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Situation sécuritaire et futures élections, au menu des quotidiens burkinabè

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Situation sécuritaire et futures élections, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 22 juin 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce lundi évoquent les futures élections (présidentielle et législatives) au Burkina Faso, sans oublier la situation sécuritaire dans le pays.

«Elections couplées de novembre 2020 : Des indicateur pour un scrutin sans violence», titre le quotidien national Sidwaya, revenant sur un atelier du Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix (WANEP), tenu la semaine dernière à Ouagadougou.

Pour sa part, Le Pays, journal privé, reprend à sa Une les propos du président du Forum des libéraux du Burkina Faso (FLB), Francis Neya qui dit au sujet de la présidentielle de 2020: «Nous soutiendrons les candidats libéraux».

Le même quotidien informe à travers sa rubrique ‘’Confidence du weekend’’ que 59 agents de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ciblés par des terroristes, ont été mis à l’abri.

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, cite les propos du vice-président de la CENI, Adama Kéré qui déclare : «Nous ne sommes pas irresponsables pour aller dans des zones où le risque sécuritaire est élevé».

Le même quotidien revient sur la visité président du Faso à Djibo, dans la région du Sahel, arborant : «Le chef suprême de armées montent au front».

Dans son éditorial, Sidwaya aborde cette actualité, soulignant que «c’est en toute discrétion que le président du Faso, chef suprême des armées, Roch Marc Christian Kaboré, s’est rendu, le jeudi 18 juin 2020, à Djibo, épicentre des exactions terroristes».

Pour l’éditorialiste, il s’agit de «tout un symbole !», rappelant que «pour ceux qui pourraient avoir des trous de mémoire, il faut retenir que c’est la quatrième visite présidentielle dans cette région de notre pays».

Le journal Le Quotidien, quant à lui, cite le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé affirmant que: «Les FDS (Forces de défense et de sécurité, Ndlr) seules ne peuvent pas régler la question du terrorisme, il faut l’engagement de tous».

Agence d’information du Burkina

Théophile Ouédraogo élu président de la Ligue du Centre de football

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Théophile Ouédraogo élu président de la Ligue du Centre de football

Ouagadougou 21 juin 2020 (AIB) – Le conseiller spécial au Conseil d’administration de l’Etoile filante de Ouagadougou (EFO), chargé des supporters, Théophile Ouédraogo a été élu dimanche à Ouagadougou, président de la Ligue de football de la région du Centre, devant son challenger Moustapha Semdé, a-t-on constaté.

Théophile Ouédraogo a été élu avec 34 voix sur 57, contre 23 à son seul concurrent au poste de président de la Ligue du Centre Moustapha Semdé, 2e adjoint au maire de Ouagadougou.

Semdé a reconnu sa défaite et a félicité son adversaire. « Je félicite Théophile. C’est un ancien dans le milieu. On a perdu dans la loyauté. Quand on perd, on l’accepte avec dignité. Je ne suis pas un oiseau de mauvaises augures et j’accepterai travailler avec lui s’il pense que mon programme peut apporter quelque chose », a-t-il dit.

Pour le vainqueur de cette élection à bulletins secrets, Théophile Ouédraogo, « je ne pensais pas que ça allait être aussi simple que ça. Je suis très content. Si je suis là avec monsieur Semdé c’est pour dire qu’on est ensemble. On est fair-play, on est tous sport ».

N’ayant pas voulu pas trop s’étaler sur son programme pour les 4 ans à venir, il a mentionné qu’ « il faut que je rencontre les clubs du Centre. Je suis longtemps dans le sport. Je vais m’asseoir avec eux et on va voir comment on va corriger un peu mon petit programme. Il faut le faire parce que vous savez qu’on a des petits problèmes ».

Il dit ne pas tenir compte de ceux qui l’ont voté ou pas : « main dans la main on va s’asseoir. Il n’y a pas de qui ne m’a pas voté ou pas. On va aller plus loin que ça, même dans la petite catégorie ».

Le président Ouédraogo voudrait déjà se mettre à l’œuvre pour préparer la Coupe de la Ligue du Centre afin de mettre en jambe les clubs d’élite de la capitale pour le début de la saison, prévu début septembre.

Théophile Ouédraogo dit vouloir s’appuyer sur son prédécesseur Soura Banwa pour travailler. « J’ai dit au président sortant de ne pas me tourner le dos. Ce qu’il faisait, il le faisait de son mieux, on va voir si on peut améliorer quelques points ».

Il voudra également compter sur les journalistes pour promouvoir le football dans la région du Centre, sa circonscription d’intervention. « Les journalistes ne seront pas en dehors parce que sans vous, on ne peut pas réussir ».

La Ligue du Centre de football a été la dernière à être renouvelée sur les 13 Ligues de football au Burkina Faso.

C’est à l’issue de ces différents renouvellements que le président de la Fédération burkinabè de football sera élu le 22 août prochain du côté de Bobo-Dioulasso. Chacun des 6 intentions de candidature à ce poste devra avoir dans son dossier de candidature, au moins 2 parrainages des Ligues régionales pour prendre part aux élections.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

LE MONDE EN BREF DU DIMANCHE 21 JUIN 2020

LE MONDE EN BREF DU DIMANCHE 21 JUIN 2020

 

TULSA (Etats-Unis) – Ignorant les mises en garde sur le coronavirus, Donald Trump a renoué samedi soir avec les meetings dont il raffole mais sans la foule attendue pour donner un coup de fouet à une campagne de réélection mal engagée.

 

– Six membres de l’organisation de ce meeting de campagne ont été testés positifs au Covid-19, a annoncé son équipe quelques heures avant l’ouverture de ce premier grand rassemblement organisé dans une salle fermée en pleine pandémie.

 

MONTEVIDEO – Plus de deux millions de cas de Covid-19 ont été recensés en Amérique latine et aux Caraïbes depuis le début de l’épidémie, dont la moitié au Brésil où le nouveau coronavirus a fait près de 50.000 morts, selon un bilan établi samedi par l’AFP à partir de sources officielles.

 

LONDRES – Une attaque au couteau samedi soir dans un parc de Reading, dans l’ouest de Londres, a fait trois morts et trois blessés graves, selon la police, qui ne considère par les faits comme étant de nature terroriste.

 

WASHINGTON – L’administration Trump a limogé samedi un procureur fédéral de Manhattan qui enquêtait sur des proches du président américain et refusait de démissionner, dernier coup de théâtre en date dans un bras de fer spectaculaire qui a provoqué l’indignation des démocrates.

 

WASHINGTON – Un juge américain a refusé samedi de bloquer la sortie du livre explosif de l’ex-conseiller de Donald Trump, John Bolton, où il écorche le président-candidat, déjà sous pression à quelques mois de l’élection présidentielle.

 

HONG KONG – Des juges nommés directement par le pouvoir politique et un « organe de sécurité nationale » qui représentera Pékin: la Chine a dévoilé samedi l’architecture de son projet de loi controversé à Hong Kong, accentuant l’inquiétude de l’opposition démocrate dans le territoire.

 

LE CAIRE – Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a prévenu samedi que toute avancée des forces du Gouvernement d’union nationale (GNA), soutenues par Ankara, vers la ville stratégique de Syrte, en Libye, pourrait mener à une intervention « directe » du Caire.

 

ALGER – Le chef du Gouvernement libyen d’union nationale (GNA), Fayez al-Sarraj, a rencontré samedi à Alger le président Abdelmadjid Tebboune, qui cherche à obtenir une médiation algérienne pour résoudre le conflit en Libye, a rapporté l’agence officielle APS.

 

BAMAKO – Les dirigeants de la contestation en cours contre le président malien Ibrahim Boubacar Keïta ont rejeté samedi soir les pistes proposées par des médiateurs ouest-africains pour sortir le pays de la crise, dont la formation d’un gouvernement d’union nationale, et réitéré leur demande de démission du chef de l’Etat.

 

ABIDJAN – C’est la fin d’un faux suspense en Côte d’Ivoire: l’ex-président Henri Konan Bédié, 85 ans, a annoncé samedi qu’il serait candidat à l’investiture de son parti le PDCI, principale formation de l’opposition, pour l’élection présidentielle du 31 octobre.

 

HARARE – Le ministre zimbabwéen de la Santé Obadiah Moyo a été inculpé samedi de corruption pour l’octroi irrégulier d’un contrat de plusieurs millions de dollars à une société de Dubaï n’ayant que deux mois d’existence pour la fourniture de tests de dépistage et de kits de protection contre le Covid-19.

 

KINSHASA – Pilier de la vie politique congolaise, Vital Kamerhe, allié et directeur de cabinet du président de la République démocratique du Congo, a été condamné à 20 ans de « travaux forcés » pour des faits de corruption.

 

BRUXELLES – Le bourgmestre de Bruges en Belgique a été poignardé au cou samedi, mais ses jours ne sont pas en danger, par un homme qui a été rapidement interpellé, et une enquête a été ouverte pour « tentative de meurtre ».

 

WASHINGTON – Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a vivement critiqué samedi l »hypocrisie » du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU qui a voté la veille une résolution condamnant le racisme systémique et les violences policières.

 

PODGORICA – Le président monténégrin Milo Djukanovic a fixé samedi au 30 août la date des élections législatives, malgré une résurgence du nouveau coronavirus deux semaines après que ce pays se fut déclaré libre de la pandémie.

 

CITE DU VATICAN – Le pape François a rendu hommage samedi aux personnels de santé, lors de sa première audience de groupe depuis le déconfinement du Vatican, à laquelle participaient des médecins et infirmières de Lombardie, a indiqué le Vatican.

 

LONDRES – La militante suédoise pour le climat Greta Thunberg estime que le monde a passé un « point de basculement social », évoquant le mouvement « Black lives matter » ou le réchauffement climatique, dans une interview diffusée samedi sur BBC News.

 

MONTREAL – Une enquête a été ouverte après la découverte à l’aéroport de Toronto d’environ 500 chiots à bord d’un avion ukrainien, dont 38 étaient morts et d’autres en mauvaise santé, a annoncé samedi l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).

(afp)

 

 

Burkina: un jeune lance officiellement son projet «1000 jeunes, 1000 permis de conduire»

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Burkina: un jeune lance officiellement son projet «1000 jeunes, 1000 permis de conduire»

Ouagadougou, 20 juin 2020 (AIB) – Une opération massive de permis de conduire dénommée «1000 jeunes, 1000 permis de conduire» a été lancée officiellement vendredi à Ouagadougou, par son promoteur Abdramane Billa, en vue de faciliter la circulation routière et d’accompagner la jeunesse au Burkina Faso.

Selon le promoteur du projet intitulé «1000 jeunes, 1000 permis de conduire», Abdramane Billa, son initiative vise à apporter sa touche au développement et  à faciliter la circulation routière dans le pays.

Pour lui, chaque jeune doit disposer d’un permis de conduire qui va lui permettre  de s’imprégner du code de la route pour réduire les accidents.

M. Billa s’exprimait vendredi à Ouagadougou, au cours de la cérémonie de lancement officiel de sa campagne massive de permis de conduire au Burkina Faso.

Il a noté  que son idée est née d’une préoccupation  des jeunes qui désirent obtenir leur permis de conduire.

A entendre Abdramane Billa, étudiant en troisième année de master en transport et logistique à l’Institut supérieur privé de Ouagadougou (ISPP),  il compte soulager les parents par son projet de permis.

«Quand on parle de subvention d’un prix de permis de conduire, tout le monde se rend compte du soulagement  que cela apporte déjà aux différentes familles», a-t-il soutenu.

De son avis, sa motivation dans le projet se résume à la demande et à la satisfaction des premiers étudiants de l’Institut ayant bénéficié de  ses différentes opérations de permis de conduire.

«Voilà ce qui m’a poussé à  lancer ce grand projet 1000 jeunes, 1000 permis de conduire  au Burkina Faso», a-t -il ajouté.

Il a souligné que la catégorie C, qui est celle du poids lourd  composée  de A1, du B et du C est concernée par son grand projet de permis de conduire.

M. Billa dit tout mettre en œuvre pour suivre le candidat du début jusqu’à la fin dans une auto-école et que le prix  d’un permis de conduire  s’élève à 85 955FCFA payable en trois tranches.

«J’invite les candidats à s’inscrire  massivement  sur nos sites de Ouaga 2000 ,  de Tampouy,   de Tanghin,  de Saaba,  de Noncin , de Pissy et de Gounghin pour cette opération de permis de conduire», a conclu M . Billa.

Agence d’information du Burkina

NO/ak

Passoré : Le Haut-commissaire Issiaka Segda prend fonction

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Passoré : Le Haut-commissaire Issiaka Segda prend fonction

Yako, (AIB)-La secrétaire générale de la Région du Nord, Salimata Dabal a officiellement installé, le jeudi 18 juin 2020, à Yako, Issiaka Segda à la tête du Haut-commissariat du Passoré.

Les corps constitués et les populations de la province du Passoré se doivent de reconnaitre désormais, l’administrateur civil Issiaka Segda comme leur nouveau Haut-commissaire.

Nommé le mercredi 3 juin 2020, M. Segda a été officiellement installé le jeudi 18 juin 2020 dans la salle polyvalente de la maison des jeunes de Yako par la secrétaire générale de la région du Nord Salimata Dabal

«Je mesure l’importance des responsabilités qui me sont confiées. Je rends un vibrant hommage à mon prédécesseur pour son engagement pour le développement de la province», a dit Issiaka Segda.

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De son avis, cette nomination témoigne de la confiance à lui accordée par les plus hautes autorités du Burkina Faso et en même temps une invite à redoubler d’ardeur au travail.

Dans un contexte où la Région du Nord est éprouvée par des attaques terroristes, M. Segda   compte sur ses collaborateurs ainsi que sur son expérience de Préfet dans le département de Arbollé dans le Passoré.

Il a assuré qu’il restera toujours ouvert à la population, tout en leur donnant déjà rendez-vous pour le travail.

«Je suis très satisfait de l’accueil chaleureux qui m’a été réservé par la population du Passoré. Je souhaite aussi bénéficier de la bonne collaboration que les populations et les corps constitués de la localité ont accordé à mon prédécesseur» a-t-il souhaité.

Ousmane Balima qui a passé 2 ans et plus 8 mois au même poste, a dit sa fierté d’avoir participer au développement de la province.

Il a notamment fait cas du raffermissement des liens entre les communautés de la Province qui se résument entre autres à la gestion et à la prévention des conflits liés au foncier et à la chefferie coutumière.

Ousmane Balima (Archive)

«Je quitte le Passoré le cœur léger et sans aucune rancune et je resterai disponible à soutenir mon successeur dans l’accomplissement de sa mission» s’est convaincu Ousmane Balima.

Les témoignages recueillis sur place confirment le sens du travail bien fait et de la rigueur du Haut-commissaire sorti, Ousmane Balima, qui est appelé aux fonctions d’inspecteur technique des services au sein du ministère en charge de l’Administration territoriale.

Agence d’information du Burkina

Zézouma Elie SANOU

 

Hommage au colonel Djerma: Le président du Faso salue la mémoire d’un «homme vertueux»

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Hommage au colonel Djerma: Le président du Faso salue la mémoire d’un «homme vertueux»

Bobo-Dioulasso, 20 juin 2020 (AIB) – Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a salué vendredi, à Bobo-Dioulasso, la mémoire d’un «homme vertueux (le colonel Mamadou Djerma) qui a consacré sa vie au service de l’Etat avec abnégation et courage».

Le chef de l’Etat s’est incliné ce vendredi, sur la dépouille de l’ancien Grand Chancelier des Ordres burkinabè, le colonel Mamadou Djerma, à son domicile à Bobo-Dioulasso.

Dans le cahier de condoléances, le président du Faso a salué la mémoire d’un «homme vertueux qui a consacré sa vie au service de l’Etat avec abnégation et courage».
Une cérémonie d’hommage regroupant plusieurs personnalités a été, par la suite, rendue à l’illustre disparu à la maison de la culture Monseigneur Anselme Titianma Sanon.

Le regretté  Grand Chancelier des Ordres burkinabè a ensuite été inhumé dans l’après-midi au cimetière municipale de Bobo-Dioulasso.

Le colonel Mamadou Djerma, décédé dans la nuit du 11 au 12 juin dernier à l’âge de 87 ans, a dirigé la Grande chancellerie du 25 avril 1996 au 19 juillet 2015 après un passage au Conseil économique et social (CES) en 1995.

Officier de l’armée coloniale et burkinabè, il a occupé plusieurs responsabilités dont celui de Chef de la Division Opérationnelle de l’État-major des Forces armées Voltaïques (1980 à 1982) et celui de Secrétaire général du ministère de la Défense nationale (1982 à 1983), avant de prendre sa retraite en 1989.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo : Présidence du Faso

Crise malienne et Covid-19, au menu de la presse en ligne burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Crise malienne et Covid-19, au menu de la presse en ligne burkinabè

Ouagadougou, 20 Juin 2020 (AIB) – Les médias en ligne burkinabè commentent largement l’actualité nationale liée à la pandémie du coronavirus (Covid-19), sans oublier la situation socio-politique délétère au Mali voisin.

Sous le titre: «Mali: L’Imam Dicko et plusieurs milliers de manifestants réclament le départ du président IBK», Burkina24.com rapporte qu’appel de l’influent Imam Mahmoud Dicko, plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées ce vendredi 19 Juin 2020 à Bamako, la capitale.

Et de préciser que l’intention bien affichée des manifestants est d’obtenir la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).

«Mali: les recommandations de la mission de la CEDEAO», affiche, de son côté, Wakatséra.com qui publie un communiqué de la mission ministérielle de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) au Mali dans le cadre de la situation socio politique du pays.

Selon le confrère, la mission (de la CEDEAO) insiste sur le fait qu’il faut entre autres, «œuvrer pour le rétablissement d’un climat de confiance renouvelée entre les parties maliennes; éviter la violence comme moyen de règlement de crise et privilégier le dialogue».

Evoquant la pandémie du coronavirus, le même site d’information met en exergue: «Coronavirus au Burkina: un nouveau cas, quatre guérisons et zéro décès».

Quant à le Lefaso.net, il arbore: «Covid-19 au Burkina Faso: Aucun décès enregistré depuis le 24 mai 2020», informant que le pays a enregistré, à la date du 17 juin 2020, un nouveau cas confirmé de Covid-19 sur 180 échantillons analysés.

Le journal en ligne fait remarquer que le nombre total de cas passe ainsi de 900 à 901, avant d’ajouter que l’information a été donnée, ce vendredi 19 juin par le Dr Brice Bicaba, coordonnateur du comité sectoriel « Santé » de la réponse nationale à la maladie à coronavirus.

Dans son ‘’Coin d’actu’’ Faso7.com mentionne que selon le Dr Brice Bicaba, le Burkina a démarré les dépistages volontaires des personnes dans le cadre de la lutte contre la maladie à Coronavirus.

Agence d’information du Burkina

Passoré : Les acteurs de développement font le bilan de leurs réalisations

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Passoré : Les acteurs de développement font le bilan de leurs réalisations

 Yako, (AIB)-La première session ordinaire de l’année 2020 du Cadre de concertation provincial du Passoré, tenue le lundi 15 juin 2020, s’est appesanti sur les réalisations du projet Neer-Tamba et le bilan des plans annuels d’investissements des collectivités.

Présidée par le Haut-commissaire du Passoré, Ousmane Balima, la première session ordinaire de l’année 2020 du Cadre de concertation provincial avait trois points essentiels à l’ordre du jour.

Il s’est agi d’examiner et d’adopter le compte rendu de la dernière session ordinaire du Cadre de concertation provincial du Passoré de l’année 2019, de présenter les réalisations du projet Neer-Tamba  et de présenter le bilan des plans annuels d’investissements des collectivités( PAI).

La première communication portant examen et adoption du compte rendu de la dernière session ordinaire du CCP a été présentée par le Point focal des plans annuels d’investissement du Nord, Sanibouor Hien.

Les réalisations du projet Neer-Tamba ont été présentées par son représentant Thomas Bado. Il s’agit entre autres des réalisations allant dans le sens de l’aménagement et de la réhabilitation des bas-fonds, de l’appui en intrants agricoles pour la mise en valeur des bas-fonds et la mise en place des COGES pour la gestion des bas-fonds.

Le coordonnateur de Neer-Tamba a fait savoir que sur une prévision de 101 ha de bas-fonds à aménager, ce sont à l’arrivée 206,71 ha qui ont été réalisés.

La dernière communication qui a porté sur la présentation du bilan des PAI, a encore été livrée par le point focal du Nord, Sanibouor Hien. Plusieurs réalisations ont été faites dans l’ensemble des 9 communes de la Province. Ces réalisations ont concerné entre autres le domaine de l’éducation, de la santé, de l’agriculture et du développement du capital humain.

Le président de la cérémonie, Ousmane Balima, s’est dit très satisfait car malgré les difficultés, le taux d’exécution est de 97 %.

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«Au regard des différents bilans, nous sommes satisfaits du niveau de réalisation du Projet Neer-Tamba et du taux d’exécution des PAI des collectivités» a dit Ousmane Balima.

L’autorité qui a rappelé que ce sont les taux satisfaisants de réalisation des PAI qui sont déterminants dans la réélection des présidents des collectivités par les populations bénéficiaires.

Agence d’information du Burkina

Zézouma Elie SANOU

Le nouveau secrétaire général du Centre-sud souhaite faire briller davantage la région

Le nouveau secrétaire général du Centre-sud souhaite faire briller davantage la région

 Manga, 19 juin 2020(AIB)-Le nouveau secrétaire général de la région du Centre-sud, Abdoulaye Bassinga a souhaité jeudi, l’engagement de tous, afin de porter davantage la localité, au firmament des régions émergentes du Burkina Faso.

«Je souhaite bénéficié de votre hospitalité et de votre adhésion à notre objectif commun pour qu’ensemble, nous puissions faire briller davantage la région du Centre-sud au firmament des régions émergentes du pays, sous le leadership de madame la gouverneure (Josiane Kabré) », a appelé jeudi, le nouveau secrétaire général de la région du Centre-sud, Abdoulaye Bassinga.

M. Bassinga qui s’exprimait lors de sa prise de charge, a remercié les autorités gouvernementales pour la confiance placée en lui.

Abdoulaye Bassinga occupait le même poste dans la région du Centre-est. Il remplace Amidou Soré, appelé à servir au même niveau de responsabilité dans la région de l’Est.

«C’est avec un sentiment de devoir accompli que je quitte aujourd’hui Manga pour rejoindre mon nouveau poste», a confié M. Soré.

Il a souhaité un bilan aussi positif à son successeur au soir du bilan, après l’avoir rassuré qu’il est «entre de bonnes mains» et que toutes les conditions sont réunies pour qu’il réussisse sa mission.

Amidou Soré qui aura passé 1 an et 25 jours à la tête du service, a remercié ses anciens collaborateurs avec lesquels, il dit avoir entretenu «d’excellents rapports».

Il a salué la gouverneure Josiane Kabré, qui est selon lui, «d’une approche facile, franche, sincère et de nature simple».

M. Soré s’est félicité du travail abattu avec ses collègues et avec l’ensemble de corps constitués et des forces vives de la région du Centre-sud.

Agence d’information du Burkina

Mamady ZANGO

 

Syndicalisme, justice et sécurité dominent la Une des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Syndicalisme, justice et sécurité dominent la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 19 juin 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce vendredi continuent de commenter l’actualité liée à la sécurité, sans oublier d’évoquer la conférence de presse animée, la veille, par le procureur du Faso, ainsi que la grève en vue des syndicats.

«Coalition syndicale contre la baisse du pouvoir d’achat, pour la liberté et la bonne gouvernance : Grève générale les 8 et 9 juillet 2020», arbore le journal privé Le Quotidien, revenant sur l’Assemblée générale d’un regroupement de syndicats, tenue hier à Ouagadougou.

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè fait remarquer que «grande était la mobilisation, ce jeudi après-midi, à la Bourse de travail de Ouagadougou».

Le quotidien national Sidwaya informe que la grève de la coalition des syndicats engagés dans la lutte contre le pouvoir d’achat des travailleurs burkinabè, sera précédée d’un meeting, le 4 juillet 2020 sur toute l’étendue du territoire.

Le même journal renseigne que  le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou, Harouna Yoda, a animé une conférence de presse, hier jeudi à Ouagadougou, afin d’éclairer l’opinion sur certains dossiers ayant fait l’objet d’investigations suivies de poursuites judiciaires.

A ce propos, Aujourd’hui au Faso (privé) titre: «Le procureur Harouna Yoda fait le point», avant de préciser que la rencontre avec les journalistes a permis d’aborder le dossier relatif à une affaire de 70 000 000 FCFA qui met en cause le maire de Ouagadougou, Armand Pierre Beouindé et des magistrats.

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè met en exergue : «Tentative d’escroquerie contre Béoindé: Les audios qui accusent le juge Narcisse Yoda».

Sous le titre, en première page: «Lutte contre le terrorisme: Le président du Faso au front», Sidwaya rapporte que le chef suprême des armées, Roch Marc Christian Kaboré, a rencontré, le jeudi 18 juin 2020 à Djibo, les Forces de défense et de sécurité (FDS) sur le front de la lutte contre le terrorisme.

«Il a remonté le moral des troupes, convaincu que le Burkina Faso prendra le dessus sur les forces du mal», écrit le quotidien national.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso laisse lire à sa Une: «Lutte contre le terrorisme : Roch Face aux soldats du front de Djibo», montrant la photo du président Kaboré en train d’échanger avec des FDS.

Agence d’information du Burkina

Loroum : Djibril Bassolé prend la tête de l’exécutif provincial

Loroum : Djibril Bassolé prend la tête de l’exécutif provincial

Titao(AIB)-La salle de réunion du Haut-commissariat de Titao a servi de cadre, le lundi 16 juin 2020 à la cérémonie de passation de témoins, entre Hauts-commissaires entrant Djibril Bassolé et sortant Aïssata Angelina Traoré de la province du Loroum.

Djibril Bassolé, c’est désormais à ce nom que les Loroumois devront reconnaitre leur Haut-commissaire.

Officier de gendarmerie, l’homme connaît déjà cette province où il a servi de 2009 à 2011 comme agent de la Brigade territoriale de gendarmerie.

Il remplace Mme Aïssata Angélina Traoré qui a passé un peu plus de trois ans à la tête de la province.

Dans les différentes allocutions, les représentants des communautés, celui de l’association pour le développement de la province du Loroum, le personnel, les directeurs et chefs de service ont reconnu les mérites de cette dame, qui malgré la situation sécuritaire difficile, a fait bouger des lignes.

De la Coordination de l’action des services déconcentrés,  la mise en place d’un dispositif pour l’enregistrement et la prise en charge des personnes déplacées internes, en passant par l’instauration d’un dialogue entre les humanitaires intervenant dans la province, Mme Traoré s’est donnée sans compter.

Elle s’est également impliquée dans le développement de stratégies de résiliation en matière d’éducation et de santé, l’organisation de trois éditions de la fête de la pomme de terre et dans des actions en matière de renforcement du dispositif sécuritaire dans la province.

Pour la secrétaire générale de la région du Nord Salimata Dabal, celle qui quitte la province du Loroum pour le Kouritenga a été une véritable femme battante.

Elle a su faire preuve de résilience. C’est pourquoi au nom de la hiérarchie, elle lui a traduit ses reconnaissances pour le travail abattu.

Dans son message, le nouveau Haut-Commissaire, M. Djibril Bassolé, a traduit à la hiérarchie ses reconnaissances et a dit toute sa disponibilité et son engagement à bien mener la mission à lui confiée.

Il a félicité son prédécesseur pour le travail abattu et rassuré qu’il poursuivra l’œuvre accomplie.

Pour l’accomplissement de la mission, le nouveau Haut-Commissaire a été rassuré de l’accompagnement de la hiérarchie, du personnel, des services techniques et des populations locales

Agence d’information du Burkina

Abdoul Salam OUARMA

Burkina : Le Directeur général adjoint des Douanes poursuivi pour enrichissement illicite

Burkina : Le Directeur général adjoint des Douanes poursuivi pour enrichissement illicite
Ouagadougou, 18 juin 2020 (AIB) – Le Directeur général adjoint des douanes (DGAD) William Alassane Kaboré a été placé sous contrôle judiciaire, pour des faits d’enrichissement illicite, de délit d’apparence et de blanchiment de capitaux de l’ordre de 1 milliards 300 millions de FCFA, a annoncé jeudi le Procureur du Faso Harouna Yoda.

Selon le procureur du Faso, des investigations menées par le Commissariat central de police de  Ouagadougou (CCPO), il est ressorti que le DGA Alassane william Kaboré a, par une simulation illicite, utilisé Christophe Anne Kaboré pour acheter et mettre en valeur quinze parcelles dans la capitale politique dont le montant cumulé serai d’un milliard trois cent millions  de FCFA.

«En sa qualité de fonctionnaire des douanes, il est difficile d’amasser une telle fortune en vingt-trois ans de service sous le couvert de tierce personne, ce qui veut dire que ces investissements n’incluent pas ceux que le mis en cause a réalisé en son nom propre», a précisé le Procureur du Faso, Harouna Yoda.

M. Yoda qui s’exprimait jeudi à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse, a indiqué que le mis en examen a même usurpé l’identité de Salif Sylla pour acheter 655 tonnes de ciment pour la construction de plusieurs immeubles.

Il a signalé qu’au-delà de ses investissements sous le couvert d’autrui, M. Kaboré a fait des transferts de fonds dont il n’arrive pas à justifier l’origine et la nécessité des opérations.

D’après le Procureur du Faso, des procès-verbaux et autres pièces du dossier  révèlent que Alassane Walliam Kaboré est «probablement » le bénéficiaire effectif de biens, tant en son nom que par prête noms, dont ses revenus licites ne peuvent pas lui permettre de justifier.

De son avis, le parquet a demandé l’ouverture d’une information judiciaire contre  Alassane William Kaboré, son épouse et Salif Sylla.

«Tous les trois ont été mis en examen sans être placés en détention mais sous contrôle judiciaire pour des faits d’enrichissement illicite, de délit d’apparence et de blanchiment», a- t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

 NO/ata/ak

Burkina : le DG et le PCA de l’ACOMOD accusés de favoritisme dans l’attribution de marchés publics

Burkina : le DG et le PCA de l’ACOMOD accusés de favoritisme dans l’attribution de marchés publics
Ouagadougou, 18 juin 2020 (AIB)-La justice burkinabè a ouvert une information judiciaire sur le DG de l’Agence de Conseil et de Maitrise d’Ouvrage (ACOMOD, publique) Nimouindonné Robert Loue et sur son PCA Moussa Sankara, accusés d’avoir respectivement favorisé l’octroi de marchés publics à son épouse et à lui-même.

Burkina : des gendarmes de la garde présidentielle accusés d’escroquerie (Procureur)

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Burkina : des gendarmes de la garde présidentielle accusés d’escroquerie (Procureur)

Ouagadougou, 18 juin 2020 (AIB) – Des gendarmes du Groupement de sécurité et de protection républicaine (GSPR, garde présidentielle) seront bientôt jugés pour avoir escroqué 5 millions 334 mille FCFA, grâce à des ordres de missions fictifs, a déclaré jeudi, le Procureur du Faso, Harouna Yoda.

Selon le Procureur du Faso qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse, il est reproché à certains agents du GSPR, d’établir de faux documents pour se faire payer des frais de missions qui n’ont jamais eu lieu.

Pour lui, une enquête a été ouverte par le parquet pour situer les responsabilités suite à une dénonciation de la presse nationale.

M. Yoda a signalé que la secrétaire générale, le directeur administratif et financier de la présidence du Faso, le commandant du GSPR ainsi que certains éléments ont été entendus dans cette affaire de faux documents.

A l’entendre, l’audition a permis  de confirmer l’existence de faux documents ayant servi à des paiements de frais de missions à certains éléments du GSPR qui  n’ont pas été effectuées.

«Les éléments incriminés, tous des gendarmes, reconnaissent sans ambages les faits et ont perçu des sommes d’argent variant entre 700 000 et 1 480 000fCFA », a-t-il renchéri.

A ses dires, ces frais de mission ont été perçus par les agents commanditaires au détriment de ceux dont les noms figurent sur les ordres fictifs de mission.

Il  a fait savoir que les supposés missionnaires ont été invité à émarger mais les sommes d’argents perçues leur ont été retirées  par les premiers et  n’ont que bénéficié de gratifications pour avoir apposé leurs signatures sur les documents fictifs.

« Ces faits recouvrent la qualification des infractions de faux en écriture publique, d’usage de faux en écriture publique, d’escroquerie, de blanchiment de capitaux et de complicité », a conclu le Procureur du Faso, Harouna Yoda.

Agence d’information du Burkina

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Burkina : Avec 1 million le mois, Bouda n’a pas pu justifier un avoir de 252 millions.

Burkina : Avec 1 million le mois, Bouda n’a pas pu justifier un avoir de 252 millions.
Ouagadougou, 18 juin 2020(AIB)- Jean-Claude Bouda qui a piloté le ministère de la Défense pendant trois ans, avec un salaire mensuel de 1 million 23 mille 320 FCFA, n’a pas pu justifier un patrimoine de 252 millions 845 mille 115 FCFA, accumulé dans le même laps de temps, a indiqué jeudi le Procureur du Faso Harouna Yoda.

Burkina: Bientôt une loi pour tenir les élections législatives et présidentielle à bonne date

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Burkina: Bientôt une loi pour tenir les élections législatives et présidentielle à bonne date

Ouagadougou, 17 juin 2020 (AIB) – Le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou a affirmé mercredi, qu’un projet de loi portant modification du Code électoral sera présenté bientôt à l’Assemblée nationale pour la tenue des élections législatives et présidentielles à bonne date au Burkina Faso.

Selon le ministre de la Communication, Rémis Fulgance Dandjinou, le 17 avril dernier, la majorité présidentielle, l’Opposition et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) se sont réunies autour de la question de l’organisation des futures échéances électorales du 22 novembre prochain dans  le pays.

Pour lui, le 2 juin 2020,  les acteurs de la classe politique ont pu harmoniser leurs vues pour présenter un projet de loi portant modification du Code électoral à la représentation nationale pour une tenue des législatives et  de la présidentielle à bonne date.

M. Dandjinou qui s’exprimait mercredi à Ouagadougou devant les journalistes, à l’occasion de la rencontre hebdomadaire du Conseil des ministres, a précisé que les élus nationaux apporteront leur lecture et amenderont le projet de loi pour que les scrutins électoraux se tiennent à la date indiquée.

A en croire le porte-parole du gouvernement, les amendements ont été consensuels et concernent,  entre autres, l’harmonisation de la durée de la campagne électorale, la réduction du délai du traitement des candidatures par lCENI.

A cela s’ajoutent  la déclaration des candidatures, des canaux d’acheminement des requêtes et de  la révision des listes électorales pour les législatives et la présidentielle.

Le ministre a expliqué  que l’apparition de la maladie à Covid-19 a entrainé un certain nombre de retard dans le déroulement de certaines opérations indispensables pour l’organisation des futures élections dans le pays.

De son avis, c’est ce qui justifie le projet de loi portant modification du Code électoral pour s’adapter au contexte sanitaire afin de pouvoir organiser les élections comme prévues au Burkina.

Le 22 novembre prochain,  les Burkinabè sont appelés aux urnes pour voter leurs représentants à l’hémicycle et leur futur président.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

Burkina: «la communication devra faire en sorte  que la divergence devienne convergence» (Nouveau DCPM)

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Burkina: «la communication devra faire en sorte  que la divergence devienne convergence» (Nouveau Directeur)

Ouagadougou, 17 juin 2020 (AIB) – Le nouveau Directeur de la communication et de la presse ministérielle (DCPM) du ministère en charge de l’Administration  territoriale, Sibidi Lankoandé a indiqué mercredi, que «la communication devra user de toute sa science pour que la divergence devienne convergence» dans un contexte  marqué par des défis sécuritaires, de cohésion sociale et des futures élections au Burkina Faso.

Le nouveau DCPM dit être conscient que sa mission est empreinte d’énormes défis à relever au regard de la situation  que traverse le pays.

M. Lankaondé qui s’exprimait mercredi à Ouagadougou à l’occasion d’une cérémonie de passation de service, a témoigné toute sa reconnaissance aux autorités pour la confiance placée à sa personne pour conduire les activités de communication du ministère en charge de l’administration territoriale.

De son avis, les élections du 22 novembre prochain, la sécurité  et la cohésion sociale sont des éléments sur lesquels  son  service  devra travailler pour  le renforcement de la stabilité et de la paix au Burkina Faso.

Le nouveau directeur de la communication dit compter sur la collaboration de tous les agents du département pour atteindre  les objectifs  à lui assignés.

Pour Sibidi Lankoandé, de par ses missions, les actions du  ministère en charge de l’Administration territoriale  doivent être dans le quotidien de chaque Burkinabè pour lui assurer tranquillité et quiétude avec un sentiment d’appartenance à la Nation burkinabè.

«Les défis de la  communication du MADTCS son nombreux dont les nôtres. Plaise à Dieu que chacun puisse jouer sa partition en toute responsabilité et professionnalisme pour une bonne symphonie dans notre ministère», a- t-il ajouté.

La directrice sortant Habi Ouattara, après avoir passé au moins trois ans, au MATDCS dit avoir rencontré des difficultés qui ne l’ont pas empêchée d’engranger ses résultats.

Mme Ouattara dit repartir  avec le sentiment d’avoir accompli sa mission au ministère en charge de l’Administration territoriale.

«J’avais une mission, je l’ai rempli du mieux que je pouvais et je pars le cœur léger et l’esprit tranquille», a-t-elle poursuivi.

Ancien journaliste à la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), Issa  Lankoandé a été nommé  le 3 juin dernier  en Conseil des ministres pour piloter la direction  de la communication du ministère en charge de l’Administration territoriale.

Agence d’information du Burkina

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Santé: le Burkina enregistre cinq cas de poliomyélite depuis janvier 2020

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Santé: le Burkina enregistre cinq cas de poliomyélite depuis janvier 2020

Ouagadougou, 17 juin 2020 (AIB) – Depuis le mois de janvier 2020, le Burkina Faso a enregistré cinq cas de poliomyélite dont le premier cas  a  été détecté dans le district sanitaire de Ouargaye, dans la région du  Centre-Est, a appris l’AIB, de source sanitaire.

Selon le Directeur de la prévention par les vaccinations (DPV), Dr Issa Ouédraogo, le Burkina Faso fait face à une épidémie de Poliomyélite depuis le début de l’année 2020.

Pour lui,  les cinq cas de Poliomyélite ont été enregistrés depuis  le  5 janvier 2020 dont le premier cas été notifié dans le district sanitaire de Ouargaye dans la région du  Centre-Est.

Dr Ouédraogo  s’exprimait mardi à Ouagadougou, au cours d’une rencontre d’information et de formation des  hommes et femmes de médias sur la situation épidémiologique de la maladie au Burkina Faso.

Il a expliqué que le renforcement de la surveillance  de l’épidémie a permis de détecter deux autres cas le 11 février à Ouargaye et à Bittou et  de deux autres cas également dans le district sanitaire de Bogodogo et de Kaya le 27 mai dernier.

A entendre le DPV, avec les cinq cas de poliovirus détectés, le Burkina rejoint ses voisins tels que le  Ghana, la Côte d’Ivoire, le Benin, le Togo, le Niger et le Mali dans la liste des pays en  épidémie.

Issa Ouédraogo a signalé que des actions de riposte  seront organisées dans les districts concernés pour vacciner les enfants de 0 à 59 mois avec un vaccin efficace contre  le virus de la poliomyélite qui circule pendant ses trois dernières années dans la région.

«Dès qu’un enfant est affecté par la maladie, il n’y a pas de  traitement spécifique seule la vaccination est le moyen le plus sûr pour prévenir l’infection au sein des populations», a-t-il confié.

M. Oudéraogo a souligné qu’environ cinquante mille enfants des localités de Ouargaye et de Bittou de la région du Centre-Est seront visés par la future campagne de vaccination contre la maladie.

Il a précisé que des estimations sont en  cours pour évaluer le nombre d’enfants dans les districts sanitaire de Bogodogo  dans la région du Centre et de Kaya dans le Centre-Nord.

Le DPV a,  par ailleurs, invité tous les parents à  faire vacciner leurs enfants «correctement et complétement» contre la poliomyélite au Burkina afin de les protéger de la maladie.

A l’écouter, la riposte contre la maladie a enregistré des succès dans le passé avec la progression des cas à 99% et par conséquent il faut redoubler la vigilance dans la lutte afin d’éviter un rebondissement de l’épidémie au Burkina.

Pour la communicatrice, Annick Sidibé, la poliomyélite est une maladie «très» contagieuse  causée par un virus appelé poliovirus.

Elle a noté que toute personne peut contracter la maladie mais les plus vulnérables sont les enfants de  moins de cinq  ans lorsqu’ils ne sont pas complètement vaccinés.

Annick Sidibé s’est enfin  appesantie sur, entre autres, l’historique   de la maladie au Burkina, le traitement et les actions entreprises dans le cadre de la riposte contre l’épidémie de poliomyélite dans le pays.

Agence d’information du Burkina

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Société, insécurité et politique se partagent la Une des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Société, insécurité et politique se partagent la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 18 juin 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè parvenus à l’AIB ce jeudi, abordent des sujets liés à l’insécurité, à la politique, sans oublier des faits de société.

Sous le titre: «Epreuves sportives du BEPC: Un échauffement avant les choses sérieuses», L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, rappelle que depuis le 1er juin, les élèves des classes d’examen ont repris les cours, après une suspension intervenue le 16 mars du fait du coronavirus.

Le même confrère fait observer qu’au tire de la session 2020 des concours de la fonction publique (professionnels et directs) «plus de 12 800 postes (sont) à pourvoir cette année».

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso (privé) affiche: «Concours directs de la Fonction publique 2020: 4 721 postes à pourvoir».

Pendant ce temps, Le Pays, autre quotidien privé, reprend à sa Une, les propos du Secrétaire général (SG) de l’Union syndicale des travailleurs du Burkina (USTB), Ernest Abdoulaye Ouédraogo qui déclare: «Nous ne nous inscrivons pas dans le syndicalisme putschiste».

Le même journal évoque le phénomène de l’insécurité, donnant la parole au maire de Karpala (Sud-est de Ouagadougou), Ibrahim Maré qui fait observer que «la situation géographique de notre arrondissement (…) et les activités qui s’y mènent, font qu’il y a des zones de non droit».

Au même moment, L’Observateur Paalga parle de la sécurité dans la région du Sahel mentionnant «Espoirs et inquiétudes des maires».

Le journal rapporte qu’après l’Est et le Nord, une délégation de l’Assemblée nationale conduite par le président Alassane Bala Sakandé, séjourne dans la région du Sahel, les 17 et 18 juin.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso arbore: «Bala Sakandé in situ au Sahel:  Pour rassurer les leaders religieux», là où le quotidien national Sidwaya titre: «Insécurité au Sahel: L’Assemblée nationale ouvre le débat».

Sidwaya aborde également les élections couplées (présidentielle et législatives) du 22 novembre prochain, mettant en exergue «une révision du Code électoral envisagé».

Selon le journal, lors de l’hebdomadaire conseil des ministres, tenu la veille à Ouagadougou, l’exécutif a examiné, entre autres dossiers, «la révision du Code électoral, la loi de finances rectificative, le lancement des concours de la Fonction publique et la mise en œuvre du Programme d’urgence pour le Sahel».

Agence d’information du Burkina

Burkina/Covid: le déficit budgétaire passe de 285  à  469 milliards FCFA  en 2020

Burkina- Economie

Burkina/Covid: le déficit budgétaire passe de 285  à  469 milliards FCFA  en 2020

Ouagadougou, 17 juin  2020(AIB)-A cause du Coronavirus, le déficit budgétaire du Burkina passe de 285,140 milliards  à  469,231 milliards de F CFA  en 2020, a-t-on appris.

«Nous sommes passés à  un déficit budgétaire  de 285,140 milliards  à  469,231 milliards de F CFA soit une dégradation de plus 64 % et dans le même le produit intérieur brut(PIB) nominal connait un déficit de 5, 31% », a  indiqué le ministre de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou.

D’après lui, l’épidémie de la Covid-19 intervenue depuis le 9 mars 2020 a «lourdement» impacter l’économie nationale en général et le budget national en particulier.

M.Dandjinou qui s’exprimait mercredi à Ouagadougou, à l’insu du Conseil des ministres a  noté la baisse des ressources propres et l’apparition de nouvelles priorités liées  à la riposte de la maladie à coronavirus.

Il a signalé que les recettes totales de la loi de finance initiale étaient de 2233 milliards 316 millions 662 mille FCFA contre 2038 milliards 850 millions 136 mille FCFA.

Le porte-parole du gouvernement a précisé le Conseil des ministres s’est penché sur une loi rectificative des ressources de l’Etat qui se chiffre à hauteur de 231milliards 350 millions 136 mille FCFA.

A l’écouter, quant aux dépenses, la loi de finance initiale était  de 2518 milliards 456 millions 662 mille francs FCA contre maintenant 2508 milliards 81 millions 562 mille F.CFA.

Remis Fulgance Dandjinou a affirmé que le budget rectificatif permettra de faire face aux mesures sociales annoncées par le président du Faso Roch Kaboré pour lutter contre la pandémie de la maladie à coronavirus.

Lors de son adresse au peuple le chef de l’Etat a mis en place un plan de  riposte et des mesures sociales de l’ordre de 369 milliards de FCFA.

Agence d’Information du Burkina

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