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Burkina : La corruption a baissé après l’insurrection mais est remontée faute de sanction (Marius Ibriga)

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Burkina : La corruption a baissé après l’insurrection mais est remontée faute de sanction (Marius Ibriga)

Ouagadougou, 3 déc. 2021 (AIB)-Après l’insurrection, la corruption a baissé jusqu’au début 2017 mais comme la sanction, ne revenait pas, elle est remontée, a regretté vendredi le contrôleur général d’Etat Luc Marius Ibriga.

« Nous avons constaté après l’insurrection, une baisse de la corruption jusqu’en début 2017 parce qu’il y avait une nouvelle demande qui a vu le jour à savoir que ‘‘plus rien ne sera comme avant ‘’, a informé ce vendredi le contrôleur général d’Etat Luc Marius Ibriga.

Avec l’adoption « de la loi anti-corruption en 2015 (…) tous ceux qui étaient dans des actes de corruption ont pris du recul pour éviter de tomber sous le coup de la répression » a-t-il poursuivi.

« Mais s’étant rendu compte après, (les corrupteurs et les corrompus), que la sanction des actes de corruption, ne revenait pas, il y a eu une inflorescence de la corruption qui est remontée », a regretté le professeur de droit public à la retraite.

Le contrôleur général d’Etat Luc Marius Ibriga était l’invité de la rédaction du quotidien Sidwaya ce vendredi.

Il a salué « l’opération mains propres » annoncée par le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré dans son discours à la Nation du jeudi 25 novembre dernier.

Il a indiqué que l’Autorité supérieure du contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption (ASCE-LC), qu’il dirige, peut « établir la liste de tous ceux qui ont fait des malversations pour la transmettre au chef de l’Etat ».

« Nous l’avons déjà fait. Il suffit seulement de réactualiser », a-t-il affirmé.

Il a rappelé que de par le passé, l’ASCE-LC avait demandé qu’on l’envoie à l’avance, les noms des personnes qui doivent être nommées à des postes de responsabilité pour vérification de leur probité.

Cela afin d’éviter la nomination de personnes trainant « des casseroles ».

Ils n’ont reçu qu’un seul nom dont l’ASCE-LC après vérification avait jugé le dossier de ce dernier irrecevable pour occuper un poste de ministre.

Cette personne avait été proposée pour remplacer le ministre Tahirou Barry qui venait de démissionner de son poste du département de la culture en 2017.

Les journalistes de Sidwaya ont abordé plusieurs sujets avec leur invité de la rédaction

Finalement, c’était une autre personne qui avait occupé le poste de ministre de la culture en l’occurrence Issouf Sawadogo.

Selon Marius Ibriga, « s’il n’y a pas une opération mains propres qui emmène les uns et les autres à penser que la corruption ne peut pas être un mode d’acquisition ou d’enrichissement, cela veut dire que nous (…) allons aller vers une société plus injuste, donc plus violente ».

Le contrôleur général d’Etat a soutenu que dans les rapports de l’Autorité supérieure du contrôle d’Etat et de Lutte contre la corruption (ASCE-LC), ils ont « à plusieurs reprises souligné que l’impunité fait le lit de la corruption ».

« Aujourd’hui, sanctionner la corruption, c’est poser un acte qui remet la société dans le bon sens », a-t-il affirmé.

Dans le cadre de l’opération mains propres, le contrôleur général d’Etat et le procureur du Faso, près le Tribunal de Grande instance de Ouaga 1 ont été reçu il y a quelques jours, par le chef de l’Etat.

L’ASCE-LC à travers son premier responsable, a remis un document élaboré de concert avec le Réseau national de lutte Anti-corruption (REN LAC) au chef de l’Etat.

Le document porte sur les actions prioritaires à mener dans la lutte contre la corruption et les mécanismes pour arriver à une bonne gouvernance, a affirmé le Pr Ibriga.

« Le chef de l’Etat a promis de nous revoir avec le procureur pour les différentes orientations par rapport à l’action qu’il entend entreprendre dans ce domaine », a fait savoir le contrôleur général d’Etat.

L’intégralité de l’interview du contrôleur général d’Etat vous sera proposée très bientôt dans le quotidien public Sidwaya,  sur la web TV AIB et sur le site de l’Agence d’information du Burkina (AIB).

Agence d’information du Burkina

WIS/az

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 4 DECEMBRE 2021

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 4 DECEMBRE 2021

 

GENEVE – Un nombre toujours grandissant de pays signalaient vendredi des cas du variant du coronavirus Omicron qui, même si l’OMS dit n’avoir à cette heure pas connaissance de cas mortels, inquiète au point que le Fonds monétaire international (FMI) envisage de réviser ses prévisions de croissance mondiale.

 

WASHINGTON – Joe Biden a fait monter d’un cran la pression sur la Russie vendredi en disant préparer des « initiatives » pour défendre l’Ukraine en cas d’invasion, avant un échange, en visioconférence, avec son homologue Vladimir Poutine prévu dans les prochains jours.

 

– L’Ukraine refuse catégoriquement de promettre de renoncer à son projet d’adhésion à l’Otan et à toute autre « garantie » réclamée par la Russie, a déclaré à l’AFP son chef de la diplomatie vendredi, en demandant à ses alliés de faire de même.

 

NICOSIE – Le pape a dénoncé avec force vendredi à Nicosie le traitement réservé à certains migrants en proie à l' »esclavage » et la « torture », estimant que leur sort rappelle des épisodes sombres de l’Histoire comme ceux des nazis ou de la dictature de Staline.

 

VIENNE – Le parti conservateur autrichien a désigné vendredi comme son nouveau chef le ministre de l’Intérieur Karl Nehammer, qui va ainsi devenir le prochain chancelier, après le départ de Sebastian Kurz.

 

KABOUL – Un total de 258 Afghans « menacés en raison de leurs engagements » ont été évacués de Kaboul vers Doha, au Qatar, et seront prochainement rapatriés en France, a indiqué vendredi la diplomatie française.

 

– Le chef suprême des talibans a demandé vendredi au gouvernement, dans un décret, de « prendre des mesures sérieuses pour faire respecter les droits des femmes » en Afghanistan, notamment contre les mariages forcés, sans mentionner le droit de travailler ou d’étudier.

 

KANO (Nigeria) – Sept militaires nigérians ont été tués vendredi dans une attaque jihadiste contre un poste de l’armée dans le nord-est du Nigeria, proche de la frontière avec le Cameroun, ont affirmé à l’AFP des sources militaires.

 

ERBIL (Irak) – Au moins dix personnes, trois civils et sept combattants des peshmergas kurdes, ont été tuées dans une attaque imputée au groupe Etat islamique (EI) dans le nord de l’Irak, ont annoncé vendredi ces forces dans un communiqué.

 

VIENNE – Quelques jours après la reprise des négociations à Vienne, les diplomates se sont séparés vendredi sur un constat de division, les Européens faisant part de leur « déception et préoccupation » face aux exigences iraniennes.

 

– Les Etats-Unis ont critiqué vendredi les autorités de Téhéran, estimant qu’elles n’avaient pas fait de « propositions constructives » lors de la reprise de ces négociations.

 

DOHA – Les Emirats arabes unis ont signé vendredi un accord pour acquérir 80 avions de combat Rafale, une commande record pour l’avion de chasse entré en service en 2004, à l’occasion de la visite à Dubaï du président français Emmanuel Macron.

 

HELSINKI – Cinq jeunes hommes ont été arrêtés et placés en détention en Finlande pour avoir projeté un « attentat d’ultra-droite » par bombe et armes à feu, du jamais vu dans le pays nordique, ont annoncé vendredi les autorités.

 

PARIS – Le controversé professeur français Didier Raoult a été sanctionné vendredi, par ses pairs, d’un « blâme » pour avoir enfreint le code de déontologie médicale en promouvant l’hydroxychloroquine contre le Covid-19, malgré l’absence d’effet prouvé.

 

WASHINGTON – Les parents de l’adolescent qui a tué quatre élèves dans un lycée du nord des Etats-Unis, inculpés d’homicides involontaires pour avoir laissé leur fils utiliser une arme offerte en cadeau, restaient introuvables vendredi même si leurs avocates ont assuré qu’ils allaient se rendre aux autorités.

 

NATIONS UNIES – Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, exhorte les autorités soudanaises, dans un rapport remis vendredi au Conseil de sécurité, « à respecter la liberté d’expression et de la presse », dans un environnement qu’il juge « de plus en plus hostile aux journalistes ».

 

LONDRES – Le géant des hydrocarbures Royal Dutch Shell a annoncé son retrait d’un projet d’exploitation de champ pétrolier au large des îles Shetland en Ecosse, dont il détenait 30%, une décision aussitôt saluée par des ONG environnementales.

 

WASHINGTON – La reprise du marché du travail aux Etats-Unis est « très forte », a jugé vendredi Joe Biden, en dépit des créations d’emplois décevantes enregistrées en novembre et de l’arrivée du variant Omicron qui obscurcit les perspectives de la première économie du monde.

 

PANAMA – Des peines jusqu’à 50 ans de prison ont été prononcées contre des membres d’une secte panaméenne qui avaient tué le 14 janvier 2020 six enfants et une femme enceinte lors d’une cérémonie visant à « chasser le démon », a annoncé vendredi le parquet panaméen.

 

DAKAR – Le Sénégalais Lamine Diack, mort à 88 ans dans la nuit de jeudi à vendredi à Dakar, a régné durant 16 ans à la tête de l’athlétisme mondial avant d’être rattrapé par les scandales et de devenir le symbole de l’affairisme qui a gangréné la fédération internationale (World athletics, ex-IAAF).

 

MIAMI (Etats-Unis) – Un homme a pu prendre l’avion entre la Barbade et Miami, en Floride, avec un pistolet chargé dans la poche, a rapporté un média américain. Ce passager a passé les quatre heures de vol avec l’arme, dans laquelle se trouvaient cinq balles, en cabine, a précisé la chaîne NBC6.

Avec AFP.

Burkina/Impact TV : Nous sommes engagés dans une dynamique de diversification de contenu (responsable)

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Burkina/Impact TV : Nous sommes engagés dans une dynamique de diversification de contenu (responsable)

Ouagadougou, 03 déc. 2021 (AIB)-Le directeur général de la télévision du royaume des cieux, Impact TV, Edmond Coulibaly a annoncé vendredi à Ouagadougou qu’ils sont engagés dans une dynamique de diversification de contenu afin de prendre en compte les besoins des téléspectateurs.

« Dans la grille, il y a de nouvelles émissions qui s’ajoutent parce que nous nous sommes engagés dans une dynamique de diversification de contenu », a indiqué le directeur général d’Impact TV, Edmond Coulibaly.

Il s’exprimait lors d’une conférence de presse pour situer l’opinion sur le programme de leur rentrée qui est prévue du jeudi au dimanche prochain.

Selon Edmond Coulibaly, de nouvelles émissions ont été conçues et seront intégrées à partir du mois de décembre à la nouvelle grille après 11 ans d’existence afin de redonner une nouvelle dynamique à la chaîne Impact TV.

Parmi ces nouvelles émissions, il a cité « La voix de la mission » (émission dédiée à l’œuvre missionnaire du Centre international d’évangélisation) et « Au cœur du développement » qui va traiter des questions de développement économique, social et culturel.

Par ailleurs, des innovations ont également été apportées à Impact TV à travers le changement du logo avec de nouvelles couleurs telles que le bleu (symbolisant le calme et la confiance) et l’orange (symbolisant la jeunesse et la créativité). Cependant, la signature « La télévision du Royaume des cieux », quant à elle reste et demeure.

« Il fallait adopter une nouvelle charte graphique pour continuer de communiquer de manière harmonieuse et cohérente envers nos téléspectateurs », a affirmé le directeur général.

En rappel, Impact TV est le fruit d’une vision reçue par son promoteur le pasteur Mamadou Phillipe Karambiri en mai 1983 alors qu’il était directeur commercial à Faso Fani à Koudougou.

Cette vision a été entretenue à travers la prière et la préparation ayant donnée naissance officiellement à la chaîne Impact TV le 19 juin 2010 avec pour principale mission la proclamation de la parole de Dieu pour le salut et l’édification du corps de Christ.

Agence d’information du Burkina

CYR/wis

Bam: Un garde de sécurité pénitentiaire plaide pour la création d’ateliers de métiers à la prison civile de Kongoussi

Bam: Un garde de sécurité pénitentiaire plaide pour la création d’ateliers de métiers à la prison civile de Kongoussi

Kongoussi, 3 décembre 2021, (AIB)-Le contrôleur garde de sécurité pénitentiaire Namahoura Tiaho a souhaité vendredi, la création d’ateliers de métiers au sein de la maison d’arrêt et de  correction de Kongoussi pour favoriser la reconversion professionnelle des pensionnaires au bout de leurs peines.

Les Forces vives de la province du Bam ont tenu vendredi, la 4e session du cadre de concertation provinciale (CCP) de l’année 2021.

Le représentant du directeur de la maison d’arrêt et de correction de Kongoussi Abdoulaye Tombhiono, en la personne du contrôleur garde de sécurité pénitentiaire Namahoura Tiaho, a fait une doléance.

«C’est vrai que suis arrivé à Kongoussi il n’y a pas longtemps, mais je suis déçu de constater qu’il n ya aucun atelier d’apprentissage pour les pensionnaires de la maison d’arrêt et de correction de Kongoussi» a-t-il réagi après une communication sur l’importance de la  formation professionnelle développée par le directeur provincial de tutelle Sekou Sabo.

Le contrôleur Tiarho a également plaidé auprès des responsables du projet de restauration, de valorisation et de protection du lac Bam Phase 1, pour qu’ils  réservent une  parcelle aménagée à la fin des travaux au profit de  la maison d’arrêt et de correction de Kongoussi.

D’après lui, cela permettra aux pensionnaires d’apprendre le jardinage, toute chose qui facilitera leur réinsertion dans la société à la fin de leurs peines.

La requête du contrôleur GSP a été approuvée par le projet Lac Bam.

En rappel, le directeur de la maison d’arrêt et de correction de Kongoussi l’inspecteur Abdoulaye Tombiano a lancé le même cri de cœur concernant les centres de formation en janvier 2020,lors d’une remise de kits aux détenus par une association.  

 Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

 

Burkina : La Commission électorale suspend les activités de ses démembrements le 10 décembre prochain

Burkina-Elections-Suspension-Démembrements

Burkina : La Commission électorale suspend les activités de ses démembrements le 10 décembre prochain

Ouagadougou, 3 déc.2021-(AIB)-La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé vendredi, dans un communiqué parvenu à l’AIB, la suspension des activités des membres de ses démembrements, à partir du 10 décembre prochain.

Le communiqué signé du président de la commission électorale nationale indépendante (CENI) Elysé Ouédraogo, précise que la suspension concerne les commissions électorales provinciales, communales et d’arrondissement.

La décision est motivée par la lettre du Premier ministre en date du 23 novembre 2021, informant la CENI de la décision du conseil des ministres d’annuler l’opération de révision du fichier électoral en vue des élections municipales de 2022.

Agence d’information du Burkina

AZ-NO/wis

Burkina: Une association de veille appelle à accorder une chance aux engagements présidentiels 

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Burkina: Une association de veille appelle à accorder une chance aux engagements présidentiels 

Ouagadougou, 3 déc. 2021 (AIB)-Dans une déclaration publique lundi, dont l’AIB a reçu copie jeudi, le Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG) appelle à donner une chance au président du Faso pour la mise en œuvre de ses engagements.

Dans une déclaration publique lundi, le président du CISAG Issiaka Ouédraogo relève que le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a pris de nombreux engagements lors de son dernier discours à la Nation qui « pourraient laisser songeurs quant à leur mise en œuvre effective ».

Parmi ces engagements, il a cité la réorganisation de l’armée, le remaniement et le reformatage du gouvernement, la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance.

Cependant, Issiaka Ouédraogo appelle les Burkinabè « à éviter la violence dans le débat public et à donner une chance au président du Faso pour faire rapidement la preuve de sa bonne foi et de sa bonne volonté ».

Au demeurant, il a invité les populations à mettre à profit « les moyens de contrôle de l’action publique (existants) pour assurer un suivi rigoureux des engagements présidentiels ».

« Avec au besoin, l’activation des moyens de sanction, si d’aventure les résultats n’étaient pas au rendez-vous », a-t-il conseillé.

Issiaka Ouédraogo a par ailleurs interpellé « la classe politique dans son ensemble, majorité comme opposition, ainsi que la société civile, à désarmer les mots et à éviter les propos susceptibles d’envenimer la situation ».

« Ceci, (selon lui), afin de ne pas faire le jeu des forces du mal, qui bien évidemment, ne pourraient que se lécher les babines », a-t-il dit.

Agence d’information du Burkina

SBBF/wis  

Kongoussi : La coordination des syndicats de l’Education dénonce le tripatouillage du protocole d’accord 2018

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Kongoussi : La coordination des syndicats de l’Education dénonce le tripatouillage du protocole d’accord 2018

Ouagadougou, 3 déc. 2021, (AIB)-La coordination régionale des syndicats de l’Education du Centre Nord a organisé vendredi, un meeting pour dénoncer une mauvaise application du protocole d’accord de 2018 entre le  gouvernement et le syndicat de l’Education.

Dans un message remis au Haut-commissaire du Bam, la coordination déplore que la mise en oeuvre “du Protocole d’accord de portée historique signé (en 2018) entre le gouvernement et la coordination nationale des syndicats de l’Education (CNSE), souffre, depuis plus de deux ans, dans les couloirs du ministère en charge de l’Education ”.

“ Pire, ce protocole d’accord est en train d’être tripatouillé et vidé des quelques avancées par le ministre Ouaro en personne qui se comporte en véritable fossoyeur du système éducatif » lit-on dans le message signé par le coordonnateur régional des syndicats de l’Education Youssouf Ouédraogo.

Le coordonnateur régional Youssouf Ouédraogo a invité ses militants de la région à se tenir prêts pour d’éventuels mots d’ordres qu’elle viendra à donner.

Le coordinateur provincial des syndicats de l’Education du Bam Hamidou Dabaré a expliqué que la manifestation est régionale et a obtenu une autorisation des autorités de la région.

Le coordinateur provincial des syndicats de l’Education du Bam Hamidou Dabaré

Cependant, ils ont constaté que parallèlement à leur marche, des Organisations de la société civile (OSC) ont aussi appelé à manifester.

Ne connaissant pas les objectifs et les itinéraires de ces dernières, la coordination régionale a demandé à ce que ses militants transforment la marche en meeting, a déclaré Hamidou Dabaré.

Ainsi, la marche initialement prévue, a été annulé au profit d’un meeting qui a eu lieu dans l’enceinte des écoles centres de Kongoussi.

En rappel, un bras de fer sur la valorisation de la fonction enseignante avait  opposé les travailleurs du secteur de l’Education au gouvernement burkinabè en 2017.

Cela avait abouti à la signature d’un protocole d’accord en janvier 2018 mais depuis lors, certains points sont toujours en attente d’être mis en œuvre.

Agence d’information du Burkina

AR/hb/wis                             

L’entreprise Sank Business veut digitaliser l’économie burkinabè d’ici 2025

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L’entreprise Sank Business veut digitaliser l’économie burkinabè d’ici 2025

Ouagadougou, 03 déc. 2021 (AIB)-Le président-fondateur de Sank Business, Jules Kader Kaboré a déclaré mercredi, à Ouagadougou, que son entreprise veut digitaliser l’économie au Burina Faso.

« Notre vision à Sank Business, c’est de faire de telle sorte que le Burkina Faso fasse partie des pays africains dont l’économie est purement digitale d’ici 2025 », a déclaré le président-fondateur de Sank Business, Jules Kader Kaboré.

Il a expliqué que l’atteinte de cet objectif passe par l’application burkinabè de transfert d’argent dénommée Sank Pay.

Jules Kaboré s’exprimait mercredi, lors d’une conférence de presse de présentation de son entreprise Sank Business.

« L’application permet grâce à la carte Sank, de faire des achats et de résoudre des problèmes de monnaie, de faux billets et de sécuriser l’argent », a-t-il indiqué.

Le président-fondateur a poursuivi, que son entreprise dispose également de logiciels de gestion qui permettent aux maquis et restaurants de mieux gérer leurs recettes.

Pour le directeur général, Dramane Kiendrebeogo, Sank Business permettra de révolutionner l’économie burkinabè.

« Sank Business permettra d’offrir la liberté financière aux Burkinabè et de sauver des vies », a assuré M. Kiendrebeogo.

Sank Business est une entreprise créée récemment par des jeunes burkinabè, pour impulser le développement au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina         

KAR/HB/wis

Burkina : 60 femmes et filles vulnérables formées au métier de tissage

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Burkina : 60 femmes et filles vulnérables formées au métier de tissage

Ouagadougou, 03 déc. 2021 (AIB)-L’association New-life a organisé ce vendredi la cérémonie de clôture de quatre mois de formation au profit de 60 femmes et filles vulnérables au métier de tissage en raison de 15 personnes par mois.  

« Cela fait 4 mois que nous formons 60 femmes et jeunes filles vulnérables au métier de tissage (en raison de 15 personnes par mois) » a annoncé la présidente de l’association New-life, Jeanne Lompo.

M.Lompo s’est réjoui du travail de ces femmes et filles et de l’atteinte des objectifs de l’Association malgré les difficultés.

Elle a remercié le ministère de la culture, la mairie de Ouagadougou et l’ambassadeur de la France au Burkina Faso qui n’ont pas hésité à soutenir l’association.

L’ambassade de France au Burkina Faso a investi 27 500 000 FCFA dans la mise en œuvre du projet de formation a précisé, la représentante de l’ambassadeur Laurence Arnoux. Elle a affirmé sa satisfaction sur le bon déroulement de la formation.

La cérémonie de clôture a été marquée par une foire d’exposition des produits fabriqués par les femmes et filles formées notamment, les pagnes tissés.

La formation et la foire d’exposition sont le fruit d’un projet appelé Projets innovants des sociétés civiles et coalitions d’acteurs (PISCCA) financé par l’Ambassade de France au Burkina Faso.

Le projet « vise à appuyer 8 associations qui ont été sélectionnées pour permettre leur autonomisation économique par la création d’entreprise »  a poursuivi, Mme Laurence Arnoux.

« Durant ces 4 semaines, nous avons appris la teinture et le tissage et à la fin de la formation, nous avons été dotés de matériels de tissage et rien ne nous manque » a affirmé la représentante des bénéficiaires, Alizéta Guira.

Agence d’information du Burkina

OSY/wis

Burkina/Construction du mur d’une direction de l’éducation : Le ministre Ouaro visite les travaux

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Burkina/Construction du mur d’une direction de l’éducation : Le ministre Ouaro visite les travaux

Ouagadougou, 3 déc. 2021 (AIB)-Le ministre en charge de l’Education nationale, Stanislas Ouaro a visité jeudi, à Ouagadougou, le chantier de construction du mur de la direction régionale des Enseignements post-primaire et secondaire du Centre avec les restes des matières d’œuvre.

Selon le ministre Ouaro, cette construction participe d’une vision qui est celle d’utiliser chaque fois que cela est possible, les matières d’œuvre acquises dans le cadre du budget de l’Etat, pour le fonctionnement des établissements d’enseignement et de formation technique professionnelle publique.

Cela, tout en les utilisant judicieusement pour réaliser des infrastructures dont les besoins sont présents, a-t-il affirmé.

Il a indiqué que la construction de cette clôture s’avérait nécessaire car la  direction était dans une situation d’insécurité et  elle était constamment  violée par des riverains qui déposaient des tas d’ordures.

Le Pr Stanislas Ouaro compte encourager les autres régions à aussi utiliser les restes des matières d’œuvre pour des constructions afin d’éviter qu’elles ne soient utilisées uniquement pour la formation des élèves et des apprenants et détruit après.

Le ministre a confié qu’avec les ressources additives qui ont été données, d’ici la fin de l’année, cette direction sera entièrement clôturée donc protégée.

En outre, il a laissé entendre que la qualité des constructions montre l’intérêt de former les jeunes Burkinabè dans tous les domaines possibles.

Car le rêve est que d’ici quelques années dans un court terme, le Burkina Faso ne fasse pas appel à la main d’œuvre qualifié d’ailleurs.

L’un des encadreurs, ingénieur en génie civil, construction en bâtiment et travaux publics, Jacques Ouattara a déclaré que cette activité entre dans le cadre de la formation des élèves.

De son point de vue en fonction des cours qui ont déjà été dispensés, il pense que le travail est de bonne qualité.

L’élève en 2e année de génie civil, Aminata Derra a affirmé que leur formation est impeccable.

« Je suis venue dans ce domaine par passion pour la construction » a-t-elle souligné.

Agence d’information du Burkina

EY/wis

Burkina : Covid-19, justice et faits de société dominent la une des journaux

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Covid-19, justice et faits de société dominent la une des journaux

Ouagadougou, 3 déc. 2021 (AIB)- Les quotidiens burkinabè continuent de commenter, ce vendredi, l’actualité nationale marquée par le procès relatif à l’assassinat de Thomas Sankara, sans oublier  des faits de société et la situation de la maladie à coronavirus ou Covid-19.

« Covid-19 au Burkina : trois nouveaux variants identifiés », titre le quotidien national Sidwaya, informant que le ministre de la Santé, Pr Charlemagnes Ouédraogo et son homologue en charge des transports, Vincent T. Dabilgou, ont animé, hier jeudi à Ouagadougou, un point de presse.

Selon le journal, la rencontre avec les journalistes a permis de faire le point sur la situation actuelle de la pandémie de la Covid-19, l’état des lieux de la vaccination et le dispositif sanitaire mis en place en accompagnement de la réouverture des frontières terrestres et ferroviaires.

Sur le même sujet, le doyen des quotidien privés burkinabè, L’Observateur Paalga, annonce « une campagne en vue du 15 au 23 décembre ».

Il indique qu’à la date du 28 novembre, 442 769 personnes ont été vaccinées soit avec AstraZeneca, Johnson and Johnson, soit Sinopharm, soit 4% de la cible attendue.

Et L’Observateur Paalga de poursuivre que cette campagne de décembre a été voulue  en vue d’augmenter la couverture vaccinale et va concerner quatre régions (Centre, Centre-ouest, Hauts-Bassins et Sud-Ouest).

Dans la même lancée, Le Pays, un autre journal privé, arbore : « 100 décès enregistrés en trois mois ».

Le journal rapporte qu’un mécanisme de surveillance des variants est mis en place et ce mécanisme sera renforcé par un protocole qui permettra de prendre en compte les cas graves hospitalisés afin de les comparer avec les variants en circulation.

Pour sa part, L’Express du Faso, journal privé édité à Bobo-Dioulasso, reprend à sa une,  les propos du ministre qui dit qu’« on ne fermera pas les frontières » pour l’apparition du variant Omicron.

Les journaux évoquent également le procès de l’assassinat de Thomas Sankara et ses 12 compagnons, avec la comparution à la barre de l’accusé le colonel Tibo Ouédraogo, le 2 décembre 2021.

«Procès Thomas Sankara : ‘’j’étais contre le coup d’Etat’’ », arbore Sidwaya, citant ainsi le colonel Tibo Ouédraogo

Sur le même sujet, L’Observateur Paalga rapporte : «J’ai reçu l’ordre de neutraliser la FITMATS».

Le quotidien dit que l’accusé Tibo Ouédraogo a nié les faits qui lui sont reprochés, mais  plutôt affirmé  avoir travaillé à ce qu’il n’y ait pas un bain de sang en ne neutralisant pas la FIMATS (Force d’intervention du ministère de l’Administration territoriale et de la sécurité).

Le journal Le Pays poursuit avec les propos de l’accusé qui soutient ses dires : «On m’a dit d’aller neutraliser la FIMATS, j’y suis allé mais…» ;

«Je n’ai pas fait de dégâts, je n’ai pas puni quelqu’un, je n’ai pas tiré sur quelqu’un», s’est-il défendu selon le journal.

Sous un autre registre, Le Pays et L’Express du Faso donnent les échos après la marche du 27 novembre dernier qui a eu lieu dans quelques villes du pays suite à l’appel de certaines Organisations de la société civile (OSC).

« C’est Béouindé qui a provoqué les manifestants », L’Express du Faso, le journal bobolais.

Dans sa rubrique ‘’vrai ou faux’’, il commente que même si personne ne cautionne le saccage de la direction de l’état civil de la commune de Ouagadougou et le fait que les manifestants aient bravé la décision d’interdiction de la marche, il faut admettre que c’est le maire de la ville qui a provoqué ces gens.

Le journal explique que c’est l’adresse du maire aux forces de l’ordre de prendre les mesures pour réprimer la marche et le refus de réceptionner  la déclaration préalable de marche des organisateurs par ses collaborateurs pour pièces manquantes, qui ont fait de lui et de ‘’ses’’ édifices la cible des manifestants.

Pour L’Express du Faso tout ceci ne convenait pas dans un contexte où les tensions étaient vives.

A ce sujet, Le Pays annonce la libération de Pascal Zaïda qui avait été arrêté deux jours après les manifestations, et le déferrement de Hervé Ouattara à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO).

 

Agence d’information du Burkina

KR/ak.

ACTUALITÉS : LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 3 DECEMBRE 2021

ACTUALITÉS

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 3 DECEMBRE 2021

 

BERLIN – L’Allemagne va imposer des restrictions drastiques aux non-vaccinés s’apparentant à un quasi-confinement, alors qu’un vent de panique souffle dans le monde face au variant Omicron, dont cinq premiers cas ont été détectés dans l’Etat de New York et qui commence à se transmettre entre personnes à l’intérieur des Etats-Unis.

 

WASHINGTON – Après de longues journées de tractations, le Congrès américain est parvenu jeudi soir à repousser in extremis la menace d’une paralysie des services fédéraux du pays, mais doit affronter sans attendre d’autres dossiers brûlants sur la colline du Capitole.

 

STOCKHOLM – Les ministres américain et russe des Affaires étrangères ont eu jeudi en Suède un face-à-face tendu, échangeant avertissements au sujet de l’Ukraine tout en assurant vouloir résoudre la crise par la diplomatie, avant un possible échange entre Joe Biden et Vladimir Poutine.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Union européenne (UE) et le Canada ont annoncé jeudi de nouvelles sanctions économiques contre le Bélarus, accusé de « violations répétées des droits humains » et d’organiser le passage de migrants vers l’UE.

 

LAUSANNE (Suisse) – Le tennis féminin mondial a affiché sa détermination dans son bras de fer avec Pékin en mettant à exécution sa menace de suspendre tous ses tournois en Chine dans l’affaire Peng Shuai, alors que le CIO a annoncé jeudi l’avoir de nouveau contactée, confirmant sa volonté de négocier avec la Chine.

 

NICOSIE – Le pape François a lancé jeudi à Chypre un appel à l' »unité » en pleine crise migratoire en Europe et au premier jour d’une visite sur l’île divisée, confrontée à une arrivée massive de réfugiés depuis plusieurs mois.

 

WASHINGTON – « Un effondrement économique est possible dans certains pays » si le G20 ne s’attaque pas avec force au problème de la dette d’autant que la pandémie de Covid n’est toujours pas sous contrôle, a alerté jeudi le Fonds monétaire international.

 

BRUXELLES – La Commission européenne a infligé jeudi un total de plus de 344 millions d’euros d’amendes aux banques UBS, Barclays, Royal Bank of Scotland (RBS), HSBC et Crédit Suisse, reconnues coupables d’entente sur le marché des opérations de change.

 

STOCKHOLM – Les Etats-Unis ont affiché jeudi leur pessimisme sur la possibilité de sauver l’accord sur le nucléaire iranien malgré la reprise des négociations à Vienne et des propositions présentées par Téhéran.

 

LONDRES – Les producteurs de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés ont décidé jeudi d’augmenter leur production en janvier malgré les craintes liées au variant Omicron, une décision saluée par la Maison Blanche.

 

PEKIN – Le chinois Didi Chuxing, qui domine dans son pays le marché de la réservation de voitures avec chauffeur (VTC), a annoncé vendredi son retrait immédiat du Nasdaq, la Bourse newyorkaise où il était coté depuis cinq mois.

 

VIENNE – Deux mois à peine après sa démission de la chancellerie, Sebastian Kurz a annoncé jeudi quitter à 35 ans la vie politique, une chute aussi spectaculaire que son ascension et qui devrait par ricochets entraîner le départ de son successeur.

 

CITE DU VATICAN – François a tranché vite: le souverain pontife a accepté jeudi la démission de l’archevêque de Paris Michel Aupetit, moins d’une semaine après la demande de l’intéressé, accusé d’avoir entretenu une relation intime avec une femme, ce qu’il dément.

 

STRASBOURG – Le président français Emmanuel Macron, aux côtés des dirigeants de l’UE, a rendu jeudi hommage, au premier anniversaire de sa mort, à l’ancien président Valéry Giscard d’Estaing, « grand capitaine du projet Européen ».

 

PARIS – Les militants du principal parti de la droite française, Les Républicains (LR), devront choisir pour les représenter à l’élection présidentielle de 2022 entre une présidente de région issue de l’aile sociale et libérale, Valérie Pécresse, et le député Eric Ciotti, tenant d’une ligne très droitière.

 

COTONOU (Bénin) – Deux militaires ont été tués dans la nuit par des jihadistes dans le nord du Bénin près de la frontière avec le Burkina Faso, une attaque rare dans le pays ouest-africain, ont déclaré à l’AFP des sources militaires.

 

COBLENCE (Allemagne) – Le Parquet fédéral allemand a requis jeudi la réclusion à perpétuité contre un ancien colonel des services de renseignement syriens jugé en Allemagne dans le cadre du premier procès au monde des exactions imputées au régime Assad.

 

SAN FRANCISCO – Le front des régulateurs contre l’acquisition par l’américain Nvidia du spécialiste britannique des microprocesseurs Arm a gagné un allié de poids : l’autorité américaine de la concurrence (FTC), qui, comme ses homologues européenne et britannique, craint que la transaction ne freine l’innovation dans ce secteur crucial.

 

LONDRES – Meghan Markle a obtenu jeudi gain de cause contre un tabloïd britannique condamné pour la publication d’une lettre qu’elle avait écrite à son père, une « victoire » susceptible de refaçonner une presse à sensation cruelle et mensongère, selon l’épouse du prince Harry.

 

CHIPPING NORTON (Royaume-Uni) – Pour « promouvoir une industrie de la mode plus humaine », la fourrure animale va disparaître de toutes les éditions et plateformes du magazine de mode ELLE, a annoncé jeudi la publication, qui s’inscrit dans une tendance croissante dans le secteur du luxe.

(afp)

 

Bobo-Dioulasso : Une association valorise des valeurs africaines à travers des journées culturelles Bôbô Mandarè

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Bobo-Dioulasso : Une association valorise des valeurs africaines à travers des journées culturelles Bôbô Mandarè

Bobo-Dioulasso, 2 déc. 2021 (AIB)-L’association « Sya wôlô » a organisé le samedi dernier à Bobo Dioulasso, la IVe édition des journées culturelles Bobo Mandarè, pour la promotion des valeurs africaines.

La IVe édition des journées culturelles Bobo Mandarè organisée par l’association « Sya wôlô » a eu lieu le samedi 28 novembre 2021 à la place « Wara-wara » de Bobo-Dioulasso.

Selon le promoteur de l’événement, Bakary Ouattara, l’association entend valoriser, préserver et transmettre les valeurs traditionnelles africaines matérielles et immatérielles à la génération future.

Cette quatrième édition des journées culturelle est placée sous le thème « Identité et spiritualité africaine dans la construction de la paix, la sécurité et la cohésion sociale au Burkina Faso ».

M. Ouattara a également estimé que le savoir africain est « indispensable » pour la préservation de la paix et de la cohésion sociale.

Selon le promoteur des journées culturelles Bobo Mandarè Bakary Ouattara, le savoir africain peut résoudre certains problèmes

« Le savoir africain peut résoudre certains problèmes, notamment les problèmes liés à l’insécurité, à la cohésion sociale, et à la paix », a-t-il soutenu.

A le croire, les journées culturelles visent à créer un équilibre entre les gouvernants et les vieillards, détenteurs du savoir africain afin d’envisager l’avenir de façon paisible.

Ces journées culturelles ont été ponctuées, entres autres par la grande parade des communautés, la danse des masques bobo et peulh etc.

Pour sa part, le 4ème adjoint au maire de la ville de Bobo-Dioulasso, Alain Sanou a encouragé le promoteur pour le travail abattu pour la diversité culturelle de la cité de Sya, à travers son association.

M. Sanou par ailleurs chargé des affaires culturelles de la commune a précisé que ces échanges favorisent l’union entre les différentes communautés.

Créée en 2017, l’association « Sya wôlô » a pour vision  de sauvegarder le patrimoine culturel immatériel et matériel, notamment les lieux de culte, les masques, les bois sacrés et les rites.

Agence d’information du Burkina 

BT-ENL/NO/wis 

Burkina : Un père écope de trois ans de prison ferme pour avoir battu son fils

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Burkina : Un père écope de trois ans de prison ferme pour avoir battu son fils

Bobo-Dioulasso, 2 déc. 2021 (AIB)-Un père a été condamné à trois ans de prison ferme avec une amende avec sursis de 600 mille francs CFA, le mardi 23 novembre dernier à Bobo Dioulasso, pour avoir infligé des sévices corporels à son fils.

Le père, tailleur de profession était poursuivi par la chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso pour avoir « battu et privé de nourriture à plusieurs reprises l’un de ses enfants ».

L’accusé, père de cinq enfants a été condamné à trois ans ferme et à une amende avec sursis de 600 000 F CFA.

Pour lui, il a agi sous l’effet de la colère, parce que son fils « avait des comportements déviants » à son égard.

A croire les juges, malgré les avertissements des services de l’action sociale, le prévenu n’a pas cessé d’infliger des sévices corporels à son bambin dont la mère ne vit plus avec lui.

Poursuivant leurs explications, les hommes en robes noires ont souligné que le grand frère du prévenu exacerbé, par son comportement a décidé de porter plainte contre lui.

Avant d’être dans sa cellule de détention, le tribunal a invité le désormais prisonnier à bien prendre soin de son enfant après son séjour de 3 ans à la maison de correction.

Agence d’information du Burkina

MY-AD/NO/wis 

Burkina : La Caisse nationale de sécurité sociale outille ses acteurs face aux risques professionnels

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Burkina : La Caisse nationale de sécurité sociale outille ses acteurs face aux risques professionnels

Ouagadougou, 02 déc. 2021 (AIB)-La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a formé mardi, ses partenaires des régions du centre, des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest, sur la prévention et la réparation des accidents du travail et maladies professionnelles.

« Les risques professionnels constituent une préoccupation majeure au plan national », a déclaré le représentant du directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Tidjani Kambou.

Il a indiqué que le combat contre les sinistres au travail devient un impératif et que la prévention des risques professionnels et la promotion de la santé des travailleurs constituent un aspect important de la mission de sa structure.

Tidjani Kambou s’exprimait mardi, lors de la 12e édition des 72 heures de prévention, prévue du 1er au 3 décembre 2021 à Gaoua.

Ces journées sont placées sous le thème : « Gestion des risques professionnels dans le cadre de la sécurité sociale ».

« Pour réussir sa mission, la CNSS mène le combat avec l’Inspection du travail, l’Office de santé des travailleurs, la Brigade nationale de sapeurs-pompiers, les employeurs et les travailleurs », a-t-il ajouté.

Pour lui, l’activité vise une large information des acteurs du travail et de la population, sur la nécessité de développer toute action tendant à réduire un tant soit peu les sinistres du travail.

Le représentant du directeur général de la CNSS Tidjani Kambou a lancé un appel aux partenaires sociaux et techniques afin qu’ils s’investissent pleinement dans le cadre de la promotion de la santé et la sécurité au travail.

Tidjani Kambou a dénoncé l’argumentaire selon lequel les coûts de la prévention des risques professionnels supportés par l’entreprise sont des charges supplémentaires sans résultats tangibles.

M. Kambou a soutenu que la prévention doit être considérée non pas comme un projet à durée déterminée, mais comme un investissement instaurant à terme une culture de prévention dans l’entreprise et une performance accrue des entreprises.

Le gouverneur du Sud-Ouest, Emmanuel Zongo, a dit qu’au-delà des coûts engendrés pour leur réparation, les accidents du travail et maladies professionnelles causent des souffrances et des handicaps que les victimes traînent toute leur vie.

« Heureusement, les sinistres liés au travail ne sont pas une fatalité et peuvent être évités si des mesures idoines de prévention sont prises » a assuré M. Zongo.

Il a salué l’initiative de la CNSS de fédérer les énergies, les intelligences et les moyens pour la promotion d’un milieu de travail sain et salubre à l’échelle nationale », a lancé Emmanuel Zongo.

La Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) enregistre chaque année plus de 1 300 accidents de travail et maladies professionnelles.

Ces accidents coûtent près d’un milliard de francs CFA au titre des réparations.

Agence d’information du Burkina

 JH/hb/wis

Burkina/Covid-19 : Le gouvernement prévoit une campagne de vaccination du 15 au 23 décembre

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Burkina/Covid-19 : Le gouvernement prévoit une campagne de vaccination du 15 au 23 décembre

Ouagadougou, 02 déc. 2021 (AIB)-Le ministre de la santé, Charlemagne Ouédraogo a annoncé jeudi, qu’une campagne de vaccination contre la Covid-19 est prévue du 15 au 23 décembre dans quatre régions en vue d’atteindre 10% de la population cible d’ici fin 2021.

« En vue d’augmenter la couverture vaccinale et contribuer ainsi à réduire le nombre de forme grave et de décès, une campagne de vaccination est prévue du 15 au 23 décembre », a affirmé le ministre de la santé, Charlemagne Ouédraogo.

Selon lui, cette campagne de vaccination concernera essentiellement quatre régions qui sont le Centre, le Centre-Ouest, les Hauts-Bassins et le Sud-Ouest.

Le ministre s’exprimait jeudi, lors d’une conférence de presse sur la situation actuelle de la pandémie à Covid-19.

Il a fait le point de la vaccination et du dispositif sanitaire mis en place pour accompagner la réouverture des frontières terrestres et ferroviaires.

Selon le ministre, le gouvernement s’est fixé comme objectif d’atteindre 10% de la population cible d’ici le 31 décembre mais à la date du 28 novembre, 442 769 personnes ont été vaccinées soit environ 4% de la cible attendue qui est de 10 417 000 personnes de 18 ans et plus.

« Se vacciner contre la Covid-19 aujourd’hui vous permet d’éviter les formes graves de la maladie et de réduire l’incidence des décès dus à cette maladie », a souligné le ministre de la santé.

Rappelons que le premier cas du Covid-19 est apparu au Burkina Faso le 9 mars 2020.

A la date du 28 Novembre 2021, le pays a enregistré 16 000 cas cumulés et confirmés dont 5 918 femmes et 10 082 hommes avec 286 décès.

Le nombre de guéris à la même période est de 15 345.

Agence d’information du Burkina

CYR/wis

Yako: Sept ans de prison requis contre un maïeuticien accusé de viol

Yako: Sept ans de prison requis contre un maïeuticien accusé de viol
Yako, 2. déc. 2021(AIB)- Le ministère public a requis jeudi, sept ans de prison et 600 mille FCFA d’amende contre un maïeuticien, accusé d’avoir violé une patiente de 23 ans. Le délibéré est attendu le 23 décembre 2021.

 

Le 16 novembre 2021, alors qu’une jeune femme de 23 ans attendait d’être consultée par une sage-femme au CMA de Yako, un maïeuticien qui l’avait reçue quelques temps auparavant, l’invita dans son bureau pour l’examiner.

Le même jour, la femme a porté plainte contre le monsieur pour viol. Il sera incarcéré le 23 novembre 2021.

Ce jeudi 02 décembre 2021, selon des documents sonores versés au Tribunal, le maïeuticien a reconnu avoir eu un rapport sexuel avec la patiente et s’est fondu en excuses.

Pour la patiente, il s’agit d’un viol puisse qu’elle dit avoir repoussé plusieurs fois l’agent de santé.

L’avocat de la défense, déplorant des zones d’ombre, a voulu comprendre pourquoi la dame n’a pas crié durant la présumée agression.

La jeune femme a avancé l’argument de la peur et s’est davantage inquiétée de la possibilité de contracter une maladie, vue que son présumé agresseur ne s’est pas protégé.

Le ministère public a requis sept ans d’emprisonnement et une amende de 600 000 FCFA.

Le délibéré est prévu le 23 décembre 2021.

Agence d’information du Burkina

ZES/ata

Burkina : Lutte contre le terrorisme, justice et coopération, à la une des quotidiens

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Burkina : Lutte contre le terrorisme, justice et coopération, à la une des quotidiens

Ouagadougou, 2 déc. 2021 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce jeudi évoquent le procès de Thomas Sankara, ainsi que des sujets liés à la coopération et à la lutte contre le terrorisme.

«Opération conjointe Koundanlgou contre le terrorisme: de la nécessité de maintenir le cap de l’offensive», titre le journal privé, Le Pays.

Le quotidien rappelle que l’opération conjointe Koundanlgou IV qui a mobilisé du 21 au 27 novembre2021, les armées du Burkina Faso, du Togo, du Ghana et de la Côte d’Ivoire, à leurs frontières communes, a abouti à la destruction de cinq bases de terroristes et de matériels de guerre.

Le journal salue « cette coopération militaire qui a permis de parvenir à des résultats probants qui vont dans l’intérêt de tous », car, poursuit-il, « aucun pays, aujourd’hui, ne peut se targuer d’être à l’abri du terrorisme ».

Ainsi, Le Pays souhaite que ces genres d’opération se multiplient à intervalles réguliers, de sorte à ne pas donner de répit aux terroristes qui profitent de la porosité des frontières pour semer la terreur.

De son côté, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, dans sa rubrique ‘’Autant le dire’’, affiche que « c’est comme ça qu’il faut combattre les terroristes ! ».

Pour le journal, cette opération conjointe et les résultats auxquels elle a abouti est la preuve palpable que la lutte contre le terrorisme ne peut être gagnée par un pays, pris individuellement, mais plutôt, « en mutualisant les efforts, et les stratégies ».

Les quotidiens évoquent le procès de l’assassinat de Thomas Sankara avec la comparution de témoins, dont Gabriel Tamini, à la barre, hier mercredi 1er décembre 2021.

A ce propos, le quotidien national Sidwaya titre : «Procès Thomas Sankara : le témoin Gabriel Tamini échappe à un mandat d’arrêt ».

 

Sur la même lancée, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, arbore : «Procès Thomas Sankara : le témoin Gabriel Tamini à deux doigts d’être arrêté ».

Pour sa part, Le Pays croit savoir que le témoin « Gabriel Tamini échappe de peu à un mandat de dépôt pour ‘’faux témoignage’’ ».

C’est à juste titre que le journal bobolais, L’Express du Faso, laisse lire : «Procès Thomas assassinat de Sankara : Gabriel Tamini a failli passer de témoin à accusé », là où Aujourd’hui au Faso mentionne : « +Gabi+ souvé in extremis de faux témoignage ».

« Réouverture des frontières terrestres et ferroviaires du Burkina, la délivrance, en attendant Abidjan», titre le quotidien national, Sidwaya, sous un autre registre.

Le Burkina Faso a rouvert, ce mercredi 1er décembre 2021, ses frontières terrestres et ferroviaires avec des pays voisins, après 20 mois de fermeture, du fait de la Covid-19, informe le média.

Le journal a fait le constat de soulagement pour certains transporteurs et la reprise des services et d’activités de commerces à Yendéré dans la région des Cascades, ville frontalière avec la Cote d’Ivoire.

Sur le même sujet, L’Express du Faso avertit : « réouverture des frontières : attention au variant !».

Selon le journal, l’apparition du nouvel variant du Covid-19, Omicron, recommande plus encore de prudence, car très contagieux et sa propagation rapide inquiète le monde scientifique.

Le Pays et L’Express du Faso, font cas de la 8e conférence ministérielle du forum sur la coopération sino-africaine tenue les 29 et 30 novembre dernier à Dakar au Sénégal.

Cette conférence a eu pour mission principale d’évaluer la mise en œuvre du suivi du sommet du Beijing 2018et le bilan de la coopération sino-africaine dans la lutte contre la Covid-19 et aussi définir les orientations de ladite coopération pour trois années à venir, selon le journal Le Pays.

Agence d’information du Burkina

KR/ak

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