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Coopération bilatérale : l’Ambassadeur Désiré Boniface SOME présente ses Lettres de créance au Président du Sri Lanka.

Coopération bilatérale : l’Ambassadeur Désiré Boniface SOME présente ses Lettres de créance au Président du Sri Lanka.

Colombo, le 29 novembre 2024

SEM Désiré Boniface SOME, ambassadeur du Burkina Faso accrédité auprès du Sri Lanka, a présenté ses Lettres de créance à Son Excellence Monsieur Anura Kumara DISSANAYAKE, Président de la République Démocratique Socialiste du Sri Lanka.

A l’occasion, l’ambassadeur SOME a transmis au Président du Sri Lanka, les salutations, les félicitations et l’amitié de son homologue Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso Chef de l’État.

Après la cérémonie de présentation des Lettres de créance, le diplomate burkinabè a été reçu en audience par le Ministre des affaires étrangères du Sri Lanka.

Les échanges ont concerné la nécessité de tenir une Commission mixte pour renforcer la coopération entre les deux pays qui existe officiellement depuis 2012.

Déjà, la partie srilankaise s’est montrée très intéressée par la coopération dans les domaines économique, scientifique et culturel, avec le souhait de prendre part à la prochaine édition du FESPACO et une rencontre entre les hommes d’affaires des deux pays.

DCRP/MAECR-BE

Soutenance de thèse en santé publique Nestor Bationo obtient son doctorat unique avec mention très honorable

Soutenance de thèse en santé publique
Nestor Bationo obtient son doctorat unique avec mention très honorable

Ouagadougou, 29 nov. 2024(AIB)- L’impétrant Nestor Bationo a appelé hier jeudi, à prendre en compte également les savoirs et savoir-faire traditionnels pour répondre aux attentes des populations, souvent réticentes face aux méthodes hormonales de planification familiale, en raison de leurs effets secondaires. Le jury a estimé ses travaux recevables et l’a jugé digne du grade de docteur en santé publique, avec mention très honorable.

La soutenance de la thèse unique de doctorat Nestor Bationo a validé sa thèse unique de doctorat en santé publique le 28 novembre 2024 à l’Université Joseph Ki-Zerbo.

Nestor Bationo a présenté un travail portant sur l’usage des méthodes naturelles ou traditionnelles par les femmes en milieu urbain, sous la direction du Pr titulaire Maxime Koiné Drabo.

Face à un jury scientifique présidé par Soura Abdramane, Pr titulaire en démographie, Nestor Bationo a défendu sa thèse devant un parterre d’universitaires et de chercheurs.

Le jury comprenait également Mme Bocoum Fadima Yaya, maître de recherche, le Pr titulaire Accray Zengbe Pétronille de l’Université Félix Houphouët-Boigny, et le Pr titulaire Ekouévi Koumavi Didier de l’Université de Lomé, au Togo.

Parents, amis et collègues de l’impétrant étaient nombreux à assister à cet événement marquant. La thèse unique de Nestor Bationo s’inscrit dans le domaine de la santé, autour de la thématique globale de la gestion des politiques et des systèmes.

Faire usage des méthodes endogènes en planification familiale

Selon le Pr Maxime K. Drabo, directeur de thèse, la recherche de Nestor Bationo a consisté à collecter et analyser des données dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive, un sujet encore tabou dans plusieurs pays.

« Le travail n’a pas été facile, mais les résultats obtenus méritent largement la mention très honorable », a-t-il déclaré.

Le Pr Drabo a souligné que cette étude permettra d’améliorer les pratiques en matière de planification familiale en intégrant les savoirs et savoir-faire endogènes.

« La santé est au service des populations. Il est donc essentiel de prendre en compte les pratiques traditionnelles dans les systèmes de santé et les politiques publiques », a-t-il affirmé.

Il a également insisté sur l’importance d’explorer davantage les savoirs endogènes pour répondre aux attentes des populations, souvent réticentes face aux méthodes hormonales de planification familiale en raison de leurs effets secondaires.

Un arsenal de méthodes naturelles

Pour Nestor Bationo, la réussite de cette thèse marque l’aboutissement de trois années de travail acharné.

Il a exprimé sa gratitude envers son encadreur et l’ensemble du jury pour leur soutien.

« Nous avons étudié les méthodes de planification familiale dites non médicales, notamment les méthodes naturelles, traditionnelles et barrières. Ces techniques s’appuient sur la connaissance du cycle menstruel, comme le collier, le coït interrompu et l’allaitement maternel », a-t-il expliqué.

L’étude a également pris en compte les pratiques des tradipraticiens homologués par le ministère de la Santé, comme l’utilisation de cordelettes pour réguler la fertilité. Certaines femmes, y compris issues de milieux instruits, ont témoigné de l’efficacité de ces méthodes.

Pour le Dr Nestor Bationo, il est urgent d’intégrer ces pratiques dans les systèmes de santé sans pour autant délaisser les autres méthodes.

« Il faut adopter une approche inclusive qui valorise toutes les options de régulation de la fertilité », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina
SRK/ata

Séjour du Chef de l’Etat dans les Hauts-Bassins : les autorités administratives et militaires réaffirment leur engagement

Séjour du Chef de l’Etat dans les Hauts-Bassins : les autorités administratives et militaires réaffirment leur engagement

(Bobo-Dioulasso, 29 novembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a reçu en audience, ce matin à Bobo-Dioulasso, respectivement les autorités administratives et les autorités militaires de la région des Hauts-Bassins.

Ce sont les autorités administratives de la région des Hauts-Bassins qui ont été les premières à être reçues par le Président du Faso. Pour le gouverneur, Mme Mariama KONATE, la délégation est venue souhaiter au Chef de l’Etat, la bienvenue dans la région des Hauts-Bassins.

« Au cours de cette audience, nous avons fait le point de l’exécution des orientations que nous avions reçues et nous avons également reçu d’autres instructions dans le cadre de l’exécution de nos missions », a déclaré le gouverneur de la région des Hauts-Bassins.

D’autres sujets ont été abordés avec le Chef de l’Etat notamment ceux liés à la réalisation d’infrastructures socioéconomiques, à la question de la salubrité dans les communes et au contrôle des prix des produits de grande consommation.

« Nous avons réaffirmé notre plein engagement à accompagner et à exécuter toutes les instructions du Chef de l’Etat avec beaucoup d’engagement et de disponibilité », a indiqué Mme Mariama KONATE.

A la suite des autorités administratives, le Président du Faso a reçu les autorités militaires et paramilitaires de la région des Hauts-Bassins.
Selon le commandant d’arme de la place de Bobo-Dioulasso, le Chef de bataillon Lassané PORGO, commandant de la deuxième région militaire, il s’est agi surtout de présenter au Chef de l’Etat « la situation sécuritaire dans notre zone, les actions que nous avons pu mener avec son appui, et les actions futures qui doivent être menées dans le cadre de la sécurisation de notre zone d’intervention ».
L’ensemble de la hiérarchie des Forces de défense et de sécurité de la région a été très attentif aux instructions du Chef suprême des Forces armées nationales et s’est engagé à poursuivre, ensemble, la lutte pour la libération de leur zone d’intervention, selon le Chef de bataillon, Lassané PORGO.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Ligue 1/11e journée : les Electriciens confortent leur fauteuil de leader

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Ligue 1/11e journée : les Electriciens confortent leur fauteuil de leader

Ouagadougou, 29 nov. 2024 (AIB) – Les Electriciens de l’AS SONABEL ont conforté jeudi leur première place dans le Faso Foot Ligue 1 en battant au stade municipal Issoufou Joseph Conombo de Ouagadougou l’Etoile filante de Ouagadougou (EFO) par le score de 2 buts à 0, à la faveur de la 11e journée.

Les buts de l’AS SONABEL ont été marqués par Amadou Koné (12e) et Aboubacar Traoré (36e). L’EFO enregistre sa 4e défaite d’affilé et s’enfonce dans le classement, elle qui était dans le trio de tête à l’entame de la saison.

Les Gabelous de l’AS Douanes qui faisaient du surplace, renouent avec une victoire face au RCK, pendant que l’ASFA-Y a chuté à Bobo-Dioulasso (1-0) face au RCB. L’USFA et l’ASFB ont partagé la poire en deux en réalisant un match nul de 0 but partout, tout comme Salitas FC qui est revenu de Sya avec un précieux nul face à Vitesse FC (1-1). Le Real du Faso du Faso et le Rahimo FC se sont également séparés dos à dos (2-2).

Le Sporting des Cascades est allé s’imposer à Koudougou face à l’ASEC-K (0-1) pendant que l’USCO et le SC Majestic ont fait jeu égale de 1 but partout.

C’est l’attaquant de l’AS Douanes Boakye Maxwell en 11 matchs qui est le meilleur buteur avec 8 buts, suivi de Chérif Badra Ali Barro (Rahimo FC) et de Aboubacar Traoré (AS SONABEL) avec 5 réalisations.

Tous les résultats de la 11e journée

AS SONABEL – EFO : 2-0

RCK – AS DOUANES : 0-2

RCB – ASFA-Y : 1-0

USFA – ASFB : 0-0

VITESSE FC – SALITAS FC : 1-1

REAL DU FASO – RAHIMO FC : 2-2

ASEC-K – SPORTING CFC : 0-1

USCO – SC MAJESTIC : 1-1

Classement à l’issue de la 11e journée

1ere : AS SONABEL : 23pts+11

2: USFA : 21pts+5

3: ASFB : 20pts+6

4: RAHIMO FC : 19pts+5

5: AS DOUANES : 18pts+6

6e RCB : 18pts+4

7e RCK : 16pts-3

8e REAL DU FASO : 16pts

9e MAJESTIC SC 15pts+3

10e VITESSE FC : 13pts+7

11e SPORTING FC : 13pts-1

12e EFO : 11pts-2

13e ASFA-Y : 10pts-5

14e SALITAS FC 10pts-7

15e USCO : 7pts-14

16e ASECK : 5pts-15

Programme de la 12e journée

Dimanche 01/12/2024

ASFA Y # ASECK (Stade municipal Issoufou Joseph Conombo, 15h30)

EFO # VITESSE FC (terrain USFA, 15h30)

SPORTING FC # USCO (Stade municipal de Banfora, 15h30)

SC MAJESTIC # USFA (Stade municipal de Ziniaré, 15h30)

RAHIMO FC # AS SONABEL (Stade Wobi de Bobo, 15h30)

Lundi 02/12/2024

AS DOUANES # REAL DU FASO (Terrain USFA, 15h30)

SALITAS FC # RCB (Stade municipal Issoufou Joseph Conombo, 15h30)

ASFB # RCK (Stade Wobi, 15h30)
Agence d’information du Burkina
as/ata

Léraba : Les activités de la 2e édition de semi-marathon de la paix des pics de Sindou lancées 

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Léraba : Les activités de la 2e édition de semi-marathon de la paix des pics de Sindou lancées

Sindou, (AIB)-Le haut-commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo, a lancé, le jeudi 28 novembre 2024, les activités de la 2e édition de semi-marathon intitulé ‘’semi-marathon de la paix des pics de Sindou’’.

C’est dans l’objectif de valoriser les loisirs environnementaux, touristiques et sportifs de la province à travers la pratique du sport, que la direction provinciale en charge des Sports de la Léraba, a initié le semi-marathon de la paix des pics de Sindou.

Ceci, afin de donner de la compétition aux athlètes nationaux d’une part et d’autres parts favoriser une plus grande visibilité des sites touristiques de la Léraba.

Prévues se dérouler sur trois jours, les activités ont été lancées ce jeudi 28 novembre 2024 sous le thème : « Sport, facteur de résilience et de cohabitation entre les communautés et Forces de défense et de sécurité », sous la présidence du haut-commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo.

Une conférence sur le thème, du slam inter établissement et un cross suivi d’aérobic, une course cycliste et des jeux de société, seront au menu.

Tout comme le haut-commissaire de la province de la Leraba, le directeur en charge des Sports, Aboubacar Dao, ont traduit leurs reconnaissances aux différents ministres et partenaires qui ont œuvré pour que l’organisation du semi-marathon.

Pour la première autorité de la province, l’idée de cette organisation est née suite à l’appel de chef de l’Etat qui était que ‘’les filles et les fils du pays de s’unir, main dans la main pour faire face à l’hydre terroriste ‘’.

«Ainsi, ce semi-marathon de leur ressort est une vitrine pour la promotion de la paix et de cohésion sociale  entre les communautés de la Léraba», a-t-il ajouté.

Il faut noter que les festivités concernent la commune urbaine de Sindou et celle rurale de Douna.

Agence d’information du Burkina

MK/hb/yo

 

Cascades : Le personnel du gouvernorat s’immatricule au Régime d’assurance maladie Universelle (RAMU

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Cascades : Le personnel du gouvernorat s’immatricule au Régime d’assurance maladie Universelle (RAMU)

Banfora, (AIB) – Le personnel du gouvernorat des Cascades avec à leur tête le gouverneur, Florent Badabouè Bazié, s’est fait immatriculer le mercredi 26 novembre 2024, au Régime d’assurance maladie universelle (RAMU). Le gouverneur de la région des Cacades a été le premier à se faire enrôler, donnant ainsi le top départ des travaux.

Pour bénéficier des services d’assurance maladie universelle, les travailleurs du secteur informel devront cotiser 4 000 FCFA par mois, les travailleurs indépendants du secteur formel 15 000 FCFA et les fonctionnaires 2,5% de leurs revenus mensuels sur les 5% requis, a expliqué la directrice régionale du travail et de la protection sociale des Cascades, Pingwendé Syntiche Guebré.

M. Guebré a remercié le gouverneur pour sa disponibilité à accompagner cette belle initiative du gouvernement dans les Cascades et la mobilisation du personnel du gouvernorat. Ce qui témoigne de leur adhésion au régime d’assurance maladie universelle, a-t-il indiqué.

M. Bazié a encouragé la délégation de la direction régionale du travail et de la protection Sociale des Cascades et la Caisse nationale de sécurité sociale de Banfora.

Le premier responsable de la région des Cascades a lancé un appel à toutes les populations de la région des Cascades à adhérer à cette vision du gouvernement et à s’immatriculer massivement à ce régime qui est vraiment sociale. Il a également rassuré de tout mettre en œuvre pour mobiliser les populations afin qu’elles puissent se faire immatriculer avec l’appui de tous les techniciens.

Agence d’information du Burkina

JPY/dnk/ata

Ganzourgou/Mois de solidarité : Plus de 3 millions FCFA récoltés en faveur des plus démunis à Zorgho

Burkina-Ganzourgou-Mois-Solidarité

Ganzourgou/Mois de solidarité : Plus de 3 millions FCFA récoltés en faveur des plus démunis à Zorgho

Zorgho, (AIB) – Du 23 au 25 novembre 2024, la maison des jeunes et de la culture de Zorgho a accueilli la 17ᵉ édition du mois de la solidarité, organisée sous le haut patronage de la gouverneure de la région du Plateau Central, Sy Assétou Barry/Traoré, et le parrainage de Naba Kontoemgoulbo II, chef coutumier de Boudry. Cet événement, marqué par une forte mobilisation, visait à renforcer la solidarité au sein de la population et à collecter des fonds en faveur des plus vulnérables.

« Solidarité, facteur de cohésion sociale dans le Ganzourgou », c’est sous ce thème que le mois de la solidarité a été célébré à Zorgho. Durant les trois jours, les participants ont pu découvrir des stands d’exposition-vente de produits locaux, mettant en lumière la richesse et le savoir-faire artisanal et culinaire de la province. Les soirées étaient animées par des prestations artistiques qui ont captivé les spectateurs et insufflé un esprit de fête et de cohésion sociale. Ces animations, qui réunissaient des artistes locaux de renom, ont culminé lors de la soirée de clôture du 25 novembre, où un spectacle époustouflant a ravi une large audience avec la présence remarquable de la gouverneure de la région du plateau central, Sy Assétou Barry/ Traoré, de la haut-commissaire du Ganzourgou, Aminata Sorgho/ Gouba et du parrain, Sa Majesté Naba Kontouem-goulbo II, chef coutumier de Boudry.

Lors de cet événement, une collecte de fonds a permis de récolter 1 220 350 FCFA sur place, selon le comité d’organisation. Au total, plus de 3 millions de FCFA ont déjà été mobilisés pour soutenir les populations en situation de vulnérabilité, un chiffre qui devrait augmenter avec les contributions encore attendues.

Présent à l’événement, le Tom Naaba, représentant du chef de Zorgho, a exprimé sa gratitude envers la gouverneure, la haut-commissaire et l’ensemble des autorités administratives pour cette initiative et leur présence effective. Il a souligné l’engagement du chef de Zorgho à encourager la solidarité en mobilisant des ressources au sein de sa communauté pour soutenir les plus démunis.

Dans son discours, la haut-commissaire, Aminata Sorgho/ Gouba a adressé des remerciements à l’ensemble des participants pour leur forte mobilisation. Elle a également exprimé sa gratitude aux parrains ( Naba Kontouem-goulbo II de Boudry, El Hadj Issaka Ouédraogo dit Zougnazaguemda, Vincent Kaboré, Arnaud Kaboré) et toutes les bonnes volontés dont l’implication a été déterminante pour la réussite de l’événement. Elle a salué les artistes pour leur participation gracieuse qui a enchanté les festivités.

Des acquis impressionnants des éditions passées

Selon Aminata Sorgho/ Gouba, le mois de la solidarité, institué en 2022 a su, au fil des années, produire des résultats significatifs au plan national.

A l’en croire, en 2022, plus de 200 millions de FCFA ont été collectés, et en 2023, le montant a atteint 300 millions de FCFA. Ces fonds ont permis de loger 15 ménages vulnérables répartis dans plusieurs régions du pays.

En 2023, 3 099 personnes ont reçu une aide alimentaire, 220 malades ont bénéficié de soins médicaux, et 144 individus ont été accompagnés dans la mise en œuvre d’activités génératrices de revenus.

Un appel à l’unité et à la tolérance

Naba Kontoemgoulbo II a, au nom de tous les parrains, salué la pertinence de cette initiative dans un contexte marqué par l’insécurité. Il a exhorté la population à cultiver la tolérance et la cohésion sociale, valeurs essentielles pour un retour à la paix. Il en outre insisté sur la nécessité de maintenir ces actions de solidarité pour renforcer l’unité nationale et faire du Plateau Central un modèle de solidarité et de résilience.

Cette édition a su allier traditions locales et esprit d’entraide, montrant que, même dans l’adversité, l’unité et la solidarité demeurent des leviers puissants pour le développement.

Agence d’information du Burkina

MS/dnk/ata

Renforcement de l’axe Ouagadougou-Moscou : le Vice-Premier ministre russe, Alexandre NOVAK en visite au Burkina Faso

Renforcement de l’axe Ouagadougou-Moscou : le Vice-Premier ministre russe, Alexandre NOVAK en visite au Burkina Faso

(Ouagadougou, le 29 novembre 2024)

Le Vice-Premier ministre russe, Alexandre NOVAK est arrivé dans la capitale burkinabè dans la nuit du jeudi à vendredi.

Il conduit une forte délégation, composée des membres du gouvernement, des représentants du parlement et du secteur privé de la Fédération de Russie.

A l’aéroport international de Ouagadougou, la délégation russe a été accueillie par une équipe gouvernementale burkinabè, conduite par le ministre d’Etat ministre de la Défense et des Anciens Combattants, qui avait à ses côtés le ministre en charge de l’Administration territoriale, celui en charge des Infrastructures, ainsi que Secrétaire général et plusieurs autres cadres du ministère des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur.

Les émissaires de Moscou sont au Burkina Faso, dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail.

Dans l’agenda de leur séjour, une rencontre technique entre les deux ministres en charge de la défense de la Fédération de Russie et du Burkina Faso, tenue dès l’arrivée de la délégation.

Au cours de la matinée de ce vendredi le 29 novembre 2024, le Vice-Premier ministre russe et sa délégation, auront une séance de travail avec la partie burkinabè, dirigée par le Chef du gouvernement Appolinaire Joachimson KYELEM de Tambèla.

A cette séance de travail, les deux délégations devront discuter de plusieurs volets techniques de leur coopération.

La visite de cette importante délégation vient encore témoigner de la vitalité des relations entre le Burkina Faso et la Fédération de Russie, un partenariat dynamique formalisé par la signature et la mise en œuvre de plusieurs accords.

Il faut noter que le Vice-Premier ministre russe Alexandre NOVAK et sa délégation, ont entamé une tournée dans les trois pays de l’Alliance des Etats de Sahel.

Après le Mali et le Burkina Faso, la délégation russe se rendra au Niger.

DCRP/MAECR-BE

Le Sénégal veut se débarrasser de la présence militaire française (Président)

Le Sénégal veut se débarrasser de la présence militaire française (Président)

Ouagadougou, 28 nov. 2024(AIB)-Le président de la République sénégalaise, Bassirou Diomaye Faye, a estimé jeudi, que son pays doit se dépouiller de la présence militaire française au nom de sa souveraineté.

« Le Sénégal est un pays indépendant, c’est un pays souverain et la souveraineté ne s’accommode pas de la présence de base militaire dans un pays souverain », a dit le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye dans un entretien à l’AFP.

D’après lui, soixante-cinq ans après l’indépendance du Sénégal, « les autorités françaises doivent aussi envisager d’avoir un partenariat dépouillé de cette présence militaire-là, mais qui soit un partenariat riche, un partenariat fécond, un partenariat privilégié et global comme nous l’avons avec beaucoup d’autres pays ».

Le président Faye a fait mention de la mise à jour de la doctrine militaire de son pays.

« La doctrine militaire impose évidemment qu’il n’y ait plus de bases militaires de quelque pays que ce soit au Sénégal, mais elle impose aussi d’autres évolutions dans la coopération militaire avec ces différents pays qui entendent encore la maintenir avec le Sénégal », a expliqué Bassirou Diomaye Faye.

En rappel, le Tchad réaffirmant pleinement et entièrement sa souveraineté, a décidé ce même 28 novembre 2024 du départ des militaires français de son territoire.

Le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont exigé et obtenu le départ de plusieurs troupes étrangères de leurs territoires.
Agence d’information du Burkina

Le Tchad expulse l’armée française de son territoire

Le Tchad expulse l’armée française de son territoire

Ouagadougou, 28 nov. 2024(AIB)-Le Tchad a mis fin jeudi, à la coopération militaire avec la France et s’est dit disposé à faciliter le retrait des troupes de l’ancienne puissance coloniale de son territoire de façon harmonieuse.

« L’armée française restera au Tchad », affirmait le 7 mars 2024 depuis N’Djamena, l’envoyé d’Emmanuel Macron pour l’Afrique, Jean-Marie Bockel.

M. Bockel s’est lourdement trompé car les autorités tchadiennes ont décidé ce 28 novembre 2024, du départ du millier de soldats français stationnés dans le pays.

« Après 66 ans de la proclamation de la République du Tchad, il est temps pour le Tchad d’affirmer sa souveraineté pleine et entière, et de redéfinir ses partenariats stratégiques selon les priorités nationales », indique un communiqué de la diplomatie tchadienne.

Selon la même source, cette décision marque un tournant historique et a été prise après une analyse approfondie.

« Le Tchad (…) s’engage à respecter les modalités prévues pour sa résiliation, y compris le délai de préavis, et à collaborer avec les autorités françaises afin d’assurer une transition harmonieuse », lit-on encore dans le communiqué.

En rappel, la présence de l’armée française dans certaines de ses ex colonies en Afrique, est de plus en plus dénoncée par la jeunesse et par des panafricanistes.

Avant le Tchad, le Mali, le Burkina et le Niger ont obtenu le départ des troupes françaises de leurs territoires.
Agence d’information du Burkina

Burkina : Le ministre de la Sécurité salue les 34 ans d’engagement et de sacrifices du policier Brahima Dougouri

Burkina : Le ministre de la Sécurité salue les 34 ans d’engagement et de sacrifices du policier Brahima Dougouri

Ouagadougou, 28 nov. 2024(AIB)-Le ministre de la Sécurité Mahamoudou Sana a salué jeudi, l’engagement et les sacrifices de l’adjudant-chef de police Brahima Dougouri, durant 34 ans contre l’insécurité et le terrorisme au sein du GUMU-11.

« Le ministre de la sécurité, Mahamoudou Sana a reçu en audience dans l’après-midi de ce jeudi 28 novembre 2024, le commandant du Groupement des Unités Mobiles d’Intervention (GUMI-11) accompagné de l’Adjudant-chef de Police Brahima Dougouri.
L’objectif de cette rencontre est de présenter la reconnaissance des plus hautes autorités et celle du ministère de la Sécurité à l’endroit de l’Adjudant-chef de Police Brahima DOUGOURI qui a pris sa retraite au front.
En effet, malgré son âge avancé, il s’est engagé avec honneur et volontairement au sein du GUMI-11 et a été déployé à plusieurs reprises jusqu’au 5 octobre 2024, date à laquelle il est appelé à faire valoir ses droits à la retraite.
« Vous avez, avec patriotisme, apporté votre contribution fort inestimable, à la stabilisation de zones à forts défis sécuritaire, au retour des populations dans leurs localités respectives et au renforcement du partenariat Police-Populations dans plusieurs localités de notre chère Patrie. Puisse ce bel exemple de don de soi et d’amour pour la patrie, inspirer plus d’un. Avec mes vives félicitations et mes vœux de douce et paisible retraite », peut-on lire sur l’attestation de reconnaissance qui lui a été décernée par le Ministre Mahamadou SANA.

Visiblement ému, l’Adjudant-Chef DOUGOURI a exprimé sa gratitude pour cette reconnaissance et renouvelé sa disponibilité à servir, si besoin. « Je faisais simplement mon travail de policier. Je ne savais pas que ce que je faisais était aussi exceptionnel. J’invite les jeunes encore sur le terrain à respecter leurs engagements et à maintenir le cap pour la victoire finale », a-t-il déclaré.

Après 34 années de carrière exemplaire, couronnées par un engagement sans faille même dans les contextes les plus difficiles, l’Adjudant-Chef de Police Brahima DOUGOURI a pris sa retraite dans une localité à forts défis sécuritaires, incarnant le courage et le dévouement au service de la Nation. »

DCRP Sécurité
Le titre et le lead sont de l’AIB

Burkina : Une campagne de collecte d’archives et d’artéfacts de la révolution d’août 1983 prévue du 1er au 31 décembre

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Burkina : Une campagne de collecte d’archives et d’artéfacts de la révolution d’août 1983 prévue du 1er au 31 décembre

Ouagadougou, 28 nov. 2024 (AIB)-Le Projet de construction des infrastructures du Mémorial Isidore Noël Thomas Sankara a annoncé, ce jeudi après-midi à Ouagadougou, une campagne de collecte d’archives et d’artéfacts de la révolution d’août 1983. Celle-ci se tiendra du 1er au 31 décembre 2024 à l’échelle nationale et internationale.

« Cette campagne vise à rassembler les documents, objets, témoignages et souvenirs qui font écho à l’esprit de cette révolution et qui sont immédiatement disponibles », a déclaré le président du projet, Étienne Lompo, lors d’une conférence de presse organisée pour l’occasion.

Étienne Lompo a expliqué que cette initiative poursuit trois objectifs principaux.

Le premier est de préserver l’histoire du Burkina Faso en rassemblant les archives et les artéfacts pour alimenter les services d’archives, les bibliothèques et, particulièrement, la Maison des mémoires et la bibliothèque numérique, qui font partie des infrastructures prévues dans le projet de construction du mémorial.

Le deuxième objectif est d’éduquer les générations futures. En collectant ces documents et objets, le projet entend transmettre aux jeunes générations les luttes et sacrifices qui ont façonné l’histoire du Burkina Faso.

Enfin, cette initiative vise à promouvoir le dialogue social.

Selon Étienne Lompo, la révolution a été une période marquée par des innovations mais aussi des conflits.

« En invitant chacun à partager ses souvenirs et ses expériences, nous souhaitons favoriser un dialogue inclusif autour de notre histoire commune, permettant ainsi de renforcer notre cohésion sociale », a-t-il souligné.

Cette première campagne sera réalisée en collaboration étroite avec le Comité international du Mémorial Thomas Sankara et sous la supervision du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme.

Un budget de 15 millions de FCFA a été alloué à l’activité, couvrant les frais de déplacement pour la campagne et la médiatisation de l’événement.

Le président du Comité international du Mémorial Thomas Sankara, le Colonel-Major à la retraite Daouda Traoré, s’est réjoui de cette initiative.

« Après plusieurs tentatives de destruction des archives liées au président Thomas Sankara, ce projet arrive à point nommé pour sauvegarder la mémoire du père de la révolution d’août 1983 », a-t-il déclaré.

Il a également annoncé que d’autres campagnes similaires suivront, à raison de deux par an.

Le capitaine Thomas Sankara a dirigé la Haute-Volta à partir du 4 août 1983, renommant le pays Burkina Faso le 4 août 1984. Il a été assassiné le 15 octobre 1987.

En reconnaissance de son rôle historique, il a été élevé au rang de Héros de la Nation lors d’une séance du Conseil des ministres tenue le 4 octobre 2023.
Agence d’information du Burkina
WIS/ata

Forum MEDays au Maroc : le ministre Traoré porte la voix du Burkina Faso et des pays de l’AES

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Forum MEDays au Maroc : le ministre Traoré porte la voix du Burkina Faso et des pays de l’AES

Ouagadougou, 28 nov. 2024 (AIB) – Dans le cadre de la participation du Burkina Faso aux MEDays 2024, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, Karamoko Jean Marie Traoré, a animé ce jeudi 28 novembre 2024, à Tanger, au Maroc, un panel sur la résurgence de l’Afrique, aux côtés de panélistes issus du monde politique et du système des Nations Unies.

Portant la voix des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) lors de ce panel, le ministre Traoré a particulièrement insisté sur le fait que la résurgence de l’Afrique ne peut se réaliser qu’en plaçant l’Africain au cœur des politiques publiques.

Selon lui, le continent africain doit promouvoir un développement endogène, fondé sur ses propres capacités et valeurs, conformément à la vision portée par les chefs d’État de l’AES.

Il a invité les Africains à se départir des clichés négatifs sur leur continent et à mettre en avant l’image d’un Africain travailleur, intelligent et capable de mener une réflexion stratégique pour garantir un avenir radieux à l’Afrique.

Tout en mettant en lumière les progrès réalisés dans le domaine sécuritaire au sein des pays de l’AES, Karamoko Jean Marie Traoré a souligné l’importance cruciale de la sécurité dans le renouveau du continent africain.

Il a estimé que cette question doit être abordée sous un angle global et mutuel, à l’image de la coopération entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger dans le cadre de l’AES.

De manière générale, les panélistes ont convenu que la résurgence de l’Afrique passe par la souveraineté et la résilience des pays africains.

Pour ce faire, les États africains doivent investir davantage dans l’éducation, l’enseignement supérieur et la recherche, tout en œuvrant à l’unité, à la paix et à la sécurité du continent.

La 16e édition du Forum MEDays (Forum du Sud) s’est ouverte le mercredi 27 novembre 2024 à Tanger, au Royaume du Maroc, sous le thème « Souverainetés et résiliences : vers un nouvel équilibre mondial ». Elle est placée sous le très haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Lors de l’ouverture des travaux, le président de l’Union des Comores, pays invité d’honneur, a appelé au respect du principe de souveraineté des États et à l’esprit de dialogue dans la gestion des conflits mondiaux.

Il a exhorté les dirigeants du monde à penser aux générations futures en adoptant des stratégies communes et inclusives, afin de bâtir un monde plus stable, équilibré et résilient.

Pour les autres intervenants de la cérémonie d’ouverture, le Forum de Tanger doit être un espace de réflexion et d’échanges pour les nations du Sud, afin de contribuer au nouvel équilibre mondial.

« L’Afrique ne doit pas suivre où le monde mène, mais doit plutôt éclairer le chemin de demain, » a affirmé le Premier ministre de la République de Sao Tomé-et-Principe.

En rappel, les MEDays 2024 réunissent environ 7 000 participants issus de 112 pays.

Agence d’information du Burkina
DCRP/MAECR-BE

Burkina: Le visage actuel de la communication présenté à des nouveaux étudiants

Burkina: Le visage actuel de la communication présenté à des nouveaux étudiants

Ouagadougou, (AIB)-Le Collectif des Jeunes Communicants du Burkina (CJCB) a organisé, le samedi 23 novembre 2024, à Ouagadougou, la première édition de la Journée d’accueil et d’orientation des nouveaux étudiants en communication.

À l’ère du numérique, le monde des médias et de la communication connaît de profondes transformations. C’est dans cette dynamique que le CJCB a initié une journée dédiée aux nouveaux étudiants.

Placée sous le thème : « Le visage actuel de la communication : défis et opportunités pour les jeunes étudiants », cette rencontre avait pour objectif d’accueillir et de guider ces derniers dans leur parcours académique et professionnel.

Le président du CJCB, Gustave Konaté, a souligné l’importance de cette initiative pour les jeunes : « L’objectif est de vous orienter sur un métier passionnant mais exigeant. Soyez curieux, innovants et porteurs de valeurs éthiques, car chaque mot que vous diffusez peut transformer la société. »

Le parrain de la cérémonie, Sylvain Vebamba, conseiller spécial du président de l’Assemblée législative de Transition, a invité les étudiants à développer un esprit critique et à cultiver l’audace : « Vous êtes appelés à devenir des leaders d’opinion et des acteurs de transparence et de démocratie. »

Pour sa part, le Directeur général de la Communication, Yirmalè Frédéric Some, représentant le ministre d’État en charge de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, a évoqué les défis et les opportunités du métier.

« Vous devrez allier rigueur, professionnalisme et responsabilité sociale. Le monde attend de vous des voix crédibles et des messages porteurs de vérité. », a conseillé M. Somé.

Il a salué l’initiative et souligné son importance : « Cette plateforme est une opportunité pour comprendre les rouages d’un métier stratégique pour notre société. Elle vous prépare à relever les défis de la communication et du journalisme. »

Créé en 2023, le Collectif des Jeunes Communicants du Burkina se veut un espace de formation, de mentorat, de réseautage et une tribune d’insertion professionnelle pour les jeunes.

« D’autres activités sont prévues, notamment des formations de renforcement des capacités au profit des membres dans plusieurs disciplines de la communication, des séances de mentorat pour approfondir la maîtrise de ces métiers, ainsi que des partenariats avec des entreprises et institutions pour faciliter l’insertion professionnelle des membres », a précisé Gustave Konaté.

Agence d’information du Burkina
GK/ata

Nuits atypiques de Koudougou (NAK) : la 29e édition se tient sous le thème : « Culture et sauvegarde du foncier rural »

Nuits atypiques de Koudougou (NAK) : la 29e édition se tient sous le thème : « Culture et sauvegarde du foncier rural »

Koudougou, (AIB)-La 29e édition des Nuits atypiques de Koudougou (NAK) a été lancée. Du 27 novembre au 1er décembre 2024, la cité du cavalier rouge vibrera au rythme des activités de ce festival.

L’édition 2024 met en avant la sauvegarde du foncier rural. Selon le directeur des NAK, Koudbi Koala, la culture devrait être un levier essentiel pour protéger et sauvegarder le foncier.

Pour lui, si la gestion du foncier n’est pas optimale, c’est parce que la culture est en déclin.

Il a pointé du doigt l’abandon des pratiques culturelles locales au profit de modes de vie importés, qui ont perturbé l’harmonie naturelle entre la culture et son terroir.

À l’en croire, cette désarticulation au Burkina Faso est devenue un problème socioculturel qui interpelle tout le monde, car elle fragilise les valeurs de respect de l’environnement et de nos milieux de vie.

Il a évoqué comme preuve les nombreuses incompréhensions débouchant sur des conflits liés à la gestion et à l’attribution des parcelles ou des espaces cultivables.

Ainsi, d’éminentes personnalités et des professeurs-chercheurs se réuniront lors d’un colloque à l’université Norbert Zongo pour débattre de cette problématique devenue un véritable casse-tête.

Le thème retenu pour le colloque est : « Protection du patrimoine culturel africain à l’épreuve des grands travaux d’aménagement du territoire et d’exploitation minière ».

Outre ce colloque, le programme de la 29e édition des NAK reste inchangé. Il comprend des spectacles live sur quatre nuits avec quatre artistes par soirée, venus du Burkina Faso, d’Algérie, du Mali, du Niger, de la Côte d’Ivoire et du Pakistan.

Il y a également une rue marchande avec près de deux cents exposants, un espace gastronomique et l’espace Kombi Zaka, qui propose des ateliers d’initiation pour environ une centaine d’enfants afin de transmettre les traditions et les valeurs locales.

Cependant, la réalisation des infrastructures pour abriter le siège des NAK, un projet cher au promoteur, tarde à se concrétiser en raison des « recherches infructueuses de financements ». Koudbi Koala a donc lancé un appel aux bonnes volontés pour soutenir ce projet.

Le parrain de cette édition, le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, représenté par son chargé de mission, Borgia Somda, a salué le thème de cette édition.

Selon lui, il reflète la volonté des organisateurs d’aider son ministère à trouver des solutions aux nombreuses difficultés qui minent actuellement le foncier au Burkina Faso.

Il a ajouté : « Inutile donc de préciser que les conclusions des travaux du colloque sont ardemment attendues par notre ministère. »

En réponse à l’appel de Koudbi Koala pour le projet d’infrastructures, le représentant du ministre a déclaré : « Il faut désormais travailler à impliquer d’autres secteurs qui pourraient intéresser des partenaires d’investissement. »

Il a conclu en affirmant qu’il est temps pour toutes les parties prenantes de se mobiliser pour trouver les fonds nécessaires au développement du festival.

Le représentant du ministre en charge de la Culture, Boukary Nikiema, a, tout en déclarant ouverte la 29e édition, salué la résilience et l’engagement des organisateurs des NAK.
Agence d’information du Burkina
PB/ata

SITHO 2024 : le Premier ministre se réjouit de la tenue de la 14e édition

SITHO 2024 : le Premier ministre se réjouit de la tenue de la 14e édition

Ouagadougou, 28 nov. 2024 (AIB) – Le Premier ministre burkinabè, représenté par le ministre d’État en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié, a exprimé jeudi sa joie pour la tenue effective de la 14e édition du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO), dans un contexte de crise.

« C’est une fierté pour le Burkina Faso, malgré les défis sécuritaires, de continuer de dérouler ses grandes manifestations culturelles, dont le Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) », a déclaré, au nom du chef du gouvernement, le ministre d’État en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié.

Pour lui, la tenue de la 14e édition du SITHO est une preuve supplémentaire que le Burkina Faso reste debout et résolument engagé à garantir les conditions nécessaires à son développement.

Le ministre d’État a saisi l’occasion pour rendre hommage à l’ensemble des forces combattantes engagées dans la lutte contre l’insécurité et dans la protection des sites touristiques.

Bassolma Bazié s’exprimait le jeudi 28 novembre 2024 à Ouagadougou, lors de l’ouverture de la 14e édition du SITHO, prévue du 28 novembre au 1er décembre 2024 dans la capitale burkinabè.

Placé sous le thème : « Tourisme, facteur de valorisation des identités et de la diversité culturelle », cet événement a connu la participation des Républiques sœurs du Mali et du Niger, pays invités spéciaux.

Pour le ministre Bazié, en alliant tourisme et valorisation des identités culturelles, le SITHO 2024 a le mérite de proposer à chaque citoyen des produits touristiques dans lesquels il se reconnaît.

« Ce salon doit être un cadre de rencontres d’affaires, de découverte de nos réalités, de brassage culturel, mais aussi de réjouissance pour traduire notre résilience malgré l’adversité », a affirmé le ministre d’État.

À l’en croire, le tourisme permet à l’homme de se construire, de renforcer la cohésion sociale entre citoyens et communautés, en ce sens qu’il lui offre l’opportunité de méditer et d’entrer en contact avec d’autres hommes et d’autres milieux.

Pour le ministre d’État en charge du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, le SITHO 2024 constitue un cadre pour revaloriser davantage les potentiels touristiques et démontrer que l’espace AES, et en particulier le Burkina Faso, reste une destination incontournable.

Il a saisi l’occasion pour inviter les Burkinabè à promouvoir le tourisme interne, tout en étant les premiers visiteurs de leur patrimoine touristique et culturel.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Sissili : L’ONG Action éducation célèbre en différé la journée mondiale de l’enfance 

Burkina-Sissili- Célébration- Journée

Sissili : L’ONG Action éducation célèbre en différé la journée mondiale de l’enfance 

Léo, 27 nov. 2024(AIB)- L’ONG Action éducation, à travers son projet  «Investir dans l’éducation et la protection de la petite enfance (IEPPE), en collaboration avec le ministère  en charge de l’Education a célébré  en différé le mercredi 27 novembre 2024 à Léo, la journée mondiale de l’enfance. C’était sous la présidence du haut- commissaire de la province de la Sissili, Tewindé Isaac Sia.

La célébration de la journée mondiale de l’enfance sous le thème : « protéger les droits de l’enfant: un engagement de tous pour un avenir meilleur », s’est tenue le  mercredi 27 novembre 2024 à Léo.

Selon les organisateurs, ladite journée  est célébrée le 20 novembre de chaque année, pour promouvoir et défendre les droits de l’enfant dans le monde entier.

Le directeur provincial en charge de l’éducation préscolaire primaire, Soungalo Traoré a exprimé toute sa reconnaissance à l’endroit des premiers responsables de l’ONG Aide et Action, à travers son projet IEPPE pour le choix porté sur la province de la Sissili, pour célébrer la journée mondiale de l’enfance.

À l’instar des autres provinces, la province de la Sissili connaît un faible taux de préscolarisation a- t- il évoqué.

Pour lui, cette situation s’explique par le fait que la communauté méconnaît l’importance des Centre d’éducation et d’éveil préscolaire (CEEP) pour l’épanouissement des enfants.

  1. Traoré a également indiqué que la présence des tous petits dans les circuits d’apprentissage préscolaire permet aux parents et aux mères de vaquer librement à leurs occupations et de mener des activités génératrices de revenus (AGR).

De son avis, l’accompagnement du projet IEPPE en faveur  des CEEP de la Circonscription d’éducation de base (CEB) de Léo facilitera la transition entre le préscolaire et le primaire et améliora le taux d’accès et de maintien  à l’école primaire.

Il a rassuré l’ONG Action éducation et l’ensemble des partenaires de son entière disponibilité et de celle des acteurs à œuvrer pour la réussite du  projet dans la CEB de Léo.

Pour la coordinatrice du projet IEPPE, représentant la directrice pays de l’ONG Aide et action Burkina, Florence Fanjarinoro, la journée représente  un cadre important de réflexions sur les responsabilités collectives envers les enfants et à garantir leurs droits fondamentaux.

Le haut- commissaire de la Sissili, Tewindé Isaac Sia a invité l’ensemble des acteurs à agir pour garantir à chaque enfant un avenir où il pourra grandir en toute sécurité, s’épanouir et contribuer au développement de la société.

M. Sia a remercié l’ONG Action éducation et ses partenaires pour toutes ses actions en faveur de la promotion des droits de l’enfant.

Les trois CEEP ont été gratifiés de fournitures scolaires par le projet IEPPE. Aussi, cinq écoles primaires de la CEB de Léo ont reçu chacune, un globe terrestre et une carte géographique.

La journée mondiale de l’enfance a été couplée à celle internationale de la langue maternelle marquée par une montée des couleurs au CEBNF de Léo, en présence des autorités locales, des corps constitués et des acteurs du système éducatif.

Agence  d’information du Burkina

OAN/NO/ATA

 

Loroum : Des producteurs reçoivent des intrants et des équipements agricoles

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Loroum : Des producteurs reçoivent des intrants et des équipements agricoles

Titao, (AIB)-Le haut-commissaire de la province du Loroum, Djibril Bassolé, a remis, le  mardi 26 novembre 2024 à Titao, des intrants et des équipements agricoles gracieusement offerts par le ministre en charge de l’Agriculture.

30 tonnes de semences de pomme de terre, 24 tonnes d’engrais NPK, 1 000 tubes PVC, 100 appareils de traitement, 100 arrosoirs, 10 motopompes, ont composé le lot de matériel mis à la disposition des  producteurs et productrices pour la relance de leurs activités agricoles dans la province du Loroum.

Ce matériel a été remis par le ministre en charge de l’Agriculture, Ismaël Sombié, aux autorités régionales pour le compte de la province du Loroum.

« Nous sommes très contents. Ce don est comme une femme qu’on donne à un homme. C’est un réel besoin de notre population », a indiqué le responsable des maraîchers de Titao, Daouda Kirakoya.

Pour Lizata Kagoné, une des bénéficiaires, elles vont sensibiliser les femmes à se remettre au travail.

« Il faut qu’elles arrivent à tirer profit de ce don car quand on te lave le dos, il faut laver ton ventre », a-t-elle indiqué.

Le haut-commissaire de la province du Loroum, Djibril Bassolé, a invité les producteurs à faire bon usage.

« Nous avons reçu un don du ministère de l’agriculture à remettre aux producteurs. Tout le monde sait que le Loroum est la zone de production de la pomme de terre, il faut qu’on se battent pour bien produire », a souligné l’autorité provinciale.

Il a par ailleurs ajouté que l’État a joué sa partition et qu’il appartient aux producteurs de jouer la leur.

« Nous allons veiller à la bonne utilisation des semences et équipements agricoles », a soutenu le haut-commissaire Bassolé.

Il faut noter que c’est le 22 novembre 2024 que le ministre en charge de l’Agriculture, Ismaël Sombié, a remis aux autorités régionales du Nord, un lot d’intrants et de matériel d’équipements agricole à distribuer gratuitement aux producteurs du Loroum.

Agence d’information du Burkina

ASO/hb/yo

Kossi/Commune de Nouna : Le budget 2025 de plus de 140 millions F CFA adopté

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Kossi/Commune de Nouna : Le budget 2025 de plus de 140 millions F CFA adopté

Nouna, (AIB)-Les membres statutaires de la délégation spéciale de la commune de Nouna, ont adopté, ce mardi 26 novembre 2024, le budget  primitif de l’exercice 2025 de la commune qui s’élève à 140 724 434 F CFA, équilibré en ressources et en dépenses. C’était sous la présidence du président de la délégation spéciale de la commune, Souleymane Tiono.

La 4e session ordinaire de l’année 2024 de la délégation spéciale de la commune de Nouna, s’est tenue le mardi 26 novembre 2024.

Le président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Nouna, Souleymane Tiono, a invité les membres statuaires à une pleine participation aux travaux afin que le budget primitif de l’exercice 2025 réponde aux attentes de la population.

La majorité des membres présents ont adopté à l’unanimité le budget primitif de l’exercice 2025 de la commune de Nouna qui s’élève à 140 724 434 F CFA, équilibré en ressources et en dépenses.

Selon le comptable de la mairie, Justin Dakio, a présenté le budget et répondu aux préoccupations des membres statutaires.

La lecture et l’amendement du procès-verbal de la troisième session ordinaire a permis d’apporter des corrections dans la forme.

La mise en place du comité de gestion des 15 tricycles offerts à la commune de Nouna dans le cadre de l’initiative présidentielle pour le développement communautaire, a été reportée en attendant les instructions officielles relatives à leur gestion.

Agence d’information du Burkina

AC/hb/yo

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