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Burkina/Présidentielle 2020 : Yacouba Isaac Zida pour une modernisation de l’élevage

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Burkina/Présidentielle 2020 : Yacouba Isaac Zida pour une modernisation de l’élevage

Ouagadougou, 2 nov. 2020 (AIB) -Le candidat du mouvement patriotique pour le salut (MPS) à la présidentielle 2020, Yacouba Isaac Zida promet une modernisation de l’élevage s’il est élu au soir du 22 novembre prochain, a indiqué  lundi, le président du parti, Augustin Loada.

Le président du Mouvement patriotique pour le salut (MPS), Augustin Loada a indiqué que concernant l’élevage, deux idées maitresses vont guider l’action du président Yacouba Isaac Zida.

«La première idée, sera d’accroitre les investissements pour que la productivité de l’élevage soit accrue. La deuxième idée, sera de développer l’industrie de transformation des produits de l’élevage», a-t-il affirmé M. Loada.

Le message du candidat du MPS a été porté, lundi à Ouagadougou, par le président du parti Augustin Loada, aux commerçants du marché de bétail de Tanghin.

Selon Augustin Loada, le secteur de l’élevage fait partie des 150 engagements pris par le candidat Yacouba Isaac Zida qui vont permettre de faire du Burkina Faso, un pays prospère.

Parmi ces engagements, Augustin Loada a cité le rétablissement de la sécurité pour permettre aux commerçants de continuer à élever leurs moutons et bœufs.

«Yacouba Isaac Zida est le meilleur candidat qui présente le meilleur profil pour la sécurité des Burkinabè. Il a pris des engagements pour transformer le Burkina Faso en un pays sûr et sécurisé», a déclaré Augustin Loada.

Le président du marché de bétail de Tanghin, Issaka Tiemtoré a salué la démarche du MPS qui leur permet d’échanger de vives voix avec les responsables du parti.

Selon lui, les commerçants ont pris bonne note du programme et ils souhaitent bonne chance au candidat.

Premier ministre sous la Transition, l’ancien chef de corps en second du défunt Régiment de sécurité présidentiel (RSP), Yacouba Isaac Zida s’est exilé au Canada après l’avènement au pouvoir du président Roch Marc Christian Kaboré en fin décembre 2015.

Plusieurs fois annoncé, son retour reste incertain, trois jours après l’ouverture de la campagne couplée (présidentielle et législatives) 2020.

Cependant, pour Augustin Loada, comme la campagne se tient sur trois semaines, son parti garde espoir qu’il viendra les rejoindre sur le terrain comme il l’a récemment réitéré dans une interview.

Avant de quitter le marché de bétail, le président du MPS, Augustin Loada a acheté un mouton au coût de 60 000 FCFA afin d’encourager les commerçants.

Le Mouvement patriotique pour le salut (MPS) a été constitué le 9 mai 2019 à Ouagadougou et reconnu le 2 juillet 2019.

Il s’est donné pour objectif de porter au pouvoir, l’ex-Premier ministre Yacouba Isaac Zida.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

 

Obsèques de Charles Bila Kaboré : les présidents Bissau-guinéen et nigérien au Burkina Faso

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Obsèques de Charles Bila Kaboré : les présidents Bissau-guinéen et nigérien au Burkina Faso

Ouagadougou, 2 nov. 2020 (AIB) – Le président de la Guinée Bissau Umaro Sissoco Embalo et celui du Niger Mahamadou Issoufou sont arrivés au Burkina Faso ce lundi, pour soutenir le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, en deuil depuis le 27 octobre dernier suite au décès de son père, a-t-on appris auprès de la présidence du Faso.

Selon la direction de communication de la présidence du Faso, les deux chefs d’Etat ont été accueillis, lundi après-midi à l’aéroport par le Premier ministre, Christophe Dabiré.

La même source précise que «le président Embalo se rendra avec son homologue Issoufou à Tuiré dans le Ganzourgou, où sera inhumé Charles Bila Kaboré en présence de plusieurs personnalités».

Charles Bila Kaboré, père du président Roch Marc Christian Kaboré est décédé à Ouagadougou, le mardi 27 octobre 2020, à l’âge de 90 ans.

Agence d’information du Burkina

Photo: Présidence du Faso

Fasofoot: l’USFA toujours aux commandes

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Fasofoot: l’USFA toujours aux commandes

Ouagadougou, 2 nov. 2020 (AIB) – L’US forces armées reste en tête du championnat national burkinabè de football de première division après sa victoire sur le Rail club du Kadiogo (2-0), lors de la 8e journée jouée ce week-end.

Les militaires ne lâchent pas prise depuis qu’ils ont pris la tête du Fasofoot. En battant le RCK les hommes de Issa Balboné ont maintenu les 4 points d’avance sur ses poursuivants que sont l’AS SONABEL et Salitas. La première dauphine citée a eu raison des Léopards SC par 2 buts à 0, pendant que Salitas a fait un service minimum devant l’AS Douanes (1-0).

L’ASECK de Koudougou de Saboteur a gravi d’échelon en allant s’imposer à Bobo-Dioulasso face au RCB (0-1). L’ASFB a subi le même sort à domicile face à Majestic SC (0-2). L’ASFA-Y et l’EFO les deux clubs les plus populaires du Fasofoot ont été défaits respectivement devant l’USO (1-3) et l’AS Police (1-2).

Rahimo FC, champion en titre a fait du surplace face à Vitesse (1-1). C’est le même score qui a sanctionné la rencontre entre la lanterne rouge (Royal FC) à Kozaf cet après-midi à Bobo, en clôture de la 8e journée.

Tous les résultats de la 8e journée

Royal FC – Kozaf : 1-1

Salitas FC – AS Douanes : 1-0

RCB – ASECK : 0-1

USFA – RCK : 2-0

Rahimo FC – Vitesse FC : 1-1

AS Police – EFO : 2-1

AS SONABEL – Léopards SC : 2-0

ASFA-Y – USO : 3-1

ASFB – Majestic SC : 0-2

Classement à l’issue de la 7e journée

1er : USFA : 20 pts+11
2: AS SONABEL : 16 pts+8
3: Salitas FC : 16 pts+3
4: USO : 14pts+4
5: AS POLICE : 12 pts+3
6: AS DOUANES : 11pts+4
7: ASECK : 11 pts
8: RAHIMO FC : 10 pts-1
9: RCK : 10pts-4
10: RCB : 9pts
11: MAJESTIC SC : 9 pts-2
12: ASFA-Y : 9 pts-5
13: EFO : 8pts – 1
14: VITESSE FC : 7 pts-2
15: KOZAF : 7pts-4
16: LÉOPARDS SC : 7 pts-5
17: ASFB : 6 pts-5
18: ROYAL FC 5 pts-8
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

La campagne électorale s’impose à la presse en ligne burkinabè

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La campagne électorale s’impose à la presse en ligne burkinabè

Ouagadougou, 2 nov. 2020 (AIB) – La presse en ligne burkinabè visitée par l’AIB ce lundi (jour férié) commente largement  la campagne électorale en cours pour les élections couplées (présidentielle et législatives) du 22 novembre prochain.

Sous le titre : «La CNDH invite les acteurs à inscrire leurs actes dans le cadre de la législation», Wakaséra.com publie une déclaration de la Commission nationale des droits humains (CNDH) sur l’ouverture de la campagne électorale au Burkina pour les élections législatives et présidentielle.

Selon le confrère, la CNDH exhorte les acteurs «à inscrire leurs actes et propos dans le cadre de la législation nationale pour des élections apaisées et à surtout privilégier les différentes voies de recours dont ils disposent pour contester des actes portant atteinte à leurs droits et libertés».

Le même média en ligne rapporte que le candidat du mouvement «Agir Ensemble», Kadré Désiré Ouédraogo a lancé le samedi 31 octobre  à Kaya, dans le Centre-Nord du Burkina, sa campagne politique pour la conquête du fauteuil présidentiel et des législatives.

Pendant ce temps, Ouaganews.net fait observer que la Convergence des patriotes progressistes/ Faso Baara (CPP/FB) a tenu sa campagne de lancement le dimanche 1er novembre 2020 à Bobo-Dioulasso.

Le journal en ligne rappelle que CPP/FB, parti créé le 26 juillet 2020, est seulement en campagne dans le Houet, province dans laquelle il est uniquement présent à ces législatives.

Ouaganews.net écrit aussi qu’à l’ouverture de la campagne des élections du 22 novembre 2020, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir), a animé samedi à Ouagadougou, un déjeuner de presse, pour exposer et expliquer le programme de son candidat à la présidentielle, Roch Marc Christian Kaboré.

Quant à Lefaso.net, il signale que c’est au marché de «10 yaar» à Ouagadougou, que le Mouvement patriotique pour le Salut (MPS) a donné le top de départ de sa campagne électorale 2020, dénommée « activités de proximité », le samedi 31 octobre 2020.

Et de souligner que selon les responsables du parti, il s’agit d’une offensive, en attendant l’arrivée du candidat lui-même, Yacouba Isaac Zida.

Burkina24.com relate qu’au deuxième jour de la campagne, c’est à Fada N’gourma dans la région de l’Est que Zéphirin Diabré et son équipe sont allés à la conquête de l’électorat, ajoutant que «c’est une mobilisation des grands jours que les militants de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) ont fait montre au stade régional de Fada pour accueillir leur candidat.

Le site d’information met en exergue les propos de Zéphirin Diabré qui a déclaré que : «Moi président, qu’on m’amène le chef des terroristes, on va discuter»

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 2 NOVEMBRE 2020

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 2 NOVEMBRE 2020

 

WASHINGTON – A deux jours de l’élection présidentielle américaine, Donald Trump a emballé encore davantage dimanche le rythme de sa campagne pour tenter de rattraper son adversaire démocrate Joe Biden, donné en avance par les sondages.

 

« Nous allons gagner quatre ans de plus dans notre magnifique Maison Blanche! », a lancé le président-candidat devant une marée de casquettes rouges Make America Great Again à Hickory (Caroline du Nord), troisième étape d’une journée qui en comptait cinq.

 

Joe Biden s’est pour sa part rendu en Pennsylvanie pour mobiliser les électeurs de cet autre Etat clé. « Dans deux jours, nous mettrons fin à cette présidence qui a divisé notre pays », a-t-il déclaré.

 

MANILLE – Au moins dix personnes ont péri dimanche aux Philippines, frappées par le typhon Goni, le plus puissant de l’année, les autorités faisant état de conditions « catastrophiques » dans certaines régions, après avoir évacué près de 400.000 habitants.

 

BAYRAKLI (Turquie) – Les secouristes ont continué dimanche à fouiller les décombres d’immeubles effondrés dans l’ouest de la Turquie avec de moins en moins d’espoir de retrouver des survivants, au surlendemain d’un puissant séisme qui a fait plus de 70 morts.

 

PARIS – Frappés par la deuxième vague de l’épidémie de coronavirus, les pays européens renforcent leurs restrictions, Allemagne en tête, non sans provoquer ressentiment voire colère au sein de leurs populations, comme en Espagne ou en Italie.

 

MADRID – La police espagnole a interpellé des dizaines de personnes au cours d’affrontements dans plusieurs villes à la suite de manifestations organisées pour la deuxième nuit consécutive contre les restrictions imposées pour lutter contre le coronavirus.

 

BAKOU – Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev a déclaré dimanche ne pas avoir l’intention d’attaquer militairement l’Arménie, en conflit avec Bakou dans le territoire séparatiste du Nagorny Karabakh. La Russie avait promis la veille un soutien à Erevan en cas d’affrontements sur le territoire arménien.

 

TBILISSI – Des milliers de partisans de l’opposition en Géorgie ont manifesté dimanche dans la capitale Tbilissi pour demander l’organisation de nouvelles élections législatives, au lendemain de la victoire contestée du parti au pouvoir.

 

MINSK – La police bélarusse a dispersé dimanche des manifestants et procédé à des arrestations près d’un site emblématique des répressions staliniennes et hautement symbolique pour l’opposition au président Alexandre Loukachenko, en bordure de Minsk.

 

Selon des journalistes de l’AFP, entre 20.000 et 30.000 personnes ont défilé pour appeler au départ du pouvoir de M. Loukachenko. D’après l’ONG spécialisée Viasna, au moins 120 personnes ont été arrêtées.

 

CHISINAU – La candidate pro-européenne Maia Sandu a créé la surprise en devançant d’une courte tête le président sortant pro-russe Igor Dodon lors du premier tour de l’élection présidentielle dimanche en Moldavie, selon des résultats officiels portant sur le dépouillement de 99% des bureaux de vote.

 

ALGER – Appelés à entériner une révision constitutionnelle censée fonder une « nouvelle République », les Algériens ont massivement boycotté dimanche un référendum qui s’est tenu en l’absence de son initiateur, le président Abdelmadjid Tebboune, hospitalisé à l’étranger. Le taux de participation final s’est établi à 23,7%.

 

BAGDAD – Des centaines d’Irakiens ont manifesté dimanche contre le pouvoir, notamment à Bagdad, où les autorités avaient fait place nette samedi en rouvrant les bastions de la révolte à la circulation, et à Bassora, dans le sud, où les forces de l’ordre ont tiré pour disperser les manifestants.

 

ABIDJAN – Le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire a mis en garde dimanche l’opposition, qui ne reconnaît pas l’élection présidentielle, contre toute « tentative de déstabilisation », alors que les premiers résultats donnent une avance écrasante au président sortant Alassane Ouattara, en quête d’un troisième mandat controversé.

 

KANO (Nigeria) – Les jihadistes de Boko Haram ont tué 12 personnes et en ont enlevé sept dimanche lors de l’attaque d’un village proche de Chibok, dans le nord-est du Nigeria, selon des sources locales.

 

Les jihadistes ont attaqué le village de Takulashi, à 18 kilomètres de Chibok, tirant sur ses habitants et incendiant des habitations.

 

SRINAGAR (Inde) – Les forces indiennes ont tué dimanche à Srinagar le chef du plus important groupe d’insurgés dans le Cachemire indien, a annoncé la police.

 

Le chef de l’organisation séparatiste Hizbul Mujahideen, Saifullah Mir, également connu sous les noms de Musaib et Dr Saif, a été tué lors d’un échange de tirs dans le secteur de Rangreth à Srinagar près de l’aéroport principal, a indiqué la police.

 

QUEBEC (Canada) – Le Québec était sous le choc dimanche après qu’un homme de 24 ans armé d’un sabre japonais et portant un déguisement médiéval a tué deux personnes et en a blessé cinq autres lors de la soirée d’Halloween dans le centre historique de la ville de Québec, pour une raison encore inconnue.

 

ATHENES – La Grèce a protesté dimanche contre le « comportement illégal » de la Turquie après la nouvelle prolongation de la mission d’un navire turc d’exploration gazière dans une zone de la Méditerranée orientale qu’elle se dispute avec Ankara.

 

MACHU PICCHU (Pérou) – Le site inca du Machu Picchu, joyau des sites touristiques du Pérou, a rouvert dimanche après près de huit mois de fermeture pour cause de Covid-19, avec une cérémonie ancestrale.

 

(afp)

60e anniversaire de l’armée burkinabè: Le président Kaboré salue  la détermination des forces de défense et de sécurité

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60e anniversaire de l’armée burkinabè: Le président Kaboré salue  la détermination des forces de défense et de sécurité

Ouagadougou, 1er nov. 2020 (AIB) – Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, dans un message à l’occasion du 60e  anniversaire des Forces armées nationales, célébré ce dimanche, a salué l’engagement et la détermination des forces de défense et de sécurité.

Dans son message parvenu à l’AIB, le président Kaboré rappelle que «ce 1er novembre 2020, nos Forces armées nationales fêtent leur 60e  anniversaire, sous le thème : +Cohésion nationale et engagement patriotique pour un développement durable du Burkina Faso dans un contexte d’insécurité et de COVID-19+».

Roch Marc Christian Kaboré a fait remarquer que les Forces de défense et de sécurité (FDS) «se battent jusqu’au sacrifice suprême, pour assurer la sécurité des populations et l’intégrité du territoire national».

Le chef de l’Etat burkinabè a aussi salué la mémoire de «ces valeureux fils et filles de notre pays tombés pour la défense de la patrie» et présenté ses hommages «aux devanciers qui ont bâti cette armée, et nous ont légué une institution forte et déterminée».

Agence d’information du Burkina

AK/ata

Législatives dans Les Balé: une trentaine de partis pour deux sièges à pourvoir

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Législatives dans Les Balé: une trentaine de partis pour deux sièges à pourvoir

Boromo, 1er nov. 2020 (AIB) – La campagne électorale couplées (présidentielle et législatives) a débuté, ce samedi, dans la province des Balé où une trentaine de  partis politiques sont en lice pour la  conquête des deux sièges pour l’Assemblée nationale.

Contrairement aux élections de 2015, la bataille semble très rude dans Les Balé avec le retour du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) dont la liste de tête est portée par Arsène Bongnessan Yé, mais aussi de nouveaux partis portés par des jeunes.

Pour sa part, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir) a comme tête de liste dans la province, Lassané Kaboré, actuel ministre en charge de l’Economie et des Finances.

Hier samedi, au premier jour de campagne, seul l’Union pour le progrès et le changement (UPC) et l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) ont tenu des cérémonies d’ouverture respectivement à leur sièges politiques.

Ces différentes activités ont été pour les leaders politiques une occasion d’échange et d’information.

La ville, généralement très  ambiante lors des échéances électorales, est pour le moment bien tranquille. Toutefois, les affiches ça et là présagent d’instance activités en perspective.

Les populations semblent déjà prêtes à revoir les politiques, mais pour les  citoyens  rencontrés espèrent tous  une campagne et des  élections apaisées.

“C’est de notre devoir de recevoir tous les partis, de les écouter, le jour du vote tu fais  ton choix et c’est tout”, a confié Baba Coulibaly, habitant du village de Petit Balé,  à 6 km de Boromo.

“Les partis et étiquettes politiques sont venus nous trouver frères et sœurs et partiront nous laisser”,  a t-il ajouté.

En rappel les deux sièges en compétition dans Les Balé  sont partagés entre le parti au pouvoir et l’opposition depuis 2012 et 2015.

Quand sera t-il en 2020? La réponse sera connue au soir du 22 novembre prochain, à l’issue du scrutin.

 Agence d’information du Burkina

OM/ak

Présidentielle ivoirienne : Pour l’opposition, «il n’y a pas eu d’élection  en Côte d’Ivoire»

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Présidentielle ivoirienne : Pour l’opposition, «il n’y a pas eu d’élection  en Côte d’Ivoire»

Ouagadougou, 31 oct. 2020 (AIB) – L’opposition ivoirienne a déclaré samedi après-midi, à Abidjan, à quelques heures de la fermeture des bureaux de vote de la présidentielle, qu’«il n’y a pas eu d’élection aujourd’hui en Côte d’Ivoire».

«Nous ne nous sentons pas concernés par ce qui s’est passé aujourd’hui. Il n’y a pas eu d’élection aujourd’hui en Côte d’Ivoire», a déclaré hier samedi après-midi, le président de l’une des branches du Front populaire ivoirien (FPI-Opposition), Pascal Affi N’Guessan.

Candidat à la présidentielle, Pascal Affi N’Guessan et Henri Konan Bédié, également candidat, ont appelé leurs militants à empêcher la tenue de la présidentielle de ce jour pour protester contre le 3e mandat du président sortant Alassane Ouattara.

Selon Pascal Affi N’Guessan, ces «compatriotes ont boudé dans leur très large majorité» ce qu’il a qualifié de «coup d’État institutionnel et constitutionnel».

«Partout, les barricades ont été maintenues. Le mot d’ordre de désobéissance civile a été suivi par nos compatriotes», a déclaré M. N’Guessan à la presse, depuis le domicile d’Henri Konan Bédié.

Pour Pascal Affi N’Guessan, «le coup d’État constitutionnel et électoral a été un échec. Les Ivoiriens ont refusé de s’associer à cette mascarade d’élections».

L’élection a effectivement été perturbée et empêché dans des communes et villes favorables à l’opposition.

A Yopougon (Abidjan), Daoukro (ville natale de l’ancien président Henri Konan Bédié), M’Batto, Yamoussoukro, des routes ont été bloquées pour empêcher l’acheminement du matériel électoral qui ont été saccagés dans certaines localités.

Cependant, l’élection présidentielle s’est déroulée dans le calme dans les localités favorables au pouvoir, notamment Adjamé, Abobo (Commune ou le Premier ministre est maire), de même que les régions du Nord et du Centre.

Dans la mi-journée, le président de la Commission électorale indépendante, (CEI) Ibrahim Coulibaly a déclaré que «les dégâts enregistrés concernent à peine 50 bureaux de vote (sur) 22 381 bureaux de votes sur toute l’étendue du territoire national».

Le président sortant Alassane Ouattara  a voté au lycée Sainte Marie de Cocody, à Abidjan et invité l’opposition a cessé sa «désobéissance civile» qui a occasionné des morts d’hommes.

Le candidat indépendant Kouadio Konan Bertin (KKB) a lui voté dans la ville de Lakota vers 11 heures pour, dit-il, «freiner l’hémorragie, faire en sorte que la Côte d’Ivoire reste débout et vivante».

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo : Jeune Afrique

 

 

 

 

Côte d’Ivoire : Après avoir voté, le président Ouattara demande la fin de la désobéissance civile (Média)

Côte d’Ivoire-Présidentielle-Vote

Côte d’Ivoire : Après avoir voté, le président Ouattara demande la fin de la désobéissance civile (Média)

Ouagadougou, 31 oct. 2020 (AIB) – Le président ivoirien Alassane Ouattara a voté ce samedi à Abidjan pour la présidentielle et invité l’opposition a arrêté sa «désobéissance civile», a-t-on appris de source médiatique.

«J’en appelle à ceux qui ont lancé ce mot d’ordre de désobéissance civile qui ont conduit à des morts d’hommes, qu’ils arrêtent parce que la Côte d’Ivoire a besoin de paix», a déclaré le président Alassane Ouattara, à la presse.

Pour Alassane Ouattara, la désobéissance civile, est un «acte criminel» (qui doit) «s’arrêter pour qu’après l’élection, le pays continue le progrès qu’il a connu au cours des 9 dernières années».

Le chef de l’Etat ivoirien qui brigue un troisième mandat, s’exprimait après avoir accompli son devoir civique au lycée Sainte Marie de Cocody, à Abidjan.

La présidentielle en Côte d’Ivoire se tient alors que les deux principaux adversaires du président Ouattara à la présidentielle, l’ancien président Henri Konan Bédié et l’ex-Premier ministre Pascal Affi N’Guessan ont appelé à la désobéissance civile pour s’opposer au troisième mandat du président sortant.

Cependant, le quatrième candidat à cette présidentielle, Kouadio Konan Bertin (KKB) a accompli son vote dans la ville de Lakota vers 11 heures.

Il a déclaré que sa candidature vise à assurer «la paix, la stabilité». «Il y a eu trop de morts dans ce pays, trop de sang versé sur le sol de Félix Houphouët-Boigny. J’ai choisi de freiner l’hémorragie, faire en sorte que la Côte d’Ivoire reste débout et vivante», a-t-il déclaré.

Pour Kouadio Konan Bertin, la tenue de l’élection prouve que «la Côte d’Ivoire est débout» et «c’est l’essentiel».

«Restons unis, soyons solidaires, nous sommes un peuple, un même destin. L’avenir de nos enfants nous préoccupe. Nous ne pouvons pas bâtir cet avenir dans des querelles qui ne prennent jamais fin», a-t-il affirmé.

7,5 millions d’Ivoiriens sont appelés à voter ce samedi à l’élection présidentielle fortement contestée par l’opposition qui récuse un troisième mandat du président sortant Alassane Ouattara.

Le Premier ministre Ahmed Bakayoko a voté à Abobo, la commune où il est le maire.

«On nous avait annoncé l’apocalypse mais la Côte d’Ivoire est toujours là et les Ivoiriens sont au rendez-vous de la paix, de la construction d’un pays sérieux», a-t-il déclaré après son vote.

Le chef du gouvernement ivoirien a invité ses concitoyens «à aller voter» car «c’est un droit fondamental et citoyen» qui permet de donner «onction à la gouvernance pour les cinq années à venir».

Ahmed Bakayoko a demandé «aux jeunes qui ont été dans certaines contrées manipulées pour perturber le vote», d’y mettre fin.

Selon les envoyés de France 24, dans la ville d’Abidjan, l’affluence était mitigée aux environs de 15 heures, dans les quartiers favorables à l’opposition comme Yopougon et Blockhaus où la police a dû intervenir à coup de gaz lacrymogène.

Par contre, les communes acquises au pouvoir comme Abobo (qui a pour maire, le Premier ministre Ahmed Bakayoko), l’affluence était forte dès 6 heures.

A l’intérieur du pays, notamment Daoukro (ville de l’ancien président Henri Konan Bédié), des routes ont été bloquées pour empêcher l’acheminement du matériel électoral.

De même qu’à M’Batto près de Bongouanou et à Yamoussoukro, où de nombreux incidents ont été signalés.

Cependant, dans la mi-journée, le président de la Commission électorale indépendante, (CEI) Ibrahim Coulibaly a déclaré qu’il y a un engouement sur toute l’étendue du territoire national.

«Nous avons 10 815 lieux de vote et 22 381 bureaux de votes sur toute l’étendue du territoire national. Et les dégâts enregistrés concernent à peine 50 bureaux de vote», a-t-il affirmé.

Le scrutin se déroule en présence de 90 observateurs de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Selon le Chef de la mission des observateurs de la CEDEAO, Cheikh Hadjibou Soumaré, il y a toujours quelques petits problèmes qui vont être gérés par les structures chargés de faire les élections.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo : Le Monde

Burkina/Campagne électorale: La CODEL déploie 200 moniteurs

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Burkina/Campagne électorale: La CODEL déploie 200 moniteurs

Ouagadougou, 31 oct. 2020 (AIB) – La Convention des organisations de la société civile pour l’Observation domestique des élections (CODEL) a annoncé vendredi à travers un communiqué, qu’elle «déploiera 200 moniteurs dans toutes les provinces du Burkina Faso» pour suivre le déroulement de la campagne électorale qui se déroule du 31 octobre à 00 heures et prendra fin le 20 novembre à 23 heures 59 minutes.

Dans son message parvenu à l’AIB, la CODEL a précisé qu’elle déploiera les 200 moniteurs dans toutes les provinces du Burkina Faso «afin de signaler toute situation de nature à créer des tensions».

Le même communiqué de la CODEL signé par son président Me Halidou Ouédraogo, renseigne que «ces 200 moniteurs seront appuyés par 3800 observateurs le jour des scrutins couplés du 22 novembre 2020».

Le texte fait remarquer également que «la CODEL a formé une équipe de journalistes et blogueurs, engagée à sensibiliser les citoyens sur les risques de conflits liés à la manipulation de l’information en période électorale mais aussi à traquer les fausses informations et les dénoncer».

«Grâce à sa plateforme technologique qui permet le suivi en temps réel du déroulement des élections, la CODEL fera une observation électorale utile et pertinente» a indiqué Me Halidou Ouédraogo.

Le lundi dernier, les candidats à l’élection présidentielle ainsi qu’un ensemble d’acteurs dont la CODEL ont signé, sous la houlette du Conseil supérieur de la communication (CSC), un pacte de bonne conduite.

A travers ce pacte, ils se sont engagés entre autres, à «inscrire leurs discours dans une saine émulation des idées, se respecter mutuellement, être courtois, rejeter toutes les formes de violence».

La CODEL  exhorte «l’ensemble des acteurs au respect de ces principes pour une campagne électorale pacifique».

Elle invite également les citoyens à «éviter tout acte ou comportement qui pourraient fragiliser la paix et la stabilité».

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo : Lefaso.net

 

Burkina/Commémoration de l’insurrection populaire : «les aspirations profondes du peuple ont été trahies», selon des OSC

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Burkina/Commémoration de l’insurrection populaire : «les aspirations profondes du peuple ont été trahies», selon des OSC

Ouagadougou, 31 oct. 2020 (AIB) – Six ans après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, qui a entrainé la chute du président Blaise Compaoré, plusieurs Organisations de la société civile (OSC) ont estimé, samedi à Ouagadougou, que «les aspirations profondes du peuple ont été trahies».

Selon le président du Comité de défense et d’approfondissement de l’insurrection populaire (CDAIP), Elie Tarpaga, les aspirations profondes du peuple ont été trahies après le soulèvement populaire des 30 et 31 octobre 2014.

Elie Tarpaga a expliqué que depuis six ans, il n’y a pas eu  de justice pour les martyrs et les victimes de l’insurrection populaire (certains ont des balles dans leurs corps sans prise en charge).

De son côté, le Secrétaire exécutif adjoint du Réseau national de Lutte anti-corruption (REN-LAC), François Moyenga, a dénoncé le fait que le pouvoir en place n’a pas véritablement rompu avec les anciennes pratiques du régime Compaoré.

Il en veut pour preuve, la hausse de la corruption d’après les indicateurs de Transparency International et le retour en force des mauvaises pratiques.

Les deux responsables d’organisations s’exprimaient au cours d’un meeting de commémoration du 6e anniversaire de l’insurrection populaire des  30 et 31 octobre 2014 au Burkina Faso.

Le meeting a enregistré la présence d’une douzaine  d’organisations.

Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré est allé déposer ce vendredi dans la matinée, une gerbe de fleurs au Monument dédié aux Héros nationaux.

Il a traduit la reconnaissance de la nation toute entière aux compatriotes tombés ou blessés, pour le sacrifice qu’ils ont consenti, et réitéré le réconfort du gouvernement envers les familles endeuillées.

Agence d’information du Burkina

EY/wis/ak

Photo : Elie Tarpaga du Lefaso.net

 

 

 

 

Campagne électorale au Burkina: Un appel à bannir les propos portant atteinte à la cohésion sociale

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Campagne électorale au Burkina: Un appel à bannir les propos portant atteinte à la cohésion sociale

Ouagadougou, 31 oct.2020 (AIB) – Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry, dans un message publié vendredi, à la veille de l’ouverture  officielle de la campagne pour les élections couplées (présidentielle et législatives) du 22 novembre prochain, a invité les différents candidats à bannir les propos et comportements pouvant porter atteinte à la cohésion sociale au Burkina Faso.

«Chaque candidat, chaque parti et chaque regroupement d’indépendants doit bannir les propos et les comportements, tout ce qui peut porter atteinte à notre cohésion sociale et à notre vivre-ensemble», a mentionné le président de la CENI.

Selon Newton Hamed Barry, à cette étape «cruciale» des élections présidentielles et législatives de novembre prochain (campagne), la politique ne doit pas être une guerre mais plutôt être au service des autres.

Le patron de l’institution en charge des élections au Burkina a publié son message, vendredi soir, à quelques heures de l’ouverture officielle de campagne électorale.

«Quand on se veut se mettre au service des autres, il ne peut pas avoir d’animosité, encore moins d’inimitiés. La campagne passe, le Burkina Faso demeure», a-t-il soutenu.

De son avis, la campagne électorale 2020 commence et les 13 candidats à la fonction du président du Faso auront 21 jours pour convaincre les électeurs avec leur projet de société dans le but d’acquérir leur confiance le jour du scrutin.

Newton Hamed Barry a signalé que les Burkinabè désigneront également les 127 députés chargés de contrôler l’action du futur président du Faso et de son gouvernement pendant les cinq ans à venir.

Il s’est réjoui de la signature d’un «pacte de bonne conduite» le 26 octobre dernier par le Conseil supérieur de la communication(CSC) avec les acteurs politiques et les médias pour la tenue des élections apaisées, crédibles et dont les résultats seront acceptés par tous.

«Malgré le contexte national difficile avec les méfaits de l’insécurité, nous avons vaille que vaille avec nos prières constantes enrôlé dans plus de 94% des communes, plus de 83% des 9299 villages et secteurs de notre pays», a-t-il signalé.

En rappel, 6 490 144 électeurs sont appelés aux urnes le 22 novembre 2020 au Burkina pour élire leur futur président et désigner les  127 députes qui vont siéger à l’Assemblée nationale pendant les cinq prochaines années.

Agence d’information du Burkina

NO/ak

 

Photo prise sur le site de Lefaso.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elections couplées au Burkina: Début de campagne électorale ce samedi

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Elections couplées au Burkina: Début de campagne électorale ce samedi

Ouagadougou, 31 oct. 2020 (AIB) – La campagne électorale pour les élections couplées (présidentielle et législatives) du 22 novembre prochain au Burkina Faso a débuté ce samedi, a-t-on constaté.

A Ouagadougou, le début de la campagne est perceptible à travers, entre autres, des affiches contenant des messages et images de candidats à travers certaines artères de la ville.

Selon le calendrier de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la campagne électorale va se dérouler durant trois semaines ( du 31 octobre à 00 heure au 20 novembre 2020 à 23 heures 59 minutes).

Les chiffres de la CENI donnent, pour l’élection des députés à l’Assemblée nationale, 96 partis, 5 formations politiques et 25 regroupements d’Indépendants, soit un total de 126 en lice.

Quant à la présidentielle, 13 candidats sont en lice dont le président sortant, Roch Marc Christian Kaboré du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).

Parmi les postulants, figurent des candidats à la présidentielle de 2015. Il s’agit de Tahirou Barry du Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR), de Zéphirin Diabré de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) et de Ablassé Ouédraogo de Le Faso Autrement.

Les autres postulants sont, Eddie Komboïgo du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Kadré Désiré Ouédraogo de Agir ensemble pour le Burkina Faso, Do Pascal Sessouma de Vision Burkina-Parti pacifiste) et Ségui Ambroise Farama de l’Organisation des peuples africains- Burkina Faso (OPA-BF),

A eux s’ajoutent Gilbert Noël Ouédraogo de l’Alliance pour la démocratie/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), Yacouba Isaac Zida du Mouvement du peuple pour le salut (MPS) et Abdoulaye Soma du Mouvement soleil d’avenir.

Un candidat indépendant, Claude Aimé Tassembedo et une seule dame, Yéli Monique Kam du Mouvement pour la renaissance du Burkina (MRB), sont aussi de la conquête au fauteuil présidentiel.

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 31 OCTOBRE 2020

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 31 OCTOBRE 2020

 

PARIS – Le premier jour du nouveau confinement en France, plus souple que celui du printemps, s’est traduit par une vie au ralenti mais aussi par la colère de commerces indépendants dont l’activité est jugée « non nécessaire » et qui sont obligés de fermer, à la différence des grandes surfaces.

 

BAYRAKLI (Turquie) – Des secouristes tentaient vendredi soir, à la lueur des lampes frontales, de retrouver des survivants dans les décombres d’immeubles effondrés dans l’Ouest de la Turquie après un puissant séisme qui a fait 26 morts et 800 blessés dans ce pays et en Grèce voisine.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis font face à une accélération de l’épidémie de coronavirus à quelques jours de l’élection présidentielle avec un nombre record de nouvelles contaminations vendredi, tandis que l’Amérique latine et les Caraïbes franchissaient la barre des 400.000 morts.

 

TAMPA (Etats-Unis) – Donald Trump et Joe Biden ont accéléré le rythme de leurs meetings vendredi, pas moins de trois pour le président américain, enchaînant le Michigan, le Wisconsin et le Minnesota quand son rival était dans l’Iowa et le Minnesota en mode drive-in », avant un discours à Milwaukee, dans le Wisconsin.

 

GENEVE (Suisse) – L’Arménie et l’Azerbaïdjan ont échoué à s’entendre sur un nouveau cessez-le-feu sur le conflit armé au Nagorny-Karabakh lors de pourparlers vendredi mais sont convenus de mesures destinées à atténuer la tension, promettant notamment de ne pas viser les civils, alors que les affrontements ont déjà fait plus de 1.000 morts en un peu plus d’un mois.

 

SAINT-PAUL (Etats-Unis) – Donald Trump et Joe Biden ont quadrillé vendredi le Midwest, autre région-clé pour la présidentielle américaine qui avait donné de bons scores surprises au milliardaire américain en 2016, lui permettant de sécuriser sa victoire.

 

NICE (France) – Après le choc et l’émotion mondiale provoqués par l’attentat jihadiste contre une église de Nice, la France a appelé ses ressortissants à l’étranger à la prudence et à renforcé la surveillance de son territoire, des lieux de cultes aux établissements scolaires.

 

BRUXELLES – L’économie européenne a affiché une croissance jamais vue durant l’été, profitant d’un rattrapage plus fort que prévu après la récession historique du printemps, mais le retour des mesures de confinement fait craindre le pire pour la fin de l’année.

 

DOHA – Le Qatar a annoncé vendredi que les responsables des examens gynécologiques forcés subis par des passagères à l’aéroport de Doha seraient poursuivis en justice, une affaire qui a provoqué une vague d’indignation à l’international et entaché l’image de ce riche pays du Golfe.

 

DACCA – Effigies du président français brulées, appels au boycott et violences, des dizaines de milliers de personnes ont de nouveau défilé vendredi dans plusieurs pays musulmans et arabes pour protester contre la France au sujet des caricatures de Mahomet.

 

PARIS – Au moins 10 millions de cas de Covid-19 ont été jusqu’à présent recensés en Europe, la zone où l’épidémie progresse le plus activement actuellement, et neuf millions de personnes aux Etats-Unis, qui ont atteint un record de nouvelles contaminations.

 

NAIROBI – La justice kényane a condamné vendredi respectivement à 33 et 18 ans de réclusion deux accusés reconnus coupables de « complot » en vue d’une action terroriste et de « soutien » au commando islamiste qui avait attaque le centre commercial Wesgate à Nairobi en 2013, faisant 67 morts.

 

NEJAPA (Salvador) – Un coulée de boue provoquée par de fortes pluies a fait au moins neuf morts et un disparu vendredi au Salvador, à environ 15 km au nord de la capitale San Salvador.

 

STONE TOWN (Tanzanie) – Le président tanzanien sortant John Magufuli a été réélu pour un second mandat aux termes d’élections générales marquées par la quasi- disparition de l’opposition parlementaire, qui qualifie le scrutin de mercredi d' »imposture totale » entachée de fraudes massives.

 

VARSOVIE – Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté vendredi à Varsovie et à travers la Pologne, défiant les restrictions liées la pandémie, pour protester contre une décision de justice interdisant quasiment tout avortement.

 

KIEV – Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé vendredi au Parlement de dissoudre la Cour constitutionnelle dont la décision très controversée d’invalider certaines mesures anticorruption a fait descendre un millier de manifestants dans la rue pour protester.

 

PARIS – La France, déjà condamnée par la justice européenne pour la pollution de l’air liée au dioxyde d’azote (NO2), va être renvoyée devant la Cour de justice de l’UE pour celle due aux particules fines PM10, pour « non respect systématique » des règles européennes en la matière, a annoncé la Commission.

 

CONAKRY – Dix candidats d’opposition à l’élection présidentielle du 18 octobre en Guinée ont appelé vendredi leurs partisans à reprendre les manifestations mardi, en rejetant les résultats provisoires de la présidentielle ayant déclaré le chef de l’Etat, Alpha Condé, réélu avec 59,5%.

 

KINSHASA – L’homme d’affaires congolais Sindika Dokolo, 48 ans et époux de la milliardaire Isabel Dos Santos, la femme la plus riche d’Afrique et fille de l’ancien président de l’Angole, est décédé jeudi à Dubaï à la suite d’un accident de plongée, alors que le couple est pris en peine tourmente judiciaire.

 

NEW YORK (Etats-Unis) – Les géants américains du pétrole ExxonMobil et chevron ont encore perdu beaucoup d’argent au troisième trimestre du fait de la chute de la demande en brut, les obligeants à tailler dans leurs dépenses, bien qu’elles croient toujours en un monde ou l’or noir coule à flot.

 

bur-els/ob

 

 

Environnement/Centre-sud: Un projet pour freiner la coupe abusive du bois dans les aires protégés 

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Environnement/Centre-sud: Un projet pour freiner la coupe abusive du bois dans les aires protégés 

Manga, le 28 octobre 2020 (AIB) – L’association Tiipaalga en collaboration avec l’ONG Suisse newTree-Nouvelarbre, a initié, mardi 27 octobre 2020, à Manga, une réunion des parties prenantes du projet de «Diffusion des foyers trois pierres améliorés (F3PA) en banco autour des aires protégées dans la région du Centre-sud».

La rencontre dont l’objectif est de permettre une mise en œuvre réussie du projet, a réuni, dans la capitale de la région du Centre-sud, les parties prenantes.

Il s’agit d’autorités administratives, de membres de collectivités territoriales, de services techniques et structures de recherches, de la Société civile ainsi que des bénéficiaires et des développeurs du projet.

Avec 93,2% des ménages utilisant le bois-énergie pour la cuisson des aliments au Centre-Sud, selon les chiffres officiels, la coupe de bois représente un potentiel danger pour la conservation des aires protégées au niveau régional.

C’est pour changer la donne que l’association Tiipaalga, en partenariat avec l’ONG Suisse newTree-Nouvelarbre a mis en œuvre le projet intitulé : «Diffusion des foyers trois pierres améliorés (F3PA) en banco autour des Aires protégées dans la région du Centre-sud».

La gouverneure Josiane Kabré a déclaré mardi, en début de séance, que cette concertation d’acteurs vise à «permettre un partage d’informations et des discutions autour des indicateurs de développements durables relatifs au projet afin de faciliter sa mise en œuvre».

En clair, a dit la gouverneure du Centre-sud, le projet de «Diffusion des foyers trois pierres améliorés (F3PA) en banco autour des Aires protégées dans la région du Centre-sud» entend réduire l’action anthropique nuisible sur le couvert végétal notamment en limitant la coupe abusive du bois.

«Il vise à atténuer les effets du changement climatique grâce à la quantité de bois qui sera économisée et à réduire la pauvreté des ménages ruraux par la promotion de l’utilisation de foyers trois pierres améliorés plus économe en bois de cuisson», a-t-elle déclaré.

Sept communes toutes riveraines des massifs forestiers et plus  21 000 ménages ruraux dans 95 villages sont concernés par le projet au Centre-sud.

Il s’agit des communes rurales de Zecco et Ziou dans la province de Nahouri et des communes rurales de Gogo, de Gomboussougou, de Guiba, de Nobéré et de Manga rurale dans la province de Zoundwéogo.

Quant aux aires protégées, elles regroupent le Ranch de gibier du Nazinga (94 000 ha), la forêt classée du Pic du Nahouri (836 ha), le Parc National Kaboré Tambi (155 500 ha) et la zone Sud-ouest du Zoundwéogo (29 000 ha).

Convaincue que les foyers trois pierres améliorés promus par Tiipaalga représentent une solution accessible pour améliorer l’efficacité énergétique de la cuisson des aliments et limiter le recours abusif au bois-énergie, Josiane Kabré a loué les efforts de l’association et son partenaire suisse.

Elle a également exhorté les parties prenantes à les accompagner dans la mise en œuvre du projet prévu pour durer six ans, renouvelable une fois.

De son côté, le directeur exécutif de l’association Tiipaalga, Bakary Diakité a sollicité l’engagement et la pleine participation des acteurs à tous les niveaux pour l’atteinte des objectifs escomptés.

Pour lui, l’utilisation efficiente des appareils de cuisson propre permettra de diminuer de façon drastique la pression sur les massifs forestiers, de consolider tout ce qui est fait au niveau de la gestion et exploitation durable des aires protégées et assurer une meilleure protection du stock en bois-énergie tant à l’échelle régionale que nationale.

Agence d’information du Burkina

MZ/ak

Burkina/Démocratie: un mouvement veut faire de la jeunesse la «sève nourricière»

Burkina-Mouvement-Création

Burkina/Démocratie: un mouvement veut faire de la jeunesse la «sève nourricière»

Ouagadougou, 29 oct. 2020 (AIB) – Le coordonnateur du Mouvement démocrate du Burkina Faso (MODEM-BF), Nathanaël Ouédraogo, un regroupement de citoyens engagés, a affirmé jeudi, qu’il envisage faire de la jeunesse, la «sève nourricière»  pour un nouveau départ, en matière de l’Etat de droit.

«Le choix de la maison des jeunes Jean Pierre Guingané est l’expression assumée de notre volonté de faire de la jeunesse du Burkina Faso et celle du Kadiogo en particulier, la sève nourricière d’un nouveau départ pour la consolidation de notre démocratie et de la  liberté», a indiqué le coordonnateur du MODEM, Nathanaël Ouédraogo.

M. Ouédraogo a  signalé que la situation actuelle du pays interpelle  les acteurs politiques, les animateurs de la société civile, les  chefs coutumiers et traditionnels et les  leaders religieux car, selon lui, le Burkina Faso se trouve dans un contexte sécuritaire  et sanitaire pas «très rassurant», à la veille des élections couplées présidentielles et législatives du 22 novembre 2020.

Le coordonnateur du MODEM  s’exprimait jeudi au  palais de la jeunesse Jean Pierre Guingané de Ouagadougou, à l’issue d’une cérémonie de lancement officiel de son mouvement citoyen.

Il a expliqué que certains états-majors de partis politiques dénoncent des tentatives de fraudes,  des signes pouvant être  un refus des résultats des urnes du 22  novembre prochain au  Burkina.

A entendre Nathanaël Ouédraogo, l’intention de son mouvement n’est pas de minimiser ou d’amplifier un tel contexte à des fins inavouées mais d’apporter une plus-value pour renforcer l’Etat de droit, en un mot, la démocratie dans le pays.

Selon lui, l’examen de la situation actuelle fait ressortir la naissance des groupes armés et des discours «radicalement» opposés à la construction de l’Etat de droit et de la «faillite intellectuelle» et  politique.

De son  avis, son nouveau  mouvement  peut être une voie idéale au regard du contexte actuel quant  à la recherche des solutions aux problèmes du moment au Burkina Faso.

«Le MODEM-BF sera l’outil de la tribune de la liberté d’action et d’expression  pour chacune et chacun de vous. Le MODEM- BF se veut un outil de proposition de projet et de programme de développement», a soutenu M. Ouédraogo.

Nathanaël Ouédraogo et ses deux autres collègues ont quitté  l’Union pour le progrès et changement(UPC) le 9 octobre dernier, à l’issue de la publication des listes pour les législatives du 22 novembre prochain.

«Nous souhaitons également pour le Burkina Faso, des élections apaisées, transparentes, équitables et acceptées au soir du 22 novembre prochain par tous», a-t-il  laissé entendre.

Agence d’information du Burkina

NO/wis/ak

 

Thèse de doctorat: Un chercheur décortique la situation des professeurs sans formation professionnelle

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Thèse de doctorat: Un chercheur décortique la situation des professeurs sans formation professionnelle

Ouagadougou, 29 oct. 2020 (AIB) – Le chercheur Souleymane Coulibaly a été sacré docteur en Sciences de l’Education, option Andragogie, après avoir présenté et défendu, jeudi 22 octobre dernier à l’Université Norbert Zongo à Koudougou, les résultats de ses travaux de recherche sur «Les initiatives d’autoformation des professeurs sans formation professionnelle initiale : des effets sur leurs pratiques enseignantes».

A l’issue de la présentation et de la défense de ses résultats de recherche devant un jury présidé par Pr Afsata Paré/Kaboré, Souleymane Coulibaly a été déclaré digne, avec la mention très honorable, du grade de docteur en Sciences de l’éducation.

Les travaux de recherche de M. Coulibaly ont concerné les enseignants des lycées et collèges n’ayant pas bénéficié de formation professionnelle initiale.

Il s’agit, en l’occurrence des « professeurs recrutés sur mesures nouvelles», des  «instituteurs reconvertis», des «bénéficiaires du Programme emplois-jeunes pour l’éducation nationale (PEJEN)», des «détenteurs d’une autorisation d’enseigner délivrée par le ministère», des «vacataires».

Sous la direction du Pr Tindaogo Félix Valléan, Professeur titulaire en Sciences de l’éducation, le nouveau docteur est parti du constat que ces enseignants éprouvent d’énormes difficultés dans leurs prestations pédagogiques.

Au même moment, les actions de formation continue, notamment les animations pédagogiques, les ateliers de formation, les universités d’été et les  visites de classe qui devraient les aider à combler leur manque de formation pédagogique et didactique et à améliorer leurs pratiques enseignantes ne sont pas menées de manière régulière et élargie.

Conséquence, les enseignements de ces personnels font généralement l’objet de critiques car jugées non satisfaisantes.

Conscients de leurs lacunes, ces enseignants développent des initiatives d’autoformation professionnelle se rapportant notamment à la lecture de documents professionnels, mais aussi à l’analyse de leurs pratiques de classe par leurs proches collègues et/ou au sein de groupes informels d’enseignants.

En général, ces initiatives d’autoformation leur permettent d’acquérir des savoirs et des savoir-faire pédagogiques et didactiques relatifs à la gestion de classe, aux inscriptions officielles, aux méthodes et techniques d’enseignement.

Toutefois leur quête personnelle des savoirs et savoir-faire professionnels se heurte le plus souvent à des difficultés tenant à l’indisponibilité de leurs collègues, au manque de documentation pédagogique appropriée, à l’éloignement des services d’encadrement, au manque de temps à consacrer à la quête du perfectionnement professionnel.

Pour contribuer à résorber ces difficultés, Dr Coulibaly suggère la mise en place d’un système de tutorat entre ces professeurs et leurs collègues expérimentés, l’organisation  de formations ciblées à leur profit, leur dotation en ressources documentaires physiques et la mise à leur disposition de ressources documentaires numériques.

L’étude ainsi réalisée, le jury d’experts en Sciences de l’éducation l’a trouvée originale, riche et très utile pour l’amélioration de la qualité du système éducatif burkinabé.

Du reste, son auteur, le désormais Dr Coulibaly est naturellement animé d’une légitime fierté d’avoir atteint son objectif, celui d’analyser la contribution des initiatives d’autoformation professionnelle à l’amélioration des pratiques de classe de ces enseignants chargés de dispenser le savoir dans les lycées et collèges sans avoir, au préalable, reçu de formation spécifique et inspirante à cet effet.

 

Agence d’information du Burkina

Synthèse de Fulbert PARE

 (Collaborateur)

 

 

Le SP-CNLD à fond pour lutter contre la drogue en milieu scolaire

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Le SP-CNLD à fond pour lutter contre la drogue en milieu scolaire

Ouagadougou, 29 oct. 2020 (AIB) – Le Secrétariat permanent du Comité national de lutte contre la drogue (SP/CNLD) a effectué le 25 octobre 2020, une sortie terrain dans des établissements scolaires des régions du Nord et du Sud-Ouest, pour des formations et des sensibilisations sur les méfaits de la drogue, a-t-on appris de sources proches de la structure interministérielle.

Ces deux sorties du SP-CNLD qui dureront une semaine, entrent dans le cadre de la mise en œuvre de son programme d’activités annuel. Les deux missions se sont focalisées sur les villes de Ouahigouya (Nord) et de Gaoua (Sud-Ouest) pour intensifier les formations et les sensibilisations sur les méfaits de la drogue.

Le choix des établissements bénéficiaires est laissé à l’appréciation des Gouverneurs des Régions qui sont par ailleurs les présidents des Comités régionaux de lutte contre la drogue(CRLD), en collaboration avec les directeurs régionaux en charge de l’enseignement primaire, post- primaire, secondaire et supérieur.

« Le but est d’emmener les élèves et étudiants à s’engager pour une école sans drogue  au Burkina Faso », renseigne un communicateur du SP-CNLD.

Selon lui « Environs une vingtaine d’établissements des deux régions seront touchés par cette série de sensibilisation qui a débuté la semaine précédente dans d’autres régions, notamment a l’Est et au Centre Nord ».

Le Secrétaire permanent du comité national de lutte contre la drogue, le Commissaire divisionnaire de police Dramane Franck Elvis Compaoré, salut l’implication des autorités régionales des deux localités, se dit satisfait du déroulement de la mission et espère avec sa structure, contribuer au renforcement des capacités des élèves afin de les aider à lutter contre la tentation a succomber a leur consommation.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Burkina/Droits humains : Des organisations dénoncent de «graves dérives des volontaires pour la défense de la patrie»

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Burkina/Droits humains : Des organisations dénoncent de «graves dérives des volontaires pour la défense de la patrie»

Ouagadougou, 28 Octobre 2020 (AIB) – Des organisations de défense des droits humains ont dénoncé mercredi au cours d’une conférence de presse, de «graves dérives des volontaires pour la défense de la patrie».

Trois organisations de défense des droits humains ont déclaré ce mercredi qu’elles «sont régulièrement interpellées par des citoyens burkinabè sur des cas de violations graves du principe de libre circulation des personnes et des biens sur le territoire burkinabè».

Il s’agit du Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC), le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) et l’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ).

Au cours d’une conférence de presse ce mercredi, les trois organisations ont indiqué que «dans les régions du Nord, du Centre-nord, de l’Est, de la Boucle du Mouhoun, du Sahel, des populations civiles sont descendus des véhicules, contrôlées au faciès, humiliées et souvent tuées pour leur appartenance ethnique par des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP)».

Selon eux, «même des élèves, des enseignants et autres fonctionnaires bien identifiés comme tels et désirant rejoindre leurs établissements de service ne sont pas épargnés par ces traitements inhumains et dégradants».

«Convaincus que (…) les graves dérives des VDP, (…) ne sauraient être une stratégie efficace de lutte contre le terrorisme», les trois organisations disent exiger «du gouvernement toute la lumière sur les dossiers de crimes de masse comme Yirgou, Banh, Kain, Yagha, Tawalbougou… et des mesures adéquates afin de protéger les personnes et leurs biens dans ces zones fortement touchées par l’insécurité».

Ils disent également attirer «l’attention de la communauté internationale, des amis et partenaires du Burkina Faso sur les faits graves de violations des droits humains dont se rendent coupables des VDP sous le regard complice du gouvernement du Burkina Faso».

Les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont été institués par une loi  adoptée le 21 janvier 2020 par l’Assemblée nationale.

Si les trois organisations saluent cette loi, elles disent «constater que le recrutement et le fonctionnement des VDP n’est pas conforme aux dispositions de la loi».

C’est pourquoi, les responsables des ces organisations disent exiger «du gouvernement le respect de l’esprit et des termes de la loi portant création et fonctionnement des VDP et l’implication des personnes ressources des différentes localités dans le processus de mise en œuvre».

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Photo : Lefaso.net

 

 

 

Décès du père du président du Faso et reconstruction de mosquée au menu des quotidiens burkinabè

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Décès du père du président du Faso et reconstruction de mosquée au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 28 octobre 2020 (AIB)-Les journaux burkinabè de ce mercredi commentent largement le décès de Bila Charles Kaboré, père du président du Faso sans oublier la reconstruction de la mosquée de Pazani dans l’arrondissement n° 9 de de la capitale.

«Décès Père de Roch : Papa Charles Bila s’est endormi» affiche à sa Une le doyen des quotidiens burkinabè, l’Observateur Paalga.

Le quotidien privé précise qu’hier mardi, le père du président du Faso s’est éteint à 90 ans, alors que son fils Roch Marc Christian Kaboré, candidat à sa propre succession, s’apprête à aller en campagne pour briguer un second mandat.

Pour sa part, le journal privé Le Pays écrit «Décès du père du président du Faso : le témoignage de voisins recueilli à Dapoya».

Selon ce journal, le défunt Bila Charles Kaboré, en dehors du fait que son fils est l’actuel locataire du palais de Kossyam, est un homme qui a servi son pays et a été aussi un serviteur pour les plus pauvres.

Le journal précise que le regretté est un chrétien catholique fervent, qui est resté auprès de ses compatriotes jusqu’à son dernier moment.

Le quotidien d’Etat Sidwaya a lui donné la parole au journaliste Germain Bittiou Nama qui a bien connu le disparu.

Ce dernier affirme à la manchette du quotidien public, «Décès de Bila Charles Kaboré : J’ai vu en cet homme, un personne affable».

Le journaliste Germain Bittiou Nama, confie dans Sidwaya, avoir gardé de l’ancien ministre de la République et ancien gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), l’idée d’«un homme extrêmement simple aussi bien dans sa manière de vivre que dans celle d’aborder les gens».

Les quotidiens du jour ont également traité le sujet de la reconstruction prochaine de la mosquée de Pazani dont la destruction, le 7 septembre dernier sur décision de Justice avait créé des tensions.

A ce sujet, l’Observateur Paalga titre : «Reconstruction mosquée de Pazani : une marche- meeting étouffée dans l’œuf».

Le journal rapporte qu’au cours d’une conférence de presse hier mardi, au Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ), la coordination des jeunes musulmans du Burkina Faso (CJMB), a décidé du report d’une marche-meeting initialement prévue le 30 octobre prochain.

L’Observateur Paalga précise que le report a été pris au regard «des concertations et des nouvelles» que le CJMB a eu avec la Fédération islamiques du Burkina (FAIB).

Cependant, selon le quotidien public Sidwaya, les jeunes ont estimé que la concrétisation des promesses des autorités pour la reconstruction intégrale de la mosquée et de ses salles de classes détruites, tarde à se réaliser.

C’est pourquoi, les jeunes invitent le gouvernement à respecter sa parole quant à la facilitation de la reconstruction de la mosquée de Pazani et à l’installation de tentes pour servir d’écoles pour cette année scolaire 2020-2021, rapporte le journal privé le Pays.

Agence d’information du Burkina

NO/WIS

 

 

 

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