Ravitaillement de Gayéri : Des populations saluent la bravoure du BIR 20 et la bonté des commerçants
Ravitaillement de Gayéri : Des populations saluent la bravoure du BIR 20 et la bonté des commerçants
Gourma, 18 déc. 2024 (AIB)-Des ressortissants de la Komondjari à Fada N’Gourma ont salué mercredi, la bravoure des soldats du BIR 20 et la solidarité des commerçants qui ont mis leurs camions à disposition pendant cinq mois pour le ravitaillement de la ville de Gayéri.
Des ressortissants de la Komondjari, résidents à Fada N’Gourma, ont accueilli avec joie, mercredi, le retour à Fada du convoi qui avait ravitaillé la ville de Gayéri il ya quelques semaines. Ils ont également remercié les commerçants
Ils ont exprimé leur soulagement et leur gratitude à l’arrivée du convoi à Fada N’Gourma, aux environs de 11 heures, sans incident majeur, selon des sources locales jointes par l’AIB.
Parti de Gayéri le mardi 17 décembre 2024, le convoi est arrivé à Fada N’Gourma sous escorte des éléments du Bataillon d’Intervention Rapide (BIR 20). Il a été accueilli près de l’université de Fada par une foule en liesse, qui a exprimé sa reconnaissance par des acclamations chaleureuses.
Le premier vice-président de la délégation spéciale de la commune de Gayéri, contacté par l’AIB, a indiqué que cette mobilisation visait à manifester la reconnaissance de la population envers les commerçants qui ont accepté de mettre leurs véhicules à disposition du convoi pendant environ cinq mois, dans le but de ravitailler leurs parents en produits de première nécessité, et ce malgré le contexte sécuritaire difficile.
« Elle vise également à magnifier le courage et l’engagement des éléments du BIR 20 », a-t-il ajouté.
En rappel, cette mobilisation a été initiée par la coordination des associations de veille citoyenne de la Komondjari, en collaboration avec celle du Gourma.
Agence d’Information du Burkina
Valorisation des terres dégradées au Nord : le Comité International de la Croix rouge fait le point
Burkina-Yatenga-Agriculture-Capitalisation
Valorisation des terres dégradées au Nord : le Comité International de la Croix rouge fait le point
Ouahigouya, 18 déc. 2024 (AIB) – Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) a organisé un atelier de capitalisation des activités réalisées par le département de Sécurité économique (EcoSec) en lien avec les effets du changement climatique depuis 2021. À cette occasion, une cinquantaine d’acteurs ont échangé sur les activités à court terme, la problématique de la résilience des populations, ainsi que leur capacité à subvenir à leurs besoins et à se projeter vers un avenir digne, notamment pour les populations déplacées internes et les communautés hôtes.
Dans le but de faire face au changement climatique et d’accroître les rendements agricoles, le gouvernement burkinabè et ses partenaires œuvrent pour améliorer la productivité agricole.
Dans la région du Nord, le département de Sécurité économique du CICR a mené des activités d’aménagement et de valorisation des terres dégradées, notamment par la réalisation de zaï, de demi-lunes et de fosses à compost dans les communes du Yatenga (Ouahigouya, Oula et Kalsaka).
Le directeur provincial de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques du Yatenga, Oumar Ouédraogo, s’est dit satisfait de l’initiative du CICR de faire le bilan des activités en lien avec le changement climatique.
Selon lui, ses services ont appuyé le CICR à travers trois principaux axes : l’aménagement des bas-fonds et des périmètres maraîchers, la réalisation de cordons pierreux et les activités agricoles durant les campagnes humide et sèche.
« Le travail a été bien mené à tous les niveaux et nous ne pouvons que les féliciter. C’est l’occasion pour moi, au nom du directeur régional, de remercier le CICR pour ses multiples accompagnements dans les domaines de l’agriculture et de l’environnement », a déclaré M. Ouédraogo.
Pour Yves Arnoldy, chef de la délégation du Comité International de la Croix-Rouge au Burkina Faso, cet atelier de capitalisation vise à échanger, tirer des leçons et se projeter dans l’avenir.
« C’est l’occasion de rassembler les différents acteurs, notamment les autorités et les bénéficiaires, pour évaluer ce qui a bien fonctionné, identifier ce qui peut être répliqué ou amplifié, et donner une perspective au travail réalisé au pays des Hommes intègres, où les questions agropastorales et climatiques sont des préoccupations majeures », a-t-il affirmé.
Barry Idrissa, un bénéficiaire de la commune de Kalsaka, a exprimé sa gratitude envers le CICR pour son soutien immense dans la récupération des terres dégradées.
« Grâce à ces interventions, nous disposons désormais de nombreuses terres cultivables, alors qu’elles étaient auparavant inexploitables par manque de connaissances. Notre productivité a triplé grâce à ces nouvelles techniques culturales. Nous espérons que cet accompagnement se poursuivra et s’étendra à d’autres localités du pays », a-t-il déclaré.
L’atelier a été structuré autour de partages d’expériences et de témoignages de bénéficiaires, de présentations des activités du CICR, d’interventions d’organismes spécialisés dans les questions climatiques et de discussions en groupes sur les activités en lien avec les effets du changement climatique.
Pour les années à venir, le CICR prévoit d’introduire des cultures hors-sol, de distribuer des motopompes solaires, de faciliter la production de fourrage et de fumure organique, et de promouvoir les jardins communautaires au profit des ménages déplacés et des résidents vulnérables.
Agence d’Information du Burkina
PN/AS/ATA
Sourou/Sensibilisation : une ONG combat les violences basées sur le genre à travers 16 jours d’activités connexes
Sourou/Sensibilisation : une ONG combat les violences basées sur le genre à travers 16 jours d’activités connexes
Tougan, 15 déc. 2024 (AIB) – L’ONG TearFund a clôturé, dimanche, ses activités dénommées « 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre » à travers un match de football.
L’Organisation Non Gouvernementale (ONG) TearFund, en collaboration avec l’Office de Développement des Églises Évangéliques (ODE), a lancé, depuis le 1er décembre 2024, des activités variées afin de sensibiliser les populations aux violences basées sur le genre.
L’une des activités phares de ces 16 jours d’activisme était le tournoi de maracana inter-secteurs, qui a connu son dénouement ce dimanche 15 décembre, avec une opposition entre le secteur 7 et le secteur 2.
Pour cette première édition, c’est le secteur 2 qui a été sacré vainqueur en battant son adversaire aux tirs au but (2-1).
Selon Dane Bonané, chef du projet piloté par l’ONG, l’objectif principal de ces 16 jours d’activisme est d’inciter chacun à réfléchir sur ses comportements quotidiens et à œuvrer pour bannir définitivement les violences basées sur le genre, qui causent silencieusement tant de souffrances à de nombreuses femmes et filles.
« Nous sommes très satisfaits de la mobilisation des populations autour de nos activités pendant ces 16 jours ici à Tougan, ce qui témoigne de l’intérêt qu’elles accordent à la lutte contre les violences basées sur le genre », a-t-il déclaré.
En plus du tournoi de maracana, ces 16 jours d’activisme ont été marqués par une course cycliste féminine, une foire d’exposition et de vente des produits des femmes résilientes de Tougan, ainsi que des prestations théâtrales abordant des thèmes de sensibilisation sur les violences basées sur le genre.
Agence d’information du Burkina
Burkina : La police Burkinabè classée 1ère sur 39 pays africains en termes de professionnalisme sur la période 2021-2023
Burkina-Police-Classement-Première
Burkina : La police Burkinabè classée 1ère sur 39 pays africains en termes de professionnalisme sur la période 2021-2023
Ouagadougou, 18 déc. 2024 (AIB) – La Police nationale du Burkina a été classée première avec un score de 68% en termes de professionnalisme sur la période 2021-2023 parmi 39 pays africains, selon un Rapport Afrobarometer, un réseau panafricain de recherches par sondage basé au Ghana, rapporte les services de communication du ministère de la sécurité.
« Ce résultat reflète le dévouement, l’engagement et la discipline des forces de police nationales, qui œuvrent sans relâche pour garantir la sécurité des populations dans un contexte de défis sécuritaires complexes », indique Rapport Afrobarometer.
Selon la même source, le Burkina Faso se distingue aux côtés de ses partenaires de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), à savoir le Niger qui occupe la 5e place avec un score de 58% et du Mali qui occupe la 8e place avec 53%.
Ces résultats confirment l’excellence des forces de police de la région dans un environnement sécuritaire difficile.
Le document précise que le ministre de la Sécurité félicite chaleureusement la hiérarchie policière et l’ensemble des policiers pour leur engagement exceptionnel et leur professionnalisme.
« Cette reconnaissance internationale est le fruit d’efforts constants et la preuve continuelle de résilience face à des défis multidimensionnels », a-t-il précisé.
Notons qu’en janvier dernier, la même organisation classait la police nationale en tête, pour son respect des droits des citoyens.
Agence d’information du Burkina
DNK/yos/ata
Burkina/Procès 3 milliards : Le gouvernement entend sévir davantage contre la corruption, PM
Burkina/Procès 3 milliards : Le gouvernement entend sévir davantage contre la corruption, PM
Ouagadougou, 18 déc. 2024 (AIB)-Le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Ouédraogo, évoquant mercredi, le détournement de plus de trois milliards de FCFA à l’Action humanitaire, a promis de resserrer les mailles dans la lutte contre la corruption et les mauvaises pratiques dans l’administration publique.
« Le derniers procès en date qui tient en haleine le public burkinabè est assez révélateur des insuffisances de notre administration et surtout de la nécessité de resserrer les mailles dans la lutte contre la corruption et les mauvaises pratiques dans l’administration publique », a déclaré mercredi, le Premier ministre burkinabè Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, au sortir de son premier conseil des ministres.
Le chef du gouvernement fait allusion au procès retransmis en direct par la télévision nationale, des agents du ministère de l’Action humanitaire, soupçonnés d’avoir détourné plus de trois milliards de FCFA.
Selon M. Ouédraogo, des orientations claires ont été données par le président Ibrahim Traoré pour véritablement assainir l’administration publique afin qu’elle soit au service des Burkinabè et non au service d’individus qui profitent des failles pour détourner des fonds.
Agence d’information du Burkina
DNK-ZO/ata
Burkina/Putsch 2015 : Le gouvernement adopte un projet de loi visant à gracier sous condition les personnes impliquées
Burkina/Putsch 2015 : Le gouvernement adopte un projet de loi visant à gracier sous condition les personnes impliquées
Ouagadougou, 18 déc. 2024 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a adopté, mercredi, un projet de loi visant à accorder une grâce conditionnelle aux personnes impliquées dans le putsch de septembre 2015.
Selon le ministre de la Justice, Édasso Rodrigue Bayala, ces personnes devront reconnaître les faits, manifester un engagement patriotique dans la reconquête du territoire, adopter un bon comportement en détention et exprimer leur volonté de participer activement à la lutte contre le terrorisme.
Pour rappel, les 30 et 31 octobre 2014, une insurrection populaire a mis fin aux 27 années de pouvoir du président Blaise Compaoré, qui envisageait de modifier la Constitution pour se maintenir au pouvoir.
Les 15 et 16 septembre 2015, des militaires de sa garde rapprochée ont renversé les autorités de la Transition, avant d’être défaits par la population et des soldats loyalistes deux semaines plus tard.
Les présumés coupables de ce coup d’État ont été condamnés à des peines allant de 10 à 20 ans de prison.
Agence d’information du Burkina
ATA/zo
Procès des 3 milliards : Amidou Tiegnan demande sa relaxation pour rembourser les fonds détournés
Procès des 3 milliards : Amidou Tiegnan demande sa relaxation pour rembourser les fonds détournés
Ouagadougou, 18 déc. 2024 (AIB)-Le prévenu Amidou Tiegnan a demandé, mercredi, la clémence de la justice et du président Ibrahim Traoré, afin d’éviter la prison, déclarant qu’il souhaite continuer à fructifier ses investissements pour rembourser les fonds détournés et préserver les emplois de ses collaborateurs.
Mercredi, après les réquisitions, le principal accusé dans le procès de détournement de plus de 3 milliards de FCFA, Amidou Tiegnan, a reconnu ses tords et a adressé une doléance au président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.
Il a sollicité la possibilité de poursuivre ses investissements déjà engagés pour maintenir les emplois créés et subvenir aux besoins des employés et de leurs familles, tout en s’engageant à réparer le préjudice causé.
« Il se trouve qu’en me condamnant, je ne pourrai pas suivre les activités nécessaires pour combler le vide que j’ai créé », a affirmé M. Teignan.
Le tribunal a pris note de ses déclarations et a fixé la date du verdict au 24 décembre 2024.
Rappelons que le ministère public a requis contre le prévenu, une peine d’emprisonnement de 30 ans ferme, la saisie de ses biens et une amende de treize milliards de FCFA.
Agence d’information du Burkina
ATA/zo
Statuts particuliers de la Chambre de commerce et d’industrie : orienter les ressources vers le développement du commerce, de l’industrie et des services
Statuts particuliers de la Chambre de commerce et d’industrie : orienter les ressources vers le développement du commerce, de l’industrie et des services
(Ouagadougou, 18 décembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé ce mercredi, le Conseil des ministres du nouveau Gouvernement. Selon le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Porte-parole du gouvernement, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, le Conseil a examiné des dossiers, adopté plusieurs rapports et pris des décisions importantes pour la bonne marche de la Nation.
Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux, le Conseil a adopté un projet de loi portant amnistie et conditions d’octroi de la grâce amnistiante relativement aux évènements des 15 et 16 septembre 2015.
Selon le ministre chargé de la justice, Edasso Rodrigue BAYALA, les personnes présumées impliquées dans le coup d’État manqué de septembre 2015 doivent remplir un certain nombre de critères pour bénéficier de cette amnistie. Il s’agit de leur reconnaissance des faits des 15 et 16 septembre 2015, de la preuve de leur engagement patriotique dans la reconquête du territoire, de leur bon comportement en détention, de la manifestation de leur volonté et leur intérêt de vouloir être déployées sur le théâtre des opérations.
Pour le compte du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, le Conseil a adopté un rapport relatif à deux décrets. Le premier décret porte sur l’approbation des statuts particuliers de la Chambre du commerce et d’industrie du Burkina Faso. Quant au deuxième décret adopté, il porte sur la dissolution de la Chambre consulaire de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso.
Le ministre Serge Gnaniodem PODA a indiqué que ces deux décrets viennent parachever la réforme engagée par le gouvernement pour recentrer, recadrer les missions de la Chambre du commerce et d’industrie dans le sillage de la vision et des orientations des plus hautes autorités de notre pays. L’objectif est d’orienter la gestion des ressources de la Chambre du commerce et d’industrie vers le développement du commerce, de l’industrie et des services, selon le ministre PODA.
Au titre du ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, le Conseil a adopté cinq décrets visant à parachever la structuration du secteur des mines dans notre pays. Le premier décret porte sur les activités de coulée, de pesée, de colisage, de transport et de contrôle de la quantité et de la qualité de l’or et des autres substances précieuses. Le deuxième est relatif à la constitution des réserves d’or au Burkina Faso, le troisième à la quantité maximale en possession, en détention au niveau de notre pays. Quant au quatrième et au cinquième décrets, ils portent respectivement sur l’indemnisation des personnes victimes de préjudices subis au niveau de l’exploitation minière et les communautés affectées, et sur l’exercice du droit de préemption de l’Etat.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
Centre-Ouest : Une semaine de la citoyenneté pour promouvoir le respect en milieu scolaire
Centre-Ouest : Une semaine de la citoyenneté pour promouvoir le respect en milieu scolaire
Koudougou, 16 déc. (AIB)-Le gouverneur de la région du Centre-Ouest, Boubakar Nouhoun Traoré, a lancé lundi, au lycée de l’Amitié, les activités de la 9ᵉ édition de la Semaine scolaire d’éducation à la citoyenneté (SeSECi), afin de promouvoir le respect, le patriotisme et la culture de la paix parmi les élèves.
Le ministère de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique entend inculquer une dynamique citoyenne parmi les élèves. Cela justifie l’organisation annuelle de la Semaine scolaire d’éducation à la citoyenneté (SeSECi).
Cette 9ᵉ édition, prévue du 16 au 20 décembre 2024, se déroule sous le thème : « Promotion du civisme en milieu scolaire : quelles stratégies pour une meilleure implication des élèves ? »
En lançant cette activité majeure, le gouverneur de la région a insisté sur les objectifs poursuivis, qui, selon lui, nécessitent une culture de la paix et de la non-violence au sein du milieu scolaire.
Pour ce faire, il a souligné qu’il est essentiel de promouvoir des valeurs telles que la solidarité, le patriotisme, l’intégrité, le respect de la diversité culturelle et l’acceptation de la différence.
Dans ce cadre, au Centre-Ouest, la semaine sera rythmée par diverses activités, notamment des conférences sur le thème de l’édition, des séances de sensibilisation sur la drogue et les stupéfiants, une émission radiophonique, des activités de salubrité, la lecture des dix actes civiques du jeune scolaire burkinabè, et une séance d’aérobic.
La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence des autorités administratives, militaires et paramilitaires.
À noter que le gouverneur de la région a délivré le discours au nom du ministre Boubacar Sawadogo.
Agence d’information du Burkina
Pascal BAKO
Franck Gildas BAKO (Collaborateur)
Le Comité d’Actions Citoyennes (CAC) interpelle la délégation spéciale communale de Zorgho sur l’insalubrité de la ville
Le Comité d’Actions Citoyennes (CAC) interpelle la délégation spéciale communale de Zorgho sur l’insalubrité de la ville
Zorgho, (AIB)-Le Comité d’Actions Citoyennes (CAC) a interpellé, mardi 17 décembre 2024, la délégation spéciale communale de Zorgho, sur l’insalubrité de la ville et la nécessité d’opérationnaliser la police d’hygiène communale contre les dépôts illégaux d’ordures.
L’insalubrité grandissante dans la ville de Zorgho a retenu l’attention du Comité d’Actions Citoyennes (CAC), qui a décidé d’agir.
Dans un document remis officiellement au président de la délégation spéciale (PDS), Valentin Badolo, le président du CAC, Tilado Étienne Yaméogo, tire la sonnette d’alarme sur les défis environnementaux et sanitaires auxquels la ville de Zorgho est confrontée.
Ce sont notamment l’obstruction des caniveaux, les inondations, les nuisances olfactives et les risques accrus de maladies.
Pour répondre à ces problèmes, le comité propose l’opérationnalisation immédiate de la police d’hygiène communale, l’interdiction stricte des dépôts d’ordures dans les caniveaux et espaces publics, la tenue de campagnes de sensibilisation régulières, des contrôles sanitaires rigoureux dans les restaurants et bars, ainsi que le renforcement de la collaboration entre les autorités municipales, la société civile et les leaders communautaires.
Le PDS, Valentin Badolo, a exprimé sa satisfaction face à cette initiative. Il a reconnu l’importance d’une gestion efficace des déchets pour l’amélioration du cadre de vie des habitants et a rassuré les participants sur l’engagement des autorités locales.
« Je me réjouis de cette séance qui nous permet de recentrer nos priorités sur l’hygiène et l’assainissement », a-t-il déclaré.
Il a précisé que la police d’hygiène avait finalisé sa formation, prêté serment et était désormais prête à intervenir activement sur le terrain. « Cela constitue une avancée majeure dans nos efforts pour assainir Zorgho », a-t-il ajouté.
Le PDS a également annoncé que la Semaine communale de l’assainissement, prévue pour janvier prochain, mobilisera tous les acteurs locaux, notamment les services municipaux et le CAC, pour planifier et exécuter des activités en faveur de l’hygiène.
Il a exhorté les citoyens, les associations et les services techniques à travailler ensemble pour garantir le succès des initiatives. « Nous devons tous collaborer pour que Zorgho devienne une commune propre et saine », a-t-il souligné.
Le PDS a remercié le CAC pour son interpellation et a invité chaque habitant à s’impliquer dans ce combat collectif.
Créé en 2022, le CAC est un réseau de cinq structures associatives opérant dans la province du Ganzourgou. Il a pour objectif d’« œuvrer au renforcement de la gouvernance locale et du développement participatif à la base ».
Agence d’information du Burkina
Moïse SAMANDOULGOU
Nouveau Gouvernement : accélération, lutte contre la corruption et rationalisation des dépenses comme boussole pour 2025
Nouveau Gouvernement : accélération, lutte contre la corruption et rationalisation des dépenses comme boussole pour 2025
(Ouagadougou, 18 décembre 2024). Le Président du Faso, Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORE, a présidé ce mercredi le tout premier Conseil des ministres, après la formation du nouveau gouvernement. A l’issue de la séance, le nouveau Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO a fait une déclaration.
Selon le Premier ministre, le Président du Faso a donné des orientations précises sur la dynamique qui doit être enclenchée et qui doit encadrer la poursuite de la mise en œuvre du Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement (PA-SD) en 2025. Ces orientations se déclinent en trois axes. Le premier axe porte sur l’accélération de la mise en œuvre de la politique gouvernementale. Pour le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, 2025 constitue une année charnière. « Le Chef de l’État a donné des instructions afin que la mise en œuvre des politiques et des différentes actions connaisse une accélération significative au cours de 2025 afin d’apporter des réponses aux attentes légitimes des populations et surtout accompagner la réinstallation des populations », a indiqué le Chef du gouvernement.
Le deuxième axe porte sur la lutte contre la corruption et les mauvaises pratiques dans l’administration publique. Sur ce point, le Premier ministre a rappelé que le procès en cours sur les détournements au ministère en charge de l’Action humanitaire est révélateur des insuffisances dans l’administration. L’orientation consiste à assainir l’administration publique, l’amener à être en phase avec la dynamique actuelle, afin qu’elle puisse être au service des Burkinabè et non de quelques individus qui profitent des failles du système pour s’enrichir.
Le troisième axe porte sur la rationalisation des ressources publiques. En 2025, selon le Premier ministre, le Chef de l’État appelle à mettre fin aux activités qui ont un caractère routinier ou à faible impact sur la vie des populations. Il s’agira d’orienter les ressources vers la mise en œuvre d’actions à fort impact.
De l’avis de Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, ces trois axes constituent le fil rouge dans la mise en œuvre du Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) en 2025.
Direction de la Communication de la Présidence du Faso
Lancement des activités de l’Agence de Soutien aux Veuves, Orphelins et Victime de Guerre
Lancement des activités de l’Agence de Soutien aux Veuves, Orphelins et Victime de Guerre
Le Général de Brigade Célestin SIMPORE a procédé ce mardi 17 décembre 2024 au lancement officiel des activités de l’Agence de Soutien des Veuves, Orphelins et Victimes de Guerre (ASVOVIG) au camp CRS de Ouagadougou.
La création de cette agence traduit la volonté ferme de l’Etat à soutenir les veuves, orphelins et victimes de guerre. Organe stratégique, l’ASVOVIG s’engage à apporter une aide concrète à cette couche à travers des programmes d’autonomisation, des formations professionnelles, un accompagnement psychologique, socio-éducatif et économique. Cette initiative vise à leur fournir un soutien adéquat pour renforcer leur résilience et garantir leur dignité.
Armées
Ganzourgou : Le Comité d’actions Citoyennes (CAC) interpelle la délégation spéciale communale de Zorgho sur l’insalubrité de ville
Burkina Faso-Plateau central-Ganzourgou-Zorgho-Assainissement-Plaidoyer
Ganzourgou : Le Comité d’actions Citoyennes (CAC) interpelle la délégation spéciale communale de Zorgho sur l’insalubrité de ville
Zorgho, (AIB)- Le Comité d’actions citoyennes (CAC) a plaidé le mardi 17 décembre 2024 auprès de la délégation spéciale communale de Zorgho pour la prise de mesures concrètes pour lutter contre les dépôts illégaux d’ordures et promouvoir la salubrité publique.
L’insalubrité grandissante dans la ville de Zorgho a retenu l’attention du Comité d’actions citoyennes (CAC) et il a entrepris une action.
Dans un document remis officiellement au Président de la délégation spéciale (PDS), Valentin Badolo, le président du CAC, Tilado Etienne Yaméogo, tire la sonnette d’alarme sur les défis environnementaux et sanitaires auxquels la ville de Zorgho est confrontée : obstructions des caniveaux, inondations, nuisances olfactives et risques accrus de maladies.
Pour répondre à ces problèmes, le comité propose plusieurs mesures dont, l’opérationnalisation immédiate de la police d’hygiène communale ; l’interdiction stricte des dépôts d’ordures dans les caniveaux et espaces publics ; la tenue de campagnes de sensibilisation régulières ; des contrôles sanitaires rigoureux dans les restaurants et bars ; le renforcement de la collaboration entre autorités municipales, société civile et leaders communautaires.
Le PDS, Valentin Badolo a exprimé sa satisfaction face à cette initiative. Il a reconnu l’importance d’une gestion efficace des déchets pour l’amélioration du cadre de vie des habitants et a rassuré les participants sur l’engagement des autorités locales.
« Je me réjouis de cette séance qui nous permet de recentrer nos priorités sur l’hygiène et l’assainissement. » a-t-il dit. Il a précisé que la police d’hygiène a finalisé sa formation et a prêté serment et est désormais prête à intervenir activement sur le terrain. « Cela constitue une avancée majeure dans nos efforts pour assainir Zorgho », a-t-il déclaré.
Le PDS a également annoncé que la Semaine communale de l’assainissement, prévue pour janvier prochain, mobilisera tous les acteurs locaux, notamment les services municipaux et le CAC, pour planifier et exécuter des activités en faveur de l’hygiène.
Il a exhorté les citoyens, les associations et les services techniques à travailler ensemble pour garantir le succès des initiatives. « Nous devons tous collaborer pour que Zorgho devienne une commune propre et saine. » a-t-il ajouté. Il a remercié le CAC pour son interpellation et a invité chaque habitant à s’impliquer dans ce combat collectif.
Le CAC, créé en 2022 est un réseau de 5 structures associatives agissant dans la province du Ganzourgou. Il a pour but d’œuvrer au renforcement de la gouvernance locale et du développement participatif à la base ».
Agence d’information du Burkina
MS/dnk/ata
Assassinat d’agents du CCVA : 5 personnes, dont Djogarè Kambou, condamnées à perpétuité
Assassinat d’agents du CCVA : 5 personnes, dont Djogarè Kambou, condamnées à perpétuité
Ouagadougou, 18 déc. 2024 (AIB) – Djogarè Kambou et quatre autres accusés dans l’affaire de l’assassinat des agents du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) ont été condamnés, lundi 16 décembre 2024, à la réclusion à perpétuité par la chambre criminelle de la cour d’appel de Bobo-Dioulasso.
L’affaire a connu son dénouement à Gaoua avec la condamnation de sept personnes et l’acquittement de trois autres, selon un communiqué du procureur général près la cour d’appel de Bobo-Dioulasso.
Selon ce communiqué, Djogarè Kambou, Sonkoté Kambou, Honkoté Kambou, Boumité Kambou et Loukièlè Kambou ont été condamnés à l’emprisonnement à vie.
Par ailleurs, Lombo Kambou et Sami Zoro Kambou ont écopé respectivement de cinq ans de prison ferme avec une amende d’un million de francs CFA, et de 36 mois de prison ferme avec une amende de 300 000 francs CFA.
En revanche, Yaya Kambou, Luc Kambou et Sami Kambou ont été acquittés.
Les faits remontent au 27 août 2021, lorsque Yentema Edmond Naba, Jacques Naré et Harouna Ouédraogo, tous agents du CCVA, ont été assassinés sur l’axe Gaoua-Diébougou alors qu’ils revenaient d’une mission de passation de service à Gaoua.
Le drame s’est produit après que le véhicule des victimes eut heurté mortellement un garçon de dix ans qui traversait la route. En représailles, Djogarè Kambou, oncle de l’enfant, a incité les habitants de la localité à lyncher les trois occupants du véhicule à l’aide d’un pistolet artisanal, d’objets contondants et de pierres.
L’enquête ouverte à la suite de ces événements a conduit à la mise en accusation de Djogarè Kambou et de neuf autres personnes pour des infractions telles que l’assassinat, le recel de cadavres, l’incitation à la commission d’un crime, la complicité d’assassinat, la complicité de recel de cadavres et des actes de vandalisme.
Le parquet général a saisi l’occasion pour appeler à la prudence et à la tolérance sur les routes. Les populations de Gaoua et des environs sont également invitées à assister aux audiences qui se poursuivent jusqu’au 21 décembre 2024 au Tribunal de grande instance de Gaoua.
Seize dossiers impliquant 33 accusés pour des infractions diverses, telles que l’assassinat, la traite des personnes, le grand banditisme et le viol, figurent au rôle de ces audiences.
Agence d’information du Burkina
YOS/ata
Gourma : Une mini-foire régionale pour renforcer la résilience des personnes vulnérables
BURKINA-GOURMA-RESILIENCE-FOIRE
Gourma : Une mini-foire régionale pour renforcer la résilience des personnes vulnérables
Fada N’Gourma, (AIB)-Le Projet de formation et insertion locale des jeunes ruraux de la région de l’Est du Burkina Faso (PROFIL 2), a organisé du 13 au 15 décembre 2024 à Fada N’Gourma, une mini-foire, pour renforcer la résilience des jeunes et des personnes vulnérables et la cohésion sociale. C’était sous la présidence du haut-commissaire de la province du gourma, Silas Nacanabo.
Dans un contexte de forte croissance démographique au Burkina Faso, la question de l’employabilité des jeunes et leur insertion socio-économique, constitue un enjeu majeur pour le développement, la stabilité socio-politique du pays et la prévention de la dégradation du contexte sécuritaire.
Face à cette situation et pour apporter des réponses, le Projet de formation et insertion locale des jeunes ruraux de la région de l’Est du Burkina Faso (PROFIL 2), par la formation aux métiers et la mini-foire régionale, veut renforcer la résilience économique et l’intégration sociale des jeunes hommes et des jeunes femmes de 17 communes de la région de l’Est.
La mini-foire organisée du 13 au 15 décembre 2024 à Fada N’Gourma, a été placée sur le thème « Commercialisation des produits agropastoraux : facteurs de cohésion sociale ».
Des jeunes qui avaient bénéficié de formations dans multiples domaines comme la formation aux métiers, à l’embouche (bovine, ovine) et à la transformation agroalimentaire, ont présenté leur savoir-faire par l’exposition des stands.
06 jeunes ont obtenu des fonds d’appui et les meilleurs producteurs ont également été récompensés entre autres par des charrettes, des aliments de bétail, des brouettes, des grillades et du bétail.
Le haut-commissaire de la province du gourma, Silas Nacanabo, a salué cette noble initiative qui s’inscrit de la politique actuelle des plus hautes autorités de ce pays.
Agence d’information du Burkina
KAC/hb/yo
Centre-nord/Mariage d’enfant : Le cri de cœur des victimes entendu par les chefs coutumiers
Centre-nord/Mariage d’enfant : Le cri de cœur des victimes entendu par les chefs coutumiers
Kaya, 18 déc. 2024 (AIB) – L’ONG Save The Children, en collaboration avec les Jeunes activistes pour l’abandon du mariage d’enfant, a organisé une marche silencieuse, mardi 17 décembre, jusqu’à la cour royale du chef de canton du Sanmatenga. L’objectif était d’implorer le concours des leaders coutumiers pour mettre fin à cette pratique attentatoire aux droits des enfants.
Partie du Centre Maria Goretti de Kaya, qui accueille des filles victimes de mariage forcé et précoce, la marche s’est achevée au palais royal du chef de canton du Sanmatenga, le Naaba Koom. Elle visait à plaider pour l’adoption du nouveau Code des personnes et de la famille (CPF), qui prévoit la fin du mariage d’enfants et des mariages forcés (ME/F).
Dans son intervention, le représentant du chef de canton, le Kassirin Naaba Tigri, a exhorté les chefs de ménage à abandonner les pratiques ancestrales consistant à marier de force leurs enfants avant l’âge de 18 ans. Selon lui, ces pratiques nuisent à la vie des jeunes filles et, par extension, à celle des enfants qu’elles mettent au monde.
Le Kassirin Naaba Tigri a promis de devenir un ambassadeur auprès de ses pairs et des communautés pour encourager l’abandon du ME/F.
Pour la responsable du Foyer Sainte Marie Goretti de Kaya, Sœur Véronique Kansono, également membre des Sœurs de l’Immaculée Conception de Ouagadougou (SICO), cette marche était une « journée de grâce ».
« C’est une grande surprise pour nous, car même si nous vivons ces douleurs au quotidien dans notre centre, nous n’avions pas la force de venir exprimer cette peine auprès du chef traditionnel », a-t-elle confié.
Sœur Kansono a remercié Save The Children pour cette initiative et exprimé sa gratitude au garant de la tradition pour son implication dans la lutte contre le ME/F.
À ce jour, le Foyer Sainte Marie Goretti accueille 100 pensionnaires victimes de ME/F provenant de différentes régions du Burkina Faso, toutes confessions religieuses confondues. Certaines y poursuivent leurs études classiques ou religieuses.
Le manager de campagne et plaidoyer de Save The Children Burkina Faso, Tiabrimani Nadinga, a souligné que cette audience avec le chef de canton visait à obtenir l’appui du Naaba Koom et de ses notables pour l’application de la nouvelle vision du gouvernement, inscrite dans le CPF.
« Nous demandons aux députés d’adopter le CPF en fixant l’âge minimum du mariage à 18 ans sans dérogation. Cela protégerait les filles qui souffrent actuellement de cette pratique », a-t-il déclaré.
En marge de la marche, des activités telles qu’une campagne de graffiti ont permis aux enfants d’exprimer leurs ressentis sur leur protection contre les maux sociaux à travers des dessins.
Les données de 2015 indiquent que 52 % des filles mariées l’ont été avant l’âge de 15 ans, a rappelé M. Nadinga.
L’initiative a été saluée par les victimes de ME/F, qui y voient une démarche visant à soulager leur peine.
Fatimata Bamogo, une victime, a supplié les parents d’aimer et de protéger leurs filles contre toute forme de violence basée sur le genre (VBG), notamment le ME/F. Elle a souligné que l’épanouissement des jeunes filles a un impact positif sur leurs propres vies.
Patricia Ouédraogo, ancienne pensionnaire du centre depuis 2007, a partagé son expérience. Mariée de force à l’âge de 11 ans, elle a fui de nuit pour trouver refuge au centre.
« Lors de mon séjour, j’ai appris l’alphabétisation en mooré et suivi une formation en tissage », a-t-elle raconté.
Aujourd’hui mariée par choix et mère de quatre enfants, elle a exhorté les parents à abandonner cette pratique, qui n’apporte aucun avantage à la vie des jeunes filles ni à l’humanité tout entière.
Agence d’information du Burkina
ES/ata
𝐒𝐚𝐢𝐬𝐢𝐞 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐫𝐝 𝐝’𝐨𝐫 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐃𝐨𝐮𝐚𝐧𝐞𝐬 𝐛𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚𝐛é à 𝐁𝐢𝐭𝐭𝐨𝐮 : 𝐓𝐫𝐨𝐢𝐬 𝐢𝐧𝐝𝐢𝐯𝐢𝐝𝐮𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐩𝐞𝐥𝐥és 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝟐𝟖,𝟔 𝐤𝐢𝐥𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐝’𝐨𝐫 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐯𝐚𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐞𝐬𝐭𝐢𝐦ée à 𝐞𝐧𝐯𝐢𝐫𝐨𝐧 𝟏,𝟒𝟑𝟎 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐫𝐝 𝐝𝐞 𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜𝐬 𝐅𝐂𝐅𝐀.
𝐒𝐚𝐢𝐬𝐢𝐞 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐫𝐝 𝐝’𝐨𝐫 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐃𝐨𝐮𝐚𝐧𝐞𝐬 𝐛𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚𝐛é à 𝐁𝐢𝐭𝐭𝐨𝐮 : 𝐓𝐫𝐨𝐢𝐬 𝐢𝐧𝐝𝐢𝐯𝐢𝐝𝐮𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐩𝐞𝐥𝐥és 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝟐𝟖,𝟔 𝐤𝐢𝐥𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐝’𝐨𝐫 𝐝’𝐮𝐧𝐞 𝐯𝐚𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐞𝐬𝐭𝐢𝐦ée à 𝐞𝐧𝐯𝐢𝐫𝐨𝐧 𝟏,𝟒𝟑𝟎 𝐦𝐢𝐥𝐥𝐢𝐚𝐫𝐝 𝐝𝐞 𝐟𝐫𝐚𝐧𝐜𝐬 𝐅𝐂𝐅𝐀.
La Direction générale des douanes du Burkina Faso, dans sa dynamique de lutte contre le trafic illégal de ressources naturelles, a réalisé une importante saisie d’or. En effet, ce mardi 18 décembre 2024, les agents du bureau des douanes de Bittou, en collaboration avec la Police Nationale, ont interpellé trois individus en possession de 28,6 kilogrammes d’or d’une valeur estimée à environ 1,43 milliard de Francs CFA.
C’est un renseignement anonyme qui a alerté les agents des douanes sur les agissements suspects de trois passagers à bord d’un bus de Bittou à Lomé au Togo. Les informations recueillies indiquaient que ces individus transportaient une quantité importante d’or sans documents légaux requis pour sa détention ou son exportation.
Afin de sécuriser cette interception, les agents ont suivi discrètement le bus jusqu’au poste de contrôle de la police situé à l’entrée de la ville de Cinkansé. En collaboration avec les forces de l’ordre local, les suspects ont été interpellés et conduits aux locaux de la Police nationale de ladite localité pour un contrôle approfondi.
Lors de la fouille corporelle, les douaniers ont découvert que les trois individus avaient soigneusement dissimulé l’or à l’intérieur de leurs vêtements. Les colis, pesant 28,6 kilogrammes au total, ont été saisis. Aucune justification légale n’a pu être fournie par les suspects concernant la possession ou le transport de cette marchandise précieuse.
Une lutte contre la contrebande renforcée
Cette saisie illustre une application rigoureuse des articles 24, 270 et 261 du Code des Douanes du Burkina Faso, qui prévoient et sanctionnent sévèrement la contrebande et le trafic illégal de biens.
Ce coup de filet marque un succès significatif dans la lutte contre l’exportation illicite des ressources minières du pays, un enjeu majeur pour la protection de l’économie nationale.
Appel à la collaboration des populations
Le Directeur général des douanes a salué cette opération exemplaire, félicitant les agents impliqués pour leur vigilance et leur professionnalisme. Il a également renouvelé son appel à une collaboration étroite entre les citoyens et les Forces de l’ordre pour lutter efficacement contre les activités illicites.
Cette saisie, au-delà de sa valeur économique, témoigne de l’engagement des autorités burkinabè à protéger les ressources nationales et à garantir leur exploitation dans un cadre légal et transparent.
Cette saisie intervient dans un contexte où le trafic illicite de ressources naturelles, notamment l’or, demeure un défi majeur au Burkina Faso. Les Douanes rappellent que toute exportation d’or doit se conformer aux dispositions légales en vigueur, sous peine de sanctions sévères.
L’opération menée à Bittou constitue une nouvelle avancée dans la lutte contre la contrebande, démontrant la détermination des autorités burkinabè à protéger les ressources du pays contre les trafiquants.
𝐋𝐚 𝐃𝐨𝐮𝐚𝐧𝐞: 𝐇𝐨𝐧𝐧𝐞𝐮𝐫 𝐃𝐞́𝐯𝐨𝐮𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐕𝐢𝐠𝐢𝐥𝐚𝐧𝐜𝐞
𝐒𝐂𝐑𝐏/𝐃𝐆𝐃
Nahouri : Reprise des travaux de réhabilitation de la route nationale n°5
BURKINA-NAHOURI-INFRASTRUCTURE-REHABILITATION
Nahouri : Reprise des travaux de réhabilitation de la route nationale n°5
Pô, (AIB)-Les travaux de réhabilitation de la route nationale n°5, endommagée suite à l’explosion de deux véhicules transportant des explosifs au poste de contrôle de la douane de Tambolo, le 10 décembre 2024, entre Pô et Dakola, ont débuté, le samedi 14 décembre 2024.
Les travaux de réhabilitation de route nationale n°5, ont débuté le samedi 14 décembre 2024, a constaté un correspondant de l’AIB.
Le directeur régional en charge des Infrastructures du Centre-Sud, Yassia Ouédraogo, a rassuré que les travaux vont aller avec une certaine célérité pour rétablir le trafic dans les meilleurs délais.
« Nous avons fait une excavation d’environ deux mètres et sur une distance de 30 mètres d’environs et nous allons reconstituer les cordes et rétablir la couche de roulement », a-t-il indiqué.
Il faut rappeler qu’une voiture transportant des dynamites utilisées sur les sites d’orpaillage avait été soufflée par une forte explosion, emportant ses occupants.
Le bilan provisoire a fait 8 morts dont 3 douaniers, 5 civils et des dégâts matériels très importants.
Agence d’information du Burkina
HKO/hb/yo