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Mouhoun/Réponse aux catastrophes humanitaires : Un exercice de simulation sur table tenu au profit des acteurs

Dédougou, 18 juin 2025 (AIB)- Le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga, a présidé, le mercredi 17 juin 2025, un exercice de simulation sur table du plan national multirisque de préparation et de réponse aux catastrophes et crise humanitaires au profit des acteurs clés impliqués dans la gestion des crises. Cette initiative est organisée par le SP/CONASUR avec le soutien financier du Projet HYDROMET.

L’exercice de simulation sur table du plan national multirisque de préparation et de réponse aux catastrophes et crise humanitaires visait principalement à renforcer la coordination entre les différentes parties prenantes, à clarifier les rôles et responsabilités et à tester l’efficacité des plans de réponse face à des scénarios prédéfinis.

Cette activité entre dans le cadre du Projet de renforcement de la résilience climatique au Burkina Faso (projet HYDROMET) qui a pour objectif de développer et d’améliorer les services hydrométéorologiques, climatiques et d’alerte précoce du pays et de les rendre plus accessibles aux secteurs et communautés visés.

La simulation a permis aux participants de se familiariser avec les procédures et d’améliorer leur réactivité en cas de crise.

L’événement a débuté par une introduction sur l’importance de la préparation face aux catastrophes naturelles et aux crises humanitaires.

Pour le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga, le défi de réduire considérablement les effets des catastrophes et de faire de la réduction des risques de catastrophes une réalité.

Pour lui, une préparation pour une réponse appropriée n’a jamais été aussi urgent et impérieux pour les pays comme le nôtre, et ce, conformément aux orientations stratégiques du Cadre d’action de Sendai (2015-2030).

« C’est la raison pour laquelle le gouvernement, à travers le Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR), a initié depuis 2013, une planification anticipée des actions de préparation et de réponse aux urgences au Burkina Faso par le biais de l’élaboration des plans de contingence (national, régional, provincial et communal) », a-t-il expliqué.

Le gouverneur a souligné que le plan de contingence national qui sera simulé à Dédougou est un document qui se veut un outil de préparation, d’anticipation et de plaidoyer pour la mobilisation des ressources.

M. Bassinga, a ajouté également que le plan a pour objectif de fédérer les énergies de l’ensemble des acteurs en charge de la gestion des urgences dans l’optique d’une préparation optimale et d’une gestion efficace des chocs.

La première autorité régionale, a salué l’exercice de simulation qui est une bonne occasion pour les acteurs de mieux s’approprier le dispositif institutionnel.

« C’est aussi l’occasion pour chaque acteur de se faire une idée de la coordination des situations d’urgence, de mettre en exergue les forces, faiblesses, opportunités et vulnérabilités, dans le seul but de sauver des vies et d’atténuer les souffrances des populations vulnérables qui sont les plus exposées aux catastrophes et crises humanitaires », a-t-il dit.

De l’avis du Secrétaire permanent du Conseil national des secours d’urgence et de réhabilitation (SP/CONASUR), Soumaïla Zorome, le plan est un document important qui entre dans le dispositif national de prévention et de gestion de catastrophes au Burkina Faso.

« Il s’agit pour l’ensemble des acteurs nationaux de décliner sur une période de cinq ans les crises et les chocs susceptibles de survenir dans notre pays, faire une évaluation sur leur périodicité ainsi que les conséquences sur les populations et sur l’économie nationale » , a expliqué le SP/CONASUR.

Les participants, regroupés par secteurs d’intervention, ont été invités à discuter des actions à entreprendre dans chaque scénario.

Les échanges ont permis de mettre en lumière les forces et les faiblesses des dispositifs actuels, tout en soulignant l’importance d’une communication fluide entre les différents acteurs, identifier des lacunes dans les protocoles existants et proposer des améliorations concrètes.

Des recommandations ont émergé, notamment la nécessité de renforcer la formation continue des intervenants et d’améliorer les infrastructures de communication.

En outre, l’engagement des autorités locales et des organisations non gouvernementales a été salué comme un élément clé pour une gestion efficace des crises.

Après la simulation sur table, les activités reprendront le jeudi 19 juin 2025 avec une simulation sur le terrain en présence des membres du gouvernement et des gouverneurs de région.

Agence d’information du Burkina
SB/hb/ar

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