Accueil Blog Page 130

Burkina: les vecteurs aériens brûlent des terroristes qui voulaient s’attaquer à un convoi

Burkina: les vecteurs aériens brûlent des terroristes qui voulaient s’attaquer à un convoi

 

Ouagadougou, 3 déc. 2023(AIB)-Plusieurs terroristes ont été calcinés ce dimanche par les vecteurs aériens de l’armée burkinabè, alors qu’ils s’apprêtaient à attaquer un convoi sur l’axe Kaya-Dori, rapportent des sources sécuritaires à l’AIB.

Les terroristes vivent mal le fait que les Forces combattantes multiplient les convois terrestres pour soulager les populations, en attendant de dégager définitivement les routes.

C’est ainsi que ce dimanche 3 décembre 2023, ces criminels ont décidé de s’attaquer à un convoi sur l’axe Kaya-Dori.

Pour ce faire, un premier groupe a quitté Pensa vers la Nationale numéro 3 et s’approchait dangereusement dudit axe.

Arrivés à Ouintokuilga, les assassins font jonction avec un autre groupe déjà sur place.

Ils prennent des forces sous des arbres et procèdent aux dernièrs réglages.

Puis soudain, un missile déchira le ciel et frappa efficacement un premier groupe de criminels assis sous un grand arbre.

Le deuxième groupe pense n’avoir pas été localisé. Ses membres se cachent sous les buissons avec leur motos et logistiques.

Dans leur sérénité, ils ne verront pas le missile qui va tomber sur leur position avec fracas.

Leurs munitions explosent dans les flammes, plusieurs d’entre eux brûlent avec leurs logistiques.

Quelques rescapés engagent une course folle. D’autres fuient avec leurs motos et ne se donnent plus la peine de remorquer leurs compères qui crient à l’aide.

Mais tous ces fuyards ne sont pas aller loin.

Des hélicoptères d’attaque venus de nulle part, vont les neutraliser jusqu’au dernier.

Ce groupe ne pourra plus troubler la quiétude des populations ni sur l’axe Kaya-Dori ni ailleurs.

Selon nos informations, les opérations se poursuivent sur tous les fronts pour recouvrir l’intégrité territoriale.

Agence d’information du Burkina

Attention : Photo d’archive et d’illustration

Maroc/COP28 : Discours du Roi Mohammed VI au Sommet mondial sur l’action climatique à Dubaï

Maroc/COP28 : Discours du Roi Mohammed VI au Sommet mondial sur l’action climatique à Dubaï

Ouagadougou, 3 déc. 2023 (AIB) – Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a adressé un Discours au Sommet mondial sur l’Action climatique, organisé dans le cadre de la 28è Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (COP28) qui se tient à Dubaï, aux Emirats arabes unis, a-t-on appris de sources du Cabinet royal.

Voici le texte intégral du Discours Royal.

« Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons,

Monsieur le Président, Cher frère Son Altesse Cheikh Mohammed Bin Zayed Al Nahyane ;

Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ;

Monsieur le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies ;

Mesdames et Messieurs les hauts dirigeants des Organisations Internationales et Régionales ;

Excellences, Mesdames, Messieurs

Je tiens tout d’abord à remercier chaleureusement Mon Frère Son Altesse Cheikh Mohammed Bin Zayed Al Nahyane, et les Emirats Arabes Unis, pour la qualité de l’organisation de cet événement de haut niveau et pour l’engagement dont sa Présidence a fait montre afin que les travaux de cette COP28 soient une réussite.

Excellences, Mesdames, Messieurs

Les conclusions du Premier Bilan Mondial de la mise en œuvre de l’Accord de Paris attestent d’une dynamique universelle autour de la question climatique. Néanmoins, les efforts d’adaptation observés demeurent fragmentés, progressifs et très inégalement répartis entre les régions, et particulièrement les plus vulnérables aux effets dévastateurs du dérèglement climatique.

Les mesures audacieuses ne s’organisent pas en demi-mesures, encore moins selon une vision isolée qui ne fait qu’exacerber les risques, amplifier les dommages et accroître les pertes matérielles, naturelles et humaines. La gestion mondiale de la crise climatique ne peut que s’orienter vers une approche plus adaptée aux contraintes nationales, centrée sur une croissance qualitative durable et surtout sur une vision à vocation humaniste.

Tout comme le changement climatique s’amplifie inexorablement, les COP doivent, depuis ici et dès maintenant, sortir de la logique des « petits pas », qui la caractérise depuis trop longtemps.

Cette approche empirique était – et Je le conçois – nécessaire lorsqu’il fallut convaincre de la pertinence de l’action climatique, voire de l’existence même du changement climatique. Mais, aujourd’hui, cette approche techniciste complexifie les termes d’engagement et réduit le défi climatique à un cercle d’initiés, là où il doit être un enjeu pour l’humanité.

En d’autres termes, entre l’action climatique par « petits pas » et les défis climatiques imminents qui s’imposent significativement, se crée un fossé qu’il convient de combler sans délai. Et tout comme il faut croire en l’action climatique, il faut également être convaincu qu’entre les voix de ceux qui se résignent aux « petits pas », et de ceux qui ne jurent que par les « grandes ruptures »– mues par l’idéologie et portées par le dogme, il y a un chemin médian.

Un chemin fait de pragmatisme certes, mais aussi de volontarisme, d’ambition et de vision. C’est ce chemin-là que nous devons faire nôtre, si notre dessein est toujours d’être à la hauteur des engagements souscrits à la COP.21 de Paris en 2015, et à la COP.22 à Marrakech en 2016.

Aussi nécessaire qu’elle soit, la négociation climatique n’est pas – et ne peut devenir – une fin en soi. Il est un temps pour négocier, et il est un temps pour agir. Le voilà venu, ce temps-là ! C’est un Pacte pour l’Action que Je vous propose de lancer, ici et maintenant. C’est à travers ce Pacte pour l’Action que l’humanité peut démontrer par des actes que les objectifs les plus ambitieux ne sont pas pour autant les moins accessibles.

La profonde conviction du Maroc, dont l’engagement climatique est précurseur, se concrétise à travers plusieurs leviers stratégiques et politiques, dont une Contribution Nationale Déterminée rehaussée en 2021. Notre Nouveau Modèle de Développement est conçu dans une optique de durabilité. Notre Stratégie Nationale de Développement Durable est pensée et déclinée dans une perspective de forte inclusion.

Au Maroc, l’essor des Energies Renouvelables et durables, le développement des filières d’hydrogène vert compétitif, notre connectivité grandissante avec les marchés mondiaux et l’organisation d’une coupe du monde de football entre deux continents sont autant de preuves de la vision d’intégration régionale que nous portons.

C’est cette approche, tournée vers l’action, que nous avons préconisée chez Nous, au Royaume du Maroc : Notre ambition s’est manifestée par des actions sectorielles, concrètes, précises ; elle est structurée dans des Plans d’action détaillés et vérifiables, aussi bien pour l’adaptation, que pour l’atténuation et la décarbonation.

Pour ambitieux qu’ils soient, Nos objectifs déclarés ne relèvent jamais ni d’une foucade, ni d’un effet d’annonce à l’international. C’est, au contraire, le résultat de programmes et de projets menés au niveau national, d’abord pour nous et par nous. Et J’attache, personnellement, le plus grand prix à leur mise en œuvre et à leur suivi.

Excellences, Mesdames, Messieurs

Dans un système mondial toujours inéquitable, l’Afrique a reçu 30 milliards USD des flux annuels de financement climatique en 2020, ce qui représente moins de 12% de ses besoins.

Pénalisé et défavorisé, le Continent a pourtant tous les atouts pour devenir la solution climatique mondiale, la solution aux grands défis du 21eme siècle. L’absence d’une solidarité agissante ralentit considérablement l’élan de son action climatique.

Les Assemblées Annuelles du FMI-Banque Mondiale à Marrakech ont conclu à un besoin pressant de réformer le multilatéralisme et le financement du développement, deux leviers que l’humanité a créés pour répondre aux défis du 20eme siècle, deux leviers auxquels nous croyons. C’est cette conviction qui anime la présidence marocaine de l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement.

Fidèle à son engagement africain, le Maroc poursuit inlassablement ses efforts pour la mise en œuvre des décisions du Premier Sommet Africain de l’Action, tenu en marge de la COP22, particulièrement l’opérationnalisation des trois Commissions Climat africaines du Bassin du Congo, du Sahel et des Etats insulaires africains.

L’implication effective du Royaume dans des initiatives régionales novatrices et fédératrices visant une meilleure adaptation de l’agriculture africaine, un renforcement de la soutenabilité, la stabilité et la sécurité dans le Continent et l’encouragement du leadership des jeunes africains pour le climat, reflètent l’adhésion multidimensionnelle et sans faille du Maroc aux efforts inlassables des pays africains frères.

Si la solidarité et l’adéquation sont des principes de l’action climatique internationale, prenons garde à ne pas sanctionner le succès.

Je pense, tout particulièrement, à la situation des pays à revenu intermédiaire qui mènent de front la bataille du développement socio-économique et celle du développement durable. Pour ces pays-là – dont Mon propre pays : le Royaume du Maroc – Je plaide pour une attention spécifique et plus soutenue de la Communauté internationale.

Cela ne serait que justice. En effet, il est équitable que les pays à revenu intermédiaire ne soient pas pénalisés par les progrès qu’ils accomplissent. L’on ne peut leur demander de faire plus, tout en leur donnant moins d’accès aux ressources qui conditionnent ces progrès. Bien au contraire, il n’y a point de meilleures « Success Stories » climatiques à promouvoir et à récompenser que celles des pays à revenu intermédiaire.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Les intérêts contradictoires, parfois aux accents populistes, privilégiant le court-termisme sont en train d’éroder une action multilatérale crédible et d’hypothéquer l’avenir des générations

futures.

Nous renouvelons l’espoir que les Etats Parties seront plus ambitieux et que nous ferons émerger, ensemble, des solutions collectives face à ce défi commun. Dans cette perspective, Je voudrais réaffirmer l’engagement du Maroc à poursuivre son action volontariste qui a pour visée de rester à l’avant-garde du plaidoyer certes, mais également des solutions visant à préserver l’avenir de l’humanité sur notre planète.
Je vous remercie.
Wassalamou alaykoum warahmatou Allah wabarakatouh ».
Agence d’information du Burkina
Sources : Cabinet royal

Décès Yacouba Sawadogo : Le chef de l’État salue la mémoire d’un symbole de combativité

Décès Yacouba Sawadogo : Le chef de l’État salue la mémoire d’un symbole de combativité

Ouagadougou, 3 déc. 2023(AIB)-Le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, a rendu un vibrant hommage au défenseur de la nature, Yacouba Sawadogo, disparu ce dimanche. Selon lui, sa combativité doit inspirer la génération actuelle à prendre soin de l’environnement.

« Je rends un grand hommage à Yacouba Sawadogo, lauréat du Prix Nobel Alternatif 2018, Champion de la Terre des Nations Unies 2020 et honoré par le CILSS.

Cette figure burkinabè, symbole de combativité, connue pour ses efforts dans le domaine de la protection de l’environnement a tiré sa révérence ce 3 décembre.

L’œuvre de Yacouba Sawadogo doit inspirer la génération actuelle pour une protection sans condition de la ressource terre afin qu’elle nous profite au maximum.

Sincères condoléances et compassion à sa famille! », a écrit le chef de l’État sur X.

Yacouba Sawadogo (77ans) a lutté pendant 51 ans contre l’avancée du désert dans le Nord du Burkina. Son dur labeur a permis de redonner vie à une terre désertique jadis abandonnée.

Agence d’information du Burkina

alerte: Idrissa Traoré dit Saboteur est décédé 

#alerte: Idrissa Traoré dit Saboteur est décédé 

Ouagadougou, 3 déc. 2023 (AIB) – l’ancien entraîneur des Etalons du Burkina Faso Idrissa Malo Traoré dit Saboteur est décédé dimanche, a-t-on appris auprès de sa famille.

« Bonjour à tous vous avez été nombreux à porté papa en prière la famille a travers ma voix vous remercie infiniment. Mais Dieu a décidé en ce jour de rappeler auprès de lui TRAORE Idrissa malo dit Saboteur. Papa est parti…….. », a annoncé sur sa page Facebook, la fille de Saboteur, Sonia Traoré.

Agence d’information du Burkina

As/ata

Burkina: Décès de Yacouba Sawadogo, le grand ami de dame nature

Burkina: Décès de Yacouba Sawadogo, le grand ami de dame nature

Ouahigouya, 3 déc. 2023(AIB)-Après 51 ans de lutte acharnée contre l’avancée du désert dans le Nord du Burkina Faso, le combat s’est arrêté ce dimanche à Ouahigouya à l’âge de 77 ans pour Yacouba Sawadogo, le « Champion de la terre 2020 ».

Au petit matin de ce dimanche 03 décembre 2023 à Ouahigouya, le « Champion de la terre » 2020 est décédé à l’âge de 77 ans.

Après une longue maladie, il a rendu l’âme au Centre hospitalier universitaire régional (CHUR) de Ouahigouya.

Il a été enterré dans la soirée dans sa cour à Gourga, sise au secteur 15 de Ouahigouya, le même jour.

Né en 1946 dans la province de Yatenga, dans la région du Nord, le défunt a été sacré champion de la terre le 11 décembre 2020.

En plus de ce prix, il a reçu en 2018, le prix Nobel alternatif à Stockholm en Suède.

Feu Yacouba Sawadogo fréquente l’école coranique au Mali avant de retourner dans son village natal pour travailler comme commerçant.

Dans les années 1980, de graves sécheresses ont sévi dans la région provoquant une chute drastique des rendements agricoles.

Il s’en est suivi une grave famine. Face à cette situation, celui-ci est déterminé à trouver une solution.

C’est alors qu’il s’est mis à planter un arbre, deux, puis quatre et des milliers aujourd’hui par la technique du zaï qui signifie «commencer tôt» en langue mooré ou du cordon pierreux.

Il a réussi à créer une forêt d’environ 27 ha sur des terres autrefois latéritiques et abandonnées.

Aujourd’hui, l’espace possède plus de 96 espèces d’arbres, 66 types d’herbacées et environ 40 espèces d’animaux sauvages.

Yacouba Sawadogo s’est engagé à arrêter le désert et il l’a fait pendant 51 ans. Il laisse derrière lui, trois femmes et 27 enfants inconsolables, mais certainement déterminés à poursuivre son noble combat.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

FB-BB/ata

Promotion de la Cohésion sociale au Centre-Nord: Un correspondant de l’AIB fait Ambassadeur de Paix

Promotion de la Cohésion sociale au Centre-Nord: Un correspondant de l’AIB fait Ambassadeur de Paix

 

Kaya, le 2 déc. 2023 (AIB) – La Fédération pour la paix universelle a décerné, samedi, le titre d' »Ambassadeur de Paix » à soixante-dix personnalités physiques et morales de la région du Centre-Nord pour leur engagement dans la promotion de la paix et la cohésion sociale au sein de leurs communautés. Parmi elles, figure l’un des correspondants de l’AIB en la personne de Augustin Irwaya Ouédraogo.

Augustin Irwaya Ouédraogo, correspondant de l’Agence d’information du Burkina (AIB) dans la province du Sanmatenga, est désormais « Ambassadeur de Paix » de la Fédération pour la Paix Universelle.

Il a été distingué avec 69 autres personnalités le samedi 2 décembre 2023 à Kaya pour son exemplarité de vie avec les autres et son dévouement à la réalisation des activités visant à promouvoir des valeurs morales universelles, une vie de famille solide, la coopération interreligieuse, l’harmonie entre les Nations, etc.

Notre confrère a reçu cette distinction grâce aux activités de promotion du bon voisinage à travers son association « Voisins solidaires du Centre-Nord, » créée en 2020, dont il est le premier responsable.

Lui et les membres de ladite association font de la recherche de la paix leur cheval de bataille dans leurs communautés.

« Nous avons senti à un certain moment que la paix était en train de s’effriter à travers des conflits familiaux, dans les quartiers et autour des points d’eau sans oublier la crise humanitaire que traverse la région », a expliqué le journaliste Irwaya.

C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, ils ont trouvé l’idée de rassembler des compatriotes ayant la même vision qu’eux pour la création de leur association dans le but de renforcer les liens familiaux et surtout le bon voisinage.

Selon lui, leur association fait la promotion de la solidarité des voisins pour le retour de la paix avec l’aide des facilitateurs communautaires qui sont dans la médiation des conflits familiaux, conjugaux et surtout entre parents et enfants.

Augustin Irwaya Ouédraogo a traduit toute sa reconnaissance à la Fédération pour la Paix Universelle (FPU).

Ilest conscient que cette distinction est un appel à la persévérance et une lourde responsabilité, en ce sens qu’il n’a pas droit à l’erreur.

« Nous avons désormais l’obligation de nous impliquer efficacement là où la paix est demandée », a-t-il promis.

Parmi les récipiendaires, figurent deux autres journalistes et patrons de presse locale, à savoir Madi Ouédraogo, promoteur du média en ligne « KAYAINFO », et le doyen Abdoulaye Ouédraogo, responsable du Journal écrit en langue mooré « Bangr-Nooma ».

Après avoir remercié la FPU, les deux lauréats ont aussi promis de faire de leurs médias des canaux de promotion de la cohésion sociale pour le retour de la paix au pays des Hommes intègres.

Agence d’information du Burkina

Emil Abdoul Razak SEGDA

Résilience : Une mission du Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations-Unies touche du doigt les réalités à Titao 

Résilience : Une mission du Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations-Unies touche du doigt les réalités à Titao 

Ouahigouya, 02 décembre 2023 (AIB) – Une délégation du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), conduite par Joyce MSUYA, est allée s’enquérir de la mise en œuvre des actions humanitaires à Titao le mercredi 29 novembre 2023.

Accueillis par le Haut-commissaire du Loroum, le Capitaine Djibril Bassolé, les membres de la mission ont ensuite eu des échanges directs avec les bénéficiaires sur un site de distribution du Programme alimentaire mondial (PAM), suivi d’une remise symbolique de vivres.

Sur le chantier de l’hélipad, aménagé selon les normes techniques recommandées, les travaux avancent bien.

 

L’espace permettra à la ville d’accueillir des gros porteurs et d’assurer un approvisionnement plus régulier de la localité en vivres.

 

« Nous avons reçu une visite de nos partenaires humanitaires venus s’enquérir de la mise en œuvre des activités. Nous avons échangé ensemble sur les préoccupations du moment. Nous avons également visité le nouveau helipad en construction. Le niveau d’exécution est bon et les travaux se poursuivent bien. C’est une infrastructure qui contribuera à augmenter nos capacités d’accueil dans la commune », a confié à l’AIB le Haut-Commissaire Bassolé. Dans ce contexte sécuritaire difficile que traverse le pays, les Nations unies, en partenariat avec l’État du Burkina Faso, ont mis en place un vaste programme d’appui en vivres en vue d’apporter un soutien alimentaire aux populations vulnérables.

Agence d’information du Burkina

ASO/ATA

Des OSC du Nord saluent la riposte des Forces combattantes à Djibo

Des OSC du Nord saluent la riposte des Forces combattantes à Djibo

 

Ouahigouya, (AIB)-Le samedi 2 décembre 2023, des OSC ont organisé une marche-meeting à Ouahigouya pour saluer les efforts des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ainsi que ceux des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), lors de l’attaque de Djibo, le 26 novembre 2023 et réaffirmer leur soutien à la Transition.

Pour la nième fois, les habitants de la cité de « Naaba Kango » ont répondu à l’appel des OSC le 2 décembre 2023.

À travers une marche-meeting, ils ont salué la détermination des FDS et des VDP lors de l’attaque de Djibo le 26 novembre 2023, ainsi que leurs opérations quotidiennes de reconquête du territoire.

Hommes, femmes et enfants, tous étaient présents dès 7h à la place de la Nation pour manifester leur soutien à la Transition.

Amidou Ganamé, porte-parole du Mouvement les Patriotes du Nord, a souligné que ce meeting constituait une tribune pour réaffirmer leur soutien et leur engagement envers l’ensemble des FDS et des VDP qui ont affronté les forces du mal lors de l’attaque de Djibo.

Il a exprimé des félicitations chaleureuses pour leur héroïsme, leur bravoure et leur détermination à éliminer les forces obscurantistes.

M. Ganamé a appelé tous les citoyens épris de paix à soutenir les autorités pour la victoire finale.

Selon lui, l’arrivée du MPSR 2 au pouvoir a suscité et continue de susciter une nouvelle ère d’espérance parmi la population.

Le secrétaire général des Patriotes du Nord, Ali Badini, a déclaré que les actions militaires offensives actuelles contre le terrorisme, avec des résultats tangibles, confirment que l’équipe dirigeante actuelle est indispensable.

Pour assurer la réussite de la Transition, les OSC ont invité l’ensemble des forces vives du pays à accorder le temps nécessaire à l’équipe dirigeante actuelle, en prolongeant la Transition et en révisant l’actuelle constitution.

Agence d’information du Burkina

Bassirou BADINI

Burkina : Le gouvernement suspend « Le Monde » pour son traitement mensonger de l’attaque de Djibo

Burkina : Le gouvernement suspend « Le Monde » pour son traitement mensonger de l’attaque de Djibo

 

Ouagadougou, 2 déc. 2023(AIB)-Le gouvernement burkinabè a suspendu à compter de ce 2 décembre 2023, la publication du journal français « Le Monde », après la publication la veille, d’un article qui renie la victoire des Forces combattantes à Djibo contre les terroristes.

Agence d’information du Burkina

Lire le communiqué intégral

« Le Gouvernement de Transition est outré par la publication ce vendredi 1 décembre 2023 d’un article tendancieux sur le site du journal Le Monde intitulé : « Au Burkina, la propagande fait rage après l’attaque djihadiste sur Djibo».

Dans un exercice d’équilibrisme intellectuel, le journal tente de renvoyer dos à dos l’Etat burkinabè et les hordes de terroristes qui ont attaqué Djibo le 26 novembre dernier, mais cache mal son penchant pour ces Hommes sans foi ni loi qui violent, pillent et tuent d’innocentes populations en légitimant le discours et la propagande terroristes.

Contrairement à ce qu’affirme de façon péremptoire le journal Le Monde, jamais le Gouvernement burkinabė ne s’est enfermé dans une logique de propagande dans la guerre que nous menons contre le terrorisme.

Bien au contraire il s’est toujours fait le devoir de tenir un langage de vérité aux populations sur la conduite de la lutte contre le terrorisme, et sa communication sur les évènements de Djibo n’a pas dérogé à cette règle d’éthique de la gouvernance.

Il est regrettable que Le monde tente de vendre à l’opinion l’idée d’une guerre des chiffres dans ce qui a été une victoire sans ambigüité des Forces de défense et de sécurité ainsi que des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP) sur les forces du mal.

Sans doute que la logique du journal obéit à des desiderata qui dépassent notre entendement mais qui expliquent pourquoi il s’autorise à prendre des libertés avec la réalité des faits et trahit son devoir de vérité vis-à-vis du public.

Le peuple burkinabè est à une étape charnière de sa lutte pour son indépendance et sa souveraineté et le Gouvernement comprend la fébrilité des officines occultes de soutien à tous ces pseudo djihadistes qui, faute de succès militaires, tentent par les mots de transformer des défaites cuisantes en victoire.

Que dire du discours médiatique assimilant nos vaillants VDP, ces patriotes insurgés contre l’oppression et la barbarie, à de vils miliciens, sinon qu’il s’agit d’une expression de mépris vis-à-vis de notre peuple et de son combat héroïque contre son asservissement et pour la liberté.

Assurément dans ce combat qui engage l’avenir de notre nation, le journal Le Monde a choisi son camp.

Fidèle à son engagement pour la cause du Burkina et la défense de ses intérêts vitaux, le Gouvernement a décidé en toute responsabilité de la suspension de tous les supports de diffusion du journal Le Monde au Burkina Faso à compter de ce samedi 2 décembre 2023.

II appelle les populations à rester sereines et à ne pas se laisser divertir par des esprits perfides enveloppés sous le manteau de la presse et qui n’ont pour seul but que de semer le doute et la confusion dans l’opinion. »

Ouagadougou 2 décembre 2023

Le ministre porte-parole du gouvernement Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

#AIB

Bobo-Dioulasso : Des OSC disent merci à « IB » et aux Forces combattantes

Bobo-Dioulasso : Des OSC disent merci à « IB » et aux Forces combattantes

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Les organisations de la société civile ont organisé une marche le samedi 2 décembre 2023 à Bobo-Dioulasso. Les marcheurs ont réaffirmé leur soutien au régime de la transition avec à sa tête le président Ibrahim Traoré.

Le régime de la transition burkinabè bénéficie de soutien dans les Hauts-Bassins, particulièrement à Bobo-Dioulasso.

Des organisations de la société civile (OSC) et des structures associatives ont défilé dans la matinée du samedi 2 décembre 2023 pour réaffirmer leur soutien au pouvoir en place.

De la place Tiéfo Amoro, les manifestants ont parcouru le gouvernorat des Hauts-Bassins, accompagnés du bruit des klaxons des motos et de la musique.

Là, ils ont remis une lettre de remerciement au président de la transition.

Le porte-parole de ces OSC, Kolé Tony, a indiqué que la marche de soutien est l’initiative des OSC de Bobo-Dioulasso, plus précisément du collectif « Génération Burkina nouveau Benkadi » (GBNB), regroupant une cinquantaine de structures.

Il a ensuite félicité et remercié le président du Faso, affirmant que l’exploit réalisé par les forces de défense et de sécurité lors de l’attaque de Djibo le 26 novembre 2023 n’a été égalé nulle part dans le monde, ainsi que pour toutes les victoires remportées sur le terrain à travers le territoire national.

« Malgré le contexte sécuritaire difficile, votre volonté de faire du Burkina Faso un eldorado et de construire un avenir radieux pour les générations futures reste d’actualité », a déclaré M. Tony.

Aux yeux de Kolé Tony et de ses camarades, la guerre doit être menée de manière appropriée, tout en entreprenant des actions pour stimuler le développement socioéconomique du pays des hommes intègres.

« Nous avons compris votre message qui nous avertissait que la guerre n’avait pas commencé et que nous étions en introduction », a fait savoir le porte-parole de la GBNB, ajoutant que le président Traoré représente l’espoir non seulement du Burkina Faso mais de toute une génération.

Ils ont également salué le dévouement des forces de défense et de sécurité, exprimant leur confiance que le Burkina Faso retrouvera enfin la paix. Les manifestants ont en outre exprimé le souhait de prolonger la transition et de réviser la constitution.

Agence d’information du Burkina

KF/ata

Burkina: Possibilité de rallier Gaoua par avion à compter de janvier 2024

Burkina: Possibilité de rallier Gaoua par avion à compter de janvier 2024

 

Ouagadougou, 2 déc. 2023(AIB)-La compagnie aérienne privée nationale Kangala Air Express compte effectuer des vols sur Gaoua (Sud-Ouest) avec des ATR de 70 places, à compter de janvier 2024.

Selon le ministère des Transports qui donne cette information, un vol d’essai a eu lieu ce 2 décembre 2023 avec le ministre Roland Somda à bord.

Après Gaoua, les aérodromes de Diapaga, Fada, de Dédougou, de Dori et de Ouahigouya recevront des vols d’essai dans les prochains jours, note la même source.

Agence d’information du Burkina

Des ambulances fournies par le Centre du Roi Salman pour le secours traversent le poste frontière de Rafah, en direction de la bande de Gaza.

Des ambulances fournies par le Centre du Roi Salman pour le secours traversent le poste frontière de Rafah, en direction de la bande de Gaza.

Poste frontière de Rafah 01.12.2023

Aujourd’hui, 14 ambulances fournies par le Centre du roi Salmane pour le secours et l’action humanitaire ont traversé le poste frontière de Rafah, en direction de la bande de Gaza, sur un total de 20 ambulances prévues successivement dans la bande.

Les ambulances contiennent l’équipement médical nécessaire, tel que des appareils pour mesurer les signes vitaux, des appareils à oxygène, des trousses de premiers secours, des moyens pour traiter les brûlures, des lits pour transporter les patients, des attelles et des bandages, ainsi que d’autres fournitures médicales.

Cette aide s’inscrit dans le cadre de la campagne populaire saoudienne visant à apporter une aide au peuple palestinien dans la bande de Gaza.

Il convient de noter qu’au cours de la campagne populaire saoudienne visant à soulager le peuple palestinien à Gaza, jusqu’au 29 novembre 2023, un total de 23 avions de secours ont été envoyés, transportant plus de 542 tonnes d’aide, notamment des abris, de la nourriture et des fournitures médicales.

Au cours de la campagne, deux navires ont été envoyés chargés de 101 conteneurs d’aide (médicale, nourriture et abris), 58 grands conteneurs de médicaments et de solutions médicales pour les soins d’urgence, et 43 grands conteneurs de nourriture et de matériel d’abri.

Agence d’information du Burkina

Le Gouvernement burkinabè veut relancer un vieux mais stratégique projet de construction de pipeline avec le Ghana

Burkina-Ghana-Coopération-Energie-Oléoduc

Le Gouvernement burkinabè veut relancer un vieux mais stratégique projet de construction de pipeline avec le Ghana

Ouagadougou, 01 déc. 2023 (AIB) – Le gouvernement du Burkina Faso a annoncé la relance d’un projet d’oléoduc avec le Ghana, datant de 1997 et dont la réalisation est actuellement évaluée à 98 milliards FCFA, ce vendredi devant les députés à Ouagadougou.

«Un mémorandum a été signé avec le Ghana pour la construction d’un aléoduc multiproduit pour l’approvisionnement du Burkina Faso en hydrocarbures» a indiqué le Premier ministre Apollinaire Joachimson de Tambela, dans son discours sur la situation de la Nation.

 

Au chapitre de l’énergie, le chef du gouvernement a aussi rappelé les négociations qui sont entamées avec la Russie, pour l’installation d’une centrale nucléaire et avec l’Iran, pour la réalisation d’une raffinerie de pétrole.

 

« Il n’est un secret pour personne que le Burkina Faso est en retard dans la production d’énergie électrique », a-t-il fait constater aux parlementaires..

 

Le projet d’oleoduc reliant le Ghana au Burkina Faso date de 1997 et devrait être installé, dans sa première phase, entre la ville ghanéenne de Bolgatanga et burkinabè de Pô, couvrant une distance de 85 km.

 

Avec un coût de réalisation estimé à 98 milliards FCFA, il intègre la construction d’un dépôt de stockage d’environ 60 000 m³ à Pô

 

Le Burkina Faso escompte une économie de 10 milliards FCFA en moyenne, une offre de 100 emplois aux jeunes et une réduction de sa dépendance aux ports des pays côtiers.

 

Il espère également réduire les coûts et le temps mis pour le transport de ses hydrocarbures ainsi que les dangers du transport.

 

« Ce projet s’inscrit dans la ligne de promotion de l’efficacité énergétique à travers la réduction de l’impact environnemental et la sécurisation du transport routier des produits pétroliers », avait déclaré en septembre 2023, un haut responsable du ministère en charge de l’Energie.

 

Passé aux oubliettes dès sa naissance, le projet a retrouvé un nouvel intérêt sous la Transition dirigée par le Capitaine Ibrahim Traoré, porté par une volonté de bâtir le Burkina Faso sur de nouvelles bases.

 

Le 17 août 2023 à Accra, le ministre burkinabè de l’Energie, des Mines et des Carrières, Simon-Pierre Boussim avait signé avec son homologue ghanéen de l’Energie, Matthew Opuku Prempeh, le mémorandum d’entente pour la réalisation de ce pipeline.

Agence d’information du Burkina

CK/ata

Un général algérien prend le commandement d’un important cadre de coopération militaire au Sahel 

Sahel-Coopération-Sécurité-Commandement

Un général algérien prend le commandement d’un important cadre de coopération militaire au Sahel 

Ouagadougou, 01 déc. 2023(AIB)- Le général d’armée d’Algérie, Saïd Chanegriha vient de prendre le commandement du Comité opérationnel conjoint des Chefs d’État-Major (CEMOC) regroupant le Niger, le Mali, la Mauritanie et l’Algérie, selon l’agence nigérienne de presse.

Au cours d’une session extraordinaire tenue à Alger, Saïd Chanegriha par ailleurs chef d’Etat-major de l’armée d’Algérie, a été porté à la présidence tournante du CEMOC, succédant au général de brigade Moussa Salaou Barmou du Niger.

«L’Algérie œuvre ainsi, par ce mécanisme (le CEMOC, ndlr), à fédérer les efforts de lutte contre le terrorisme à travers une meilleure coordination des interventions sur le terrain. Il est ainsi impératif d’insuffler une nouvelle dynamique à ce cadre de haut niveau de coopération sécuritaire dans la sous-région sahélo-saharienne et de donner une meilleure visibilité et efficacité à l’action commune » a déclaré le général Chanegriha cité par l’ANP.

Saïd Chengriha a aussi réaffirmé la détermination de son pays à « lutter contre le terrorisme et à coordonner les efforts avec les partenaires du Comité opérationnel conjoint », ajoute la même source.

Le Mali, le Niger et la Mauritanie partagent une frontière de près de 3000 km avec l’Algérie et sont tous les trois parties prenantes de l’initiative du G-5 Sahel, contrairement à l’Algérie.

Agence d’information du Burkina

Le Burkina Faso et le Niger quittent le G5 Sahel à compter du 29 novembre 2023, (communiqué conjoint)

 

Le Burkina Faso et le Niger quittent le G5 Sahel à compter du 29 novembre 2023, (communiqué conjoint)

 

Ouagadougou, 2 déc. 2023(AIB)-Le Burkina Faso et la République du Niger ont annoncé leur départ du G5 Sahel, estimant que l’institution régionale de lutte contre le terrorisme, est sous le contrôle de partenaires étrangers qui oeuvrent pour leurs propres intérêts au détriment de ceux du Sahel.

En rappel, la République du Mali a quitté le G5 Sahel en mai 2022 pour les mêmes griefs.

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger sont unis depuis peu dans l’Alliance des États du Sahel qui les engage à lutter ensemble contre le terrorisme et à défendre l’un ou l’autre en cas d’agression.

Agence d’information du Burkina

Burkina/prix Pax Sahel: La RTB et Faso7 parmi les lauréats 

Burkina/prix Pax Sahel: La RTB et Faso7 parmi les lauréats 

 

Ouagadougou, 1er déc. 2023 (AIB)-Amandine Lalsaga de la RTB et Amadou Zeba de Faso7 font parties des journalistes qui ont été récompensés vendredi soir, à l’occasion des 7e Prix Pax Sahel, organisés par le Réseau d’initiatives des journalistes (RIJ).

Le Prix Pax Sahel pour le Journalisme Sensible aux Conflits (JsC) est une récompense décernée par le Réseau d’Initiatives de Journalistes (RIJ). Ce réseau vise à promouvoir le journalisme soucieux du vivre-ensemble et d’un traitement professionnel des sujets liés aux conflits.

Pour la 7e édition du Prix Pax Sahel du RIJ, 37 œuvres journalistiques, dont 4 du Mali et du Niger, étaient en compétition. Un jury composé de trois membres a travaillé sur le règlement et les critères pour fournir les résultats du concours.

Pour l’occasion, deux prix spéciaux ont été décernés par le Réseau des journalistes. Le Malien Idrissa Diallo a décroché le prix spécial Koffi-AMETEPE, du regretté fondateur du RIJ, avec son œuvre intitulée « Enfin, elle parle », remportant la somme de 250 mille FCFA, un trophée et une attestation.

Le Prix G5 Sahel est revenu au Nigérien Moustapha Maï Nara de la radio Garagoua avec son œuvre « Conflits agriculture et éleveurs à Gannia, que faire ? », obtenant les mêmes récompenses que son confrère malien.

Au titre des prix officiels, la journaliste de la télévision nationale du Burkina, Amandine Lalsaga, a remporté le prix de la catégorie MOJO télévision avec la note de 15/20. Elle est repartie avec une enveloppe de 500 mille, une attestation et un trophée pour son œuvre « Femmes déplacées internes ; la voie de la résilience ».

Les journalistes Amadou Zeba de Faso7 (14/20) et Omar Issa Atié de Savane médias (16/20) ont respectivement reçu leurs prix dans les catégories presse écrite/en ligne et en radio, obtenant les mêmes récompenses que leurs confrères précédents.

Selon le coordonnateur du RIJ, Jean Karem Kaboré, le journaliste devrait aller au-delà de son rôle classique de collecte et de diffusion de l’information et orienter le traitement de l’information vers la paix, la cohésion sociale et le développement.

M. Kaboré est convaincu que les hommes et femmes de médias peuvent être de puissants artisans de la paix dans ce contexte d’insécurité et de terrorisme dont souffrent les pays du Sahel.

« Nous vous invitons à nous soutenir dans nos différentes activités afin que les liens entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger soient renforcés pour une meilleure implication des journalistes dans la pratique du journaliste sensible aux conflits », a-t-il ajouté.

Le représentant du ministre de la Communication, Pascal Yemboini Thombiano, a précisé que le prix Pax Sahel est une innovation dans le domaine du développement des médias au Burkina, au Mali et au Niger.

Selon lui, s’intéresser au rôle que peuvent jouer les journalistes dans la région du Sahel confrontée à de multiples crises et à la lutte contre le terrorisme pour la paix n’est pas une entreprise vaine.

M. Thombiano a indiqué que les médias peuvent être des vecteurs d’un vivre-ensemble harmonieux ou être des facteurs aggravants de situations conflictuelles.

Il a expliqué que les médias jouent un rôle majeur pendant les périodes de conflits ou de crise dans le monde, où le contrôle de l’information devient un enjeu crucial.

Créé en 2001, le RIJ a pour mission d’outiller les journalistes pour un meilleur traitement de l’information relative aux conflits.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

Burkina/Santé : Des associations s’engagent pour zéro paludisme à l’horizon 2030

Burkina-Santé-Lutte-Paludisme

Burkina/Santé : Des associations s’engagent pour zéro paludisme à l’horizon 2030

 Ouagadougou, 30 nov. 2023 (AIB)-L’association IES Femmes, en collaboration avec le SP Palu et Speak Up Africa, ont engagé des actions dont la sensibilisation, afin d’éradiquer le paludisme à l’horizon 2030.

 Une association de femmes nommée IES Femmes, en collaboration avec le SP Palu et SpeakUpAfrica, a tenu un atelier de trois jours pour susciter l’engagement des médias, des autorités administratives, politiques, communautaires et du de celles du district sanitaire de Bogodogo en faveur de l’élimination du paludisme, à l’horizon 2030.

Le paludisme, qui sévit dans les contrées depuis longtemps, suscite beaucoup de réflexion auprès des autorités sanitaires. Cependant, les autres couches sociales ne restent pas en marge car elles sont les plus affectées.

« Selon les données statistiques du système national d’information sanitaire, le paludisme demeure le premier motif de consultation (42,2%), d’hospitalisation (50,75%) et de décès (13,9%) dans les formations sanitaires », a déclaré le Dr Adama Compaoré.

Le Burkina Faso a enregistré en 2022 près de 11 656 675 cas de paludisme, avec malheureusement 4243 décès.

Le présent atelier, qui a pris en compte le district sanitaire de Bogodogo, montre que ce dernier a enregistré 381 000 cas de paludisme, dont quelques cas de décès.

Le secrétaire général de la province du Kadiogo, Boukary Savadogo, représentant le haut-commissaire, invite la population à assainir son milieu de vie afin d’aider l’association IES Femmes à atteindre son objectif zéro palu à l’horizon 2030.

Le paludisme est fatal pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes. Chez les enfants, il est responsable de retard mental, d’anémie, de paralysie, d’aveuglement, de mortalité, etc. Chez les femmes enceintes, il est cause de mortalité.

Cependant, il existe des moyens de lutte efficaces contre le mal, tels que les comprimés remis aux femmes pendant la grossesse et ceux donnés aux enfants pendant les campagnes CPS. Il y a aussi les répulsifs, tels que les pommades, crèmes et insecticides.

« De la même façon dont nous prenons conscience qu’on doit se mobiliser contre d’autres fléaux, nous devons aussi prendre conscience et nous réveiller pour lutter contre le paludisme », a insisté le médecin chef du district sanitaire de Bogodogo, le Dr Jean Gabriel Pagbelguem.

Pour lutter contre le paludisme et espérer ne pas avoir de cas paludiques dans les années à venir, IES Femmes et ses collaborateurs invitent la population à utiliser des moustiquaires et à assainir les cadres de vie et de travail de chacun.

Agence d’information du Burkina

WJ/ata

 

 

 

 

 

Burkina/Gourma : hommages rendus aux lauréats de la 20ème édition  de la semaine nationale de la citoyenneté

Burkina-Société-Citoyenneté-Hommages

Burkina/Gourma : hommages rendus aux lauréats de la 20ème édition  de la semaine nationale de la citoyenneté

Fada N’Gourma, 27 nov. 2023 (AIB) – Les lauréats du concours de la 20ème édition  de la semaine nationale de la citoyenneté de la région de l’Est ont reçu les hommages des autorités régionales de l’Est le lundi 27 novembre 2023 à Fada N’Gourma.

C’est au cours d’une cérémonie solennelle que le secrétaire général de la région de l’Est, Siaka Ouattara, en présence des hautes autorités de la région, que les lauréats du concours de la 20ème édition de la semaine nationale de la citoyenneté (SENAC) ont reçu leurs hommages.

Pour rappel, la SENAC a pour objectif d’amener les populations, dans toutes leurs composantes, à s’approprier et à assumer l’identité burkinabé d’une part, et de leur rappeler la responsabilité individuelle et collective qui est la leur, dans la préservation de cette identité, comme socle de la consolidation de la souveraineté et du développement économique, social et culturel du pays, d’autre part.

Pour cela, la 20ème  SENAC qui s’est  tenue  du 23 au 27 octobre 2023 a connu plusieurs activités de sensibilisation, de formation sur la citoyenneté et sur le civisme en milieu scolaire.

« En plus de ces activités, cette année, une porte ouverte sur la justice a été organisée au profit des Personnes déplacées internes et aux populations hôtes dans le but de permettre à cette cible de comprendre le fonctionnement de cette institution », a indiqué le directeur régional en charge des droits humains de l’Est, Règma Kaboré.

Toujours dans le cadre de cette célébration, la Direction régionale en charge des droits humains de l’Est a organisé un concours en lien avec le thème de la 20ème SENAC le 14 octobre 2023 avec les élèves des  différents établissements post-primaire et secondaire de la ville de Fada N’Gourma. Ainsi, plusieurs élèves se sont distingués à l’issue de ce concours.

L’élève Tankoano B. Michelle du centre de formation professionnelle (CFP) de Fada N’Gourma, avec une moyenne de 14/20, a été la première au plan régional, à ce concours. Cet élève invite ses camarades à être disciplinés, à respecter les règlements intérieurs et à obéir aux enseignants et encadreurs.

La 3ème au plan national au concours de la 20ème SENAC est l’élève Jessica Laurène Tiemtoré de la classe de 4ème du CFP de Fada N’Gourma. Elle a obtenu la moyenne de 17/20. Elle exhorte également ses camarades à être tolérants  et à respecter les aînés.

  1. Siaka Ouattara a, quant à lui, demandé à ces lauréats d’être des ambassadeurs du civisme et des droits humains partout où ils vont se trouver. Car, pour lui, il n’y a pas d’avenir pour un pays où les enfants qui sont les fleurs de demain n’apprennent pas à respecter les règles de la société.

En plus des hommages, ces lauréats ont obtenu des récompenses.
Agence d’information du Burkina
KAC/AS/ATA

Burkina : Le Premier ministre décrète « des journées d’engagements patriotiques »

Burkina- Organisation- Journées

Burkina : Le Premier ministre décrète « des journées d’engagements patriotiques »

Ouagadougou 1er déc. 2023 (AIB)-Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla a annoncé vendredi, des journées d’engagement patriotiques durant lesquelles les citoyens devront manifester l’amour pour leur pays à travers leurs comportements et leurs consommations.

« Nous avons en projet d’instaurer des journées d’engagement patriotiques pendant lesquelles les citoyens seront invités à rehausser les valeurs patriotiques dans leur comportement et dans leurs consommations », a affirmé le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambèla.

Selon lui, la première phase de ces journées, pour une durée de deux semaines, pourrait commencer le 26 mars et la seconde phase à compter du 2 octobre 2024.

Le chef du gouvernement burkinabè s’exprimait vendredi à Ouagadougou, à l’Assemblée législative de Transition sur son discours de la situation de la Nation.

« On se rappelle que c’est le 26 mars 1983 que Thomas Sankara s’est réellement révélé au public lors du discours qu’il a prononcé à la Place du 3 janvier qui deviendra par la suite la Place de la Révolution, puis la Place de la Nation, et de nouveau la Place de la Révolution, a-poursuivi Dr Kyelem.

Agence d’information du Burkina

NO/bh/ata

Dernières publications