Accueil Blog Page 993

Burkina : La croix rouge outille une trentaine de journalistes sur son rôle humanitaire

Burkina-Organisation-Formation-CICR

Burkina : La croix rouge outille une trentaine de journalistes sur son rôle humanitaire

Ouagadougou, 3 juil. 2021 (AIB)- Le Comité international de la Croix rouge (CICR)  a formé vendredi, une trentaine de journalistes sur son rôle humanitaire en situation de conflits ou de violences dans le monde et au Burkina Faso.

«Il est aussi important que les médias et les générations de médias nous connaissent et comprennent notre mode opératoire, nos préoccupations  et nos réponses prioritaires aux personnes affectées par les situations de conflits », affirmé le chef de la délégation du Comité international de la Croix rouge (CICR) au Burkina Faso, Laurent Saugy.

Selon lui, la rencontre va permettre d’échanger avec les journalistes sur le rôle  que joue son organisation humanitaire dans une situation de précarité au Burkina et dans le monde entier.

M. Saugy s’exprimait vendredi à Ouagadougou, à l’occasion d’un atelier de sensibilisation et d’information, au profit d’une trentaine de journalistes sur le rôle humanitaire du CICR.

Il a expliqué que  les médias vont contribuer à donner de la voix aux personnes affectées par les situations de violences au sein d’une société civile «extrêmement»  active au Burkina Faso.

Les participants sont issus des régions du Centre, des Hauts Bassins, de la Boucle du Mouhoun et du Poni  dans l’objectif de mieux s’imprégner le rôle de CICR.

«Je dois vous avouer que le rôle des médias est  extrêmement important dans cette configuration de manière à transmettre les préoccupations du CICR qui sont exclusivement humanitaires »,  a précisé  Laurent Saugy.

A cet effet, la coordinatrice de la communication / prévention du CICR,  Mme  Yaméogo P  Emeline, s’est appesantie entre autres  sur  l’historique, les composantes, les principes fondamentaux, le mandat et les axes d’intervention de l’organisation internationale dans le pays.

Elle a aussi fait cas du droit international humanitaire (DIH) dans les situations de conflits armés ou de violences.

La coordinatrice  de la communication, de la prévention des principes fondamentaux  et valeurs humanitaires de la Croix rouge burkinabè, Léa Balima/Nikièma est revenue sur les missions, le fonctionnement et les assistances de sa structure  au profit des populations.

Pour la communicatrice, Eveline Nitièma, de la Fondation  hirondelle, un vocabulaire de la  CEDEAO existe  concernant l’emploi de certains mots dans la rédaction des articles de presse relatifs aux attaques terroristes.

Elle a  par ailleurs exhorté aux hommes et femmes des médias  à un usage rationnel de ces mots pendant leurs émissions et écrits.

Pour sa part,  le communicateur,  Daouda Sawadogo, de la Croix rouge burkinabè  a montré aux participants les premiers gestes de secours pour sauver des populations en cas de malaises qui conduisent souvent à la mort.

Notons que le CICR est active depuis une quinzaine d’’années au Burkina Faso  alors que la croix rouge burkinabè souffle sa 61e bougie  en ce mois de juillet 2021.

Au terme de la rencontre, le CICR a lancé la deuxième édition du concours de reportage humanitaire intitulé «L’accès des populations déplacées à des soins de santé de qualité».

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

 

 

 

 

 

 

Résultats du BEPC session 2021 dans le Nahouri: 813 admis sur 3405 (23,88%)

Résultats du BEPC session 2021 dans le Nahouri: 813 admis sur 3405 (23,88%)
Pô, 05 juillet 2021(AIB)-Les deniers résultats du second tour du BEPC session de 2021 ont été tous proclamés en fin de matin de ce lundi 05 juillet 2021 dans les 10 jurys que compte la province du Nahouri.
Au total 3 405 candidats ont répondu présents dont 1 741 garçons et 1 664 filles.
Les résultats de l’ensemble des 10 jurys ont donné les statistiques suivantes : 813 admis dont 492 garçons et 321 filles soit un taux de 23,88%.
Le meilleur élève s’appelle Zongobou Akonia Michel et vient du lycée départemental de Tiebele avec 17,04 il s’est suivi de Nikièma Abdoul Rahim de CP Al Rayame avec 15,77.
Des 10 jurys, le jury 4 de Pô se positionne premier avec 33,72% et le jury de Kampala avec 16,77%, ferme la manche.
Agence d’information du Burkina
Hamidou Koudougou OUENA

Nahouri: 15 210 œufs impropres à la consommation incinérés

Nahouri: 15 210 œufs impropres à la consommation incinérés
Pô, 05 juillet 2021(AIB)-La Direction provinciale des Ressources animales et halieutiques du Nahouri a incinéré lundi, 15 210 œufs impropres à la consommation, a constaté un journaliste de l’AIB.
Suite à une information anonyme parvenue le 01 juillet 2021 de ce qu’un commerçant transiterait la ville de Pô avec des œufs impropres à la consommation en destination de Ouagadougou, la Direction provinciale des Ressources animales et halieutiques du Nahouri avec l’appui de la Police nationale, a saisi lesdits œufs qui ont été incinérés ce lundi 05 juillet 2021.
 
Le Directeur provincial des Ressources animales et halieutiques du Nahouri Tasseré Kaboré a saisi l’occasion pour féliciter les populations pour leur collaboration.
 
Il a invité les commerçants à se mettre en règle avant l’exportation des œufs et de la volaille au Burkina Faso.
Agence d’information du Burkina
Hamidou Koudougou OUENA
AIB-Pô.

Passoré : Des citoyens ont protesté contre l’aggravation de la situation sécuritaire

Les marcheurs ont pris d’assaut l’axe Yako-Ouahigouya boquant ainsi la circulation.

Passoré : Des citoyens ont protesté contre l’aggravation de la situation sécuritaire

Yako, (AIB)- A l’appel du chef de file de l’opposition politique Burkinabè(CFOP), la marche contre la dégradation de la situation sécuritaire a eu le dimanche 4 juillet 2021, à Yako. Le 1er vice-président du Congrès du peuple et du progrès ( CDP), Achille Marie Joseph Tapsoba y était pour soutenir ses camarades militants du Passoré.

Annoncée à 10 heures, c’est finalement à11 heures que le top de départ de la marche de protestation contre l’insécurité organisée par l’opposition politique burkinabè a été donné, ce dimanche 4 juillet 2021 sur le terrain de l’école Yako-mixte de Yako.

Venus de Ouagadougou et de l’ensemble des 9 communes que compte la province du Passoré, les marcheurs, ont, avec des banderoles et flyers du drapeau national, arpenté les rues de Yako pour dénoncer l’insécurité grandissante dans le pays des hommes intègres.

Sur ces banderoles l’on pouvait lire «  Mobilisons-nous autour de nos FDS et de nos VDP pour vaincre le terrorisme », « Stop à la corruption », « stop à la gabegie de nos ressources », « Mon général (Gilbert Diendéré), tout le Passoré vous soutien».

Ils ont marqué une halte au niveau du rondpoint des martyrs pour entonner l’hymne national.

Au cours de la marche qualifiée de silencieuse et de pacifique, la foule sortie pour la circonstance est partie de l’école Yako-mixte pour déboucher sur la route de Ouahigouya, en passant par le rondpoint du Centre médical avec antenne médicale de Yako, le rondpoint de la mairie de Yako avant de rejoindre le Haut-commissariat du Passoré où les attendait déjà une délégation composée des plus hautes autorités administratives et sécuritaires de la province conduite par le Haut-commissaire du Passoré, Issiaka Segda.

Devant celui-ci, le secrétaire général du Congrès pour la démocratie et du  progrès (CDP), Maxime Saba a lu le message du CFOP à cette occasion avant de le lui transmettre.

Ce manifestant a crier son ras-le-bol contre l’insécurité.

Dans ce message, le SG du CDP section Passoré a indiqué que cette marche se veut une réponse aux sempiternelles attaques terroristes qui ont  endeuillé  le peuple burkinabè, en l’occurrence les forces de défense et de sécurité (FDS).

Au regard des conséquences jugées dramatiques des attaques terroristes, l’opposition burkinabè réclame urgemment entre autres, la dotation conséquente des FDS en matériels adéquats notamment des aéronefs, la mise en place d’un dispositif pour une réponse rapide aux appels à l’aide des VDP et des populations en cas d’urgence.

Elle préconise aussi la mise en place d’un fonds spécial pour une aide d’urgence aux déplacées internes, une meilleure prise en charge des soldats au front et souhaite le prélèvement d’un montant forfaitaire sur les émoluments des membres du gouvernement, des directeurs des sociétés d’Etat et des membres du Parlement pour soutenir la lutte contre le terrorisme.

Il a par la suite laissé entendre que les FDS pourraient désormais compter sur l’opposition pour mettre fin aux actes barbares des forces du mal.

Issiaka Segda( en Complet bleu) recevant le message de l’opposition de Maxime Saba,après la marche.

«Aujourd’hui, les  VDP ont la reconnaissance du peuple burkinabè pour le sacrifice dans le combat contre l’insécurité pour sauver la patrie en perdition. » a poursuivi M.Saba.

Selon lui, pendant le 1er  mandat du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a-t-il déploré, le Burkina Faso a enregistré officiellement plus de 1300 morts et plus de 1 200 000 déplacés internes.

Il est donc à craindre, a renchéri Maxime Saba que le second mandat soit pire que le premier, car depuis le début de l’année 2021, a-t-il ajouté, nous sommes déjà à plus de 500 morts.

Après avoir remis leurs doléances au Haut-commissaire du Passoré, Issiaka Sedga, celui-ci leur a promis de le transmettre à qui de droit, tout en remerciant des marcheurs pour leur sens élevé du civisme.

Agence d’information du Burkina

Zézouma Elie SANOU

( AIB-Passoré)

 

 

Marche et politique en couverture  des journaux  burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Marche et politique en couverture  des journaux  burkinabè

Ouagadougou, 5 juil. 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè  lus par l’AIB ce lundi, commentent largement les premières journées de redevabilité de l’Assemblée nationale qui se sont déroulées du 1er au 4 juillet 2021 dans la ville de Bobo Dioulasso, sans oublier les marches-meetings de l’opposition des 3 et 4 juillet pour soutenir les Forces de défense et de sécurité (FDS) dans la lutte contre  le terrorisme au Burkina Faso.

«Marches-meetings péril sécuritaire : Pari réussi à Ouagadougou », arbore à sa Une, le doyen des quotidiens privés du  Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Le  journal privé rapporte que des marcheurs ont répondu à l’appel de l’Opposition politique, lors de ses journées de manifestation le samedi 3 juillet et le dimanche 4 juillet 2021 dans plusieurs villes du Burkina.

A l’en croire,  ils étaient plusieurs milliers de personnes à marcher pour dénoncer la dégradation de la situation sécuritaire et exiger le retour de la paix dans le pays.

De son avis,  les marcheurs sont sortis massivement  dans la capitale  burkinabè pour exprimer leur ras-le bol à face à  la situation d’insécurité.

Le quotidien privé laisse lire également  à sa Une : «Le général Eddie met Roch en joue» et «A Kaya, KDO (Kadré Désiré Ouédraogo, Ndlr) était aux côtés  des marcheurs».

De son côté,  le journal privé Le pays titre : «Marche contre l’insécurité au Burkina : Le CFOP réclame des états généraux sur la sécurité».

A le ( journal) lire, l’opposition politique est sortie dans la matinée du 3 juillet 2021 pour effectuer une marche dite «silencieuse » pour dire non à la mal gouvernance dans le secteur de la sécurité et soutenir les Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) dans la lutte contre le terrorisme.

Il explique que devant une foule amassée à la place de la Nation,  le chef de file de l’opposition, Eddie Komboïgo et ses pairs ont réclamé «urgemment» des états généraux sur la sécurité.

Le  confrère signale aussi qu’il y a eu une «forte» mobilisation dans les villes de Bobo Dioulasso et de Kaya, avant de relever que c’est « un signal fort à prendre au sérieux » dans la lutte contre «les forces du mal ».

Quant au quotidien national Sidwaya, il note à sa manchette : «Crise sécuritaire :  l’Opposition  exige des assises nationales ».

Pour le journal public,  l’opposition demande au gouvernement de prendre des mesures «fortes» pour ramener la paix et la sécurité au Burkina Faso.

Pour sa part,  l’Express du Faso  montre à sa Une : « Marche -meeting des 3 et 4 juillet : Nous ne voulons plus de morts du fait des attaques terroristes ».

Le quotidien privé  édité, à Bobo Dioulasso a souligné que  les marcheurs étaient nombreux pour accompagner  l’opposition dans sa marche et  manifester leur mécontentement contre les attaques terroristes  au Burkina.

Sous un autre registre, le même journal mentionne à sa manchette : «Journées de redevabilité de l’Assemblée nationale : Bala Sakandé exprime sa satisfaction du travail accompli ».

D’après L’Express du Faso, le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé s’est réjoui du travail accompli de son institution, lors des journées de redevabilité tenues du  jeudi  1er au dimanche  4 juillet 2021 dans la ville de Bobo Dioulasso.

Dans la même dynamique, L’Observateur Paalga  écrit : «Premières journées de redevabilité : Bobo  dans l’action parlementaire de terrain ».

Il  soutient  que la rencontre de Bobo Dioulasso  intitulée «Culture de la redevabilité, un impératif pour un parlement de proximité », a porté sur la relance du Grand -Ouest.

Toujours à ce sujet, Le quotidien privé Le Pays et  public Sidwaya   publient respectivement à leur première page : «Un parlement qui n’est pas proche de la population, est vouée à l’échec Alassane Bala Sakandé, président de l’Assemblée nationale et «Journées de redevabilité de l’Assemblée nationale : La population n’attendait que ça», dixit Alassane Bala Sakandé.

Pour ces deux journaux, les échanges avec les populations vont permettre de faire remonter leurs préoccupations à qui de droit.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

Marche contre l’insécurité dans le Yagha :près d’un millier de personnes ont marché à Sebba 

Marche contre l’insécurité dans le Yagha

 

Près d’un millier de personnes ont marché à Sebba 

 

La Coalition des Organisations de la société civile (OSC) du Yagha dénommée ¨Yagha umma¨ a organisé une marche pacifique pour dire non au terrorisme le dimanche 4 juillet 2021 a Sebba chef-lieu de la province.

 

Dès 8 heures, les responsables de la coalition des Organisations de la société civile (OSC) du Yagha dirigée par Amadou Djibo par ailleurs président de la section provinciale du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) du Yagha ont pris d’assaut au rond-point des pneus, lieu habituel de rencontre. Avant de battre le pavé, les organisateurs ont rappelé les consignes qui ont consisté à éviter tout désordre ou dérapage lors de la marche. Prévu pour 9 heures, c’est finalement à 9 heures 30 minutes que le top de départ a été donné. La population est sortie nombreuse. Selon les organisateurs, près de mille personnes ont répondu présent à l’appel.

Arrivé au haut-commissariat, les marcheurs ont été accueillis par le premier responsable des lieux Adama Conseiga accompagné des responsables des services provinciaux et du maire de la ville de Sebba Hamadi Boubacar. Amadou Djibo a salué et félicité les autorités de leur disponibilité à recevoir les marcheurs de Sebba malgré un dimanche. Après avoir lu le contenu du message, il l’a remis à monsieur le haut-commissaire.

A en croire Amadou Djibo les doléances se résument en 7 points à savoir, doter les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de moyens conséquents, bitumer la route nationale 24 (RN24) Dori-Sebba, procéder à la réouverture des sites d’orpaillage sans délais à savoir Solhan et Tambiri. « En plus, il faut accompagner d’avantage les PDI en vivre mais aussi les autres populations, faire parvenir des vivres en quantité et en qualité aux populations de Mansila en cette saison hivernale, prendre des mesures nécessaires pour le retour de tous les services de l’Etat dans les différentes communes du Yagha en y installant des FDS à Titabé, Tankougounadié et à Solhan et enfin s’organiser pour le retour des déplacés, internes dans leur village d’origine », a-t-il expliqué.

Le haut-commissaire du Yagha Adama Conseiga a reçu le message et il a promis de le remettre à qui de droit. A l’issue de la remise de la plateforme, les marcheurs sont revenus au point de départ. Amadou Djibo a salué les marcheurs pour la forte mobilisation. « Notre province est actuellement la plus touchée par l’insécurité dans la région du Sahel. C’est en se mobilisant que nous pouvons nous faire entendre. Il se dit également satisfait parce que près de mille personnes ont répondu présent à l’appel » a-t-il conclu.

                                                                         Mamoudou Ali MOGOBIRI                                                                                       

                                                                                  AIB/YAGHA

L’Arabie Saoudite prête plus de 9 milliards de FCFA au Burkina pour la construction d’un hôpital

Burkina-ArabieSaoudite-Coopération-Santé

L’Arabie Saoudite prête plus de 9 milliards de FCFA au Burkina pour la construction d’un hôpital

Ouagadougou, 5 juillet 2021 (AIB)-L’Arabie Saoudite a accordé un prêt de plus de 9 milliards de FCFA au Burkina Faso, pour la construction d’un hôpital à Manga (Centre-sud, 100km, 300 lits), a appris l’AIB lundi.

Le Fonds saoudien de développement va prêter 17 millions de dollars américains soient près de 9 milliards 388 millions de FCFA au Burkina Faso pour la réalisation de la phase II de la construction du Centre Hospitalier Régional (CHR) de Manga dans le centre-sud du pays, selon un communiqué parvenu à l’AIB.

La durée de ce prêt est de 25 ans, dont 5 ans de différé d’amortissement pour un intérêt de 2% par an, précise le communiqué.

Le CHR de Manga est financé conjointement par le Fonds Saoudien de développement (FSD), le Fonds koweitien pour le développement économique arabe (FKDEA) et l’Etat burkinabè, à hauteur de 14 milliards de francs CFA, selon le service de communication de la Primature.

Le Premier ministre Christophe Dabiré qui a lancé le 1er décembre 2019, les travaux de construction de l’hôpital, a constaté sur place le 10 octobre 2020, que le chantier était avancé de 20% contre 50% attendu.

«Je suis là pour encourager les entrepreneurs à accélérer les travaux, car je sais que le chantier n’est pas bien avancé. Maintenant, nous ne pouvons plus prétexter qu’il y a le coronavirus pour ne pas travailler. Je souhaite que les financements soient disponibles, pour que les entrepreneurs ne souffrent pas de délais de paiement », avait déclaré le chef du gouvernement, cité par son service de communication.

L’hôpital est construit sur une superficie de 50 hectares et comportera 35 infrastructures organisées en trois sections, à savoir : le plateau technique (bloc opératoire, imagerie, laboratoire, banque de sang) ; le plateau médical (urgences médicales et chirurgicales, médecine générale, maternité, pédiatrie, psychiatrie) et la section hospitalisation, avec une capacité d’environ 300 lits, d’après la précédente source.

Agence d’Information du Burkina

kar/mss/ata/ak

Photos d’archive: Primature

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Koulpelogo : Deux présumés cambrioleurs aux arrêts

Koulpelogo : Deux présumés cambrioleurs aux arrêts
Ouargaye, 05 juillet 2021(AIB)- Suite aux multiples cambriolages au marché central de Ouargaye, deux présumés cambrioleurs ont été arrêtés, a appris lundi l’AIB auprès du commissaire central de la ville Ousmane Kafando.
M. Kafando a indiqué que les premiers faits remontent au mois de mars ou une boutique de portables située dans le même marché a été cambriolé.
Des enquêtes ont été diligentées et ont permis d’appréhender deux individus et une troisième personne qui n’est autre que le cerveau serait en fuite avec le gros du butin.
Ces individus qui sont tous natifs de Ouargaye ont reconnu leur forfait , sauf qu’aucun lien n’est établi pour le moment avec le cambriolage de la nuit du 11 au 12 mai qui avait fait une quinzaine de boutiques visitées, selon le commissaire Ousmane Kafando.
L’officier a appelé les populations à une franche collaboration avec les Forces de défense et de sécurité pour plus de sécurisation des biens et des personnes dans cette localité .
En attendant, les présumés malfrats seront conduits devant le Procureur à Tenkodogo dans les jours à venir.
Boureima PAFADNAM
ATTENTION : Photos d’archive et d’illustration.

Marche et politique en couverture  des journaux  burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Marche et politique en couverture  des journaux  burkinabè

Ouagadougou, 5 juil. 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè  lus par l’AIB ce lundi, commentent largement les premières journées de redevabilité de l’Assemblée nationale qui se sont déroulées du 1er au 4 juillet 2021 dans la ville de Bobo Dioulasso, sans oublier les marches-meetings de l’opposition des 3 et 4 juillet pour soutenir les Forces de défense et de sécurité (FDS) dans la lutte contre  le terrorisme au Burkina Faso.

«Marches-meetings péril sécuritaire : Pari réussi à Ouagadougou », arbore à sa Une, le doyen des quotidiens privés du  Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Le  journal privé rapporte que des marcheurs ont répondu à l’appel de l’Opposition politique, lors de ses journées de manifestation le samedi 3 juillet et le dimanche 4 juillet 2021 dans plusieurs villes du Burkina.

A l’en croire,  ils étaient plusieurs milliers de personnes à marcher pour dénoncer la dégradation de la situation sécuritaire et exiger le retour de la paix dans le pays.

De son avis,  les marcheurs sont sortis massivement  dans la capitale  burkinabè pour exprimer leur ras-le bol à face à  la situation d’insécurité.

Le quotidien privé laisse lire également  à sa Une : «Le général Eddie met Roch en joue» et «A Kaya, KDO (Kadré Désiré Ouédraogo, Ndlr) était aux côtés  des marcheurs».

De son côté,  le journal privé Le pays titre : «Marche contre l’insécurité au Burkina : Le CFOP réclame des états généraux sur la sécurité».

A le ( journal) lire, l’opposition politique est sortie dans la matinée du 3 juillet 2021 pour effectuer une marche dite «silencieuse » pour dire non à la mal gouvernance dans le secteur de la sécurité et soutenir les Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) dans la lutte contre le terrorisme.

Il explique que devant une foule amassée à la place de la Nation,  le chef de file de l’opposition, Eddie Komboïgo et ses pairs ont réclamé «urgemment» des états généraux sur la sécurité.

Le  confrère signale aussi qu’il y a eu une «forte» mobilisation dans les villes de Bobo Dioulasso et de Kaya, avant de relever que c’est « un signal fort à prendre au sérieux » dans la lutte contre «les forces du mal ».

Quant au quotidien national Sidwaya, il note à sa manchette : «Crise sécuritaire :  l’Opposition  exige des assises nationales ».

Pour le journal public,  l’opposition demande au gouvernement de prendre des mesures «fortes» pour ramener la paix et la sécurité au Burkina Faso.

Pour sa part,  l’Express du Faso  montre à sa Une : « Marche -meeting des 3 et 4 juillet : Nous ne voulons plus de morts du fait des attaques terroristes ».

Le quotidien privé  édité, à Bobo Dioulasso a souligné que  les marcheurs étaient nombreux pour accompagner  l’opposition dans sa marche et  manifester leur mécontentement contre les attaques terroristes  au Burkina.

Sous un autre registre, le même journal mentionne à sa manchette : «Journées de redevabilité de l’Assemblée nationale : Bala Sakandé exprime sa satisfaction du travail accompli ».

D’après L’Express du Faso, le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé s’est réjoui du travail accompli de son institution, lors des journées de redevabilité tenues du  jeudi  1er au dimanche  4 juillet 2021 dans la ville de Bobo Dioulasso.

Dans la même dynamique, L’Observateur Paalga  écrit : «Premières journées de redevabilité : Bobo  dans l’action parlementaire de terrain ».

Il  soutient  que la rencontre de Bobo Dioulasso  intitulée «Culture de la redevabilité, un impératif pour un parlement de proximité », a porté sur la relance du Grand -Ouest.

Toujours à ce sujet, Le quotidien privé Le Pays et  public Sidwaya   publient respectivement à leur première page : «Un parlement qui n’est pas proche de la population, est vouée à l’échec Alassane Bala Sakandé, président de l’Assemblée nationale et «Journées de redevabilité de l’Assemblée nationale : La population n’attendait que ça», dixit Alassane Bala Sakandé.

Pour ces deux journaux, les échanges avec les populations vont permettre de faire remonter leurs préoccupations à qui de droit.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 5 JUILLET 2021

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 5 JUILLET 2021

 

WASHINGTON – Le président américain Joe Biden a célébré dimanche lors de la fête nationale une Amérique qui a « pris le dessus » sur le Covid-19, tout en appelant ses compatriotes à se faire vacciner contre un virus qui n’a pas encore été « vaincu ».

 

MOSCOU – La Russie a enregistré de nouveaux records: elle a recensé dimanche son nombre de contaminations au Covid-19 le plus élevé depuis janvier, alors que les inquiétudes continuent de monter dans le monde face au variant Delta, qui pourrait entraîner une nouvelle vague de la pandémie.

 

LA HAVANE – La tempête tropicale Elsa s’abattait dimanche sur Cuba, où elle devrait sévir toute la journée de lundi, après avoir fait au moins trois morts ailleurs dans les Caraïbes.

 

SURFSIDE (Etats-Unis) – Le reste de l’immeuble qui s’est effondré en Floride le 24 juin, faisant 24 morts et 121 disparus, a été démoli dans la nuit de dimanche à lundi au moyen d’une explosion contrôlée, selon des images télévisées. Les autorités ont décidé de détruire ces restes instables de l’immeuble de douze étages de crainte qu’ils ne s’écroulent de façon incontrôlée lors du passage mardi de la tempête tropicale Elsa.

 

NEW YORK – La cyberattaque qui frappe depuis vendredi la société américaine Kaseya et ses clients est d’une telle ampleur qu’il pourrait s’avérer impossible de répondre à toutes les victimes individuellement, a averti dimanche le FBI.

 

NKANDLA (Afrique du Sud) – A l’expiration du délai imposé par la justice pour se rendre aux autorités, l’ex-président sud-africain Jacob Zuma a annoncé dimanche soir qu’il ne se constituera pas prisonnier, malgré une condamnation à de la prison ferme par la plus haute Cour du pays.

 

ADDIS ABEBA – Les autorités rebelles du Tigré ont affirmé dimanche accepter « un cessez-le-feu de principe » dans cette région du nord de l’Ethiopie, dont ils ont largement repris le contrôle, tout en posant des conditions qui rendent un accord formel difficile avec le gouvernement.

 

CITE DU VATICAN – Le pape François, 84 ans, a subi dimanche à Rome une intervention chirurgicale « programmée » pour une inflammation du côlon.

 

KANDAHAR – Les talibans se sont emparés dimanche du district-clé de Panjwai, dans leur ancien bastion de la province méridionale de Kandahar, après des combats nocturnes contre les forces afghanes, une nouvelle prise à l’approche du retrait total des troupes américaines.

 

SANTIAGO DU CHILI – Le processus de rédaction de la nouvelle constitution chilienne a démarré sous tension dimanche mais aussi avec la détermination de changer l’histoire du pays en élisant une aborigène Mapuche comme présidente de l’assemblée constituante.

 

PEKIN – Deux astronautes chinois ont effectué dimanche une sortie ensemble dans l’espace, la première sortie en tandem pour la Chine, afin de travailler sur la nouvelle station spatiale chinoise Tiangong.

 

ATAMI (Japon) – Des secouristes japonais étaient dimanche à la recherche d’éventuels survivants dans la localité côtière d’Atami, théâtre d’une énorme coulée de boue, grimpant sur des toits fissurés et fouillant des voitures projetées sur des bâtiments, alors que de nouvelles pluies s’abattaient sur la région.

 

MONTREAL (Canada) – L’armée canadienne va apporter un soutien aérien pendant deux semaines à la province de Colombie Britannique où quelque 180 incendies continuaient à faire rage après une vague de chaleur inédite, a indiqué dimanche le ministre de la sécurité publique Bill Blair.

 

LE CAIRE – Le porte-conteneur Ever Given, retenu depuis fin mars en Egypte après avoir bloqué le canal de Suez, sera libéré mercredi selon les termes d’un accord d’indemnisation entre le propriétaire et les autorités égyptiennes annoncé dimanche.

 

CITE DU VATICAN – Le pape François a annoncé dimanche qu’il se rendrait en Slovaquie du 12 au 15 septembre, après un passage-éclair dans la Hongrie de Viktor Orban où il devrait se contenter de célébrer une messe.

 

ARAKAPAS (Chypre) – Un énorme incendie a ravagé des pans entiers du massif forestier du Troodos à Chypre et coûté la vie à quatre personnes avant d’être quasiment maîtrisé dimanche, l’une des pires catastrophes de l’histoire récente de l’île méditerranéenne.

 

PERPIGNAN (France) – Réélue sans surprise à la tête du Rassemblement national (RN), la cheffe de l’extrême droite française Marine Le Pen a tenté de remobiliser son parti dimanche, après un échec aux dernières élections régionales qui freine son élan vers la présidentielle de 2022.

 

COTABATO (Philippines) – Au moins 45 personnes ont été tuées et des dizaines blessées dimanche dans l’accident d’un avion militaire transportant des troupes, qui s’est écrasé et a pris feu après avoir manqué la piste d’atterrissage dans le sud des Philippines, selon les autorités.

 

LILLE (France) – Les autorités françaises ont annoncé avoir secouru dimanche 78 migrants dans le détroit du Pas-de-Calais alors qu’ils tentaient de traverser la Manche pour rejoindre les côtes britanniques.

 

PARIS – Moët Hennessy (groupe LVMH) a indiqué dimanche qu’il reprendra « au plus vite » les livraisons de champagne en Russie, suspendues après un changement de loi nationale rendant obligatoire l’ajout de la mention « vin pétillant » au dos des bouteilles.

 

NEW YORK – Un Américain, champion dans l’art d’engloutir les hot dogs, a battu son propre record dimanche, en avalant 76 de ces sandwichs à la saucisse en 10 minutes lors d’une compétition à New York.

(afp)

Marche de l’opposition à Tenkodogo : Des manifestants remettent leurs revendications au Haut-commissaire

Burkina-Terrorisme-Marche

Marche de l’opposition à Tenkodogo : Des manifestants remettent leurs revendications au Haut-commissaire 

Tenkodogo, 4 juil. 2021 (AIB) – Des militants des partis membres du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) de Tenkodogo, ont marché, ce dimanche, pour protester contre l’aggravation de la situation sécuritaire au Burkina Faso, avant de remettre leurs revendications au Haut-commissaire,  a constaté l’AIB.

 

C’est aux environs de 9h, le dimanche 4 juillet 2021, que les marcheurs, militants des partis membres du chef de file de l’opposition politique (CFOP) de Tenkodogo, ont quitté la place de la Nation «Yennenga», point de départ de leur marche, qui a enregistré une faible mobilisation des militants (es).

A pieds, sur des motos ou en voitures, des porteurs des banderoles devant, les marcheurs ont emprunté la route nationale (RN 16), pour rallier le haut-commissariat de Tenkodogo, où les attendait le haut-commissaire de la province du Boulgou, Boukari Sawadogo, à qui ils ont remis leur message qui contient 9 points de revendication.

Dans le message l’on retient l’opposition prend acte des changements intervenus dans la soirée du mercredi 30 juin avec le remaniement du gouvernement.

Elle salue la nomination d’un militaire pour l’assister dans ses fonctions.

«En rappel, le chef de l’Etat a déjà occupé ces fonctions par le passé avec des résultats négatifs. Aussi l’opposition politique espère-t-elle que cette fois ci, il pourra obtenir de meilleurs résultats pour le bonheur de nos braves populations. C’est tout le bien que nous pussions lui souhaiter», peut-on lire dans le message remis à l’autorité provinciale.

Le haut-commissaire de la province du Boulgou, Boukari Sawadogo a reçu le message des marcheurs

En recevant le message des marcheurs, le haut-commissaire de la province du Boulgou, Boukari Sawadogo a, au nom du gouverneur de la région du Centre-Est, félicité et remercié les militants du CFOP pour cette marche pacifique qui s’est déroulée dans la discipline et dans un esprit de fraternité. Il s’est engagé à transmettre le message à qui de droit.

Le porte-parole des marcheurs, par ailleurs, secrétaire général provincial du Congrès pour la démocratie et le progrès (SGP/CDP), Moumouni Kéré, a  rappelé au président du Faso, Rock Marc Christian Kaboré, le serment qu’il a fait de protéger la population du Burkina Faso.

M. Kéré dit être satisfait de la mobilisation. «Même si nous n’étions que deux à marcher, nous sommes fiers de savoir qu’il y a des gens qui prennent leur courage en main pour demander qu’il y ait des changements et qu’on se penche sur les victimes du terrorisme».

Selon lui, la manifestation se voulait une interpellation pour dire que la province ou Tenkodogo n’est pas exempte de toute attaque.

« Nous voulons ainsi conscientiser la population sur le fait que ce qui arrive aux autres provinces peut arriver au Boulgou. De ce fait, la mobilisation importe peu», a déclaré, Moumouni Kéré.

Agence d’information du Burkina

Bougnan NAON

Tapoa : La marche contre l’insécurité n’aurait pas eu lieu à cause d’un deuil

Tapoa : La marche contre l’insécurité n’aurait pas eu lieu à cause d’un deuil

Diapaga, 04 juillet 2021(AIB)-La marche contre l’insécurité n’aurait pas eu lieu dans la Tapoa, parce que l’organisateur principal Diabindo Ouoba a perdu son frère dans la nuit du 2 au 3 juillet 2021, a appris l’AIB.

Dans la Tapoa, la marche n’a pas eu lieu ni le 3 ni le 4 juillet 2021, comme annoncé par l’opposition.

Selon nos informations, les marcheurs ont eu l’autorisation de la mairie mais se seraient démobilisés au dernier moment car l’organisateur principal Diabindo Ouoba a perdu son frère dans la nuit du 2 au3 juillet à l’hôpital Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou.

Victime d’un accident de circulation il y a quelques jours, le défunt a été inhumé le 3 juillet, toute chose qui aurait démobilisé, les marcheurs.

Agence d’information du Burkina

 

Gnagna : Des manifestants dénoncent la dégradation du climat sécuritaire

Gnagna : Des manifestants dénoncent la dégradation du climat sécuritaire

 Bogandé, 04 juillet 2021(AIB)- Des manifestants ont arpenté les rues de la ville de Bogandé ce dimanche 4 juillet 2021,  à l’appel du chef de file de l’opposition politique (CFOP) burkinabè. Ils sont allés remettre leur message au Haut-commissaire de la Gnagna.

 C’est autour de 9 heures 03 minutes que la marche du CFOP contre l’insécurité a débuté à Bogandé. Le répondant du CFOP à Bogandé Djingri Fidel Diabouga et les manifestants ont arpenté les artères de la ville de Bogandé réclamant de la part du gouvernement plus de d’actions dans la lutte contre l’insécurité.

« Soutien aux FDS, VDP et Koglweogo » ;  » Hommage aux victimes du terrorisme », tels  sont les messages que l’on pouvait lire sur les banderoles des marcheurs.

Après avoir parcouru les rues de la ville, ils ont convergé vers le haut-commissariat où ils ont été reçus par Laurent BADO, Haut-commissaire de la Gnagna. Tout en félicitant les manifestants pour la démarche, le haut-commissaire a promis transmettre leur message à qui de droit, dans un bref délai.

Pour Djingri Fidel Diabouga répondant du CFOP dans la Gnagna, c’est une satisfaction qui se dégage avec la mobilisation des populations venus des quatre coins de la province de la Gnagna.

«La marche s’est déroulée conformément à l’esprit du chef de file de l’opposition, de façon  pacifique et silencieuse» déclare le répondant du CFOP à Bogandé.

« L’objectif est de réclamer  une meilleure gouvernance pour plus de sécurité pour tous les citoyens burkinabè » a-t-il précisé.

Agence d’information du Burkina

Oyé Ardjima Yempabou TINDANO

Une vingtaine de personnes ont manifesté à Boulsa contre l’insécurité

Une vingtaine de personnes ont manifesté à Boulsa contre l’insécurité

Boulsa, 03 juillet 2021(AIB)-Moins d’une vingtaine de marcheurs  ont  emprunté la voie de Dargo à  partir du grand rondpoint de Boulsa pour rejoindre le haut-commissariat en passant par  le rondpoint dénommé  les Trois rues  qui est le croisement de la route Tougouri et Dargo, en vue de  remettre leur message  au Haut –commissaire de la province  ce jour 3juillet 2021.

‘’Soutien aux Forces de défense et de sécurité’’ ;                                                   ‘’Soutien aux personnes déplacées internes’’ ;                                                                  ‘’Non à la gabegie’’ ;                                                                                                 ‘’Non à la mal gouvernance’’… Tels  sont entre autres messages    contenus sur les banderoles des marcheurs.

La Haut –commissaire du Namentenga Anastasie Sawadogo/Sawadogo qui avait à ses côtés le secrétaire général de la province,  les responsables provinciaux de défense et de sécurité et du préfet du département a reçu le message  des marcheurs et leur a promis de le transmettre à qui de droit.

«Est-ce que vos activités se poursuivront demain ? » a demandé le Haut-commissaire aux responsables de la marche composés essentiellement des militants du parti du congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).

«Non», a rétorqué Damiba Raphaël secrétaire général  du parti.

Selon lui, la tension au sein du parti, la peur  de certaines personnes de marcher  explique la faible mobilisation.

«De même, la présence des leaders à la marche me réjouit à plus d’un titre», a fait savoir le Secrétaire général                                                                     Après cette remise, les marcheurs, pacifiquement ont rejoint leur base.

Agence d’information du Burkina

Jean-Baptiste DAMIBA   

 

 

Burkina : L’opposition appelle à l’organisation urgente des assises nationales sur la sécurité

Burkina : L’opposition appelle à l’organisation urgente des assises nationales sur la sécurité

Ouagadougou, 3 juillet 2021 (AIB)-L’opposition politique burkinabè a exhorté samedi le gouvernement à organiser urgemment des assises nationales sur la sécurité, afin de mettre fin aux attaques terroristes.

«L’opposition réitère sa disponibilité pour discuter de toutes les questions relatives à la sécurité de notre pays et appel donc à l’organisation urgente des assises nationales sur la sécurité», a indiqué le chef de file de l’opposition politique burkinabè Eddie Komboïgo.

Il s’exprimait ainsi le samedi 3 juillet 2021 à Ouagadougou, lors d’une marche nationale contre la multiplication des attaques terroristes dans plusieurs localités du pays.

Pour M. Komboïgo «pendant le premier mandat du président Roch Marc Christian kaboré, on a dénommé plus de 1 300 morts et 1 200 000 déplacés internes ».

«Il est à craindre que le second mandat ne soit pire que le premier. Car depuis le début de cette année nous déjà sommes à plus de 500 morts, lui qui a juré de protéger tous les Burkinabè et de défendre l’intégrité territoriale nationale ».

Le responsable en chef de l’opposition a réclamé entre autres dans l’urgence, la dotation conséquente des forces de défenses et de sécurité en matériels, notamment des aéronefs capable d’opérer nuitamment.

Il aussi demandé une mise en place d’un dispositif pour une réponse rapide aux appels  à l’aide des volontaires pour la défense de la patrie (VDP)  et des populations en cas d’urgence.

Par ailleurs elle souhaite la mise en place d’un fond spécial pour une aide d’urgence aux déplacés internes et des mesures d’accompagnement en faveur des veuves et des orphelins des forces de défenses et de sécurité (FDS) tombés au front.

En plus de cela il est demandé que cette mesure soit étendue aux familles des VDP morts pour la patrie.

Agence d’information du Burkina

MSS/ey/ata          

Burkina : Des citoyens dénoncent l’insécurité et la vie chère (micro-trottoir)

Burkina : Des citoyens dénoncent l’insécurité et la vie chère (micro-trottoir)

Ouagadougou, 03 juillet 2021(AIB)-«Roch gouverne mal le pays» ;  «Nous voulons récupérer nos terres des mains des djihadistes» ; «Les populations sont tuées comme des poules» ; «Tout est cher dans les marchés»… lisez le micro-trottoir que l’AIB a réalisé samedi à Ouagadougou, en marge de la marche contre la recrudescence des attaques terroristes.

YANOGO  Moctar, un commerçant de Pabré

«Nous sommes sortis parce que  Roch gouverne mal le pays. Les gens meurent, nos forces armées meurent. Pendant ce temps, Roch,  les ministres et les députés dorment à l’Assemblée.  Nous sommes  donc fatigués, nous voulons qu’ils dégagent».

 

OUEDRAOGO Kadidjata, 30ans

«Il y a la vie chère, Roch doit régler le problème de l’insécurité. Nous ne voulons plus assister à la mort impuissante de nos enfants. En plus, nous voulons avoir à manger aussi. Tout est devenu cher dans les marchés. Si il n’y a pas à manger, nous allons tous mourir».

 

KABORE Abdoulaye 47 ans, commerçant à Sankariaré

«Le motif de notre sortie aujourd’hui, c’est le même problème qui trouble le sommeil de tous les Bukinabè. Le Burkina Faso a perdu plusieurs de ses territoires à savoir l’Est, le Nord et le Sahel. Nous sommes sortis pour dire aux gouvernants que nous voulons récupérer nos terres des mains des djihadistes. Nous voulons aussi interpeller le président du Faso à redoubler d’efforts et à trouver des solutions à l’insécurité qui endeuille nos familles. Les militaires sont nos frères et je suis sûr que beaucoup sont mes petits frères. Nous demandons au gouvernement de bien les équiper afin qu’ils puissent défendre le pays et ne pas les laisser dans la misère et surtout face à la mort. Nos parents sont sans abris et n’ont pas à manger. C’est la misère. A l’heure où je vous parle, nous constatons tous la vie chère, tout est cher dans les marchés. Nous sommes en ville, parce qu’il y a des gens dans les campagnes. Il n’y a pas de patron en ville, ce sont les cultivateurs et les éleveurs qui nous font vivre ».

 

OUEDRAOGO Iliasse, commerçant

«Nous sommes sortis contre le président du Faso Roch Kaboré. Roch a prêté serment lors de son investiture. Il a juré de protéger tous  les Burkinabè. Mais nous avons vu que durant son premier mandat, les populations sont tuées comme des poules.  Les femmes, les enfants et les militaires meurent chaque jour durant son deuxième mandat aussi. Nous ne sommes plus d’accord avec Roch, il ne peut pas gouverner le pays.

Au temps de l’ancien président Blaise Compaoré et Gilbert Diendéré, même si on envoyait quelqu’un de venir toucher à un seul cheveu d’un Burkinabè, la personne n’oserait pas, et même s’il essaie, il n’y arriverait pas ».

 

CISSE Amadou

«Je suis sorti parce que le pays va mal. Les gens meurent chaque jour. Il y a l’insécurité partout. Je ne serai pas long, que le pays puisse retrouver la paix ».

CISSE Amadou

 

Jules

«Nous voulons que Roch essaie de faire une coopération avec la Russie qui peut quand même nous donner un support pour que nous puissions gérer notre pays.

Nous voulons aussi interpeller le président Roch que nous ne voulons pas être trahis. Nous  saluons le président pour son remaniement, mais il en reste à faire.Nous ne sommes pas contre le président Kaboré, nous voulons qu’il s’assume ».

Agence d’information du Burkina

Propos recueillis par Aminata OUEDRAOGO (Stagiaire)

 

 

 

 

Ouagadougou : Malgré son handicap moteur, Hamadou Cissé a participé à une marche à même le sol

Ouagadougou : Malgré son handicap moteur, Hamadou Cissé a participé à une marche à même le sol
Ouagadougou, (AIB)-Hamadou Cissé, malgré son handicap moteur, a participé samedi à même le sol, à la marche de Ouagadougou contre la multiplication des attaques terroristes dans plusieurs localités du Burkina Faso, a constaté l’AIB.
Hamadou Cissé justifie sa présence parmi les marcheurs parce que selon lui, la sécurité n’est pas assurée au Burkina Faso et beaucoup de personnes y meurent.
«Je suis sortie car je suis peiné par la situation de mon pays. Les souffrances sont telles que personne ne devrait rester à la maison aujourd’hui», a-t-il confié à une journaliste de l’AIB.
Agence d’information du Burkina

Manifestation à Kaya : «Les FDS et VDP ont trouvé un avocat à leur cause : peuple», les manifestants

Manifestation à Kaya

«Les FDS et VDP ont trouvé un avocat à leur cause : peuple», les manifestants

A l’image des manifestants des autres villes du Burkina Faso, ceux de la cité des cuirs et peaux ont battu le pavé pour interpeller le gouvernement sur la situation sécuritaire et le retour des personnes déplacées internes, le samedi 3 juillet 2021.

Malgré des intimidations des élus locaux (maire et député) de la province du Sanmatenga en vers les Personnes déplacées internes (PDI) de couper leurs provisions en vivres si toute fois elles participent  à la marche et des tentatives de corrompre des leaders des Organisations de la société civile (OSC), les populations de Kaya se sont mobilisées massivement pour exprimer leur ras-le-bol, le samedi 3 juillet 2021, pour fustiger la gestion de crise sécuritaire au Burkina Faso, en générale et dans la région du Centre-Nord, en particulier.

Un fait majeur est que les leaders provincial et communal et le Secrétaire général des OSC de Kaya, par ailleurs président de l’Appel de Kaya dit Katalan, qui avaient mobilisé les populations le samedi 25 juin dernier, étaient absents à ce 2e appel à manifestation. Nos tentatives de le joindre au téléphone(Katalan), sont restées vaines. Balais, spatules à to et à sauce, sifflets, fanfares, branches de Nimier, djembés et brassards rouges en mains, les manifestants, composés, entre autres, des membres de l’Association des jeunes démocrates pour la paix (AJDP),  des PDI et des femmes des Forces de défense et de sécurité (FDS), du rond-point de la femme, ont rallié le gouvernorat du Centre-Nord, en passant par le rond-point Naaba Oubri et la devanture de la gendarmerie nationale.

Parmi les marcheurs, figurent les candidats «malheureux» aux élections présidentielle et législative de 2020 du Mouvement AGIR ENSEMBLE, Kadré Désiré Ouédraogo (KDO) et Adama Ouédraogo (Sanmatenga). «Je suis venu à la marche pour apporter ma solidarité à toute les populations du Centre-Nord, en particulier et celles du Burkina, en générale pour dire nos douleurs et compassions à toutes les nombreuses victimes des attaques terroristes. Et, nous disons qu’il est temps que les Burkinabè se lèvent, après 5 ans de souffrance, afin de mettre fin à cette situation », a justifié KDO. Pour lui, le pays des hommes intègres doit être une contrée de paix et de sécurité et non un pays de déplacés internes, de misère, de corruption et de mauvaise gouvernance. C’est pourquoi, il a exhorté au gouvernement d’agir et vite pour sortir le Burkina Faso de cette situation. A entendre KDO, la solution à cette crise réside dans une gouvernance vertueuse et une unité nationale.

Plusieurs messages portent sur les 7 banderoles utilisées par les mécontents. On peut lire entre autres : «Hontes aux déserteurs, Solhan hier ! Demain à qui le tour», «Des officiers aux combats pas dans les salons. On a faim et on nous tue», «Le commandement en 1re ligne. Sanctions contre les sangsues» «Paix à nos martyrs et rompt rétablissement aux blessés» et «Tous ensemble pour un Burkina débout. Soutien et respect aux FDS et VDP !». La banderole des femmes des FDS est plus frappant : «Nous les femmes des FDS, nous avons marre de voir nos maris s’en aller sans espoir de revenir. Nous les femmes des FDS, nous avons le ras-le-bol de ces cercueils que vous nous ramenez à longueur de journée».

«Aujourd’hui, les FDS et VDP ont trouvé un avocat à leurs revendications pour de meilleures conditions d’engagements sur le théâtre des combats. Cet avocat, c’est le peuple burkinabè tout entier. Aujourd’hui, les cris et les pleures des veuves et orphelins du Burkina Faso vont résonner jusqu’aux portes de Kosyam»,  a déclaré le porte-parole des manifestants Zakaria Sana, alias Santé, devant les autorités locales.

Parmi les 9 revendications de l’Opposition politique lues par le porte-parole, figurent, notamment la dotation en urgente des FDS en matériels adéquats, la réponse rapide aux appels à l’aide des VDP et aux populations en cas d’urgence, la mise en place d’un fonds spécial pour une aide d’urgence aux PDI et l’opérationnalisation effective des mesures d’accompagnement en faveur des veuves et orphelins des FDS tombés au front.

A son tour, la représentante des femmes des FDS, Habiba Bambara/Thiombiano, avant de remette leur doléance aux autorités locales, a déclaré qu’elles sont fatiguées d’accompagner désespérément les cercueils de leurs maris à leurs dernières demeures. «Comment expliquez que des FDS qui ont reçu une formation sont tuées par des individus qui n’ont reçu aucune formation ? Que voulez-vous faire de vos armements lourds qui doivent être employé en temps de guerre ?», s’est-elle interrogée. De ce fait, elle a souhaité que le gouvernement prenne des mesures idoines pour remédier cette crise qui gangrène la vie des populations et particulièrement celle des FDS.

Après avoir reçu leur pétition, le haut-commissaire de la province du Sanmatenga, Auguste Kindo, a remercié les manifestants pour cette deuxième marche-meeting pacifique. Il a promis transmettre leurs deux messages (OSC et femmes FDS) à qui de droit. «Nous vous demandons de regagner vos domiciles en paix», a exhorté M. Kindo.

ARES/ata

Agence d’information du Burkina

Fada N’Gourma: les marcheurs dénoncent l’incapacité du gouvernement à tirer le pays du bourbier.

Fada N’Gourma: les marcheurs dénoncent l’incapacité du gouvernement à tirer le pays du bourbier.

 

Fada N’Gourma, 3 juillet 2021, sortis à l’appel du Chef de file de l’opposition politique (CFOP), ce samedi, des manifestants ont décrié « les misères » que vivent les Burkinabé avec la recrudescence des attaques terroristes.

Après avoir parcouru, de façon « pacifique et silencieuse » quelques artères de la ville, ils ont convergé vers le haut-commissariat du Gourma où ils ont adressé leur message au patron des lieux, Jean-Yves Béré. Un message dont la quintessence porte sur l’insécurité et ses répercussions sociales.

« Nous avons marché  parce que nous sommes suffisamment endeuillés, mais aussi parce que nous vivons la misère. Si eux à Ouagadougou ils pensent que tout va bien, qu’ils sachent que le Burkina Faso c’est aussi les provinces dans lesquelles les populations souffrent. Nous voulons, à l’occasion, traduire notre compassion aux Forces de défense et de sécurité (FDS), mais aussi aux Personnes déplacées internes (PDI) » a déclaré Michel Thiombiano, le répondant du CFOP à Fada N’Gourma.

Pour lui, l’horizon s’obscurcit davantage.  » Beaucoup de paysans ne pourront pas cultiver cette année du fait de l’insécurité. Qu’allons-nous manger demain? » s’est-il interrogé avant d’ajouter que le CFOP est en droit d’attirer l’attention du gouvernement sur cette situation « d’incertitude ».

Au sujet de la mobilisation, M. Thiombiano a coupé court:  » Même si nous étions cinq à marcher, ils sauront qu’il y a des gens qui ont encore le sens de l’honneur. Les marcheurs ne sont pas issus que des partis politiques, la société civile était également de la partie ».

Agence d’information du Burkina

J S/ata

BAZEGA/Marche Pacifique du CFOP: Timide mobilisation de la population.

BAZEGA/Marche Pacifique du CFOP: Timide mobilisation de la population.

 

Kombissiri, 03 juillet 2021(AIB)-Rassemblées à partir de 8h à la place du 2 juin, c’est aux environs de 9 h que les délégations des partis de l’opposition venues des 7 communes de la province ont débuté leur marche.

Sur une distance d’environ 3 km, les populations du Bazèga faiblement mobilisées, une centaine environ, ont marché dans la paix et le silence, empruntant la route nationale No 5 pour rallier le Haut-commissariat où les attendaient les autorités provinciales et communales.

Sur place, après la lecture du discours  du président du Chef de file de l’opposition l’honorable Eddie Komboïgo par Modeste Ouédraogo membre du bureau politique national du CDP, le message a été remis à Madame Francine Irma Zoungrana, Haut-commissariat de la province pour transmission au Président du Faso, Roch Kaboré.

Adrien Nikiema, le SG du CDP , section du Bazèga se dit satisfait de la marche qui s’est bien déroulée et invite le Président Roch Kaboré à prêter une oreille attentive aux propositions qui lui sont faites afin d’atténuer la souffrance des Burkinabè. Il a également salué et remercié les autorités de la province pour leur disponibilité à les recevoir dans la courtoisie.

Agence d’Information du Burkina

  1. Pascal TIENDREBEOGO

Dernières publications