, le secrétaire général de la province du Séno, M. Ganno Daouda, l’a rassuré du soutien total de la tutelle administrative.

Ali Mamoudou Maïga

Markoye : La population marche pour témoigner son soutien au capitaine Ibrahim Traoré

Burkina – Sahel – Manifestation – Soutien au Président du Faso

Markoye : La population marche pour témoigner son soutien au capitaine Ibrahim Traoré

Dori, 22 février 2025 (AIB) – La population de la ville de Markoye, dans la province de l’Oudalan, a manifesté, le samedi 22 février 2025, son soutien total au président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, ainsi qu’aux Forces de défense et de sécurité (FDS), aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et à la Confédération des États du Sahel.

Plusieurs milliers de personnes ont organisé un meeting à Markoye pour réaffirmer leur appui au chef de l’État, aux FDS, aux VDP et à la Confédération des États du Sahel.

Située au nord-est du Burkina Faso, dans la province de l’Oudalan (région du Sahel), Markoye est le chef-lieu d’une commune qui fait preuve de résilience et de résistance face aux défis sécuritaires et socio-économiques.

Ali Mamoudou Maïga

Le Royaume d’Arabie Saoudite offre 8 700 paniers alimentaires à des familles démunies

Burkina – Arabie Saoudite – Don humanitaire

Le Royaume d’Arabie Saoudite offre 8 700 paniers alimentaires .

Ouagadougou, 26 février 2025 (AIB) – L’ambassadeur d’Arabie Saoudite au Burkina, Tahad Aldosare, a remis symboliquement, ce mercredi à Ouagadougou, 8 700 paniers alimentaires à des familles démunies, à l’approche du jeûne du mois de Ramadan.

« Ce don s’inscrit dans la continuité des efforts déployés par Sa Majesté, le roi d’Arabie Saoudite, pour venir en aide aux populations démunies du Burkina Faso », a indiqué l’ambassadeur Tahad Aldosare.

Les dons sont distribués aux bénéficiaires par l’Association pour la Bienveillance Humanitaire, en coordination avec le ministère en charge de l’Action humanitaire et en partenariat avec le Centre Roi Salman pour le secours et l’action humanitaire.

Selon le représentant de l’Association pour la Bienveillance Humanitaire, Al Moubareck Ag Mohamed, chaque panier est composé de 40 kg de denrées alimentaires, répartis comme suit : 25 kg de riz, 10 kg de maïs, 3 litres d’huile, 1 kg de sel et 1 kg de sucre.

Le secrétaire permanent du CONASUR, Soumaila Zoromé, représentant la ministre en charge de l’Action humanitaire, a exprimé « toute la reconnaissance du gouvernement burkinabè au Royaume d’Arabie Saoudite pour cet accompagnement au profit des personnes démunies ».

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Burkina : Le CJ-AES sollicite l’accompagnement du Dima de Tenkodogo pour la bonne marche de sa structure

Burkina-CNJ-AES-Accompagnement-Dima

Burkina : Le CJ-AES sollicite l’accompagnement du Dima de Tenkodogo pour la bonne marche de sa structure

Ouagadougou, 26 fév. 2025 (AIB) – Une délégation du Conseil des jeunes de l’Alliance des Etats du Sahel (CJ-AES) / Section Burkina Faso, conduite par son président, Ismaël Sawadogo, a sollicité lundi à Tenkodogo, le soutien du roi de Zougrantenga, Naaba Guiguem-Pollé, pour la mise en œuvre des activités de la jeune structure, axée sur la recherche de la paix dans l’espace confédérale.

« Nous sommes venus présenter notre structure à sa Majesté et solliciter ses sages conseils, ses bénédictions et son accompagnement pour la bonne marche de notre association », a indiqué le président du Conseil des jeunes de l’Alliance des Etats du Sahel (CJ-AES) /Section Burkina Faso, Ismaël Sawadogo.
Selon M. Sawadogo, cette démarche s’inscrit essentiellement dans la recherche de la paix entre Burkinabè.

« Nous pensons que notre pays est dans un tournant décisif de son histoire et tout le monde doit apporter sa contribution pour sortir le pays de cette situation », a-t-il appelé.
De son avis, il a trouvé une oreille attentive auprès de sa Majesté.

Il nous a prodigué des conseils et cela nous donne encore plus de force pour continuer notre œuvre, a-t-il ajouté.
« Nous lui promettons de mettre en œuvre ses conseils avisés pour le bonheur de notre nation », a promis le président du CJ-AES.
Le porte-parole du Dima de Tenkodogo, a exprimé la joie de sa Majesté pour l’initiative du Conseil des jeunes de l’Alliance des Etats du Sahel (CJ-AES) /Burkina Faso.

Il a salué cette démarche qui vise à soutenir les présidents de l’AES et qui s’inscrit dans la recherche de la paix. De son avis, cela va permettre de réconcilier les jeunes, les familles, les femmes et les hommes.
« Nous sommes fiers que les jeunes se battent pour la paix. Nous soutenons tous les jeunes qui luttent jours et nuits pour que la paix revienne au Burkina Faso », a-t-il mentionné.

Cette visite du Conseil des jeunes de l’Alliance des Etats du Sahel (CJ-AES), section Burkina Faso est la première d’une série de visites auprès des autorités religieuses et coutumières du pays.

Agence d’information du Burkina
DNK/yos

USA: Trump veut un remboursement de 350 milliards de dollars investis dans l’Ukraine

Politique: Étatsunis-Ukraine-Accord-Trump

USA: Trump veut un remboursement de 350 milliards de dollars investis dans l’Ukraine

Ouagadougou, 26 fév. 2025(AIB)- Les États-Unis estiment que la signature de l’accord sur les ressources minières de l’Ukraine remboursera 350 milliards de dollars investis dans ce pays et permettra de gagner encore plus dans le futur. C’est ce qu’a déclaré le président américain Donald Trump lors de la première réunion de son gouvernement.

« Comme vous le savez, nous avons probablement investi 350 milliards de dollars, alors que l’Europe […] 100 milliards. Il s’agit d’une différence très considérable, a-t-il indiqué. L’administration précédente nous a mis dans une situation difficile, mais nous avons réussi à conclure une entente qui nous permettra de reprendre notre argent et d’en obtenir beaucoup plus dans le futur. »

« Je pense que c’est juste, car nous avons les contribuables qui ne doivent pas payer les frais, payer plus que les Européens. Nous avons donc réussi. Et nous en sommes contents », a-t-il conclu.

Le président américain a estimé mardi que Vladimir Zelenski pourrait venir à Washington dès le vendredi 28 février pour signer l’accord, même s’il a refusé de le faire précédemment, malgré la déclaration sur sa disposition à conclure une entente. Vladimir Zelenski a affirmé dans ce contexte que la version proposée à Kiev manquait de garanties de sécurité. Le 23 février, il a noté qu’il ne voulait pas signer d’accord dont le prix devrait être payé par dix générations d’Ukrainiens.

Agence d’information du Burkina

Dernières publications