Burkina-Presse-Revue

Burkina : Covid-19, justice et faits de société dominent la une des journaux

Ouagadougou, 3 déc. 2021 (AIB)- Les quotidiens burkinabè continuent de commenter, ce vendredi, l’actualité nationale marquée par le procès relatif à l’assassinat de Thomas Sankara, sans oublier  des faits de société et la situation de la maladie à coronavirus ou Covid-19.

« Covid-19 au Burkina : trois nouveaux variants identifiés », titre le quotidien national Sidwaya, informant que le ministre de la Santé, Pr Charlemagnes Ouédraogo et son homologue en charge des transports, Vincent T. Dabilgou, ont animé, hier jeudi à Ouagadougou, un point de presse.

Selon le journal, la rencontre avec les journalistes a permis de faire le point sur la situation actuelle de la pandémie de la Covid-19, l’état des lieux de la vaccination et le dispositif sanitaire mis en place en accompagnement de la réouverture des frontières terrestres et ferroviaires.

Sur le même sujet, le doyen des quotidien privés burkinabè, L’Observateur Paalga, annonce « une campagne en vue du 15 au 23 décembre ».

Il indique qu’à la date du 28 novembre, 442 769 personnes ont été vaccinées soit avec AstraZeneca, Johnson and Johnson, soit Sinopharm, soit 4% de la cible attendue.

Et L’Observateur Paalga de poursuivre que cette campagne de décembre a été voulue  en vue d’augmenter la couverture vaccinale et va concerner quatre régions (Centre, Centre-ouest, Hauts-Bassins et Sud-Ouest).

Dans la même lancée, Le Pays, un autre journal privé, arbore : « 100 décès enregistrés en trois mois ».

Le journal rapporte qu’un mécanisme de surveillance des variants est mis en place et ce mécanisme sera renforcé par un protocole qui permettra de prendre en compte les cas graves hospitalisés afin de les comparer avec les variants en circulation.

Pour sa part, L’Express du Faso, journal privé édité à Bobo-Dioulasso, reprend à sa une,  les propos du ministre qui dit qu’« on ne fermera pas les frontières » pour l’apparition du variant Omicron.

Les journaux évoquent également le procès de l’assassinat de Thomas Sankara et ses 12 compagnons, avec la comparution à la barre de l’accusé le colonel Tibo Ouédraogo, le 2 décembre 2021.

«Procès Thomas Sankara : ‘’j’étais contre le coup d’Etat’’ », arbore Sidwaya, citant ainsi le colonel Tibo Ouédraogo

Sur le même sujet, L’Observateur Paalga rapporte : «J’ai reçu l’ordre de neutraliser la FITMATS».

Le quotidien dit que l’accusé Tibo Ouédraogo a nié les faits qui lui sont reprochés, mais  plutôt affirmé  avoir travaillé à ce qu’il n’y ait pas un bain de sang en ne neutralisant pas la FIMATS (Force d’intervention du ministère de l’Administration territoriale et de la sécurité).

Le journal Le Pays poursuit avec les propos de l’accusé qui soutient ses dires : «On m’a dit d’aller neutraliser la FIMATS, j’y suis allé mais…» ;

«Je n’ai pas fait de dégâts, je n’ai pas puni quelqu’un, je n’ai pas tiré sur quelqu’un», s’est-il défendu selon le journal.

Sous un autre registre, Le Pays et L’Express du Faso donnent les échos après la marche du 27 novembre dernier qui a eu lieu dans quelques villes du pays suite à l’appel de certaines Organisations de la société civile (OSC).

« C’est Béouindé qui a provoqué les manifestants », L’Express du Faso, le journal bobolais.

Dans sa rubrique ‘’vrai ou faux’’, il commente que même si personne ne cautionne le saccage de la direction de l’état civil de la commune de Ouagadougou et le fait que les manifestants aient bravé la décision d’interdiction de la marche, il faut admettre que c’est le maire de la ville qui a provoqué ces gens.

Le journal explique que c’est l’adresse du maire aux forces de l’ordre de prendre les mesures pour réprimer la marche et le refus de réceptionner  la déclaration préalable de marche des organisateurs par ses collaborateurs pour pièces manquantes, qui ont fait de lui et de ‘’ses’’ édifices la cible des manifestants.

Pour L’Express du Faso tout ceci ne convenait pas dans un contexte où les tensions étaient vives.

A ce sujet, Le Pays annonce la libération de Pascal Zaïda qui avait été arrêté deux jours après les manifestations, et le déferrement de Hervé Ouattara à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO).

 

Agence d’information du Burkina

KR/ak.

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