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Loroum : Une association sensibilise des élèves sur l’engagement patriotique

BURKINA-LOROUM-PATRIOTISME

Loroum : Une association sensibilise des élèves sur l’engagement patriotique

Titao, 10 fév. 2025 (AIB)- La coordination nationale des animateurs communautaires du Burkina, a organisé, le samedi 8 février 2025 à Titao, une conférence sur l’engagement communautaire, le patriotisme et la cohésion sociale, au profit des élèves.

C’est dans une salle prise d’assaut par des scolaires que la coordination nationale des animateurs communautaires a développé le samedi 08 février 2025 à Titao, le thème de la conférence sur :  »Engagement communautaire, patriotisme et la cohésion sociale ».

Contexte sécuritaire oblige, les conférenciers, professeurs volontaires au Lycée provincial du Loroum, Abdoul Guelilou Kindo, Mikhailou Ouédraogo et Aziz Tao, ont expliqué aux jeunes le sens de l’engagement communautaire, le patriotisme et les ont invités à promouvoir le vivre-ensemble.

Pour l’élève Kiswensida Zango, il faut cultiver de valeurs comme le patriotisme pour avoir la paix.

« Nous devrons nous engager pour la réussite de notre pays », a-t-elle soutenu.

Quant à Sirina Ouédraogo, il faut partir du respect de nos lois et s’engager dans son développement pour parler de patriotisme.

Le conférencier Abdoul Guelilou Kindo, a précisé que la nécessité d’une telle activité s’imposait.

« Nous pensons que c’est la baisse du patriotisme qui nous a plongé dans cette situation sécuritaire difficile. C’est pourquoi nous avons voulu échanger sur la question et amener les jeunes à mieux s’impliquer dans la lutte pour le développement du pays », a-t-il ajouté.

Agence d’information du Burkina

ASO/hb/yo

Communiqué SOBTO

Les Iraniens célèbrent le 46e anniversaire de la Révolution islamique à Ouagadougou, aux côtés de leurs frères burkinabè

Burkina-Coopération-Iran-Célébration-Révolution

Les Iraniens célèbrent le 46e anniversaire de la Révolution islamique à Ouagadougou, aux côtés de leurs frères burkinabè

Ouagadougou, 10 fév. 2025 (AIB) – Les Iraniens vivant au Burkina Faso ont célébré lundi à Ouagadougou le 46e anniversaire de la victoire de la « glorieuse Révolution islamique » aux côtés de leurs frères burkinabè. A l’occasion, les deux pays ont magnifié l’excellence de leurs relations bâties en 1984.

Selon l’ambassadeur de la République islamique d’Iran à Ouagadougou, Mojtaba Faghihi, cette célébration marque le 46e anniversaire de la victoire de la « glorieuse Révolution » du pays.

Il a rappelé que la Révolution islamique d’Iran en février 1979 a permis « de nous libérer de l’ingérence étrangère et d’empêcher celle-ci d’interférer dans la politique de notre pays et de piller nos ressources naturelles ».

Selon lui, l’Iran a surmonté avec succès de nombreuses difficultés, notamment la guerre contre les terroristes, l’agression militaire étrangère et diverses sanctions.

« C’est pour cela que le gouvernement et le peuple iraniens comprennent les efforts historiques actuels du noble gouvernement et du peuple du Burkina Faso. Nous sommes à vos côtés sur ce chemin et partageons nos expériences et nos réalisations avec vous, les hommes et les femmes qui aspirez à l’indépendance », a-t-il ajouté.

« Vive l’aspiration sacrée du gouvernement et du peuple burkinabè à l’indépendance ! », a-t-il proclamé.

M. Faghihi a également réitéré le soutien de son pays au Burkina Faso dans la lutte contre le terrorisme.

Le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Karamoko Jean-Marie Traoré, a exprimé sa satisfaction de partager ce moment sous le signe de l’amitié et de la solidarité entre les deux peuples, qui ont décidé de cheminer ensemble depuis 1984.

Porteur du message d’amitié, de fraternité et de solidarité du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, il a adressé ses vives et chaleureuses félicitations à l’ambassadeur de la République islamique d’Iran pour la commémoration de ce 46e anniversaire.

« Cette date inspire en chacun de nous le respect pour un peuple qui a su forger une résilience et l’admiration pour un pays qui, malgré l’adversité, a su trouver sa voie dans le monde pour se hisser parmi les pays qui comptent », a indiqué M. Traoré.

Selon lui, l’Iran est également un pays « dont nous avons beaucoup à apprendre, notamment de sa résilience, de son génie et de son courage ».

Il a ajouté que le parcours de l’Iran, fait de combats, de douleur mais aussi d’engagement, inspire le Burkina Faso à plus d’un titre.

Le ministre a également souligné que l’amitié de longue date entre les deux pays « n’est pas restée vide ».

« L’Iran a manifesté sa présence et sa proximité au Burkina Faso dès que notre pays a dû faire face à l’insécurité. Je voudrais saluer cette belle coopération qui nous a permis de faire un parcours déjà glorieux ensemble », a conclu le chef de la diplomatie burkinabè.

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Crédit bancaire et croissance économique dans les pays de l’union économique et monétaire ouest-africaine : une évaluation des effets de seuil

Crédit bancaire et croissance économique dans les pays de l’union économique et monétaire ouest-africaine : une évaluation des effets de seuil

Bank credit and economic growth in the countries of the West African Economic and Monetary Union: an assessment of threshold effects

Résumé : La finance constitue un rouage essentiel des économies modernes, mais un excès de finance peut freiner la croissance économique. Cet article a analysé la linéarité ou non de la relation entre le développement financier et la croissance économique dans les six pays de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), confirmant les conclusions de Cecchetti et Kharroubi (2012) selon lesquelles un excès de crédit par rapport au PIB nuit à la croissance. Un seuil de développement financier, estimé à 38,78%, est identifié au-delà duquel l’effet positif de la finance sur la croissance disparaît. Les résultats de l’analyse empirique, fondée sur la méthode des moments généralisés (GMM), soulignent l’importance d’un développement financier équilibré. Pour maximiser les bénéfices du développement financier, il est essentiel d’améliorer l’accès aux services financiers et de promouvoir la concurrence dans le secteur bancaire. Les décideurs doivent également être attentifs aux risques d’instabilité financière, qui peuvent surgir d’une expansion excessive de la monnaie et du crédit, ainsi que du non-respect de la réglementation bancaire. Il est recommandé de renforcer les mécanismes de surveillance micro et macroprudentielle.

Mots clés : développement financier, croissance économique, GMM, UEMOA

Abstract:

Finance is a vital part of modern economies, but too much finance can hamper economic growth. This paper examined the nonlinear relationship between financial development and economic growth in the six countries of the West African Economic and Monetary Union (WAEMU), confirming the results of Cecchetti and Kharroubi (2012) who suggest that excess credit relative to GDP is detrimental to growth. A threshold of financial development, estimated at 38.78%, is identified beyond which the positive effect of finance on growth disappears. The results of the empirical analysis, based on the generalized method of moments (GMM), highlight the importance of balanced financial development. To maximize the benefits of financial development, it is essential to improve access to financial services and promote competition in the banking sector. Policymakers should also be attentive to the risks of financial instability, which can arise from excessive expansion of money and credit, as well as non-compliance with banking regulations. It is recommended to strengthen micro and macroprudential surveillance mechanisms.

Key words: financial development, economic growth, GMM, UEMOA

Introduction

La relation entre le développement financier et la croissance économique a longtemps été au centre des discussions académiques et politiques. Des études pionnières ont démontré que l’expansion des services financiers joue un rôle crucial dans l’accélération de la croissance économique, facilitant l’accès au crédit pour les entreprises et les ménages (McKinon, 1973 ; Shaw, 1973). Cependant, cette dynamique semble revêtir une complexité croissante avec le temps. À la fin du XXe siècle, des chercheurs tels que Lucas (1988) et Rati (1999) ont mis en relief le caractère ambigu de la relation entre la finance et le développement économique en avançant l’idée et l’évidence d’un point à partir duquel la relation évoquée atteint un maximum, puis se retourne.

D’un point de vue empirique, les données récentes issues des pays de l’UEMOA et portant sur les taux du volume du crédit au secteur privé et du PIB supportent l’existence d’un effet de levier (ou d’un effet pro-croissance) du crédit bancaire sur la croissance économique. En effet, en 2022, le taux de croissance du PIB était de 5,5%, au moment où le crédit au secteur privé s’est accru au taux de 14,4%. En 2023, année où le taux de croissance du crédit était de 9,4%, le taux de croissance du PIB à son tour, a légèrement reculé. Ces données et corrélations apparentes tendent à accréditer la thèse d’un effet pro-croissance de l’accroissement du financement du secteur privé par les banques. Elles conduisent également à se poser la question de savoir si le lien positif apparent entre crédit et croissance économique dans l’UEMOA est linéaire ou s’il marque par endroit une rupture, c’est-à-dire, s’il comporte un seuil ou une extrémité à partir de laquelle, le sens de la relation s’inverse.

A la lumière de ce questionnement, l’objectif de cet article est de déterminer la nature de la relation qui existe entre la finance et la croissance économique au sein des pays de l’UEMOA. En testant la présence des effets de seuil, cette analyse montre qu’il existe un optimum à partir duquel l’effet du développement financier sur la croissance devient négatif. L’analyse soutient que le développement financier influence positivement la croissance. Par ailleurs l’analyse suppose la présence d’effet de seuil dans la relation entre la finance et la croissance.

En utilisant la méthode des moments généralisés sur un échantillon de six (06) pays de l’espace UEMOA couvrant la période 1995-2020, l’étude montre une relation non linéaire (U renversé) entre le développement financier (le crédit bancaire au secteur privé sur le PIB) et la croissance économique.

Le reste de l’article se subdivise comme suit : la première section propose un tour d’horizon théorique et empirique de la relation entre la finance et la croissance économique. La deuxième section présente l’analyse empirique de ladite relation.

Tours d’horizon théorique et empirique

La relation entre la finance et la croissance économique est ambiguë (Rati, 1999 ; Lucas, 1988). Lucas (1988) affirme que les économistes exagèrent sur le rôle des facteurs financiers dans la croissance économique. L’auteur dénonce le rôle exagéré reconnu au système financier dans la croissance. Il prétend que celui-ci ne fait que suivre la croissance économique sans l’influencer. Pour Rati (1999), les preuves empiriques ne soutiennent pas l’opinion selon laquelle le développement financier favorise la croissance économique. Sur un échantillon de 95 pays, l’auteur montre que la covariance est négative entre le développement financier et la croissance du PIB réel par habitant. Le lien entre la finance et la croissance économique est difficile à quantifier ou à qualifier selon Boucher et al, (2012). Pour ces auteurs, le lien s’apprécie le plus souvent avec les indicateurs particuliers utilisés. Or ces indicateurs ne reflètent pas la réalité. Ils concluent donc que le lien entre les deux variables est inexistant car les indicateurs ne traduisent pas le comportement des économies. Pour concilier ces groupes de pensées, Patrick (1966) propose un sens de causalité bidirectionnelle entre la sphère financière et la sphère réelle. Il suggère deux phases dans le développement économique d’un pays.

Pour Patrick, il convient de distinguer le développement financier exogène (induit par l’offre), du développement financier endogène (induit par la demande). D’une part, selon l’hypothèse du développement financier exogène, la création délibérée d’institutions financières et de marchés augmente l’offre de services financiers et conduit ainsi à une croissance économique réelle. D’autre part, l’hypothèse du développement financier endogène pose un lien de causalité entre la croissance économique et le développement financier. Ici, une demande croissante de services financiers entraine une expansion de ce secteur. Du point de vue de Gurley et Shaw (1995), Goldsmith (1969), la croissance économique entraine une augmentation de la demande des services financiers, provoquant ainsi le développement du secteur. Au-delà de la vision de Patrick, il semble que la relation entre la finance et la croissance économique soit liée à des effets de seuil.

Allegret et Azzabi (2012) montrent que le lien est significativement positif pour les pays dont le niveau de développement financier est intermédiaire (Niveau moyen de crédit privé rapporté au PIB compris entre 14,5% et 24,9%) et non significatif pour des pays ayant un degré plus élevé de développement financier (Niveau moyen de crédit privé rapporté au PIB compris entre 24,9% et 90,2%). Demetriades et Law (2004) montrent au contraire que le développement financier a une influence plus forte sur la croissance économique dans les pays à revenu intermédiaire (RNB par habitant compris entre 936$ et 3705$), et plus faible dans les pays à revenu élevé (RNB par habitant compris entre 3706$ et 11455$). Cependant, ces résultats sont à relativiser selon Keho (2010). Ce dernier en étudiant le rôle des facteurs institutionnels dans le développement financier et économique des pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) montre que le lien dépend de la qualité des institutions. L’auteur montre que la qualité de certaines institutions conditionne le niveau du développement financier et sa capacité à contribuer à la croissance économique. Malgré ces résultats, l’auteur n’a pas testé une présence éventuelle des effets de seuil.

De nombreux travaux empiriques ont évalué le lien entre la finance et la croissance dans les pays en développement. La plupart de ces travaux remettent en question la linéarité de la relation. Berthelemy et Varoudakis (1996) ont étudié cette question à partir d’un modèle de croissance endogène avec le secteur financier. Ils montrent l’existence d’une double causalité entre la croissance économique et le développement financier. Les auteurs identifient surtout des équilibres multiples à l’état stationnaire qui rendent compte de la convergence ou de la divergence des pays. Avec un échantillon de 57 pays développés et en développement sur la période 1967-2001, Fung (2009) confirme les résultats de Berthelemy et Varoudakis (1996). L’auteur utilise une technique d’estimation plus récente : la méthode des Moments Généralisés sur un panel dynamique avec effets fixes. Son étude conduit à deux résultats intéressants. Premièrement, le développement financier et la croissance économique ont une interaction d’autant plus forte pour les pays ayant un taux de croissance faible. La relation tend à s’affaiblir avec le taux de croissance économique. Deuxièmement, l’auteur montre qu’il existe des trappes à pauvreté liées à un niveau initial trop bas de développement financier, niveau interdisant toute perspective de convergence en termes de croissance économique.

Sur un échantillon de 75 pays de 1966-1970 à 1990-1995, Aka (2005), montre que les indicateurs du développement financier ont un coefficient positif. Néanmoins cette analyse révèle la présence d’un effet de seuil. Pour l’auteur, d’autres interprétations alternatives à ces résultats pourraient être avancées. Premièrement, ces résultats pourraient refléter la convergence conditionnelle. Deuxièmement, ces résultats pourraient refléter le changement structurel qui peut apparaître au cours du développement économique et financier. Ces résultats ont été confirmés par d’autres auteurs tels que : Allegret et Azzabi (2012) ; Berthelemy et Varoudakis (1996). Allegret et Azzabi (2012) montrent que l’impact du développement financier sur la croissance est positif pour les pays dont le niveau de développement financier est intermédiaire (Niveau moyen de crédit privé rapporté au PIB compris entre 14,496% et 24,951%), contrairement à ceux avec un degré plus élevé de développement financier (Niveau moyen de crédit privé rapporté au PIB compris entre 24,951% et 90,209%). Le point de retournement entre le développement financier et la croissance est aussi mis en évidence par Berthélemy et Varoudakis (1998). Ces auteurs montrent que l’impact de l’approfondissement financier sur la croissance économique ne se manifeste qu’à partir d’un certain seuil du ratio M2/PIB égal à 36,5%. Les auteurs montrent que pour les pays ayant un faible ratio de liquidité, l’impact du développement financier sur la croissance n’est pas significatif.

Les travaux de César et Lin (2002) confirment ceux de Patrick (1966) relatif au développement financier endogène et exogène. César et Lin (2002) montrent que le développement financier conduit généralement à la croissance économique dans 109 pays en développement et industriels pour la période de 1960 à 1994. Pour ces auteurs, l’approfondissement financier dans de nombreux pays a donné le résultat souhaité : une économie plus prospère. Lorsque les auteurs divisent l’échantillon en pays en développement et industriels, la causalité de Granger du développement financier à la croissance économique et de la croissance économique au développement financier coexiste dans 87 des pays en développement. Il existe donc une causalité bidirectionnelle selon cette étude. La relation de causalité entre l’intermédiation financière (x) et la croissance (y) se décompose en trois relations causales différentes (causalité de x à y, causalité de y à x et causalité instantanée entre x et y).

Keho (2010) analyse la relation entre les institutions, la finance et la croissance économique dans les pays de l’UEMOA. L’auteur utilise la méthode Pool Mean Group pour estimer un modèle non linéaire en données de panel sur la période 1984-2005. Les résultats montrent que la qualité de certaines institutions conditionne le niveau d’approfondissement du système financier et sa capacité à contribuer significativement à la croissance. L’étude montre que la bureaucratie, le contrôle de la corruption, la démocratie, le respect des lois et de l’ordre et la stabilité du gouvernement sont les aspects de l’environnement institutionnel les plus déterminants. Les études empiriques ne résolvent pas complètement la question de la causalité. Le développement financier peut prédire la croissance car les systèmes financiers se développent tout simplement suite à une anticipation de la croissance économique future.

Des auteurs tels que Beck et al.(2007a) et Ardic et al.(2011) ont mesuré la portée du système bancaire dans le développement des activités économiques . Pour ce faire, ils ont eu recours au nombre de succursales et guichets automatiques pour 100 000 personnes et par 1000km2, pour évaluer respectivement la pénétration démographique et géographique du système financier. Ils ont pu montrer que le développement financier favorise la croissance économique.  Beck et al. (2007) ont également employé des indicateurs comme le nombre de crédits et de dépôts par 1000 personnes et la taille moyenne des emprunts et des prêts par rapport au PIB par habitant (ratio crédit/revenu et ratio dépôt/revenu). Ardic et al. (2011b) ont estimé qu’en 2009, 56 % des adultes dans le monde n’étaient pas bancarisés. Ce taux monte à 64 % en considérant uniquement les pays en développement. Ces auteurs aboutissent également à la même conclusion que l’accès aux services financiers permet le développement de l’activité économique.

Armand Gilbert et al. (2016), eux, ont mené une étude sur les pays de la CEMAC et concluent que le crédit bancaire et le niveau de bancarisation ont une influence positive sur le niveau de croissance des pays. L’étude a couvert la période 1980 à 2014. Le modèle retenu pour l’analyse est celui de Haye (2000) où le Produit Intérieur Brut représente la variable expliquée qui permet d’évaluer le niveau de croissance économique, tandis que le crédit bancaire et le taux de bancarisation sont les principales variables explicatives. Les résultats obtenus nous montrent que les variables retenues sont significatives et que le taux de bancarisation agit positivement sur la croissance économique. Aussi, Emara et El Said (2021) montrent que le développement financier a un impact positif sur la croissance du PIB par habitant dans le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et la région MENA. Les données couvrent la période 1960-2015. L’espace d’étude concerne quarante-quatre (44) pays émergents du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Salé et Chok (2022) ont examiné le rôle du marché boursier et des institutions financières sur la croissance économique des dix (10) pays de la région du MENA en utilisant un modèle ARDL avec un estimateur PMG. Ces résultats démontrent que les institutions financières influencent positivement la croissance économique de ces pays. Les résultats empiriques, bien que souvent convergents, révèlent des contradictions qui soulignent qu’aucune théorie unique ne parvient à expliquer pleinement la complexité des faits observés. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces ambiguïtés. Parmi les critiques formulées à l’encontre des recherches antérieures, l’endogénéité des indicateurs financiers est particulièrement mise en avant.

Cette section a permis de faire la revue empirique de la relation entre le développement financier et la croissance économique dans les pays en développement. Cette revue a permis de montrer que le lien est ambigu et dépend de plusieurs facteurs.

Analyses empiriques

Cette partie présente le modèle choisi, la méthodologie utilisée et enfin l’analyse des résultats.

Choix du modèle 

Pour formuler les interactions entre le secteur financier et le secteur réel, nous utilisons le modèle de Pagano (1993). Le modèle de Pagano (1993) explique les mécanismes par lesquels l’approfondissement financier accélère la croissance économique. Considérons le modèle de croissance endogène développé par Pagano (1993). Le modèle « AK » où la production globale est une fonction linéaire du capital :

(1)

Supposons que la production est stationnaire et que l’économie produit un bien unique qui peut être investi ou consommé. S’il est investi, il se déprécie au taux  par période. L’investissement brut est alors égal :

(2)

Dans une économie fermée sans gouvernement, l’équilibre du marché des capitaux exige que l’épargne brute  soit égale à l’investissement brut. Supposons qu’une proportion de du flux d’épargne est « perdue » dans le processus d’intermédiation financière.

(3)

Le taux de croissance de l’année  s’écrit, en tenant compte de (1)

=                            (4)

(5)

(6)

Ou  (propension moyenne à l’épargner)

L’équation « 6 » indique les trois canaux par lesquels le système financier peut affecter la croissance. D’abord en augmentant la proportion de l’épargne «  » nationale allouée à des investissements productifs. Aussi, une augmentation de la production marginale « A », grâce à la collecte d’information et à l’incitation des investisseurs à replacer leurs argents dans des projets plus risqués à cause d’un partage du risque plus significatif de la part des intermédiaires. Pour terminer, le secteur financier influence la croissance économique par l’intermédiaire du taux d’épargne «» de l’économie.

La spécification du modèle théorique permet une vérification empirique de la relation entre la finance et la croissance. Étant une approximation linéaire ou affine, le développement limité permet d’intégrer des variables de contrôle dans les vérifications empiriques. Cela permet de capter l’effet « réel » de la finance sur la croissance économique. Dans notre modèle empirique, le taux de croissance économique est représenté par le taux de croissance du PIB réel par tête. L’épargne qui représente l’indicateur du secteur financier dans le modèle théorique est représentée par le niveau du développement financier (M2/PIB ou Crédit privé/PIB). Pour prendre en compte le rôle des institutions, nous introduisons une variable, la qualité des institutions. L’objectif en introduisant cette dernière, est de déterminer son effet sur le lien entre la finance et la croissance économique. L’effet de seuil est appréhendé par la forme quadratique de la variable « développement financier ». Dans le but de capter l’effet réel, des variables de contrôle ont été introduites : le taux d’inflation, l’ouverture commerciale, le capital humain, les dépenses du gouvernement, les investissements directs étrangers et l’aide publique au développement.

Notre modèle s’inspire des travaux de Jeanneney et Kpodar (2006) et de Keho (2010) que nous adaptons à notre analyse.

(7)

Où  est le taux de croissance du PIB réel par tête

, le niveau de développement financier,

, un vecteur de variables de contrôle, à savoir : le capital humain, les dépenses du gouvernement.

, l’effet spécifique à chaque pays inobservé, 𝜀 le terme d’erreur, 𝑖 la dimension individuelle du panel (le pays), 𝑡 la dimension temporelle.

, la qualité des institutions

Présentation des variables

Il s’agit d’abord des variables d’intérêt et ensuite des variables de contrôle.

2.2.1 Variables d’intérêt

Il s’agit du développement financier et du taux de croissance du PIB réel par tête.

Développement financier (df)

La littérature distingue trois (3) indicateurs du développement financier à savoir : le rapport de la masse monétaire sur le PIB (M3/PIB), le rapport du crédit au secteur privé sur le PIB (Crédit/PIB) et enfin le taux de bancarisation. Le ratio « crédit/PIB » traduit le degré d’accès du secteur privé aux facilités de crédit du système bancaire. Quant au taux de bancarisation, il saisit le niveau d’accès aux services financiers en général, et particulièrement aux services de dépôts. Les ratios « M3/PIB ou M2/PIB » et « Crédit/PIB » traduisent le degré de liquidité du système financier, ils sont couramment utilisés dans les études appliquées pour capter l’effet du développement financier (King et Levine, 1993 ; Kpodar, 2004 ; Keho, 2010 ; Kiendrébeogo, 2010). Dans le cadre de cet article, les ratios « M2/PIB » et « crédit/PIB » sont utilisés pour les vérifications empiriques.

Le taux de croissance économique

Le taux de croissance du PIB réel par habitant est un indicateur qui permet de mesurer le niveau de l’activité économique. Le taux de croissance économique est donné par la formule suivante :

2.2.2. Variables de contrôle

Les variables de contrôle introduites dans le modèle sont : le capital humain, le taux d’inflation et les dépenses du gouvernement, la qualité des institutions et l’aide publique au développement.

La qualité des institutions (ins)

Nous avons retenu trois indicateurs institutionnels : la qualité de la bureaucratie, l’ordre et la loi et enfin la corruption. Ils sont issus de la base de données du Guide International du Risque Pays produite par « Political Risk Service Group » (PRS Group).

Qualité de la bureaucratie (4 points) : mesure la capacité de l’administration à mener les affaires courantes sans changements d’orientation majeurs ni interruption des services publics. Une note faible traduit une mauvaise qualité des institutions.

Le contrôle de la corruption (6 points) : l’indicateur de corruption mesure l’ampleur de l’exercice du pouvoir public pour l’enrichissement privé, ainsi que la mainmise des élites et des intérêts sur l’Etat. Une note faible indique une forte corruption de l’administration publique qui se traduit par des pots-de-vin, la fraude, l’évasion fiscale, le laxisme, le favoritisme dans les contrôles et l’octroi des licences.

Loi et ordre (6 points) : mesure la force et l’indépendance du système judiciaire, le degré de respect des règles de lois et de l’ordre par les citoyens, y compris la qualité des droits de propriété, la police et les tribunaux, ainsi que les risques de crime. Cet indicateur est obtenu par sommation de deux sous indicateurs : la loi (3 points) évalue la force et l’indépendance de l’appareil judiciaire et l’ordre (3 points) évalue le respect de la loi par la population.

L’ouverture commerciale (trade)

Le taux d’ouverture d’une économie mesure la place que tient le reste du monde dans l’économie du pays. L’ouverture commerciale est mesurée par la somme des exportations et des importations rapportées au PIB.

Le capital humain (ch)

Le capital humain est mesuré par la durée moyenne de scolarisation. Il permet de saisir l’effet du niveau d’éducation sur la croissance.

Les dépenses publiques (dp)

Les dépenses publiques sont l’ensemble des dépenses réalisées par les administrations publiques. Elles sont introduites dans le but de capter l’effet des investissements publics sur la croissance.

Le taux d’inflation (i)

L’inflation est la perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix[]. Il est introduit pour capter l’impact de la stabilisation macroéconomique sur la croissance.

L’aide publique au développement (aidepib)

Elle est définie comme étant une aide fournie par les États dans le but exprès de promouvoir le développement économique et d’améliorer les conditions de vie dans les pays en développement.

Les variables explicatives du modèle et leurs signes attendues sont résumés dans le tableau 1.

1: synthèses des variables et signes attendus

Variable expliquée : Taux de croissance du PIB réel par tête
Variables explicatives Notations Signes attendus
                                          Variables d’intérêt
Volume du crédit/PIB credpriv (%) +
Masse Monétaire2/PIB M2/PIB (%) +
                                         Variables de contrôle
Qualité institutionnelle ins +
Taux d’inflation i +/-
Dépenses publiques dp +
Capital humain ch +
Ouverture commerciale trade +
Aide publique au développement aidepib +
Source : construit par l’auteur  

 

Présentation des sources de données

L’analyse utilise des données de panel couvrant la période de 1995 à 2020. Le choix de cette période est lié à la disponibilité des données sur les variables institutionnelles et du capital humain. L’échantillon contient six (06) pays membres de l’UEMOA : Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal et Togo.

Il est issu des trois (03) bases de données qui sont : i) la base de données de la Banque Mondiale (WDI), ii) la base de Pen World Table et iii) la base de International Country Risk Guide (ICRG).

Présentations et discussions des résultats

Cette partie présente les procédures d’estimation, l’interprétation et la discussion des résultats.

Test de stationnarité

Les estimations sur les données de panels sans la prise en compte du problème de stationnarité peuvent conduire à des résultats biaisés. Les résultats du test de LLC consignés dans le tableau suivant sont basés sur l’hypothèse nulle de la présence de racine unitaire. Ces résultats sont confirmés par le test de Maddala et Wu.

Tableau 2 : test de stationnarité

Variables Test LLC Décision Variables Test LLC Décision  
g 1,05592*** I(0) trade -0,01137* I(1)  
credpriv -0,14060*** I(0) dp -0,01368* I(1)  
i -1,02733*** I(0) ch -0,00111* I(1)  
ordrloi -0,07619*** I(0)        
aidepib -0,26554*** I(0)        
Source : construit par l’auteur à partir de Stata/SE 11.0

***,* indiquent respectivement une stationnarité à 1% et 10%

A travers le tableau 3 ci-dessus, il ressort que les variables (g, odreloi, i, credpriv, aidepib) sont stationnaires à niveau. Par contre les variables (ch, dp, trade) sont stationnaires à différence première. Ces dernières sont intégrées d’ordre 1. Les différents tests sur données de panels réalisés autorisent l’estimation des données par la méthode des GMM. Toutefois, on cherche à savoir sous quelles formes ces données supportent une structure en panel. Plusieurs variantes de modèle ont été soumises à cet effet au test de structure de panel en suivant le test général d’homogénéité. Dans un premier temps l’hypothèse d’une structure parfaitement homogène (identité des coefficients et des constantes), puis l’hypothèse d’homogénéité des coefficients et enfin celle des constantes sont testées. Les différentes statistiques (F1, F2 et F3) associées aux trois tests suivent la loi de Fisher.

Le premier test ne permet pas de rejeter au seuil de 5%, l’hypothèse d’une structure parfaitement homogène avec une statistique F1=13,516622 avec une P-value = 6,381%. Le modèle dynamique exige le test de l’égalité des coefficients pour tous les pays. Cette deuxième étape ne permet pas de rejeter, au seuil de 5%, l’hypothèse d’égalité des coefficients pour tous les pays. Les estimations donnent en effet une statistique de Fisher F2= 8,034 et une P-value = 4,392%. Le test d’endogénéïté d’Hausman qui a une probabilité de 0,024 permet de rejeter l’hypothèse nulle (absence d’endogénéïté) au seuil de 10% du développement financier. Le même test révèle que le taux de croissance économique n’est pas endogène.

Technique d’estimation

L’application des méthodes d’estimation habituelles peut conduire à des résultats biaisés et à des interprétations erronées. La méthode des moments généralisés (GMM) d’Arellano et Bond (1998), reconnue comme étant adaptée l’estimation sur des échantillons de taille limitée, de modèles comportant des variables endogènes parmi les explicatives est utilisée dans cette recherche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interprétations des résultats

Cette partie présente les résultats de l’estimation économétrique et leurs interprétations.

Tableau 3 : résultats de l’estimation

 

Variable dépendante : taux de croissance du PIB réel par tête (g)

 
Méthodes des Moments Généralisés  
Crédit au secteur privé 2,247**
  (2,56)
Taux de croissance retardé -0,187
  (1,47)
Aide publique au développement 0,197***
  (0,26)
Dépenses publiques 0,165***
  (2,87)
Ordre et loi -0,430
  (0,37)
Capital humain -5,554**
  (2,19)
Crédit au secteur privé* Crédit au secteur privé -0,058***
  (2,59)
Constante -26,753***
  (2,87)
R2

Prob>chi2

0,56333

0,00

N          144

Source : construit par l’auteur à partir de Stata/SE 11.0

** p<0,05; *** p<0,01 indiquent respectivement la significativité à 5% et 1%

 

A travers le tableau des résultats cinq (05) des variables sont significatives et statistiquement différentes de zéro. Il s’agit du développement financier (crédit accordé au secteur privé sur le PIB) ; sa forme quadratique (credpriv2), le capital humain (ch), les dépenses publiques en pourcentage du PIB (dp) et l’aide publique au développement en pourcentage du PIB (aidepib). La probabilité Hansen est de p = 0,2451, ne permet pas de rejeter l’hypothèse de la validité des instruments utilisés.

L’analyse permet de trouver un seuil de :

 

Le coefficient du développement financier est positif (2,247). Cela signifie qu’une augmentation de 1% du crédit accordé au secteur privé entraine une augmentation de 2,247% de taux de croissance du PIB réel par tête. Le coefficient de la forme quadratique du crédit accordé au secteur privé est négatif (-0,058). Cela se traduit par le fait qu’une augmentation de 1% du crédit accordé au secteur privé au-delà du seuil (38,78%) se manifeste par une baisse de la croissance économique de 0,058 %.

L’aide publique rapportée au PIB à une influence positive sur la croissance économique des pays de l’UEMOA de 0, 197. Ce résultat signifie qu’une augmentation de 1% de l’aide publique entraine une augmentation de 0,197 % du taux de croissance du PIB réel par tête. Pour des auteurs comme Hansen et Tarp (2001) ; Lensik et White (2001), la relation entre l’aide publique et la croissance économique est généralement positive. Les dépenses publiques ont un coefficient positif (0,165). Ce résultat montre qu’une augmentation de 1% des dépenses publiques entraine une hausse de 0,165 % du taux de croissance du PIB réel par tête des pays de l’UEMOA, ceteris paribus.

La forme quadratique « credpriv2 » qui traduit le carré du développement financier affecte négativement (-0,058) la croissance économique. Ce seuil met en exergue une relation non linéaire (U renversé) entre le développement financier (crédit au secteur privé rapporté au PIB) et la croissance du PIB réel par tête dans les pays de l’UEMOA. Au sein des pays de l’UEMOA, le seuil de rupture de l’impact positif du développement financier sur la croissance économique est d’environ . Au-delà de ce seuil, l’impact sur la croissance devient négatif. Il faut noter qu’aucun pays de l’UEMOA n’a atteint ce seuil. Le maximum de l’indicateur du développement financier (crédit accordé au secteur privé sur le PIB) est de 36,15%. Ce maximum est détenu par la Côte d’Ivoire. Un écart de 2,23% entre le seuil et le niveau maximum du développement financier enregistré dans l’UEMOA est constaté.

Les résultats de cette recherche vont dans le même sens que Rousseau et Wachtel (2002) qui ont exploré les effets non linéaires du développement financier sur la croissance, apportant des preuves supplémentaires de l’existence de l’effet de seuil. Leur recherche suggère que les pays en développement doivent d’abord établir des institutions financières solides avant de pouvoir bénéficier d’une croissance économique significative. Ils ont constaté que les pays qui n’atteignent pas ce seuil peuvent rester piégés dans une stagnation économique, incapables d’exploiter les avantages d’un secteur financier en croissance. Aussi, Aghion et Howitt (2009) ont élargi la discussion sur l’effet de seuil en intégrant des dimensions telles que l’innovation et le capital humain dans leur analyse de la théorie de la croissance. Ils ont argumenté que le développement financier facilite l’innovation, mais seulement après qu’un certain seuil de développement financier ait été atteint. Cela souligne l’importance d’une approche intégrée, où le développement financier, l’innovation et le capital humain interagissent pour favoriser une croissance économique durable. Les résultats trouvés dans cette recherche renforcent les analyses de Megnigang (2021) qui a examiné la relation entre le développement financier et la croissance économique dans les pays de l’Afrique subsaharienne sur la période de 2004 à 2015. Elle utilise une méthodologie basée sur un modèle non-linéaire de croissance, estimé par la méthode des Moments Généralisés en système (GMM). Les résultats de l’étude indiquent une relation non-linéaire en forme U inversé entre le développement financier et la croissance du PIB, suggérant qu’un niveau trop élevé de développement financier peut nuire à la croissance économique. Les différents articles contribuent à la compréhension des dynamiques complexes entre le développement financier et la croissance économique, en mettant en lumière les défis spécifiques auxquels sont confrontés les pays en développement.

Aux regards de ces résultats, les pays de l’UEMOA devraient augmenter le crédit bancaire jusqu’à un seuil de 38,78%. Les résultats montrent qu’il existe un seuil à partir duquel plus de finance n’est certainement pas toujours meilleure car un secteur financier non encadré peut créer une instabilité dans l’économie réelle.

Conclusion

La présente étude avait pour objectif de montrer que la finance favorise la croissance économique surtout dans les pays de l’UEMOA. Aussi, nous avons montré que son impact positif disparaît à partir d’un seuil de développement financier estimé à 38,78% pour les pays de l’UEMOA. En utilisant un GMM, les résultats obtenus aux termes des diverses estimations confirment l’importance du rôle que peut jouer l’approfondissement des systèmes financiers au sein des économies en développement comme l’UEMOA.

Les résultats obtenus permettent d’identifier un certain nombre d’implications de politiques économiques. En rappelle aucun pays de l’échantillon mis à part la Côte d’Ivoire n’a atteint le seuil, les mesures visant à accroitre l’offre de crédit ou à simuler la demande de crédit doivent être mis en place par les pays Pour bénéficier pleinement du développement financier, il faut mettre en place les fonds de garantie interbancaire pour relever le seuil du crédit bancaire. Ensuite, pour que le développement financier puisse être favorable et stimuler la croissance économique, les gouvernants doivent travailler avec les structures bancaires pour faciliter l’ouverture des lignes de crédits pour faciliter l’accès aux services financiers. Comme l’impact du développement financier est négatif sur la croissance économique, les décideurs doivent tenir compte des risques d’instabilité financière dans la conduite des politiques macroéconomiques. L’instabilité financière est mesurée par rapport au cycle de l’indicateur du développement financier. En conséquence, toute politique visant à promouvoir le développement du secteur financier doit être accompagnée de mesures destinées à stabiliser l’environnement macroéconomique. Il faut alors multiplier les surveillances microprudentielle et macroprudentielle.

Cette étude, a cependant connu beaucoup de difficultés, notamment sur la disponibilité des données sur le développement financier. Dans les études à venir, la construction d’un indice regroupant toutes les données possibles sera nécessaire. Cela permettrait d’approfondir les mécanismes à travers lesquels l’approfondissement financier influence la croissance économique. Il convient, par ailleurs, d’aller au-delà de la question des mécanismes de seuil, afin d’explorer les conditions d’optimalité du développement des systèmes financiers de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine. Aussi, il conviendra d’analyser l’effet conjoint du développement financier et de l’inclusion financière sur la croissance économique des pays de l’UEMOA.

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Léraba : La société minière Wahgnion Gold opérations offre des vivres à plus de 120 PDI

BURKINA -LERABA-MINE-POPULATION-AGRICULTURE

Léraba : La société minière Wahgnion Gold opérations offre des vivres à plus de 120 PDI

Sindou, 10 fév. 2025 (AIB)- Le président de la délégation spéciale de la commune rurale de Niankorodougou, Salif Nadembéga, a présidé,  le dimanche 9 février 2025, la remise de 33 sacs de maïs de 100kg et 22 sacs du riz de 25 kg, issus de la récolte sur des terres réhabilitées par la société minière Wahgnion Gold opérations, au profit de plus de 120 Personnes déplacées internes (PDI).

Revaloriser les terres détruites au cours des opérations d’exploitation minières, est l’un des objectifs majeurs que la société minière Wahgnion Gold opérations (WGO) tient à réaliser à Niankorodougou, commune rurale située à 30 km au sud de Sindou.

Sur plus de 3 ha de terres réhabilitées, ce sont 0,5 ha de surfaces qui ont été emblavées de riz, 2,1 ha en maïs et le reste pour faire le reboisement d’alignement et de la production d’oseille, de gombo et de haricots.

Ces opérations ont permis le dimanche, à WGO d’offrir officiellement, le dimanche 9 février 2025, 33 sacs de maïs de 100 kg et 22 sacs de riz de 25kg à plus de 120 PDI vivants dans la commune rurale de Niankorodougou.

Certaines fosses sont réaménagées pour l’agriculture, d’autres pour la pisciculture et selon le protocole de sécurité de la mine, la pêche est déjà ouverte officiellement depuis le 07 décembre 2024.

Le représentant du directeur général de Wahgnion Gold, Bebouaba Lompo, a rassuré de la consommation de ces spéculations, car des échantillons ont été envoyés et examinés au Laboratoire national de santé publique (LNBTP) avant le début de la consommation.

« Notre volonté est de rendre vivable la terre exploitée par la mine après sa fermeture », a indiqué M. Lompo.

Le président de la délégation spéciale de la commune rurale de Niankorodougou, Salif Nadembéga, a remercié la mine pour le geste et a invité les uns et les autres à emboîter leur pas afin de promouvoir la cohésion sociale, le dialogue et le vivre ensemble.

Tout comme le point focal des PDI, Daouda Kafando, le directeur provincial en charge de l’Action humanitaire de la Léraba, Ousmane Ouédraogo, s’est réjoui du geste de la société WGO à l’endroit de ses filleuls.

La société minière Wahgnion Gold opérations appartient désormais à l’Etat depuis le mois d’août 2024.

Massadiami KARAMA

 

Passoré: Les partenaires financiers invités à soutenir le comité provincial de secours d’urgence et de réhabilitation

Burkina-Passoré-Session-Comité

Passoré: Les partenaires financiers invités à soutenir le comité provincial de secours d’urgence et de réhabilitation

Yako, 7 fév. 2025 ( AIB)-Le haut commissariat du Passoré avec l’appui financier du Projet Béoolgo a tenu  le jeudi 6 février 2025 à Yako, la deuxième session ordinaire de l’année du Comité provincial de secours d’urgence et de réhabilitation (COPROSUR) du Passoré. Pour l’occasion, les partenaires financiers  ont été invités à soutenir le  COPROSUR pour l’atteinte des objectifs escomptés.

Le Comité provincial de secours d’urgence et de réhabilitation(COPROSUR) du Passoré s’est réuni le jeudi 6 février 2025,à la mairie de Yako pour dresser le bilan de ses activités de l’année 2024.

Au total, quatre communications ont été présentées aux participants lors de la rencontre présidée par le haut-commissaire du Passoré, Daouda Sangaré.

La première communication livrée par l’agent à la direction provinciale de l’Action humanitaire du Passoré, Mahamoudou Sana a porté sur le plan contingence de préparation et de réponse aux catastrophes et  les crises humanitaires  de  2024 à 2027.

A l’écouter, le plan de contingence vise  à mettre en place un dispositif opérationnel et coordonné permettant de répondre aux éventuelles urgences.

Dans sa communication M. Sana a  fait cas  des types de catastrophes dans la  province du Passoré, à savoir  les conflits communautaires, les inondations, l’insécurité alimentaire et nutritionnelle,  les incendies, les attaques terroristes, les épidémies et  les   éboulements dans les sites aurifères.

Ce plan  estimé à 279 334 000 F CFA s’étend de juillet 2024 à juin 2027 et assure, entre autres,  la  surveillance des risques de catastrophes et la fourniture des secours et de la protection.

La deuxième communication faite par le directeur provincial en charge de l’Action humaine du Passoré, Elvis Bambio s’est focalisé sur l’état des lieux des initiatives de mobilisation endogène pour répondre aux urgences.

Les  principaux acteurs impliqués dans la mobilisation endogène des ressources, sont entre autres, les institutions traditionnelles et religieuses, les organisations de la société civile et l’association des ressortissants de Yako vivant en Côte d’Ivoire, a relevé le communicateur .

« Les autorités locales et les initiatives citoyennes locales des fils de la localité sont également impliquées dans la chaîne de mobilisation des ressources qui concerne les cotisations, les levées de fonds communautaires et les dons », a-t-il ajouté.

La troisième communication a été assurée par le projet Béoolgo, partenaire financier  a concerné le  bilan des activités et la préparation multisectoriel aux risques de catastrophes pour faire face aux urgence endogènes.

Selon le chargé de projet de l’ONG/TDH, Frédéric Sansan Lanta ,  le projet BEOOLGO  contribue à réduire les vulnérabilités des populations, face aux crises et catastrophes des zones exposées aux risques sécuritaires et climatiques dans la province du Passoré et celles du Nayala, du Poni et du Kadiogo.

Dans sa mise en œuvre le projet a engrangé des résultats probants dans la gestion des crises humanitaires à travers la formation des acteurs sur l’outil ERIM et la dotation des structures sanitaires et les communautés des zones ciblées d’un système de surveillance et d’alerte précoce intégré. On peut également noter le renforcement des capacités des structures de secours d’urgences et de réhabilitation.

M. Lanta a expliqué qu’à la date du 6 février 2025, le projet a enregistré des succès dans 4 piliers notamment, la gestion des risques de catastrophes , la diffusion des alertes et communications par messages et les équipements/outils et la capacité de préparation et d’intervention.

La dernière communication  s’est axée sur l’Initiative présidentielle pour le Développement Communautaire (IPDC).

Selon le chargé de mission à la présidence du Faso pour le compte de la région du Centre-Nord, Marcel Sawadogo, les échanges avec les différents responsables des services ont pour but de fournir des informations sur l’ IPDC.

Pour M. Sawadogo, les principes de l’IPDC, sont entre autres, la participation volontaire, la responsabilité, la recevabilité, la transparence et le renforcement des capacités locales.

Le Président du COPROSUR et haut-commissaire du Passoré, Daouda Sangaré a remercié les participants pour leur disponibilité et surtout pour la qualité des échanges jugés fructueux.

M. Sangaré a traduit sa reconnaissance aux partenaires financiers, dont l’ONG Terre des Hommes pour son accompagnement constant.

Agence d’information du Burkina

ZES/NO/ATA

 

Namentenga : Le  semi marathon « Koomtanga » de Boulsa prévu du 14 au 16  mars 2025 à Boulsa

Burkina-Namentenga-Sport-Marathon

Namentenga : Le  semi marathon « Koomtanga » de Boulsa prévu du 14 au 16  mars 2025 à Boulsa

Boulsa 6 fev. 2025 (AIB)-Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga, a présidé  le jeudi  le 6 février 2025 à Boulsa, la rencontre préparatoire de la première édition du semi marathon international Komtanga (SMI/K), prévue du 14 au 16  mars 2025 à Boulsa, et  sera placée sous le très haut patronage du Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

Komtanga désigne le  nom d’une colline sacrée de Boulsa. Cette  première édition du SMI/k , sera placée sous le très haut patronage du Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

A  l’occasion de la rencontre préparatoire , la question de la  mobilisation sociale,   de l’itinéraire et les conditions de participation ont été passées au peigne fin.

« Approprions-nous cette opportunité  pour rentrer dans l’histoire »  a souhaité le haut-commissaire aux filles et fils de la province. En terme  de modalité de candidature il est exigé cours des inscriptions  une pièce d’identification et un montant financier au regard de l’âge,  de la distance et de la nationalité.  La distance de 5km concerne les scolaires. Il leur est demandé une somme de 500frs . Les 10km concernent les athlètes burkinabè de tout âge.  Leur contribution financière est de  2000fr. La catégorie   21km conce les athlètes  âgés de plus de 18 ans. La contribution des athlètes    issus des pays membres de la confédération de l’Alliance des Etats du Sahel est de 2500frs  et 6 000fr pour les autres  nationalités.

Le directeur provincial des sports et loisirs coordonnateur  provincial, du Namentenga, Moussa Ilboudo  a indiqué  qu’il est prévu, entre autres un cross populaire, ‘un village marathon.

M. Ilboudo a également précisé  que le semi marathon sera un cadre de convivialité et de réjouissances populaires  pour renforcer la résilience et le vivre ensemble des populations

Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga a sollicité l’implication des uns et des autres pour le que  le Namentenga rentre dans l’histoire avec ce semi marathon « Koomtanga » de Boulsa.

Il convient de noter que les gloires nationales et internationales qui sont, entre autres,  Iron Biby, Charles Kaboré,  Hugues Fabrice Zongo, les Dozos  participeront  à l’évènement.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA 

Vaccination contre la fièvre typhoïde : Un taux de 91,05%  de couverture dans le district sanitaire de Boulsa

Burkina-Namentenga-Bilan-Campagne-Vaccination

Vaccination contre la fièvre typhoïde : Un taux de 91,05%  de couverture dans le district sanitaire de Boulsa

Boulsa, 10 fev. 2025 (AIB)-Le district sanitaire  de Boulsa dans le cadre de la mise en œuvre de la campagne nationale de vaccination contre la fièvre typhoïde des enfants de 9 mois à 14 ans, qui s’est déroulée du 23 au 29 janvier 2025, a réalisé  un taux de 91,05%  de couverture vaccinale. 

Pour une cible estimée à 124 228  enfants dans la tranche d’âge  de 9 mois à 14 ans  répartie entre les communes de Boala , Boulsa , Dargo et de Zéguédéguin, 113 116  ont été vaccinés par les équipes déployées dans les différents sites de vaccination, soit un taux de couverture de 91,05%, dans le district sanitaire de Boulsa.

Selon le médecin-chef, Dr Emile Compaoré, le district n’a pas atteint le taux de couverture de 100%, du fait du déplacement d’une partie de sa population, hors de l’aire dudit district sanitaire, à cause de l’insécurité.

M. Compaoré s’est réjoui du résultat obtenu et a félicité l’ensemble des acteurs de la chaîne qui se sont investis pour la réussite de cette campagne de vaccination.

Le médecin chef du district sanitaire de Boulsa a par ailleurs invité la population à observer les mesures d’hygiène, afin d’éviter la transmission des maladies dues au manque d’hygiène dont la fièvre typhoïde.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA

Poni : les soldats du feu vainqueurs de la 2e édition de la super coupe maracana

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Poni : les soldats du feu vainqueurs de la 2e édition de la super coupe maracana

Gaoua, 8 fév. 2025 (AIB)- L’équipe de la Brigade nationale de sapeurs-pompiers a remporté samedi sur le terrain de la RTB2 Sud-Ouest, la deuxième édition de la super coupe maracana de Gaoua en battant la Brigade de la gendarmerie nationale par le score de 1 but à 0.

Initié par la direction provinciale des Sports, de la jeunesse et de l’emploi du Poni, cette deuxième édition placée sous le thème « cohésion sociale ».

Pour le directeur provincial en charge des Sports, Sayouba Ouédraogo, cette compétition de football est une invite à la cohésion entre les forces de défense et de sécurité et les populations.

« Je suis un promoteur comblé vu l’engouement suscité autour de cette édition » a-t-il ajouté avant de remercier tous ses partenaires pour leurs soutiens multiformes.
Agence d’information du Burkina

Sissili : Un projet veut renforcer la cohésion sociale à Léo

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Sissili : Un projet veut renforcer la cohésion sociale à Léo

Léo, 6 fév. 2025 (AIB)-Les membres statutaires du cadre de concertation communal (CCCO) de Léo se sont réunis le jeudi 6 février 2025 en session ordinaire premier du genre de l’année sous la présidence du Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune urbaine de Léo, Kassoum Koalaga. Pour l’occasion, les échanges ont porté sur les investissements et d’équipements pertinents pour le renforcement de la paix dans le cadre du projet « renforcement de la cohésion sociale dans le sud du Burkina  (PCSUD) ».

Les membres statutaires du Cadre de concertation communal (CCCO) se sont réunis le jeudi 6 février 2025 à Léo, dans la province de la Sissili de la région du Centre- Ouest en session ordinaire, premier du genre de l’année 2025.

Selon le chef du projet «Renforcement de la cohésion sociale dans le Sud du Burkina », Bebou Nignan, l’objectif visé à travers la tenue de cet atelier du CCCO est de parvenir à des choix concertés avec les acteurs communautaires, d’investissements et d’équipements pour renforcer de la paix sociale dans la province de la Sissili.

M.Nignan a par ailleurs présenté aux participants le projet PCSUD,  à savoir ses objectifs, sa zone de mise en œuvre, ses différentes composantes, sa méthodologie de mise en œuvre.

Ils ont  été également  informés sur les montants alloués à la réalisation d’infrastructures de paix dans la commune urbaine de Léo.

Le  projet est piloté par un consortium d’associations et d’ONG et concerne trois communes de la région du Sud-Ouest

que sont celles de Gaoua, Batié et Dano et la commune de Léo dans la région du Centre- Ouest.

D’une durée de 18 mois, la composante 1 prévoit le renforcement des cadres de dialogue  entre les différentes composantes, la composante 2 du projet sera consacrée à la réalisation d’infrastructures socio-économiques facilitant le vivre ensemble à hauteur de 45.678.310 F CFA.

Il y a aussi  l’appui  à l’insertion professionnelle des jeunes issus du Centre d’éducation de base non formelle (CEBNF) pour un montant de 20 millions FCFA et l’accompagnement des personnes vulnérables à la création d’activités génératrices de revenus (AGR) à hauteur de 4 millions FCFA et la composante 3 sera consacrée aux  activités de renforcement de la citoyenneté.

Les débats et les échanges avec les membres du CCCO ont porté sur l’identification et la priorisation des infrastructures à réaliser au profit de la commune urbaine de Léo.

Après l’arbitrage, les investissements retenus, sont entre, la réalisation d’un poste d’adduction en eau potable au profit du CSPS du village de Dabiou estimé  à 12 millions FCFA, l’équipement de la maternité du secteur3 de Léo d’un coût de 10 millions de francs et la réalisation de quatre salles de classes dont deux à Tekoura et deux à Fian d’un montant de 23 millions FCFA.

Le président de la délégation spéciale de la commune urbaine de Léo, Kassoum Koalaga a  remercié les initiateurs du projet et le choix porté sur sa commune  pour sa mise en œuvre.

M. Koalaga a souhaité que ce partenariat se renforce davantage au grand bonheur de ses administrés.

Agence d’information du Burkina

OAN/NO/ATA

 

 

 

 

 

 

Agence de l’Eau du Liptako : Le nouveau directeur général promet servir avec dévouement et intégrité

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Agence de l’Eau du Liptako : Le nouveau directeur général promet servir avec dévouement et intégrité

Dori, 6 fév. 2025 (AIB)-Le nouveau Directeur général(DG) de l’Agence de l’eau du Liptako (AEL), Yaya Badolo s’est engagé à assumer ses nouvelles responsabilités avec dévouement et intégrité, lors de son de sa prise de fonction, le jeudi 6 février 2025 à Dori.

Installé dans ses nouvelles fonctions par le gouverneur de la région du Sahel, Abdoul Karim Zongo, le DG de l’AEL Badolo s’est engagé à remplir sa fonction avec dévouement et intégrité, convaincu de l’importance cruciale de la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE).

Conseiller en études et en analyse, Il a été nommé à ce poste par le Conseil des ministres du 22 janvier 2025. Il succède à Boudnoma Adama Constantin Nikièma.

Après avoir témoigné toute sa gratitude à sa hiérarchie pour la confiance placée en lui, M.Badolo a remercié ses prédécesseurs et promis poursuivre les actions entamées tout en promouvons des innovations dans la gestion intégrée des ressources en eau.

Yaya Badolo a appelé l’ensemble des acteurs intervenant dans la gestion intégrée de l’eau à la concertation permanente, à l’étroite collaboration et la synergie d’action.

Le directeur général sortant, Boudnoma Adama Constantin Nikiema, a indiqué que sous sa direction, le taux d’exécution des activités est passé de 76% à 84%.
A l’entendre, sous son magistère, 30 postes d’eau potable ont été réalisés pour plus de 15000 bénéficiaires et plus de 2 milliards de francs CFA ont été recouvrés, avec une contribution de 15 millions FCFA à l’effort de paix.

Pour ces résultats positifs enregistrés, le gouverneur de la région du Sahel, Abdoul Karim Zongo a vivement remercié le directeur général sortant.

Tout en assurant le nouveau directeur général de sa disponibilité à l’accompagner, le gouverneur l’a exhorté à être un bon manager pour réussir la mission à lui assignée.

Agence d’information du Burkina
AMM/yos/ata

Nahouri/Initiative communautaire : Des membres du gouvernement inaugurent deux infrastructures à Guelwongo

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Nahouri/Initiative communautaire : Des membres du gouvernement inaugurent deux infrastructures à Guelwongo

Pô, 8 fév. 2025 (AIB)-Le ministre en charge de la Communication,  Gilbert Ouédraogo, à la tête d’une mission gouvernementale composée des ministres de la Santé, Robert Lucien Jean Claude Kargougou et de l’Enseignement de base, Jacques Sostène Dingara, a inauguré, ce samedi 8 février 2025 à Guelwongo, dans la commune de Ziou, une infrastructure sanitaire construite par les populations et lancé officiellement les programmes d’une radio communautaire.

Les membres du gouvernement conduits par le ministre en charge de la Communication,  Pindgwendé Gilbert Ouédraogo, ont été accueillis ce samedi 8 février 2025 à Guelwongo, commune de Ziou, localité située à  la frontière du Ghana.

La mission gouvernementale a réceptionné les clés d’une infrastructure sanitaire réalisée par les populations locales à hauteur de plus de 51 millions de F  CFA et lancé officiellement les programmes d’une radio communautaire.

Ces initiatives sont l’œuvre de l’association  Laguegoubé pour la radio  et Yiir-malgré pour l’infrastructure sanitaire.

Selon le président de l’association Laguegoubé, Dieudonné  Sia, la radio diffusera des émissions éducatives, notamment sur l’éducation, la santé et le développement local.

« Son objectif est de contribuer à la cohésion sociale et accompagner les populations dans leur quête de bien-être et de progrès », a conclu M. Sia.

Le président de l’association Yiir-malgré, Narcisse Sia, a indiqué que la réalisation du bâtiment au sein du CSPS est pour réaffirmer son  attachement aux initiatives  de développement et pour accompagner la dynamique  du gouvernement actuel.

Le ministre en charge de la Communication, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a salué l’exemple de solidarité locale démontrée par les populations de la commune de Ziou.

«C’est une véritable réussite collective, fruit d’une collaboration exemplaire entre les populations  et les partenaires locaux », a-t-il apprécié.

Pour le ministre Ouédraogo, si le CSPS de Guelwongo permet de répondre aux besoins urgents de santé de la population, contribuant ainsi à l’amélioration de la qualité de vie et à la réduction de la mortalité.

Quant à la radio, a-t-il ajouté, elle servira de levier d’unité dans un contexte où la communication et la bonne information jouent un rôle déterminant dans la lutte contre l’ignorance et l’extrémisme violent.

Dans un élan de solidarité, les populations ont contribué à hauteur de 300 000 F CFA, pour soutenir les efforts de pacification du territoire national.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

 

Kourweogo : Des acteurs réfléchissent pour une relance du projet d’aménagement de la zone SONATUR

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Kourweogo : Des acteurs réfléchissent pour une relance du projet d’aménagement de la zone SONATUR

 Boussé, 9 février 2025 (AIB)-Le président de la délégation spéciale de la commune de Boussé, Issiaka Ganemtoré, a présidé, le vendredi 7 février 2025, une rencontre d’échanges sur l’apurement du passif foncier généré par la suspension du projet en 2005 et obtenir l’adhésion des populations au plan de relance, après plus de 20 ans de suspension.

 Après plus de 20 ans de suspension, le projet d’aménagement urbain de la zone SONATUR, dans la commune de Boussé, connaît un nouveau souffle.

La réunion a rassemblé, le vendredi 7 février 2025, la délégation spéciale de la commune, la direction technique de la SONATUR, la direction régionale en charge de l’Urbanisme ainsi que les résidents des quartiers concernés : Tendatenga, Siguivoussé, Yipala, Poedogo, Sandogo et Saambi.

Les résidents du secteur 3 ont marqué leur accord pour la reprise du processus.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Boussé, Issiaka Ganemtoré, a souligné l’importance de résoudre cette crise foncière afin de permettre la mise en œuvre du schéma d’aménagement urbain et le développement économique et social de la localité.

L’agent domanial à la mairie, Omar Koama, a présenté les conclusions des discussions menées avec les résidents et les nouvelles modifications apportées au projet initial.

« Parmi ces ajustements, la SONATUR a accepté d’accorder 75 % des parcelles à la collectivité au lieu des 50 % initialement prévus », a-t-il dit.

De plus, M. Koama, a inique que la société renonce à la délocalisation systématique des ménages vivant sur le site et prévoit une compensation pour les propriétaires affectés.

L’autre avancée majeure, c’est un nouveau recensement qui sera organisé en tenant compte de la liste de 2005 et intégrant les enfants mineurs de l’époque qui résident encore sur place.

Cependant, l’agent domanial, a précisé que les parcelles seront attribuées en fonction de critères bien définis, donnant la priorité aux résidents actuels.

Les échanges ont révélé un consensus autour de la nécessité d’aboutir à ce projet, dans l’intérêt de la commune et les participants ont aussi plaidé pour un aménagement plus large afin de répondre à la forte demande en terrains d’habitation.

Le chef coutumier de Nabrabogo, Naaba Sonré, a exhorté la municipalité à finaliser la procédure d’aménagement de la cité des forces vives et à engager des négociations pour une extension du lotissement communal.

Quant au directeur technique de la SONATUR, Richard Zanzié, il a encouragé les habitants à s’impliquer activement dans ce projet pour amorcer un nouveau départ pour l’urbanisation de Boussé. Il a insisté sur la nécessité d’un recensement transparent et impartial.

De son côté, le directeur régional de l’urbanisme et de l’habitat, Obahin Soulama, a assuré le soutien de ses services et a appelé les parties prenantes à s’accorder afin de permettre à la commune de Boussé de combler son retard et de libérer son potentiel économique.

Agence d’information du Burkina

 DB/hb/yo

 

Zondoma/Sécurité routière: Un accident de circulation fait un mort et 13 blessés sur l’axe Gourcy- Ouahigouya

Zondoma/Sécurité routière: Un accident de circulation fait un mort et 13 blessés sur l’axe Gourcy- Ouahigouya

Gourcy, 10 fév. 2025 (AIB) – Un véhicule transportant l’AS ECO (une équipe de football du Centre Naba Kango de Ouahigouya, évoluant en Ligue 2), a fait une sortie de route dans le village de Rogo à quelques encablures de Gourcy dans la nuit du dimanche 9 février 2025, faisant un mort et treize blesses, a-t-on appris de source sécuritaires.

Le minibus du club a effectué une sortie de route causant 1 mort et 13 blessés. L’accident est survenu dans la nuit du dimanche 9 février 2025 aux environs de 21heures dans le village de Rogo situé à environ 3 km sur la route Notionale N°2.

Selon notre source, une crevaison serait à l’origine de l’accident. Le véhicule, en quittant la route, a  percuté violemment un arbre avant de se stabiliser au bord de la voie. Selon les explications l’AS ECO revenait de Koudougou où elle a livré un match des 64e de finale de la Coupe du Faso contre Djibo Sport Académie où elle s’est impose aux tirs au but par 4 à 3.

Après le constat de police, les blessés ont été conduits à Ouahigouya pour des prises en charge appropriées après les premiers soins reçus sur place. Quant à la victime qui serait l’entraineur de l’équipe, elle a été inhumée sur place dans la matinée du 10 février 2025.
Agence d’information du Burkina.

Kossi/Sport : Pascal Bagayogo vainqueur de la première édition du tournoi de lutte traditionnelle

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Kossi/Sport : Pascal Bagayogo vainqueur de la première édition du tournoi de lutte traditionnelle

Nouna, 9 fév. 2025 (AIB)-La compétition de lutte traditionnelle, marquant le premier anniversaire du « Mouvement sauvons la Kossi » (MSK), a connu son apothéose, ce samedi 8 février 2025 à Nouna, par la victoire de Pascal Bagayogo.

La lutte traditionnelle a vu la participation d’une vingtaine de personnes qui se sont affrontés dans un tournoi à élimination directe, ce samedi 8 février 2025 à Nouna.

Le tournoi a connu la victoire de Pascal Bagayogo, qui est reparti avec 2 sacs de riz de 50 kg, 2 bidons d’huile de 5 et 3 litres, 1 pack de boissons et la somme de 10 000 F CFA.

Le deuxième prix est composé de 2 sacs de riz, 1 bidon d’huile de 3 litres, 1 pack de boissons et la somme de 7 500 F CFA et le troisième prix, d’1 sac de 50 kg, 1 bidon d’huile de 3 litres et la somme de 5 000 F CFA.

Le président du comité d’organisation, Ismaël Gérard Sanou, a salué les efforts consentis pour l’organisation de cette compétition et a souligné l’importance de la cohésion sociale entre les filles et les fils de la province afin de relever les défis du moment.

« L’organisation de ce tournoi, c’est aussi d’œuvrer pour la paix et le bien-être de la population », a-t-il ajouté.

Ismaël Gérard Sanou, a rendu un hommage au parrain, le Président directeur général (PDG) de la société de transport Sawadogo et frères, Malick Sawadogo.

Le président du « Mouvement sauvons la Kossi », Djibilirou Fofana, a fait l’historique du mouvement et a également présenté les acquis en cette période difficile.

Agence d’information du Burkina

AC/hb/yo

Mouhoun : Des jeunes sensibilisés dans la lutte pour la souveraineté nationale 

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Mouhoun : Des jeunes sensibilisés dans la lutte pour la souveraineté nationale

Dédougou, le 08 fév. 2025 (AIB)-Le Vent républicain a organisé, le samedi 08 février 2025 à Dédougou, un panel pour sensibiliser la jeunesse sur leur engagement citoyen et patriotique dans la reconquête du territoire et l’effectivité de la souveraineté nationale.

Ce panel, troisième du genre après celle des régions du Nord et de l’Est, avait pour objectif de permettre aux jeunes de saisir pleinement les enjeux cruciaux de la lutte pour la reconquête du territoire et de s’engager dans le processus en cours afin de bâtir un Burkina uni et prospère dans une AES qui s’impose.

Il a mobilisé, le samedi 08 février 2025 à Dédougou, les associations et mouvements de la veille citoyenne, les FDS, les notabilités coutumières et religieuses, les autorités administratives, les associations de jeunes et de femmes.

Pour le coordonnateur national du Vent Républicain, Oscar Séraphin Ki, au regard de la situation nationale, il convient de souligner l’importance de l’unité nationale autour du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, pour sa vision pour l’indépendance stratégique du pays pour assurer un avenir prospère et sécurisé.

« C’est dans cette dynamique que Le Vent Républicain a choisi d’agir, en initiant des activités d’autonomisation et de mobilisation de la jeunesse autour du président du Faso», a-t-il expliqué.

Dans sa communication sur « Les enjeux de la plénitude de la souveraineté dans le développement du Burkina Faso et de l’Alliance des États du Sahel (AES) », le coordonnateur national, a souligné qu’il est temps pour chaque Burkinabè de se départir définitivement du narratif occidental.

Le Commandant du 10e Bataillon d’intervention rapide (BIR 10), le capitaine David Ouédraogo, a, dans son exposé, analysé les différentes les méthodes d’infiltration et de manipulation des groupes terroristes.

Il a invité l’assistance à promouvoir une coopération étroite entre citoyens et forces de défense et de sécurité afin de faire face aux méthodes funestes des groupes armés terroristes.

Dans sa deuxième communication, le capitaine David Ouédraogo, a invité la jeunesse à s’impliquer efficacement dans les actions de protection et de défense de la patrie à travers leur engagement dans les actions de veille citoyenne, de renseignement et de soutien aux initiatives de développement initiées par les autorités.

Quant au parrain, le commandant Karim Souabo, a salué l’engagement de Vent républicain pour ses actions qui visent à soutenir la transition et à inculquer les valeurs de patriotisme, d’engagement citoyen et de cohésion sociale pour la construction de la nation.

Il a réaffirmé son engagement à soutenir ces initiatives pour amorcer le développement dans un contexte qui veut que chacun affirme sa fibre patriotique pour défendre la nation en guerre.

Le conseiller technique du gouverneur de la région, Abdoulaye Ouattara, a indiqué la disponibilité de l’administration à accompagner ces initiatives qui prônent la mobilisation et l’engagement citoyen de la jeunesse de la région.

Le Vent républicain est une organisation de la société civile à but non lucratif et œuvre pour la construction du Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

SB/hb/yo

Tapoa : Les forces vives de la province célèbrent le divorce entre les pays de l’AES et la CEDEAO

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Tapoa : Les forces vives de la province célèbrent le divorce entre les pays de l’AES et la CEDEAO

Diapaga, 8 fév. 2025 (AIB)-les forces vives de la Tapoa ont battu le pavé samedi pour célébrer la sortie des trois pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a constaté l’AIB.

Partis, du lycée Untaani de Diapaga en scandant des slogans hostiles à la CEDEAO et favorables à l’AES, les manifestants ont eu pour point de chute, le rond-point central ou s’est tenu un méga meeting en présence des autorités administratives, militaires et paramilitaires, coutumières et religieuses et d’un monde des grands jours.

Des remises de drapeaux aux écoles et lycées, des allocutions, des remises de certificats de reconnaissance, séance de bénédictions et chant du Ditanyè, ont constitué le plat de résistance de cette cérémonie riche en couleur, pour laquelle personne ne voulait se faire conter.

Dans son discours Pierre Yonli, Président du comité d’organisation, a d’abord situé les participants sur les mobiles qui ont conduit au divorce entre les pays de l’AES et la CEDEAO.

Parmi ceux-ci, la trahison des principes fondamentaux de la CEDEAO, les sanctions illégales et illégitimes imposées au pays de l’AES dans la lutte contre le terrorisme, l’influence négative des puissances étrangères dont la France sur la CEDEAO.

Il a ensuite salué le courage, le patriotisme, l’héroïsme des trois chefs d’Etats pour cette vision responsable et pour avoir opté pour l’indépendance et la souveraineté de leurs nations.

Pour Kondjoa Pierre Yonli, cette forte mobilisation marque la volonté des peuples de l’AES de prendre en main leur destin pour lutter efficacement contre le terrorisme, tout en affirmant leur panafricanisme.

La mobilisation de ce 8 février exprime la fierté et l’engrangement des Tapoalais aux valeurs de liberté et de solidarité. Il a enfin déclaré que ce premier anniversaire vient briser les chaines de la soumission, de l’oppression et de l’impérialisme dont la CEDEAO était devenue la marionnette aux mains de la France.

Il a salué la clairvoyance et le leadeurship des trois chefs d’Etats pour cet acte patriotique et héroïque qui constitue pour les peuples de l’AES, un espoir pour un nouveau départ plein de belles perspectives pour le développement.

Il ensuite fait une mention spéciale aux FDS et VDP dont la ténacité permet à la Tapoa de rester toujours débout. Il a invité les populations à une union sacrée autour des FDS pour la victoire finale car, ce retrait va sans nul doute occasionner des évènements sécuritaires auxquels chaque Burkinabé devra faire face pour relever les défis.
Agence d’Information du Burkina
lkb/as/ata

Sahel/Culture : 20 communautés vivant à Dori exposent leurs arts culinaires, capillaires et vestimentaires

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Sahel/Culture : 20 communautés vivant à Dori exposent leurs arts culinaires, capillaires et vestimentaires

Dori, 10 fév. 2025 (AIB)- Une vingtaine de communautés de la région du Sahel, a exposé à Dori du 8 au 9 février 2025, leurs savoirs faire culinaires, capillaires et vestimentaires au cours de journées à elles dédiées par l’Union Fraternelle des Croyants (UFC) de Dori.

Dans le cadre de la mise en œuvre de son projet intitulé « Maîtrise inclusive et participative des terres et de l’eau pour la paix », en abrégé Projet Jam’ Borders, l’Union Fraternelle des Croyants (UFC) de Dori, a organisé à Dori, une manifestation culturelle pour promouvoir consolider le vivre-ensemble dans la région du Sahel.

Deux jours durant, une vingtaine de communautés vivant à Dori, a communié autour du thé, des arts culinaires, capillaires et vestimentaires. Elles ont échangé sur le riche potentiel socio-culturel de la région du Sahel.

Selon le coordonnateur de l’Union Fraternelle des Croyants (UFC) de Dori, François de Paul Ramdé, l’organisation des journées culturelles des communautés permet le brassage interculturel, socle de la paix, de la tolérance et du vivre ensemble.

A en croire M Ramdé, ces journées que sa structure organise depuis 2017 permettent une promotion de l’inter-culturalité qui est un puissant moyen de lutte contre la stigmatisation, le repli identitaire et la radicalisation.

Il a ajouté que ces journées culturelles permettent de transformer les différences socio-culturelles en opportunité favorisant le vivre ensemble et la paix dans la région du Sahel.

Pour le représentant de la communauté du Centre-Ouest, Patrice Yaméogo, ces journées culturelles sont une occasion pour les différentes communautés vivant au Sahel de se connaître, de s’accepter et de se tolérer, socle du bon vivre ensemble.

La représentante de la communauté malienne vivant à Dori, Lalla Maiga, s’est réjouie de l’organisation de ces journées culturelles. Elle a vivement remercié l’UFC et a appelé l’ensemble des communautés à faire la paix.

« Si ces journées culturelles n’étaient organisées, il fallait le faire » s’est exprimé le gouverneur de la région du Sahel Abdoul Karim Zongo.

Ces manifestations culturelles, selon le premier responsable de la région du Sahel, permettent aux communautés de se frotter, de lutter contre le terrorisme et de faire la paix.

Rappelons que le projet « Maîtrise inclusive et participative des terres et de l’eau pour la paix », en abrégé Projet Jam’ Borders, dans le cadre duquel sont organisées ces journées culturelles est mis en œuvre par UFC, en partenariat avec l’Association pour l’Unité de la Jeunesse et le Développement en Afrique (UNIJED/Afrique) de Djibo.

Financé par la Fondation PATRIP, pour une durée de trois ans, le projet intervient dans les communes de Gorom Gorom, Dori, Falagountou, Seytenga et Djibo.

Agence d’information du Burkina

AMM/ata

L’incarcération du président du TGI de Banfora et la rencontre gouvernement-syndicats traités par les journaux

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L’incarcération du président du TGI de Banfora et la rencontre gouvernement-syndicats traités par les journaux

Ouagadougou, 10 fév. 2025 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce lundi font écho de l’incarcération du président de TGI de Banfora pour suspicion de deal de parcelles et des engagements issus de la rencontre entre le gouvernement et les syndicats.

« Rencontre gouvernement syndicats : les engagements issus du dialogue social », affiche à sa Une le quotidien d’Etat Sidwaya.

Le journal informe qu’a l’issue des discussions entre gouvernement et syndicats une dizaine revendications a reçu l’accord du gouvernement, le vendredi févier 2025 à Ouagadougou.

Il s’agit entre autres, l’adoption du code de travail, le reversement des chauffeurs en catégorie D et la poursuite du processus d’adoption de la loi de 2008 portant régime juridique applicable aux emplois et au agents des établissements publics de l’Etat.

« Notre degré de satisfaction à l’issue de cette rencontre avec le gouvernement est acceptable, car le dialogue, rompu depuis 2021, a enfin repris. C’est un motif de satisfaction important », s’exclame le secrétaire général du syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur, Souleymane Compaoré, interrogé par L’Observateur Paalga .

Dans un autre registre, les journaux s’intéressent à l’incarnation du président du TGI.

Selon Le Pays, le président du TGI de Banfora, Sidaty Yoda a été déposé à la maison d’arrêt et de correction de Banfora (MACB) dans la soirée du 7 févier 2025 pour une histoire de parcelle.

L’annonce a été faite par le procureur général près la cour d’appel de Bobo-Dioulasso, dans un communiqué signé le février 2025, informe Sidwaya qui ajoute qu’environ 18 parcelles pour un montant estimé à 108 000 00 FCFA, ont été vendues frauduleusement par le mis en cause, entre 2022 et 2024.

Agence d’information du Burkina

DM/yos/ata

 

Sissili : Une association collecte 250 poches de sang pour sauver des vies

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Sissili : Une association collecte 250 poches de sang pour sauver des vies

Léo, 7 fév. 2025 (AIB)- L’Association de jeunes dynamiques de la Sissili (AJDS) en collaboration avec le district sanitaire de Léo a organisé du 7 au 8 février 2025 à Léo, des journées de collecte de sang sous le thème de «  Donner pour sauver, un acte solidaire et patriotique ». Pour l’occasion, 250 poches de sang ont été collectées par l’association pour la prise en charge des malades et des Forces combattantes blessées au front.

Ces journées de collecte de sang se sont déroulées les 7 et 8 février 2025 à Léo respectivement au Lycée communal pour les élèves et à la maison des jeunes et de la culture pour la communauté.

Selon les organisateurs, ce sont au total 250 poches de sang qui ont été collectées durant ces journées pour la prise en charge des malades et des Forces combattantes blessées au front.

La cérémonie a été placée sous la présidence du haut-commissaire de la province de la Sissili-, Tewindé Isaac Sia et le parrainage du directeur provincial en charge de l’Enseignement secondaire professionnel et technique de la Sissili, Mimtiri Oualbéogo.

Cette activité a été placée sous le thème de « Donner pour sauver, un acte solidaire et patriotique ».

Le président de l’Association des jeunes dynamiques de la Sissili (AJDS), Basile Nobolé a remercié les donneurs volontaires et bénévoles du geste salvateur qu’ils ont fait en donnant leur sang.

M. Nabolé a indiqué que ce don de sang permettra aux hôpitaux de prendre en charge nos parents qui sont dans le besoin et nos forces combattantes blessés au front pour la reconquête du pays.

Il a ensuite exprimé toute sa reconnaissance aux autorités qui se sont investies pour la réussite de ses journées, à travers la sensibilisation des populations surtout des scolaires.

Le premier responsable de l’association a de ce fait, rendu un hommage particulier au haut- commissaire de la Sissili, Tewindé Isaac Sia, au Président de délégation spéciale (PDS) de la commune de Léo, Kassoum Koalaga et à sa Majesté, le chef de canton Léo Piyo Dan Zwè pour leur patriotisme et pour le bien-être des populations.

Le secrétaire général de la Sissili, Baowindsida Bingo représentant le haut- commissaire de la province a encouragé les organisateurs pour cette belle initiative qui permet de sauver des vies.

M.Bingo a indiqué que ces journées ont été des occasions pour sensibiliser les communautés à comprendre la nécessité et l’importance de don de sang. Il a par ailleurs invité les personnes de bonnes volontés à emboiter les pas de L’association de jeunes dynamiques de la Sissili.

Agence d’information du Burkina

OAN/NO/ATA

 

 

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