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Burkina : Les services financiers numériques sont un outil important pour les activités socio-économiques des femmes (Première dame)

Burkina-Société-8-Mars

Burkina : Les services financiers numériques sont un outil important pour les activités socio-économiques des femmes (Première dame)

Ouagadougou, 8 mars 2021 (AIB) – La Première dame du Burkina Faso, Sika Kaboré a souligné, lundi, que les services financiers numériques sont des facteurs «importants» à prendre en compte de nos jours, afin d’améliorer  les moyens de subsistance et de sécurité des revenus des femmes.

«Les services financiers numériques constituent un facteur important à prendre en compte si l’on veut améliorer les moyens de subsistance, de même que la sécurité des revenus des femmes», a  déclaré la Première dame du Burkina, Sika Kaboré.

Selon elle, les services  numériques constituent également un outil important pour développer les activités socio-économiques des populations en général, et des femmes en particulier.

De l’avis de  l’épouse du chef de l’Etat, les Technologies de l’information et de la communication (TIC) sont actuellement  au cœur de la compétitivité des nations et des entreprises  et des principaux moteurs pour  l’atteinte des objectifs de développement durable.

La Première dame  du  Burkina et patronne  de  la cérémonie s’exprimait lundi à Ouagadougou, à l’occasion de la  commémoration de la 164e  journée internationale de la femme placée sous le thème : «Inclusion financière par le numérique pour un développement économique de la femme : Défis et  perspectives».

Sika Kaboré a salué les efforts du gouvernement  dans la promotion  des  TIC permettant d’impacter «positivement» et «durablement» de façon inclusive le développement du  Burkina.

«Ces nouveaux services digitaux sont effectivement incontournables particulièrement pour les femmes dans un contexte marqué par l’insécurité grandissante et les effets du Covid-19», a-t-elle soutenu.

A l’en croire, l’innovation numérique et les progrès accomplis dans le domaine  des technologies mobiles ouvrent de nouvelles perspectives favorables à l’inclusion financière de l’ «autre moitié du ciel».

«Je fonde donc l’espoir que  les réflexions et les recommandations permettent  la mise en place de stratégies adaptées afin que toutes les femmes puissent bénéficier ces progrès dans le cadre d’une synergie d’actions bien pensées  entre les différents acteurs concernés», a-t-elle renchéri.

L’épouse du chef de l’Etat a  réaffirmé son engagement à soutenir toutes les initiatives  qui concourent à l’amélioration «continue» des conditions de la femme et de la fille burkinabè.

Pour la ministre en charge de la Femme, Laurence Ilboudo Marchal, l’inclusion financière par le numérique constitue une alternative de redynamisation et de promotion des échanges commerciaux dans le contexte actuel de la pandémie du Covid-19 et de la  crise sécuritaire.

De son avis, son département va promouvoir l’utilisation des services financiers numériques pour le bien –être des femmes au Burkina Faso.

Laurence Ilboudo Marchal a signalé  que son département présentera  les différents services financiers et leurs avantages aux femmes,  les possibilités du e-commerce dans un contexte de défis  sécuritaires et sanitaires, en vue de les inciter vers le numérique.

La ministre a  indiqué que  de nombreux  résultats importants ont été enregistrés  dans la protection et promotion de la femme dans le pays mais que de nombreux défis restent à relever en la matière.

A  cette commémoration de la 164e  journée internationale de la femme,  40 personnes  ont été élevées au grade de chevalier de l’Ordre de mérite  avec agrafe santé et promotion de la femme pour leur combat «inlassable» en faveur de l’épanouissement de la femme burkinabè.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

Photo: Burkina24.com

 

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 8 MARS 2021

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 8 MARS 2021

 

NRW YORK – Meghan Markle a eu des pensées suicidaires lorsqu’elle vivait au sein de la famille royale, et n’a reçu aucun soutien psychologique malgré des demandes répétées, a-t-elle expliqué dans une interview très attendue diffusée dimanche.

 

– A Londres, a reine Elizabeth II a souligné dimanche l’importance du « dévouement désintéressé et du sens du devoir » quelques heures avant la diffusion de cette interview-confession donnée par le prince Harry et son épouse Meghan Markle.

 

RANGOUN – Les forces de sécurité birmanes se sont déployées dimanche à la nuit tombée dans plusieurs quartiers de Rangoun, la capitale économique, après que des milliers de personnes, dont plusieurs ont été blessées, ont manifesté contre la junte dans la journée.

 

ERBIL (Irak) – Le pape François a rencontré dimanche soir à Erbil, au Kurdistan irakien, le père d’Alan Kurdi, le petit garçon syrien, mort noyé en mer Egée, devenu un tragique symbole de la crise des réfugiés en 2015.

 

– Le souverain pontife avait auparavant conclu sa visite historique en Irak avec une messe devant des milliers de fidèles dans le nord du pays ravagé par les jihadistes, appelant les chréitens encore dans le pays à « ne pas se décourager ».

 

RYAD – De nouvelles attaques ont ciblé l’Arabie saoudite dimanche, le jour où la coalition militaire qu’elle dirige a lancé une opération contre les rebelles au Yémen avec des frappes sur la capitale Sanaa, les premières depuis des mois.

 

ABIDJAN – Le pouvoir et l’opposition ont revendiqué dimanche leur victoire aux législatives de la veille en Côte d’Ivoire, avant la proclamation des résultats par la Commission électorale indépendante, qui continue de compter les bulletins de vote.

 

MALABO – Au moins 20 personnes ont été tuées et 600 blessés dimanche en Guinée équatoriale dans quatre explosions accidentelles de dépôts d’armes et munitions d’un camp militaire qui ont également littéralement rasé plusieurs quartiers d’habitations.

 

TEHERAN – Le président iranien, Hassan Rohani, a exhorté dimanche les pays européens à éviter « toute menace ou pression » dans les négociations avec Téhéran sur son programme nucléaire, lors d’une rencontre avec le ministre irlandais des Affaires étrangères, Simon Coveney.

 

LONDRES – Le ministre britannique des Affaires étrangères Dominic Raab a exigé dimanche le retour « dès que possible » au Royaume-Uni de l’Irano-britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe, qui vient de finir de purger une peine de cinq ans de prison en Iran mais se voit convoquée de nouveau dimanche prochain par la justice iranienne.

 

GENEVE – Les Suisses ont voté dimanche à une courte majorité en faveur de l’interdiction de se dissimuler le visage, un signal contre l’islam radical selon ses partisans, une initiative xénophobe et sexiste pour les autres.

 

NEW YORK (Nations unies) – La pandémie de coronavirus pourrait engendrer le mariage de 10 millions d’enfants d’ici 2030, a prévenu lundi l’Unicef, qui s’ajouteraient aux 100 millions de filles considérées comme à risque d’être mariées d’ici la fin de la décennie.

 

MADRID – Les gardes-côtes espagnols ont annoncé dimanche avoir secouru ce week-end 107 migrants présents à bord d’embarcations au large des côtes des Canaries.

 

AMMAN – Le roi Abdallah II de Jordanie a procédé dimanche a un important remaniement avec le départ de dix ministres et la réduction de 32 à trente du nombre de portefeuilles, selon un communiqué du palais royal.

 

OUAGADOUGOU – Six personnes, un soldat et cinq supplétifs civils engagés dans la lutte antijihadiste, ont été tuées samedi lors d’une embuscade contre un détachement militaire dans le nord du Burkina Fado, a-t-on appris dimanche de sources sécuritaires.

 

MAPUTO – Le chef d’état-major adjoint de l’armée mozambicaine a démenti dimanche les accusations d’Amnesty International, selon lesquelles les forces armées et un groupe de sécurité privée s’étaient rendus responsables de « crimes de guerre » au cours de la lutte contre les jihadistes dans le nord-est du pays.

 

ATHENES – Des affrontements entre des policiers et des résidents ont éclaté dimanche dans la banlieue d’Athènes, après une intervention musclée des forces de l’ordre pour faire respecter le confinement ayant provoqué un tollé dans le pays.

 

PARIS – La plateforme de livraison alimentaire Deliveroo a annoncé son intention de verser une rétribution exceptionnelle à ses livreurs dans le monde « pour les remercier », via un fonds qui se concrétisera « le jour d’une introduction en Bourse » à Londres, selon un communiqué publié dimanche.

 

PARIS – Olivier Dassault, un des héritiers du groupe Dassault aviation producteur des Falcon, Mirage et Rafale, et l’une des premières fortunes de France, est mort dimanche dans le crash de son hélicoptère près de Deauville (nord-ouest).

 

BARCELONE (Espagne) – Quatre mois après la démission de Josep Maria Bartomeu et onze ans après avoir quitté son poste, Joan Laporta a été élu président du FC Barcelone dimanche et devra diriger la reconstruction d’un club qui a perdu sa place d’épouvantail sur le continent européen.

 

ATLANTA (Etats-Unis) – Le meneur Stephen Curry (Warriors) a assumé son statut de meilleur shooteur à longue distance de la NBA en remportant le concours de tirs à trois points lors du All-Star Game, dimanche Atlanta, où Anfernee Simons (Portland) s’est adjugé le concours de dunks.

 

(afp)

Burkina : quatre vdp et un soldat perdus dans une embuscade

Burkina : quatre vdp et un soldat perdus dans une embuscade
Ouagadougou, 06 mars 2021(AIB)-Quatre VDP et un militaire ont perdu la vie samedi, dans le Soum, lors d’une embuscade qui a également coûté la vie, à plusieurs terroristes, a-t-on appris.
Des soldats burkinabè sont tombés samedi dans une embuscade, alors qu’il étaient en route pour épauler des VDP de Kourao qui affrontaient des terroristes vers Gaskindé (Soum).
Un bilan provisoire fait état de quatre Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et d’un soldat perdus.
Au cours de la riposte, plusieurs terroristes ont été abattus, a appris l’AIB.
Rappelons que le 03 mars dernier, six personnes dont une femme qui venait d’accoucher, ont perdu la vie, entre Gaskindé et Namssiguia, suite au passage de l’ambulance qui les transportait sur une mine.
Agence d’information du Burkina

Burkina : Un orpailleur survit sept jours après un éboulement

Burkina : Un orpailleur survit sept jours après un éboulement

 

Kongoussi, 07 mars 2021(AIB)-Après sept jours passés dans les profondeurs de la terre, Soré Assami,23ans, est ressorti vivant de la galerie dont l’effondrement a provoqué le décès,  de treize de ses camarades orpailleurs.

Dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 février 2021, une série d’éboulements a eu lieu sur le site d’orpaillage de Imyiré, à 30km sur l’axe Kongoussi-Tikaré, dans le centre-nord du Burkina.

Un corps sans vie a été extrait et inhumé sur place, laissant treize personnes piégées.

 

Après quelques jours de recherches infructueuses, elles ont été considérées comme perdues.

Mais dans la nuit du samedi 06 au dimanche 07 mars 2021, vers 3h du matin, des membres du groupe d’auto-défense Kogleweogo, ont vu une ombre fébrile sortir de la galerie.

Il s’agit de Assimi Soré qui a réuni ses dernières forces pour remonter le trou et dégager les planches et les  sacs qui refermaient l’orifice.

Les Kogleweogo vont lui offrir de la bouillie avant de le conduire au centre de santé le plus proche.

Une source sanitaire a confié à l’AIB que la vie du jeune homme de 23 ans est hors de danger.

Les Kogleweogo ont également fait une déposition à la gendarmerie de Kongoussi que l’AIB a pu avoir la confirmation.

Le miraculé aurait confié à des proches que ses camarades ont tous  succombé en moins d’une heure, après l’éboulement.

Assimi Soré aurait également indiqué que c’est Dieu qui lui a permis de retrouver la sortie après sept jours dans le noir sans boire ni manger.

Notons que le corps sans vie extrait la semaine dernière est celui du grand frère de Assimi Soré.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO.

Le Sénégal en ébullition depuis l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko

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Le Sénégal en ébullition depuis l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko

 

Ouagadougou, 5 mars 2021 (AIB) – Ce vendredi, Dakar a été le théâtre de scènes de guérilla urbaine opposant les forces de l’ordre à des centaines de jeunes réclamant la libération de l’opposant Ousmane Sonko qui a été entendu le matin.

 

Dakar a été vendredi le théâtre de scènes de guérilla urbaine opposant les forces de l’ordre à des centaines de jeunes, deux jours après l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko, dont la garde à vue a été prolongée.

Dans le quartier populaire de la Médina, au cœur de la capitale sénégalaise à l’arrêt, où retentissaient les grenades assourdissantes, des groupes de jeunes harcelaient à coups de cailloux de très nombreux policiers anti-émeute, avant de s’enfuir, ont constaté des journalistes de l’AFP.

Des manifestants à Dakar

L’arrestation de M. Sonko, troisième de la présidentielle de 2019 et pressenti comme un des principaux concurrents de celle de 2024, a aussi déclenché depuis mercredi des saccages et des pillages de magasins, en particulier sous enseigne française, dans la capitale et différentes villes du pays pourtant réputé comme un îlot de stabilité en Afrique de l’Ouest.

Cette arrestation a non seulement provoqué la colère de ses partisans, mais aussi, disent de nombreux Sénégalais, porté à son comble l’exaspération accumulée dans ce pays pauvre face à la dureté de la vie depuis au moins un an et la pandémie de la Covid-19.

Lors d’une charge sur la grande avenue Blaise Diagne, des dizaines au moins de jeunes scandant «Libérez Sonko» ont réussi à faire reculer provisoirement les policiers, malgré les tirs nourris de grenades lacrymogènes. Le sol était jonché de pierres, de cartouches de grenades et de pneus incendiés.

A Mbao, dans la grande banlieue, des pillards ont aussi été aperçus par un journaliste de l’AFP sortant les bras chargés de marchandises d’un supermarché Auchan, dont au moins 14 magasins ont été attaqués et 10 «pillés», selon la direction du groupe français.

Un important dispositif de police a été mis en place dans le quartier du Plateau, centre névralgique du pouvoir où la circulation était quasi nulle.

Les manifestations pourtant interdites ont fait au moins un mort jeudi dans le sud du pays. Plusieurs autres décès ont été rapportés, sans être confirmés formellement.

Le représentant de l’ONU en Afrique de l’Ouest, Mohamed Ibn Chambas a lancé un appel au «calme et à la retenue».

Jeudi soir, des manifestants ont attaqué les locaux du quotidien le Soleil et de la radio RFM (appartenant au chanteur Youssou N’Dour), jugés proches du pouvoir.

Un peu plus tôt dans la journée, les signaux des télévisions Walfadjri et Sen TV ont été coupés par le Conseil de régulation de l’audiovisuel, jugeant que ces deux médias faisaient l’apologie de la violence en couvrant les manifestations.

Des attaques contre la presse dénoncées par le président du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal, Bamba Kassé. Les écoles françaises dans le pays ont fermé, tout comme l’agence d’Air France.

Dans ce contexte, le gouverneur de Dakar a interdit la circulation des motos jusqu’à samedi soir pour des raisons de sécurité.

Ce vendredi Ousmane Sonko a été transféré très tôt le matin, selon sa défense, pour être entendu par le doyen des juges d’instruction en fin de matinée.

Le doyen des juges, Samba Sall, qui a repris le dossier après le désistement du juge d’instruction, a notifié les motifs d’inculpation de viol et menaces de mort à Sonko.

Celui-ci a quitté le palais de justice en début d’après-midi et devra faire face de nouveau au juge lundi prochain.

L’un de ses avocats s’est offusqué de la méthode employée par les autorités judiciaires.

Selon celui-ci, l’opposant est entré dans le bureau du doyen des juges à 11 heures, dont l’accès a été refusé à tous ses avocats. «Pendant 25 minutes, Ousmane Sonko était seul avec le doyen des juges», a-t-il dénoncé

L’opposant a fait face au juge dans un palais de justice sous haute sécurité. Tous les accès au tribunal étaient bloqués par la police.

Régulièrement, des clameurs de manifestants, qui se tiennent un peu plus loin aux abords, s’élevaient. Le bruit des sirènes, des tirs de gaz lacrymogènes se faisaient également entendre.

Ousmane Sonko est ressorti vendredi du bureau du doyen des juges sans être inculpé, mais avec un nouveau rendez-vous lundi, selon ses avocats. Il a été replacé en garde à vue dans la procédure pour trouble à l’ordre public, ont-ils ajouté.

Selon Me Abdoulaye Tall «M. Sonko fait l’objet d’une «tentative de liquidation aux fins d’élimination d’un adversaire politique».

Il est visé depuis début février par une plainte pour viols et menaces de mort déposée contre lui par une masseuse de 20 ans d’un salon de beauté dans lequel il allait se faire masser pour, dit-il, soulager ses maux de dos.

Dans une série de déclarations publiques, Sonko a nié les faits qui lui sont reprochés et soutenu que c’est un complot ourdi par le président Macky Sall. Celui-ci a démenti toute implication dans «cette affaire privée».

Cependant, l’homme politique confirme être allé au salon de massage et d’avoir été en contact avec la fille mais en présence d’une autre personne.

Convoqué au tribunal pour l’affaire de viol présumé, il s’y rend mercredi, accompagné d’une foule de militants mais son cortège s’immobilise à mi-chemin après que les forces de sécurité lui ont demandé de changer son itinéraire.

Selon le préfet de Dakar, c’est face à son refus, qu’il est arrêté et placé sous mandat de dépôt pour trouble à l’ordre public et participation à une manifestation non autorisée.

Amnesty International a qualifié cette arrestation et celui de 17 membres de son parti devant sa résidence la semaine dernière comme étant «arbitraire».

Président du parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) et député depuis 2017, Ousmane Sonko représente pour ses militants l’espoir d’un changement en profondeur.

Il a fondé son idéologie politique sur une opposition radicale à ce qu’il appelle «le système».

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Source : TV5, RFI, BBC

Photo : BBC, Rewmi.com

 

Burkina : Eddie Komboïgo déclare être fidèle à ses propositions de paix et de relance économique

Burkina- Politique- Opposition- Installation

Burkina : Eddie Komboïgo déclare être fidèle à ses propositions de paix et de relance économique

Ouagadougou, 5 mars 2021 (AIB)- Le nouveau chef de file de l’Opposition politique  du  Burkina Faso (CFOP-BF), et président du Congrès pour la démocratie du progrès (CDP) Eddie Komboïgo  a affirmé vendredi, qu’il  demeure fidèle à ses propositions constructives de paix, de réconciliation nationale et de  relance  économique pour le bien- être des populations.

«Comme vous avez pu le constater, après les élections, il y a eu un pan de l’Opposition qui a migré vers la majorité en espérant que la situation  va s’améliorer mais nous restons constants sur notre ligne, constants restons sur nos propositions», a déclaré vendredi, le  nouveau Chef de file de l’Opposition politique du  Burkina Faso (CFOP-BF), Eddie Komboïgo, après son installation.

Le nouveau patron du CFOP-BF et président du CDP Komboïgo  dit rester constant  dans ses propositions constructives de recherche de paix, de réconciliation nationale et de relance économique pour le développement du pays.

« Comme vous constatez sur la recherche de  la paix, un gouvernement qui se disait qu’il ne négociera jamais a fini par aller vers des solutions diplomatiques, des solutions négociées, je pense c’est intelligent, il faut l’encourager», a précisé le président du CDP.

M. Komboïgo a estimé  qu’avec l’écoute, la volonté de concertations avec  le CFOP et la création  d’un futur cadre de concertation, l’Opposition apportera sa pierre dans la construction de la nation.

«Ce qui nous importe, c’est la paix dans ce pays parce-que sans paix, nous ne pourrions  pas relancer notre économie et sans relance de l’économie, nous n’aurons pas  de revenus pour nos braves populations, pour les jeunes  et les femmes. Nous serions rester en chemin et il ne restera qu’à fuir laisser le pays », a-t-il ajouté.

Le  nouveau responsable du CFOP-BF a signalé que des irrégularités sérieuses ont constatées  par l’Opposition et les observateurs nationaux internationaux  lors des élections  présidentielles et législatives du 22 novembre 2020 au Burkina.

Eddie Komboïgo  a rappelé qu’avec l’accord politique, ils ont préféré accepter  les résultats comme tels pour préserver la paix  au Burkina Faso tout en notant que la «meilleure» paix, c’est d’appliquer  les textes conçus.

«Si  le Code électoral est appliqué à la lettre, s’il y avait la compilation manuelle qui coïncidait avec compilation électronique et que ces deux feuillets par circonscription donnaient le même résultat, il n’y aurait jamais de critiques» a-t-il  indiqué.

D’après le président de l’assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, c’est la première fois  dans l’histoire du pays qu’on assiste à une telle passation de charge entre un Chef de file de l’Opposition politique  entrant et sortant.

M. Sakandé a expliqué que la démocratie burkinabè  a mûri traduisant ainsi  un changement de mentalité dans le pays et a noté  que la politique est loin  d’être une inimitié.

«Le CFOP est une institution de l’Assemblée nationale. C’est la raison pour laquelle c’est l’institution parlementaire par le bureau qui prend une résolution qui nomme le CFOP à l’issue des élections », a-t-il signalé.

Notons que le responsable du CFOP remplace Zéphirin Diabré appelé le 10 janvier dernier Comme ministre d’Etat, chargé  de la question de la Réconciliation nationale dans le gouvernement Christophe Diabré II

En rappel,  c’est le 10 février 2021 que l’Assemblée nationale a pris une résolution pour désigner le président du CDP Eddie Komboïgo comme CFOP après validation des résultats des élections  du 22 novembre dernier avec 15,48% des voix et 20 élus nationaux.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

Le CILSS mobilise 20 milliards FCFA pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle (secrétaire exécutif)

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Le CILSS mobilise 20 milliards FCFA pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle (secrétaire exécutif)

Ouagadougou, 5 mars 2021 (AIB) – Le nouveau secrétaire exécutif du Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS), Dr Abdoulaye Mohamadou a indiqué vendredi que son institution se porte bien car elle mobilise régulièrement «20 milliards FCFA pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle» pour ses Etats membres.

«Le Comité inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) se porte bien», a indiqué vendredi son secrétaire exécutif Dr Abdoulaye Mohamadou, à l’issue d’une audience avec le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Aussi, l’institution est «engagé dans une réforme surtout sur les aspects organisationnels et institutionnels», a déclaré Dr Abdoulaye Mohamadou.

«Nous mobilisons 20 milliards de FCFA dans le cadre des différentes interventions dans nos pays notamment pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle», a-t-il déclaré devant les journalistes.

Selon Dr Abdoulaye Mohamadou, «le CILSS joue un rôle important dans la prévention et la gestion des crises alimentaires dans notre espace et au-delà, en Afrique de l’Ouest».

La délégation du CILSS reçue par le président du Faso

Il intervient «également dans le cadre des prévisions métrologiques pour rendre accessibles aux Etats et aux producteurs des services climatiques appropriés pour les prises de décisions», a-t-il précisé.

«Nous intervenons également dans le cadre de la mobilisation de l’eau», a-t-il poursuivi.

Dr Abdoulaye Mohamadou est à la tête du CILSS depuis décembre dernier et il a profité de l’audience de ce vendredi pour «exprimer» sa «gratitude au président du Faso» pour le choix de sa personne «pour diriger l’organisation sous régionale».

«Nous avons fait le point (au président du Faso) de l’avancement des chantiers notamment la réforme organisationnelle et institutionnelle dont la première phase a été initiée et achevée sous sa présidence», a-t-il affirmé.

Dr Abdoulaye Mohamadou a indiqué que «depuis février dernier, le CILSS a «lancé la deuxième phase de la réforme».

Au cours de l’audience, Dr Abdoulaye Mohamadou dit avoir «bénéficié des encouragements, des orientations et de la vision du président du Faso sur les attentes du CILSS».

«Il nous a rassurés de sa disponibilité et s’est engagé à nous accompagner dans le cadre des réformes engagées au niveau du CILSS», a-t-il affirmé.

Le CILSS est une organisation internationale regroupant 13 pays sahéliens. Il a été créé en 1973, lors de la première grande sécheresse sur la région afin de mobiliser les populations sahéliennes et la communauté internationale autour notamment de l’aide d’urgence.

Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a assuré la présidence du CILSS de février 2018 à juillet 2020.

Depuis le 19è sommet tenu en juillet 2020, le président tchadien, le maréchal Idriss déby Itno assure la présidence de l’institution.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Femmes et politique à l’honneur  dans les quotidiens burkinabè

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Femmes et politique à l’honneur  dans les quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 5 mars 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce vendredi traitent de sujets liés essentiellement à la politique, sans oublier ceux portant sur la gent féminine, en prélude à la journée internationale de la femme.

Dans sa rubrique ‘’Autant le dire…’’, L’express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e ville du Burkina Faso), mentionne en guise de titre : «Comme d’habitude ou autrement, le 8 Mars c’est lundi».

L’auteur du commentaire rappelle que les femmes du monde entier, en particulier celles du Burkina Faso s’activent pour la célébration de leur journée internationale, avant d’ajouter que «ce sera le lundi avec plusieurs activités».

A en croitre le confrère, cette journée sera commémorée au Burkina Faso, sous le thème : «Inclusion financière par le numérique pour un développement économique de la femme : Défis et perspectives».

A travers sa ‘’Chronique du fou’’, Le Pays, autre quotidien privé, fait remarquer qu’à propos du 8 Mars, l’on doit aller «au-delà de l’hypocrisie !».

De son côté, le quotidien national Sidwaya consacre trois  pages de sa parution du jour à la production de l’anacarde par des femmes à Bodadiougou, une localité située à l’Ouest du Burkina Faso, dans la région des Cascades.

L’article est intitulé : « Production de l’anacarde à Bodadiougou: sortir les femmes des « griffes » de la pauvreté».

Pour sa part, le journal privé Le Quotidien donne la parole à un communicateur, socio-anthropologue, par ailleurs, chef coutumier, Issaka Sourwema qui estime que «les femmes doivent davantage se battre car le pouvoir n’est jamais donné…».

En politique, le même journal évoque la conférence de presse animée, hier jeudi à Ouagadougou, par l’Alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP).

Le confrère reprend une déclaration de l’animateur principal de la conférence de presse, Clément Sawadogo qui dit que « L’APMP n’admet pas n’importe qui à son sein».

Le même Clément Sawadogo, par ailleurs, coordonnateur de l’APMP,  est cité par L’Express du Faso, lorsqu’il affirme : «le chef de file de l’opposition doit avoir un esprit républicain».

A ce propos, Sidwaya mentionne comme titre : «Reconfiguration de la classe politique : la majorité présidentielle invite l’opposition à un esprit républicain».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso revient sur les législatives prévues demain samedi en Côte d’Ivoire, mettant en exergue les «Enjeux d’une élection disputée».

Le journal rapporte que «cette bataille électorale devant aboutir à l’élection de 255 députés issus de 205 circonscriptions électorales sur l’ensemble du territoire national a lieu dans un contexte marqué par le retour du Front populaire ivoirien (FPI) parti de Laurent Gbagbo sur la scène politique».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè aborde le même sujet dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité‘’, posant cette question: « Elections législatives en Côte d’Ivoire : Sursaut pour une démocratie apaisée ?».

Agence d’information du Burkina

Réseau d’initiative de journalistes(RIJ) : Romaine Zidouemba reconduite au poste de coordonnatrice pour un mandat de deux ans.

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Réseau d’initiative de journalistes(RIJ) : Romaine Zidouemba reconduite au poste de coordonnatrice pour un mandat de deux ans.

Ouagadougou 4 mars 2020 (AIB) – La journaliste de la radio nationale, Romaine  Raïssa Bakouan/Zidouemba a été reconduite jeudi, au poste de coordonnatrice pour un mandat de deux ans pour diriger le Réseau d’initiative de journalistes (RIJ) au cours d’une Assemblée générale organisée à Ouagadougou.

«Je mesure l’importance de la tâche qu’on me confie à nouveau et qui est celle de poursuivre les chantiers du Réseau d’initiative de journalistes (RIJ)», a affirmé la nouvelle patronne, Romaine Zidouemba.

Mme Bakouan de la radio nationale  a été reconduite jeudi à Ouagadougou, au cours d’une assemblée générale, au même titre que cinq autres personnes pour assurer la coordination du RIJ pour un mandat de deux ans.

«Je viens d’être reconduite à la tête du Réseau d’initiative de journalistes(RIJ), c’est un gage de confiance que j’accueille donc avec un sentiment de responsabilité pour  la confiance que mes collègues  journalistes  ont manifesté à  mon endroit », a-t-elle soutenu.

De son avis, elle entend poursuivre et engager  de nouveaux chantiers pour relever les défis de sa structure.

Selon la nouvelle coordonnatrice du RIJ, le mandat qui vient de s’achever a connu, entre autres actes majeurs, l’exécution du principal projet à savoir le Journalisme sensible aux confits (projet JsC)  avec des  publications sur le site du Réseau, des formations au profit des membres, des rencontres mensuelles.

En matière de perspectives, Romaine Zidouemba compte poursuivre avec le projet JsC et le nouveau projet avec la commission de l’Union européenne dénommé « Projet Covid ».

Le Réseau d’initiatives de journalistes (RIJ) qui se définit comme une association apolitique et à but non lucratif, a été créé en 2001 et se veut un cadre de formation, d’échanges des journalistes du Burkina Faso sans distinction.

Nouveau comité de pilotage du RIJ

Coordonnatrice : Romaine Zidouemba

Secrétaire général : Adama Salambéré

Secrétaire chargé aux plaidoyers et aux projets : Jean Carem Kaboré

Secrétaire chargé à la communication : Alima Yogo

Secrétaire chargé à l’organisation : Marc Doh

Secrétaire chargé des ressources et finances: Françoise Dembélé.

Commissaires aux comptes

  • Jean Baptiste Bouda
  • Joachim Batao
    Agence d’information du Burkina (AIB)
    NO/ata/ak

 

 

 

 

 

 

 

Ghana : La cour suprême valide la réélection du président Nana Akufo-Addo

Ghana-Présidentielle-Résultats-Validation

Ghana : La cour suprême valide la réélection du président Nana Akufo-Addo

Ouagadougou, 4 mars 2021 (AIB) – La  Cour suprême ghanéenne a rejeté, jeudi, le recours de l’opposant John Mahama qui contestait les résultats de la présidentielle de décembre dernier pour cause de bourrage d’urnes, validant du même coup la réélection du président sortant Nana Akufo-Addo.

 

«L’accusation de bourrage des urnes n’a pu être étayée par des preuves crédibles, nous n’avons donc aucune raison d’ordonner une nouvelle élection, nous rejetons ainsi cette plainte, car jugée sans fondement», a déclaré jeudi, Kwesi Anin Yeboah, le juge de la Cour suprême à Accra.

La décision valide donc le verdict de la commission électorale qui donnait vainqueur le président sortant avec 51,59 % des voix contre 47,36 % pour son rival. Seules 515 524 voix séparaient les deux candidats.

Les observateurs internationaux avaient salué un scrutin qui s’était déroulé dans le calme alors que 5 personnes avaient trouvé la mort dans des violences post-électorales.

Le parti de Mahama, le Congrès national démocratique avait déposé un recours au lendemain de la présidentielle du 7 décembre 2020 pour invalider la victoire de Nana Akufo-Addo, dénonçant un scrutin «frauduleux» et réclamant une «nouvelle élection».

La sentence de la Cour Suprême met donc fin au contentieux électoral au Ghana. Le président ghanéen Nana Akufo-Addo ainsi confirmé à son poste a déjà prêté serment, le 7 janvier dernier à Accra.

L’élection de décembre était sa troisième confrontation avec John Mahama qui l’avait battu en 2012 avant que lui, ne le batte une première fois, en 2016.

Le parlement ghanéen renouvelé le même jour que la présidentielle,  est dirigée depuis le 7 janvier dernier par un député de l’opposition Alban Bagbin.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Source : Africanews

Photo : Africanews

Burkina : Le camp de Yacouba Zida rejoint la majorité présidentielle

Burkina-Politique

Burkina : Le camp de Yacouba Zida rejoint la majorité présidentielle

Ouagadougou, 4 mars 2021(AIB)-Le Mouvement patriotique pour le Salut(MPS) qui a porté en novembre, la candidature de Yacouba Isaac Zida lors de la présidentielle, a décidé de rejoindre la majorité présidentielle, afin dit-il, de participer au processus de réconciliation nationale amorcé par le président Roch Kaboré.

«Le Mouvement patriotique pour le Salut (MPS) fait le difficile mais nécessaire pari de la réconciliation, convaincu que des relations positives plutôt que négatives peuvent créer une atmosphère plus propice à l’édification d’un Burkina meilleur, qui se trouve au cœur de son projet politique. C’est pourquoi il a souverainement décidé d’adhérer à la majorité», a écrit son président Pr Augustin Loada dans une déclaration.

Le parti a également lancé «un appel solennel à son président d’honneur (le Général Isaac Zida) avec qui il partage toutes ces valeurs, pour qu’il adhère au processus de réconciliation nationale enclenché par le président Roch Marc Christian Kaboré et son gouvernement», poursuit M. Loada.

Le Lieutenant-Colonel Yacouba Isaac Zida qui s’était emparé brièvement du pouvoir en novembre 2014, après la chute du président Blaise Compaoré, a cependant gardé les rênes de la Transition (nov. 2014-déc.2015) en tant que Premier ministre, suite à la désignation de Michel Kafando comme président.

Bombardé général à la fin de la Transition, il s’est exilé au Canada, disant craindre pour sa vie, tandis que les autorités l’accusent de désertion.

Candidat malheureux à la présidentielle du 22 novembre 2020, M. Zida est resté au Canada, laissant le soin au MPS de battre sa campagne.

Excepté, «l’impératif de la réconciliation nationale», Pr Augustin Loada  plaide «celui d’un retour apaisé du président d’honneur du MPS et celui d’une consolidation de notre jeune démocratie».

En rappel, la loi oblige chaque parti politique burkinabè à faire sa déclaration d’appartenance soit à l’opposition politique conduit par un chef de file soit à la majorité présidentielle.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

 

 

 

 

Burkina : Le camp présidentiel invite Eddie Komboïgo à avoir «un esprit républicain»

Burkina-Politique

Burkina : Le camp présidentiel invite Eddie Komboïgo à avoir «un esprit républicain»

Ouagadougou, 04 mars 2021(AIB)-Le camp présidentiel au Burkina Faso a fait appel jeudi, à «l’esprit républicain» du nouveau chef de file de l’opposition politique Eddie Komboïgo, tout en lui assurant sa «franche collaboration», au nom de l’intérêt national.

«L’Alliance des Partis et formations Politiques de la Majorité Présidentielle, (APMP), voudrait inviter le nouveau Chef de file de l’opposition (Eddie Komboïgo) à un esprit républicain, et lui assurer de sa franche collaboration dans l’intérêt de la République et du bonheur du peuple burkinabè», a déclaré jeudi l’un de ses leaders Clément P. Sawadogo, lors d’un point de presse.

Au Burkina Faso, le statut de Chef de file de l’opposition politique (CFOP) qui est en même temps, une institution, revient au parti d’opposition ayant le plus de députés à l’Assemblée.

A ce titre Eddie Komboïgo, du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, 20 députés), arrivé deuxième à la présidentielle de novembre 2020, sera installé demain vendredi CFOP.

Son prédécesseur Zéphirin Diabré de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), a été nommé en janvier, ministre d’Etat en charge de la Réconciliation, après avoir perdu sa deuxième présidentielle et après que le nombre de ses députés soit passé de 33 à 12.

«La création d’un ministère en charge de la Réconciliation nationale et l’entrée au gouvernement au compte de ce ministère du précédent Chef de file de l’opposition, témoigne une fois de plus de l’esprit rassembleur du président Roch Marc Christian Kaboré, et du comportement républicain qui anime les acteurs politiques burkinabé qui savent mettre en avant l’intérêt supérieur de la Nation et la nécessité d’un vivre-ensemble au-dessus de tout clivage partisan», a estimé Clément P. Sawadogo.

M. Sawadogo, a assuré au président Kaboré du soutien de l’APMP pour la mise en œuvre de son projet de société, bâti entre autres, sur la consolidation de la paix, l’approfondissement de la réforme des institutions, la poursuite de la transformation des bases productives de l’économie nationale et le renforcement du processus de développement humain et la solidarité.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

 

 

 

 

 

Politique et sport en exergue dans les quotidiens burkinabè

Burkina-Presse- Revue

Politique et sport en exergue dans les quotidiens burkinabè

Ouagadougou 4 mars 2021 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce jeudi affichent à leur Une, le report des élections municipales  du Burkina Faso, la suspension du  stade 4-Août d’accueillir les compétitions internationales sans oublier la première session ordinaire de l’Assemblée.

«1re session parlementaire 8e  législature : Bala commence par un cours sur l’intérêt général», affiche à sa Une, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Selon le journal, après la validation du mandat des députés et l’élection du président de l’Assemblée nationale le 28 décembre 2020, suivies de l’adoption de l’institution, de  la mise en place des groupes parlementaires ainsi que l’élection du bureau, la 8e législature a pris son envol hier 3 mars à Ouagadougou.

A l’en croire, la première session ordinaire de l’année 2021 et la toute première rentrée parlementaire de la mandature de la 4e République a été une occasion pour l’occupant du perchoir, Alassane Bala Sakandé, de rappeler que l’intérêt général doit être la seule boussole de l’institution parlementaire.

Le quotidien privé Le Pays, pour sa part, arbore à sa manchette : «1re session ordinaire de l’Assemble nationale : Plusieurs projets de loi sur la table».

Le confrère  signale que plusieurs projets de loi seront examinés au  cours de la première rencontre de la représentation nationale.

Le journal privé rappelle qu’il s’agit entre autres du projet de loi portant protection des personnes à l’égard du traitement des données à caractère personnel,  du projet de  loi portant régime de sécurité sociale applicable aux agents de l’Etat, du projet de loi portant régime de sécurité sociale applicable aux travailleurs salariés et assimilés.

Quant au journal public Sidwaya, il titre à sa Une : «VIIIe  législature : Bala Sakandé appelle au parlementarisme de proximité».

Le quotidien d’Etat précise que le président de l’hémicycle burkinabè, Alassane Bala Sakandé a exhorté,  lors de la première  rencontre de 2021, les députés de la 8e législature «au parlementarisme de proximité».

A le lire (journal),  selon M. Sakandé, le député ne doit pas être «prisonnier des intérêts particuliers, locaux ou catégoriels » mais voir plutôt  l’intérêt général dans l’exercice de sa mission.

De son côté, le quotidien privé L’express du Faso affiche : «Session de l’Assemblée nationale : Le Mali et le  Bénin présents».

Le journal privé signale que le président de l’Assemblée nationale du Benin, Gbèhounou Louis Vlavonou et celui du Conseil national de la Transition (CNT) du Mali  Malick Diaw ont rehaussé l’éclat de la cérémonie par leur présence.

Sous un autre registre,  le journal L’Observateur  Paalga arbore sa  manchette : «Elections municipales : Ce sera en mai 2022 ».

Le quotidien privé  explique que le Conseil  des ministres tenu hier  mercredi 3 mars 2021 au palais de Kosyam, sous la présidence Roch  Kaboré a adopté un projet de loi portant prorogation du mandat des  conseils municipaux et régions du Burkina Faso.

De son avis, le projet de loi vise à donner un cadre légal à la prorogation d’une année du mandat des élus municipaux  et régionaux, en vue de permettre à l’Etat de reporter les  élections municipales et de les organiser au plus tard en mai 2022.

Dans la même dynamique, le quotidien privé Le pays révèle à sa Une : «Conseil des ministres : Les élections municipales reportées à 2022 » là où le quotidien d’Etat Sidwaya, note: «Report des municipales : Le lenga de tous les enjeux ! ».

Le journal cité en second lieu, à travers sa rubrique «L’Autre Regard»  souligne que le mandat des conseillers municipaux, censés arriver à terme en mai prochain a été prolongé d’un an par le gouvernement.

Au sujet du sport, le quotidien privé L’Observateur Paalga affiche à sa Une : «Suspension Stade du 4-Août : Et pourtant on voyait venir !».

  Selon le journal, la Confédération africaine de football (CAF) a signifié à la Fédération burkinabè de football (FBF), à travers son courrier  du 2  mars 2021, la suspension du stade du 4-Août d’accueillir les compétitions internationales.

 Le confrère renchérit  que cette décision   n’a pourtant rien de surprenant pour le Burkina Faso tout en précisant que les Etalons et Salitas FC, engagés en coupe CAF se retrouvent privés de jouer leur match à domicile.

 Dans la même veine, L’express du Faso, pour sa part, titre : «Suspension du stade du 04-Août : Une honte nationale ».

De son avis, la raison  évoquée pour la suspension est le non-respect  des normes édictées par la CAF et révèle que  «l’épée de damoclès» qui planait  sur la tête du Burkina Faso depuis plusieurs mois a fini par frapper.

Le quotidien privé croit savoir que cette décision de la CAF possède plusieurs conséquences telles que les délocalisations des matchs à domicile des Etalons pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations(CAN)   2021 et ceux  des éliminatoires de la coupe du monde 2022.

Agence d’information du Burkina

No/ata/ak

 

 

Burkina/Réconciliation : «Rien ne sera fait contre les intérêts des victimes» (ministre)

Burkina/Réconciliation : «Rien ne sera fait contre les intérêts des victimes» (ministre)

Ouagadougou, 4 mars 2021 (AIB)-Le ministre Zéphirin Diabré a assuré jeudi, que «rien ne sera fait contre les intérêts des victimes», dans le cadre du processus de la Réconciliation nationale.

Dans le processus de réconciliation en cours <<rien ne sera fait comme une prime à l’impunité qui est un cancer>> pour l’unité a indiqué jeudi le ministre Zephirin Diabré.

Le ministre en charge de la Réconciliation nationale s’exprimait à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse.

«Le sort des victimes sera primordial pour nous. Rien ne sera fait contre leurs intérêts», a-t-il affirmé aux journalistes.

Selon Zephirin Diabré, les mécanismes de la réconciliation nationale seront formulés de manière endogène en puisant dans notre histoire ce qu’on peut prendre.

«L’ampleur de la tâche est immense et pour réussir ce grand pari national, aucune contribution ne sera de trop», a-t-il indiqué.

Zéphirin Diabré a lancé un appel pressant aux jeunes burkinabè embrigadés dans le terrorisme, «à déposer les armes et aux parents de les recueillir afin qu’au plan local, on trouve (déjà) les formules» pour leurs réintégrations.

Quelques jours après sa nomination comme ministre de la Réconciliation nationale, Zephirin Diabré avait retiré sa plainte contre le président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP-au pouvoir).

La plainte avait été déposée en début décembre 2017 contre Simon Compaoré «pour détention illégale d’arme à feu».

Ce jeudi, Zephirin Diabré a estimé que le retrait de sa plainte n’est nullement une entorse à la justice.

«C’est un acte individuel qui n’entache en rien le pouvoir de la justice de poursuivre sa procédure», a-t-il affirmé.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata

8e législature  burkinabè : Bala Sakandé appelle les députés à un parlementarisme de proximité

 

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8e législature  burkinabè : Bala Sakandé appelle les députés à un parlementarisme de proximité

Ouagadougou, 3 mars 2020 (AIB) – Le président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sakandé a appelé mercredi, les députés de la  huitième législature à un parlementarisme de proximité pour résoudre les préoccupations de leurs concitoyens.

«Le parlementarisme de proximité que j’appelle de tous mes voeux et qui doit être le leitmotiv de cette 8e Législature, implique que les élus que vous êtes soient au contact de leur concitoyens [….]   et fassent remonter les préoccupations de leurs citoyens vers les sphères de décisions nationales », a déclaré le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé.

M. Sakandé a précisé que le député une fois installé ne doit pas être «prisonnier» des intérêts particuliers, locaux ou catégoriels mais œuvrer plutôt pour l’intérêt général.

Le président de l’Assemblée nationale s’exprimait mercredi à Ouagadougou, au  cours de la première session ordinaire de l’année 2021 de son institution.

«Quand les lois que nous votons ont un réel impact sur l’autonomisation et la responsabilisation de la femme, au paysannat burkinabé de vivre dignement et décemment de son labeur, alors nous sommes au service de l’intérêt général », a  confié Bala Sakandé.

De son avis,  la première session de l’année dite session des lois sera consacrée à l’examen de plusieurs projets de loi  qui sont, entre autres, le projet de loi portant protection des personnes à l’égard du traitement des données à caractère personnel, de la loi portant loi d’orientation du tourisme au Burkina Faso.

Il a souligné que l’institution parlementaire  va s’appesantir aussi  sur la loi portant régime de sécurité sociale applicable aux agents publics de l’Etat et de celle sécurité sociale applicable aux travailleurs salariés et assimilés.

Cette  première rencontre de 2021 de l’Assemblée nationale a connu la participation du président de l’Assemblée nationale du Bénin, Gbèhounou Louis Vlavonou et de celui du Conseil national de la Transition du Mali, Malick Diaw.

En rappel, c’est le 28 décembre 2020 que le mandant des 127 députés de la 8e législature de la 4e république a été validé par la représentation nationale.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak.

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 4 MARS 2021

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 4 MARS 2021

 

RANGOUN – Au moins 38 manifestants ont été tués mercredi en Birmanie par les forces de sécurité, qui continuent à tirer à balles réelles malgré les protestations internationales.

 

La journée a été « la plus sanglante » en Birmanie depuis le coup d’Etat du 1er février avec « 38 morts », a déclaré l’émissaire de l’ONU pour la Birmanie, Christine Schraner Burgener, lors d’une visioconférence de presse. Elle a appelé à des sanctions internationales.

 

Les Etats-Unis sont « horrifiés et révulsés » par la répression des manifestations contre le coup d’Etat militaire en Birmanie, a déclaré le département d’Etat. La France « appelle à mettre immédiatement un terme à la répression en Birmanie », a écrit mercredi le président Emmanuel Macron sur Twitter.

 

WASHINGTON – Le président américain Joe Biden a affirmé mercredi que la levée des mesures anti-Covid, notamment le port du masque, dans les Etats du Texas et du Mississippi découlait d’un « raisonnement préhistorique » et menaçait les progrès faits contre le virus.

 

BERLIN – L’Allemagne va mettre en oeuvre à partir de lundi un plan de déconfinement progressif et conditionnel face à l’épidémie de Covid-19, avec notamment des réouvertures possibles de lieux culturels, a annoncé mercredi la chancelière Angela Merkel. Elle a présenté un plan en cinq étapes avec lequel l’Allemagne entre, a-t-elle dit, « dans une nouvelle phase ».

 

BAGDAD – Dix roquettes ont touché mercredi une base abritant des soldats américains en Irak, provoquant la mort d’un sous-traitant civil américain. « Nous sommes en train d’identifier qui est responsable et nous prendrons des décisions en fonction de cela », a déclaré à Washington le président Joe Biden.

 

MOSCOU – Le Kremlin a jugé mercredi « absolument inacceptables » les nouvelles sanctions adoptées par l’Union européenne et les Etats-Unis contre des responsables russes en raison de l’empoisonnement et l’emprisonnement de l’opposant Alexeï Navalny.

 

Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a condamné des sanctions « absurdes et injustifiées » qui constituent « une ingérence dans les affaires intérieures de la Russie ». Il a promis une réponse appropriée.

 

STOCKHOLM – Huit personnes ont été blessées mercredi dans le sud de la Suède, dont cinq grièvement, lors d’une attaque à l’arme blanche considérée comme possiblement « terroriste », ont annoncé les autorités suédoises. L’assaillant a été blessé par des tirs de la police lors de son interpellation dans la petite ville de Vetlanda.

 

BRUXELLES – L’Union européenne a vivement condamné mercredi la décision de Londres d’étendre la période de grâce sur les contrôles alimentaires entre la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord, une mesure considérée par l’UE comme « une violation » de l’accord de Brexit.

 

WASHINGTON – Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a qualifié mercredi la compétition avec la Chine de « plus grand défi géopolitique du XXIe siècle » et a déclaré que les Etats-Unis allaient conjuguer fermeté et dialogue avec Pékin.

 

WASHINGTON – La sécurité a été renforcée et des votes ont été avancés au Congrès des Etats-Unis après une alerte de la police sur un « possible projet d’une milice » d’attaquer jeudi le Capitole, théâtre d’incidents violents en janvier lors d’un rassemblement de partisans de Donald Trump.

 

EDIMBOURG (Royaume-Uni) – Accusée d’avoir menti sur les accusations de harcèlement sexuel pesant sur son prédécesseur, la Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a défendu mercredi sa gestion de cette affaire, qui vaut à cette figure indépendantiste des appels à la démission.

 

ADDIS ABEBA – Deux traducteurs éthiopiens collaborant pour l’Agence France-Presse et le Financial Times, un journaliste de la BBC et un journaliste local ont été libérés mercredi après avoir été détenus ces derniers jours au Tigré, dans le nord de l’Ethiopie.

 

JANGEBE (Nigeria) – Près de 300 adolescentes enlevées la semaine dernière par des groupes armés ont été ramenées à Jangebe, dans le nord du Nigeria, et rendues à leurs familles après quatre jours de captivité.

 

DAKAR – Le bras de fer entre le pouvoir sénégalais et Ousmane Sonko, principale figure de l’opposition, s’est durci mercredi avec son arrestation à Dakar à la suite de heurts sur le trajet du tribunal où il devait être entendu sur des accusations de viols contre lui.

 

LA HAYE – La Procureure générale de la Cour pénale internationale (CPI) Fatou Bensouda a annoncé mercredi avoir ouvert une enquête sur des crimes présumés dans les Territoires palestiniens, une initiative rejetée par Israël et par les Etats-Unis mais saluée par l’Autorité palestinienne.

 

NEW YORK – Le gouverneur de l’Etat de New York, Mario Cuomo, accusé de harcèlement sexuel, a exclu mercredi de démissionner, au moins tant que l’enquête ouverte sur ces allégations ne sera pas terminée.

 

WASHINGTON – Un prototype de la future fusée géante Starship de la société SpaceX, dont deux précédents exemplaires s’étaient écrasés à l’atterrissage, a cette fois réussi à se poser mercredi au Texas, mais a explosé au sol quelques minutes plus tard.

 

NEW YORK – Un petit bol chinois en porcelaine décorée de motifs floraux, acheté 35 dollars dans un vide-grenier du Connecticut (Etats-Unis), va être mis en vente chez Sotheby’s pour une valeur estimée entre 300.000 et 500.000 dollars. Une expertise a montré qu’il s’agit d’un objet rarissime, datant du XVe siècle et peint pour la cour du troisième empereur de la dynastie Ming.

 

(afp)

 

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 03 mars 2021

 

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 03 mars 2021

 

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 03 mars 2021,en séance ordinaire, de 09 H 10 mn à 13 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

 

  1. DELIBERATIONS

 

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

 

Le Conseil a adopté un décret portant organisation du Cabinet du ministre d’Etat, ministre auprès du Président du Faso, chargé de la Réconciliation nationale et de la cohésion sociale.

 

L’adoption de ce décret permet de doter le cabinet du ministre d’Etat d’un organigramme nécessaire à son fonctionnement et à l’effectivité de ses missions.

 

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

 

Le Conseil a adopté un projet de loi portant prorogation du mandat des conseils municipaux et régionaux des communes et régions du Burkina Faso.

 

Ce projet de loi vise à donner un cadre légal à la prorogation d’une année du mandat des élus municipaux et régionaux, en vue de permettre au Gouvernement de reporter les élections municipales et de les organiser au plus tard en mai 2022.

 

Ce report permettra d’opérer des réformes aux plans législatif et règlementaire pour des élections crédibles, transparentes et pour un meilleur ancrage démocratique à la base.

 

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale.

 

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION, DE L’INTEGRATION AFRICAINE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

 

 

 

Le Conseil a adopté deux (02) rapports relatifs à des demandes d’agréments pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume d’Espagne auprès du Burkina Faso avec résidence à Bamako au Mali et d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Unie de Tanzanie auprès du Burkina Faso avec résidence à Abuja au Nigéria.

 

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination desdits Ambassadeurs.

 

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DEVELOPPEMENT

 

Le Conseil a adopté deux (02) décrets portant respectivement création d’une trésorerie auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis) et création d’une perception auprès du Consulat général du Burkina Faso à Dakhla (Royaume du Maroc).

 

L’adoption de ces décrets permet la mise en place de ces structures comptables, conformément aux dispositions des articles 4 et 5 du décret n°2000-323/PRES/PM/MEF du 19 juillet 2000 portant gestion financière et comptable des missions diplomatiques et consulaires du Burkina Faso à l’étranger.

 

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

 

 

 

Le Conseil a adopté un décret portant nomination d’un directeur d’institut au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).

 

L’adoption de ce décret permet la nomination d’un Directeur à l’Institut de recherche en Sciences appliquées et technologies (IRSAT) pour un mandat de quatre (04) ans renouvelable une fois, conformément à l’article 104 du décret n°2017-0192/PRES/PM/MESRSI/MINEFID du 19 avril 2017 portant approbation des statuts particuliers du CNRST.

 

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT

 

Le Conseil a adopté deux (02) décrets portant respectivement approbation des statuts de l’établissement Les Editions Sidwaya et approbation des statuts de la Radiodiffusion-Télévision du Burkina (RTB).

 

En rappel, la loi n°2015-059/CNT du 04 septembre 2015 a accordé le statut de sociétés d’Etat à tous les médias publics que sont Les Editions Sidwaya et la RTB. Pour leur transformation en sociétés d’Etat, des études de faisabilité ont indiqué que ces médias publics devraient passer par un statut dérogatoire.

 

Par décret n°2020-003/PRES/PM/MINEFID/MCRP du 15 janvier 2020, le gouvernement accordait un statut dérogatoire aux règles de la comptabilité et de la gestion publique à ces deux établissements.

 

Ces deux établissements passeront désormais intégralement à la gestion financière et comptable de type privé SYSCOHADA et à une certification de leurs états financiers par des experts comptables. Enfin, par ces nouveaux statuts les deux établissements devront se doter d’un statut du personnel et d’un organigramme adapté à leurs missions.

 

L’adoption de ces décrets permet de mettre en œuvre le statut dérogatoire au profit de la RTB et Les Editions Sidwaya.

 

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

 

 

 

Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’Appel d’offres accéléré n°2020-012T/MEA/SG/DMP du 23/09/2020 pour les travaux de réalisation de cinquante-trois (53) systèmes d’adduction d’eau potable dans les régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest au profit du Programme d’approvisionnement en eau et d’assainissement (PAEA).

 

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

 

– Lot 1 : AFRIC TECH/BWK, pour la réalisation d’un système d’eau potable à Bana dans la Commune de Bana, Province des Balé, Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent quatre-vingt-cinq millions deux cent soixante-dix mille six cent vingt (185 270 620) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent vingt (120) jours ;

 

– Lot 2 : groupement MTC/YIDIA, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Assio et Bandjo dans la Commune de Bagassi, Province des Balé, Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de trois cent vingt-deux millions neuf cent quatre-vingt-seize mille six cent quatre-vingt (322 996 680) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

 

– Lot 3 : GESEB SA, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Bozourou et Toné dans la Commune de Fara, Province des Balé, Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de trois cent quatre-vingt-treize millions deux cent quarante-huit mille six cents (393 248 600) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

 

– Lot 4 : BURKINA DECOR, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Siou et Koupélé dans les Communes de Oury et de Pâ, Province des Balé, Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de quatre cent deux millions quatre cent neuf mille sept cent trente-six (402 409 736) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

 

– Lot 5 : SAAT SA, pour la réalisation d’un système d’adduction d’eau potable à Goni dans la Commune de Dokuy, Province de la Kossi, Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent soixante-neuf millions trois cent trente-trois mille cinq cent quarante (169 333 540) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent vingt (120) jours ;

 

 

 

– Lot 6 : Groupement SOPAM SA/EMA-CI SARL, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Dara et Koro, dans la Commune de Nouna, Province de la Kossi, Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de trois cent quatre-vingt-quatorze millions six cent vingt-quatre mille deux cent cinquante-deux (394 624 252) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

 

– Lot 7 : Groupement SAHEL Hydraulique/ACOD, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Zamzaka et Zekuy dans les Communes de Bondokuy et de Tchériba, Province du Mouhoun, Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de deux cent quatre-vingt-quatre millions quatre-vingt-deux mille huit cent quatre-vingt-quatorze (284 082 894) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

 

– Lot 8 : TTM, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Sokoura et Toroba dans la Commune de Dédougou, Province du Mouhoun, Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de trois cent soixante millions cinq cent quarante-huit mille neuf cents (360 548 900) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

 

– Lot 9 : Groupement SGC2T/ERT, pour la réalisation de trois (03) systèmes d’adduction d’eau potable à Doudou, Monkuy et Poundou, dans la Commune de Ouarkoye, Province du Mouhoun, Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de quatre cent quarante-huit millions vingt-deux mille cent quinze (448 022 115) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

 

– Lot 10 : ECIN SARL/YIDIA, pour la réalisation d’un système d’adduction d’eau potable à Siellé, dans la Commune de Yaba, Province du Nayala, Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de cent trente-sept millions six cent vingt-six mille trois cent trente-sept (137 626 337) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent vingt (120) jours ;

 

– Lot 11 : EEPC, pour la réalisation de trois (03) systèmes d’adduction d’eau potable à Melou, Sankoué et Tani dans la commune de Yé, Province du Nayala, Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de quatre cent millions cinq cent cinquante-sept mille huit cent quatre-vingt-onze (400 557 891) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

 

– Lot 12 : ERTP, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Kirio et Rassouly dans les communes de Kiembara et de Lankoué, Province du Sourou, Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de deux cent cinquante-trois millions dix-neuf mille sept cent trente (253 019 730) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

 

– Lot 13 : GROUPEMENT GTPCI-SARL/SHANA SARL, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Kassan et Kawara dans la commune de Tougan, Province du Sourou, Région de la Boucle du Mouhoun, pour un montant de deux cent quatre-vingt-deux millions deux cent quarante-quatre mille sept cent quatre-vingt-dix (282 244 790) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

 

– Lot 14 : COGEA INTERNATIONAL, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Kimini et Mitieridougou dans la commune de Niangoloko, Province de la Comoé, Région des Cascades, pour un montant de cinq cent dix millions cent cinquante-trois mille huit cent cinquante-cinq (510 153 855) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

 

– Lot 15 : ECM, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Nofesso et Timperba dans la commune de Niangoloko, Province de la Comoé, Région des Cascades, pour un montant de quatre cent soixante-cinq millions six cent seize mille huit cent quatre-vingt-quatre (465 616 884) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

 

– Lot 16 : ENTREPRISE YIDIA, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Gouindougouni et Litiefesso dans la commune de Soubakaniedougou, Province de la Comoé, Région des Cascades, pour un montant de quatre cent seize millions cinq cent quatre-vingt-dix-huit mille trois cent quatre-vingt et un (416 598 381) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

 

– Lot 17 : ECEHOP, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Kasseguera et Moadougou dans la commune de Dakoro, Province de la Léraba, Région des Cascades, pour un montant de trois cent dix-huit millions six cent mille (318 600 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

 

– Lot 18 : PPI, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Bavigué-Ka et Kozogo dans la commune de Niankorodougou, Province de la Léraba, Région des Cascades, pour un montant de quatre cent trente-six millions six cent quatre-vingt-seize mille soixante-onze (436 696 071) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

 

– Lot 19 : GROUPEMENT JOCER SA/ACMG, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Nadjengoala et Wolokonto dans les communes de Niankorodougou et de Wolokonto, Province de la Léraba, Région des Cascades, pour un montant de quatre cent quatorze millions cent quarante-cinq mille soixante-douze (414 145 072) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

 

– Lot 20 : AKKAD GROUP, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Kakoualé et Panamasso dans la commune de Bobo-Dioulasso, Province du Houet, Région des Hauts-Bassins, pour un montant de quatre cent vingt-trois millions vingt-huit mille huit cent vingt (423 028 820) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

 

– Lot 21 : BEGEP, pour la réalisation d’un système d’adduction d’eau potable à Déguélé, dans la commune de Karangasso Vigué, Province du Houet, Région des Hauts-Bassins, pour un montant de trois cent trente millions neuf cent treize mille cinq cent trente-six (330 913 536) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent vingt (120) jours ;

 

– Lot 22 : GROUPEMENT GERICO/SICOBAT, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Poya-Obaga et Yéguéré dans la commune de Karangasso-Vigué, Province du Houet, Région des Hauts-Bassins, pour un montant de trois cent cinquante-six millions cinquante-trois mille sept cent quatre-vingt-dix (356 053 790) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

 

– Lot 23 : C.E.D-B, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Dérégouan et Seye dans la commune de Karangasso-Vigué, Province du Houet, Région des Hauts-Bassins, pour un montant de trois cent cinquante millions trois cent trente-quatre mille six cent vingt-cinq (350 334 625) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

 

– Lot 24 : HYDRO-BAT, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Lobouga et Dankari dans les communes de Founzan et de Houndé, Province du Houet, Région des Hauts-Bassins, pour un montant de trois cent dix-neuf millions quatre cent soixante-sept mille trois cents (319 467 300) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

 

– Lot 25 : VIM SARL, pour la réalisation d’un système d’adduction d’eau potable à Bombara, dans la commune de Tiankoura, Province de la Bourgouiba, Région du Sud-Ouest, pour un montant de cent dix-huit millions neuf cent vingt-sept mille trente-huit (118 927 038) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent vingt (120) jours ;

 

– Lot 26 : ECCKAF, pour la réalisation de trois (03) systèmes d’adduction d’eau potable à Balembar, Complan et Zodoum-Tampour dans les communes de Dano et de Dissin, Province du Ioba, Région du Sud-Ouest pour un montant de quatre cent dix-huit millions cinq cent vingt-deux mille (418 522 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours ;

– Lot 27 : GROUPEMENT GBS/FORBAT AFRIQUE, pour la réalisation d’un système d’adduction d’eau potable à Bakon, dans la commune de Batié, Province du Noumbiel, Région du Sud-Ouest pour un montant de cent cinquante-neuf millions trois cent cinq mille neuf cents (159 305 900) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent vingt (120) jours ;

– Lot 28 : SAOH-BTP, pour la réalisation de deux (02) systèmes d’adduction d’eau potable à Galgouli et Koro, dans les communes de Kampti et Loropéni, Province du Poni, Région du Sud-Ouest pour un montant de deux cent soixante-huit millions quatre cent soixante-quatre mille cent soixante (268 464 160) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de cent cinquante (150) jours.

 

Le montant total des attributions s’élève à neuf milliards trois cent quarante millions huit cent treize mille cinq cent dix-sept (9 340 813 517) F CFA TTC.

 

Le financement est assuré par la Banque mondiale à travers le Programme d’approvisionnement en eau et d’assainissement (PAEA).

 

I.7. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

 

Le Conseil a adopté un rapport relatif au Projet de mobilité urbaine du Grand Ouaga (PMUGO/2ème phase).

 

La 2ème phase de ce Projet est destinée à l’aménagement d’infrastructures routières (voiries et carrefours) et de mobilier urbain (abribus) dédiés aux bus et à la construction d’une station multimodale d’échanges à la Place Naaba Koom.

 

Ce rapport vise la mise en œuvre de la 2ème phase du Projet de mobilité urbaine du Grand Ouaga (PMUGO) et la conclusion des contrats, par entente directe, par la SOTRACO avec :

 

– d’une part, l’entreprise SCANIA WEST AFRICA LTD, pour un montant de 49 352 472 954 F CFA HT-HD, avec un délai d’exécution de 24 mois ;

 

– d’autre part, l’entreprise RATP COOPERATION, pour un montant de 2 569 826 996 F CFA HT-HD, avec un délai d’exécution de 36 mois.

 

Au terme du Projet de mobilité urbaine du Grand Ouaga (PMUGO/2ème phase), la mobilité urbaine à Ouagadougou devrait nettement s’améliorer par une offre importante de transports en commun en qualité et en quantité.

 

Le Conseil a marqué son accord pour la signature desdits contrats commerciaux.

 

  1. COMMUNICATIONS ORALES

 

II.1. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération, de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, a fait au Conseil le bilan de la visite de travail et d’amitié de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso le 26 février 2021 à Libreville en république du Gabon.

Au cours de leur entretien, les deux Chefs d’Etat ont passé en revue l’état de la coopération entre leurs deux pays, se fixant pour objectif de la réactiver, dans le cadre de la commission mixte dont la dernière session remonte à 2012.

Les deux Chefs d’Etat ont donné des instructions à leurs ministres chargés des Affaires étrangères, de se mettre à la tâche pour dégager les priorités dans lesquelles le Burkina Faso et le Gabon pourraient s’engager, dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine.

 

II.2. Le ministre de la Communication et des relations avec le Parlement, Porte-parole du Gouvernement a informé le Conseil de l’ouverture de la 1ère session ordinaire de l’année 2021 de l’Assemblée nationale, le mercredi 03 mars 2021 conformément aux dispositions de l’article 87 de la Constitution.

 

II.3. Le ministre des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière a informé le Conseil de la visite du ministre ghanéen en charge des chemins de fer dans notre pays du 09 au 12 mars 2021.

Cette visite entre dans le cadre du projet de construction du chemin de fer Accra-Ouagadougou.

 

III. NOMINATIONS

 

III.1. NOMINATION DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

 

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

 

– Monsieur Emmanuel NANEMA, Mle 49 129 U, Maître de recherche, catégorie P2, grade intermédiaire, 2ème échelon, est nommé Directeur à l’Institut en Sciences appliquées et technologies (IRSAT) pour un mandat de quatre (04) ans.

 

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS DE REGULATION, D’ADMINISTRATION ET D’ORIENTATION ET DE CONTROLE

Le Conseil a procédé à la nomination de Membres au Conseil de régulation de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) au titre de la Primature.

 

Il a également procédé à la nomination d’Administrateurs et de Présidents aux Conseils d’administration :

– de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC) au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation ;

– du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) au titre du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales ;

– de l’Université virtuelle du Burkina Faso (UV-BF) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation ;

– de l’Office national de l’Eau et de l’assainissement (ONEA) au titre du ministère de l’Eau et de l’assainissement ;

– du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B) au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement.

Le Conseil a en outre procédé à la nomination d’Administrateur au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de la météorologie (ANAM) au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

 

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS DE REGULATION, D’ADMINISTRATION ET D’ORIENTATION ET DE CONTROLE

  1. PRIMATURE

 

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

 

Le premier décret nomme Monsieur Sidiki Boubacar ILBOUDO, Mle 35 701 Y, Administrateur des services financiers, Membre représentant l’Administration publique au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement au Conseil de régulation de l’Autorité de régulation de la Commande publique (ARCOP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Mengognan Marcel YIGO, Membre représentant la Société civile au titre du Réseau national de lutte anti-corruption (RENLAC) au Conseil de régulation de l’Autorité de régulation de la Commande publique (ARCOP) pour une dernière période de trois (03) ans.

 

  1. MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

 

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

 

Le premier décret porte renouvellement du mandat du Colonel-Major Lazare YAGO, Officier, Administrateur au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation au Conseil d’administration de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC) pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Le second décret renouvelle le mandat du Colonel-Major Lazare YAGO, Officier, Président du Conseil d’administration de l’Institut supérieur d’études de protection civile (ISEPC) pour une dernière période de trois (03) ans.

 

  1. MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

 

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

 

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat, au Conseil d’administration du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

– Monsieur Evariste Marie Wend-Yam GUIBRE, Mle 36 120 J, Inspecteur de l’enseignement du secondaire.

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

– Monsieur Bakari MILLOGO, Mle 212 306 Z, Conseiller des affaires économiques.

Le second décret nomme Monsieur Evariste Marie Wend-Yam GUIBRE, Mle 36 120 J, Inspecteur de l’enseignement du secondaire, Président du Conseil d’administration du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

  1. MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université virtuelle du Burkina Faso (UV-BF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

 

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

– Monsieur Adjima THIOMBIANO, Mle 49 402 N, Professeur titulaire.

 

Au titre du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales :

– Madame Pamagni Delphine BITIE, Mle 233 757 N, Informaticien.

 

Au titre du ministère de l’Economie, des Finances et du développement :

– Monsieur Pouôr-Yero Thierry-Fabrice PODA, Mle 119 293 F, Inspecteur du trésor.

 

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

– Monsieur Idrissa Aboubacar MAÏGA, Mle 111 317 T, Conseiller des affaires économiques.

 

Au titre du ministère de la Jeunesse et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes :

– Monsieur Moussa BANGRE, Mle 225 908 Z, Conseiller en emploi et en formation professionnelle.

 

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ENSEIGNANTS CHERCHEURS DE L’UNIVERSITE VIRTUELLE DU BURKINA FASO

– Monsieur Emile OUEDRAOGO, Mle 56 686 G, Assistant.

 

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL ADMINISTRATIF, TECHNIQUE, OUVRIER ET DE SOUTIEN (ATOS)

– Monsieur Noufou SAVADOGO, Mle 278 899 G, Conseiller en gestion des ressources humaines.

 

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA COMMUNE DE OUAGADOUGOU

– Monsieur Wendpoulomdé Aimé Désiré KABORE, Mle 225 13 22 N, Chirurgien-dentiste.

 

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES INSTITUTIONS FINANCIERES

– Monsieur Diakarya OUATTARA, Mle 0004, Diplômé en management international.

 

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’AUTORITE DE REGULATION DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES ET DES POSTES

– Monsieur Serge Roland SANOU, Mle 037 48 C, Docteur en télécommunication.

 

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA MAISON DE l’ENTREPRISE

– Monsieur Ismaël Tannamda SAWADOGO, Mle ME 003 120 10 M.

 

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’UNION NATIONALE DES ETABLISSEMENTS D’ENSEIGNEMENT PRIVES-LAICS

– Monsieur Zoeyoba Désiré NAKOULMA, Docteur en sciences de gestion.

Le second décret nomme Monsieur Diakarya OUATTARA, Mle 0004, Diplômé en management international, Président du Conseil d’administration de l’Université virtuelle du Burkina Faso (UV-BF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

  1. MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Gueswendé Marc OUEDRAOGO, Mle 207 366 V, Architecte-Urbaniste, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Urbanisme, de l’habitat et de la ville au Conseil d’administration de l’Office national de l’Eau et de l’assainissement (ONEA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

  1. MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

 

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

 

Au titre de la Primature :

– Monsieur Jean Jacques NIKIEMA, Mle 238 571 L, Conseiller des affaires économiques.

 

Au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement :

– Monsieur Tewendé Jean Wensceslas KYELEM, Mle 216 216 B, Ingénieur des travaux publics.

 

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– Monsieur Amidou BARRO, Mle 58 433 Z, Administrateur des services financiers.

 

Au titre du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière :

– Monsieur Mamadou CISSE, Mle 77 039 R, Conseiller d’administration scolaire et universitaire.

 

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LE SECTEUR PRIVE, LES ASSOCIATIONS ET LE PERSONNEL

 

Au titre de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) :

– Monsieur Armand Roland Pierre BEOUINDE, Maire de la commune de Ouagadougou.

 

Au titre de la Chambre de commerce et de l’industrie du Burkina (CCI-BF) :

– Monsieur Issaka KARGOUGOU, Mle 231 90 01 A, Economiste, cadre supérieur, hors catégorie.

 

Au titre de la Ligue des Consommateurs du Burkina :

– Madame Maïmouna DIAKITE/DIALLO, Mle 111 104 X, Inspecteur du trésor.

 

Le second décret nomme Monsieur Issaka KARGOUGOU, Mle 231 90 01 A, Economiste, Président du Conseil d’administration du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

  1. MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

 

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Prosper ZEMBA, Mle 116 887, Ingénieur d’agriculture, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des aménagements hydro-agricoles et de la mécanisation au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de la météorologie (ANAM) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement

 

Ousséni TAMBOURA

Officier de l’Ordre national

Burkina : Le gouvernement approuve les statuts dérogatoires de la RTB et des Editions Sidwaya

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Burkina : Le gouvernement approuve les statuts dérogatoires de la RTB et des Editions Sidwaya

Ouagadougou, 3 mars 2021 (AIB) – Le conseil des ministres a adopté mercredi, deux décrets portant respectivement approbation du statut des Editions Sidwaya et approbation du statut de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB).

 

Selon le ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura, ces décrets permettent de rendre effectifs les statuts dérogatoires de ces deux médias publics dans l’optique de leur transformation en sociétés d’Etat.

Avec ces décrets, c’est une étape de plus qui est franchie dans la transformation des deux medias publics en sociétés d’Etat conformément aux lois 57 et 59 du  Conseil national de la Transition (CNT), adoptées en septembre 2015.

Ils viennent à la suite de l’adoption le 16 décembre 2019 en conseil des ministres par le gouvernement des décrets portant dérogation aux règles de la comptabilité publique pour les Editions Sidwaya et la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB).

Ce statut dérogatoire avait été recommandé par les cabinets Dembs Associates Sarl et CGIC Afrique International recrutés respectivement par la RTB et les Editions Sidwaya pour leur proposer les meilleures options pour le passage à la société d’Etat.

Comme son nom l’indique, il s’agit d’un statut exceptionnel accordé aux medias publics dans un temps donné afin qu’ils se préparent avant d’aller en sociétés d’Etats.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Photo : présidence du Faso 

 

Burkina : Le gouvernement compte proroger les mandats des conseillers municipaux et régionaux pour un an

Burkina-Administration-Collectivités-Municipalités-Report

 Burkina : Le gouvernement compte proroger les mandats des conseillers municipaux et régionaux pour un an

 Ouagadougou, 3 mars 2021 (AIB) – Le conseil des ministres a adopté mercredi, un projet de loi qui vise à demander à l’Assemblée nationale, la prorogation des mandats des conseillers municipaux et régionaux pour un an.

Selon le ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura, «il s’agit de transmettre ce projet de loi à l’Assemblée nationale afin que le mandat des élus locaux (qui prend fin en mai 2021) soit prorogé pour un an».

Le report de ces élections vise, selon Ousséni Tamboura, à permettre aux acteurs politiques de discuter autour d’«une réforme législative (notamment) le code électoral, le code général des collectivités afin que les prochaines élections soient crédibles et transparentes».

Les dernières élections municipales au Burkina Faso se sont tenues le 22 mai 2016. Elles avaient enregistrées  un taux de participation de 47,93% contre 75,3% en 2012, selon les chiffres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP-au pouvoir) avait obtenu  11 217 conseillers dans 363 communes suivi de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), avec 3 091 conseillers  dans 289 communes.

L’ex parti au pouvoir et actuel chef de file de l’Opposition, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), comptabilisait 2 144 conseillers dans 241 communes.

Le conseil des ministres a aussi adopté un décret portant organisation du cabinet du ministre d’Etat, ministre auprès du président du Faso chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale.

Selon Ousséni Tamboura, cela vise «un meilleur fonctionnement» de ce ministère créé lors de la formation du gouvernement le 10 janvier dernier et occupé par le président de l’UPC Zéphirin Diabré, ex chef de file de l’Opposition et aujourd’hui allié de la majorité.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Photo : présidence du Faso

 

« Ça sera très dur pour nous d’accueillir nos matchs à l’extérieur », selon le directeur sportif de Salitas FC

FOOT-BUR-AFR-SPORT-FIFA-CAF-SUSPENSION-STADE

 «Ça sera très dur pour nous d’accueillir nos matchs à l’extérieur», selon le directeur sportif de Salitas FC

 Ouagadougou, 3 mars 2021 (AIB) – Le directeur sportif de Salitas FC, Boureima Maïga s’est inquiété mercredi soir, 24 heures après la suspension du stade du 4 Août par l’instance africaine du football (CAF), pour son équipe, toujours en lice en coupe de la Confédération africaine de football, qui doit dorénavant accueillir ses matchs hors du pays.

La nouvelle est tombée mardi soir comme un couperet, que le stade du 4 Août ne répond plus aux normes internationales et ne peut plus accueillir les matchs internationaux.

Cette nouvelle a été ressenti chez le directeur sportif de Salitas FC, Boureima Maïga, comme «une grande déception».

«Si Salitas doit jouer à l’extérieur ça va coûter cher. C’est la même chose avec les Etalons. Ça sera très dur pour nous d’accueillir nos matchs à l’extérieur», s’est-il exprimé, poursuivant que «ici (au stade du 4 Août : ndlr) nous avons toujours gagné tous nos matchs. Même de par le passé, nous ne perdons pas à domicile».

Il a également rappelé que les Etalons jouent bien à domicile. «Ça vaut près de 10 ans que les Etalons n’ont plus perdu au stade du 4 Août», a-t-il renchéri.

Boureima Maïga aurait souhaité une clémence de la part de la CAF pour permettre aux Etalons et à son club de terminer ce qu’ils ont commencé à domicile, c’est-à-dire, les éliminatoires de la CAN 2022 et la suite de la campagne africaine où Salitas jouera les matchs de poule, respectivement.

Mais le directeur sportif des Colombes de Ouaga 2000 ne perd pas espoir par rapport à la situation et mentionne qu’ils vont se préparer à toutes éventualités.

La menace de suspension existait depuis 2019

Construit par la République populaire de Chine (1981-1984), et inauguré le 18 juillet 1984 par le défunt président du Faso, le capitaine Thomas Sankara, le plus grand stade du Pays des Hommes intègres (35.000 places), a accueilli des matchs de grande importance et surtout de la CAN 98.

Certes rénové en 2019, l’infrastructure n’a pas pu résister au temps. Alors, après une série d’interpellation et de mise en garde par l’instance africaine du football, sur la mauvaise qualité de la pelouse, des vestiaires et des gradins.

La réhabilitation de l’infrastructure a été décidée récemment en conseil des ministres par le gouvernement burkinabè, qui entend débloquer 10 milliards de francs CFA. Le Gouvernement a, par ailleurs, décidé de la réhabilitation du second plus grand stade du pays, notamment le stade Sangoulé Lamizana de Bobo-Dioulasso, suspendu depuis juillet 2019.

Un gros coup dur pour le Burkina Faso, dont les Etalons devraient en principe recevoir sur ses propres installations le Soudan du Sud lors de la 6ème et dernière journée des éliminatoires de la CAN 2022.

La CAF aurait donner 24h au Burkina Faso de trouver un pays d’accueil pour ses matchs internationaux.

Se qu’il faut pour homologuer un stade

-Une pelouse naturelle ou artificielle

-Du gazon lisse

-Des projecteurs grand niveau pour permettre aux médias de filmer convenablement

-Un éclairage à 1200 lux obligatoire

-Des vestiaires de taille et à conforts égaux (02 vestiaires uniformes). Chaque vestiaire doit avoir 5 douches, 5 WC individuels assis, des chaises et des casiers pour au moins 25 personnes, une table de massage, un système d’eau chaude ou eau froide, ventilation ou climatisation.

-Sur le plan sécuritaire, une salle de contrôle avec une vue d’ensemble de l’intérieur et de l’extérieure est préconisée. (Il s’agit d’un système de sécurité vidéo qui permet de détecter un hooligan dans la zone.

-Une salle de conférence de plus de 50 places et équipée d’une sonorisation bonne et de rigueur

-Une tribune de presse qui doit être couverte et située au milieu du stade.

-Les chaises avec bureau qui doivent être équipées  d’une alimentation électrique et une connexion internet.

-Des chaises individuelles doivent existées dans le stade
Agence d’information du Burkina (AIB)
AS/ata/ak

 

 

 

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