Accueil Blog Page 129

Administration : L’ENSP lance un concours direct pour renforcer son personnel

Administration : L’ENSP lance un concours direct pour renforcer son personnel

Ouagadougou, 12 juillet 2025 (AIB)-L’École nationale de santé publique (ENSP) a lancé, samedi à Ouagadougou, un concours direct pour recruter du personnel administratif. Selon le directeur des ressources humaines, Mahamadi Zongo, ce recrutement par épreuve écrite vise à garantir l’égalité des chances et la transparence, conformément aux textes en vigueur.

Selon lui, 87 candidats sont en lice pour le recrutement de 3 comptables, 2 secrétaires et 3 chauffeurs au profit de l’ENSP.

« Ce recrutement vise à combler le manque de personnel dans les services. Certains agents occupent deux postes de responsabilité dans certaines localités », a-t-il indiqué.

« Il s’agit d’un concours direct sans formation préalable. Les candidats retenus seront immédiatement affectés à leurs postes respectifs après une formation de trois jours sur la déontologie de la fonction publique », a précisé Mahamadi Zongo.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Koulpélogo : Des vivres et un drone de surveillance pour les VDP et PDI de Comin-Yanga

Nakambé-Koulpélogo-Œuvre sociale-Don

Koulpélogo : Des vivres et un drone de surveillance pour les VDP et PDI de Comin-Yanga

Ouargaye, 12 juillet 2025 (AIB) – Un donateur anonyme a offert deux tonnes et demie de riz ainsi qu’un drone de surveillance aux VDP et PDI de la commune de Comin-Yanga. La cérémonie de remise du don a eu lieu à Tenkodogo, le samedi 12 juillet 2025.

Ce samedi 12 juillet 2025, les VDP et PDI de la commune de Comin-Yanga, dans la province du Koulpélogo, ont reçu un don composé de deux tonnes et demie de riz et d’un drone de surveillance. Ce don est l’œuvre d’un donateur anonyme, fils de la province.

Selon le président de l’Association Comin-Yanga ma Commune, Nassirou Idani, représentant le donateur, c’est un geste qui traduit la volonté d’assister ces personnes dans le besoin. Il a ainsi lancé un appel aux filles et fils du Koulpélogo à s’unir et à parler le même langage dans l’intérêt de la province. Pour lui, l’heure n’est plus aux accusations, mais à des actions fortes et coordonnées pour le bien de la province.

Nassirou Idani a remercié les autorités provinciales, les FDS et les VDP dans son message, tout en demandant plus d’actions sur le terrain pour la reconquête du territoire.

Le haut-commissaire, Saïdou Ouédraogo, a exprimé toute sa reconnaissance au donateur à travers son représentant.

Il a également invité la population à faire preuve de plus de vigilance et à renforcer la collaboration avec les différentes forces.

Agence d’information du Burkina (AIB)

BP/ATA

Visuels et podcasts : les équipes de l’AIB prêtes à relever le défi

Visuels et podcasts : les équipes de l’AIB prêtes à relever le défi

Ouagadougou, 11 juillet 2025 (AIB) – La session de formation des journalistes et correspondants de l’Agence d’Information du Burkina (AIB) sur la conception de visuels et la production de podcasts a pris fin vendredi. À l’issue de l’atelier, les participants se sont engagés à mettre en pratique les compétences acquises et à les traduire en actions concrètes sur le terrain.

« Cette formation est une première pour ce type de contenus, et nous vous assurons de notre engagement à les appliquer sur le terrain », a déclaré le représentant des participants, Abdoul Salam Ouarma, lors de la cérémonie de clôture.

Il a également rassuré la Directrice générale de l’AIB sur l’amélioration attendue des contenus diffusés sur les différentes plateformes de l’Agence.

M. Ouarma a par ailleurs exprimé sa gratitude envers les formateurs, qui ont su allier théorie et pratique pour aboutir à des réalisations concrètes.

« La conception de visuels et la production de podcasts sont des compétences pratiques, et nous pensons que chacun de nous saura mettre en valeur sa région à travers ces nouveaux supports », a-t-il ajouté.

Il a également formulé des recommandations, notamment la poursuite de la formation continue et le renforcement des équipements techniques

Selon le correspondant AIB du Tuy, Babou Éric Bazié, cette formation vient à point nommé, car elle permettra aux journalistes de l’Agence d’améliorer le contenu de leurs productions.

Elle contribuera également à innover dans les approches, afin de proposer aux lecteurs et abonnés des contenus en phase avec les réalités actuelles, a-t-il précisé.

Pour sa part, la Directrice générale de l’AIB, Mme Séraphine Somé/Millogo, s’est félicitée de l’atteinte des objectifs fixés, soulignant que les participants maîtrisent désormais les outils de création de visuels et de réalisation de podcasts.

Elle a exhorté les journalistes du siège et les correspondants régionaux à intégrer systématiquement ces nouveaux outils dans leurs productions quotidiennes, et à proposer des contenus originaux pour renforcer l’attractivité des plateformes de l’AIB.

Agence d’information du Burkina

BAK/ZO/ata

Burkina/Faso Mêbo : Les acteurs culturels, touristiques, des arts et de la communication apportent 38 tonnes de ciment, 15 sacs de sikalite et 15 paquets d’eau

Burkina-Faso-Mêbo-Soutien-MCCAT

Burkina/Faso Mêbo : Les acteurs culturels, touristiques, des arts et de la communication apportent 38 tonnes de ciment, 15 sacs de sikalite et 15 paquets d’eau

Ouagadougou, 12 juillet 2025 (AIB) – Les acteurs de la Communication, de la Culture, du Tourisme et des Arts, conduits par le Secrétaire général du ministère, Fidèle Tamini, ont apporté 38 tonnes de ciment, 15 sacs d’additif pour béton (sikalite) et 15 paquets d’eau à l’initiative « Faso Mêbo », a constaté samedi l’AIB.

Sous une pluie matinale, les acteurs publics et privés du ministère de la Communication, de la Culture, du Tourisme et des Arts ont exprimé leur soutien à l’initiative présidentielle « Faso Mêbo » avec 38 tonnes de ciment (25 tonnes dans un premier temps, puis 13 tonnes), 15 sacs de sikalite et 15 paquets d’eau.

Selon le Secrétaire général du ministère, Fidèle Tamini, cette action fait suite à l’appel des acteurs des secteurs de la culture, du tourisme et de la communication, lors du lancement du bosquet de l’artiste.

Satisfait de la mobilisation de ses collaborateurs « pour une première tranche », le Secrétaire général a saisi l’occasion pour les inviter à récidiver, afin que la contribution soit encore plus importante les prochaines fois.

Il a par ailleurs appelé l’ensemble des Burkinabè à s’investir dans l’accompagnement du programme présidentiel pour le développement du pays, à travers des apports en nature ou en service.

« Nous sommes très heureux de voir la forte mobilisation des acteurs culturels, des artistes, des publicitaires, des acteurs du tourisme et de la communication, ici au lycée Zinda Kaboré, pour apporter leur contribution à l’initiative Faso Mêbo », a déclaré le président des Publicitaires associés, Salif Sanfo.

« Ce qui se passe ici est extraordinaire », s’est réjoui le président des publicitaires, avant d’assurer que la mobilisation se poursuit au niveau des différentes faitières de la Confédération nationale de la culture (CNC).

Lancé en octobre 2024, Faso Mêbo est un programme présidentiel qui vise, entre autres, à accélérer le désenclavement des villes et des campagnes par la construction de routes, grâce à une participation citoyenne et volontaire.

Agence d’Information du Burkina

YOS/ata

Barrage de Zimkrom : Des cordons pierreux posés sur environ 2 km pour renforcer sa protection

Burkina-Kourittenga-Réalisation-Travaux-Protection-Berges-Barrage

Barrage de Zimkrom : Des cordons pierreux posés sur environ 2 km pour renforcer sa protection

Andemtenga, 11 juillet 2025 (AIB) – L’Agence de l’Eau du Gourma (AEG) a procédé, ce vendredi 11 juillet 2025, à la pose de cordons pierreux sur les berges du barrage de Zimkrom (Kourritenga), situé dans la commune d’Andemtenga, dans le but de renforcer la protection de cette infrastructure hydraulique. Ces travaux ont été réalisés grâce à l’appui financier de l’Agence belge de développement (Enabel).

La population de Zimkrom, en collaboration avec l’AEG, a participé activement à ces travaux qui couvrent environ 2 km de berges du barrage, construit en 2001 avec une capacité de retenue d’eau de 330 000 mètres cubes.

Selon Valentin Tapsoba de l’AEG, cette activité s’inscrit dans la continuité de la mission de l’agence en matière de gestion durable des ressources en eau.

« Ces travaux de pose de cordons pierreux s’inscrivent dans une démarche de préservation de l’eau du barrage, qui est essentielle pour la population », a-t-il déclaré.

Il a également souligné que le système des cordons pierreux a été retenu en raison de sa durabilité et de son efficacité.

« Nous invitons les populations au strict respect des consignes des services techniques afin de garantir la durabilité du barrage », a-t-il conclu.

De son côté, Kiagbé Idrissa, président du Comité d’Usagers de l’Eau (CUE), a réaffirmé l’engagement de son comité à œuvrer pour lutter contre l’ensablement du barrage.

« Nous exprimons notre reconnaissance à l’AEG pour cette initiative qui contribuera à ralentir, ne serait-ce qu’un peu, l’ensablement du barrage », a-t-il affirmé.

Agence d’information du Burkina 

AMS/ata

Burkina/Soum-Offensive agricole : Des tracteurs pour relancer la production à Djibo et Arbinda

Burkina/Soum-Offensive agricole : Des tracteurs pour relancer la production à Djibo et Arbinda

Djibo, 11 juillet 2025 (AIB) – Dans le cadre de l’offensive agro-pastorale lancée par le Chef de l’État, les communes de Djibo et Arbinda, dans la province du Soum, ont réceptionné des tracteurs agricoles destinés à appuyer la relance de la production dans les zones sécurisées.

Déjà opérationnels, les engins ont commencé à labourer les terres accessibles dans les deux communes, marquant ainsi le début effectif des activités de la campagne agricole 2025-2026.

Ce vendredi 11 juillet, une délégation conduite par le Haut-Commissaire du Soum, accompagnée du Secrétaire général de la province et du Directeur provincial de l’Agriculture avec son équipe technique, s’est rendue sur un site agricole en périphérie de la ville de Djibo pour constater l’état d’avancement des travaux.

Visiblement satisfait, le Haut-Commissaire a salué l’engagement des acteurs locaux, félicité les Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) pour leur rôle dans le rétablissement progressif de la sécurité, rendant ainsi possible cette relance agricole.

Il a exprimé son optimisme quant à un retour massif des producteurs dans leurs champs dès l’année prochaine, ce qui, selon lui, contribuera à réduire la dépendance à l’aide humanitaire et à stimuler durablement le développement économique de la province.

Un autre tracteur est attendu dans la commune de Kelbo, afin d’élargir cette dynamique agricole à d’autres zones de la province.

Agence d’information du Burkina

Ziro/Soutien agricole : Des intrants d’une valeur de près de 8 millions F CFA remis à 100 ménages déplacés internes

Ziro/Soutien agricole : Des intrants d’une valeur de près de 8 millions F CFA remis à 100 ménages déplacés internes

Sapouy, 10 juillet 2025 (AIB) – Le consortium composé de ODE, ADS-Burkina et de son partenaire financier Woord en Daad, à travers le projet FAIRMAIZE, a remis, le jeudi 10 juillet 2025 à Sapouy, un don d’intrants agricoles d’une valeur de 7 940 000 F CFA, au profit de 100 ménages de personnes déplacées internes (PDI) des communes de Bakata et Sapouy.

Le don est composé de semences de sorgho, de niébé, d’engrais et de pulvérisateurs. Il vise à renforcer la résilience des ménages déplacés en cette saison agricole.

« Notre attente est que les bénéficiaires puissent en faire bon usage, que cela les aide à avoir de bonnes productions et leur permette de sortir de la dépendance », a déclaré Daniel Ouédraogo, coordonnateur du consortium FAIRMAIZE.

En remettant officiellement le don, les représentants du consortium ont exprimé leur volonté de contribuer à l’autonomisation des PDI à travers un appui concret et durable.

Présidant la cérémonie au nom du haut-commissaire du Ziro, le secrétaire général de la province, Adams Davou, a salué l’initiative en ces termes :

« Ce sont des sentiments de reconnaissance à l’endroit des différents partenaires pour avoir pensé à la population vulnérable du Ziro, précisément les personnes déplacées internes, qui reçoivent un soutien de taille, surtout en cette saison hivernale. »

Le chef de service de l’Action humanitaire à la Direction provinciale de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale du Ziro, Édouard Nikièma, a précisé les modalités de distribution :

« Chaque ménage recevra un sac d’engrais NPK de 50 kg et des semences, réparties au prorata de la quantité disponible. »

Du côté des bénéficiaires, c’est un soulagement. Le don vient à point nommé pour leur permettre de produire suffisamment durant cette campagne agricole. En plus de l’appui matériel, des formations seront également dispensées au cours de la saison afin de maximiser les rendements.

Ce geste s’inscrit dans une dynamique de soutien aux PDI du Ziro, en vue de leur autonomisation alimentaire.

Agence d’information du Burkina 

AK/ata

Les femmes évangéliques de Solenzo ont remis 129 075 FCFA aux FDS

Burkina/Banwa-société-don-femmes évangéliques-FDS

Les femmes évangéliques de Solenzo ont remis 129 075 FCFA aux FDS

Solenzo, 11 juil. 2025 (AIB) – Les femmes évangéliques de Solenzo ont offert une enveloppe de 129 075 FCFA au Haut-Commissaire Sanfiénalé Joseph Sirima, au profit des Forces de défense et de sécurité (FDS), le jeudi 10 juillet 2025, devant la préfecture de Solenzo qui abrite les locaux du Haut-Commissariat.

Ce jour-là, le Haut-Commissaire de la province des Banwa, accompagné de quelques directeurs et chefs de service provinciaux, a accueilli les femmes de l’Alliance évangélique des Banwa, section Solenzo.

Selon la représentante des femmes, Mme Pauline Bognounou/Dakyo, ce don, d’une valeur de 129 075 FCFA, est le fruit des contributions de toutes les femmes de l’Alliance de Solenzo, dans le but d’« apporter de l’eau » aux FDS.

« Nous n’avons pas les armes comme nos enfants et nos frères, mais nous prions chaque jour pour eux. Mais la prière seule ne suffit pas. C’est pourquoi les femmes ont cotisé pour venir en aide à nos FDS afin qu’ils puissent au moins acheter de l’eau. J’en appelle à toutes les associations féminines et masculines à poser des gestes concrets pour nos combattants qui risquent leur vie pour nous », a lancé Mme Pauline Bognounou/Dakyo à l’endroit des participantes.

Salifou Ouédraogo

AIB Banwa

‎Deuxième édition des JMPC d’Accra : L’ambassade du Burkina Faso au Ghana réussit une nouvelle mobilisation patriotique

‎Burkina–Ghana–Diaspora–JMPC–Patriotisme–Culture

‎Deuxième édition des JMPC d’Accra : L’ambassade du Burkina Faso au Ghana réussit une nouvelle mobilisation patriotique

‎Zabré, 11 juillet 2025 (AIB) – L’Ambassade du Burkina Faso près la République du Ghana a organisé, les 5 et 6 juillet 2025, la deuxième édition des Journées de Mobilisation Patriotique et Culturelle (JMPC) au El Wak Sports Stadium d’Accra. Un événement haut en couleurs placé sous le signe du patriotisme, de la culture et du vivre-ensemble.

‎Dans une ambiance festive, chaleureuse et fraternelle, des Burkinabè et amis du Burkina vivant au Ghana se sont rassemblés autour de leur ambassadeur, le Colonel-major David Kabré, pour célébrer la deuxième édition des JMPC d’Accra.

‎La cérémonie d’ouverture, tenue le samedi 5 juillet matin, a enregistré la présence de nombreuses personnalités venues du Ghana et du Burkina Faso, parmi lesquelles des représentants du patron de l’édition, le ministre d’État en charge de l’Agriculture, Ismaël Sombié, et du parrain, M. Moussa Koanda.

‎Cette deuxième édition tenue sous le thème  » mobilisation patriotique de la diaspora burkinabè au Ghana : un engagement pour la refondation de la Mère-Patrie », a été ponctuée d’activités sportives, culturelles, gastronomiques et artisanales. L’initiative, faut-il le rappeler, s’inscrit dans la vision du Président du Faso, Son Excellence le Capitaine Ibrahim Traoré, qui encourage un renforcement des liens patriotiques avec la diaspora burkinabè.

‎Prenant la parole lors de l’ouverture, le président du Haut Conseil des Burkinabè du Ghana, Romuald Sawadogo, a exprimé sa gratitude aux autorités et partenaires ayant permis la tenue de l’événement. Il a adressé des remerciements particuliers au ministre Ismaël Sombié, patron de l’édition, et à M. Moussa Koanda, parrain pour la deuxième fois consécutive. « Leur engagement est une source d’inspiration pour toute la communauté », a-t-il déclaré.

‎Dans un message transmis par son fils, le parrain a réaffirmé sa disponibilité à soutenir sans réserve les Burkinabè, où qu’ils se trouvent.

‎À la suite de la cérémonie officielle, l’ambassadeur David Kabré et ses hôtes ont visité les différents stands d’exposition artistique et culinaire. « Nous avons partagé avec joie les mets traditionnels du Burkina, du Mali et du Niger, en présence des ambassadeurs des pays de l’AES. Ce geste témoigne de l’unité et de la fraternité entre nos peuples », a souligné le diplomate.

‎Il a également salué la forte mobilisation des différentes communautés burkinabè ainsi que la participation active des chefs coutumiers. Objets d’art, tenues traditionnelles et mets locaux ont été mis en valeur, traduisant la richesse culturelle de l’espace AES (Alliance des États du Sahel).

‎Sur le plan sportif, la communauté Kô a remporté le match de football face à la communauté Yarga sur le score de 2 buts à 1.

‎L’apothéose des JMPC 2025 a été atteinte lors de la grande soirée culturelle du dimanche 6 juillet. Spectacles de slam, concerts de musiciens venus du Ghana et du Burkina Faso, ainsi qu’un défilé de mode de stylistes issus des trois pays de l’AES ont tenu en haleine un public conquis.

‎Moment fort de la soirée, la vente aux enchères de la statue de l’Étalon de Yennenga, en bronze, a permis de récolter 1 500 000 FCFA pour le Fonds de soutien patriotique. L’acheteur, M. Saidu Mady Ouédraogo, jeune entrepreneur et directeur de la société Alfatir Ghana Limited, a salué l’esprit de solidarité qui anime la communauté.

‎Présent à cette soirée, le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Mikailou Sidibé, n’a pas caché son admiration : « Le niveau artistique de cette soirée est comparable à celui de la Semaine nationale de la culture. Félicitations aux organisateurs. Le défi sera d’organiser une troisième édition encore plus réussie. »

‎Fort du succès de cette deuxième édition à Accra, l’ambassade pense déjà à l’étape de Koumassi en septembre 2025, avec l’ambition d’élargir le modèle aux autres grandes villes du Ghana.

‎Pour mémoire, la première édition des JMPC, organisée en 2024, avait permis de mobiliser près de 24 millions FCFA au profit du Fonds de soutien patriotique.

‎Agence d’Information du Burkina (AIB)

‎JPB

Tournoi UFOA-B : les Etalons juniors trébuchent face aux Eléphanteaux de Côte d’Ivoire (1-2)

FOOT-BFA-CIV-GHA-AFR-SPORT-CAF-UFOAB-U20

Tournoi UFOA-B : les Etalons juniors trébuchent face aux Eléphanteaux de Côte d’Ivoire (1-2)

Ouagadougou, 11 juil. 2025 (AIB) – Les Etalons juniors du Burkina Faso ont été battus vendredi à Accra au Ghana face aux Eléphanteaux de Côte d’Ivoire dans la poule B, dans le cadre du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines de football de la zone B.

Les buts ivoiriens ont été inscrits par Yaya Tapé (45+2) et Namory Kéita (75e) avant que Salif Simporé ne réduise le score pour le Burkina Faso. La compétition a débuté hier jeudi avec le choc Ghana # Nigéria dans la poule A (1-1).
Agence d’information du Burkina
as/ata

Ourittenga/Barrage de Zimkrom : Des travaux de pose des cordons pierreux d’environ 02 km réalisés pour sa protection

Burkina-Kourittenga-Réalisation-Travaux-Protection-Berges-Barrage

Ourittenga/Barrage de Zimkrom : Des travaux de pose des cordons pierreux d’environ 02 km réalisés pour sa protection

Koupéla, 11 juil. 2025 (AIB)- L’Agence de l’eau du Gourma (AEG) a procédé ce vendredi 11 juillet 2025, à la réalisation des cordons pierreux sur les berges du barrage de Zimkrom, dans la commune d’Andemtenga, afin de renforcer sa protection. L’activité a vu le jour grâce à l’appui financier de l’Agence belge de développement (Enabel).

L’Agence de l’eau du Gourma (AEG), avec la population de Zimkrom ont mené le vendredi 11 juillet 2025, des activités de pose de cordon pierreux sur environ 02 km sur les berges du barrage de Zimkrom, réalisé en 2001 avec une capacité de retenu d’eau de 330 000 mètres cube.

Selon Valentin Tapsoba de l’Agence de l’Eau du Gourma, l’activité n’est rien d’autre qu’une poursuite de l’Agence dans sa mission de gestion durable des ressources en eau.

« Ces travaux de réalisation des cordons pierreux s’inscrivent dans une démarche de préservation de l’eau du barrage qui est d’une nécessité pour la population », a-t-il fait savoir.

Valentin Tapsoba, a précisé que le système de cordon pierreux est employé en raison de sa durabilité et de son efficacité.

« Nous invitons les populations au strict respect des consignes des services techniques afin de garantir la durabilité du barrage», a-t-il conclu.

Le président du Comité d’usager de l’eau (CUE), Kiagbé Idrissa, a exprimé l’engagement du comité à travailler à empêcher l’ensablement du barrage.

« Nous traduisons notre reconnaissance à l’Agence de l’Eau du Gourma (AEG) pour l’initiative qui va contribuer à ralentir un tant soit peu l’ensablement du barrage », a-t-il laissé entendre.

Agence d’information du Burkina

AWS/hb/yo

 

Kampti : Un taux record de 94,91 % en série A4 au Bac 2025

Burkina-Kampti-Baccalauréat-Résultats

Kampti : Un taux record de 94,91 % en série A4 au Bac 2025

Kampti, 10 juillet 2025 (AIB)-La commune de Kampti, dans la région du Sud-Ouest, a enregistré l’une de ses meilleures performances au Baccalauréat session 2025, avec un taux de réussite exceptionnel de 94,91 % en série A4.

Sur 59 candidats inscrits en série A4, 56 ont été déclarés admis, selon les résultats proclamés à l’issue du second tour. En série D, 18 candidats sur 30 ont décroché leur diplôme, soit 60 % de réussite.

Selon le président du jury 460, L. Dominique Bitibaly, les épreuves se sont déroulées dans de bonnes conditions : « Globalement, tout s’est bien passé, dans un climat serein et organisé », a-t-il affirmé à la fin des délibérations.

Les observateurs attribuent ces résultats à la synergie des efforts fournis par les acteurs du système éducatif local, notamment à travers la journée de dialogue communal organisée le 3 mai 2025, qui a permis de renforcer la cohésion entre élèves, enseignants, encadreurs et parents.

À l’heure du bilan, la commune de Kampti se félicite de l’élan collectif en faveur de l’éducation et entend capitaliser sur ces acquis pour améliorer davantage les performances scolaires dans les années à venir.

Agence d’Information du Burkina

Mouhoun/Journées d’orientation scolaire, professionnelle et métiers : Trois jours pour mieux orienter les nouveaux bacheliers

BURKINA-MOUHOUN-EDUCATION-ORIENTATION-OUVERTURE

 Mouhoun/Journées d’orientation scolaire, professionnelle et métiers : Trois jours pour mieux orienter les nouveaux bacheliers

Dédougou, le 11 juil. 2025 (AIB)- Le gouverneur de la région de Bankui, Babo Pierre Bassinga, a présidé ce vendredi 11 juillet 2025 à Dédougou, la 4e édition des Journées d’information, d’orientation professionnelle et des métiers (JIOSPM). Ces journées ont pour objet de fournir des informations précises et utiles aux nouveaux bacheliers en vue d’une bonne orientation scolaire et professionnelle et susciter en eux un intérêt pour l’auto-emploi.

Ces journées d’information, d’orientation scolaire, professionnelle et des métiers, 4e du genre dans la région de Bankui, ont été tenues le vendredi 11 juillet 2025 à Dédougou, sous la présidence du gouverneur de la région de Bankui, Babo Pierre Bassinga.

Elles ont pour objectif de permettre aux différents acteurs intervenant dans la chaîne de l’éducation de fournir des informations utiles et précises aux élèves, nouveaux bacheliers, étudiants et parents d’élèves, en vue d’une bonne orientation scolaire et professionnelle et susciter en eux un intérêt pour l’auto-emploi.

Pour le gouverneur de la région de Bankui, la tenue de ces journées est le fruit d’une œuvre commune où chaque acteur a sa partition à jouer.

M.Bassinga a félicité l’ensemble des acteurs éducatifs pour leur travail qui a permis aux élèves de décrocher leur diplôme.

« Ces journées sont plus que jamais importantes à nos yeux au regard des défis de l’insertion professionnelle, de l’auto-emploi et de l’entrepreneuriat des jeunes diplômés auxquels notre pays doit faire face », a-t-il ajouté.

Pour lui, la réussite et l’insertion socio-professionnelle des jeunes diplômés sont tributaires au préalable d’une bonne orientation scolaire.

Babo Pierre Bassinga a invité donc toutes les composantes de la communauté éducative à s’investir individuellement et collectivement à pérenniser de telles initiatives.

Il a également exhorté les élèves à discuter du choix de leur filière avec les parents.

« Faites un choix pertinent et regardez la direction dans laquelle le pays part. Faites montre de l’intelligence de la main et chercher à entreprendre », a-t-il conseillé aux élèves.

Le parrain de l’édition, le Président directeur général (PDG) de l’entreprise Kaworo et personnalité « Etoile du Faso », Kani Bicaba, a encouragé ses filleuls à profiter bien de ce cadre afin d’y sa quintessence.

« Ces journées sont initiées en vue de donner l’opportunité aux nouveaux bacheliers d’avoir des connaissances plus pointues quant aux offres de formation existantes aux Burkina Faso, à l’organisation et au fonctionnement de l’enseignement supérieur, mais aussi au financement des études », a dit M. Bicaba.

De l’avis du directeur régional de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle de la région de Bankui, Raoul Sanon, ces journées se tiennent dans un contexte bien connu de tous d’où leur tenue constitue bien le symbole de la résilience de chaque acteur.

Pour cela, il a adressé sa reconnaissance à l’ensemble des collaborateurs et ceux du monde éducatif pour le travail abattu qui a permis à la région d’engranger un taux de succès de 61,25%.

« A vous, jeunes diplômés, je vous adresse mes plus sincères félicitations pour l’obtention de votre parchemin et vous encourage à être fiers de vos réalisations », a indiqué Raoul Sanon.

Il a affirmé que ces journées sont une occasion inestimable pour eux d’explorer les différentes filières et métiers qui s’offrent à eux et les a exhortés à profiter de cette opportunité pour échanger avec les professionnels présents et réfléchir à votre avenir.

Durant trois jours, des activités entre autres, des communications entre les acteurs de l’éducation, des conférences-débats sur la problématique de l’orientation et l’insertion professionnelle, seront organisées.

Agence d’information du Burkina

SB/hb/yo

 

Kénédougou/Certificat de qualification professionnelle : Un taux de réussite de 75,92% dans la filière couturier/couturière

BURKINA-KENEDOUGOU-EXMANE-CQP-RESULTATS

Kénédougou/Certificat de qualification professionnelle : Un taux de réussite de 75,92% dans la filière couturier/couturière

Orodara, 10 juil. 2025 (AIB)-Les résultats du Certificat de qualification professionnelle (CQP), session de 2025, ont été proclamés le mardi 8 juillet 2025 au jury n°90 de Orodara, dans la filière couturier/couturière. La province du Kénédougou a enregistré 41 admis soit un taux de réussite de 75,92%.

La province du Kénédougou, 54 candidats ont composé sur 59 inscrits. 41 ont été déclarés admis, soit un taux de réussite de 75,92 %.

La répartition selon le genre révèle une nette domination des filles avec 31 filles admises contre 10 garçons, ce qui confirme la forte présence féminine dans le domaine de la couture dans la province.

Les autorités éducatives locales ont salué ces résultats qui témoignent de la pertinence de la formation professionnelle pour l’insertion socioprofessionnelle des jeunes.

Agence d’information du Burkina

AK/hb/yo

Kénédougou/Baccalauréat 2025 : Le directeur provincial en charge de l’Enseignement secondaire satisfait des résultats dans l’ensemble

BURKINA-KENEDOUGOU-EXAMEN-BAC

Kénédougou/Baccalauréat 2025 : Le directeur provincial en charge de l’Enseignement secondaire satisfait des résultats dans l’ensemble

Orodara, 10 juil. 2025 (AIB)- Les résultats du baccalauréat session de 2025 sont tombés ce jeudi 10 juillet 2025 dans la province du Kénédougou, avec un taux de réussite global de 59,13 %. Le directeur provincial en charge de l’Enseignement secondaire, Lassana Coulibaly, s’est dit satisfait des résultats même s’il faut redoubler d’efforts.

Sur 1 857 candidats présents, 1 098 ont été déclarés admis dont 650 garçons et 448 filles, soit un taux de réussite global de 59,13%.

Cers résultats ont été proclamés le jeudi 10 juillet 2025, dans la province du Kénédougou.

Le taux de réussite des garçons est de 60,07% et celui des filles est de 57,81%.

Le directeur provincial en charge de l’enseignement secondaire, Lassana Coulibaly, s’est dit satisfait des résultats dans l’ensemble, « même si nous reconnaissons que nous devrons redoubler d’efforts parce que l’objectif recherché est de mieux faire », a-t-il expliqué.

Agence d’information du Burkina

AK/hb/yo

«Ce que le gouvernement burkinabè construit en silence, force le respect », Ibrahima Maïga

«Ce que le gouvernement burkinabè construit en silence, force le respect », Ibrahima Maïga

Ouagadougou, 10 juil. 2025(AIB)- «Ce que le gouvernement burkinabè construit en silence, pendant que d’autres pays s’enlisent dans les dettes et les illusions, force le respect ». C’est ce que le militant panafricaniste Ibrahima Maïga a déclaré dans une interview accordée à l’AIB, au cours de laquelle il a également évoqué son engagement militant et le combat pour la dignité et la souveraineté porté le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré.

Agence d’information du Burkina (AIB) : Dans quel cadre avez-vous séjournez au Burkina Faso, où vous avez été reçu par certaines autorités ?

Ibrahima Maïga (IM) : Je suis ici parce que je ne pouvais pas être ailleurs. Quand un peuple décide de se battre pour sa dignité, on ne reste pas à distance. Je ne suis ni en mission ni en villégiature. Je suis là parce que c’est chez moi, parce que j’ai des frères au front, parce que ce combat m’appartient autant qu’il appartient à chaque Burkinabè. Les autorités m’ont reçu non pas comme une célébrité mais comme un soldat de la cause, un frère parmi les siens.

AIB : Pourquoi avez-vous décidé de prendre fait et cause pour le Chef de l’État et son gouvernement depuis son accession au pouvoir en 2022 ?

IM : Parce qu’il faut avoir perdu tout sens de l’honneur pour rester neutre quand un homme jeune, sans fortune, sans clan, décide de livrer sa vie pour que son peuple revive. Ce n’est pas un président, c’est un insurgé, un veilleur, un fils qui a repris la machette là où les aînés l’avaient laissée. J’ai pris position parce que le silence aurait été une trahison. Parce qu’il représente cette Afrique qu’on croyait disparue : courageuse, incorruptible, enracinée.

AIB : Quels sont vos rapports avec d’autres figures engagées dans la même dynamique que vous, notamment Nathalie Yamb, Kemi Seba, et d’autres personnalités panafricanistes ?

IM : On ne se parle pas tous les jours, mais on sait qu’on appartient à la même veine. Il y a du respect, de l’écoute, parfois des désaccords, et c’est sain. Ce qui nous relie, c’est la douleur de l’Afrique et la colère que cette douleur engendre. On ne cherche pas la lumière, on cherche à rallumer le feu. Le reste n’est que détail.

AIB : Vous considérez-vous comme un panafricaniste ou plutôt comme un défenseur de l’Afrique et du Burkina Faso ?

IM : Je n’ai jamais mis d’étiquette sur mon front. Je suis né dans le sable entre Gao et Falagountou, j’ai grandi entre des peuples qui n’avaient pas besoin de frontières pour se sentir unis. Alors si être panafricaniste, c’est refuser que le sang de Bamako vaille moins que celui d’Abidjan, alors oui, je le suis. Mais mes actes parleront toujours plus que les mots.

AIB : Quel est le sens de votre engagement depuis que vous avez été révélé au grand public burkinabè, notamment à partir de 2015, à travers vos prises de position dénonçant les mauvaises pratiques au sommet de l’État et alertant sur les menaces terroristes ?

IM : C’est un cri que je porte depuis longtemps. Un cri contre la trahison des élites, contre l’aveuglement volontaire, contre l’oubli. En 2015, beaucoup faisaient encore semblant de ne pas voir venir le feu. J’ai crié. On m’a ri au nez. Aujourd’hui, les mêmes cherchent des extincteurs. Ce combat, je l’ai engagé par instinct, par loyauté à la terre qui m’a élevé, et je le poursuivrai tant qu’elle ne sera pas libre.

AIB : Comment appréciez-vous l’évolution de la lutte que vous menez aux côtés des forces de transformation sociale et politique en Afrique ?

IM : Elle avance, avec des pas lourds mais déterminés. Ce n’est pas une révolution de salons, c’est une reconquête qui coûte des vies. Mais chaque paysan qui refuse de fuir, chaque élève qui comprend pourquoi il faut rester, chaque militaire qui tombe sans vendre sa cause, me dit que cette lutte n’est pas vaine. Elle change les cœurs avant de changer les lois.

AIB : Selon vous, qu’est-ce qui peut expliquer que certains Burkinabè se dressent contre leur propre pays en soutenant les terroristes, alors que l’unité nationale devrait primer en cette période critique ?

IM : Le vide. Le vide créé par l’abandon, par l’humiliation, par le mépris. Quand un jeune ne se sent ni écouté ni utile, il devient vulnérable à la haine. Ce n’est pas une excuse, mais c’est une explication. Certains ont été vendus par leurs propres frères bien avant d’être enrôlés par l’ennemi. Il faudra du temps pour réparer cela. Mais il faut commencer par dire la vérité.

AIB : En dehors de la contribution au Fonds de soutien patriotique, quelles actions concrètes les citoyens burkinabè devraient-ils entreprendre pour soutenir l’État et contribuer à la résilience nationale ?

IM : Ne pas voler. Ne pas mentir. Ne pas trahir. Protéger ce qui nous appartient. Tenir sa parole. Respecter ceux qui se battent. Transmettre l’histoire. Refuser la compromission. Ça paraît simple, mais c’est immense. Chaque Burkinabè peut être une digue ou une faille. Le choix est personnel, mais les conséquences sont collectives.

AIB : Quelle lecture faites-vous de la situation actuelle du pays, notamment après la dernière déclaration du Président du Faso appelant les Burkinabè à accompagner l’État à travers des valeurs sociales de référence telles que l’intégrité, le respect du bien public, la solidarité, etc. ?

IM : Il a tout dit. Ce pays a été détruit plus par la trahison que par les balles. On ne peut pas reconstruire avec des cœurs corrompus. Ce que le Président a demandé, c’est un retour à l’essentiel. Pas à la morale, mais à l’éthique. On n’a pas besoin d’universités pour comprendre que voler son pays, c’est se tuer soi-même. On n’a plus le luxe de faire semblant.

AIB : Quelle est votre appréciation des efforts de développement entrepris par le gouvernement, en dépit des défis sécuritaires et économiques ?

Il y a une volonté de faire, et surtout de faire autrement. Le Burkina ne quémande plus, il crée. Il ne copie plus, il invente. Ce n’est pas parfait, rien ne l’est. Mais dans la nuit, même une lampe artisanale est un miracle. Ce que le gouvernement construit en silence, pendant que d’autres pays s’enlisent dans les dettes et les illusions, force le respect.

AIB : Malgré les obstacles, l’Alliance des États du Sahel (AES) poursuit sa structuration. Selon vous, quel devrait être le socle ou le ciment de cette confédération ?

IM : La confiance entre les peuples. Pas entre les ministres, mais entre les enfants des marchés, des casernes, des écoles. Si on bâtit cette alliance sur la vérité, sur les douleurs partagées, sur les rêves assumés, elle tiendra. Il ne faut pas en faire un syndicat d’États, mais une alliance de peuples. Et ça commence par l’écoute, par le respect mutuel, par la parole donnée.

AIB : Quelle est votre position concernant la rupture diplomatique avec la France, la sortie de la CEDEAO, et le rapprochement stratégique avec de nouveaux partenaires comme la Russie, la Chine, et d’autres puissances émergentes ?

IM : Ce n’est pas une rupture, c’est un retour à soi. On a trop longtemps marché avec des chaînes en croyant que c’était des colliers. La France s’est décrédibilisée toute seule. La CEDEAO s’est vendue. Il fallait couper. Et chercher ailleurs ce qu’on ne trouvait plus ici. Pas par fascination pour Moscou ou Pékin, mais parce qu’il fallait respirer. Et choisir ses partenaires avec lucidité.

AIB : L’orientation politique actuelle du Burkina Faso, notamment à travers la Révolution populaire et progressiste, vous semble-t-elle être une réponse adéquate aux défis du terrorisme et de l’impérialisme ?

IM : C’est une réponse de dignité. Et dans un monde où tout s’achète, la dignité est la première arme. Cette révolution n’est pas un slogan, c’est une tentative de ressusciter un peuple. On ne lutte pas contre l’ombre avec des lampes d’emprunt. Il faut allumer son propre feu. Ce que fait le Burkina aujourd’hui, c’est allumer ce feu. Et tant que ce feu brûlera, l’Afrique aura une chance.

Agence d’information du Burkin

Zondoma/Baccalauréat 2025 : Des résultats en hausse de plus de 10%

Burkina-Zondoma-Résultats-Baccalauréat

Zondoma/Baccalauréat 2025 : Des résultats en hausse de plus de 10%

Gourcy, 9 juillet 2025 (AIB)- La session 2025 du baccalauréat a livré ses résultats définitifs ce mercredi 9 juillet 2025. Le taux de succès global est 66.81% soit 10,31points de plus qu’à la session précédente.

473 candidats soit 247 en série A4 226 en D ont décroché le précieux sésame cette année sur un total de 708 ayant pris le départ le 24 juin dernier. Ce qui donne un taux de succès de 66,81 %.
Ce taux est en progression de 10,31% par rapport à celui de l’année précédente qui était à 56,50%. En rappel le taux de succès en série A4 est de 85,76%contre 53,81%en D.

Agence d’Information du Burkina
AK-dnk-ata

Kaya: Un sexagénaire séropositif faisant des victimes chez des mineures aux arrêts

Kaya: Un sexagénaire séropositif faisant des victimes chez des mineures aux arrêts

Kaya, (AIB)-Un sexagénaire soupçonné de faits de viols sur mineures, attentat à la pudeur et nuisance volontaire à la santé d’autrui par contamination au VIH, a été présenté vendredi à la presse par la police de Kaya.

Le commissariat central de police de Kaya, dans le cadre de ses missions régaliennes de protection des personnes et des biens, a mis un terme aux activités criminelles d’un individu dans la ville de Kaya.

L’information a été portée à la presse le 11 juillet 2025 lors d’une conférence de presse placée sous la présidence du Commissaire principal de police Aboubacar Babiwefouga TIETIEMBOU, directeur provinciale de la police nationale de Sandbondtenga.

Ce sont des faits de viols sur mineures, attentat à la pudeur, nuisance volontaire à la santé d’autrui par contamination au VIH et potentiellement, d’autres infractions connexes qui sont reprochés au sieur OL, séropositif de son état, pris en flagrant délit de viol sur une fille élève de 16 ans, le vendredi 4 juillet 2025 dans son bureau à Kaya.

Selon le Commissaire central, Pegdewendé Alassane Ouédraogo, c’est grâce à une dénonciation anonyme que l’enquête ouverte a abouti à l’arrestation du présumé.

L’interrogatoire selon le commissaire principal de police, a révélé que plusieurs personnes à majorité des mineures et quelques majeures et des femmes mariées ont eu des rapports sexuels non protégés avec OL alors qu’il avoué avoir connaissance de sa sérologie depuis 2009.

Comme mode opératoire, OL, âgé de 60 ans, proposerait des sommes d’argent allant de 10000f à 30000f et des smartphones pour celles qui n’en disposent pas, contre des actes sexuels non protégés alors qu’il a pleine conscience de son statut sérologie positif, sans en informer ses partenaires.

La plupart de ses victimes mineures sont attirées par le wifi qu’il dispose dans son bureau équipé de petit matelas. Agent animateur/sensibilisateur de son état, il dit s’adonner à cette pratique malveillante sur la gente féminine depuis 2021.

A croire le commissaire central, le mis en cause sera conduit devant le procureur du Faso près le Tribunal de grande Instance de Kaya pour les suites judiciaires.

« C’est le lieu pour nous de sensibiliser les populations, frange jeune en l’occurrence, sur toute la prudence à observer quant aux questions de sexualité notamment la nécessité de reconnaître préalablement la sérologie du partenaire, mais aussi l’importance d’avoir des rapports sexualité consentis et protégés parce qu’il ne faut pas détruire sa vie, sa jeunesse et sa santé pour des billets de banque ou quelques gadgets. » a précisé le commissaire principal Ouédraogo.

Réitérant ses remerciements à l’ensemble des citoyens qui œuvrent au quotidien aux côtés des forces de sécurité pour combattre la criminalité sous toutes ses formes, il a rappelé les numéros verts que sont les 17, 16 et 1010 pour d’éventuelles dénonciation de cas suspects.
Agence d’Information du Burkina

Burkina/Soutenance : Un étudiant développe le système du tracker rotatif en fonction de la position du soleil pour optimiser la production énergétique

Burkina-Enseignement-Supérieur-Soutenance-Master

Burkina/Soutenance : Un étudiant développe le système du tracker rotatif en fonction de la position du soleil pour optimiser la production énergétique

Ouagadougou, 10 juil. 2025 (AIB)- L’étudiant Idi Koronney Salifou du centre de services climatiques (WASCAL) a soutenu mercredi, son Master en anglais sur le thème : « L’optimisation de la production d’énergie photovoltaïque à travers la recherche et le développement d’un système de suivi solaire configurable (à un ou deux axes) : Cas d’étude Ouagadougou, Burkina Faso », à l’école doctorale informatique et changement climatique de l’Université Joseph Ki-Zerbo. Il a obtenu la mention « Très bien » avec une note de 17,5/20.

L’étudiant Idi Koronney Salifou a développé un système de suivi solaire configurable pour une production d’énergie solaire optimisée.
Selon lui, ce système vise à répondre à la demande croissance de l’énergie à travers le monde.

De nombreux pays dans le monde font face à des défis énergétiques en raison de la croissance démographique combinée à l’urbanisation galopante et à la pression sur les ressources énergétiques causée par les effets du changement climatique, a-t-il fait savoir. De son avis, le Burkina Faso ne fait pas exception.

En plus de ces trois défis qui affectent l’approvisionnement en énergie, il y a également une perte d’énergie solaire, particulièrement dans les zones où des panneaux solaires photovoltaïques fixes sont encore utilisés. Ainsi, de nombreux panneaux dans les villes restent statiques et ne suivent pas le soleil. Les panneaux solaires, pour la majorité sont fixes, a ajouté l’impétrant.

« Alors quand on arrive à développer un système qu’on appelle un tracker, qui peut suivre le soleil, se déplacer. Le système permet de capter davantage de rayons solaires et donc de produire davantage. C’est donc ce que l’étudiant a pu faire avec succès. Il a conçu son système à l’aide des composants électroniques. Il a imprimé son circuit et il a testé son tracker qui a fonctionné », a indiqué le président du jury, Dr Bruno Korgo.

Selon lui, le tracker se meut d’Est en Ouest et du Nord au Sud, ce qu’on appelle double axe, et qui a permis à l’étudiant de récolter des données pour voir en quoi elles ont augmenté la productivité du système solaire comparé au système fixe.

Son travail a été de très belle qualité et les résultats ont été très intéressants, ont démontré clairement que ça vaut le coup d’investir dans ce système, parce qu’effectivement le gain en production d’énergie est très important et permet de compenser le coût du système de tracker, a ajuté Dr Korgo.

Dans ce travail de recherche, Idi Koronney Salifou développe un système de suivi solaire configurable pour une production d’énergie solaire optimisée et basée sur les TIC, dont un système à deux axes a été testé à Ouagadougou.

Deux enregistreurs de données (data loggers) ont également été conçus et intégrés pour assurer la collecte et l’analyse des données de performance du système, a-t-il expliqué.

Pour Dr Korgo, les résultats de tels travaux permettent de documenter et orienter les choix des décideurs, car les gouvernants, aujourd’hui, investissent beaucoup à travers plusieurs mécanismes de financement dans les centrales solaires, que ce soit en partenariat public ou bien en financement direct de l’État.

« Son travail ouvre aussi des perspectives de pouvoir fabriquer localement des solutions pour répondre à des problèmes d’optimisation comme celui dont nous avons besoin », a -t-il conclu.

Le jury de l’impétrant était composé du Président du jury : Dr Bruno Korgo, du Directeur de mémoire : Dr Thierry S. Maurice Ky, du Co-directeur : Dr Adama Ouédraogo et de l’Examinateur : Dr Éric kolsaga

Agence d’information du Burkina
BBP/Dnk/Zaf/ata

Mouhoun/Baccalauréat 2025 : «Les indicateurs au niveau des examens sont appréciables», DR

Burkina-Mouhoun-Examen-BAC-Résultats

 Mouhoun/Baccalauréat 2025 : «Les indicateurs au niveau des examens sont appréciables», DR

Dédougou, le 10 juil. 2025 (AIB)- Le directeur régional de l’Enseignement secondaire, Raoul Sanon, a déclaré, le jeudi 10 juillet 2025, que malgré la situation sécuritaire que connait la région de Bankuy, les indicateurs au niveau des examens sont appréciables.

 Les différents jurys du Baccalauréat session de 2025 dans la région de Bankuy ont proclamé les résultats du second tour le mercredi 09 et le jeudi 10 juillet 2025.

La région de Bankuy enregistre un taux global de succès de 61,25% dont 62,19% pour les filles et 60,24% pour les garçons soit un gain de 7,46 points par rapport à la session de 2024.

Sur un effectif total de 7 698 présents à la session du Baccalauréat session de 2025, 4715 sont déclarés admis dont 2479 filles et 2236 garçons soit un taux de réussite global de 61,25%.

L’analyse des résultats classe la province du Nayala première de la région avec 70,44, suivie de la Kossi avec 64,57%, la province du Sourou en 3e position avec un taux de 63,92%.

La province du Mouhoun occupe la quatrième place avec 60,53%, celle des Balé la cinquième avec 60,50% et les Banwa la sixième place avec un taux de 41,25%.

«Malgré le contexte de crise sécuritaire que connait la région de Bankuy, les indicateurs au niveau des examens sont appréciables», s’est réjoui le directeur régional de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique, Raoul Sanon.

Il a salué la résilience des acteurs de l’éducation, l’accompagnement des autorités au niveau régional et national et le dévouement des forces combattantes dont les actions sur le terrain ont permis la réouverture des classes et la tenue effective des examens.

« Ces résultats nous donnent une satisfaction bien vraie que nous souhaitions le 100%. 61,25% est une première dans la région», a ajouté M. Sanon.

Le directeur régional a remercié les acteurs qui ont travaillé pour que cela soit une réalité dans la région qui, depuis quelques années est confrontée à la question d’insécurité.

«Je rends un vibrant hommage aux FDS et les VDP, pour leur engagement. Un vibrant hommage à tous les acteurs de l’éducation qui se battent jour et nuit pour que l’éducation soit débout dans la région. Notre souhait est de faire mieux les années à venir», a-t-il dit.

Pour cette année, toutes les six provinces de la région ont abrité des jurys de composition pour les examens du BEPC et du Baccalauréat.

Agence d’information du Burkina

 SB/hb/yo

 

 

Dernières publications