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Passoré : La journée mondiale de l’alimentation célébrée en différé sous le signe de la promotion de l’agroécologie

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Passoré : La journée mondiale de l’alimentation célébrée en différé sous le signe de la promotion de l’agroécologie

Yako, 30 nov.2024(AIB)-L’ Association pour la protection de l’environnement et du développement rural (APEDR) a commémoré en différé les 29 et 30 novembre 2024 à Yako, la Journée mondiale de l’ Alimentation (JMA) sous le signe de la promotion de l’ agroécologie.

Les acteurs de l’ agroécologie et les autorités administratives, coutumières et religieuses, militaires et paramilitaires se sont retrouvés à Yako les 29 et 30 novembre 2024 pour commémorer en différé pour la deuxième fois consécutive la Journée mondiale de l’Alimentation (JMA) célébrée le 16 octobre de chaque année.

Placée sous le thème : « Promouvoir l’ agroécologie et l’agriculture biologique pour des systèmes alimentaires plus durable et plus résilientes au Burkina Faso », cette commémoration de 48 heures dédiée à l’alimentation et ses produits dérivés se veut une tribune de promotion et de valorisation des filières agroécologiques dans la région du Nord.

L’initiative est portée par L’ Association pour la protection de l’environnement et du développement rural (APEDR) basée à Yako et spécialisée, entre autres, dans la technique de récupération des terres dégradées dans la région, dans un contexte de changements climatiques.

La cérémonie a été présidée par le gouverneur de la région du Nord, représenté par le directeur provincial en charge de la Culture du Passoré, Gombila Koala.

Durant deux jours, les participants à ce grand rendez-vous de promotion des productions agroécologiques endogènes ont eu droit plusieurs panels.

Le premier panel présenté par le chef de service de la législation, règlementation des organisations professionnelles, interprofessionnelles et consulaires, Ezzedine Bamogo a porté sur le thème « Rôles et mandats des organisations paysannes, dans la fournitures des services à leurs membres dans le contexte des systèmes alimentaires et de l’offensive agrosylvopastorale. ».

Le deuxième panel livré par le coordonnateur du projet Béo-Neeré, Abdoul Razack Bélemgnegré a porté sur : « L’entrepreneuriat agro écologique, quelle alternative pour une insertion socioprofessionnelle réussie ? ».

Le troisième thème a été développé par le Président de lONG Terre à vie, Ali Tapsoba a concerné : « L’impact des OGM sur l’alimentation. »

Le quatrième panel présenté par le chef du programme agroforesterie et amélioration des ligneux à lINERA, Dr Wendpouiré Arnaud Zida était : « Agriculture et climat : assurer les besoins alimentaires des populations et répondre aux défis des dérèglements climatiques. »

La dernière communication a, quant à elle été livrée par le directeur technique du Conseil National de l’Agriculture Biologique (CNABio), Souleymane Yougbaré. Elle a porté sur le thème : « défis majeurs de la transformation des systèmes alimentaires durables en Afriques de L’Ouest : Cas spécifique du Burkina Faso.

En plus des panels suivis d’échanges et de débats, les acteurs et participants ont pu découvrir des mets locaux et des produits agroécologiques exposés dans les stands de la foire régionale.

Cette célébration de la journée mondiale de l’alimentation dans la région du Nord a été aussi marquée par la remise de matériels, de prix et d’attestations de reconnaissance remises par L ‘Association pour la protection de l’environnement et du développement rural (APEDR ) et ses partenaires.

L’ APEDR a bénéficié de l’accompagnement de plusieurs partenaires, à savoir lONG SOLIDAGRO, CNABIO, SPONG, Slow-Food, PRO-ARIDES et de Universite Joseph Ki-Zerbo pour la tenue de la JMA.

Le président du comité d’organisation de la JMA, Sayouba Bonkoungou, lors de la cérémonie officielle des travaux a d’abord fait une brève présentation de l’ APEDR.

M. Bonkoungou a, en outre expliqué que l’APEDR est une organisation de développement local dont l’objectif est de faire la promotion de l’agroéconomie, de l’agriculture biologique, en vue de garantir la souveraineté alimentaire.

Il sest dit satisfait de la réussite de l’organisation tout en faisant cas des innovations majeures qui ont été entre autres, les sorties- terrain, les visites des stands d’expositions, les actions de récupération des terres dégradées etc.

Agence d’information du Burkina

ZES/NO/ATA

Gourma : Une nutritionniste tchadienne s’abreuve de l’expérience d’un centre de formation

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Gourma : Une nutritionniste tchadienne s’abreuve de l’expérience d’un centre de formation

Fada N’Gourma, (AIB)-La nutritionniste tchadienne, Rose Ramata Djimadoum, a visité les 23 et 24 novembre 2024, le Cabinet d’étude notre santé (CNS) à Fada N’Gourma, qu’elle a découvert sur les réseaux sociaux.

Le Cabinet d’étude notre santé (CNS) à Fada N’Gourma a reçu la visite, de la nutritionniste tchadienne, Rose Ramata Djimadoum, qui a placé sa confiance au centre en suivant plusieurs cours de formation en ligne.

Selon Mme Djimadoum, elle a décroché 13 parchemins dans les domaines comme le Wash en situation d’urgence, le montage des ONG et coopératives, santé mentale et soutien psychosocial en situation d’urgence humanitaire entre autres.

Elle est consultante-formatrice et les parchemins lui ont facilité l’accès à plusieurs emplois dans le public comme dans les Organisations non gouvernementales (ONG) dans son pays d’origine.

La nutritionniste a déclaré que la raison de son déplacement de N’Djamena à Fada N’Gourma, est due au professionnalisme, à la technicité et à l’altruisme dont fait preuve le staff dudit centre.

Rose Ramata Djimadoum a indiqué vouloir s’appuyer sur les expériences et les compétences des vaillants formateurs pour ouvrir un centre de formation de ce genre dans la république du Tchad.

Elle a exhorté les jeunes burkinabè en quête d’emploi, d’avoir confiance au centre de formation en se formant davantage « car leur salut pourrait venir de là ».

Créé le 1er octobre 2021, le Cabinet d’études notre santé dont le siège est à Fada N’Gourma, est un centre de formation professionnelle et internationale.

Plusieurs types de formations sont dispensés dans ce cabinet, entre autres, la gestion de projets humanitaires et suivi-évaluation, la coordination de l’action humanitaire, la gestion de stress et la technique de recherche de l’emploi.

Des milliers de jeunes y ont suivi des formations certifiantes, des études externes, des conseils et des consulting multisectoriels en présidentiel ou en ligne.

Le CNS est présent dans 12 pays de l’Afrique francophone avec des points focaux régionaux et des représentants nationaux dans chacun des pays concernés.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/yo

Nahouri/Justice : La maison d’arrêt et de correction de Pô désormais fonctionnelle

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Nahouri/Justice : La maison d’arrêt et de correction de Pô désormais fonctionnelle

Pô, (AIB)-Le directeur général de l’administration pénitentiaire, Sabila Sawadogo, a informé, ce vendredi 29 novembre 2024 par une note d’information, la population de la région du Centre-Sud et particulièrement celle de la province du Nahouri, que la maison d’arrêt et de correction de Pô est officiellement fonctionnelle depuis le jeudi 28 novembre 2024.

La maison d’arrêt et de correction de Pô est officiellement fonctionnelle depuis le jeudi 28 novembre 2024, a indiqué une note d’information signée le vendredi 29 novembre 2024 par le directeur général de l’administration pénitentiaire, Sabila Sawadogo.

Le document précise que «tous les détenus du ressort du Tribunal de Grande Instance de Pô, précédemment incarcérés à la prison de Manga, ont été transférés à la Maison d’Arrêt et de Correction de Pô».

Les visites aux détenus, selon la note, peuvent se faire dorénavant dans ladite maison de correction.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

Burkina : Le premier ministre invite les burkinabè à souscrire massivement à l’assurance maladie universelle

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Burkina : Le premier ministre invite les burkinabè à souscrire massivement à l’assurance maladie universelle

Ouagadougou, 03 déc. 2024 (AIB)-Le premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, s’est enrôlé, mardi, à l’assurance maladie universelle et a invité les Burkinabè à souscrire massivement, car selon lui, la santé n’a pas de prix.

« J’invite tous les Burkinabè à souscrire massivement. La contribution peut paraître élevée pour certains, mais comme on dit, la santé n’a pas de prix », a indiqué le premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla.

Il a indiqué que le taux de la contribution à l’assurance maladie sera revu avec le temps, mais que chaque citoyen doit penser d’abord à sa santé et celle de sa famille.

« C’était un projet qui tenait à cœur le capitaine Thomas Sankara, dans le but de préserver la santé des Burkinabè. L’acte que je viens de poser

aujourd’hui, c’est peut-être un retour au passé », a-t-il dit.

Le premier ministre s’exprimait mardi, à Ouagadougou, lors sa séance d’immatriculation à l’assurance maladie universelle.

« Cette assurance maladie est un minimum de garantie en cas de maladie, pour soutenir tous ceux qui vont souscrire. Le jour où ils tomberont malades, ils auront un recours pour se faire soigner », a soutenu Apollinaire Kyelem de Tambèla.

Le directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU), Soumaïla Gamsoré, a affirmé que les autorités de la Transition ont fait de l’assurance maladie universelle une priorité inscrite dans le plan d’action pour la stabilisation et le développement.

« C’est une volonté politique pour aider chacun de nous sur le territoire national, de se soigner et de témoigner notre solidarité en cas de maladie», a ajouté M. Gamsoré.

Il a expliqué que plus de 250 000 personnes sont déjà enregistrées depuis le lancement en octobre 2024 avec plus de 45 000 personnes dans la base des données biométriques.

Pour ce qui concerne les travailleurs de l’économie formelle, Soumaila Gamsoré a fait savoir que la contribution est de 5% sur le salaire brut, à raison de 2,5% pour les travailleurs et 2,5% pour l’employeur.

« Les acteurs de l’économie informelle contribuent à hauteur de 4000 F CFA, 2% pour les pensionnaires et 4000 F CFA pour des acteurs indigents, à la charge de l’Etat », a-t-il dit.

Le directeur général de la CNAMU, a souligné que les membres de famille qui peuvent bénéficier des prestations du régime sont les conjoints, les enfants, les enfants sous-tutelle et les enfants adoptés.

« Le panier de soins concerne les actes des infirmiers au niveau des hôpitaux, l’imagerie, la chirurgie et la radiographie. La chirurgie esthétique est exclue», a-t-il soutenu.

M. Gamsoré a noté que pour souscrire, il faut d’abord s’immatriculer sur le site de la CNAMU où passer au siège de l’institution. Une attestation et une carte d’immatriculation seront remises aux bénéficiaires et trois mois après l’immatriculation, ceux-ci peuvent bénéficier des différentes prestations.

«Sur les soins de santé, le travailleur paie 30 % et la CNAMU les 70 % », a conclu le directeur général.

Créé en septembre 2015 par le gouvernement, le Régime de l’assurance maladie universelle (RAMU) a pour objectif d’assurer la prise en charge des soins en cas de maladie ou de maternité.

Agence d’information du BurkinaH

B/no/yo

l’AMR organise une journée des communautés riche en couleur à Sebba

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l’AMR organise une journée des communautés riche en couleur à Sebba

Sebba, 1er déc. 2024, (AIB)-L’Association monde rural (AMR) a organisé une journée des communautés le 30 novembre 2024 dans la cour de la mairie de Sebba, a constaté l’AIB sur place.

Cette journée a réuni plusieurs communautés de la commune notamment, les Gourmantchés, les Peulhs, les Haoussas, les Mossis, les Tamachèques, les Gourounsis et les Bissas. Il s’agissait en cette journée de permettre à chaque communauté de valoriser sa culture à travers les mets locaux, la danse et l’habillement traditionnelle.

Comme mets locaux, il y avait du lait frais et caillé pour les Peulhs, le tchobal, le gappal, le lait et le piment pour les Haoussas, le to des Gourounsis et des Gourmantchés, les arachides et les serpents des Bissa, le « gaounré » (beignets) et le « babenda » (sauce) des Mossis etc. En plus des mets locaux, les Yarsés ont fait une démonstration sur la conduite des ânes.

Les Peulhs ont fait une simulation sur un voyage de nomade, les Bellas ont présenté des flèches et des épées et les Gourmantchés ont présenté des dabas, des coupe-coupe et des flèches et des bijoux. La population a répondu présente.

Selon Fadima Ali, une femme de la communauté, « nous sommes contentes d’être là ce matin pour valoriser notre culture. Nous avons présenté le tchobal avec et sans piment. C’est un met local fait à base du petit mil et du lait. On peut le boire avec ou sans lait, avec ou sans piment. Il est très riche en nutriment et nous le faisons pour l’honneur et la considération de nos hommes. C’est-à-dire après un repas comme le tôt ou le riz, on donne à l’homme pour son plaisir. Certaines personnes le consomment directement comme repas principal ».

Pour Amadou Mamoudou représentant le PDS, « nous sommes très contents de recevoir l’AMR dans nos locaux. Elle offre une occasion à nos communautés d’avoir des cadres de retrouvaille et d’échanges sur beaucoup de choses. Vous avez vu ce matin comment tout le monde est content. En cette période de menace terroriste à Sebba et à Solhan, ces activités nous permettent d’oublier un temps soit peu les soucis mais en même temps, de renforcer les liens entre les communautés ».

« Nous voulons que l’association continue ces activités parce que c’est une occasion pour les communautés de communier ensembles autour des valeurs que chacun peut donner à l’autre. C’est aussi une occasion pour nous de dire merci au PCRSS qui accompagne l’association mais aussi qui fait beaucoup de réalisations dans notre commune. Nous allons profiter dire merci à nos FDS et VDP qui ont répondu présent malgré leur calendrier chargé. Avec eux, nous sommes confiant pour réaliser ces genres d’évènements dans la tranquillité ».

L’AMR est une association présente dans la commune de Sebba œuvrant dans le domaine de la cohésion sociale pour le bonheur des populations. Elle a organisé plusieurs activités à Sebba en cette période d’insécurité avec l’appui du Projet communautaire de relèvement et de stabilisation du Sahel (PCRSS).
Agence d’information du Burkina
mam/as/ata

Des vivres et non vivres offerts aux enseignants résilients de Diapaga

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Des vivres et non vivres offerts aux enseignants résilients de Diapaga

Diapaga 3 déc. 2024 (AIB)-La veille citoyenne, les points focaux de l’initiative présidentielle pour le développement communautaire ont organisé le samedi 30 novembre 2024 à Diapaga, une cérémonie de remise de vivres et de l’argent aux enseignants volontaires du primaire et du secondaire de la ville de Diapaga.  

Une tonne et demi de vivres composés essentiellement de sept sacs de 100kg de mil, trois sacs de 100kg de maïs, un sac de 100kg d’arachide, un sac de 100kg de haricot et un sac de 100kg de riz non étuvé, en plus d’une somme de deux cent cinq mille (205.000 F CFA).  C’est à travers ce geste que les parents d’élèves de la ville ont fait parlé leur cœur à l’endroit de quarante et un (41) professeurs des écoles primaires, des lycée et collèges qui ont accepté de dispenser gratuitement les cours en attendant l’arrivée des enseignants de l’Etat qui tardent à rejoindre la Tapoa, leurs postes d’affectation.

Pour Pierre Yonli, point focal de IPDC, « nous sommes très sensibles à ce geste patriotique de ces hommes qui ont accepté d’inculquer gratuitement le savoir à leurs jeunes frères pour sauver l’année scolaire 2024-2025. C’est donc fort de cela que nous avons sensibilisé la population qui a été réceptive à notre appel d’accompagner les enseignants volontaires de Diapaga ».

En rappel c’est suite à la rencontre du 5 novembre sur les échanges autour des difficultés que rencontrent les enseignants, mais aussi sur les défis à relever pour sauver l’année scolaire 2024-2025 que les parents avaient pris l’initiative d’accompagner les enseignants volontaires. Les parents d’élèves avaient dès lors réaffirmé leur disponibilité à accompagner mais surtout à répondre aux sollicitudes du personnel enseignant pour l’atteinte des objectifs communs de l’éducation dans la Tapoa à sa        voir, « la croisade contre le péril éducatif dans la Tapoa ».

Ce geste ne sera pas le dernier car les parents d’élèves promettent d’accompagner ces nouveaux enseignants chaque mois jusqu’à l’arrivée effective de ceux affectés dans la province.

Ces vivres reçus, selon Bapougouni Gnoula, porte-parole des bénéficiaires « nous permettront de subvenir à nos besoins alimentaires qui se posent avec acquitté dans la Tapoa ». Il a loué et magnifié ce geste qui selon lui est un signal fort d’encouragement car devant les galvaniser et leur donner abnégation et ardeur au travail.

La cérémonie de remise s’est déroulée en présence du Directeur provinciale en charge de l’éducation de la Tapoa, Pascal Thiombiano et du proviseur du lycée Untaani de Diapaga, Boureima Ouédraogo.
Agence d’information du Burkina
LKB/AS/ATA

 « Filga d’or 2024 » : La  2ème édition  se tiendra le 28 décembre 2024 à Ouahigouya

Burkina- Ouahigouya-Culture

 « Filga d’or 2024 » : La  2ème édition  se tiendra le 28 décembre 2024 à Ouahigouya

Ouahigouya, 02 décembre 2024 (AIB)-L’Association art au service du développement en collaboration avec la maison Wendabo événementiel pro service ont animé une conférence de presse le samedi 30 novembre 2024 à Ouahigouya où le programme de la deuxième édition des activités du Filga d’Or 2024 a été dévoilé.

La culture est un élément fondamental dans toutes les actions de développement d’une nation. Elle est un facteur de cohésion sociale et du vivre ensemble. En dépit du contexte sécuritaire très difficile que traverse le Burkina Faso, en particulier la région du Nord, des acteurs culturels, très résilients veulent consacrer une nuit pour honorer ceux qui se sont illustrés dans la culture et le sport dans la région.

C’est dans ce sens que l’Association art au service du développement en collaboration avec la maison Wendaabo événementiel pro service ont animé une conférence de presse le samedi 30 novembre à Ouahigouya pour dévoiler au public le programme de la deuxième édition de « Filga d’or 2024 », une  cérémonie qui se veut pour objectif, reconnaitre les mérites des acteurs culturels et sportifs de la région du Nord.

Pour le secrétaire général  de l’Association art au service du développement Issiaka Tégwindé Savadogo, « la présente conférence de presse a pour but de dévoiler au public burkinabè les grandes lignes des Filga d’or 2024.  Avec la crise sécuritaire très difficile dans la région, il ya des braves fils et filles qui se sacrifient pour faire vivre la région à travers la culture et le sport. Nous tenons à reconnaitre leurs mérites et traduire  notre solidarité pour promouvoir la culture et le sport par cette cérémonie ».

« Cette initiative est très salutaire. Si avec le contexte sécuritaire très difficile il y a des acteurs qui mouillent les maillots pour tenir haut le secteur culturel et du sport, il faut reconnaitre  leurs mérites. Nous disons merci à l’ensemble des organiseurs du Filga d’Or pour les initiatives. Donc nous invitons la jeunesse de la région à l’union sacrée, à rester mobiliser au tour de nos autorités pour le retour de la paix dans notre pays. Nous leurs affirmons notre soutien total » a laissé entendre le directeur provincial en charge de la culture du Yatenga Souleymane Ouédraogo.

Filga d’or 2024 est à sa deuxième  édition, pour la réussite M .Ouédraogo sollicite l’accompagnement de tous les fils et filles de la région. Le rendez-vous c’est pour le 28 décembre 2024 dans la cité de Naaba Kango.
Agence d’Information du Burkina
pn/as/ata

SITHO et fête du 11 décembre, traités par les quotidiens

Burkina-Presse-Revue

SITHO et fête du 11 décembre, traités par les quotidiens

Ouagadougou, 3 dec. 2024 (AIB)-Les parutions de ce mardi reviennent sur la clôture du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et le décryptage du Premier ministre sur la fête nationale du 11 décembre.

L’Observateur Paalga titre à sa Une « Fête nationale : le PM interroge la pertinence du 11 décembre ».

Le doyen des quotidiens privés du Burkina, écrit que « le 5 Août tombe en pleine saison pluvieuse. Il est donc difficile d’organiser des festivités soutenues en cette période, raison pour laquelle les festivités auraient été déplacées au 11 décembre ».

Le quotidien d’Etat Sidwaya affiche à sa Une « Fête nationale : le choix du 11-décembre décrypté par le Premier ministre ».

Le journal indique que « le 11 décembre ne marque pas une date de rupture pour un nouveau départ mais une date d’évolution dans le cadre des perspectives déterminées par le colonisateur ».

Le quotidien souligne que « concernant le 11-décembre, date de la commémoration de l’indépendance du Burkina Faso, le chef du gouvernement a expliqué que les autorités de l’époque ont estimé que cette date marque une étape importante dans l’histoire du pays ».

Et le quotidien privé, Le Pays, de rapporter qu’il « appartient à chacun de s’insérer dans l’histoire du pays toujours en marche surtout du bon côté de l’histoire ».

Sous un autre volet, Sidwaya titre : « SITHO 2024 : un pari réussi ».

Pour le quotidien de tous les Burkinabè, « la tenue de l’édition 2024 est une preuve supplémentaire de la résilience de tous les acteurs du secteur du tourisme et de l’hôtellerie éprouvés par la situation sécuritaire ».

Le doyen des quotidiens privés du Burkina, L’Observateur Paalga, les rideaux de la 14e édition du SITHO 2024, sont tombés au soir du 1er décembre dans la capitale burkinabè. « Des prix spéciaux ont été décernés dans les catégories meilleur agent de comptoirs, meilleur concessionnaire de véhicule de tourisme. Meilleur valet de chambre, meilleur garçon de café, meilleur stand région, pays et professionnel et art culinaire ».
Agence d’information du Burkina
YK/AS/ATA

La France bientôt sans gouvernement à cause des tensions politiques

La France bientôt sans gouvernement à cause des tensions politiques

Ouagadougou, 2 déc. 2024 (AIB) – Le gouvernement du Premier ministre français, Michel Barnier, formé difficilement en septembre 2024 en raison des tensions politiques, pourrait sombrer dans les prochains jours, rapportent plusieurs médias.

Cette situation s’explique par le dépôt de motions de censure par l’extrême droite et la gauche, opposées à la politique budgétaire du Premier ministre.

Pour rappel, la France est paralysée par une grave crise politique depuis plusieurs mois, car aucun parti ne disposant de la majorité à l’Assemblée nationale.

Agence d’information du Burkina

Passoré/Sécurité routière : Une association sensibilise les populations au port de casques à Arbollé 

Burkina-Passoré- Campagne-Port-Casques-Sensibilisation

Passoré/Sécurité routière : Une association sensibilise les populations au port de casques à Arbollé

Yako, 30 nov. 2024(AIB)-L’Association monde rural (AMR) a organisé le samedi 30 novembre 2024 à Arbollé, une campagne de sensibilisation sur la sécurité routière, à travers le port du casque pendant la circulation.

L’Association monde rural (AMR), facilitateur de la mise en œuvre du Projet communautaire de relèvement et de stabilisation pour le Sahel(PCRSS) a mobilisé le samedi 30 novembre 2024,dans la commune rurale d’Arbollé, une série d’activités en lien avec la sécurité routière au profit d’une trentaine de jeunes, d’hommes et de femmes dont l’âge est compris entre 18 et 35 ans.

A moto et munis de leurs casques de protection crânienne, les caravaniers ont parcouru les artères du chef-lieu de la commune durant plus d’une heure et trente minutes.

Pendant leur passage, ils ont reçu des messages de bonne conduite à observer pendant la circulation routière, en vue de préserver des vies.

A entendre le chef de mission de l’AMR, Salif Sawadogo, la caravane motorisée vise à promouvoir les bons comportements à observer dans la circulation routière pour diminuer le nombre de victimes d’accidents de la route.

De façon spécifique, la caravane motorisée sur la campagne de sensibilisation routière, dans les communes partenaires du PCRSS du Nord, avait entre autres, pour objectif d’organiser des animations publiques , encourager les citoyens à se former sur le code de la route et de doter au moins de jeunes filles et garçons de casques de protection.

En vue de faire comprendre aux citoyens de la localité la nécessité du port de casque en circulation, des émissions radiophoniques ont été réalisées sur les ondes de la radio femme et développement de Arbollé, au profit des auditeurs de cette radio communautaire.

A terme, la campagne de sensibilisation au port de casque devrait contribuer à la réduction des nombres d’accidents et de décès liés à la circulation de la route dans cette localité du Passoré, située à environ 70 kilomètres de Ouagadougou.

Présents à la caravane, des spécialistes et techniciens de la sécurité routière, à savoir la police nationale et des moniteurs d’auto-écoles ont adressé des messages de sensibilisation au port du casque de protection ainsi qu’à la règlementation routière aux populations.

C’est le cas du moniteur d’auto-école, Dieudonné Sawadogo qui a fait comprendre qu’il était du devoir des promoteurs d’auto-écoles, de joindre leur image à cette initiative qui leur permet d’agir par la sensibilisation afin de réduire les accidents de la route.

L’activité a été bien appréciée par la population qui s’est fortement mobilisée pour réserver un accueil cordial aux caravaniers.

Outre la caravane motorisée, un cross populaire, des jeux concours sur la sécurité routière, une conférence publique et une émission interactive en Français et en langue locale mooré ont été initiées par l’AMR, en vue de porter plus loin les messages de bonnes pratiques en matière de sécurité routière.

Agence d’information du Burkina

ZES/NO/ATA

 

Burkina : Un ancien ministre de l’Industrie appelle à labelliser le concentré de tomates ‘’A’DIAA’’

Burkina : Un ancien ministre de l’Industrie appelle à labelliser le concentré de tomates  ‘’A’DIAA’’

Ouagadougou, 2 déc. 2024 (AIB) – L’ancien ministre de l’Industrie, Harouna Kaboré, acteur clé de la labellisation des pagnes Faso Dan Fani et Koko Dunda, du chapeau de Saponé et du beurre de karité, a appelé lundi à labelliser le concentré de tomates  ‘’A’DIAA’’.

« C’est une excellente nouvelle de voir une usine de transformation de tomate émerger au Burkina Faso, précisément à Bobo-Dioulasso, la capitale économique », a écrit Harouna Kaboré, ancien ministre en charge de l’Industrie, lundi sur sa page Facebook.

Selon lui, cette usine, qui produira de le tomate concentré sous la marque « A’DIAA », à l’image de « Bobo Kadi », représente un pas significatif vers la valorisation des matières premières locales, un levier clé pour le développement endogène.

L’initiative illustre la capacité du Burkina Faso à transformer ses richesses agricoles en produits finis, favorisant la création d’emplois et le dynamisme économique local, a-t-il ajouté.

Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a inauguré, samedi 30 novembre 2024 à Bobo-Dioulasso (Ouest), une usine disposant d’une capacité de transformation de 100 tonnes de tomates fraîches par jour, permettant une production de 800 kilogrammes de produits finis par heure.

L’usine confiée à la gestion de la Société burkinabè de tomates (SOBTO), a été réalisée à hauteur de 7,5 milliards de FCFA, très majoritairement grâce à des cotisations populaires.

Harouna Kaboré a estimé que la labellisation de la marque « A’DIAA » renforcerait sa compétitivité sur les marchés régional et international.
« C’est en multipliant ce type d’initiatives que le Burkina Faso consolidera son indépendance économique et son rôle sur les marchés régionaux et internationaux », a-t-il déclaré.

Pour l’ancien ministre, chaque Burkinabè doit croire en l’industrialisation et s’investir dans un réarmement industriel basé sur la transformation locale des matières premières, condition essentielle pour un développement endogène durable.

En rappel, Harouna Kaboré a été ministre en charge du Commerce et de l’Industrie de 2018 à 2021 sous le président Roch Marc Christian Kaboré. Il est également le fondateur du mouvement « Endogène », une organisation de la société civile qui promeut un retour aux sources comme levier de développement.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Zoundwéogo : Renforcement des capacités des acteurs en charge de la gestion des conflits communautaires

Zoundwéogo : Renforcement des capacités des acteurs en charge de la gestion des conflits communautaires

Manga, 2 déc. 2024 (AIB)-Des acteurs impliqués dans la prévention et la gestion des conflits communautaires dans la province du Zoundwéogo (Centre-Sud) ont entamé, lundi, une session de renforcement des capacités en techniques de prévention, de résolution et de transformation des conflits communautaires. Cette initiative est portée par l’ONG ADRA (Adventist Development and Relief Agency) Burkina Faso.

L’atelier, d’une durée de deux jours, regroupe une soixantaine de participants, dont des membres des Observatoires provinciaux, communaux et villageois de prévention et de gestion des conflits du Zoundwéogo, des représentants des coordinations provinciales de femmes et de jeunes, ainsi que des responsables et agents des services techniques provinciaux en charge des droits humains et de l’action humanitaire.

Selon Edmond Gue, directeur national de l’ONG ADRA Burkina Faso, cette formation a été organisée en collaboration avec la direction régionale des Droits humains, de la Promotion de la Citoyenneté et de la Paix du Centre-Sud. Elle vise à « renforcer les capacités des acteurs clés afin de leur permettre de prévenir et de résoudre efficacement les conflits communautaires dans leurs localités respectives».

L’activité s’inscrit dans le cadre du projet « Coexistence pacifique entre communautés hôtes et déplacés internes », déployé dans les provinces du Bazèga, du Nahouri et du Zoundwéogo grâce au soutien financier d’ADRA République tchèque.

Durant cette session, les participants travailleront sur des outils et techniques de prévention, de résolution et de transformation des conflits communautaires, à travers des communications et des échanges.
Pour Souleymane Sawadogo, directeur régional des Droits humains, de la Promotion de la Citoyenneté et de la Paix du Centre-Sud, cet atelier est une opportunité précieuse pour « doter les membres des différents observatoires du Zoundwéogo des compétences nécessaires pour agir efficacement sur le terrain ».

Il a également salué l’appui de l’ONG ADRA Burkina, qui, par son action, contribue à renforcer les capacités des acteurs des cellules locales du Secrétariat permanent de l’Observatoire national de Prévention et de Gestion des Conflits Communautaires (SP-ONAPREGECC). Dans une région comme le Centre-Sud, qui accueille de nombreuses personnes déplacées internes et fait face à des conflits récurrents, notamment fonciers, ce renforcement des capacités est essentiel pour garantir une cohésion sociale et une paix durables, a souligné M. Sawadogo.

Edmond Gue a précisé que, dans les prochains jours, une session similaire sera organisée à l’intention des acteurs de la province du Bazèga.

Agence d’information du Burkina
MZ/ata

Namentenga/Montée des couleurs : Les FDS dévoilent leurs futures actions pour minimiser les accidents de la route

Burkina-Namentenga-Citoyenneté

Namentenga/Montée des couleurs : Les FDS dévoilent leurs futures actions pour minimiser les accidents de la route

Boulsa 2 déc. 2024 (AIB)- Le préfet et Président de la délégation spéciale (PDS) communale de Boulsa, Issaka Sangla a présidé ce lundi 2 décembre 2024, la cérémonie solennelle de montée des couleurs, 1re du genre dans ladite commune, en présence des forces vives. Saisissant l’occasion, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont dévoilé leurs actions à venir, en vue de minimiser les risques d’accidents de la route, très récurrents et mortels.

Habillés pour la plupart en Faso danfani, les forces vives de la commune ont suivi avec intérêt la montée des couleurs ce lundi 2 décembre 2024 à Boulsa. Pour l’occasion, le ditanyè a été chanté en langue nationale moré par les élèves.

Constatant avec regret des pertes en vie humaine suite aux nombreux accidents de la route, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont démontré l’importance de la déclaration des cas d’accidents de la routé.

Pour elles, des séances de sensibilisation sur la sécurité routière seront organisées les jours à venir au profit de la population dans l’optique de réduire les accidents.

« Je vous remercie pour votre forte mobilisation et je vous souhaite bonne et heureuse année 2025. Que 2025 soit une année de couronnement de nos aspirations », a soutenu le PDS, Issaka Sangla.

Avant de s’adresser à ses administrés, il a demandé à l’assistance d’observer une minute de silence en la mémoire des combattants tombés, dans le théâtre des opérations pour la défense de la patrie.

M. Sangla a également prôné le vivre ensemble, la cohésion sociale et a souhaité que les services administratifs offrent des prestations de qualité aux administrés et que chaque citoyen soit capable de chanter le ditanyè en sa langue et encourager les forces combattantes.

Selon lui, la montée des couleurs désormais instituée pour chaque 1er lundi du mois, se déroulera à tour de rôle dans les différents services.

«La montée des couleurs constitue un cadre par excellence de partage d’informations et de retrouvailles », a-t-il indiqué.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA

 

« L’AIB doit valoriser la voix du Burkina Faso à l’international », selon la PCA

« L’AIB doit valoriser la voix du Burkina Faso à l’international », selon la PCA

Ouagadougou, 2 déc. 2024 (AIB) – La toute première présidente du conseil d’administration (PCA) de l’Agence d’information du Burkina (AIB), Mme Batouré Lamizana, a invité lundi l’agence à valoriser la voix du Burkina Faso à l’international, en mettant en lumière les luttes, les espoirs et les réussites du pays.

« Nos récits doivent non seulement refléter la réalité de notre pays en mettant en lumière nos luttes, nos espoirs et nos réussites, mais aussi valoriser la voix du Burkina Faso à l’international », a déclaré Mme Lamizana.

Selon la PCA, l’AIB doit également contribuer à renforcer la résilience nationale en relayant des contenus constructifs qui mobilisent les citoyens autour des valeurs de solidarité, de paix et d’unité.

Mme Lamizana s’exprimait lundi 2 décembre 2024, à l’issue de la cérémonie officielle de son installation à la tête du conseil d’administration de l’AIB. Cette cérémonie était présidée par le secrétaire général du ministère en charge de la Communication, M. Fidèle Tamini.
« Notre mission ne se limite pas à informer. Nous devons aussi combattre la désinformation, les rumeurs et les fausses informations qui minent la cohésion sociale et fragilisent les efforts de stabilisation du pays », a ajouté Mme Lamizana.

Pour elle, la réussite de ces missions passe nécessairement par la rédaction d’une charte éditoriale qui assoira la crédibilité de l’AIB et témoignera de son engagement envers une information rigoureuse et éthique.

La rédaction d’une ligne éditoriale est également une priorité pour différencier l’agence des autres acteurs médiatiques et renforcer son identité auprès de son audience, a-t-elle précisé.
Mme Lamizana a invité l’ensemble des acteurs à œuvrer pour faire de l’AIB un modèle d’excellence et d’intégrité.

« Chacun de nous, à son niveau, contribue à la mission essentielle qui est la nôtre : éclairer, informer et unir », a-t-elle insisté.
De son côté, le secrétaire général du ministère de la Communication, M. Fidèle Tamini, a félicité Mme Lamizana pour sa nomination et a encouragé le personnel de l’AIB à adhérer pleinement à la vision de la nouvelle équipe dirigeante.

Mme Batouré Lamizana, conseillère en sciences et techniques de l’information, a été nommée par le Conseil des ministres le 20 novembre 2024. Elle préside un conseil d’administration composé de neuf membres nommés pour un mandat de trois ans.

Agence d’information du Burkina
YOS-ZO/ata

Sourou/Solidarité : Un Mouvement solidaire aux FDS et VDP de la province 

Burkina-Sourou-Solidarité-Mouvement

Sourou/Solidarité : Un Mouvement solidaire aux FDS et VDP de la province

Tougan, 30 nov. 2024 (AIB)-Le Mouvement patriotique pour le développement du Sourou (MPDS) a organisé le samedi 30 novembre 2024, une journée de mobilisation autour des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de la province. Cette journée a été marquée par une remise de dons aux Forces combattantes.

La remise de dons s’est déroulée dans la cour du Centre de lecture publique et d’animation culturelle(CLPAC) de Tougan, en présence du haut-commissaire de la province du Sourou, des Forces de défense et sécurité (FDS) et de plusieurs couches sociales.

Pour le président du Mouvement patriotique pour le développement du Sourou (MPDS), Issouf Djibo, cette initiative vise à soutenir les FDS et les volontaires pour la défense de la patrie (VDP) engagés dans la reconquête du territoire national.

M. Djibo a par ailleurs invité les populations à collaborer plus avec les forces combattantes, afin de faciliter leurs actions de reconquête sur le terrain de combat.

Le haut-commissaire de la province du Sourou, Désiré Badolo a salué l’initiative du MPDS et a saisi l’occasion pour appeler toute la population à s’impliquer d’avantage dans les activités d’intérêt commun.

Cette journée a été ponctuée par plusieurs activités notamment un cross populaire, une cérémonie de remise des dons, un repas communautaire avec les forces combattantes et un match de gala entre FDS et VDP qui s’est soldé par une victoire des FDS sur le score de 2 buts à 1.

Agence d’information du Burkina

SS/NO/ATA

Houet/Arrondissement 4 de Bobo-Dioulasso : Les meilleurs élèves et enseignants magnifiés

BURKINA-HOUET-EDUCATION-RECOMPENSE

Houet/Arrondissement 4 de Bobo-Dioulasso : Les meilleurs élèves et enseignants magnifiés

Bobo-Dioulasso, (AIB)-L’arrondissement 4 de la commune de Bobo-Dioulasso a organisé, le jeudi 28 novembre 2024, la 3e édition de la journée de l’excellence. Plusieurs élèves et enseignants ont été primés pour leurs excellents résultats durant l’année scolaire 2023-2024.

Les autorités communales de l’arrondissement 4 de Bobo-Dioulasso souhaitent encourager l’excellence dans les établissements scolaires de la circonscription de l’éducation de base (CEB) Bobo 4.

Pour ce faire, elles ont organisé une journée d’excellence afin de récompenser les meilleurs élèves et enseignants, le jeudi 28 novembre 2024 dans l’arrondissement.

Au total, 67 élèves, 5 enseignants et des associations éducatives ont été primés lors de cette 3ème édition. Avec une moyenne de 9,35, Germaine Konaté de l’école Yeleemba a été désignée meilleure élève de la CEB.

Quant au meilleur élève de la CEB, l’école « La Grâce » a raflé la mise avec deux lauréats : Ulrich Stéphane Lanfo Zerbo et Akim Sangaré, qui ont tous deux obtenu une moyenne de 9,29.

Ils ont chacun reçu un kit scolaire, un vélo, un dictionnaire et une bourse de 25 000 FCFA. Le prix du meilleur enseignant au CEP, pour un effectif de 50 à 75 élèves, a été décerné à Alidou Ouattara de l’école Ouézzinville « G », avec un taux de réussite de 100 % (69 admis sur 69 candidats).

Henriette Kambou de l’école Yéleemba a remporté le prix du meilleur enseignant au CEP pour un effectif de 76 à 99 élèves, avec un taux de réussite de 100 % et un effectif de 93 élèves.

Ces deux enseignants ont reçu chacun une moto, une attestation et une bourse de 50 000 FCFA.

François Borgia Somé de l’école « La Réussite », avec 93 admis sur 107 élèves, a été primé en tant que meilleur enseignant au CEP avec plus de 100 élèves.

Celui du meilleur enseignant avec moins de 50 élèves a été décerné à Nianssan Gnoumou de l’école « La Relève », qui a obtenu un taux de réussite de 100 % avec 48 candidats.

Ces deux enseignants ont reçu une attestation, une bourse de 150 000 FCFA et un ordinateur.

Le prix du meilleur directeur d’école a été attribué à Sophie Gambo de l’école Ouézzinville « G ».

Selon le président de la délégation spéciale de l’arrondissement 4 de Bobo-Dioulasso, Balemani Serissouma, cette journée d’excellence scolaire est un événement qui réunit les acteurs du système éducatif pour reconnaître, saluer et encourager les enseignants et élèves qui se sont distingués au cours de l’année scolaire écoulée.

« Cette 3e édition consécutive vise à magnifier la combativité et la détermination des enseignants, des élèves, des encadreurs, des APE et AME, sur le thème : « L’excellence, patriotisme et citoyenneté à l’école primaire pour un Burkina Faso prospère et souverain », a-t-il indiqué.

Il a félicité les encadreurs pédagogiques, les enseignants, les lauréats et les partenaires du système éducatif qui ont obtenu de bons résultats au CEP de 2024.

« Nous reconnaissons votre mérite professionnel et votre dévouement. Je vous exhorte à garder le cap et à redoubler d’efforts », a-t-il ajouté.

Le préfet du département de Bobo, représentant le PDS de la commune de Bobo-Dioulasso, Rasmata Zonon, a souligné que célébrer le mérite des acteurs les plus méritants est une initiative louable qui motive à se surpasser pour obtenir des résultats encore plus brillants.

« C’est en cela que je voudrais féliciter la délégation spéciale de la mairie de l’arrondissement 4 et la CEB de Bobo 4, qui perpétuent cette formidable tradition de célébrer les meilleurs acteurs du monde éducatif », a-t-elle précisé.

Elle a également salué le choix du thème de cette édition. « Cette vision nous montre que si nos enfants grandissent avec ces valeurs individuelles et sociales, nous pouvons être certains que l’avenir sera radieux », a-t-elle conclu.

Quant à la représentante des lauréats, Germaine Konaté, elle a exprimé sa gratitude à l’arrondissement 4 et à ses partenaires pour l’organisation de cette journée.

Agence d’information du Burkina

NN/hb/yo

Houet/Commerce équitable : Des journées pour explorer des opportunités

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Houet/Commerce équitable : Des journées pour explorer des opportunités

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La Plateforme nationale du commerce équitable du Burkina Faso a organisé les 27 et 28 novembre 2024 à Bobo-Dioulasso, la 4e édition des Journées nationales du commerce équitable. La manifestation vise à faire connaître le commerce équitable et ses produits au grand public et à explorer les différentes opportunités et solutions aux problèmes du commerce équitable.

La Plateforme nationale du commerce équitable du Burkina Faso a célébré les journées nationales du commerce équitable sous le thème « Le commerce équitable face aux défis de l’insécurité et du changement climatique au Burkina Faso ».

Les organisations professionnelles des producteurs, des artisans des consommateurs et des partenaires ont pris part à ces journées qui ont été marquées par des panels, des séances de sensibilisation et des expositions.

Au lancement de la 4e édition le 27 novembre 2024, le président de la Plateforme nationale du commerce équitable du Burkina Faso, Issiaka Sommandé, a souligné que le thème de la présente édition vise à mettre en lumière deux grands défis auxquels les producteurs burkinabè sont confrontés à savoir l’insécurité et le changement climatique.

Pour lui, le contexte d’insécurité affecte grandement le développement du secteur agricole et spécifiquement, les acteurs du commerce équitable du fait que certaines exploitations sont dans des zones à forts défis sécuritaires.

Cela entraine, selon lui, de nombreuses conséquences comme l’inaccessibilité des zones par les organismes de certification, l’impossibilité d’une mise en valeur des exploitations dans certaines localités.

De même, à entendre Mr Sommandé, les effets du changement climatique tels que les sécheresses, les inondations et les variations extrêmes de température et des pluies affectent gravement la production agricole au Burkina Faso.

« Les Journées nationales du commerce équitable visent alors à renforcer la résilience des producteurs burkinabè face à l’insécurité et au changement climatique en ouvrant le débat pour explorer les différentes opportunités et solutions à ces problèmes », a affirmé le président de la plateforme.

Il a ajouté que les journées visent également à sensibiliser un large public aux avantages du commerce équitable et à promouvoir des pratiques et des politiques favorisant un développement économique durable et équitable au Burkina Faso.

Il a précisé que malgré des actions entreprises pour promouvoir le commerce équitable, beaucoup de défis restent à relever. Il s’agit entre autres de l’accès à la certification, la structuration des filières, la sensibilisation accrue des consommateurs locaux ou le financement durable.

Le représentant de l’Agence belge de développement (ENABEL), un des partenaires de la plateforme, Dieudonné So et le directeur régional du commerce des Hauts-Bassins, Abdoul Kadri Koura, ont tous loué cette initiative.

Pour Abdoul kadri Koura, l’importance du commerce équitable n’est plus à démontrer.

Pour lui les valeurs prônées par le commerce équitable cadrent avec la vision des autorités qui ont fait de la restauration de la dignité de note peuple et de la recherche de la justice sociale dans tous les échelons de notre société leur priorité.

Le commerce équitable est celui dans lequel le producteur ou le transformateur vend son produit à un prix juste tenant compte des coûts de production.

Par contre, le commerce conventionnel est celui dans lequel le commerçant fixe le prix des produits au producteur ou au transformateur.

Agence d’information du Burkina

AD/hb/yo

Burkina : Le PUDTR dote la population résiliente de la Boucle du Mouhoun en infrastructures 

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Burkina : Le PUDTR dote la population résiliente de la Boucle du Mouhoun en infrastructures

Dédougou, 24 nov. 2024 (AIB)-Le Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR), en compagnie des hommes de médias, a parcouru du 21 et 22 novembre 2024, dans les communes de Fara, Poura, Sibi et Boromo, afin de constater les réalisations dudit projet.

Des hommes de médias ont constaté de visu, les 21 et 22 novembre 2024, les réalisations du Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR), dans les communes de Fara, Poura, Sibi et Boromo.

A l’école primaire publique de Fara, qui accueille des élèves déplacés internes, le projet a réalisé un bloc de 3 salles de classes, un hall, un magasin, un bureau et des toilettes.

Selon la représentante de la directrice de l’école, Fatimata Séré, les classes étaient en sureffectif, toute chose qui ne favorisait pas leur travail en temps de chaleur.

«Nous avons bénéficié de 3 salles qui nous ont permis de désengorger les classes. Elles sont bien aérées et nous sommes à l’aise », a-t-elle dit.

Sur chaque site des plants sont prévus pour offrir de l’ombre aux élèves.

La commune de Fara a aussi bénéficié d’infrastructures routières et sanitaires et un poste d’eau autonome dans le village de Dakaye.

L’association Yafama de Fara a obtenu du matériel et d’un fonds de roulement pour la transformation et la commercialisation du riz local.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Fara, Aloys Ouango, a expliqué que le PUDTR a normalisé 20 écoles, 6 complexes scolaires et des formations sanitaires qui sont en cours de réalisation.

En plus, M. Ouango, a aussi cité 65 kilomètres de route, des lampadaires sur plus de 5 kilomètres, que le projet a offerts à sa commune.

La commune de Siby a été dotée de pistes rurales

La commune de Poura a été dotée de 167 lampadaires solaires installés dans les rues pour assurer l’éclairage public, 19 salles de classes équipées, 40 blocs de latrines dans 5 écoles primaires et 1 Collège d’enseignement général (CEG), en plus d’une piste rurale dans le village de Darsalam.

Le PUDTR a également réalisé 6 Postes d’eau autonome (PEA) et 6 forages pastoraux, ce qui a permis à l’amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement.

A Siby, l’équipe a pu constater la piste rurale Siby-Souho-Sécaco longue de 13,05 km et celle de Kalembouly-Bitiako de 1,99 km, des lampadaires solaires et d’autres infrastructures connexes, du lycée départemental et du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS).

Selon le président de la délégation spéciale de Siby, Denis Traoré, sa commune accueille des déplacés internes avec des répercutions sur les services sociaux de base et pour lui, les réalisations vont compenser le manque et améliorer les conditions de vie et de travail.

Dans la ville de Boromo, le PUDTR a soutenu l’association solidarité et développement communautaire de Boromo, l’association Nongtaaba des couturiers avec du matériel, de la formation et des fonds de roulement et a investi dans des infrastructures sanitaires et scolaires.

L’infirmier chef du CSPS normalisé de Boromo, Siebo Seremé, a souligné que le projet a amélioré leur cadre de travail parce que l’ancienne maternité ne répondait pas aux attentes.

Le CSPS normalisé de Boromo de la commune de Boromo

Le chef d’antenne PUDTR de la Boucle du Mouhoun, Jean Robert Traoré, a signalé que le projet a investis 27 milliards 684 millions 978 mille 464 FCFA, dans la région.

A ses dires, 27 associations menant des Activités génératrices de revenus (AGR) ont également été financées.

M. Traoré a noté que 1 170 lampadaires, 65 hectares de basfonds et sites maraichers dans les communes de Yaba et de Lankoué ont été réalisés par le projet.

« 65 km de caniveaux curés et 200 km de pistes rurales, 400 salles de classe entièrement équipées de tables-bancs et éclairées, 26 CSPS normalisés », a conclu le chef d’antenne.

Agence d’information du Burkina

HB/no/yo

Forum des forces vives du Boulkiemdé : Huit recommandations pour dynamiser la province

Forum des forces vives du Boulkiemdé : Huit recommandations pour dynamiser la province

Koudougou (AIB) – La province du Boulkiemdé s’engage à faire face au manque d’engagement citoyen. Un forum, tenu les 29 et 30 novembre 2024, s’est penché sur la question, avec à la clé huit recommandations destinées à redorer le blason de cette province aux nombreux atouts.

Avec pour thème « Paix et développement : quelles contributions des filles et fils du Boulkiemdé ? », le forum de Koudougou visait à renforcer l’engagement citoyen et à encourager une participation inclusive des habitants de la province pour construire ensemble un avenir de paix et de développement durable.

Placé sous le patronage du ministre d’État, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, ce forum de deux jours a été riche en activités participatives et symboliques.

La première journée a été consacrée à deux activités majeures : une opération de salubrité pour promouvoir l’hygiène et un cross populaire suivi d’une séance d’aérobic à la Place de la Nation, visant à renforcer l’esprit de groupe et les interactions entre les différentes composantes de la population.

La deuxième journée, quant à elle, a été marquée par une collecte de sang destinée à soutenir les FDS blessés ainsi que les femmes et les enfants dans le besoin, suivie d’une conférence-débat sur les thématiques de l’engagement citoyen, de la cohésion sociale et de la paix.

Le Haut-Commissaire de la province, présidente du comité d’organisation du forum, Salimata Ouédraogo/Sanou, a, dans son discours, appelé à l’avènement d’une nouvelle ère pour la province, où paix, cohésion sociale, solidarité et progrès se conjugueraient pour un avenir meilleur.

Le porte-parole des parrains, Sibila François Yaméogo, a exprimé ses remerciements pour l’organisation et la mobilisation, qu’il a qualifiées de « témoignage de l’intérêt accordé à la paix et à la cohésion sociale, gages de l’unité nationale ». Il a également rassuré de l’engagement des parrains à accompagner la mise en œuvre des recommandations issues du forum.

Quant au ministre de la Justice, Édasso Rodrigue Bayala, qui représentait le ministre d’État, patron de la cérémonie, absent, il a salué ce forum comme un cadre idéal de réflexion. Il a appelé à une mobilisation collective autour des enjeux de paix et de développement au sein de la province et félicité le Haut-Commissaire pour cette initiative, soulignant qu’elle pourrait déboucher sur des solutions endogènes permettant de renforcer l’engagement et la participation inclusive des filles et fils du Boulkiemdé.

Il a également affirmé que ce forum s’inscrivait dans la vision du chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, et salué la création d’un comité de suivi des recommandations.

Les recommandations adoptées incluent :

La mise en place d’une coordination provinciale des forces vives, incluant toutes les sensibilités.

La création d’un cadre moral de règlement des conflits.

L’implication des jeunes et des femmes dans les processus décisionnels.

La participation active de la population aux initiatives de paix et de solidarité.

L’encouragement des opérateurs économiques à investir dans les industries locales et à promouvoir de bonnes pratiques économiques.

Le rôle clé des leaders communautaires dans la médiation et l’éducation culturelle.

La sensibilisation par la société civile et la promotion des initiatives éducatives via les médias.

L’interpellation de l’État pour une gouvernance inclusive.

Une collecte de fonds, organisée lors du forum, a permis de réunir une somme de 747 500 F CFA pour soutenir l’effort de paix. De leur côté, les opérateurs économiques de la région du Centre-Ouest ont collecté plus de 21 millions de F CFA, destinés à alimenter le Fonds de soutien patriotique. Cette somme a été remise au ministre de la Justice, Édasso Rodrigue Bayala, qui s’est dit profondément reconnaissant envers les donateurs pour leur engagement patriotique.
Agence d’information du Burkina
PB/ata

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